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Opposition


Charlie

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Pirlo vs Schweinsteiger.

Ou l'élégance contre la puissance !

 

L'Italien représente avant tout la classe à l'italienne comme aucun autre de ses compatriotes. Un des plus brillants milieux de terrain du football moderne, un joueur hors-pair capable de pures merveilles grâce à son génie.

Il coule actuellement des jours heureux à la Juve, peut-être son dernier défi mais le bonhomme a une énorme carrière derrière lui et il aura su conquérir tout les amateurs de foot au fil des années de par son jeu et sa capacité à bonifier celui de son équipe dans des équipes pas forcément toujours réputées pour leurs animation offensive.

 

A caresser le ballon, le travailler depuis son milieu de terrain, il a fait le bonheur de ses clubs et de la Squadra Azzura; c'est aussi un joueur qui s'est toujours distingué dans les grands moments de foot lorsque son équipe avait besoin de lui, il sait très bien gérer la pression d'un match décisif. Et il a eu le mérite et la chance de connaître le succès ET en club ET en séléction alors qu'un autre génie comme Scholes s'est souvent vu "sous-estimé" notemment en jouant dans une nation qui décoit à chaque tournoi... Pirlo est champion du Monde suite au Mondial Allemand, c'est toujours un souvenir douloureux pour nous, français, mais le joueur en lui-même mérite amplement un tel titre.

On peut même le classer dans la fameuse liste des Ballons d'Or oubliés, au même titres que Raul ou Scholes pour ne citer qu'eux.

 

Formidable maître à jouer, passeur de génie et doté d'une excellente frappe, il est typiquement le joueur qui représente aussi bien le génie que la plaque tournante dont son équipe ne peut plus se passer une fois qu'elle y a goûtée.

Je crois qu'il est ce qu'on appelle tout simplement un génie !

 

 

De l'autre côté, Schweinsteiger.

Plus jeune que son rival du jour, l'Allemand présente un profil bien différent et dégage une puissance que n'a pas Pirlo.

 

Produit de la formation Bavaroise, Schweini fait aujourd'hui le bonheur et la fierté du Bayern Munich tout en étant devenu un taulier de la séléction allemande avec laquelle il compte déjà 90 capes, et 2 Coupes du Mondes au compteur dont une 3e place en 2006 en offrant un superbe match face au Portugal dans la "petite finale" après avoir échoué aux portes du dernier match face à l'Italie de... Pirlo.

Maintenant, il est le leader de cette équipe mais aussi et surtout de la nouvelle génération dorée qui s'affirme en Allemagne et qui promet de grandes choses pour l'avenir. Si il n'est pas le plus talentueux de son équipe, il sera un excellent meneur d'homme quand ses jeunes et talentueux coéquipiers auront besoin d'un appui.

 

Il possède une enorme frappe de balle, très impressionnante. C'est aussi un joueur très percutant, qui n'a pas peur d'aller au contact tout en étant plutôt habile balle au pied sans pour autant atteindre le niveaux des grands dribbleurs bien entendu. Joueur offensif ou défensif ?? En fait, il est les deux ! Il manie et alterne parfaitement le travail de sape et les attaques en contres ou placés en sachant toujours se rendre utile et offrir des solutions à ses partenaires.

Il a encore de belles années devant lui, et de grandes aventures lui tendent les bras avec l'Allemagne vu ce qui s'annonce pour la venir, il y a donc fort à parier que notre ami va encore faire parler de lui pour un moment !

 

 

Pour sa carrière, et pour son élégance, je vais voter Pirlo.

Bien que Schweinsteiger soit un joueur que j'adore !

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Andrea PIRLO V Bastian SCHWEINSTEIGER

 

Pour faire simple.

Pour faire simple, lorsque Pirlo joue bien, son équipe joue bien, et l'inverse est plus difficile. (Citation de je ne sais plus qui, mais à propos de Clarence Seedorf), cette phrase va mieux à l'italien, pour ma part. Ce joueur était simplement génial. L'un des seuls joueurs que j'ai vu capable de tenir un milieu de terrain à lui tout seul, ou presque, toujours, ou presque, accompagné de son fidèle chien de garde, Gennaro Gattuso.

De part sa conduite, son style un peu nonchalent, on sentait que ce joueur dégageait quelque chose de particulier. Il avait ce don, propre aux plus grands, de savoir quoi faire du ballon, avant qu'il n'atteigne ses pieds. Et bien que son jeu court ne fut pas aussi brillant que celui de Xavi et consorts, son jeu long était simplement exceptionnel. Pirlo était un véritable sniper. Un peu plus en difficulté lorsqu'il fallait jouer court, mais diablement efficace lors des longues transmissions. De ce point de vue là, il est au moins du même niveau que le rouquin qui porte bizarrement le numéro 22 chez nous. Les Shevchenko, Inzaghi, Tomasson, Gilardino, Ronaldo, Pato, Ibrahimovic, Robinho, Toni, Totti, Del Piero (la liste est assez longue) ont tous profités de sa capacité de passe. Su coup de pied arrêté, Pirlo était également un maître dans l'art. Là aussi, il envoyait le ballon où bon lui semblait. Ses buts en furent mémorables, j'ai toujours cette image de Pirlo envoyait un coup-franc de 30 mètres dans la lucarne de Schalke 04 lors de l'édition 2005-2006 de la Ligue des Champions. Et comme l'a très justement dit Ballax, la régularité fut l'un des grands points forts de ce joueur, qui domina les milieux de terrain Italiens et européens, pendant une décennie. Face à ce joueur, et son lieutnant Gattuso, le FC Barcelone de Frank Riijkard, avec son fabuleux jeu a eu les pires difficultés à se débarasser de l'AC Milan (notons néanmoins qu'en fait, Gattuso a eu quelques problèmes avec Ronaldinho... :ph34r:) et, de surcroît, puisque Pirlo ne fut pas qu'un joueur capable de faire des passes ou des coups-francs. Sa vision de jeu, son sens du jeu, et sa technique fut, malgré tout d'un très bon niveau. Son seul point faible restera son physique, mais avec un bon récupérateur à ses cotés, cela ne causa pas un énorme problème. Il fut l'un des grands artisants de la victoire Italienne lors du Mondial 2006 (avec Cannavarro pour faire plaisir à Mondoudou) et même lors de l'édition 2010, il fut à l'origine de la meilleure demie heure italienne de la Coupe du Monde. Bien qu'il a signé à la Juventus de Turin, j'ai trouvé que ce joueur est un vrai fidèle, les supporters rossoneros ne l'oublieront pas.

 

Bastian Schweinsteiger n'a effectivement pas le même style. Moins élégant que l'italien, il a un style de jeu que je trouve parfait pour jouer en Angleterre. Hargneux, loin d'être mauvais techniquement, possédant une frappe de balle extraordinaire, une qualité de passe qui, à défaut d'être fabuleuse, à le mérite d'être précise. Schweini est également un joueur intelligent, qui ne fait pas n'importe quoi en possession du cuir. Défensivement, il est plus présent que Pirlo, grâce à son impact physique, et à sa bonne condition physique qui lui permet d'avaler les kilomètres. Fidèle joueur du Bayern, il a jusqu'ici résister aux sirènes des autres grands européens. Et heureusement.

La polyvalence, autre point cité par Ballax, est très intéressante, lorsque l'on regarde l'évolution de l'allemand. Il a commencé par jouer sur les ailes, notamment l'aile gauche, lorsque l'axe était bloqué par des joueurs tels que Van Bommel ou Hargreaves. L'allemand y faisait de belles performances, sans atteindre un top niveau cependant. S'il n'est pas lent comme Gibson, il n'est pas non plus un sprinteur, et ne possède pas la qualité de centre d'un Beckham pour espérer user de ce style de jeu. Dribbler, il en est capable, mais là aussi il n'est pas un monstre. C'est pourquoi, jusqu'à 2009-2010, je l'ai toujours considéré comme un bon joueur, sans être une référence. Il était parfois utilisé dans l'axe, sans continuité, et sans réelles grandes performances. Il a fallu attendre que Van Gaal fasse du bricolage lors de son arrivée au Bayern, et le plaça au poste de relayeur pour que Schweinsteiger démontre à tous l'étendu de son potentiel, en étant l'auteur d'une formidable saison, tant avec le Bayern qu'avec l'Allemagne. Présent offensivement, avec bien entendu sa redoutée frappe à mi-distance, et défensivement, où il abattit un gros travail, Schweinsteiger explosa réellement cette saison. La suivante fit néanmoins plus mitigé, mais il revient encore fort, cette saison. Elément clé de son équipe, Schweini a encore des années devant lui, pour progresser, pour marquer l'histoire de son pays, et de son club. Mais il ne peut que s'incliner face au génial Pirlo, à qui je vais donner mon vote.

Modifié par Red Eye
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Mata is Free

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http://youtu.be/3qrTrl-vE7U

 

4 choses dans cette vidéo :

- A la 8eme seconde, la passe en 1er intention à Seedorf. Pas mal.

- La frappe de Pirlo. Niveau précision, c'est digne de la légende des légendes, Hokuto no Ken.

- A la 32eme seconde, la réaction de Ronaldinho ( :wub: ) qui n'en revient pas.

- 1minute 12, regarder la balle, elle ne tourne pas. La frappe est précise, limpide, sans effet, direct dans la lucarne.

Enjoy !

On peut dire que vous avez une vision socialiste du football ?

 

Arrigo Sacchi : J'ai une vision correcte d'un sport d'équipe dont l'âme est le jeu. Voilà d'ou je pars.

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Bon déjà Lunatic tu nous fais comparé des joueurs qui ont marqué le football de leur génération avec des joueurs en cours de carrière, ça ne me dérange pas mais les carrières ne devraient alors pas servir de critères de jugement, c'est dommage de voir des conclusions du genre: je vote Roberto Carlos/Pirlo pour tout ce qu'il a accompli/parce qu'il a marquer l'histoire. Et puis on verra peut être plus de chose sur le jeu et moins de résumé de carrière répétitif.

 

 

Bon pour Pirlo tout a été dit ou presque, superbe techniquement, un des si ce n'est le plus précis jeu long du monde, excellent tireur de coup de pieds arrêtés, frappe de balle précise, meneur de jeu reculé, science de la distribution et du tempo ... Son importance dans le jeu de ses équipes a été suffisamment souligné. Je rajouterais seulement ses qualités de placement; car défensivement il est quand même très présent et est un formidable intercepteur, à l'image de Carrick chez nous, il est précieux à la récupération et aux couvertures d'espaces, tactiquement c'est vraiment un joueur monstrueux.

 

Schweinsteiger lui est un joueur bien plus dynamique. Dans la tradition des milieux allemand il est doté d'un volume de jeu monstrueux; puissant, rapide et technique il possède toute les facettes du milieu de terrain complet. Son replacement au milieu lors de la saison 2009-2010 m'a surtout fait découvrir une intelligence de jeu que j'étais assez loin de soupçonner. Ce joueur avait déjà montré une vision intéressante sur l'aile dans des rôles offensifs mais je ne pensais pas qu'il serait capable d'organiser et de distribuer un jeu de cette façon, qu'il allierait aussi bien gestion du rythme, lecture des mouvements et passes précises. En plus de ses qualités de meneur il est aussi tout à fait capable de percuter, de remonter la balle et d'amener de la vitesse au milieu et est d'une belle efficacité défensive; à la fois bon dans le placement et capable de récupérer dans les pieds par son activité et sa puissance.

Il est le symbole du renouveau du football allemand, bien au dessus d'un Ballack à qui il est supérieur dans presque tout les domaines. Je pense que ce joueur est en train de prendre une place extrêmement importante dans football actuel et les deux équipes dont il est le leader technique me paraissent en pleine ascension.

 

Le choix est particulièrement difficile à faire, ce sont deux joueurs très intelligents et extrêmement précieux pour leurs équipes, je vais voter Schweini mais c'est une décision subjective parce que j'apprécie beaucoup ce joueur dont j'ai suivit la carrière depuis le début et parce que j'ai un faible pour le football allemand. Sinon il m'est impossible de trancher.

Modifié par mondoudou
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Andrea Pirlo VS Bastian Schweinsteiger

 

Tout d'abord Bastians Schweinsteiger le travailleur et mangeur de ballon, une volonté germanique sans faille, une grande régularité dans l'ensemble de sa carrière (Il lui reste encore des choses à montrer). Il a toute la palette nécessaire pour prendre encore + d'ampleur mondialement, il est à la porte de quelque chose de grand. Il est de ces joueurs qui ont besoin d'encore + montrer pour être dans le TOP 3 ballon d'or et on est en droit de se demander sérieusement pourquoi. Il n'est pas latin, il est trop allemand pour ça peut être, le nordique n'est plus vraiment à la mode ces derniers temps il est victime de la populace qui se dit connaisseuse mais qui se rendent coupables d'un aveuglement... Sans doute choisi. Il est de ce profil qu'on ne trouve pas forcément beau au coup d'oeil. Au delà de ce détail visuel son énergie à se battre, à récupérer des ballons et en prime à créer du jeu! Mais dites moi c'est pas le joueur complet que tout le monde rêverait d'avoir? Il lui manque une bénédiction de jouer dans un club respecté (Le Bayern disons le est passé en dessous dans la popularité depuis des années, on ne prend pas assez au sérieux l'équipe et par conséquent on ne le prend pas assez au sérieux non plus... Barré par les talents plus visibles de Ribéry ou de Robben voire de Gomez car il marque, il est bizarre de voir qu'on ne parle presque jamais de lui et qu'il n'a même pas le mérite d'exister assez médiatiquement pour avoir la réputation qu'il mérite. Le Bayern s'en fout, le joueur aime son club et se concentre là dessus. Pour faire une image, c'est le moteur d'une puissance insoupçonnée dans une 4L.

 

Pirlo il est beau, Pirlo il est technique, Pirlo il est gentleman, Andrea est ce joueur semblable dans l'importance d'une équipe à Bastian, son registre est moins énergique et plus organisateur. Remarquable manieur de ballon sobre et efficace, il a une distribution très honnête, une vision de jeu pas assez soulignée c'est l'homme qui te transforme un coup franc en oeuvre d'art avec cette spécialité de mettre un plat du pied très souvent flirtant avec la barre (Que ça rentre ou que ça sorte). Un instinct de frappeur diabolique, son pied c'est du précis dans n'importe quel geste simple. Un homme très équilibré et aussi très régulier dans sa carrière qu'il débuta dans ce bon vieux club de Brescia il est détecté par l'Inter ou sa carrière aura un peu de mal à démarrer même pour de ce que je me rappelle, son début de carrière chez un grand complètement foireuse par rapport à ce qu'il est aujourd'hui, prêté et puis c'est sur il va partir, le Milan lui tend les bras Ô Sacrilège il part chez l'ennemi! Mais il n'est pas forcément le joueur inoubliable à ce moment là...

Et là c'est limite le coup de Théâtre le joueur s'avère devenir très utile et une pièce maîtresse importante parfaite au Milan dans les années qui vont suivre (Avec les qualités citées plus haut) Et de formidables compagnons de jeu tels que Seedorf ou Gattuso pour lui donner un peu + de liberté créatrice. Il part par la suite chez l'ennemi horrible, une vieille Dame fatiguée mais qui reprend un standing progressif, le vieux Monsieur aidant une vieille dame c'est beau, il avait apparemment besoin de changer d'air le charmeur dans une ville très laide, chose paradoxale quand on vient du Milan. Le Gentleman quand on regarde malgré tout il a fait 3 clubs qui ne peuvent pas se blairer.

 

Le choix est difficile mais il est logique pour moi de voter pour Pirlo avec le plus profond respect que j'ai pour lui et ses gestes qui m'ont surpris. J'aime être surpris. (Là je ne parle pas de carrière mais juste de ce que j'ai pu voir des deux et de ce que j'ai pu ressentir en les regardant jouer).

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Tiens, assez étonnant comme duel. D'ailleurs ça m'embête, tout a été si bien dit sur les deux joueurs. Et j'aime ni copier, ni être copié. M'enfin.

 

C'est une opposition de styles de jeu qui s'offrent à nous, avec deux joueurs évoluant à des postes sensiblement identiques. Une opposition entre un joueur au style très latinisé, c'est beau, élégant, technique, le toucher de balle est châtoyant, les matches sont truqués, bref du football latin quoi. Pour l'autre, c'est du football très...très quoi d'ailleurs? Nordique? On peut dire ça, j'arrive pas à mettre la main sur le mot adéquat. M'enfin, tout ça pour dire que le jeu de Schweini est un peu moins maîtrisé que celui de Pirlo, moins élaboré, mais sûrement plus puissant et plus spontané, ainsi que plus travailleur.

 

Pirlo : la fée Milanaise

 

La fée. C'est comme ça qu'on appelle Andréa Pirlo. J'étais encore jeune, je comprenais pas pourquoi cette appellation. Et plus tard, je l'ai vu jouer. Et j'ai compris. Ce qui est étonnant avec Pirlo, c'est que c'est un fantastique milieu défensif, sans être un vrai milieu défensif. Son impact à la récupération, sa combativité lorsqu'il n'a pas le ballon, sa préoccupation par la tâche défensive, autant de choses qui ne sont pas les qualités premières du transalpin. Alors qu'est ce qu'il fait en milieu défensif, nom d'un Makélélé?

 

Eh bien, Pirlo est un joueur au jeu très particulier. Un milieu défensif à part. Il y a le milieu défensif récupérateur, et le milieu défensif relanceur. Pirlo est passé maître et incarne la deuxième catégorie de milieu défensif. Et pourtant, le foot italien, ça m'intéresse autant que la reproduction de la Buse variable en période de montée des eaux. C'est dire.Et pourtant, Pirlo est le genre de joueur que j'adiore voir jouer, comme beaucoup je pense. La baguette magique de cette fée, c'est cette patte droite de velours. Pirlo utilise sa qualité dans les balles longues et ses qualités techniques en général pour briller en poste de milieu défensif. Et il évolue à ce poste car il peut y toucher un nombre considérable de ballons, chose qu'il adore, tout en ayant une vision d'ensemble des mouvements devant lui. Voilà pourquoi il évolue à ce poste, malgré le fait que ses dispositions physiques ne risquent pas de l'aider. D'ailleurs, Pirlo est un joueur qui a besoin d'être associé à un milieu travailleur et pouvant le décharger en partie des charges défensives. Son éternel acolyte n'était pas un joueur de ce calibre. Gattuso était un joueur calme, discret, peu engagé et très discipliné... Ou pas. En tout cas, le fou furieux barbu aura beaucoup aidé Pirlo, en étant un peu ses bras et ses jambes à la récupération.

 

Un ogre pour protéger une fée. On se demande alors pas pourquoi cette redoutable association menait l'AC Milan aux sommets de l'Europe, et la Squadra Azzura aux sommets du Monde. Certains forumeurs ont parlé de régularité, qualité à laquelle j'adjoindrai la longévité, puisque même encore à l'heure actuelle, Andréa fait le bonheur de la Juve. Je me rappellerai toujours de son jeu de passes caractéristiques, différent de celui de Scholes d'ailleurs. Pour l'Anglais, les passes sont plus autoritaires, plus appuyées. Pour l'Italien, on a une impression de facilité, sa précision est telle qu'il n'a pas besoin de mettre de la force outre mesure. Le but sur la vidéo de Ballax le montre. La frappe est pas supersonique, mais le ballon est fichtrement bien lôti. C'est élégant, c'est beau, c'est noble, c'est Pirlo.

 

Bastian Swchein... Schweish.. Schweints... On va dire Schweini

 

Chez les Schweinsteiger, la complexité et la longueur du nom de famille sont proportionnels au talent. Chez Bastian en tout cas. Alors c'est pas pareil que Pirlo. L'Homme Au Nom Imprononçable n'est pas vraiment un 6, ni un 10. C'est un 31. Bon d'accord ça veut rien dire. Mais force est de constater que l'Allemand est un milieu très complet, moins spécialisé que Pirlo, mais beaucoup plus polyvalent. Le genre de milieu qui sait tout faire : bon à la transmission, pas dégeu techniquement, Schweinsteiger est avant tout un joueur puissant, à la frappe redoutable, sèche. Tout comme Pirlo, c'est un milieu de terrain au profil très particulier, comme il y en a peu de part le monde.

 

Mais bon, un long nom à prononcer, un jeu pas aussi lêché que celui proposé par nos voisins latins, et ça joue dans un championnat peu connu. Donc on en parle pas. C'est le syndrome footix. Très contagieux. On en parle certes pas beaucoup, des Schweinsteiger, Lahm et autre Neuer. Comme beaucoup d'autres joueurs allemands, constamment oubliés. Mais force est de constater que les clubs allemands, et dans une plus ample mesure la Mannschaft, sont toujours présents aux grands rendez-vous. Et Schweini avec. A la Coupe du Monde 2006 à l'Euro 2008, à la Coupe du Monde 2010, les Allemands étaient bien là. C'est d'ailleurs à la dernière édition de la CDM que Schweinsteiger a pris une réelle ampleur. En club comme en sélection. Fini Schweini, place à Schweinsteiger. Mais pour moi, le blondinet reste encore un joueur clairement sous-côté. Il incarne à merveille l'exigence et la régularité du football allemand. En plus de ça, c'est un joueur très fidèle envers son club. Il a juré fidélité au Bayern, et, n'en déplaise à ceux qui veulent le voir chez nous, il y a peu de chances qu'il ne respecte pas sa promesse. Des valeurs qui décroissent de façon exponentielle de nos jours. Mais, c'est tellement plus beau de parler du but de crevard que marque Ben Arfa en Cup que de parler de ce joueur à la carrière déjà bien remplie... Dommage.

 

Deux milieux uniques en leur genre. L'un a sa carrière derrière lui, l'autre est en train d'en écrire les plus belles pages. Et c'est pas fini, ni pour l'un, et encore moins pour l'autre. J'adore l'état d'esprit affiché par l'Allemand, ainsi que son profil, joueur très complet. Avec Pirlo, on a affaire à un maître, qui transmet le ballon magistralement. J'aurais bien voté pour Schweinsteiger, qui fait partie du cercle très fermé des merveilleuses personnes qui nâquirent un 1er août... Mais mon vote ira tout de même à Pirlo. Je choisis la fée! Pour l'émerveillement qu'elle peut apporter, la magie qu'elle peut donner à une balle, d'un simple coup de baguette.

Modifié par Cocornitho
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J'ai rarement le temps de participer à des oppositions, mais là je vais prendre une poignée de minutes pour rédiger quelque chose sur Schweinsteiger. J'ai la chance de pouvoir participer, une autre fois on proposait un duel avec Lahm, malheureusement le moment où j'étais libéré le duel avait déjà changé.

 

Je n'ai jamais été un grand fan de tout ce qui se fait en Italie. Le foot que j'ai connu petit était Allemand, puis je me suis tourné vers la Premier League sur le tard, et jamais la Série A ne m'a attiré. Contrairement à son adversaire du jour, j'ai vu Pirlo évoluer un nombre de fois assez réduit, et l'idée que je me suis faite de lui est assez limitée même si les qualités sont frappantes. Ce que j'ai retenu de lui, c'est cette précision diabolique sur coup de pied arrêté, cette maîtrise défensive et cette relance derrière l'attaque, ce poste de meneur de jeu reculé, et cette précision dans la construction. Andrea est le milieu défensif moderne parfait, et pourtant sa carrière a déjà bien existé. Comme beaucoup de personnes de ma tranche d'âge, je n'ai connu que le Pirlo du Milan AC et son association avec Gattuso et Seedorf. Si j'avais été plus ouvert sur le foot comme aujourd'hui, j'aurais pu profiter de la finale de la Champions League 2007, mais comme tout le monde je n'ai vu que Inzaghi, dont le style me plaisait énormément et me plaît toujours autant au travers d'autres renards en Europe. On l'a senti un peu sur la fin avec le Milan AC, et là je redécouvre Pirlo sous le maillot de la Juventus où il a retrouvé ses lettres de noblesse. Un moyen pour moi de profiter du génie de ce joueur précurseur avant de regretter sa retraite. Car qu'on se le dise, alors que beaucoup de milieux défensifs sont des cubes de 2 mètres sur 2, son profil à l'opposé du n°6 habituel convient parfaitement avec ce qui se pratique beaucoup en 2012. La présence de Gattuso pour palier les manques physiques, ça rappelle également de nombreux duo similaires, et justement je vais désormais parler exactement de la même chose.

 

Au contraire de l'Italien, j'ai vu évoluer Schweinsteiger un nombre de fois incalculable. Je n'ai pas inventé la machine à courber les bananes, je n'étais pas un admirateur de l'ombre qui a découvert Schweini alors qu'il n'avait que 5 ans et qu'il jouait avec un ballon en mousse dans la cour de son école, mais en comptant la sélection je pense avoir pu observer Bastian près de 200 fois. Bref on s'en fout. Schweini c'est le modèle récent de Pirlo, la même précision diabolique sur coup de pied arrêté, un jeu long à faire rêver, une habilité des deux pieds qui ferait envie à beaucoup de joueurs, et une vision digne des plus grands meneurs de jeu. Après que les langues se soient déliées, on a considéré Van Gaal comme un tocard. Outre ses titres et sa finale de Champions League avec le Bayern, on ne peut oublier le replacement de Schweinsteiger en milieu défensif, là où il n'a jamais été aussi important. J'en reviens à Pirlo car les deux joueurs se ressemblent énormément, lui non plus n'a pas les qualités physiques que l'on prête aux habituels n°6, mais son association avec un vrai n°6 compense de nouveau que ce soit Van Bommel ou Luis Gustavo. Il a 5 ans de moins que Pirlo et compte déjà plus de sélections nationales que l'Italien, avec Podolski c'est une future légende Allemande que nous avons sous les yeux, un futur détenteur de record d'apparition qui va détrôner rapidement Klose et Matthäus. Mes meilleurs souvenirs de lui resteront à jamais les deux confrontations contre le Portugal en 2006 et 2008. Sans trop y réfléchir, c'est assurément ce qui m'a le plus marqué de lui et je pense qu'il s'agit là de deux de ses matchs les plus aboutis. Coupe du Monde 2006, match pour la 3ème place après que les Allemands se soient fait sortir par l'Italie au bout du bout des prolongations. Victoire 3-1 avec un doublé de Schweini et un csc de Petit sur un coup franc de l'homme du match. Euro 2008 quart de finale. Victoire 3-2 face aux mêmes Portugais avec un but de Schweini et des buts de Klose et Ballack sur des coups francs du bourreau des Portugais. Comme Pirlo il a une frappe de balle assez incroyable, et tout comme lui c'est un meneur de jeu reculé même si depuis l'explosion de Kroos, son travail de création est relégué au jeune milieu offensif. Un peu comme Pirlo, une saison à oublier puis le renouveau. Il était en pleine bourre et une fracture de la clavicule est venue se mêler à sa bonne forme en Novembre. Il est déjà de retour et a fait d'excellentes prestations en tournée Asiatique, de bonne augure pour la suite.

 

Pour tout ce qu'il représente pour moi je vais voter Schweinsteiger. Il a gagné bien plus de titres nationaux que Pirlo mais son palmarès européen est assez vide comparé à l'Italien. Pas plus de distinctions personnelles d'un côté comme de l'autre, déjà nominés au ballon d'or. Je n'ai jamais été un adepte de Pirlo, cet homme ne m'a jamais fais rêver car il ne représente aucun de mes attachements footballistiques. Et pour ce que cet homme a fait, je pense que Schweinsteiger fera plus. Je vote Schweinsteiger !

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"1972 - der Beginn einer Erfolgsgeschichte, 2012 - ein neues Kapitel wartet darauf, geschrieben zu werden"

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Andrea Pirlo, le virtuose du football italien VS. Bastian Schweinsteiger, le guerrier de Bundesliga.

 

Andrea Vivaldi Pirlo, l'élégance incarnée. Pirlo, c'est l'archétype du joueur qui fera toujours, partout, tout le temps, l'unanimité. Pirlo le Humble: j'ai du talent à revendre, mais je ne le crie pas sur tout les toits de Milan pour autant, les autres le feront pour moi de toute façon. Pirlo la Classe: regarder comment je guide ce ballon tout droit vers la toile d'araignée qui s'est tissée dans le coin gauche du but adverse. Pirlo l'Intelligent: regardez comment je mets mon vis-à-vis dans le vent sans grande difficulté avant de distiller un café crème à l'un de mes attaquants. Pirlo, c'est la finesse technique, la beauté du geste, une précision millimétrée à l'élégance particulière. Pirlo, c'est la succulente pizza quatre saisons que tu dégustes dans un petit village lombard ; Pirlo c'est le vin italien à 500 euros la bouteille, à l'odeur délicate et au goût de velours. Ce Pirlo, sérieux ! Il envoie du rêve, ce n'est pas un simple milieu de terrain, c'est un métronome ; ce n'est pas un simple joueur de foot, c'est un artiste du ballon rond. Cette qualité de passe, cette vision de jeu, cette patte droite sur phase arrêtée, cette chevelure brune qui rendrait jaloux n'importe quel mec sans poil sur le caillou ! Andrea Pirlo, l'Architetto :wub:

 

Bastian Wagner Schweinsteiger, le dynamiteur. Bastian, à l'instar de Wagner, qui avait une idéologie douteuse, a un goût fort peu recommandé pour la mode capillaire. On est loin de la coupe parfaite adoptée par Andrea, on est proche des clips des années 80, très proche. En fait, Schweini, c'est un peu l'antihtèse du Pirlo: un coup de rein dévastateur qui sonne la charge sur un air de La Chevauchée des Walkyries (phas de karthier, guénéral !). Bastian n'organise pas le jeu, il le dynamise. Sa frappe n'est pas aussi somptueuse que celle du Rossoneri, elle est lourde et flottante - comme la tension qui découle des compositions de Wagner - mais n'en reste pas moins efficace. Bastian, c'est de l'impacte physique, loin de l'impacte italienne à la Pirlo. Bastian, c'est la force, pas le touché ; après, ça ne l'empêche pas d'être technique, loin de là: sa qualité de passe est généreuse, son sens du placement remarquable et certains de ses dribbles sont à la fois beaux et efficaces ! Il n'empêche que la différence de style entre les deux joueurs reste toutefois substantielle.

 

Entre les deux, mon choix se tourne, sans trop de difficulté, vers Andrea Pirlo, l'artiste ! J'aime bien Schweini, mais des footballers de la trempe d'un Pirlo, ça n'a pas de prix pour les yeux ! ^_^

Modifié par T2S
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U-N-I-T-E-D, United are the team for me

 

 

"Het is niet echt de vraag OF we het WK 2014 winnen, de vraag is eerder: met hoeveel doelpunten verschil winnen we de finale?" De Motivees/Les Motivées

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Andréa Pirlo v.s. Bastian Schweinsteiger

 

 

Un duel de deux grands joueurs dans leur clubs respectifs, la classe italienne face au charisme Allemand, deux milieux de terrain qui se distingue par leur qualités et leur rendement sur le terrain que se soit en club ou en équipe nationale.

 

Commençons par la Classe Pirlo, un génie du milieu terrain, un métronome, une classe et un talent pur, qui font de lui l'une des références à son poste.

 

Ce dont on peut dire d'Andréa c'est qu'il est un milieu avec un profile unique en son genre c'est pourquoi il regroupe les qualités d'un 10 et d'un 6. D'une part il apporte le jeu vers l'avant et a une vision du jeu extrêmement développé et une qualité de passe irréprochable et y a peu qui peuvent se venter d'en pouvoir faire, et un jeu long aussi fin que précis et un jeu court également efficace. C'est le playmaker des équipes dans lesquels il a joué, une science du jeu vraiment époustouflante et une organisation de ce dernier qui peut tenir à lui seul le milieu de terrain,

 

D'autre part, il est la pour récupérer les ballons perdus à la défense et il intercepte bien le cuir, et il a un bon placement du fait qu'il récupère tout les ballons. Et mettre en profil toutes ses qualités de relanceur et imposer son rythme au milieu et puis admirer tout ses chef-d'œuvres et tout ce qu'il peut faire avec son talent si unique et si rare. Ce qui manque à Pirlo c'est l'impact physique mais grâce à son placement et Gattuso à l'Inter compensent ce dernier.

 

Enfin, on peut dire qu'il est assez complet comme joueur, et en plus de sa vision du jeu et tout ce qui été dit, il excelle sur les coups de pieds arrêtés et le penalties, en cadrant ses frappes en leur donnant un effet unique et spéciale.

 

Du point de vue de sa personne, Pirlo est un joueur assez discret et timide, très classe à l'instar des Scholse Giggs, Xavi … Intelligent, extraverti, visage assez ferme ne souriant rarement … Marque de modestie et d'un grand joueur.

 

 

Viens ensuite l'Allemand, Bastian, profile différent, dans le jeu mais dans le placement on peut dire que c'est les même en ajoutant une polyvalence à Schweiny,

 

Contrairement à son compère, Schweiny est un joueur assez physique et percutant et très dynamique. Bastian mise un peu sur sa fougue, sa vitesse, et son placement sur le terrain capable de jouer à tout les postes du milieu de terrain, son placement ayant évolué au fil des années, jouant même arrière gauche, mais depuis un bon moment il est installé au milieu comme un 8 capable d'organiser et de récupérer et relancer le jeu.

 

Bastian a un beau jeu de passe, pouvant décaler ou faire des passes en profondeur pour les attaquants, et il peut apporter lui même et contribuer au jeu et même marquer en percutant et se positionner en avant centre. Donc comme Pirlo, il pese beaucoup dans le jeu de son équipe, que se soit au Bayern Munchen ou à la Mannschaft. Il possède une frappe de balle exceptionnelle, qui est lourde et précise, et un bon tireur de coup et de penalties.

 

Son profile personnel et l'opposé de la classe Pirlo, qui est caractériel et montrant toute sa rage et explosivité sur terrain.

 

Tout deux, sont de grands joueurs, ayant leur succès personnels et qui auront marqué l'histoire de leur club et équipe nationale et il continueront de le faire.

 

Mon vote ira à la classe italienne, Pirlo, et pour sa magie du football.

Modifié par Roonad07
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Pour mon retour sur le forum j'ai choisi cette rubrique car c'est l'une de mes préférées (HS Excuses)

A gauche Bastian, à Droite Andréa nous avons là deux joueurs d'exception.

BASTIAN est très fort, c'est un joueur près à l'approche physique et rapide du jeu d'où une certaine régularité et une efficacité de sa part depuis ses premiers matchs. Il est plus un concentré d'énergie, de fougue et d'envie pure. ce qui lui donne son style assez dynamique sur le terrain. Il est capable de belles passes, de variation dans le jeu, d'accélération et surtout assez précieux dans la récupération; c'est peut-être pour cela qu'il est le CHOUCHOU de la chancelière (eh oui)

Pourtant Mon Vote va à ANDREA PIRLO ..... LE CHIRURGIEN qui a une approche plus posée et plus juste en terme de jeu de passe. Une palette de geste plutôt utiles et efficaces que fantaisistes et spectaculaires. Il est et a été pendant très longtemps un maillot capable à lui tout seul de délivrer régulariser le milieu de terrain et de délivrer des passes justes et "chirurgicales". En plus malgré son age il tient assez bien physiquement et participe beaucoup à la recupération, à la construction et à l'animation du jeu.

 

BASTIAN est bon; ANDREA est meilleur.

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2011-2012 : Peu d'espoir, beaucoup de titres

 

www.facebook.com/christmaga

twitter.fr/tabodevil

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Andréa Pirlo

 

v.s.

 

Bastian Schweinsteiger

 

Pirlo : 8 votes

 

Schweinsteiger: 3 votes

 

 

Prochain Duel (Proposé par l'excellent Cocornitho) :

 

Rafael Da Silva v.s. Fabio Da Silva

 

 

 

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Modifié par Lunatic
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On en l'a pas déjà fait ce duel? :P

 

Rafael est pour moi le plus doué des deux avec une telle vivacité et aisance technique! Pas mauvais défenseur, il est caractériel et rugueux se laissant aller parfois à des gestes nerveux dans le tacle ou dans ce qu'il fait. Il est très émotif et super réactif aux situations et quand ça ne lui plait pas nous l'avons bien vu il ne se dérange pas pour le faire savoir. Trop souvent blessé pour un talent pareil, il est de ceux que l'on veut voir titulaire afin de savoir jusqu'où il peut aller dans la performance et vu ce qu'il montre quand il joue nous sommes en droit de penser qu'il peut atteindre bien des sommets.

 

Fabio plus calme, plus à l'aise des deux pieds que Rafael mais il lui manque clairement du temps de jeu pour réellement le comparer à Rafael, de ce que j'ai vu il m'a l'air un peu plus sur et serein, s'éparpillant moins dans des débordements nerveux. Il a pour l'instant j'ai l'impression peur de prendre les choses en main et donc les pleines mesures de son potentiel qui j'en doute pas peut aller haut. Barré par Patrice Evra l'indéboulonnable et qui veut jouer tout le temps. Je me demande si il trouvera réellement sa place un jour dans la maison Manchester United, il est encore jeune et a le temps devant lui mais son frère a clairement pris de l'avance sur le Fabio de l'ombre pour le Rafael de lumière.

 

Mon vote ira naturellement à Rafael qui a montré bien + de garanties et il a juste à canaliser un tout petit peu certaines pulsions pour devenir un joueur courtisé des plus grands et surtout un incontournable dans la planète football.

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Les deux jumeaux, tellement semblables et pourtant bien différents.

 

Rafael, c'est le "foufou" des deux ! Le plus "brute de pomme" et le plus explosif. Il s'emporte aussi très facilement au point de perdre enormément de lucidité dans ses gestes ou ses humeurs là où son frère arrive à sa canaliser. Dans un monde sans blessures, il serait le titulaire en tant que latéral droit depuis 2010 mais il a une condition physique très fragile, défaut qu'il partage avec son frère.

C'est vachement bon de voir qu'il est tout à fait capable de jouer défenseur et qu'il progresse dans les domaines où il accuse un peu le coup alors qu'à la base, il a plus un profil d'ailier. Petit, vif, dribbleur, taquin...

L'Inter a Maicon, le Barca a Alves, le Real a Marcelo, nous on a Rafael ! Si pour l'heure, il est incomparable avec ses aînés, le potentiel est tout aussi grand.

 

Il lui reste désormais à trouver un certain apaisement, c'est un travail sur lui-même mais ça viendra avec l'âge et l'expérience car le jeunot a encore ses plus belles années devant lui.

Il a par contre, un pied gauche un peu faiblard mais il a une volonté de fer et une rage de vaincre qui lui donnent des ailes pendant le match. A l'instar d'un Patrice Evra, il aime solliciter l'ailier devant lui, jouer et combiner avec, usant et abusant de sa facilité technique et l'appui de son équipier pour faire exploser le couloir et s'engouffrer dans les brèches.

Excellent joueur, immense talent dont la progression a pour l'instant été gêné par de récurrentes blessures mais si il arrive à garder sa marge de progression tout en étant plus régulier, il deviendra un joueur majeur d'Europe dans les année à venir.

 

 

Fabio maintenant.

Il représente un peu les qualité qu'il manque à son frère : sérénité, lucidité et un meilleur contrôle de soi et de ses humeurs. Il est toutefois moins imposant que Rafael, il dégage moins cette sensation de "samba", quand son frère est capable de se jeter corps et âme comme un dératé, lui se montre plus mesuré, plus "en place", il s'égare moins et par conséquence il a moins de poids que son rival de frère offensivement bien qu'il soit tout à fait capable de faire péter le verrou.

 

Balle au pied, il est capable de déstabiliser, pas de doute là-dessus; il n'est pas Brésilien pour rien. Comme son frère, il aura vu sa progression miné par des fucking blessures !

Il possède néanmoins un poids de taille que son frère n'a pas : Patrice Evra. Et oui, Rafael a toujours été plus ou moins vu comme le succésseur officiel de Neville. Les arrivées de Smalling et Jones, tout à fait capables de jouer latéraux ont peut-être fait changer l'avis de certains mais on sent qu'il y a une place à prendre à droite. A gauche en revanche, Evra à beau être critiqué et moqué par les mauvaises langues, il reste un latéral de classe mondiale parmis les tout meilleurs à son poste. Solide titulaire depuis 2007, vice-capitaine de MU, il ne sera pas simple pour le jeune Brésilien de chiper une place a un pilier de MU alors que Rafael a la chance d'être en concurrence dans un post qui ne possède pas de vrai titulaire.

 

 

Je vais voter Rafael qui est pour moi le plus fort des deux, dont les qualités arrivent à couvrir quelques lacunes mais il apporte vraiment ce bol d'air à MU ce que n'arrive pas (encore ?) à faire Fabio selon moi.

Cependant, j'adore les deux et j'espère vraiment qu'ils auront une vrai aventure à Manchester United !

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Bon duel, j'aime bien :).

 

Je vais commencer par Robin van Persie. Attaquant très remuant sur le front de l'attaque, il porte quasiment Arsenal à lui tout seul depuis plus d'une saison et demie.

Son pied gauche est certainement l'un des plus puissants et précis d'Europe (voir du monde). J'ai d'ailleurs encore en tête son coup-franc face à la Côte d'Ivoire en 2006 ou encore cette superbe demie-volée du gauche contre Everton cette saison. J'ai toujours été très impressionné par sa vitesse d'exécution, devant ou dos au but. Doté d'une très bonne qualité de passe, il peut aussi bien être au départ de l'action que la finir. Le néerlandais utilise toutes les surfaces du pied pour marquer. Intérieur, pointu, coup du pied, frappe enroulée, il maîtrise toutes les sortes de frappes. Chose assez étonnante pour un attaquant de ce type, il tire très bien les corners. Très bonne faculté à éliminer l'adversaire avec des petits crochets dévastateurs.

Statistiquement, ce type est un monstre. 52 buts sur les deux dernières saisons et nous ne sommes qu'à la moitié de celle-ci. Sa régularité sur le front de l'attaque est impressionnante, car lorsqu'il est en état de jouer, il tourne à 0.85 buts/matchs.

Seulement voilà, on en vient au gros problème de RVP : sa fragilité et ses blessures récurrentes. Force est de constater qu'il se blesse assez souvent dans une saison, et ce pour des périodes assez longues. Cela lui casse son rythme, et toute son équipe y perde.

C'est le seul reproche que je pourrais lui faire. Vraiment très dommage pour un joueur de cette qualité.

 

Venons-en maintenant à Thierry Henry. Monsieur Thierry Henry ! Un des joueurs qui m'a fait le plus vibrer (plus avec l'EdF qu'avec Arsenal, certes :P). Son jeu, tout en perforation et en vitesse a fait mal à plus d'une équipe en Angleterre. Ce mec sait tout simplement tout faire : accélérer, poser le jeu, dribbler, distribuer des caviars, être à la finition des actions, marquer de la tête, marquer de loin, partir en rush solitaire... Bref, un des premiers attaquants au monde à utiliser toute la panoplie du footballeur moderne.

Il est vraiment le type de joueur que tout le monde respectait, malgré son attitude un peu hautaine, car ce qu'il faisait sur le terrain était magique, tout simplement.

Quatre fois meilleurs buteurs de la PL, deux fois soulier d'Or européen, meilleur buteur de l'histoire d'Arsenal, meilleur buteur de l'histoire de l'Equipe de France, mais aussi deux fois meilleur passeur de la PL, ce qui prouve bien qu'il n'est pas qu'une simple machine à but.

Son passage au Barça a été un peu raté, notamment à cause d'une mauvaise utilisation du joueur par Rijkaard et Guardiola (en même temps, y avait Eto'o en pointe, donc bon... mais c'est un autre débat). En effet, il était cantonné à un rôle d'ailier gauche, rôle qui n'est pas le sien. Il fut donc normal que malgré de bonnes statistiques au Barça, son passage ne marquera ni sa carrière, ni le club. Mais il a obtenu ce qu'il était parti chercher là-bas, à savoir le seul trophée qu'il lui manquait : la Champion's League.

Je dois avouer que je n'ai pas trop suivi son passage au NY Red Bulls, donc je ne pourrai pas me prononcer.

Son retour à Arsenal prouve que l'âge n'a pas d'emprise sur ces mecs là, toujours présents à 18 comme à 36 ans. Un but d'un plat du pied, comme à l'ancienne, dans son stade pour fêter son retour et sa statue à l'entrée de l'Emirates, what else ?

Jeté comme une m**** de l'EdF malgré tout ce qu'il lui a apporté, il restera sans doute l'un des meilleurs attaquant qu'ai connu le football mondial.

Une légende, sans aucun doute.

 

Pour ce duel entre l'ancien capitaine d'Arsenal et l'actuel, mon vote ira à Thierry Henry pour tout ce qu'il a accompli durant sa carrière. C'est une préférence personnelle, une question de goût. Henry c'est la classe, quoi !

 

Et puis, ''un jour Robin van Persie sera le meilleur joueur du monde. Mais pas demain. Demain y a fracture de la cheville'' :D !

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https://ultimodiez.wordpress.com/ (cliquez cliquez c'est la famille)

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Thierry Henry, homme que l'on se plait à détester pour sa soi disant arrogance, nul doute qu'il a eu le melon à un moment donné mais il est de ceux qu'on oublie pas quand même. Cet attaquant était déjà en vue dès sa jeunesse, il formait un duo du tonnerre avec Trézeguet du temps de Monaco, c'est là où il a pu se révéler au grand public, joueur super rapide avec une conduite en balle en mouvement qui donnait des garantie quant à sa future carrière et c'est Tonton Arsène qui va décrocher la timbale en le recrutant, en tant qu'ancien de la maison ASM allez il va le choper en plein ascension, quand il le recrute c'est déjà un expérimenté de Coupe d'Europe et un frais champion du Monde d'un an en arrière. Il va montrer un profil plus puissant avec Arsenal avec toujours cette faculté à passer ses adversaires de manière assez facile mais ce joueur avait de + en + besoin d'espaces pour s'exprimer c'est sans doute pour ça d'ailleurs que des mecs comme Marcel Desailly qui le connaissait bien avait beaucoup de facilités à le prendre au marquage. Il avait cette faiblesse, hormis ça on oublie pas ses buts du plat du pied, la spéciale, c'est toujours pareil mais ça rentrait quand même. Il peut marquer tout type de buts, il tire pas mal les coups francs, à un jeu de tête correct, bref il est complet, maintenant qu'il est vieux il est bien évidemment moins bon physiquement mais garde de belles dispositions. Pour en revenir à son melon, il a du bien en prendre pour son grade lors de la dernière coupe du monde même si ce n'était pas vraiment justifié, c'est une tâche dans sa grande carrière où il était l'un de nos ennemis jurés et il nous en a mis des buts, que ce soit cette reprise magnifique des 25m lucarne pour le 1-0 ou même lorsque les gunners sont mauvais comme lors du 6-1 à Old Trafford il était quand même là pour égaliser 'Pour toi Jérôme' Juste le but alors et juste pour dire que n'importe quand, Thierry Henry pouvait marquer.

 

Robin Van Persie un excellent finisseur qui peut jouer en soutien d'un attaquant plus avancé avec sa technique arrêtée et sa façon d'accélérer le jeu en un geste. Gaucher, son pied est bien réglé et il tire dès qu'il peut, sa puissance de frappe de balle étant un atout majeur et il s'en sert remarquablement pour trouver de belles zones et de mettre souvent le gardien en danger. Malgré tout ça Robin est un joueur en mousse pour le moment avec les blessures (Même si là il a l'air de tenir la forme) Mais aussi malgré ça il revient à chaque fois et se remet à marquer à chaque fois. Cela montre quand même une force mentale impressionnante, une abnégation à revenir à son meilleur niveau et ainsi ne jamais décevoir. Il est d'une régularité excellente même quand ses coéquipiers ne servent à rien il peut tout faire tout seul et lors d'une baisse de régime il arrive quand même à te sortir une frappe ou une inspiration qui fait frissonner l'équipe adverse d'où le statut d'un danger permanent et le pire c'est qu'il le fait souvent lorsqu'on ne s'y attend pas vraiment, il a une façon de foudroyer par un effet de surprise c'est pas du bluff qu'il nous fait. Il est actuellement dans une moyenne excellente de terme de but. Arsenal lui dit merci et prie le Bon Dieu pour qu'il ne se fracasse pas quelque chose une énième fois.

 

Vote pour Thierry Henry quoi de plus logique? Un vrai leader, il a conquis des trophées mais il était bien mieux entouré avouons le. Je le hais pourtant mais bon Robin ne peut pas encore lutter (d'ici 3/4 ans on pourra peut être en reparler car il est jeune RVP par rapport à Thierry).

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Aiiiie duel terriblement délicat entre deux capitaines d'Arsenal mais les deux évoluent ou ont évolués dans des époques bien différentes pour leurs club.

Etant donné qu'ils sont d'âge différents et donc, dans des phases de leurs carrières bien différentes, je vais surtout évoquer Arsenal.

 

Henry symbolise la réussite de Wenger, ainsi que ses années de gloire à lui et Arsenal.

Il était le joueur star d'une équipe irrésistible, une équipe d'invincibles même puisque c'est devenu leurs surnom après l'incroyable série de 49 matches sans défaite qui a pris fin à Old Trafford :)

Qui imaginerait aujourd'hui Arsenal capable de réaliser ça ?

Le Français était un des attaquants les plus meurtriers de la PL, peut-être pas le plus magique, mais il avait cette faculté à être l'homme décisif de tout les instants à Arsenal. Attaquant incisif, puissant et très "félin" dans son style, il a régalé Arsenal et l'Angleterre pendant ses belles années chez les Gunners. Bouffeur d'espace, il était d'une vitesse qui a fait couiner plus d'une défense, il aimait beaucoup jouer en profondeur, une frappe pas enorme mais toujours très "fine", très propre. Capable de tirer des CPA victorieux (et même roublards), d'être une menace dans les airs et en pleine course balle au pied, il a été LE meilleur joueur de l'ère Wenger.

 

Le meilleur joueur d'Arsenal dans ce qui a été la meilleure équipe d'Arsenal. Il ne lui aura manqué que la C1. Il quittera son club de coeur pour cet ultime challenge qu'il réussira dès sa première saison à Barcelone au terme d'une saison tout à fait convenable où il a été placé ailier gauche. Il finira sa carrière eu Europe plus discrètement avant d'aller terminer aux USA à New-York.

Aujourd'hui, il est de retour à Arsenal pour quelques semaines et tenter d'aider au mieux une équipe qui n'est plus que l'ombre de ce qu'elle était il y a à peine une décénnie.

 

 

 

De l'autre côté, Robin Van Persie, le génie Hollandais.

C'était l'autre pépite de Wenger avec Fabregas, le joueur sur lequel l'Alsacien comptait batir son projet. Il n'a vraiment réussi à "exploiter" le talent de VP que l'an passé. Avant ça, le Batave a toujours vu ses saisons pourrie par des blessures et des rechutes incéssantes. Pendant que le jeune Fabregas prenait plus de poids au fil des années au point d'en devenir capitaine après le départ des derniers cadres, VP n'a pu se montrer que par periodes très brêves.

Aujourd'hui, Fabregas est rentré chez lui, le club ayant echoué dans sa quête de gloire, il reste pourtant un espoir car Robin est revenu en grâce en Janvier 2011 et ne s'arrête plus depuis ! Au point d'avoir des stats à concurrencer Lionel Messi et Cristiano Ronaldo rien que ça. Quand on sait que l'Argentin et le Portugais évoluent dans des équipes vachement plus taillées pour le top niveau, c'est d'autant plus impressionnant de voir que VP arrive à tenir la distance dans une équipe qui peine de plus en plus.

 

Il se démarque surtout par son profil. Il ne donne pas l'impression de pouvoir casser la baraque, c'est pas le mec à aller dribbler les défenseurs ou forcer le passage. VP, c'est avant tout une classe, une élégance. Le geste juste au moment juste. Tant qu'il garde une position axiale il est dans son élément, dès lors il peut jouer en pointe ou en soutien, les deux lui vont bien. Il ne s'encombre pas d'un jeu complexe, il joue très simple, mais avec sa précision technique, son sens du contrôle et sa patte gauche, il fait des merveilles. C'est aussi un excellent tireur de coup franc. Hélàs, il passe plus de temps à sauver Arsenal qu'à être un joueur star dans une équipe de top niveau qui joue pour lui, ce qu'avait Henry à Arsenal en fait.

Je ne sais pas de quoi l'avenir de ce joueur sera fait, mais j'espère vraiment qu'il gagnera au moins un titre important dans sa carrière, histoire d'avoir une reconnaissance qu'il n'a pas toujours eu.

 

Un joueur que j'adore, un de ceux que j'adore regarder jouer tout les weekend !

 

Objectivement, je devrais voter Henry parce qu'il n'y a pas photo... La carrière, le vécu, le palmarès etc...

Mais en prenant juste la parenthèse Arsenal, et les contextes dans lesquels les deux ont évolués, j'ai envie de dire Van Persie. Pour le style !

Modifié par Axelou
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Je vais quand même donner mon avis sur le duel des Twins. De 1 parce que c'est mieux de donner son avis, quand on propose un duel. De 2 parce que je n'ai pas encore eu l'occasion de m'exprimer aux sujets des deux Brésiliens, de 3 parce que j'ai un petit faible pour les duels de défenseurs et de 4 parce qu'en plus de ça, ce sont mes deux chouchoux (ouais bon, les raisons 3 et 4 sont pas très objectives, m'enfin).

 

Quand on parle de Rafael, on évoque forcément Fabio. Et vice versa. C'est vrai, ils ont tout qui les rapproche : 2 petits Brésiliens frisés, 2 latéraux à des postes opposés, 2 styles de jeu très proches, 2 joueurs sujets aux blessures... Il paraîtrait même qu'ils seraient jumeaux, c'est dire leur ressemblance ! Et pourtant, on peut les distinguer, et en trouver un des deux meilleurs que l'autre. Des jeux certes proches, mais pas des copies conformes non plus. Des attitudes sur le terrain différents. Et bien sûr, des parcours différents. Voyons voir ceci d'un peu plus près...

 

Rafael : l'Homme de verre

 

C'est triste à dire, mais une très bonne définition de Rafael serait "L'Homme de verre". Parce qu'il SE casse tout le temps. On verra ce point un peu plus tard d'ailleurs. Mais commençons par le commencement, en toute originalité. C'est dans son Brésil natal, avec son frangin Fabio, que Rafael se fait remarquer par Les Kershaw. Enfin, est-ce que c'était vraiment lui qui c'était fait remarqué? Au départ, la différenciation des deux jumeaux était facile : Fabio, c'était la pépite, véritable prodige à son poste de latéral gauche, c'était bien notre actuel numéro 20 qui attirait les regards. Quant à Rafael, c'était pas une chèvre non plus, mais on voyait en lui un potentiel bien moindre qu'en son frère. J'ai relu l'article sur la signature des Twins à United. Et les commentaires des internautes aussi. Ils avaient bien saisi l'enjeu de ce transfert. Alors Fabio, c'était le prodige qui était à Manchester pour littéralement exploser. Et Rafael était recruté pour lui faciliter l'intégration, presque un recrutement extrasportif. Au mieux, il ferait une bonne impression et serait une surprise. Mais c'était en Fabio que les espoirs étaient placés. Et pourtant...

 

Et pourtant, c'est Rafael qui a flambé le premier. Plus précoce que son frère? C'est possible. Moins mature? C'est certain. Sa hargne, sa volonté, sa fougue, sa vitalité; tout cela a apporté un peu de fraîcheur au flanc droit de la défense de United. Et les supporters ont apprécié. Plus glamour et plus élégant que les Neville, O'Shea et Brown, Rafael impressionne littéralement. Le geste défensif, à défaut d'être maîtrisé, est très agressif, Rafael se jette sur la balle comme un Mancunien se jette sur un Scouser. Et il la prend très souvent dans les pieds adverses. Et offensivement, on aime aussi. On sent derrière tout celà une formation à la Brésilienne, Rafael s'inscrit dans la lignée de ces illustres prédecesseurs comme un latéral très vif, très bon centreur et surtout très technique. Ceci lui permet d'être souvent précieux sur le plan offensif, en inscrivant 3 buts jusqu'alors avec le club, et en délivrant quelques passes décisives. Mais son agressivité sur le terrain ne cache pas son manque de maîtrise dans le geste défensif : Rafael se jette trop, et si on peut dire qu'il est difficile à passer, on peut aussi dire qu'il a du mal à revenir sur son adversaire, une fois battu. Mais c'est pas la maîtrise du geste défensif qui est dérangeante avec Rafael...

 

C'est la maîtrise de lui-même qui pose problème à ce jeune joueur. Et on a vite tendance à oublier qu'il est encore jeune. Ses débordements, ses fautes grossières et ses cartons énervent. C'est d'ailleurs très (trop) souvent parce qu'il sort de son match, que la tension s'échauffe. Et en plus de celà, il a tendance à chercher des contacts inutiles et dangereux, à se jeter et à être éliminé trop facilement. Il lui devient alors difficile de revenir sur son adversaire. Il gère moins bien ses efforts, s'épuisent et ... finit par se blesser. Regrettable, quand on connaît la qualité et le talent du garçon. C'est ça, LA chose que je lui reproche. Comme je l'ai dit sur son topic, il faut qu'il épure son jeu défensif. En se jetant moins, en étant agressif dans les bons moments, et dans le bon sens du terme. Il se fatiguerait moins, et aussi (et surtout!) il se blesserait moins, en échappant à certain carton inutile (bon, en même temps, je connais pas de carton utile). Parce que l'expression "se blesser", elle colle parfaitement à Rafael. Quand il sort à la 22ème minute en boitant, c'est pas parce qu'il se fait descendre par un tacle bartonien. C'est parce qu'il va inutilement au contact, et étant donné qu'il a un physique relativement frêle, ça finit par faire des Chocapics. Et des semaines à l'infirmerie. Il faut qu'il progresse de ce côté là. M'enfin, pour un joueur censé au départ faire office de figuration devant son frère, c'est pas trop mal. J'irais même jusqu'à dire que c'est très bien.

 

Fabio : l'Homme de cristal

 

Voilà donc le potentiellement meilleur des deux frangins. Celui qui a tappé dans l'oeil des internautes. Alors, je vais tout de suite ccouper court à une légende urbaine : Fabio est latéral gauche, Rafael est latéral droit, Rafael est droitier et Fabio est...droitier. Oui je sais on le sait tous ici. Mais combien de fois j'ai lu que Fabio était gaucher ^^ Pour l'histoire, s'il joue de préférence à gauche, c'est presque par défaut, par olbigation du moins. Quand ils étaient jeunes, Rafael et Fabio convoitaient tous les deux le poste de latéral droit de leur équipe. Et pour pas les mettre en concurrence, pour ne pas qu'ils s'arrachent leur beaux cheveux frisés, leur père (qui était aussi leur entraîneur) a déplacé Fabio à gauche, et laisser Rafael à droite. Voilà l'origine de leurs postes de prédilection. Fabio est donc un peu plus polyvalent que son frère, puisqu'il peut occuper les postes de latéral et d'ailier gauche et droit, ainsi que celui de milieu de terrain dans un registre défensif (chose que ne sait pas faire Rafael, et qu'on a pu voir face à B'Burn). Et son poste de latéral gauche a permis de lui faire travailler son pied gauche, qui est très bon par le fait. Avec Nani, Evans, Rooney et Carrick, Fabio est un des joueurs quasi "ambidextre" de l'équipe.

 

Et qu'est ce qui permet de le distinguer de son frère? A part des sourcils plus froncés, un air plus sombre et le numéro 20 dans le dos? Bah déjà, il est plus mature et plus propre dans son jeu. Enfin, il a aussi une facheuse tendance à se jeter et à commettre des fautes inutiles et grossières. Mais mentalement, il ne s'énerve pas, ne sort pas de son match, je le trouve plus pausé. Quand je parlais de même style de jeu, je faisais référence à leur toucher de balle caractéristique tel que je l'avais décrit dans le topic de Rafael : le corps droit, le pied proche du ballon, en avançant par petites hésitations, petits pas, petits tâtonnements. C'est marrant de voir que les deux ont ce même toucher de balle. Mais ça relève surtout d'une formation analogue, à un même poste. Par contre, je pense pas qu'on puisse dire que Fabio est moins explosif que son frère. Il aime beaucoup (et peut-être plus que Rafael) partir balle au pied, et user de sa vitesse (supérieure à celle de son frère au passage) pour réaliser une très belle percée. On l'a vu face à West Ham et Schalke la saison passée, face à Galati cette saison. Sinon, il m'a l'air de mieux maîtriser les bases footballistiques que son frère et rival du jour : je trouve son contrôle du ballon meilleur, il garde mieux la balle, est assez propre dans ses transmissions, et bien sûr plus efficace sur son mauvais pied.

 

C'est sûrement pour ça qu'il était considéré comme meilleur que son frère. A un jeune âge, ce sont ces qualités footballistiques simples qui sont surtout utilisées, et donc mises en avant. C'est le contrôle du ballon, la passe etc. En bref, Fabio a une meilleure assise footballistique que son frère, il maîtrise mieux les bases, est moins brouillon. Quant à Rafael, il est beaucoup plus audacieux dans ses choix : il est meilleur dribbleur que son frère, il prend plus de risques, il est plus impressionnant dans son jeu. C'est pour ça qu'il a beaucoup plus impressionné à ses débuts que son frère. Mais faut aussi cerner derrière ça tout un contexte, tout une concurrence, qui est impitoyable avec Fabio, ne laissant au jeune que peu de chances de jouer, du moins à son poste de prédilection.

 

En conclusion, Rafael et Fabio, bien que très semblables dans leur jeu, diffèrent légèrement par quelques qualités, mais surtout par leurs choix. Rafael est certainement un peu plus audacieux, plus tranchant, je dirais plus feu follet en somme.

Fabio repose sur de meilleures bases footballistiques que son frère, mais il rencontre les mêmes problèmes que son frère, et a tout autant intérêt à un peu calmer son jeu, sans perdre son agressivité et sa fougue caractéristiques des deux jeunots. Il est quand même plus mature sur un terrain, plus light dans ses choix, mais par le fait un peu moins tranchant.

 

Personnellement j'adore les deux, presqu'autant l'un que l'autre. Je dis "presque" parce que j'ai quand même gardé une petite préférence pour Rafael, j'aime son goût du risque un peu plus prononcé que son frère, et par conséquence, mon vote ira donc à lui. Mais de peu !

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Robin Van Persie v.s. Thierry Henry

 

 

Titi, et Robin ... Deux Gunners, de générations différentes, deux joueurs atypiques indispensables pour Arsenal. Sauf que le premier cité a déjà fait ses preuves en son époque et a marqué les esprits et l'histoire du club de Londres, et qui a quitté au profil du Barça pour découvrir de nouvel horizons. Et ce dernier qui est Van Persie, est entrain de s'illustrer et prendre en main à lui tout seul l'équipe d'Arsenal ; et qui va surement laisser ses marques et faire le bonheur des gunners tout au long de sa carrière.

 

Commençons par le meilleur buteur de l'EDF et d'Arsenal. Une icone d'Arsenal, sa légende ... Sa gloire et qui a contribué à l'age d'or de Wenger et de son club, malgré le nombre de grands joueurs qu’ai eu cette équipe d'Arsenal en cette époque, il a su se faire un statut et gravir son nom au sein du club.

 

Thierry Henry, le serial buteur, l'attaquant qui faisait trembler n'importe quel défense de Premier League. C'est un joueur très rapide, capable de dévorer des espaces balle au pied, qui plus est un grand finisseur. Il a une patte droite des plus fines, une frappe sensiblement monstrueuse qui est très précise, et un sens du but remarquable. Il a une frappe spéciale et unique à lui qui est souvent appelé "technique de la feuille morte" qui se caractérise par une frappe brossée du plat du pied au sens opposé des gardiens, qui est redoutée par tout les gardiens. Il a aussi cette tendance à occuper la coté gauche puis repiquer dans l'axe et frapper en croiser, chose qu'il a fait si souvent Barça vu qu'il était placé en ailier gauche. Henry a aussi un sens de la passe au dessus de la moyenne, pouvant offrir des caviars à ses coéquipiers et se mettre au sens du jeu et s'impliquer et s'appliquer dans celui ci. En lui faisait aussi appel pour tirer les coups francs et les penaltys, et il les tire assez bien. Donc un attaquant assez complet qui raffole les compteurs et qui marque souvent.

 

Thierry Henry restera à jamais la légende qui a marqué l'histoire d'Arsenal et son chouchou le plus apprécié et le plus adulé auprès de ses fans ... Peut être le meilleur joueur d'Arsenal depuis sa création ...

 

 

Ensuite viendra alors Van Persie, le joueur du présent, celui qui ne cesse de marquer, de briller, et d'illuminer Arsenal qui ne cesse de s’éteindre ...

 

Robin est un attaquant doué et talentueux. Plus présent dans le jeu que son compère, mais est souvent placé en pointe de l'attaque. Doté d'une belle technique, capable de trouer une défense grâce à sa vitesse et une faculté à éliminer son vis à vis que se sois dans les zones étroites ou dans les grands espaces, et une conservation de balle assez bonne. Tout grand attaquant a son pied magique, Van Persie peut se venter d'avoir l'une des plus belles pattes gauches d'Europe. Il est capable de marquer de presque de partout, à la surface, en dehors, coté droit, ou la gauche, en pivot, tout lui réussi. Ses frappes de balles sont assez puissantes et chirurgicales, aussi fines que précises, craintes par toutes les défenses et tout les portiers auxquels ils lui font face. Et aussi, les gardiens peuvent trembler quand il s'agit de coups francs ou même de penaltys (Chose qu'a pas faite De Gea et qui a arrêté son penalty, Ah notre Hero !) :ph34r:, il fait preuve de finesse lorsqu'il les tire. Doté aussi, d'une bonne qualité de passes, de ce fait il participe au jeu et à la construction des phases offensives en étant l'élément déclencheur, ou faire des ouvertures et des passes de grandes classes.

 

On a parlé de deux grands joueurs d'Arsenal qui ont su tirer cette équipe vers la gloire, la réussite, la reconnaissance. Bien qu'ils soient de périodes différentes, leurs rendement et leurs objectifs sont les mêmes ...

 

Je vote pour Henry !La classe d'Arsenal ...

Modifié par Roonad07
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Thierry Henry

 

v.s

 

Robin Van Persie

 

 

Henry : 3 votes

 

 

Van Persie : 1 votes

Prochain Duel (Proposé par : Big-rooney) :

 

 

Park Ji-Sung v.s. Dirk Kuyt

 

 

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Park et Kuyt, ça ne sera pas un choix évident...

 

Ils ont un rôle très important dans leurs équipes respectives, un rôle qui est en même temps ingrat, rare, mais aussi essentiel.

Ils sont à l'opposé des joueurs géniales, ils font parti des besogneux qui respecteront les consignes à la perfection, tout en pouvant faire la différence à tout moment, mais surtout qui auront des tâches multiples!...

 

Park est un poil moins offensif que le néerlandais (voire moins offensif tout court) car contrairement à Dirk, il n'a jamais joué aux avants postes. Tandis que le scousers n'a pas toujours été ce joueur de couloir, couvrant toute sa zone. Il a été aussi un vrai bon attaquant, qui plantait pas mal du côté de la hollande, avant de rejoindre les Reds, pour qui il a l'air d'avoir un attachement particulier...

Un état d'esprit remarquable, il contribue à ce football si spécial que possède Liverpool, avec un jeu très direct, compacte, resserré, et des phases de jeu très spontanées.

Il n'est pas maladroit techniquement, mais ce n'est pas son vrai point fort. Ses qualités sont avant tout, physiques et aussi tactiques. Il sait défendre, se replace plutôt bien, mais il possède un vrai coffre physique, qui lui permet d'être aux quatre coin du terrain.

 

Bon aussi dans ses frappes, il garde des restes de son séjour en pointe de l'attaque. C'est grâce à cela, qu'il peut aussi se montrer décisif.

Sa performance contre nous l'an dernier, le montre, entre autres!

 

 

Quant à Park, c'est quand même plus un milieu de terrain de métier...

 

Tout aussi important que Kuyt à Liverpool, il est cependant moins indiscutable, et connait un temps de jeu un peu plus limité. En général, il s'avère qu'il est toujours plus important lors de la seconde partie de saison, avec les matches à enjeu direct, aussi bien sur la scène européenne, que lors des rencontres décisives pour l'acquisition du titre.

 

Le Park de Manchester a bien épuré son jeu, par rapport à celui du PSV, qui était un joueur plus feu-follet, plus provoquant, plus habile avec le ballon, et aussi plus tranchant.

D’ailleurs si on remarque bien, lors de ses premiers matches, il était encore en mode PSV. Avec des prestations similaires, à celles qu'il avait du côté des Pays-Bas...

 

C'est au fur et à mesure, qu'il a commencé à changer sa façon de jouer, pour se fondre totalement dans le collectif mancunien, même si c'est une mutation qui m'a toujours un peu déçu... Déçu, mais pas totalement, puisqu'on a perdu un formidable technicien, mais gagné un vrai joueur d'équipe, de devoir, prêt à se sacrifier totalement pour ses coéquipiers, tout en pouvant faire sa décision sans l'aide de personne.

Ses lacunes s'illustrent dans ses contrôles approximatifs, dans sa capacité à tenir debout. Puis aussi, on a cette impression qu'avec lui, c'est un peu tout ou rien. Pas vraiment de juste-milieu ^^...

Ceci-dit, une fois qu'on atteint le sprint final de la saison, il déçoit rarement, et sait apporter (plus que bien) sa pierre à l'édifice. Je pense qu'on verra encore ça cette année (et je l'espère surtout!).

 

 

Pour le vote c'est un choix indécis à faire... J'aime beaucoup le coréen, je respecte beaucoup le travail de Kuyt, alors c'est pour cela que je dirais... match nul!

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Park VS Kuyt

 

Typiquement le genre d’opposition qu’on ne verra jamais au grand jour. Le bon peuple préférant répéter inlassablement le duel CR7 vs Messi tout les 4 mois, savoir « ki ka la plus grosse ».

Bon, c’est quelque peu exagéré mais vous m’avez compris.

 

Pour en revenir à nos moutons, ces deux joueurs représentent bien la fameuse expression des « joueurs de l’ombre », parfois accordé aux joueurs de génie mais dans l’ombre d’un autre (Xavi-Iniesta pour Messi ou bien Rooney-Tevez pour CR7 à la grande époque mancunienne pour ne citer qu’eux…). Là, en revanche, nous sommes en présence de deux besogneux à l’ancienne. Pas des joueurs bling-bling, pas les plus impressionnants ni les plus beaux à voir jouer mais il est difficile de s’en passer dans un effectif quand on y a goûté.

 

Je dis ça car aujourd’hui, Park n’est pas indispensable à MU, il ne l’a même jamais été et il n’a jamais vraiment eu la carrure d’un titulaire mais il est constant depuis son arrivée chez nous. Avoir Park sur le terrain, c’est l’assurance d’avoir une pression permanente sur l’adversaire. Il m’est un peu difficile de l’évoquer maintenant car j’ai encore en mémoire son match d’hier contre Liverpool où il a été horrible à tout les niveaux quand son rival du jour offre le but décisif à 2 minutes de la fin du match… Il a été mauvais mais il a fait du « Park », toujours en train d’agresser l’adversaire en face, toujours à courir partout, offrir des solutions et il nous offre même l’égalisation, on pourrait penser qu’on parle là d’un joueur qui a fait un match grandiose mais en fait, outre son activité débordante, il a manqué de justesse et de lucidité dans chacune de ses prises de balle. Bref, un match à oublier !

Alors pour en revenir au joueur, ce n’était là que l’illustration d’un match sans. Mais il est important d’avoir ce joueur de « pitbull » dans un effectif je trouve.

Et pourtant, quand je repense au J-S Park des années Eindhoven j’étais loin de m’imaginer que ce joueur deviendrait un poumon ambulant chez nous. Car à l’époque, Park était un ailier type feu-follet, percutant à souhait et un dribbleur des plus vivaces. J’ai encore en mémoire son épopée de 2005 en C1 avec Eindhoven où il m’a littéralement bluffé. C’est dans un registre totalement différent qu’il a fait son trou à United.

Il n’a jamais vraiment convaincu en tant qu’ailier chez nous mais il faut dire que nous avons toujours été équipé à ce poste (Ronaldo, Giggs, Rooney et Tevez parfois même, Nani, Valencia, Young…) qui ont toujours donnés satisfaction. C’est vraiment dans l’axe, en soutien permanent qu’il se démarque de tout les autres. Il n’est pas un joueur capable de merveilles à lui seul, il perd même son aisance balle au pied depuis quelques années maintenant, on voit bien que ses prises de balles sont souvent approximatives et que ses courses ne sont pas toujours bien pensées. Mais il va répéter son effort inlassablement, pendant 90 minutes si il le faut toute la saison sans jamais se plaindre. Park, c’est un bol d’air pour United, une épaule sur laquelle les joueurs peuvent s’appuyer en permanence.

 

 

Pour Kuyt, j’ai un sentiment différent. Il a tout de même une activité moins importante que Park en terme de quantité, la qualité se vaut tout autant en revanche. C’est un peu le « Inzaghi du pauvre », joueur très opportuniste, il n’est cependant pas un goléador comme l’incroyable renard Italien, c’est un joueur qui sait se faire discret tout en se faisant sentir. On a parfois tendance à le penser cramer quand on voit certaines tentatives piteusement exécutées tout au long de son match, totalement décalé par rapport à ses coéquipiers et pourtant, finir le match avec un retentissant doublé ou triplé. Contre nous ce weekend, il n’a pas été le joueur le plus difficile à contenir mais il nous punit sévèrement d’une petite seconde d’inattention et qualifie son équipe au détriment de la notre dans les dernières minutes du derby anglais. Ou bien son triplé l’an passé, toujours face à nous…

Voilà qui résume bien le bonhomme je trouve.

Mais quand je relis la petite description que je fais de lui, j’ai l’impression de le caser dans un rôle de renard à la Chicharito alors que non, pas du tout !

Bien qu’il ne soit pas un monstre physiquement, c’est quelqu’un de très très fort mentalement et qui joue beaucoup aux tripes et aux couilles, ce qui doit expliquer qu’il se sente si bien à Liverpool dont il incarne finalement un peu la philosophie avec d’autres têtes d’affiches comme Captain Gerrard par exemple.

Pas avare dans l’effort, il effectue bon nombre de tâches sur le terrain permettant ainsi à ses équipiers de perforer plus aisément les défenses adverses. Il a une culture du don de soi plutôt rare chez les joueurs évoluant à son poste et je trouve que son style de jeu assez atypique lui va drôlement bien !

 

 

Je voterais bien Park, mais je trouve que Kuyt à un rôle plus important à Liverpool, plus présent et plus constant alors que notre Coréen me semble plutôt sur le déclin bien qu’il arrive à se maintenir chez nous grâce à une grande force mentale, une grande envie qui lui permet encore de se montrer à son avantage par moments. Mais je vais accorder mon vote à Kuyt.

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Duel au combien intéressant, duel au combien indécis, duel de dévoués, qui aiment faire briller les autres, pas forcément par leur passes, non ils sont encore plus tapis dans l'ombre, ces joueurs-là. Ce sont des coureurs de l'ombre.

 

Honneur à l'invité, Dirk Kuyt.

 

Joueur que j'ai découvert quand il était à Liverpool, néanmoins, je dois avouer que j'ai toujours eu un faible pour ce genre de joueurs. La première fois que je l'ai vu jouer, c'était quand Liverpool était au top dans la compétition aux grandes oreilles, c'était lors d'une de ces mythiques, mais néanmoins nombreuse rencontres de demi-finale entre les Blues de Chelsea et les Reds de Liverpool. Ce jour là, Kuyt fut titularisé sur le flanc droite, si mes souvenirs de gamin ébahis sont bons. Les "You'll never walk alone" résonnaient dans le stade, un soleil de avril/mai éclairait la pelouse d'Anfield, les joueurs entraient, l'hymne retentissait, ils se serrèrent tous la main. C'était parti. Dirk Kuyt, avec sa gueule typique de Néerlandais engagea le ballon avec Crouch, dès lors, je ne le quitta pas des yeux. Je me souviens encore que je trouvais qu'il n'était pas assez suivi par la caméra, mais au fil du match je le voyais de plus en plus, pas seulement avec le ballon mais presque plus au pressing. Des passes, des passes toujours juste, voilà, il jouait juste. Toujours collectif en homme de l'ombre qu'il était, il mettait en lumière sont partenaire et pressait son adversaire. Et puis, un tir puissant de Kuyt vient heurter la barre, comme pour prévenir qu'un Kuyt frappe toujours deux fois, d'ailleurs la deuxième fut la bonne. 4-1 en mai 2007, voilà que Liverpool s'en allait défier le Milan. Kuyt fut à mes yeux l'homme du match, un enchantement de le voir jouer, qui ne me quitta plus depuis (enfin peut-être hier).

 

Ensuite l'homme de la maison, Park Ji-Sung.

 

Ce coréen qui a la trentaine, personne ne le sait, mais quand il était encore gamin, il fut enlevé par les communistes du nord qui faisaient à l'époque des tests de résistance sur les bambins, le petit Ji-Sung dû avaler une demi-douzaine de pilules bleues, un dizaine de rouge et une poignée de jaune pour essayer de faire de lui un jaune capable de rivaliser avec les blacks dans les marathons, malheureusement, le petit Ji-Sung bouffa du ballon durant toute son enfance et devint joueur professionnel. Son premier fait notoire remonte à la coupe du monde 2002, un de ces joueurs fougueux, comme on en fait plus - normal maintenant les jeunes ils sont bons qu'à zoner ^_^ - et après un passage réussi au PSV, toujours sous l’œil attentionné de Guus Hindink, Manchester fit l'opération marketing du siècle en mettant toute l'Asie à ses pieds. Et pas que, car plus que ça, Park enchaine les bonnes performances chez les Red Devils et convainc tout le monde que cet avaleur de kényans au déjeuner est quand même un sacré touche à tout, tant défensivement qu'offensivement il apporte un plus non négligeable. Depuis son arrivée, nous savons que notre coréen préféré est sur la pente descendante. Même s'il a encore beaucoup à apporter, on ne peut nier que son année 2009-10 a fait de lui un nom que l'on retiendra à United.

 

 

Même si ces deux joueurs ont beaucoup de similitudes, comme leurs dévouement, leur façon de dévaler les kilomètres, de se réjouir d'une victoire collective et non individuelle, on peut quand même desceller des divergences. Ainsi, Kuyt est plus un presseur infatigable, démoralisant qui sait lâcher sa frappe puissante tandis que Park est plus dans la dernière, voire l'avant dernière passe, celle qui fait souvent le décalage. À chacun sa méthode, à chacun son plus. Il est dur de choisir, mais je choisirai le génial Dirk Kuyt.

Modifié par AndeersOn
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