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Formule 1


Legend Killer

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Départ de Schumacher, arrivée de Räikkönen, organisation bouleversée : Ferrari a tout changé ou presque pour 2007.


A SAVOIR


Kimi Räikkönen et Felipe Massa comptent deux 12 victoires à eux à l'attaque de la saison 2007. Le plus faible total d'une paire de titulaires rouges depuis Jean Alesi et Gerhard Berger, en 1995 (9).


CET HIVER


Révolution rouge. Michael Schumacher s'est rangé des voitures, Jean Todt a été promu administrateur délégué de la marque Ferrari, laissant quelques unes de ses prérogatives au nouveau directeur de la Gestion sportive, Stefano Domenicali, et à Amedeo Felisa. Le sabbatique Ross Brawn a lui abandonné la direction technique à Mario Almondo. Fin de cycle encore au département moteur, où l'appel de Paolo Martinelli à des fonctions chez l'industrielle FIAT a investi le Français Gille Simon des plus hautes responsabilités.

Fidèle de Schumi, Ross Brawn attend de voir comment les choses vont tourner et si l'appel de la Formule 1 le démange à nouveau. Le rôle de stratège qu'il occupait pendant les courses est revenu à Luca Baldisseri, l'inventeur des quatre pit stops qui avaient terrassé Fernando Alonso à Magny-Cours, en 2004. Chose rare à Maranello, le mécontentement d'un des siens, Nigel Stepney, est sorti des murs. Le manager technique anglais, mécanicien à la base, voulait la direction technique.

Michael Schumacher a coupé court aux rumeurs sur une succession dans le fauteuil de Jean Todt, à terme. Bien trop prenant pour le septuple champion allemand qui va se cantonner à un rôle de conseiller spécial de Jean Todt, et pas toujours in situ. Lors des week-ends de grands prix auxquels il n'assistera pas, il recevra toutes les datas sur son pc suisse.

CHASSIS : FERRARI F2007


Ils auraient pu surfer sur la 248 F1 et sa fin de saison 2006 en boulet de canon mais le chef designer Nicholas Tombasiz et son comparse Aldo Costa ont pris le risque d'allonger l'empattement pour en faire la monoplace la plus longue du plateau (3135 mm) à des fins de modularité aérodynamique. L'insert de radiateurs plus inclinés dans les pontons et les déflecteurs qui les précèdent soignent encore le Cx. La disparition de la quille, qui déplace les fixations des triangles de suspensions avant, induit une façon différentes d'approcher le travail des pneumatiques.

MOTEUR : FERRARI 057


Ferrari s'est pliée aux restrictions en matière de développement. Un travail a été produit sur la chambre de combustion et les soupapes, notamment, avec un recours à des matériaux plus résistants pour oublier la casse qui avait coûté le titre Pilotes à Suzuka, l'an passé.

Introduction d'une boîte de vitesses « seamless », que la Scuderia jugeait encore trop risquée en 2006. Le Reparto Corse a opté pour le système le plus direct et le plus léger des deux développés. Rappel du gain au tour : jusqu'à 0.4 sec



PNEUS


9e saison consécutive en Bridgestone.



L'ÉQUIPE


Nationalité : italienne - Base : Maranello (ITA) - Début en F1 : 1950 - 741 gp (au 01/01/07) - 14 titres Constructeurs - 14 titres Pilotes - 192 victoires - 186 Pole Positions - Administrateur délégué de Ferrari : Jean Todt (FRA) - Directeur technique : Ross Brawn (GBR) - Chef designer : Nikolas Tombazis (GRE) - Directeur technique moteur : Gilles Simon (FRA)



FELIPE MASSA (BRE/25 ANS) - FERRARI N.5


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Deux victoires en 2006 qui n'avaient rien d'un scénario par défaut à la Barrichello. Son triomphe à Sao Paulo, le premier d'un Brésilien sur ses terres depuis Ayrton Senna, en 1993, a affirmé sa capacité à gérer des courses à haute tension. Ce jour-là, il fallait qu'une Ferrari gagne pour espérer le titre Constructeurs, ce qu'il a fait de façon impeccable. Son intraitable résistance à Schumi, en début de saison à Sepang, avait laissé entrevoir sa nouvelle carrure. Il y a eu des hauts et quelques bas, sous la pluie notamment, mais sa seconde moitié fût remarquable. L'hiver aussi, une surprise aussi tant il roula souvent devant Kimi Räikkönen.

Est-il favori pour le titre ? Son intégration réussie chez les Rouges, les années de contrat qu'il a devant lui, le climat qui règne autour de lui grâce notamment à son manager, Nicolas Todt, et l'affection que lui porte Michael Schumacher sont une invitation à conclure.

Repères - Né le 25/04/81, à Sao Paulo (BRE) - 1m 66, 59 kg - 70 gp (au 01/01/07) - 2 victoires - 3 pole positions - Ecuries : Sauber (2002), Ferrari (2003, essayeur), Sauber (2004-2005) - Ferrari (2006) - Moment de gloire avant la F1: vainqueur de l'Eurocup de Formula Renault 2000 (2000)



KIMI RÄIKKÖNEN (FIN/27 ANS) - FERRARI N.6


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Beaucoup d'interrogations autour de ce Finlandais qui a poussé Michael Schumacher à la retraite, malgré le démenti offusqué de l'Allemand. Ron Dennis, son ancien patron chez McLaren, l'a décrit comme un pilote « très, très spécial ». Ultra-rapide, étranger à la pression, stoïque dans la défaite, abonné au phrasé stéréotypée, l'impassible d'Espoo est aussi connu pour ses frasques de comptoir. « Ce n'est pas la première fois que j'ai un Finlandais qui boit », confie Jean Todt en privé. « Robot Räikkö » a sa vie et Ferrari lui demande juste de gagner. C'est même un ordre du grand patron, Luca di Montezemolo.

Pas très assidu aux réunions techniques, le vice-champion 2003 et 2005 a promis de faire un effort. Assisté de Chris Dyer, l'ex-ingénieur de piste australien de Schumi, il a néanmoins trouvé l'hiver bien froid dans une Ferrari pas à son goût. Les caractéristiques de grip et de comportement des Bridgestone endurcis ne sont pas sa tasse de vodka. Felipe Massa l'a dominé en tests de pré-saison mais il en a vu d'autres.

Repères - Né le 17/10/1979, à Espoo (FIN) - 1m 75, 63 kg - 103 gp - 9 victoires - 11 pole positions (au 01/01/07) - Ecuries : Sauber (2001), McLaren (2002-2006) - Moment de gloire avant la F1 : Champion de Grande Bretagne de Formule Renault (2000)


ESSAYEURS : LUCA BADOER (ITA/36 ANS), MARC GENE (ESP/33 ANS)


Après avoir écumé des écuries de seconde zone (Lola, Minardi, Forti et à nouveau Minardi), le Transalpin a signé un bon contrat chez Ferrari, en 2000. Une 8e année au service de la légende. Jean Todt, patron vainqueur des 24 Heures 1992 et 1993 avec Peugeot, a prêté Marc Gené au Lion dans l'optique des 24 Heures du Mans 2007.


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:kill: Briatore

De toute facon briatore c un abruti (désolé je ne peut pas m'en empêcher!!) Si il étais un temps soit peu intelligent il aurait garder Alonso chez Renault qui aurait probablement garder son titre ( je suis plus pour un pilote que pour une écurie(Alonso :wub: ))!!

Allez McLaren

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Mc Laren a attiré Fernando Alonso pour reprendre le cours d'un palmarès interrompu en 1999. Autre sensationnel pari de Ron Dennis: Lewis Hamilton, le champion de GP2.

A SAVOIR


McLaren n'a pas pu éviter en 2006 l'affront d"une saison sans victoire pour les écuries britanniques. Une première depuis 1956.

CET HIVER


Ron Dennis et Mansour Ojjeh ont vendu la moitié de leur parts à la Bahrain Mumtalakat Holding, réduisant de 60 à 30 leur pourcentage dans McLaren et faisant de Mercedes le premier actionnaire à hauteur de 40 pour cent.

Fernando Alonso et Lewis Hamilton ont rappliqué pour former la plus jeune paire du plateau. Le champion 1998-1999, Mika Häkkinen, est remonté pour la première fois dans une monoplace pour savoir de quoi il parle en tant que conseiller occasionnel. L'écurie n'a conclu ces derniers mois aucune recrue de haut vol dans la partie technique, à part l'aérodynamicien de Honda Simon Lacey. Rien à signaler en ce qui concerne le stratège de course type Pat Symons (Renault) ou Ross Brawn (ex-Ferrari) qui fait tant défaut depuis des années.

Des tests hivernaux contrastés : la MP4-22 a bien pris ses nouveaux Bridgestone pour sortir des chronos compétitifs dès le premier tour mais la fiabilité pose toujours autant de questions.

CHASSIS: MP4-22


La monoplace a été produite par un staff vidé d'une vingtaine d'éléments clé depuis un an, le dernier témoin de cette hémorragie étant le responsable aérodynamique, Amit Chakraborty, parti chez Williams. Voilà pourquoi les noms de Paddy Lowe, le directeur technique, et de Mike Coughan, chef designer de la MP4-22, ne parlent pas à grand monde. Les études lancés en décembre 2005 et la première maquette passées en soufflerie en mai 2006 les ont incités à poursuivre le champ d'investigation de la MP4-21. Leurs axes de travail : la capacité de la transmission pour favoriser l"écoulement de l"air à l'arrière et un nouvel aileron avant pour les Bridgestone.

MOTEUR: MERCEDES FO 108T


Il doit être le grand gagnant de la nouvelle réglementation. Son régime bridé à 19.000 tr/min et ses principales caractéristiques figées (côtes, matériaux, barycentre) ne peuvent que limiter le nombre de casses déplorées en 2006.

PNEUS


Retour à la case Bridgestone.

L'EQUIPE


Nationalité : britannique - Base : Woking (GBR) - Début en F1 : 1966 - 613 gp (au 01/01/07) - 8 titres Constructeurs - 11 titres Pilotes - 148 victoires - 125 poles positions - P-DG McLaren : Ron Dennis (GBR) - P-DG Team McLaren Mercedes : Martin Whitmarsh (GBR) - Chef designer : Mike Coughlan (GBR) - Vice-président de Mercedes Motorsport : Norbert Haug (ALL)

FERNANDO ALONSO (ESP/25 ans) - Mc LAREN N.1


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22 minutes de présence à Enstone, 30 minutes à Viry-Châtillon : c'est tout ce que le double champion du monde a bien voulu donner aux employés de Renault F1 en remerciements de cinq années de collaboration, fin 2006. Le pilote des Asturies n'a pas la reconnaissance du ventre ni le goût du corporate. Pour 20 millions d'euros l'an pendant trois ans, plus tous les droits à l'image qui tombent désormais dans sa poche, il s'est quand même promis de faire un effort. Question vitesse pure, c'est un échange standard avec Kimi Räikkönen. L'avantage de McLaren se niche donc ailleurs : Alonso est une teigne bien plus intéressée par la technique que le Finlandais, parti chez Ferrari trouver une meilleure fiabilité moteur.

Pour le reste, fini les déceptions pudiques de "Robot Räikkö" qui berçaient la "com" de McLaren. Woking vit sur un volcan depuis que la presse espagnole, spécialiste en bricolage de déclarations, a écrit que son chouchou n'aimait que la déco dans la nouvelle McLaren. Tout ça parce que le champion ne la trouvait au début pas assez rapide que la Ferrari et que la Renault. Pour Flavio Briatore (Renault), c'est du petit lait : "Je connais bien Fernando, s'il n'a pas une bonne voiture, on va rigoler !".

Repères - Né le 29/07/1981, à Oviedo (ESP) - 1m 71, 68 kg - 87 gp - 2 titres (2005, 2006) - 15 victoires - 15 pole positions (au 01/01/07) - Ecuries : Minardi (2001) Renaut (2002-2006) - Moment de gloire avant la F1 : victoire à Spa en Formule 3000 (2000)

LEWIS HAMILTON (GBR/22 ans) - Mc LAREN N.2


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Au seuil de la retraite, Ron Dennis était trop tenté de jeter dans l'arène le champion qu'il couve depuis 1997. Le patron anglais ne voulait que personne d'autre ne revendique un jour la paternité de ce formidable espoir qui doit lui faire oublier le gâchis Kimi Räikkönen. Voilà pourquoi il n'a pas attendu une année de plus, celle des essais en catimini, pour aguerrir son champion de GP2. Le mettre l'année de ses débuts au contact d'un prédateur comme Alonso, qui vient de faire de la bouillie de Fisichella, est tout sauf un cadeau.

Et cet hiver, Rond Dennis a soudain eu peur du résultat. "Je voudrais demander à tous les journalistes d'essayer de comprendre qu'il ne va pas travailler pour lui si nous faisons du battage au point de ne lui laisser aucune marge de manoeuvre dans ses premières courses", a-t-il supplié. "Ça ne sera pas bon pour lui. L'aspect de la résistance mentale reste quelque chose que la réalité doit éprouver. La Formule 1 est un environnement très pressurisé avec beaucoup de gens, pas seulement les medias, qui vous pointe dessus dès que vous échouez et il faut expérimenter ça."

Après quelques sorties de route en essais, le petit génie, très probable premier Black vainqueur en grand prix, a tenu la dragée haute à Alonso, en tournant très souvent dans le même dixième, quand ce n'était pas un peu au-dessus lorsque les circonstances s'y prêtaient. Si les résultats ne vont pas forcément venir de suite, la manière est déjà là : du bord de la piste, cet attaquant né est est vraiment très beau à voir rouler.

Repères - Né le 07/01/1985, à Stevenage (GBR) - 1m 74, 68 kg - Débutant en 2007 - Moment de gloire avant la F1 : champion de GP2 (2006)

ESSAYEUR: GARY PAFETT (ALL/26 ANS), PEDRO DE LA ROSA (ESP/36 ANS)


Gary Paffett sitôt champion d'Allemagne de Formule 3 (2002), Mercedes l"a dévié en DTM. Le titre en poche, il est revenu à la monoplace, comme réserviste officiel à la place de Pedro de la Rosa. La Rosa a mal accepté d"être rétrogradé d"un cran, se montrant réticent à collaborer avec Hamilton.

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"The future belongs to those who believe in the beauty of their dreams."
-
Eleanor Roosevelt

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Renault va tenter d'oublier Fernando Alonso avec Heikki Kovalainen. Après deux titres, Giancarlo Fisichella endosse le costume de leader...

A SAVOIR


Encore 75 points et Renault franchira le cap des 1000 unités en Formule 1.

CET HIVER


Le départ de Fernando Alonso pour McLaren s'est accompagné de celui de son ingénieur de piste, Rod Nelson, nouveau responsable des Opérations de Williams. Du changement dans l'organigramme, à la demande du stratège Pat Symonds, qui ne souhaitait plus être autant en prise avec le terrain.

Un nouveau sponsor titre : ING. Le jaune de la marque se marie désormais bien mieux au blanc du groupe bancaire et d'assurance sur la monoplace, mais la livrée est tout de même une inversion des codes. Sur les premières Renault, l'avant était jaune et le capot moteur blanc.

Recettes stables (points FIA et télé) mais dépenses en baisse : l'équipe a serré son budget et a choisi d'attendre pour vendre l'espace sur son aileron arrière.

Le règlement 2007 ayant réduit l'activité des motoristes, Viry a livré ses premiers V8 à Red Bull. Une trentaine d'emplois ont été sauvés dans cette opération.

CHASSIS : RENAULT R27


C'est rare pour être signalé : les designers ont dessiné un cockpit sur mesure pour Fisihella et Kovalainen, qui ont en commun de faire 1m 72 pour 66 kg.

Pour Giancarlo Fisichella, la R27 avance dans la droite ligne de la R26 et de la R25 : sa tenue de route a progressé dans les courbes rapides et les secteurs recherchés. La monte des Bridgestone a été compliquée et seule la dernière séance d'essais, à Manama, avant le départ pour Melbourne, a montré les progrès accomplis sur le premier tour. Ce n'est pas encore parfait mais la R27 est capable de chauffer correctement ses nouvelles gommes nippones pour ménager à son occupant une place correcte sur la grille.

On le répète : la R27 représente bien le savoir-faire d'Enstone et Viry. Parti comme c'est, le bolide pourra servir dans des spots pour communiquer sur la fiabilité chère au constructeur généraliste.

MOTEUR : RENAULT RS27


Les principales caractéristiques des V8 ont été figées et la limitation du régime à 19.000 tr/min n'est pas si mauvaise pour Viry, qui a toujours axé son travail sur la disponibilité du couple à tous les régimes. Une longueur d'avance sur beaucoup d'autres, obsédés jusque-là par le régime maxi, très vendeur en termes de marketing...

PNEUS


Renault retravaille avec Bridgestone pour la première fois depuis 2000.

L'ÉQUIPE


Nationalité : française - Base châssis: Entsone (GBR) - Base moteur : Viry-Châtillon (FRA) - Début en F1 : Grande Bretagne 1977 - 210 gp (au 01/01/07) - 2 titres Constructeurs - 2 titres Pilotes - 33 victoires - 50 poles positions - Président Renault F1 Team : Alain Dassas (FRA) - Directeur général Renault F1 Team : Flavio Briatore (ITA) - Directeur technique châssis : Bob Bell (GBR) - Directeur technique moteur : Rob White (GBR) - Chef aérodynamicien : Dino Toso (ITA)

GIANCARLO FISICHELLA (ITA/34 ANS) - RENAULT N.3


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Bob Bell, le directeur technique de Renault, a bien résumé la situation en estimant que "s'il n'y arrive pas cette année, on peut se demander si il y arrivera un jour." En 2005 et 2006, "Fisico" s'est fait laminer par Fernando Alonso, n'opposant que deux victoires contre 14 à son équipier, deux fois champion.

Sans être devin, on peut écrire qu'il va abattre sa dernière carte chez Renault car son contrat arrive à échéance et Flavio Briatore a suffisamment sous-entendu qu'il préparait l'avenir avec Nelson Piquet Jr. Du haut de ses 34 ans et de ses 11 saisons de Formule 1, le Romain n'a même pas eu l'orgueil de renvoyer le vice-champion brésilien de GP2 2006 à sa simple condition d'essayeur après des déclarations intempestives sur son envie de supplanter l'Italien.

Repères - Né le 14/01/1973, à Rome (ITA) - 1m 72, 66 kg - 177 gp - 3 victoires - 3 pole positions (au 01/01/07) - Ecuries : Jordan (1996-1997), Benetton (1998-2001) - Jordan (2002-2003), Sauber (2004), Renault (2005-2006) - Moment de gloire avant la F1 : champion d'Italie de Formule 3 (1994)

HEIKKI KOVALAINEN (FIN/25 ANS) - RENAULT N.4


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1er février 2006, présentation de la R26. "Kimi, par ici !", entend-t-on sur la scène du Forum Grimaldi de Monaco. La garde rapprochée de Flavio Briatore l'appelle mais Heikki Kovalainen ne percute pas... Le lapsus est révélateur des négociations intenses menées par le manager italien pour arracher Kimi Räikkönen à Ferrari en 2007.

Quelques semaines plus tard, "FB" actera de l'impossible. Son N.3 deviendra donc N.2, à la place du N.1. Le vice-champion de GP2 n'est pas le Finlandais dont il rêvait mais il faut dissiper tout malentendu : si "HK" est le deuxième choix de Renault, il n'est pas un second couteau. 2006 a prouvé sa vitesse en essais et, surtout, sa régularité, ce dont l'équipe voulait s'assurer.

Couvé depuis 2002 au RDD, le cercle des espoirs de Renault F1, il attaque 2007 avec un mental à toute épreuve. Sa force est là : une résistance toute de froideur nordique à l'adversaire qui klaxonne pendant 60 tours. Un tête-à-queue à Spa : telle fût sa seule erreur en course en 2005. Réaliste sur ses possibilités -des points et des podiums pour commencer-, il est bien plus causant que la moyenne de ses compatriotes, et "Robot Räikkö" en particulier. Affable mais aussi inaccessible lorsqu'il vient de perdre.

Repères - Né le 19/10/1981, à Suomussalmi (FIN) - 1m 72, 66 kg - Débutant en gp (au 01/01/07) - Moment de gloire avant la F1 : vainqueur de la Race of Champions (2004)

ESSAYEURS : NELSON PIQUET Jr (BRE/21 ANS), RICARDO ZONTA (BRE/31 ANS)


Le plus jeune Auriverde, vice-champion de GP2 2006, est destiné à prendre la succession de Fisichella. Zonta (ex-Toyota) a été recruté pour sa connaissance des Bridgestione.

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Michael Schumacher (né le 3 janvier 1969 à Hürth-Hermülheim, près de Cologne, Allemagne - ), affectueusement surnommé « Schumi » par ses nombreux fans ou le « baron rouge » par les journalistes, en référence à l'as de l'aviation allemande pendant la première Guerre mondiale Manfred von Richthofen, est un pilote allemand de sport automobile, sept fois champion du monde de Formule 1. Il vit en Suisse.
On peut légitimement considérer qu'il figure, aux côtés de Juan Manuel Fangio, Jim Clark, Ayrton Senna, Alain Prost ou Jackie Stewart, parmi le cercle très restreint des pilotes de légende de la Formule 1. Il serait absurde de vouloir désigner parmi ces quelques pilotes « le meilleur pilote de Formule 1 de tous les temps », car ils n'ont pas couru aux mêmes époques et les circonstances de leurs carrières sont totalement différentes. Ce qui peut être mis au crédit de Michael Schumacher, c'est qu'il n'a pas hésité, après ses deux premiers titres mondiaux, alors qu'il était déjà au sommet de son art, à tout remettre en question en s'engageant dans une écurie Ferrari, certes prestigieuse, mais qui n'avait plus rien gagné depuis près de vingt ans. Sous la direction éclairée de Jean Todt, avec la complicité de ceux qui étaient déjà ses ingénieurs chez Benetton — Ross Brawn et Rory Byrne — il surmonta toutes les difficultés pour rendre à l'écurie italienne son lustre d'antan.
Michael Schumacher a débuté sa carrière en Formule 1 en 1991, en remplaçant au pied levé dans la toute jeune écurie Jordan, Bertrand Gachot, incarcéré en Grande-Bretagne à la suite de l'agression d'un chauffeur de taxi par gaz lacrymogéne à Londres peu avant le Grand Prix de Belgique à Spa-Francorchamps. Dès le Grand Prix suivant, repéré par Flavio Briatore, il pilote pour l'écurie Benetton, avec laquelle il va faire son apprentissage et conquérir ses deux premiers titres de champion du monde. De 1996 à 2006, il pilota pour la prestigieuse écurie italienne Ferrari, qu'il a contribué à relancer après une longue période d'insuccès.
Michael Schumacher détient la plupart des records de la Formule 1 à l'exception des records de précocité et du record de nombre de Grands Prix disputés1. Il a disputé sa dernière saison en 2006 chez Ferrari aux côtés du jeune pilote brésilien Felipe Massa, et s'est battu pour obtenir un huitième titre mondial jusqu'à la dernière épreuve au Brésil, où pour sa dernière course, il a offert un spectacle époustouflant, remontant après une crevaison de la dernière place à la 4e.
Le 10 septembre 2006, à l'issue du Grand Prix d'Italie, au cours duquel il a remporté la 90e victoire de sa carrière, Michael Schumacher, très ému, annonce qu'il prendra sa retraite à l'issue de la saison 2006. Après seize saisons et un palmarès exceptionnel, Michael Schumacher se retire des circuits en pleine possession de ses moyens, comme l'a démontré sa dernière course. Il laisse son volant au Finlandais Kimi Räikkönen, qui le remplacera en 2007 au sein de la Scuderia Ferrari. Cependant, il conservera des fonctions au sein de l'écurie italienne en devenant l'assistant de Jean Todt, récemment promu au sein du Team. De quoi garder de l'expérience dans l'écurie !
A partir de 1997, il a eu comme adversaire en piste son jeune frère Ralf, de six ans son cadet, également pilote de Formule 1. Les deux frères n'ont jamais couru au sein de la même écurie.

BIOGRAPHIE


L'ascension vers la F1

Son père gérant une piste de karting à Kerpen, lieu de résidence de la famille Schumacher, Michael Schumacher est initié dès son plus jeune âge aux sports mécaniques. Il débute la compétition dès 1984, à l'âge de quinze ans. Très vite, les succès arrivent : il devient champion d'Europe de Karting en 1987, puis passe en Formule Ford et remporte le titre national en 1988. L'année suivante, il passe en Formule 3. En 1990, pour sa deuxième année, il remporte le titre de champion d'Allemagne et s'impose également en fin de saison dans le prestigieux Grand Prix de Macao F3 après avoir provoqué un accrochage avec le Finlandais Mika Häkkinen. Cette même année 1990, Michael est incorporé au programme Mercedes Junior Team dans le championnat du monde des voitures de sport. Avec ses camarades de promotion que sont Heinz-Harald Frentzen, Karl Wendlinger et Fritz Kreutzpointer, il côtoie chez Sauber-Mercedes des pilotes d'expérience tels que Jean-Louis Schlesser, Mauro Baldi et Jochen Mass. Toujours en 1991, il participe aux 24 heures du Mans pour la seule et unique fois de sa carrière à ce jour. Il s'y fera remarquer en occupant un temps la deuxième place au général et en repartant avec le meilleur tour en course. Il devra malheureusement abandonner.

Des débuts prometteurs en F1 (1991-1993)

En 1991, Mercedes cherche à placer ses jeunes protégés en Formule 1, et en priorité Michael Schumacher. Une opportunité se présente quelques jours avant le GP de Belgique lorsque le pilote franco-belge Bertrand Gachot de l'écurie Jordan est retenu par la justice britannique suite à une altercation avec un chauffeur de taxi londonien. Dès sa prise de contact avec la Jordan, Schumacher impressionne ses ingénieurs. Impression confirmée lors des essais du GP de Belgique disputé sur le sélectif tracé de Spa-Francorchamps, que Schumacher découvre. Qualifié sur la septième place de la grille (devant son expérimenté équipier Andrea de Cesaris), Schumacher n'a pourtant pas l'occasion de se mettre en évidence en course, son embrayage rendant l'âme au bout de quelques hectomètres. Dans les jours qui suivent, Schumacher défraie la chronique en étant au centre d'un bras de fer juridique entre les équipes Jordan et Benetton pour son engagement. Dès le GP suivant en Italie, Schumacher se retrouve sous les couleurs de Benetton-Ford, où il confirme le potentiel entrevu lors de son premier GP. Après De Cesaris, c'est cette fois le triple champion du monde Nelson Piquet, il est vrai démotivé et proche de la retraite, qui fait les frais de la tornade Schumacher.
Dès sa première saison complète en Formule 1 en 1992, Schumacher s'affirme comme l'une des valeurs sûres du peloton. Troisième du championnat du monde (derrière les intouchables pilotes Williams-Renault Nigel Mansell et Ricardo Patrese, mais devant Ayrton Senna), il remporte sa première victoire en F1 à l'occasion du GP de Belgique, tout juste un an après ses débuts. Confirmation en 1993, avec une deuxième victoire en GP (au Portugal) et la quatrième place au championnat.

Premiers titres avec Benetton (1994-1995)

Début 1994, en égard à ses impressionnantes prestations lors des essais hivernaux, Schumacher est présenté comme le principal outsider d'Ayrton Senna au championnat. Le duel tant attendu entre les deux meilleurs pilotes du monde va pourtant tourner court, puisque après les deux premières manches de l'année remportées par Schumacher (grâce à une meilleur gestion des arrêts au stand au Brésil, et à l'accrochage entre Hakkinen et Senna au Japon), Senna trouve la mort alors qu'il menait la course à Imola, lieu de la troisième épreuve de la saison. Face à une opposition clairsemée, Schumacher a alors le champ libre pour filer vers sa première couronne mondiale. C'est sans compter sur les ennuis de Schumacher et de Benetton avec le pouvoir sportif. À Silverstone, Schumacher est déclassé (il avait terminé 2e) pour ne pas avoir obtempéré à une pénalité consécutive à une manœuvre illégale (dépassement) lors du tour de formation. Cela lui vaudra une suspension de 2 Grand-Prix pour non-respect du drapeau noir. Puis, en Belgique, il est disqualifié (il avait terminé 1er), les commissaires ayant constaté une usure excessive de la planche de bois située sous la voiture.
Ces différents avatars permettent à l'inattendu Damon Hill, qui endosse avec courage le rôle de pilote Williams numéro 1 depuis la disparition de Senna, de revenir dans la lutte pour le titre. Schumacher doit ainsi attendre l'ultime course de l'année en Australie pour décrocher le titre mondial, titre qui se jouera sur un accrochage avec Damon Hill. Ce dernier était sur le point de le dépasser et de lui prendre le titre mondial puisque l'Allemand venait de partir à la faute et de heurter un muret de béton. Mais malgré ce final chaotique, Schumacher est avec 8 succès (Brésil, Pacifique, St-Marin, Monaco, Canada, France, Hongrie et Europe) en 14 courses, l'incontestable pilote de l'année.
En 1995, avec sa Benetton désormais équipée de l'irrésistible moteur V10 Renault, Schumacher réédite sa domination sur la Formule 1, avec neuf succès (Brésil, Espagne, Monaco, France, Allemagne, Belgique, Europe, Pacifique et Japon) et un deuxième titre mondial, malgré un début de saison un peu chaotique.

Un pari osé chez Ferrari (1996-1999)


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L'année 1996 est l'année du changement. Il abandonne l'écurie Benetton avec laquelle il vient de conquérir deux titres mondiaux, et arrive avec son N°1 dans la mythique Scuderia Ferrari, une équipe en pleine reconstruction sous l'impulsion du Français Jean Todt. Pari osé, qui mettra quelque temps avant de s'avérer gagnant. Malgré une voiture peu efficace, il parvient à atteindre la troisième place du championnat des pilotes, en remportant trois GP (une première pour Ferrari depuis la saison 1990). Il gagne ainsi en Espagne sous une pluie battante, au terme d'une domination rappelant les démonstrations des plus grands pilotes de l'histoire, mais aussi en Belgique et surtout en Italie, devant des milliers de tifosi en délire. Ces derniers ont trouvé leur nouvelle idole, et commencent à entrevoir des jours meilleurs pour la Scuderia après les années noires qu'elle vient de traverser.
En 1997, tandis que les progrès de Ferrari se confirment, Schumacher décroche cinq victoires (Monaco, Canada, France, Belgique et Japon) et aborde l'ultime course de la saison avec un point d'avance sur le Canadien Jacques Villeneuve. Surpris par une attaque du Québécois, Schumacher donne un coup de volant en direction de son rival et provoque un accrochage. Las, ce geste n'a d'autre effet que de provoquer son propre abandon, ainsi qu'une immense polémique sur le comportement anti-sportif du pilote allemand. Villeneuve est sacré et Schumacher est déclassé du championnat, pour conduite anti-sportive. Il se verra aussi imposer par la FIA de participer à des actions pour la sécurité routière. Schumacher conservera cependant tous ses points et ses victoires acquis lors de cette saison 1997.
En 1998, toujours sur Ferrari, il gagne six Grands Prix (Argentine, Canada, France, Grande Bretagne, Hongrie et Italie) mais est à nouveau battu au championnat dans l'ultime course de la saison, cette fois par Mika Häkkinen, sur McLaren-Mercedes. En 1999, le duel Hakkinen-Schumacher se poursuit, mais est interrompu par la blessure de Schumacher, victime d'une fracture de la jambe au GP de Grande-Bretagne suite à une violente sortie due à une rupture mécanique dans le virage de Stowe. Il revient en fin de saison pour essayer, sans succès, de faire gagner le titre pilote à son coéquipier Eddie Irvine. Malgré une étonnante démonstration de force en Malaisie où il offre la victoire à Irvine, il est impuissant au Japon pour contrer Hakkinen. Avec deux victoires dans la saison (St-Marin et Monaco), il termine 5e du classement pilote, et contribue au titre de champion constructeur de la Scuderia Ferrari (le premier depuis 1983).

Consécration : un règne sans partage (2000-2004)


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L'année 2000 est celle de la consécration pour le tandem Schumacher-Ferrari. Après un début de saison impérial favorisé par les problèmes de fiabilité rencontré par les McLaren (il remporte les 4 premiers GP en Australie, Brésil, St-Marin, Europe, puis s'impose au Canada) et malgré un passage à vide durant l'été (3 abandons consécutifs notamment) qui permet à Hakkinen de refaire une grande partie de son retard, et même de prendre l'avantage au championnat du monde après le Grand Prix de Hongrie, il est titré après une fin de saison dominatrice puisqu'il gagne les 4 derniers grand prix de la saison (Italie, États-Unis, Japon, Malaisie). Michael Schumacher devient le premier pilote depuis Jody Scheckter en 1979 à être titré sur Ferrari. Ce succès est le premier d'une longue série pour l'Allemand.
En 2001, il décroche son quatrième titre après avoir remporté 9 GP (Australie, Malaisie, Espagne, Monaco, Europe, France, Hongrie, Belgique et Japon). Le scénario se répète en 2002 avec 11 victoires, et un titre acquis dès le GP de France disputé au mois de juillet ! Jamais dans l'histoire un pilote n'avait été sacré aussi tôt dans la saison. Cette saison quasi-parfaite est cependant entachée par le GP d'Autriche, durant lequel Barichello, dominateur durant tout le week-end, est obligé de céder la tête de la course à son coéquipier à quelques encablures de l'arrivée.
En 2003, face à une opposition souvent mieux armée (au cœur de l'été, les Michelin de ses adversaires dominent les Bridgestone de Ferrari), il ne gagne que 6 GP, et doit attendre le dernier GP de la saison pour décrocher son sixième titre, le Finlandais Kimi Raikkonen étant resté menaçant jusqu'au bout. Le titre s'est joué au GP des USA, où Schumi remporta une superbe victoire, sous la pluie, partit de la 7° place sur la grille. Ce titre aura un goût triste pour Michael qui, lors du Grand Prix de Saint-Marin, perdra sa mère, Elisabeth, décédée d'une hémorragie. Ce jour-là, il remporta une belle victoire pour sa mère, son frère Ralf terminera quatrième.
Mais en 2004, Schumacher et la Scuderia reprennent leur domination sur la F1, pour une saison de tous les records. Schumacher s'impose à 13 reprises et est sacré champion du monde pour la septième fois.

Une année difficile (2005) avant le retour à la compétitivité (2006)

L'année 2005 se révèle être une année bien difficile pour Schumacher et la Scuderia Ferrari : Au volant d'une voiture équipée de pneus Bridgestone bien peu performants, il ne remporte qu'un seul Grand Prix, celui des États-Unis à Indianapolis, déserté par les pilotes équipés de pneus Michelin (leur pneus ne permettant pas de concourir dans des conditions de sécurité suffisante). Il termine la saison à la troisième place du championnat pilote.
En 2006, sa voiture est plus performante, et le samedi 22 avril 2006, en réalisant le meilleur temps des essais qualificatifs lors du Grand Prix de Saint-Marin, Michael Schumacher s'adjuge la 66e pole position de sa carrière et dépasse donc le record — mythique et paraissant, à l'époque inacessible — du nombre de pole positions (65) détenu jusque là par le Brésilien Ayrton Senna, qu'il avait égalé lors du Grand Prix de Bahreïn pour l'ouverture de la saison. Il lui aura fallu 238 GP contre seulement 161 au pilote brésilien pour réaliser cette performance. Cette saison, la lutte pour le titre est acharnée avec le jeune champion du monde espagnol Fernando Alonso. Le 10 septembre 2006, il annonce sa retraite pour la fin de la saison, après avoir remporté le Grand Prix d'Italie à Monza.
Bien qu'il ait pris la tête du championnat à l'issue du Grand Prix de Chine, alors qu'il ne restait que deux courses à disputer, son abandon lors du Grand Prix du Japon en raison de l'explosion de son moteur et une crevaison dès le début de l'épreuve lors du Grand Prix du Brésil auront eu raison de ses ambitions. Il se retire sur une 4e place finale, après avoir une nouvelle fois fait la preuve de son immense talent au cours d'une folle remontée depuis la 19e place.

Son avenir


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Le 29 octobre 2006, Ferrari a révélé que Michael Schumacher occupera à l'avenir les fonctions d'assistant de Jean Todt à la direction de la gestion sportive, ce dernier ayant par ailleurs été nommé administrateur délégué de la marque Ferrari. Les nouvelles fonctions du pilote allemand ne devraient pas l'amener à reprendre le volant dans un rôle de pilote-essayeur de luxe comme cela avait été un temps suggéré.

BILAN D'UNE CARRIERE EXCEPTIONNELLE


Il est toujours difficile de comparer des pilotes qui n'ont pas couru à la même époque, et il serait vain de dire que tel ou tel est le meilleur pilote de tous les temps. Tout au plus peut-on tenter de faire quelques comparaisons chiffrées. Michael Schumacher, au soir de son dernier Grand Prix, détient la plupart des records de la Formule 1 et restera pour longtemps la référence de la discipline :
Nombre de titres de champion du monde: 7 titres — (2e Juan Manuel Fangio, 5 titres)
Nombre de victoires: 91 victoires — (2e, Alain Prost, 51 victoires)
Nombre de victoires consécutives: 7 victoires consécutives (de Europe 2004 à Hongrie 2004) — (1er ex-aequo Alberto Ascari : 7 victoires consécutives (de Belgique 1952 à Argentine 1953)
Nombre de victoires depuis la pole position: 40 victoires — (2e, Ayrton Senna, 29 victoires)
Nombre de victoires dans une année: 13 victoires/18 (soit 72,22%) en 2004 — (2e Michael Schumacher 11 victoires/17 (soit 64,71%) en 2002 — 3e Nigel Mansell 9 victoires/16 (soit 56,25%) en 1992)
Nombre de deuxièmes places: 43 deuxièmes places — (2e Alain Prost, 35 deuxièmes places)
Nombre de pole positions: 68 pole positions — (2e, Ayrton Senna, 65 pole positions)
Nombre de départs en première ligne: 115 départs en première ligne — (2e, Ayrton Senna, 87 départs en première ligne)
Nombre de podiums: 154 podiums — (2e Alain Prost, 106 podiums)
Nombre de podiums consécutifs: 19 podiums consécutifs — (2e Fernando Alonso, 15 podiums consécutifs)
Nombre de meilleurs tours en course: 76 meilleurs tours — (2e Alain Prost, 41 meilleurs tours)
Nombre de meilleurs tours dans une année : 10/18, soit 55,56% en 2004 — (1er ex-aequo Kimi Räikkönen 10/19 soit 52,63% en 2005)
Nombre de points marqués: 1369 points — (2e Alain Prost, 798,5 points)
Nombre de GP dans les points: 190 GP dans les points — (2e Alain Prost, 128 GP dans les points)
Nombre de GP consécutifs dans les points : 24 (de Hongrie 2001 à Malaisie 2003) — (2e ex-aequo Michael Schumacher 18 de Saint-Marin 2003 à Espagne 2004 et Fernando Alonso 18 de Turquie 2005 à Allemagne 2006)
Nombre de hat tricks : 22 hat tricks — (2e Jim Clark, 11 hat tricks)
Nombre de GP en ayant mené : 141 GP — (2e Ayrton Senna, 86 GP)
Nombre de tours en tête : 5 096 tours en tête — (2e Ayrton Senna, 2 931 tours en tête)
Nombre de km en tête : 24 070 km en tête — (2e Ayrton Senna, 13 430 km en tête)
Nombre de km en tête dans une année : 3357/5574 km en tête en 2004, soit 61,32% — (2e Nigel Mansell 3293/4849 km en tête en 1992, soit 67,91%)

Salaire


En 2004, Schumacher est le 2e sportif le mieux payé au monde, derrière le golfeur Tiger Woods. Ses revenus annuels sont estimés à environ 80 millions de dollars.

Vie privée et informations complémentaires


Michael Schumacher a épousé Corinna Betsch, ex-petite amie de l'ancien pilote de Formule 1 Heinz-Harald Frentzen, en 1995. Ils ont deux enfants : une fille, Gina Maria (née le 20 février 1997) et un fils, Mick (né le 22 mars 1999). La famille Schumacher habite depuis 1996 à Vufflens-le-Château, canton de Vaud, Suisse. Il se fait construire une demeure au bord du lac Léman à Gland, voisine de celle d'Ernesto Bertarelli. Les loisirs de Michael en dehors de la F1 sont le football (il a joué dans une équipe semi-professionnelle, de 1996 à 2000, participe régulièrement à des matchs d'exhibition, il joue au FC Echichens), la natation, le tennis et le ski.
Michael Schumacher essaie de préserver au maximum sa vie privée du regard indiscret des médias.
Il a reçu au cours de sa carrière de nombreux surnoms, dont « le Baron Rouge » et « Schumi ».

source: fr.wikipedia.org

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"The future belongs to those who believe in the beauty of their dreams."
-
Eleanor Roosevelt

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Libre concurrence entre pilotes chez McLaren

 

L’écurie McLaren a donné carte blanche à Fernando Alonso et Lewis Hamilton. Il n’y aura pas de consigne protégeant plus un pilote qu’un autre.

 

Le directeur général de McLaren, Martin Whitmarsh, a révélé à Autosport que Lewis Hamilton ne serait pas bridé dans ses ambitions cette saison et que les deux pilotes McLaren n’auraient pas de consigne de course : «Ils (Alonso et Hamilton) se sont pas mal concurrencés ce week-end. Notre philosophie est bien connue : si vous freinez trop un pilote, sa motivation finit par décroître. Nous pensons qu’il est enrichissant d’avoir un haut niveau de compétition au sein de l’équipe. Cela stimule et motive toute l’organisation.»

 

source:sport24.com

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Oui, ils disent ça pour le début de saison, comme toutes les écuries, mais si un des deux se détache il sera plus protégé que l'autre et sera largement avantagé c'est assez connu toutes les écuries ont cette "philosophie" en début de saison.

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Hill vote Raïkkönen plutôt que Massa

 

Sur la BBC, l'ancien champion britannique Damon Hill a confié son analyse après le Grand Prix d'Australie, notamment sur la rivalité chez Ferrari entre Raïkkönen et Massa.

 

«Il est encore tôt dans la saison pour affirmer quoique ce soit, surtout que Massa avait réalisé de très bonnes performances en fin de saison dernière, mais je pense qu’il est un peu plus fragile mentalement que Raïkkönen. Je pense que Kimi sera un petit cran au-dessus cette saison. Dès sa première course, il a accompli un superbe grand prix et chez Ferrari, ça y est, ils doivent se dire qu’ils tiennent leur nouveau Schumacher.»

 

sport24.com

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Ayrton Senna da Silva était un pilote automobile brésilien né le 21 mars 1960 à Sao Paulo (Brésil) et mort le 1er mai 1994 à Bologne (Italie), suite à un accident survenu à Imola lors du Grand Prix de Saint-Marin.
Véritable idole au Brésil où son statut a dépassé celui de simple champion sportif, il reste l'un des plus grands pilotes de l'histoire de la Formule 1.

BIOGRAPHIE


Naissance d'un pilote
Initié aux joies du pilotage dès son plus jeune âge, Ayrton Senna disputa ses premières compétitions de karting à l'adolescence. Champion d'Amérique du Sud de kart en 1977, puis vice-champion du monde de la spécialité en 1978 et 1979, il fait en 1981 le grand saut vers le Royaume-Uni, passage quasi-obligatoire pour rêver à une grande carrière internationale. Au Royaume-Uni, Senna ne tarda pas à se forger une solide réputation dans le milieu du sport automobile. Champion de Formule Ford 1600 britannique en 1981, champion de Formule Ford 2000 (britannique et européenne) 1982, il décrocha en 1983 le très prisé championnat de Formule 3 britannique.
La rapidité de Senna, alliée à un style en piste très agressif ne passa pas inaperçue et déjà, les plus prestigieuses écuries de Formule 1 avaient le garçon à l'œil. Durant l'été 1983, alors que sa saison de Formule 3 n'était pas achevée, il fut convié à un test par l'écurie Williams. Quelques mois plus tard, ce sont les prestigieuses équipes McLaren et Brabham qui testèrent le jeune espoir brésilien. Mais pour diverses raisons, toutes ces grandes équipes ne furent pas en mesure de proposer à Senna un volant pour le Championnat du monde de Formule 1 1984. C'est donc finalement au sein de la plus modeste équipe Toleman que Senna effectua ses débuts en GP.
S'il était alors considéré comme l'un des grands espoirs de la Formule 1, Senna effectua ses premiers pas dans le championnat du monde de manière relativement anonyme, dans le ventre mou du peloton. Mais son statut changea soudainement à l'occasion du GP de Monaco 1984, le cinquième GP de sa carrière. Alors que des trombes d'eau s'abattaient sur la Principauté et mirent en déroute la plupart des ténors, Ayrton Senna livra une prestation de toute beauté. Parti du fond de grille, il était sur les talons du leader Alain Prost lorsque la course fut stoppée pour raisons de sécurité. Cette performance lui valut de voir à nouveau affluer les offres des plus grandes équipes. Fin 1984, il rejoignit ainsi l'écurie Lotus-Renault.

Premiers succès
Chez Lotus, au sein d'une équipe capable de jouer régulièrement la victoire, Senna confirma immédiatement son potentiel en remportant en début de saison le GP du Portugal disputé sous le déluge. Plus tard dans l'année, c'est sur le très sélectif tracé de Spa-Francorchamps qu'il remporta sa deuxième victoire. Chez Lotus, Senna était particulièrement apprécié car outre ses qualités de pilotage, il faisait preuve d'une acuité rare dans le dialogue technique avec les ingénieurs. En 1986 et 1987, Senna continua de jouer les premiers rôles en F1, décrochant au passage sa première victoire à Monaco (ainsi que la dernière victoire de l'écurie Lotus au volant de la Lotus 99T), mais sans parvenir à véritablement prétendre au titre mondial, l'écurie Lotus apparaissant un peu limitée face aux deux grosses équipes qu'étaient Williams et McLaren.

La rivalité avec Prost

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En 1988, la carrière de Senna prit une nouvelle dimension avec son arrivée (conjointement à celle du motoriste Honda) chez McLaren. Pour Senna, l'arrivée chez McLaren marqua aussi le début de sa grande rivalité avec Alain Prost, son nouvel équipier, et alors considéré comme le meilleur pilote du monde. 1988 fut la saison de la consécration pour Senna puisqu'il remporta son premier titre mondial. Titre décroché au GP du Japon à l'occasion de l'avant-dernière épreuve du championnat à la suite d'une folle remontée rendue nécessaire par un départ complètement manqué.
En 1989, Prost prit sa revanche sur Senna. Mais autant la saison 1988 avait été celle de l'entente cordiale entre les deux équipiers, autant 1989 fut celle de la polémique. En 1988, il avait été certes question du traitement de faveur des motoristes de Honda en direction de Senna au détriment de Prost, et Senna s'était rendu coupable d'une manœuvre dangereuse sur Prost lors du GP du Portugal, mais cela n'avait pas entaché les rapports entre les deux hommes. Changement d'atmosphère dans les jours suivant le GP de Saint-Marin 1989. Prost accusant Senna de ne pas avoir respecté un pacte au départ du GP (les deux hommes s'étaient mis d'accord pour ne pas s'attaquer au premier virage, afin de ne pas risquer un accrochage bête), le patron de McLaren, Ron Dennis, entreprit de réunir les deux hommes quelques jours plus tard à l'occasion d'une séance d'essais privés sur le tracé de Pembrey en Angleterre pour régler le différend. Peu de temps après, Prost confia à la presse française que sermonné par Ron Dennis, Senna avait pleuré lors de cette réunion. Cette révélation provoqua la fureur du pilote brésilien.
Les rapports ainsi envenimés entre les deux hommes aboutirent à l'accrochage du GP du Japon 1989 en fin de saison. Prost répliqua en résistant à une tentative de dépassement de Senna à l'entrée d'une chicane, ce qui provoqua l'accrochage. Reparti en court-circuitant cette chicane, Senna remporta la course (victoire synonyme d'espoirs retrouvés dans la lutte pour le titre) mais fut disqualifié. Alain Prost décrochant là son 3e titre mondial.
Prost parti chez Ferrari en 1990, la lutte reprit de plus belle entre les deux hommes et aboutit sur un nouvel accrochage, toujours à Suzuka. Irrité que l'auteur de la pole-position (c'est-à-dire lui-même) soit placé sur le côté poussiéreux de la piste (conformément au règlement de la FIA), Senna éperonna volontairement Prost à l'abord du premier virage, à haute vitesse, s'octroyant ainsi son deuxième titre mondial. Simple revanche de l'accrochage de 1989 pour les uns, manœuvre folle et antisportive pour les autres, l'accrochage de 1990 acheva de faire de Senna l'un des pilotes les plus controversés de son temps. Senna reconnut lui-même publiquement l'année suivante avoir provoqué volontairement cet accident.
En 1991, malgré la montée en puissance des Williams-Renault, Senna décrocha un troisième titre mondial. Mais en 1992, il ne fut pas en mesure de résister à l'invincible Nigel Mansell et sa voiture dotée d'une électronique embarquée très performante, pas plus qu'en 1993 face à Prost, à son tour au volant de la Williams-Renault. Mais malgré un matériel qui en 1993 n'était pas le plus compétitif du plateau (Mclaren avait troqué les V12 Honda pour un V8 Ford), Senna livra quelques magnifiques démonstrations de pilotage, la plus célèbre d'entre elles ayant eu lieu sous la pluie de Donington, où Senna dépassa quatre voitures (dont celle de Prost) lors d'un premier tour d'anthologie. Il s'imposa aussi pour la 5e fois consécutive à Monaco.
Mais les fans retiendront la belle fin de cette rivalité : elle fut scellée sur le podium du Grand Prix d'Australie 1993, où ils se réconcilièrent sincèrement au moment où Prost achevait sa carrière. Ils discuteront ensuite beaucoup ensemble durant l'intersaison, parachevant cette réconciliation.

La mort de Senna

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Après avoir vainement tenté de rejoindre Williams-Renault fin 1992 (Prost qui venait de signer dans cette écurie opposa son veto à la venue de Senna, lequel menaça de rejoindre les compétitions américaines avant de finalement disputer une ultime saison pour le compte de McLaren), Senna rejoignit l'écurie anglo-française fin 1993, Prost ayant pris sa retraite. Présenté comme le grand favori du championnat 1994, l'histoire tourna pourtant au drame. Au volant d'une voiture plus rétive que prévu, Senna dut subir la loi de Michael Schumacher à l'occasion des deux premières courses de la saison où il signa à chaque fois la pole position. La Williams-Renault FW16, privée des assistances électroniques au pilotage (suspensions actives, anti-patinage, etc.) interdites depuis la fin de la saison précédente, exploitait mal la puissance de son moteur.
Le troisième Grand Prix de la saison, disputé sur le tracé d'Imola en Italie les, 29, 30 avril et 1er mai 1994, tourna au cauchemar. Le vendredi, premier avertissement avec une violente cabriole du jeune Rubens Barrichello (Jordan) qui s'en tira commotionné mais indemne. Le samedi, lors des essais qualificatifs, où Senna signa sa 65e et dernière pole-position, le pilote autrichien Roland Ratzenberger fut victime d'un accident mortel au volant de sa Simtek-Ford, juste après avoir perdu un aileron, dans le virage de Tosa. Senna voulut se rendre sur les lieux du crash mais il s'en trouva empêché. Il fut profondément affecté par ce drame, et ressentit un mauvais pressentiment.
On ne refait pas l'histoire avec des "si", et pourtant : Roland Ratzenberger fut très certainement tué sur le coup, mais sa mort ne fut prononcée que lors de son transfert hors du circuit. Or, si elle avait effectivement été constatée sur place, la piste d'Imola aurait été placée sous scellés à des fins d'inspection et d'enquête comme le veut la justice italienne ce qui aurait automatiquement entraîné le report du Grand Prix de San Marino 1994.
La course eut donc lieu. Le dimanche 1er mai, au départ, un accident se produisit dès le feu vert, la Lotus du Portugais Pedro Lamy percutant la Benetton du Finlandais JJ.Lehto sur la grille, des débris s'envolant par dessus les tribunes, touchant des spectateurs et un policier. Course neutralisée d'entrée, la voiture de sécurité emmena donc la meute des F1 au ralenti durant cinq tours, et s'écarta. A peine lancé à pleine vitesse, en tête dans cette sixième boucle, talonné par la Benetton de Michael Schumacher, Ayrton Senna perdit le contrôle de sa monoplace qui partit tout droit dans la courbe ultra-rapide de Tamburello avant d'aller percuter un mur de béton avec une rare violence (210km/h lors de l'impact), à 14h18. Alors que Senna recevait des soins d'urgence à même la piste, avant d'être héliporté vers l'hôpital Maggiore de Bologne, ce funeste Grand Prix alla à son terme après une interruption d'une vingtaine de minutes, non sans qu'un nouveau drame se produise dans les stands : à 11 tours de la fin, la Minardi de Michele Alboreto perdit une roue qui allait blesser plusieurs mécaniciens dans sa course folle.
De fausses rumeurs circulaient autour du circuit indiquant que Senna était sauf, mais il n'y avait aucun moyen de le soigner compte tenu de la gravité de ses blessures et de sa "mort cérébrale" constatée dès son arrivée à l'hôpital. Son décès fut officiellement prononcé peu après 18h30. La cause directe de la mort du pilote brésilien résulte d'une circonstance malheureuse. En effet, sous la violence du choc, le triangle supérieur de la suspension avant de sa F1 s'est brisé et est allé frapper, tel un sabre, la visière de son casque. Selon l'autopsie, cette pièce aurait perforé le visage de Senna sous l'arcade sourcilière droite provoquant ainsi des lésions irréversibles au cerveau et une forte hémorragie.
Les raisons de l'accident d'Ayrton Senna n'ont jamais été officiellement élucidées. Mais tout porte à croire qu'il a été provoqué par la rupture de la colonne de direction de sa monoplace. Senna avait lui-même exigé quelques jours avant le drame que cette colonne soit reconçue de manière à améliorer son confort de pilotage. La modification ayant été réalisée dans l'urgence, une mauvaise soudure aurait donc été la cause de la rupture de la colonne de direction sollicitée à pleine vitesse dans Tamburello. Cela valut aux principaux responsables de l'écurie Williams (Frank Williams le propriétaire de l'écurie, Patrick Head, le copropriétaire et directeur technique de l'écurie, et Adrian Newey, le concepteur de la voiture) d'être traduits devant la justice italienne. Mais à l'issue d'une longue procédure de près de dix années, la justice prononça l'acquittement des divers intéressés.
D'autres hypothèses ont été avancées, parfois farfelues (un malaise de Senna, qui avait l'habitude de piloter en apnée sur de longues portions), parfois plus intéressantes, comme celle qui évoque une chute de la pression des pneumatiques (due à un possible passage sur un débris présent sur la piste, où tout simplement en raison de la baisse de rythme consécutive aux nombreux tours couverts sous safety-car juste avant le drame). La baisse de pression des pneus aurait alors entraîné une diminution de la garde au sol de la voiture. Cette dernière, au passage d'une bosse, aurait talonné (le fond-plat de la voiture venant directement au contact de la piste, la voiture privée de l'adhérence générée par l'effet de sol, se serait transformée en luge, et devenue incontrôlable), expédiant Senna hors-piste.
Seul son co-équipier de l'époque, Damon Hill, a osé évoquer une possible faute de la part de Senna. Il ne s'agirait pas d'une faute de pilotage mais d'une trop grande prise de risque. En effet, durant les essais, Senna aurait conseillé à Hill de ne pas trop passer à l'intérieur de la trajectoire de la courbe du Tamburello du fait des nombreuses bosses. Leurs Williams ayant une garde au sol et un débattement de suspension assez faible, elles les supportaient mal. Pourtant pendant la course, Senna prit l'intérieur de cette courbe. Cela peut s'expliquer par le contexte : Senna avait déjà 20 points de retard sur Schumacher au championnat, et selon Prost, il soupçonnait la Benetton de l'allemand d'avoir un anti-patinage illégal. Senna aurait donc pris un risque avec sa Williams mal née pour essayer de creuser l'écart sur Schumacher. De là sa voiture aurait talonné en "effet surf" (comme décrit plus haut) et l'aurait projeté dans le mur.
Le matin de ce grand prix fatal, Senna, réconcilié avec Prost, lequel avait rejoint les commentateurs sportifs pour la chaîne de télévision TF1, lui avait adressé un message amical en direct alors qu'il effectuait un tour de circuit commenté : « Before the beginning, a special hello to my... our dear friend Alain. We all miss you Alain ! » [Avant de commencer (le tour, ndlr), un bonjour spécial à mon... à notre ami Alain. Tu nous manques à tous, Alain!]

Senna depuis 1994

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Issu d'un milieu aisé, lui-même rapidement multimillionnaire, Senna n'en était pas moins préoccupé par les graves difficultés économiques et sociales de son pays. Finançant pendant plusieurs années des œuvres caritatives, Senna avait commencé à la fin de sa vie à réfléchir à un projet de plus grande envergure visant à aider les enfants les plus démunis. Senna disparu, c'est sa sœur Viviane Senna Lalli qui a concrétisé les projets du pilote brésilien, en mettant sur pied la Fondation Ayrton Senna, un organisme qui met en place des projets éducatifs pour les enfants les plus démunis, notamment par la pratique régulière du sport l'après midi après avoir été en classe le matin. Selon Viviane, il s'agit non seulement d'apprendre aux enfants à respecter des règles et le fair-play, mais aussi de les "fatiguer" pour qu'ils aillent se coucher tôt le soir et éviter qu'ils traînent dans les rues peu sûres des favelas.
Senna a décroché la première place des meilleurs pilotes de F1 de tous les temps lors d'un vote mis en place en 2005 par le plus important magazine automobile brésilien, ainsi que la principale chaîne de télévision brésilienne. Les votants regroupaient de grands chroniqueurs sportifs de la Formule 1, ainsi que des pilotes de renom comme Alain Prost, Nelson Piquet, Michael Schumacher, Jean Alesi, Jackie Stewart ou encore Stirling Moss et Niki Lauda.

Famille et vie privée


Ayrton Senna était l'un des trois enfants de Milton da Silva (un riche propriétaire terrien) et de Neide Senna. Ayrton avait une soeur ainée (Viviane) et un frère cadet (Leonardo).
Brièvement mariée au tout début de sa carrière, Ayrton a eu par la suite plusieurs "fiancées" plus ou moins médiatisées. La plus connue est Adriane Galisteu, un mannequin brésilien qui était sa campagne au moment de son accident, et qui s'est par la suite attirée les foudres de la famille Senna en monnayant sa célébrité dans des magazines de charme.
N'ayant jamais eu d'enfant, Ayrton Senna était très proche de son neveu Bruno, le fils de sa soeur Viviane. Devenu pilote à son tour, Bruno Senna dispute en 2007 le championnat de GP2 Series.

Ses caractères et sa croyance

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La fascination provoquée par Ayrton Senna ne tient pas qu'à ses remarquables qualités de pilotes, mais également à sa personnalité complexe, ambivalente.
Senna était tout d'abord connu pour sa grande agressivité en piste. Une agressivité dans le bon sens du terme qui faisait de lui un compétiteur redoutable, ne reculant pas face au danger (notamment sous la pluie) et d'une grande habilité dans les dépassements. Mais une agressivité parfois au-delà de la sportivité, qui pouvait l'amener à provoquer volontairement un accident au mépris des risques encourus, comme au départ du GP du Japon 1990. Cette détermination de Senna s'exprimait également hors-piste, où il exigeait le maximum de son équipe. Certains ingénieurs se souviennent que leur hantise était de croiser Senna le soir dans les couloirs de l'hôtel, de peur de se retrouver embarqué dans un débriefing technique impromptu par le perfectionniste pilote brésilien.
Mais l'implacable compétiteur risque-tout et en apparence insensible au danger se doublait paradoxalement d'un homme très concerné par les problèmes de sécurité sur les circuits, et d'une grande sensibilité. Arrivé en Formule 1 à une époque où la mort était moins omniprésente que par le passé, Senna s'était montré très affecté par les circonstances de l'accident mortel de son ancien coéquipier Elio de Angelis lors d'essais privés sur le circuit du Castellet en 1986. Peu avant le drame, Senna avait noté l'insuffisance des secours en bord de piste, et s'apprêtait à le signaler à la direction du circuit, avant que ses propres problèmes techniques ne lui fasse oublier sa bonne résolution. Par la suite, Senna n'aura de cesse d'être systématiquement le premier pilote (le seul?) sur les lieux des graves accidents, dans un souci permanent d'en comprendre les raisons, mais également pour tenter d'apporter son soutien au pilote accidenté. Il en est allé de la sorte lors de l'accident de Martin Donnelly aux essais du GP d'Espagne 1990, mais également lors de celui de Roland Ratzenberger, la veille de sa propre mort. Son attitude lors de l'accident d'Erik Comas aux essais du GP de Belgique 1992 est également restée dans les mémoires. Le pilote brésilien n'avait en effet pas hésité à traverser la piste (sur laquelle déboulaient à pleine vitesse d'autres concurrents) pour éteindre le moteur de la Ligier accidentée de Comas, inconscient, et éviter un incendie. "Senna m'a probablement sauvé la vie" dira plus tard Comas. Quelques heures avant sa mort, Senna s'apprêtait à relancer la défunte association des pilotes de Grand Prix, afin que lui et ses collègues puissent peser sur les décisions en matière de sécurité.
La sensibilité de Senna s'exprimait également dans l'évocation de sa foi. Très croyant, Senna est ainsi l'un des rares pilotes à avoir longuement et publiquement parlé de son rapport à Dieu, un aspect de leur vie que les pilotes préfèrent généralement garder pour eux. Mais ses propos furent déformés et tournés en dérision par certains de ses adversaires, lesquels laissaient entendre que Senna pilotait en se croyant protégé par Dieu, ce qui le rendait dangereux.

Palmarès en Formule 1


3 fois champion du monde : 1988, 1990 et 1991 avec l'équipe McLaren
161 GP disputés
19 GP menés de bout en bout (record)
81 podiums
65 poles (record battu par Michael Schumacher lors du Grand Prix automobile de Saint-Marin 2006)
41 victoires

Grand Prix automobile d'Allemagne : 3
Grand Prix automobile d'Australie : 2
Grand Prix automobile de Belgique : 5
Grand Prix automobile du Brésil : 2
Grand Prix automobile du Canada : 2
Grand Prix automobile d'Espagne : 2
Grand Prix automobile des États-Unis : 5 (record)
Grand Prix automobile de Grande-Bretagne : 2
Grand Prix automobile de Hollande : 3
Grand Prix automobile de Hongrie : 2
Grand Prix automobile d'Italie : 2
Grand Prix automobile du Japon : 1
Grand Prix automobile du Mexique : 1
Grand Prix automobile de Monaco : 6 (record)
Grand Prix automobile du Portugal : 1
Grand Prix automobile de Saint-Marin : 3

source: wikipédia

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Gary Paffett retourne en DTM mais garde un oeil sur la F1

 

Mercedes-Benz l’a officialisé : Gary Paffett fera son retour en DTM avec le Persson Motorsport en 2007.

 

Champion 2005 de la spécialité, le Britannique s’était concentré sur son rôle de pilote d’essais pour le compte de l’écurie McLaren Mercedes.

 

« Je suis content de retrouver la compétition, avec Mercedes-Benz dans le DTM, un championnat où j'ai toujours eu de bons résultats » déclarait Paffett, 25 ans.

 

« Je suis très motivé et entièrement concentré sur le début de la saison DTM – c’est ma priorité actuelle en tant que pilote professionnel. Je reste toutefois décidé à trouver une place ‘à plein temps’ en F1 pour le futur » ajoutait-il.

 

Patron de la compétition du constructeur allemand, Norbert Haug se félicitait de ce retour : « Gary voulait revenir en DTM et, naturellement, nous étions enthousiasmés par cette idée. Il est considéré comme un pilote compétent, avec une expérience de premier ordre. L’avoir dans notre équipe est un avantage dont bénéficiera l’ensemble du DTM. »

 

f1-live.com

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Un virage Schumacher au Nürburgring

 

Le septuple champion du monde de Formule 1, Michael Schumacher, va avoir un virage à son nom sur le célèbre circuit du Nürburgring, ont indiqué dimanche les responsables du circuit de l'ouest de l'Allemagne.

"Michael Schumacher sera présent le 22 juillet pour le Grand Prix d'Allemagne et nous dévoilerons en sa présence le Schumacher S", a expliqué Walter Kafitz, directeur du circuit.

"Schumacher est le plus grand pilote de l'histoire du sport automobile allemand : il avait déjà un salon de réception à son nom dans le circuit, il avait reçu notre plus haute distinction, l'anneau d'or du Nürburg et il fallait quelque chose d'encore plus grand pour l'honorer", a poursuivi M. Kafitz.

"Je suis très fier de cette honneur que l'on me fait : j'ai de très bons souvenirs et fait de bons résultats sur ce circuit", a indiqué le pilote allemand qui a mis un terme à sa carrière fin 2006.

Michael Schumacher s'est imposé à cinq reprises (1995, 2000, 2001, 2004 et 2006) sur le Nürburgring : le 22 juillet, il fera avant le GP d'Allemagne un tour d'honneur et sera le premier à prendre le "Schumacher-S", ont précisé les organisateurs.

f1-live.com

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  • 2 semaines après...
Sakhir: un circuit dur avec les moteurs


Ce week-end, Felipe Massa et Kimi Raikkonen disputeront le Grand Prix de Bahreïn avec un nouveau moteur. Ce ne sera pas un luxe, car le circuit de Sakhir, tracé en plein désert, est très exigeant pour ceux-ci.

La semaine passée à Sepang, le moteur Ferrari a bien supporté la chaleur, même celui de Kimi Raikkonen qui avait cependant droit à un traitement spécial.

"Nous avions fait différents tests à Sepang, la semaine précédant le Grand Prix, et lors de ces tests, nous n'avions constaté aucune perte majeure de l'efficacité aérodynamique de la voiture qui aurait pu provenir d'une meilleure aération du moteur grâce à des ouvertures élargies à l'arrière de la monoplace. A Sepang, nous n'avons donc eu aucun problème avec la température de nos moteurs," explique le Français Gilles Simon, le responsable du département moteur chez Ferrari.

"Le moteur de Kimi Raikkonen avait perdu une partie de son liquide de refroidissement à Melbourne et cela nous a obligés à diminuer la température de fonctionnement de son moteur à Sepang, afin de ne prendre aucun risque. C'est une chose qu'il n'était absolument pas nécessaire de faire avec le moteur de Felipe," ajoute Simon.

Les grosses chaleurs n'ont pas que des effets négatifs. Gilles Simon nous explique pourquoi.

"La difficulté est que sous cette chaleur, nous devons assurer une meilleure ventilation du moteur, tout en tenant compte qu'à ces températures l'air est moins dense. A Sepang, nous avions environ 30 à 40 chevaux en moins qu'à Melbourne, mais l'usure de certaines pièces comme les soupapes ou les pistons a aussi été nettement inférieure qu'en Australie."

Avec celui de Sepang, le circuit de Bahreïn est l'un des plus durs pour les moteurs. "A Bahreïn, les moteurs seront à pleine charge pendant près de 70% du temps, soit 10% de plus qu'à Sepang. Le circuit de Sakhir est le plus difficile pour les moteurs, sans compter les circuits très rapides comme celui de Monza par exemple. Il est plus dur avec les moteurs que celui de Barcelone par exemple."

"Heureusement, nous connaissons très bien cette piste pour y avoir déjà bouclé en essais privés l'équivalent de huit Grands Prix avec un total de quatre moteurs. A part l'usure normale des éléments du moteur, à Bahreïn il faudra aussi tenir compte du sable qui peut s'introduire partout et l'endommager," conclut Gilles Simon.

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:blink: C'est vrai qu'il se ressemble, je me disais aussi que j'avais déjà vu Hamilton quelque part mais je savais pas où ben c'est parce qu'il ressemble à Kieran...Merci ericantona de m'avoir éclairé :D

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  • 2 semaines après...

je me balade sur les différents topics du forum... et qu'est-ce que je vois??? Un article au sujet de mon idole...

Cet homme etait vraiment le meilleur, son talent, sa facon de penser, sa détermination, lui tout simplement...

J'étais petit lorsqu'il est mort mais ce genre d'hommes marquent une discipline à tout jamais... C'est un pilote comme sa qu'il faudrait à notre époque... Un peu à la manière d'un rossi en moto mais en formule 1...

 

Magic I miss you...

"We're here for a good time... Not a long one..." Colin Mc Rae

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