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Champions League 2013/2014


Marvin

Messages recommandés

Moi je crois au signe et je me dis que Cristiano fera gagner son équipe chez lui, dans l'endroit qui l'a révélé dans ce fameux match face à nous, le stadio della luz, une finale face à Chelsea me déplait pas, j'ai pas envie de voir un classique du championnat d'Espagne perso.

 

Sinon aujourd'hui, super match, j'ai pris énormément de plaisir, le fait que le Real s'en sort même sans un Ronaldo à 100% c'est révélateur des progrès énorme qu'ils ont fait depuis un an, Merci à Ancelotti, j'aimerai bien l'avoir chez nous celui là.

 

Modric et Benzema m'épate personnellement, deux joueurs hors norme, les partisans de la grosse saison du Real pour moi.

 

Les contrôles poitrine de Benzema dos à la défense, très peu d'attaquant savent le faire, RVP et Drogba de mémoire j'en vois pas d'autre, en plus de ça il marque tout le temps le gars. Content pour lui, il le mérite, j'ai toujours trouvé dégueulasse qu'on l'associe aux autres débiles de l'EDF que sont les Ribery, Nasri et autre Ben Arfa alors qu'il n' a jamais fait de problème.

 

Modric lui je suis dégouté, j'étais tombé amoureux de ce joueur à l'euro 2008, dommage que SAF ne l'a pas ramené chez nous, l'un des meilleurs si ce n'est le meilleur milieu pour moi.

 

Sinon ce qui change des autres saisons c'est que le Real sait garder le score et ne craque pas face à des équipes qui savent bien faire tourner le ballon.

 

Ce Real 2013/2014 va aller au bout j'en met ma main à couper, ils ont tout ce qui faut pour gagner leur décima, un super coach, une vraie bonne ambiance dans le groupe, et des joueurs énormes à chaque poste quasiment, aucun poste ne leur fait défaut c'est très rare quand même dans une équipe. Pepe a gagné en maturité je trouve aussi, il a appris de ces erreurs, Ramos progresse aussi à ce niveau là. A confirmer la semaine pro, mais je pense que ça ira pour eux.

C est l estadio da luz stade du benfica ou aura lieu la finale , Cristiano avait fait son schow de 2003 au stade jose alvalade stade du Sporting.

 

gros match de Modric Coentrao Pepe et Alonso

 

Muller enervant de reclamer un penaltie imaginaire

Modifié par newBest
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Finalement le Real n'est pas plus fort que nous....(sur le match d'hier)

Même match qu'a Old Trafford pour les Madrilènes...

2 ou 3 occasion, un but... la différence c'est faite à la seule vraie parade de Casillas en seconde période sur le tir de Gotze.

Ca va être super chiant si c'est Bayern - Chelsea en finale avec 2 entraineurs qui joue une tactique de "Bus on the Box"

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Pour moi le Real n'a pas fait du tout le même match que nous CR-07. Certes, le Bayern confisque le ballon la plupart de temps (et ce face à n'importe quelle équipe), mais quand les Merengues avaient le ballon c'était autre chose que les longs ballons devant de Smalling et Jones.

 

On a joué avec nos armes face au Bayern avec, il faut le dire, quelques bonnes séquences sur l'ensemble des 2 matchs, mais sur la rencontre d'hier le fait que le collectif du Real est nettement plus soudé, plus huilé que le notre saute aux yeux (et n'est pas surprenant).

 

Ils ont été plutôt solides défensivement et très tranchants offensivement. Nous, nous restions à l'image de notre saison, fébriles défensivement avec quelques petits éclairs offensifs de temps à autres. Pas comparable pour moi, donc.

Modifié par Xx-Red-Devil

"Let me simplify the rhyme just to amplify the noise"

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Deux analyses tactiques, une de sofoot, une de l'eternel blog chroniques tactiques.

 

 

 

Les premières intentions

Carlo Ancelotti opte finalement pour le système vainqueur de la Coupe du roi. Que ce soit sous la contrainte de l’indisponibilité de Bale ou alors pour mieux répondre au 4-1-4-1 de Guardiola, le fait est que le Real Madrid s’adapte, chez lui, au Bernabéu. Une sorte d'hospitalité fourbe. Ainsi, l’Italien conserve le travail défensif de Isco et Di Maria, donne plus de responsabilités à la paire Alonso-Modric et libère Cristiano de ses tâches défensives. En phase défensive, Carletto est en 4-4-2 : Isco vient jouer sur le côté gauche du Portugais et Di Maria défend le côté droit. Une fois le ballon récupéré, le Real met en place son 4-3-3, quand il en a le temps, avec Di Maria en attaquant droit. En face, Guardiola voyage en première classe, comme à la maison : 4-1-4-1, Lahm au milieu, Mandžukić devant et Müller sur le banc. Kroos et Lahm sont aux commandes du bombardier, Ribéry et Robben tiennent les mitrailleuses.

En fonction de la position de Schweinsteiger, on revoit le 4-2-3-1 des dernières semaines, avec Bastian en électron libre. Le Bayern vient d’emblée se positionner très haut sur le terrain, profitant au maximum des montées extrêmes d’Alaba à gauche, et renversant quand il peut sur un Robben souvent esseulé du fait de l’aide d’Isco dans l’axe. Si Kroos et Lahm tiennent le ballon (250 ballons touchés et 206 passes à eux deux), c’est par les côtés que les Allemands attaquent. Face au flanc Carvajal-Di Maria, Ribéry est vite obligé de décrocher et d’aller visiter l’axe pour trouver des espaces. Par moment, on est tenté de voir Alaba comme le vrai pendant de Robben à gauche, et Ribéry et Schweinsteiger comme deux trequartisti plus axiaux. La clé, pour le Bayern, semble alors la vitesse de la circulation du ballon, les duels Mandžukić et les insertions de Schweinsteiger et Robben.

Le Real joue peu, mais tente beaucoup

Guardiola craignait l’adéquation entre la vitesse des Blancos et les espaces laissés par sa défense. Le Real n’aura même pas eu besoin des seconds. Alors que les Merengues alternent les phases de panique qui aboutissent aux dégagements lointains de Pepe et Ramos, et les phases de transition, qui sont généralement synonymes de faute obtenue par Modric ou de coup d’œil d’Alonso, la vitesse de son déploiement offensif fait rapidement la différence. Pas besoin de course galloise héroïque, le Real parvient étonnamment à prendre de vitesse la défense allemande alors que celle-ci s’est repliée. Sur l’action du but, le travail de Benzema (« Mr. Champions » d’après Marca) est idéal, comme celui d’Isco, très rapide à se projeter.

Mais à partir de cette sortie de balle, ce sont la course de Coentrao et la passe risquée (car difficile) de Cristiano qui sont les symboles d’une équipe qui a l’intention de marquer, malgré un positionnement tactique a priori défensif. Lors du reste du match, quand le Real sait résister aux premières secondes du pressing allemand et parvient à faire remonter son bloc, finalement, il ne devient pas plus offensif. Ce « contrôle du jeu », comme l’appelle Ancelotti, est nécessaire pour mieux défendre, respirer et retrouver la sensation de contrôler le ballon. Mais pas forcément pour marquer. Un but aurait aussi pu venir d’un dégagement lointain de Pepe. Et les occasions énormes de Cristiano et Di Maria viennent d’accélérations soudaines, ce qui a manqué au Bayern.

La magie de Luka Modric, l’intelligence de Xabi Alonso

Luka Modric a longtemps été un objet d’étude mystérieux. Un tel volume de jeu dans un corps si petit, forcément, cela étonne. Mais les phénomènes existent. Modric a les variations de jeu d’un numéro 10, capable de décaler ce qu’il veut de l’extérieur et de l’intérieur, et le volume et l’intensité d’un milieu défensif. Un meneur croate élevé en Premier League, pour résumer. En plus de cela, il faut ajouter l’influence de Xabi Alonso sur son intelligence de jeu. Mis à part cet excès de gourmandise qui a offert la plus belle occasion du Bayern à Götze, Modric aura provoqué trois fautes précieuses aux meilleurs moments, à savoir quand sa course ne suffisait plus pour fuir le pressing allemand, et qu’il fallait trouver un moyen pour ne pas perdre le ballon. En tout, cela donne 33 passes réussies pour une ratée : 97% de passes réussies dans le noyau du réacteur du pressing guardiolesque. Alors, où sont passés les indignés du transfert de Mesut Özil ?

« Andrea Pirlo, Xabi Alonso, Thiago Motta, Didier Deschamps ». Cette liste, c’est celle des joueurs les plus intelligents que Carlo Ancelotti a croisés durant sa carrière. Hier soir, si le Real est parvenu à contenir les assauts du Bayern en les repoussant sur les côtés pour ensuite les annuler à l’entrée de la surface, c’est en grande partie grâce au discernement du numéro 14. Si Carletto n’a pas ordonné un pressing plus ambitieux, c’est tout simplement parce qu’il savait qu’une fois Di Maria, Isco et Modric contournés, le champ était presque libre pour les milieux munichois. Mais s’il n’a pas abandonné l’idée d’aller presser la relance de temps en temps, c’est aussi parce qu’il savait que le « presque » dépendait du discernement d’Alonso. Un homme qui sait quand il faut se jeter et quand il faut suivre son adversaire, tout simplement.

Le milieu de Guardiola : des choix trop conservateurs ?

Finalement, le duel au sommet pourrait se résumer ainsi : les occasions pour le Real, les corners pour le Bayern. Quinze corners pour dix-huit tirs, au total. Alors que l’on attendait des Rouges capables de sauter les lignes, le positionnement de Toni Kroos peut interroger. Hier soir, Kroos a offert une distribution limpide, vive, digne du grand Mark Van Bommel. Mais dans ce système, que Guardiola répète de plus en plus souvent, sa capacité à sauter les lignes est complètement anesthésiée. Venu systématiquement couvrir le côté gauche quand Alaba partait faire l’attaquant, Kroos s’éloigne du but adverse (un tir) quand sa spontanéité aurait dû faire sauter le verrou Alonso. Finalement, même Philip Lahm aura été plus vertical… Schweinsteiger, placé entre ses deux milieux centraux et ses attaquants, a donc occupé ce rôle de « milieu libre » sans responsabilité à la construction (9ème munichois avec 64 ballons touchés, moins de la moitié de Kroos) et censé se projeter sans cesse dans la surface, ce qu’il a très bien fait.

Les situations dangereuses se sont présentées, notamment sur deux très bons centres de Ribéry, mais le Real aura su présenter trop de densité dans sa propre surface, là où Manchester etArsenal s’étaient fait surprendre. Alors que la terre entière décrypte encore la démarche défensive (et forcément négative ?) du Chelsea de Mourinho contre l’Atlético, Guardiola aussi a joué petit bras, sauf qu'il a perdu. Garder Kroos si loin du but est une façon comme une autre de protéger les courses d’Alaba, Ribéry et Schweinsteiger. Un choix défensif : quand son Barçapouvait compter sur le seul (et unique) Busquets pour faire la lessive, Pep a hier sacrifié deux joueurs, et pas les moins polyvalents. Si Thiago a cruellement manqué, Götze était disponible. Le bilan est donc mitigé : oui, le Bayern a gagné la possession au Bernabéu, mais le double pivot n’a jamais empêché les attaquants madrilènes d’aller agresser directement la charnière centrale munichoise.

Par Markus Kaufmann

 

 

Real Madrid 1-0 Bayern Munich, l’analyse tactique
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Reproduisant à la perfection le 4-4-2 qui lui avait permis de remporter la Coupe du Roi la semaine dernière, le Real Madrid est sorti de cette demi-finale aller avec deux avantages : un but d’avance et surtout le fait de n’avoir préservé ses cages. En face, Pep Guardiola et son Bayern se sont heurtés aux mêmes problèmes que Tata Martino et son Barça. Loin d’être un hasard, mais tout de même surprenant tant les armes bavaroises sont plus variées que les Catalanes cette saison.

Bale ne s’étant pas entraîné durant les jours précédant la rencontre, Carlo Ancelotti n’a pas réellement eu à faire de choix dans sa composition d’équipe. Il a reconduit le onze qui était venu à bout de Barcelone, alignant le revenant Ronaldo aux côtés de Benzema en attaque pour pallier à l’absence de l’Anglais. Du côté du Bayern Munich, Pep Guardiola alignait une équipe sans grande surprise si ce n’est peut-être l’absence de Götze. Lahm évoluait une nouvelle fois au milieu de terrain, en soutien de Kroos et Schweinsteiger.

 

Toni Kroos avait les clés :

Comme face à Barcelone la semaine dernière, le Real Madrid a répondu à l’organisation bavaroise par un 4-4-2 construit pour boucler l’axe du terrain. Dante et Boateng n’étaient quasiment jamais mis sous pression : dès que le ballon était perdu, Ronaldo et Benzema se replaçaient au niveau du rond central afin de bloquer Lahm et Schweinsteiger. A l’instar du Barça il y a une semaine, c’est en faisant circuler le ballon sur la largeur que le Bayern est parvenu à remonter le terrain pour franchir la ligne médiane.

En début de partie et tout au long de la première mi-temps, Toni Kroos a joué un rôle-clé en tant que troisième milieu de terrain. Benzema et Ronaldo ne quittant jamais l’axe, Kroos s’excentrait côté gauche pour occuper l’espace libre dans l’entrejeu. Lorsque le bloc madrilène était encore haut sur le terrain, Di Maria ou Modric étaient chargés de sortir au pressing, à hauteur de Benzema et Ronaldo, afin de le bloquer. Des espaces se créaient alors dans leur dos, pour Alaba et Ribéry. Si Kroos réussissait à déjouer la pression adverse, les deux hommes pouvaient ensuite combiner sur l’aile.

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Quand le bloc madrilène joue haut, il bloque quatre des cinq solutions bavaroises chargées de réaliser la transition vers l’attaque. En allant de la droite vers la gauche, la relance du Bayern devait donc chercher à lancer Alaba côté opposé. Malgré la pression de Di Maria, Kroos y est parvenu à plusieurs reprises.

Les côtés fermés :

Il a suffit d’une percée pour comprendre comment le Real avait prévu de réagir à ce genre de situations. Suite à un pressing manqué de Di Maria sur Kroos, Alaba s’est retrouvé lancé dans le couloir. Personne ne l’a attaqué directement : les trois Madrilènes les plus proches de l’action l’ont laissé courir le long de la ligne de touche, se concentrant sur Ribéry qui s’est retrouvé coincé entre Carvajal, Pepe et Modric qui revenait du milieu de terrain.

Ribéry ainsi « trappé », le latéral autrichien n’avait plus d’accélérateur dans sa zone. Le bloc du Real Madrid rattrapait ainsi le décalage initialement crée par Kroos en coulissant vers sa zone (repli de Di Maria). Solution 1/ pour Alaba : centrer vers Mandzukic, qui se retrouvait face à Ramos et Coentrao dans la surface de réparation. Problème, le Croate a rapidement été dominé par ses adversaires directs. Les montées de Schweinsteiger dans la surface madrilène étaient elles compensées par le repli de Xabi Alonso.

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Alaba a souvent pu progresser sans opposition dans son couloir, le Real se focalisant sur Ribéry, qui sort là d’une zone tenue par Pepe, Carvajal et Modric. Un choix tactique viable pour le Real car sa défense a pris le dessus dans les airs dans sa surface de réparation : Mandzukic est pris entre Ramos et Coentrao tandis que Xabi Alonso suit la montée de Schweinsteiger.

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Le même schéma défensif quelques minutes plus tard, et alors qu’Alaba démarre juste sur son côté. La prise à trois est déjà bien visible alors que l’on retrouve aussi les oppositions qui finissent dans la surface de réparation sur l’illustration précédente.

Solution 2/ pour Alaba, revenir en retrait en rejouant vers Kroos. Le milieu de terrain se retrouvait alors dans la moitié de terrain madrilène. A sa hauteur, Benzema et Ronaldo bloquaient le rond central. Devant lui, les deux lignes de quatre des Merengues limitaient les solutions pour servir Ribéry, Alaba ou Mandzukic. Le Bayern s’est ainsi appuyé sur Kroos pour orienter le jeu, profitant de l’absence de pression dans sa zone.

Mandzukic dominé :

Kroos est rapidement devenu la plaque tournante du Bayern. Reprenant le rôle naturel de Lahm dans le 4-1-4-1, le milieu de terrain a permis à son partenaire de quitter sa position devant la défense pour offrir des solutions supplémentaires entre les lignes adverses. Mais les Allemands n’ont pas réussi à percer le Real plein axe en première mi-temps (manque de dribbleurs ?). Le jeu s’est surtout développé sur la largeur, Kroos multipliant les ouvertures de la gauche vers la droite pour mettre Robben sur orbite sur son aile.

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Installé dans le camp madrilène, le Bayern profite de la liberté accordée à Toni Kroos. Avec Ronaldo et Benzema chargés de bloquer l’axe (Lahm-Schweinsteiger), et Di Maria-Carvajal forcé de fermer le couloir face à Ribéry et Alaba, personne ne peut sortir sur Kroos. Modric pourrait s’en charger mais il doit rester en position pour compenser les montées de Lahm : puisque Kroos n’est pas pressé, le milieu devient « le n°6″, qui assure la conservation du ballon et l’orientation du jeu (vers Robben en priorité). Lahm en profite pour monter et offrir une solution supplémentaire.

Là encore, les Madrilènes avaient préparé leur coup face à celui qui est le deuxième accélérateur bavarois sur attaque placée. Sur ses prises de balle, le Néerlandais se retrouvait pris entre Coentrao et Isco. Lorsqu’il parvenait à sortir de cette prise à deux pour repiquer à l’intérieur, c’est Xabi Alonso qui se chargeait de le stopper pour qu’il ne s’infiltre pas entre les lignes pour déclencher sa « spéciale ».

En défendant sur Robben, le milieu espagnol ne pouvait évidemment plus suivre les incursions de Schweinsteiger… La semaine dernière, le Real s’était heurté au même problème : Xabi Alonso devait lâcher la zone de Xavi pour s’occuper de Messi. Gareth Bale s’était chargé de compenser en redescendant plus bas que Benzema. Ronaldo a repris ce rôle bien précis, se rapprochant de Schweinsteiger lorsque Xabi Alonso devait se concentrer sur les dribbles de Robben.

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Pour bloquer le couloir de Robben, le Real Madrid a besoin de ses joueurs de couloir (Isco ci-dessus) ainsi que de la présence de Xabi Alonso à l’intérieur pour arrêter le Néerlandais au cas où il éliminerait son premier vis-à-vis. Du coup, Ronaldo revient lui aussi dans la zone afin de marquer Schweinsteiger. Comme Alaba côté gauche, Rafinha n’est pas pris en compte par le système défensif du Real Madrid (tant qu’il reste excentré).

A l’instar de ce qu’il se passait sur le flanc gauche avec Alaba, Rafinha bénéficiait en effet d’espaces le long de la ligne de touche. Il a ainsi pu centrer de loin, mais une fois encore dans la surface, Mandzukic se heurtait à la solidité de la charnière Pepe-Ramos dans les airs. Seule petite alerte en première mi-temps, une incursion de Lahm sur l’aile : lancé par Rafinha, le latéral de formation a fait la différence par son appel et s’est retrouvé dans la surface madrilène. Son centre en retrait n’a toutefois pas trouvé preneur.

Le Real avec le ballon :

Acceptant la domination du Bayern Munich dès le début de la rencontre, les Madrilènes ont dû laisser passer l’orage dans le premier quart d’heure. Avec quasiment tous les joueurs concernés par des tâches défensives et ce, sur presque toutes les attaques adverses, les Merengues étaient dépendants de la disponibilité de Benzema pour remonter leur bloc. Ce n’est donc pas un hasard si le Français s’est retrouvé à l’origine et à la conclusion de l’ouverture du score des siens (19e).

En terme d’animation, une fois encore, les hommes de Carlo Ancelotti ont récité les gammes déjà vues la semaine dernière face au FC Barcelone. Evitant l’axe, zone où le Bayern était le plus actif sur le plan du pressing avec Kroos et Schweinsteiger, ils passaient par leurs défenseurs pour aller d’un côté à l’autre du terrain. L’objectif était d’attaquer le plus rapidement possible la profondeur afin de mettre la défense centrale adverse à découvert.

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Chargés de sortir au pressing, Schweinsteiger et Kroos manquent ensuite dans le second rideau pour bloquer les couloirs. Ici, Pepe n’est pas gêné par la pression de l’Allemand, et va éliminer Ribéry en une passe pour servir Carvajal le long de la ligne de touche.

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Une fois cette première passe effectuée, le Real Madrid recherche la profondeur le plus rapidement possible (parfois trop vu la position de hors-jeu de Ronaldo). Après la pause, Modric a aussi profité des espaces laissés par le milieu du Bayern. Les Bavarois devront absolument régler ce problème d’ici une semaine : soit en demandant à Ribéry et Robben de suivre les montées des latéraux (pour empêcher que les premières passes arrivent à destination), soit en les envoyant au pressing afin de conserver une ligne de trois milieux derrière, capable de coulisser plus efficacement pour fermer les couloirs.

La construction du but madrilène a d’ailleurs été un parfait exemple puisque tout est parti d’une situation où Isco s’est retrouvé à la première passe. Excentré côté gauche, il s’est retrouvé face à Schweinsteiger. Le long de la ligne de touche (le rôle de Carvajal ci-dessus), Ronaldo s’est intercalé entre Rafinha et Boateng, qui coulissait côté ballon avec le reste de sa défense. Arrivant de derrière, Coentrao a traversé tout le bloc bavarois pour attaquer la profondeur, comme un véritable attaquant. Le service de Ronaldo a fait le reste.

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Avec Ronaldo excentré sur l’aile et Benzema loin de l’action, le Real Madrid a besoin d’un joueur pour offrir une solution dans la zone de Boateng. Isco se chargeant du lancement de jeu, c’est Coentrao qui monte avec réussite. Preuve de la confiance madrilène dans ce match, le Portugais n’a pas eu peur de monter alors qu’une perte de balle sur ce mouvement à trois aurait offert une véritable opportunité en contre-attaque pour le Bayern.

Excepté dans leurs propres 30 mètres – comme en début de partie -, les Madrilènes ont toujours pu compter sur leurs défenseurs centraux pour conserver le ballon. Joueur-clé avant la rencontre, Mandzukic n’a pas eu le poids escompté sur le pressing du Bayern, puisqu’il a laissé Kroos et Schweinsteiger le déclencher depuis le milieu de terrain sans réellement les accompagner. Les Bavarois avaient toujours un temps de retard sur les passes de leurs adversaires, ce qui permettait aux Madrilènes d’aller assez facilement d’un couloir à l’autre.

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Comme face au Barça, le Real Madrid n’a jamais cherché à passer par l’axe. Et pour cause, il s’agissait de la zone la plus dense en adversaires. Modric et Xabi Alonso se chargeait d’assurer les sorties des couloirs lorsque l’action ne pouvait plus avancer. En deuxième mi-temps, la baisse de régime de Schweinsteiger et Kroos, puis l’entrée de Muller un cran plus haut, a aussi permis au Croate de se régaler (et de régaler le public) dans ce rôle.

Deuxième mi-temps :

Après la pause, Ribéry et Robben ont permuté pendant quelques minutes afin – sans doute – d’insister sur les extérieurs, où les Madrilènes laissaient des espaces. Ce changement n’a toutefois pas eu un grand impact sur la rencontre puisque le Real Madrid n’a pas revécu le même « sale quart d’heure » qu’en première mi-temps. Tout au long de ce second acte, les Madrilènes ont profité de la baisse de régime de Kroos et Schweinsteiger au pressing pour augmenter leur possession de balle (43/57% en deuxième mi-temps, contre 32/68 en première).

Les problèmes causés par Kroos ont aussi été en partie réglés durant la deuxième mi-temps. Le milieu de terrain a eu beaucoup moins d’espaces dans le camp adverse pour s’exprimer, la faute à l’ensemble du bloc madrilène qui se resserrait autour de sa zone lorsqu’il était en possession du ballon. Cela permettait à Di Maria, Modric voire même Xabi Alonso de relancer au pressing sur lui là où ils l’observaient en première mi-temps. Résultat, des Bavarois souvent forcés de reculer et de partir de plus loin pour distribuer le jeu.

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Les Madrilènes ferment beaucoup plus efficacement le couloir gauche du Bayern après la pause. Cela se ressent à la fois sur l’influence de Toni Kroos (voir ci-dessous) et la distribution du jeu côté bavarois, qui part de plus loin sur le terrain.

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Les passes de Toni Kroos en 1ère et 2ème mi-temps.

Sans joueur « libre » sur lequel se reposer dans le camp adverse, les Bavarois ont joué plus direct en deuxième mi-temps. Leurs relances recherchaient en priorité Robben sur son aile droite, le Néerlandais se retrouvant toujours pris entre ses trois adversaires. L’heure de jeu passée, Pep Guardiola a été le premier coach à procéder à un changement avec l’entrée – attendu – de Javi Martinez à la place de Rafinha (65e). L’Espagnol s’est installé dans l’axe, renvoyant Lahm côté droit.

La menace Lahm, l’ajout de Muller :

En revenant à son poste, le latéral devenait une menace offensive supplémentaire. Sa qualité de centre, bien supérieure à celle de Rafinha, allait forcément être une menace pour un Real Madrid qui laissait jusqu’ici des espaces aux latéraux adverses. Focalisé sur son travail défensif vis-à-vis de Robben, comment Isco allait-il réagir à la présence de Lahm dans sa zone. Le Real Madrid ne s’est pas inquiété très longtemps, s’appuyant toujours sur la qualité de Pepe et Ramos dans le jeu aérien pour renvoyer les centres adverses. Même l’entrée de Varane (72e) n’a pas affaibli les Madrilènes dans ce domaine.

Très discret hier soir, Ribéry a été remplacé par Götze qui s’est signalé en se créant la plus grosse occasion de la partie pour le Bayern, forçant Casillas à un bel arrêt (84e). Tactiquement en revanche, c’est l’impact de Thomas Muller qui a été le plus important pour les Bavarois. Prenant la place de Schweinsteiger (72e), il s’est mué en deuxième attaquant. Résultat, une présence supplémentaire face à Pepe et Ramos, tant au pressing dans l’entrejeu que dans la surface adverse sur les centres de ses partenaires.

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Muller redynamise la première ligne du Bayern en fin de partie, suppléant Kroos et Schweinsteiger qui ont beaucoup couru pour peu de résultats face à la circulation de balle latérale des Madrilènes. A hauteur de Mandzukic ci-dessus, Muller va poursuivre son effort pour tenter d’aller gêner Sergio Ramos, sur le point d’être servi côté opposé.

Pas étonnant dès lors de retrouver impliqué sur toutes les actions bavaroises dans le final : d’abord à la frappe après une belle séquence de Robben (81e), puis à la passe pour Götze, il s’est retrouvé à la retombée de l’une des rares déviations de Mandzukic en toute fin de partie. Une activité qui a poussé Ancelotti à réduire les risques dans les dernières minutes en ajoutant Illarramendi dans l’axe à la place de Isco (82e).

Conclusion :

Le Bayern de Pep Guardiola a donc bien affiché les mêmes lacunes que le Barça de Tata Martino la semaine dernière : une première ligne trop faible pour ralentir la circulation de balle madrilène sur la largeur, et une défense beaucoup trop rapidement mise en danger sur les accélérations de Benzema, Ronaldo et consorts.

Désigné comme étant la clé de ce match aller avant la rencontre, Mandzukic a vécu une soirée très difficile à la pointe de l’attaque bavaroise. Dominé par Pepe et Ramos, il n’a eu aucun poids sur le jeu et la présence d’un deuxième attaquant la semaine prochaine apparaît indispensable. Des joueurs comme Muller ou Götze ont notamment les capacités pour faire à la fois exploser les prises à trois qui ont éteint Ribéry et Robben. Soit en attaquant la profondeur côté Robben, soit en pesant dans la zone de Pepe côté Ribéry.

Défensivement, Guardiola devra aussi régler son problème de pressing, beaucoup trop désordonné hier pour être efficace. Une fois le Real sorti de ses 30 mètres, Schweinsteiger et Kroos partaient de trop loin pour gêner la circulation de balle. Leurs sorties déséquilibraient ensuite le reste de l’équipe, puisque ni Ribéry ni Robben n’arrivaient à se placer correctement pour empêcher les ballons d’arriver jusque dans les couloirs, d’où partaient ensuite les offensives madrilènes.

Côté Real Madrid, difficile de trouver quelque chose à redire à la performance collective. Carlo Ancelotti regrettera sans doute les occasions manquées en première mi-temps (Di Maria et Ronaldo), qui ont empêché le Real de plier l’affaire dès ce match aller. Toutefois, en conservant la même énergie et la même rigueur, et en récupérant Bale pour compléter le milieu de terrain avec Di Maria et Xabi Alonso-Modric, les Madrilènes ont de bonnes raisons de croire en leur capacité à marquer à l’Allianz Arena.

Après cette première manche pour Ancelotti, la balle est dans le camp de Guardiola : à lui de faire les bons choix d’hommes pour renverser la vapeur la semaine prochaine.

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Moi je crois au signe et je me dis que Cristiano fera gagner son équipe chez lui, dans l'endroit qui l'a révélé dans ce fameux match face à nous, le stadio della luz, une finale face à Chelsea me déplait pas, j'ai pas envie de voir un classique du championnat d'Espagne perso.

 

Sinon aujourd'hui, super match, j'ai pris énormément de plaisir, le fait que le Real s'en sort même sans un Ronaldo à 100% c'est révélateur des progrès énorme qu'ils ont fait depuis un an, Merci à Ancelotti, j'aimerai bien l'avoir chez nous celui là.

 

Modric et Benzema m'épate personnellement, deux joueurs hors norme, les partisans de la grosse saison du Real pour moi.

 

Les contrôles poitrine de Benzema dos à la défense, très peu d'attaquant savent le faire, RVP et Drogba de mémoire j'en vois pas d'autre, en plus de ça il marque tout le temps le gars. Content pour lui, il le mérite, j'ai toujours trouvé dégueulasse qu'on l'associe aux autres débiles de l'EDF que sont les Ribery, Nasri et autre Ben Arfa alors qu'il n' a jamais fait de problème.

 

Modric lui je suis dégouté, j'étais tombé amoureux de ce joueur à l'euro 2008, dommage que SAF ne l'a pas ramené chez nous, l'un des meilleurs si ce n'est le meilleur milieu pour moi.

 

Sinon ce qui change des autres saisons c'est que le Real sait garder le score et ne craque pas face à des équipes qui savent bien faire tourner le ballon.

 

Ce Real 2013/2014 va aller au bout j'en met ma main à couper, ils ont tout ce qui faut pour gagner leur décima, un super coach, une vraie bonne ambiance dans le groupe, et des joueurs énormes à chaque poste quasiment, aucun poste ne leur fait défaut c'est très rare quand même dans une équipe. Pepe a gagné en maturité je trouve aussi, il a appris de ces erreurs, Ramos progresse aussi à ce niveau là. A confirmer la semaine pro, mais je pense que ça ira pour eux.

 

En plus de Modric j'ai été agréablement surpris par Pepe et par Xabi Alonso (moins une surprise).

 

Benzebut c'est différent, je partage l'avis qu'il ait fait un bon match seulement il joue super simple ! D'accord jouer simple n'est pas un défaut et loin de là puisqu'en général jouer simple = jouer juste, seulement sur ce match (et je doute que ce fut une première) sa consigne c'était : un contrôle - une passe. Ça fonctionne relativement bien puisque ça combine ses points forts (vision du jeu, placement, jeu collectif) avec le système offensif madrilène qui, en 2 mots et grossièrement, se résume par : vitesse et profondeur, Ronaldo et Di Maria. Je parle de lui dans le jeu collectif hein, dans la surface c'est complètement différent et là on sent tout son génie de buteur. Voilà tout ça pour en venir au fait qu'il est tellement ancré dans le jeu collectif du Réal qu'il est difficile de juger sa prestation individuellement parlant.

 

Quant au match dans son ensemble j'ai quand même trouvé le Bayern supérieur malgré un match maussade de leur part (à l'image de Ribéry, ca non plus ce n'est pas nouveau). Le Réal mérite amplement sa victoire, et a été la chercher, mais j'ai senti le Bayern collectivement supérieur. Qui est plus est, le match retour se jouera chez eux et il ne m'en faut pas plus pour penser que le Bayern ira en finale.

 

D'où, enfin, le fait que je comprenne et partage les mots de Guardiola.

 

Rdv mardi ;)

 

ps : ne supportant aucune équipe j'aspire à me prononcer le plus objectivement possible.

 

Concernant ton article Skynet même en le survolant j'ai réussi à tiquer sur un passage, en l’occurrence celui là "Désigné comme étant la clé de ce match aller avant la rencontre, Mandzukic ...". Comme dirait Alruud je trouve ça "fort de café" de fixer la clé d'un match sur l'élément le plus mauvais collectivement de l'équipe, à moins d'espérer une victoire sur un exploit individuel qui, d'une, sous estimerait le jeu du Bayern, et de deux, même si cela arrivait, Robben voire Ribéry auraient plus de chance d'en être les "clés".

 

Je termine en m'adressant à ceux qui diraient que la supériorité du Bayern ne peut se défendre par la possession du ballon je répondrais qu'en terme d'occasions les deux équipes furent égales. Ajouté à son match très moyen le Bayern peut justifier la virginité de son score par un bon Casillas et par les excellents placements (et contres) de Pepe et Xabi Alonso (2 occasions distinctes).

Modifié par Math8
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Pour répondre à une question qui j'en suis sûr a déjà été posée et a déjà trouvé réponse, je m'amuse à résumer qui quoi comment est qualifié pour quoi.

Attention, ce poste peut être peut-être utile:

Qualifiés C1: les trois premiers plus le quatrième qui affrontera quelque club d'une nation reculée en tour prémilinaire.

sauf si le tenant de la C1 est dans ces quatre premiers, on décale le tout d'un rang... c'est-à-dire, le cinquième, irait manger le gazon quelque part en Lituanie (alors note de la rédaction: c'est un exemple, la Lituanie).

Ensuite, quoi. Europa League, je vous épargne à quel stade quoi. Sachons juste que le FA Cup Winner va direct en phase groupe ainsi que le tenant du titre de la C3, et si ce même tenant du titre est également qualifié via le championnat ou d'une quelconque coupe pour une compét' continentale, ben tant pis, y en aura pas de décalage pour un autre club, prout.

Par contre si le vainqueur de la FA Cup est dans les quatre premiers du championnat, donc Champions Leaguable ben, c'est le finaliste déçu qui pourra se consoler avec une paire de match le jeudi. Mais comme le jeudi c'est le soir des étudiants et que c'est donc bamboula, ben en fait la C3, c'est pas du C4 non plus...

Le League Cup Winner. Si ce vainqueur est qualifié via le championnat, hop, on décale.

Le cinquième est qualifié pour un tour préliminaire. C'est toujours mieux avec, il parait.

Après, les viennent-ensuite qui n'ont pas été foutus d'être qualifiés directement par leurs propres moyens sont:

- le sixième si un qualifié issu de la FA Cup termine dans les 5 premiers ou que le tenant de la C1 fini dans les 5 premiers

- le septième si il y a un combo de ce qui précède

- le huitième si on complète le dit combo par le fait que le vainqueur de la League Cup termine dans les... 7 premiers...

Ce qui nous concerne cette année:

il n'y aura pas de décalage du au tenant du titre, car la Bavière, c'est ailleurs.

City est League Cup Winner, donc (et on va admettre qu'ils finiront dans les 5 premiers), donc, le 6ème se collera l'Europe, nous le savons comme acquis sur ce fofo, malins que nous sommes.

Arsenal peut, mais nous l'avons déjà mainte fois relevé, garantir le bonheur du 7ème du championnat, nous, donc, car faut pas charrier non plus, on va plus chavirer, si ces gunners de douze remporte la FA Cup... c'est con, j'étais pour Hull... m'enfin, saison pourrie jusqu'au bout.

Car si on avait l'argument je veux pas l'Europe sinon Moyes ne giclera pas, là, les gars, faudra être derrière les pensionnaires d'Highbury... on va boire le calice jusqu'à la lie, comme qui dirait AKDNetc...


Il y a pas un reglement qui dit que si le vainqueur de la coupe est deja qualifié pour l'europe, c'est le finaliste qu'il l'est ?
Il me semble qu'en france ça a deja été le cas.

 

Est-ce clair? car il est tard et je ne sais plus comment ça s'appelle... ha oui, dormir...

l'argent ne fait pas le bonheur des pauvres et nique ton football

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http://unetouchedeballe.wordpress.com/2014/04/24/real-madrid-1-0-bayern-munich/

 

Compte-rendu de Real-Bayern par un pote et moi-même. Hésitez pas à me dire si quelque chose vous a fait tilté, pas plu ect. Merci. ;)

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https://ultimodiez.wordpress.com/ (cliquez cliquez c'est la famille)

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Hélas, vous ne me lisez pas, sinon vous auriez vu ma grossière erreur. Je rectifie. J'annonçais que si Arsenul bat Hull, le septième serait qualifié. Or, plus haut, je disais à juste titre que si le vainqueur de la FACup était dans les qualifiés Européen du championnat, c'était le finaliste qui partait en C3.

Triste de constater que mon poste vous désintéresse. Pour la peine, je quitte le forum 5 minutes.

Le temps de me brosser les dents (feux pas finir comme mon fieux)

l'argent ne fait pas le bonheur des pauvres et nique ton football

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Hélas, vous ne me lisez pas, sinon vous auriez vu ma grossière erreur. Je rectifie. J'annonçais que si Arsenul bat Hull, le septième serait qualifié. Or, plus haut, je disais à juste titre que si le vainqueur de la FACup était dans les qualifiés Européen du championnat, c'était le finaliste qui partait en C3.

Triste de constater que mon poste vous désintéresse. Pour la peine, je quitte le forum 5 minutes.

Le temps de me brosser les dents (feux pas finir comme mon fieux)

Moi j'ai lu mais tout compris lol.

 

Y a t il une chance de finir 7 eme et en europa ?

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Pour avoir la 7e place qualificative :

Arsenal doit finir 5e et gagner la Facup........... et ca c'est mort : vu q'ils ont 4 points d'avance sur le 5e....

(En tout cas, en Allemagne et en Espagne, c'est facile vu que :
Finale de la coupe dAllemagne, c'est Bayer - Dortmund, et les 2 joueront la C1 la saison prochaine ===> Du coup 5e,6e et 7e sont en EuropaLeague
Finale de la coupe du Roi, Real-Barcelone, et les 2 joueront la C1 la saison prochaine ===> Du coup 5e,6e et 7e sont en EuropaLeague)...

Pour la PremierLeague, il aurait fallu arsenal contre un des 3 premiers ^^

Pour résumer, il faut que Manchester déloge Tottenham de la 6e place pour jouer l'Europe...

 

 

==> http://www.premierleague.com/en-gb/news/news/2013-14/apr/europa-league-qualifying-places-explained-140414.html

UEFA Europa League


 

If the FA Cup winners finish in the top four, their UEFA Europa League place goes to the runners-up. However, if the FA Cup winners finish outside the top four, their UEFA Europa League place goes to the next-highest ranked team in the Barclays Premier League (nominally the seventh-placed team).
Si le vainqueur de la FACup fini dans les 4 premiers, alors le finaliste sera qualifié pour l'EuropaLeague. Si le vainqueur fini en dehors du top 4, ( 5e du classement évidement), alors le 7e du championnat sera qualifié pour l'EuropaLeague.

 

 

 

 

Modifié par CR-07
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Petite mise au point habituelle avant le match de ce soir.

 

Le match retour se fait donc à Munich.
A l'allé le Real a gagné 1-0, but de Benzema.

 

 

Les bavarois ont promis au Real l'enfer, du côté du Real on ne pense qu'à marquer. Il y aura donc des occasions.

L'ambiance n'est pas excellente, Guardiola a critiqué l'arrogance (wtf ?) des madrilènes qui se verraient déjà en finale.

 

Tiens pep : http://www.butfootballclub.fr/1451282-real-madrid-la-reponse-madrilene-aux-provocations-du-bayern-munich/

 

 

 

Les deux groupes sont au complet.

Du côté du Real on ne sait pas vraiment qui jouera. Isco, Bale et Di Maria se battent pour une place. DU côté du bayern c'est la même chose avec Muller puis Martinez

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Bon ben ça y est, j'ai la pression. Vamos

 

Casillas, Pepe, Ramos, Coentrão, Ronaldo, Benzema, Bale, Alonso, Carvajal, Modric, Di María

Neuer; Lahm, Dante, Boateng, Alaba; Schweinsteiger; Ribéry, Robben, Müller ,Kroos y Mandzukic.

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The champions!!!

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"El tipo puede cambiar de todo. De cara, de casa, de familia, de novia, de religión, de dios. Pero hay una cosa que no puede cambiar Benjamín. No puede cambiar de pasión" - Sandoval

"Football is a whole skill to itself. A whole world. A whole universe to itself. Me love it because you have to be skillful to play it! Freedom! Football is freedom.” – Bob Marley

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