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Rivalités entre sélections, clubs et entraîneurs.


Duncan Edwards

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Ok, j'ai pas trop le temps ce soir, c'est un gros morceau, je vais essayer de faire ça demain alors ;)

ruud_van_nistelrooy_131-150x150.jpgDankje Ruud ! Van PERSIEEEEEEEEEEE! rvp10.jpg

 

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Bon c'est long mais interessant, c'est parti..

 

Les premiers contacts après la guerre sont revenu difficilement. Au Pays-Bas, les gens n'avaient pas forcément envie de renouer contact avec un pays qui avait une histoire avec la guerre si récente. Un début de renouveau a été fait dans les provinces du Nord des 2 pays. ''Noord-Nederland'' et ''Nord-Duitsland'', avaient planifié d'organiser un match ensemble, et également dans la région, les premiers contacts d'ordre footballistique recommencèrent. Mais ce ne fut pas simple. ''Oost-Nederland'' avait ´gealement un projet avec l'Ouest de l'Allemagne. Mais la direction de Vitesse (un club de foot) décidait, par conviction morale, de ne pas donner un seul joueur à l'équipe de l'Ouest des Pays-Bas. Et les joueures restant se sont pris un beau 4-0.

 

Finalement, le match a eu lieu en 1956 à Dusseldorf. Les Allemands étaient champions du monde en titre et étaient les véritables favoris pour remporter ce match: et les bonnes intentions des débutants Oranje et de la vedette Abe Lenstra ne pourrait rien y changer, selon les attentes du pays. Le nouveau héros Frans de Munck, devenu connu sous le nom de ''La Panterre noire'' reussisait pourtant à donner l'avantage aux Pays-Bas dans les premiers instants du match. Et les Pays-Bas prenait le match à leur compte. Les hollandais furent été par une tempête de neige qui empechait les allemands, pourtant techniquement superieur, à jouer leur foot normal. Abe Lenstra fetait sa rentrée en équipe nationale avec un doublé, et malgré un autogoal de Cor van der Hart, la victoire ne pouvait pas échapper aux Pays-Bas. La victoire fut fêtée euforiquement au pays, mais la plus grande victoire de ce match était que les liens entre les Pays-Bas et leur voisin du Nord s'étaient à nouveau normalisés un peu.

 

 

La plus grande claque de l'histoire du foot des Pays-Bas fut donnée par les Allemands de l'Ouest. Alors que'n 1974 le monde découvrait le nouveau concept du ''total football'' développé par Cruiyff et Van Hanegem, cette manière de jouer fut restreinte à environ 2 minutes dans la finale, 2 minutes pendant lesquelles les Pays-Bas faisait tourner la balle tranquillement. Aucun allemand ne touchait la balle, et les Pays-Bas ne furent qu'arrêté par une faute, dans la surface. Résultat: penalty. Neeskens, le specialiste, convertisait facilement cette occasion et les Pays-Bas menait 1-0 sans que les Allemand n'avaient encore touché la balle.

 

Et soudainement, c'en était fini du total football. La seule chose qui comptait était d'humilier les Allemands, selon les paroles-mêmes d'Auko Kok. L'humiliation avait comme excuse encore et toujours la guerre, que les hollandais n'avaient pas encore digeré. Les Hollandais se laissaient provoquer par les Allemands et ne rentrèrent plus une seule fois dans leur jeu. On a souvent repensé à l'énorme simulation de Bernd Holzenbrein, qui recoltait un penalty pour les Allemands. 1-1 donc. Mais on oublie souvent de dire que les Pays-Bas n'ont quasiment plus joué au foot du match et que les Allemands étaient enfaite meilleurs. Les fameuses paroles ''on est encore tombé dans le piège'', prononcées par Herman Kuiphof après le 2-1 de Gert Müller, font encore mal chez beaucoup de gens du pays jusqu'au jour d'aujourd'hui.

 

En 1988, 14 ans après ce débale, les Hollandais prirent enfin leur revanche. C'était la demi-finale de l'Euro 1988, que les Pays-Bas allaient finir par gagner. Les Allemands prenait l'avantage grâce à un penalty. ''On avait peur avant le match de ça'', criait Evert ten Apel, quand l'arbitre posait la balle sur le point de penalty. Peut-être que Klinsmann s'est laissé tombé un peu, mais on ne peut pas appeler ça une simulation. Van Breukelen touchait encore la balle de Matthäus, mais la balle finissait dans le filet. 1-0. Et après ce but, les allemands décidèrent de commencer à provoquer les Pays-Bas. Surtout Rudi Völler lançait avec beaucoup de thèatre de l'huile sur le feu Néerlandais. Les Néerlandais se laissait facilement provoquer et donnaient l'impression de perdre totalement le contrôle du match. Pourtant, le plus intelligent fut Van Basten, qui, en se laissant tomber intelligemment, recoltait un penalty et le 1-1 pour les Pays-Bas. Le 1-1 de Koeman, changeait la physionomie du match. Les Pays-Bas commençait enfin à jouer au foot et des vagues d'attaques arrivaient en pleine course sur les Allemands. Juste avant la fin du match, Marco Van Basten distribuait la claque finale à l'Allemagne, une claque distribuée pour tout les Pays-Bas: il glissait la balle dans le but et la revanche de 1974 était enfin prise. Que la revanche fut prise sur l'équipe allemande la plus irritante depuis des années, rendait cette victoire seulement encore plus belle. Mais après le match, les Pays-Bas expliosait de joie, et la rivalité atteignait un point inimaginable.

 

Et les deux équipes le remarquait 2 ans plus tard. Les Pays-Bas, champions d'Europe en titre, étaient les favoris de la CDM 1980.

Les deux équipent se rencontraient en huitième de finale. Surtout Völler ne pouvait pas attendre pour anéantir les ambitions néerlandaise et il se laissait facilement provoquer par Rijkaard et Van Breukelen. Rijkaard et Völler recevait les deux un carton jaune au debut du match, et lorsque Van Breukelen reussisait à provoquer un deuxième carton jaune de Völler, les Pays-Bas pouvait continuer à jouer, maitre du match. Jusqu'à ce que Rijkaard se décidait à penser que ça pouvait être une idée de cracher (et quel crachat) dans les gros cheveux de Völler avant que ce dernier ne quitte le terrain. Et c'était également un carton rouge pour Rijkaard, et le match continuait non pas avec 11 contre 10, mais bien 10 contre 10.

Les Allemands se jouaient facilement des Pays-Bas en marquant 2 buts, et les Pays-Bas pouvait sentir une égalisation vers la fin du match quand Van Basten marquait le 2-1 sur penalty. Mais l'équipe des Pays-Bas, coupable d'un comportement scandaleux, ne méritait pas plus, et ils furent éliminés en huitième de finale de la CDM qui leur semblait promise. Que les Allemands finissaient par gagner le titre, n'en surpris plus un seul.

 

Un match très important dans la rivalité eu lieu le 23 fevrier 2000, dans l'ArenA d'Amsterdam. C'était un match amical. Les relations s'étaient désormais normalisées et les Allemands, à l'époque, n'était pas dans une très bonne période. Les Pays-Bas, au contraire, étaient au top de leur capacité. La star Patrick Kluivert avait atteint un niveau incroyable et son compatriote Ruud Van Nistelrooy commencait à tapper à la porte. C'était pourtant ce soir de fevrier que les deux attaquants reusissait à se trouver d'une manière incroyable. Dans un 3-3-4, où Philip Cocu jouait en tant que défenseur et surtout en tant que milieu en possession, et où Seedorf et Davids prenaient le milieu de terrain à leur compte, les Allemands furent complètement dominé. Kluivert, en numéro 10, qui cherchait contiuellement Van Nistelrooy en profondeur, était génial et les Pays-Bas gagnait le match avec un 2-1, un score très clément pour les Allemands. Seulement lorsque Van Nistelrooy quittait le terrain, les ardeurs néerlandaise se calmèrent. Un nouveau couple en or semblait s'être créé. Semblait, car, dans les années à suivre, aucun nouveau sélectionneur ne parvenait à recréer cette complicité entre Van Nistelrooy et Kluivert.

 

La dernière fois (l'article date d'avant l'Euro) que les deux équipes se sont rencontrées, est encore dans les mémoires. En Novembre de l'année passée, l'équipe des P-B se ratait complètement sous Van Marwijk. Les Pays-Bas ne reussisait pas une seule fois à contrer les contres ultra rapide des allemands, chez qui la réussite fut totale. Concernant le score finale de 3-0 pour les Allemands, les Pays-Bas pouvait remercier les Allemands, coupable d'une certaine maladresse...

 

Ce soir (soir du match de l'Euro), une nouvelle histoire sera rajouté à la liste. On dirait bien que la provocation des deux côtés est définitivement derrière nous. Des caractères comme Van Breukelen, Rijkaard et Koeman d'un côté et Völler et Matthäus de l'autre, ne sont plus trouvable de nos jours. Au contraire: quelques joueurs néerlandais gagnent leur vie chez les voisins de l'ouest et aux Pays-Bas, certains joueurs allemands sont très appreciés par les fans. Espérons que les Pays-Bas et l'Allemagne en fassent vraiment une fête du foot ce soir (et bah non :D :D :D), sans ouvrir des anciennes plaies. Car, et ça c'est quelque chose qu'on peut apprendre de la dernière décenie: quand les Pays-Bas perdent la tête contre les Allemands, ils perdent bien souvent également le match. Et on ne peut pas se permettre ça ce soir, que les sacs poubelles soient oranges en Allemagne ou non.

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ruud_van_nistelrooy_131-150x150.jpgDankje Ruud ! Van PERSIEEEEEEEEEEE! rvp10.jpg

 

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Pour continuer un peu sur ce que dit Graciak, on voit bien qu'avec le temps la rivalité entre Fergie et Wenger s'est un peu tassée (parce qu'Arsenal n'est plus un challenger pour le titre ?) et qu'il y a un certain respect mutuel qui s'est installé.

Celui ci a remplacé les propos d'avant match visant à constamment descendre l'autre ou son équipe, voir même mettre la pression sur l'arbitre pour essayer de l'influencer.

Je pense aussi que pour se surpasser il faut un adversaire à ta hauteur, et si on a gagné autant de titres c'est parce que les gunneurs avait vraiment une équipe de grand grand talent à l'époque (de l'arrivée d'Anelka jusqu'au départ de Henry) et il y avait énormément de leaders sur le terrain de part et d'autres (Neville, Keane, Stam, Ruud, Viera, Keown, Adams, Parlour etc) donc ça ne pouvait qu'être explosif. D'ailleurs on peut constater que depuis qu'on a battu les "invincibles" lors de cette fameuse rencontre, Arsenal n'a plus rien gagné ou presque.

Je suis un peu nostalgique de cette époque mais bon quand une rivalité s'éteint, une autre ressurgit et maintenant c'est au tour de City d'essayer de venir nous les briser !!

 

Arsenal n'est plus un concurrent pour le titre , c'est presque un choix , je crois que depuis la création du grand stade le club a une dette à remboursé , ce qui nuit à notre activité sur le marché des transferts et donc à notre compétitivité . Logiquement 2014 sera une année de renouveau pour le club puisque cette fameuse dette sera totalement épongée ce qui permettra à Arsenal de rivaliser face aux grosses écuries comme Man U sur le plan financier .

 

Je pense aussi que les joeurs charismatiques contribuaient à se genre de rencontres de notre coté il y avait des Keown , Adams .... , du votre Cantona , Keane , Neville ....

Aujourd'hui les joueurs ont bien moins l'amour du maillot et le respect vis à vis de leur club , ils ne s'interessent qu'au fric , ce ne sont que des mercenaires à la botte des PSG ou Manchester City , c'est bien vrai tant du coté d'Arsenal que de Man U . Si demain il y a un contrat juteux pour X ou Y il s'en ira , l'argent passant malheureusement avant le prestige

 

Aujourd'hui qui avez vous de representatif , l'âme du club ? Giggs ? Scholes , c'est joueurs sont d'un ancien temps , la fin de carrière est proche . Je ne pense pas que Rooney soit de cette trempe là .

 

Chez nous c'est la même chose , nous n'avons guère plus que Wilshere qui est un vrai gunners , les autres ne sont que de passages , mis à part peut être Arteta ...

 

Il y aura toujours des beaux MU - Arsenal et même si dans le futurs ces deux clubs se rencontrent pour le titre , l'ambiance ne sera pas aussi éléctrique que par le passé , j'en suis convaincu

Modifié par Jil
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Aujourd'hui qui avez vous de representatif , l'âme du club ? Giggs ? Scholes , c'est joueurs sont d'un ancien temps , la fin de carrière est proche . Je ne pense pas que Rooney soit de cette trempe là .

 

Chez nous c'est la même chose , nous n'avons guère plus que Wilshere qui est un vrai gunners , les autres ne sont que de passages , mis à part peut être Arteta ...

 

 

Danny Welbeck et Tom Cleverley c'est du pipi de chat ?


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Danny Welbeck et Tom Cleverley c'est du pipi de chat ?

 

Pour l'instant ils ne sont pas imposés comme des élements majeurs de votre équipe , quand on te dis " Manchester United " tu réponds pas tout de suite " Welbeck et Cleverley " mais plutôt " Giggs ou Scholes " .

 

Et puis sérieusement avec cette génération ( Wilshere y compris ) on peut s'attendre à tout , surtout au pire , du jour au lendemain il peut partir pour l'argent ou la gloire dans un autre club , même si il a grandit et fait ses classes dans une grande formation comme United ou Arsenal et Liverpool et même si il se dit " Fan number 1 " .

 

Nous sommes dans une époque ou nous ne pouvons plus compter sur personne , la preuve , chez nous à Arsenal personne n'imaginait le départ de VP il y a encore 2 ans , et je pense que lui même ne voulait pas partir .

 

Donc non Welbeck et Cleverley ne sont pas du pipi de chat, mais on ne peut être catégorique sur le fait que leur destin soit à Manchester ( cela prévôt pour tous les joueurs de tous les clubs )

 

Et cela est un vrai problème generationnel ou l'égo , l'individualité passe avant le collectif .

Modifié par Jil
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Bon c'est long mais interessant, c'est parti..

 

Les premiers contacts après la guerre sont revenu difficilement. Au Pays-Bas, les gens n'avaient pas forcément envie de renouer contact avec un pays qui avait une histoire avec la guerre si récente. Un début de renouveau a été fait dans les provinces du Nord des 2 pays. ''Noord-Nederland'' et ''Nord-Duitsland'', avaient planifié d'organiser un match ensemble, et également dans la région, les premiers contacts d'ordre footballistique recommencèrent. Mais ce ne fut pas simple. ''Oost-Nederland'' avait ´gealement un projet avec l'Ouest de l'Allemagne. Mais la direction de Vitesse (un club de foot) décidait, par conviction morale, de ne pas donner un seul joueur à l'équipe de l'Ouest des Pays-Bas. Et les joueures restant se sont pris un beau 4-0.

 

Finalement, le match a eu lieu en 1956 à Dusseldorf. Les Allemands étaient champions du monde en titre et étaient les véritables favoris pour remporter ce match: et les bonnes intentions des débutants Oranje et de la vedette Abe Lenstra ne pourrait rien y changer, selon les attentes du pays. Le nouveau héros Frans de Munck, devenu connu sous le nom de ''La Panterre noire'' reussisait pourtant à donner l'avantage aux Pays-Bas dans les premiers instants du match. Et les Pays-Bas prenait le match à leur compte. Les hollandais furent été par une tempête de neige qui empechait les allemands, pourtant techniquement superieur, à jouer leur foot normal. Abe Lenstra fetait sa rentrée en équipe nationale avec un doublé, et malgré un autogoal de Cor van der Hart, la victoire ne pouvait pas échapper aux Pays-Bas. La victoire fut fêtée euforiquement au pays, mais la plus grande victoire de ce match était que les liens entre les Pays-Bas et leur voisin du Nord s'étaient à nouveau normalisés un peu.

 

 

La plus grande claque de l'histoire du foot des Pays-Bas fut donnée par les Allemands de l'Ouest. Alors que'n 1974 le monde découvrait le nouveau concept du ''total football'' développé par Cruiyff et Van Hanegem, cette manière de jouer fut restreinte à environ 2 minutes dans la finale, 2 minutes pendant lesquelles les Pays-Bas faisait tourner la balle tranquillement. Aucun allemand ne touchait la balle, et les Pays-Bas ne furent qu'arrêté par une faute, dans la surface. Résultat: penalty. Neeskens, le specialiste, convertisait facilement cette occasion et les Pays-Bas menait 1-0 sans que les Allemand n'avaient encore touché la balle.

 

Et soudainement, c'en était fini du total football. La seule chose qui comptait était d'humilier les Allemands, selon les paroles-mêmes d'Auko Kok. L'humiliation avait comme excuse encore et toujours la guerre, que les hollandais n'avaient pas encore digeré. Les Hollandais se laissaient provoquer par les Allemands et ne rentrèrent plus une seule fois dans leur jeu. On a souvent repensé à l'énorme simulation de Bernd Holzenbrein, qui recoltait un penalty pour les Allemands. 1-1 donc. Mais on oublie souvent de dire que les Pays-Bas n'ont quasiment plus joué au foot du match et que les Allemands étaient enfaite meilleurs. Les fameuses paroles ''on est encore tombé dans le piège'', prononcées par Herman Kuiphof après le 2-1 de Gert Müller, font encore mal chez beaucoup de gens du pays jusqu'au jour d'aujourd'hui.

 

En 1988, 14 ans après ce débale, les Hollandais prirent enfin leur revanche. C'était la demi-finale de l'Euro 1988, que les Pays-Bas allaient finir par gagner. Les Allemands prenait l'avantage grâce à un penalty. ''On avait peur avant le match de ça'', criait Evert ten Apel, quand l'arbitre posait la balle sur le point de penalty. Peut-être que Klinsmann s'est laissé tombé un peu, mais on ne peut pas appeler ça une simulation. Van Breukelen touchait encore la balle de Matthäus, mais la balle finissait dans le filet. 1-0. Et après ce but, les allemands décidèrent de commencer à provoquer les Pays-Bas. Surtout Rudi Völler lançait avec beaucoup de thèatre de l'huile sur le feu Néerlandais. Les Néerlandais se laissait facilement provoquer et donnaient l'impression de perdre totalement le contrôle du match. Pourtant, le plus intelligent fut Van Basten, qui, en se laissant tomber intelligemment, recoltait un penalty et le 1-1 pour les Pays-Bas. Le 1-1 de Koeman, changeait la physionomie du match. Les Pays-Bas commençait enfin à jouer au foot et des vagues d'attaques arrivaient en pleine course sur les Allemands. Juste avant la fin du match, Marco Van Basten distribuait la claque finale à l'Allemagne, une claque distribuée pour tout les Pays-Bas: il glissait la balle dans le but et la revanche de 1974 était enfin prise. Que la revanche fut prise sur l'équipe allemande la plus irritante depuis des années, rendait cette victoire seulement encore plus belle. Mais après le match, les Pays-Bas expliosait de joie, et la rivalité atteignait un point inimaginable.

 

Et les deux équipes le remarquait 2 ans plus tard. Les Pays-Bas, champions d'Europe en titre, étaient les favoris de la CDM 1980.

Les deux équipent se rencontraient en huitième de finale. Surtout Völler ne pouvait pas attendre pour anéantir les ambitions néerlandaise et il se laissait facilement provoquer par Rijkaard et Van Breukelen. Rijkaard et Völler recevait les deux un carton jaune au debut du match, et lorsque Van Breukelen reussisait à provoquer un deuxième carton jaune de Völler, les Pays-Bas pouvait continuer à jouer, maitre du match. Jusqu'à ce que Rijkaard se décidait à penser que ça pouvait être une idée de cracher (et quel crachat) dans les gros cheveux de Völler avant que ce dernier ne quitte le terrain. Et c'était également un carton rouge pour Rijkaard, et le match continuait non pas avec 11 contre 10, mais bien 10 contre 10.

Les Allemands se jouaient facilement des Pays-Bas en marquant 2 buts, et les Pays-Bas pouvait sentir une égalisation vers la fin du match quand Van Basten marquait le 2-1 sur penalty. Mais l'équipe des Pays-Bas, coupable d'un comportement scandaleux, ne méritait pas plus, et ils furent éliminés en huitième de finale de la CDM qui leur semblait promise. Que les Allemands finissaient par gagner le titre, n'en surpris plus un seul.

 

Un match très important dans la rivalité eu lieu le 23 fevrier 2000, dans l'ArenA d'Amsterdam. C'était un match amical. Les relations s'étaient désormais normalisées et les Allemands, à l'époque, n'était pas dans une très bonne période. Les Pays-Bas, au contraire, étaient au top de leur capacité. La star Patrick Kluivert avait atteint un niveau incroyable et son compatriote Ruud Van Nistelrooy commencait à tapper à la porte. C'était pourtant ce soir de fevrier que les deux attaquants reusissait à se trouver d'une manière incroyable. Dans un 3-3-4, où Philip Cocu jouait en tant que défenseur et surtout en tant que milieu en possession, et où Seedorf et Davids prenaient le milieu de terrain à leur compte, les Allemands furent complètement dominé. Kluivert, en numéro 10, qui cherchait contiuellement Van Nistelrooy en profondeur, était génial et les Pays-Bas gagnait le match avec un 2-1, un score très clément pour les Allemands. Seulement lorsque Van Nistelrooy quittait le terrain, les ardeurs néerlandaise se calmèrent. Un nouveau couple en or semblait s'être créé. Semblait, car, dans les années à suivre, aucun nouveau sélectionneur ne parvenait à recréer cette complicité entre Van Nistelrooy et Kluivert.

 

La dernière fois (l'article date d'avant l'Euro) que les deux équipes se sont rencontrées, est encore dans les mémoires. En Novembre de l'année passée, l'équipe des P-B se ratait complètement sous Van Marwijk. Les Pays-Bas ne reussisait pas une seule fois à contrer les contres ultra rapide des allemands, chez qui la réussite fut totale. Concernant le score finale de 3-0 pour les Allemands, les Pays-Bas pouvait remercier les Allemands, coupable d'une certaine maladresse...

 

Ce soir (soir du match de l'Euro), une nouvelle histoire sera rajouté à la liste. On dirait bien que la provocation des deux côtés est définitivement derrière nous. Des caractères comme Van Breukelen, Rijkaard et Koeman d'un côté et Völler et Matthäus de l'autre, ne sont plus trouvable de nos jours. Au contraire: quelques joueurs néerlandais gagnent leur vie chez les voisins de l'ouest et aux Pays-Bas, certains joueurs allemands sont très appreciés par les fans. Espérons que les Pays-Bas et l'Allemagne en fassent vraiment une fête du foot ce soir (et bah non :D :D :D), sans ouvrir des anciennes plaies. Car, et ça c'est quelque chose qu'on peut apprendre de la dernière décenie: quand les Pays-Bas perdent la tête contre les Allemands, ils perdent bien souvent également le match. Et on ne peut pas se permettre ça ce soir, que les sacs poubelles soient oranges en Allemagne ou non.

 

Le hollandais a encore frappé :P

 

Article très intéressant, merci pour la traduction.

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Aujourd'hui qui avez vous de representatif , l'âme du club ? Giggs ? Scholes , c'est joueurs sont d'un ancien temps , la fin de carrière est proche . Je ne pense pas que Rooney soit de cette trempe là .

 

 

Fletcher ?

Evans ?

Cleverley ?

Welbeck ?

Rooney ?

 

Et si on prend les "étrangers"

 

Evra ?

Carrick ?

Ferdinand ?

Vidic ?

 

 

:mellow:

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  • 3 semaines après...

Ouè moi aussi je kif cette vidéo , le boss, quelle classe !!

 

C'était pour le Gala LMA 2009 " League Manager Association ".

 

SAF: " Fabio, That's is question, that Fabio's question " :wub:

 

 

En tout cas ils se sont bien marrés ce soir là...parce que la rivalité c'est aussi ça ;)

Modifié par babyf@ce
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  • 1 mois après...

Malheureusement y a pas que du bon dans la rivalité... Lors du derby argentin Boca - River. Des Stewart ont fêté le goal du River (2-2) dans la partie Boca du stade. Ils ont été passés à tabac et balancés par dessus les gradins, actuellement il y a deux blessés graves !

 

http://twitter.com/CheGiaevara/status/262713054746267648/photo/1

Modifié par Andeerson
200w.gif

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Nous allons nous arrêter quand même sur une rivalité qui traîne en L1

 

Antonetti vs Baup

 

Les deux hommes ne se parlent pas, ils se détestent cordialement et il faut voir les poignées de mains froides entre les deux hommes! (PS : Ils ne se serrent même pas la main lors des protocoles d'avant match).

 

Le contentieux dure depuis qu'Elie Baup ait été nommé coach des verts après une remontée de l'ASSE en L1 sur un travail d'Antonetti. C'est une affaire qui dure.

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  • 1 mois après...

http://www.lematin.ch/sports/depeches/flaflu-manchester-citymanchester-united-grands-derbies-encadre/story/22418722

 

Extrait; Manchester: City - United La rivalité entre les Bleus ciel et les Rouges, vieille de 130 ans, n'a jamais été aussi intense que depuis la montée en puissance de City, grâce à l'argent d'Abou Dhabi. "C'est désormais le plus grand de tous les derbies", a affirmé en mai l'entraîneur de MU, Alex Ferguson. Les supporteurs de City se considèrent comme les seuls vrais représentants de la ville de Manchester, alors que les "Red Devils" seraient les banlieusards parce que leur stade et le quartier où ils ont vu le jour, Newton Heath, sont éloignés du centre.

 

 

J'ai quand même un doute sur la phrase en rouge..

 

 

http://tempsreel.nouvelobs.com/sport/20121206.OBS1749/de-manchester-a-montevideo-ces-derbies-qui-dechirent-les-villes.html

 

Montevideo: une ville, 14 clubs

 

Mais la capitale mondiale des derbies reste Montevideo et ses 14 clubs, pour un championnat uruguayen à 16 équipes... A côté, Buenos Aires et Londres, avec six clubs chacun parmi l'élite, font presque pâle figure.

Deux grands pays du football échappent paradoxalement à ces passions fratricides: la France et l'Allemagne.

Excepté une courte parenthèse dans les années 80, avec les duels parisiens entre le PSG et le Matra Racing de Lagardère, l'idée de derby est inexistante dans l'Hexagone. Seul l'affrontement entre l'Olympique lyonnais et l'AS Saint-Etienne tente d'endosser ce label, même si 70 km séparent les deux villes.

De même, aucun match au sein d'une même ville cette année dans la Bundesliga allemande. Ici, le seul véritable derby est celui de la Ruhr, entre le Borussia Dortmund et Schalke 04. Ou alors il faut aller en deuxième division, à Berlin, pour un Union-Hertha, souvenir de la séparation Est-Ouest.

Hormis ces deux exceptions, toutes les grandes villes du monde ou presque connaissent des derbies. Avec en tête d'affiche le mythique "Fla-Flu" brésilien, le duel carioca entre Flamengo et Fluminense, centenaire depuis cet été.

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  • 5 mois après...

Retour de ce petit topic avec le derby le plus chaud de la France (on a le droit à un peu de chauvinisme quand même ^^), j'ai nommé le derby du Languedoc (nom non-officiel) entre le Montpellier Hérault Sport Club et le Nîmes Olympique. Et ça, c'est probablement plus un derby que le derby de la Garonne :P.

 

Cette rivalité est dû à deux aspects, l'un politique et l'autre sportif bien-entendu où la donne a changé entre les années 70 et 90, grâce à l'arrivée de 2 personnes: Georges Frêche et Louis Nicollin:

 

- Georges Frêche inversa la tendance grâce à la base universitaire de Montpellier - qui attira des entreprises (IBM était déjà présente depuis 1962) - et un marketing politique alors que Nîmes perdait de sa superbe avec ses industries qui subissaient la crise (celles du textile notamment - le denim). Si le virage économique des années 70-80 a bel et bien été compris par le maire de Montpellier, il n'en fût pas de même pour Nîmes, qui n'eut aucune réaction à cause des acteurs politiques et économiques. Montpellier a donc pompé une bonne partie du dynamisme démographique et économique. Tous les nouveaux arrivants s’installaient à Montpellier et c'est comme celà que la surdouée commença à prendre le pas sur la romaine.

 

- Au niveau sportif, le Stade Olympique Montpelliérain en 1970 dépose le bilan à cause de ses dettes et de ses faibles résultats. Loulou racheta donc le Club en 1974 et le fît grandir au fur et à mesure, notamment grâce à des joueurs forts issus du Nîmes Olympique, équipe ayant la suprématie régionale. Entre autres Luigi Landi, Jean-Pierre Betton ou Henri Augé. Mais l'arrivée de Michel Mézy en 1979 fut la goutte d'eau et le président Nîmois considère qu'il s'agît d'un vol et d'une trahison et interdit le joueur de disputer la fin de saison.

La rivalité va grossir lorsque les deux clubs se retrouvent en D2 et à mesure que les Montpelliérains prennent l'ascendant sur le football régional.

(En même temps, il faut les comprendre les Nîmois, ils vivent la crise industrielle et leur équipe en prend plein la gueule par l'équipe de la ville montante - j'aurai pu avoir les boules à l'époque; enfin, ça dépend de quel camp on est :D).

Au début des années 1990, Montpellier devient un solide club de D1 alors que Nîmes oscille entre 1erè et 2ème Division. Les rivalités s'intensifièrent et Nîmes finira par tomber en D3.

Les rares confrontations qui suivent deviennent donc de plus en plus tendues, à l'image de la demi-finale de Coupe de France en 1996 où le NO (en National donc) affronte le MHSC (7° de D1). Les déclarations de Louis Nicollin (Nîmes à cheval ?) et la victoire finale des Nîmois vont rendre les derbys suivants encore plus exaltants.

Les relégations Nîmoises sont ainsi saluées par des banderoles au stade de la Mosson et à l'approche de ces matches entre les deux clubs, les passions sont présentes et entrainent de nombreuses phrases assassines et incidents entre supporters.

 

Personnellement, j'attends que Nîmes remontent en L1 pour qu'on puisse les rouster bien comme il faut (le genre de rouste à 1-0 me suffit amplement ;) ).

 

Entre temps, sans ce derby là, le match le plus important pour les Montpelliérains reste celui contre l'OM en L1.

 

Sources: pour le sportif, wikipedia et pour la politique, c'est ici.

Modifié par Moustik!
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15 V, 5 D, 7 L and continuing...

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Donc en fait, la crête, c'était une idée remise au goût du jour ;).

 

Du coup, beau clein d'oeil de la part de Loulou.

 

SInon, j'essaierai (ou Romanoc34 ^_^) de faire un "un peu plus loin" avec quelques articles journaux autour de ces derbies. Si ca se trouve facilement sur internet.

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  • 2 semaines après...

Bonjour a tous,

 

Moustik a très bien résumé l'histoire du derby « languedocien » (même si Nîmes est plus Provence que Languedoc). Et oui c'est le plus chaud derby de France (même si on est chauvin), si le NO et le MHSC jouaient les premiers rôles en L1, nul doute que les PSG/OM et OL/ASSE, seraient dépassés.

Je n'ai pas vraiment d'articles à présenter, mais je me souviens de certains « incidents » entre supporters en marge des rencontres.

Le dernier en date est celui qui a eu lieu en 2008 lors des rencontres entre les deux clubs en L2, où plusieurs supporters des deux clubs c'étaient donnés rendez-vous avant la rencontre pour ce battre.

 

En plus de l'affaire du texto du fils Nicollin « On va les n****r ces P* de Nîmois », et une vague de violences dans Nîmes suite à des affrontements.

Enfin régulièrement ces « chocs » accouchent d'affrontements, lors de la demi-finale de la coupe de France de 1995-1996, très connu pour l’affaire de « Nicollin à Cheval » comme l’a évoqué Moustik précédemment, Loulou ayant dit que si Nîmes battait La Paillade alors il rentrerait sur Montpellier à cheval, malgré la défaite du MHSC celui-ci ne teint pas parole. Ceci fit l’objet d’une chanson de Ricoune (qui est une fois Marseillais, tant tôt Nîmois, tant tôt Montpelliérain surtout l’an dernier après le titre^^ :win: , si un jour les 3 clubs sont en L1 il faudra qu’il choisisse).

 

Et ces matchs laissent aussi place à de très beaux tifos de la part des deux clans de supporters. Les relégations du NO durant quelques années va laisser place à des banderoles de la part des supporters Montpelliérains pour « saluer » ces relégations

Ces derbys ne se soldant que par des blessés et autres membres de supporters interpellés par les forces de Police.

A noter que lorsque Nîmes était en National avec le FC Sète, ces derbys étaient très surveillés car souvent des supporters montpelliérains ce rendaient à Sète pour en découdre avec les Nîmois.

 

De plus depuis que Nîmes joue en L2, les derbys sont maintenant avec Arles et Istres, durant certains de ces matches des supporters Nîmois ayant été arrêtés pour des débordements.

Anciennement les derbys de Nîmes ce réalisé lors des rencontres contre l’OAC (Olympique d’Alès en Cévennes) autre ancien grand club de la région avec Sète durant lesquels des noms d’oiseaux étaient échangés entre supporters.

 

Pour Montpellier le «derby » est « Méditerranéen » à présent puisque ce jouant contre l’OM (beaucoup de Nîmois supportant l’OM comme deuxième club), la rivalité n’étant toutefois pas du tout la même que contre Nîmes, bien que des débordements et des affrontements aient eu lieu.

 

« Nos couleurs sont bleu et orange et tant pis si ça dérange » Allez Paillade !!!

 

 

Sources : http://www.footballsupps.com/forum.html, http://mouvement-ultra.forumactif.fr/t18147-l2-montpellier-nimes

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  • 9 mois après...

Je déterre le topic en ce jour de Manchester - City ^_^

 

Au niveau du terrain, je pense qu'il y aurait de quoi débattre sur la dimension psychologique que les rivalités du football impliquent. Dans ce genre d'événements, on entend presque toujours que la forme du moment ne compte pas, que c'est souvent le plus motivé qui gagne. Vous y croyez, vous ? Je me souviens que City nous battait assez régulièrement lorsqu'ils avaient une équipe de m****, de loin inférieure à la nôtre.

 

Il y a aussi les histoires d'ascendant psychologique historique auxquelles j'ai tendance à croire, et qui fait qu'une équipe sera survoltée, libérée, et l'autre, inhibée, complexée. Par exemple, quand je vois Saint-Etienne qui n'a battu Lyon qu'une fois ces 20 dernières années, je trouve ça bizarre malgré la domination outrageuse des lyonnais sur la L1 pendant 7 ans.

 

L'Atletico ne battait jamais le Real, pourtant, sur un match, il y a bien dû y avoir des fois où on pouvait les accrocher...

 

Bref, les exemples abondent. Vous en pensez quoi, vous ? Quelle importance accordez-vous au facteur mental dans ces matchs-là ? Pour vous, lorsqu'une équipe X bat une équipe Y dans un derby, ça veut dire forcément que X est la plus forte ?

Modifié par Bunny-Tsukino
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Bien évidement que la forme du moment compte dans ce genre de match. Il vaut mieux aborder ces matchs en étant sur une série positive que sur une série négative.

Par contre Bunny je ne crois pas que le plus motivé est nécessairement celui qui gagnera, un excès de motivation peut être destructeur aussi.

Pour ce qui est du mental des joueurs, nul doute qu'il doit être au rdv, encore plus pour ces matchs là.

Quand une équipe x bat une équipe y dans un derby, c'est difficile de parler de supériorité ou pas. Trop de facteurs qui font que ça peut être le cas ou non.

Au final, le plus important pour moi dans un match comme ce soir, c'est de tout donner et de ne pas avoir de regret, auquel cas, et ce même en cas de victoires, on ne peut pas parler de bon match. Uniquement de bon résultat.

 

Désolé je suis sur téléphone, je développerai un peu plus tard.

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  • 3 semaines après...

Pourquoi Manchester United et Liverpool se détestent

 

L’hostilité entre les deux clubs les plus titrés d’Angleterre tient autant à une farouche concurrence sportive qu’aux lignes de fracture d’une histoire commune. Voici les raisons d’une haine ancestrale.

«Manchester est sous la pluie. Et Liverpool ne se retrouve plus. Dans la brume d´aujourd´hui. L´amour lui aussi s’est perdu». Les paroles de la chanson de Marie Laforêt intitulée «Manchester et Liverpool» illustrent, probablement sans le vouloir, le profond fossé séparant les deux clubs les plus titrés de l’histoire du football anglais. Une relation passionnelle où la haine le dispute à l’attraction. Quand la proximité géographique, une mémoire sociale identique héritée de la Révolution industrielle et un creuset culturel similaire (population d’origine irlandaise) nourrissent la rivalité au lieu de rassembler.

Séparées d’une cinquantaine de kilomètres, les deux grandes villes du nord-ouest de l’Angleterre se jalousent en tout, notamment au niveau du rayonnement que chacune d’elle peut avoir sur la culture populaire mondiale via la musique - les Beatles en étendard pour Liverpool et le phénomène «Madchester» pour la cité du Lancashire - et bien entendu à travers l’hostilité footballistique entre le Liverpool FC et Manchester United. Pour les deux clubs phares du Royaume-Uni, cette opposition dépasse le cadre strict de la compétition sportive en charriant dans son sillage les ressentiments d’une histoire commune tumultueuse dont l’origine remonte à l’apogée de la Thalassocratie de la Reine Victoria dont les routes maritimes dessinaient un Empire sur lequel le soleil ne se couche jamais.

Une rivalité économique devenue sportive

La détérioration irrémédiable des relations de voisinage entre Liverpool, qui était à l’époque le port de l’Angleterre, et Manchester surnommé alors «Cottonpolis», qui était alors son atelier, tire son origine de l’ouverture en 1894 d’un canal de navigation - à l’époque le plus large du monde - permettant à la seconde ville d’exporter ses produits notamment textiles en contournant la cité portuaire. En maîtrisant ses propres routes de commerce, Manchester s’est alors enrichi tandis que Liverpool déclinait en ne percevant plus les taxes sur les marchandises produites dans la capitale de la Révolution industrielle. «Depuis cette époque, les Mancuniens sont animés d’un sentiment de supériorité à l’égard des Scousers. Cela n’a sans doute aucun fondement mais c’est notre manière d’être et de nous percevoir», reconnait Gerard Shamash, représentant du Manchester United Supporters Trust (MUST).

La référence à ces destins contraires se retrouve du reste sur le blason de Manchester United où le navire rappelle la construction du canal de la discorde. L’opposition sportive entre Liverpool et Manchester United s’est construite a posteriori après la conquête du titre de champion d’Angleterre du Liverpool de Bill Shankly en 1964. Couplée à la montée du hooliganisme à cette époque, la prétention des deux clubs à régner sur le Royaume-Uni a engendré une rivalité féroce dépassant trop souvent les limites de la décence. Les chants macabres d’une minorité de supporteurs de Liverpool en référence à la catastrophe aérienne qui avait endeuillé Manchester United en 1958 (23 morts) auxquelles répondent par des couplets évoquant les tragédies du Heysel (39 morts) et d’Hillsborough (96 morts) une minorité de fans de ManU témoignent de cette instillation du poison de la haine.

Sur le plan sportif, les périodes de succès des deux clubs se sont succédé sans jamais être concomitantes. Liverpool a ainsi repris le flambeau abonné par Manchester United après la retraite du légendaire Matt Busby (7 titres de champion et la première C1 de l’histoire du football anglais) pour dominer sans partage l’Angleterre et l’Europe dans les années 70 et 80. «Liverpool possédait une équipe exceptionnelle. Dans les années 70, on ne parlait que de Liverpool. Avec Kevin Keegan, Kenny Dalglish, Graeme Souness et Cie, c’était l’équipe à battre, se souvient sur le site de Man Utd son ancien milieu de terrain Lou Macari. Toutes les rencontres étaient rapides et féroces. Il n’y avait pas de quartier d’un côté comme de l’autre. C’était tacle après tacle. Quand vous arriviez à prendre le dessus sur eux, vous aviez réussi quelque chose d’exceptionnel. Mon plus grand souvenir reste celui de la finale de la FA Cup en 1977, pas seulement parce que nous les avons battus, mais aussi parce que nous les avons empêchés de remporter le triplé.»

 

Nous allons faire descendre Liverpool de sa p***** de perche

— Sir Alex Ferguson

Dans l’ombre de Liverpool, qui conquis 4 C1 dans la période et porta à 18 ses victoires dans le championnat d’Angleterre après la conquête de son dernier titre domestique en 1990, Manchester United fut relégué au rang de vestige du passé jusqu’à l’arrivée de Sir Alex Ferguson en 1986. Conscient que l’identité des Red Devils se définissait désormais essentiellement par son opposition à celle des Liverpuldiens, l’Ecossais se donna le temps de construire la reconquête en se mettant d’entrée les supporteurs mancuniens dans la poche par une phrase prémonitoire passée désormais à la postérité : «Nous allons faire descendre Liverpool de sa p***** de perche.» En empêchant Manchester United de remporter son premier titre depuis 25 ans, à la faveur d’une victoire sans bavure en mai 1992 dans le North West derby, Liverpool a fait ravaler passagèrement à Ferguson son outrecuidance.

Un simple contretemps pour l’Ecossais qui conduisit MU à la libération tant espérée l’année suivante par la grâce de son emblématique recrue française Eric Cantona. L’acte fondateur de plus de deux décennies de gloire durant lesquelles Manchester United, en remportant 13 titres de champion, porta le record du club anglais le plus sacré, qui était détenu par Liverpool (18), à 20 titres. «Le lien entre nous et Liverpool, c’est la rivalité. C’est la raison pour laquelle les matches qui nous opposent sont les plus fantastiques à disputer», aimait à rappeler «Sir Alex».

Ancien grognard des années Fergie, Phil Neville, revenu au club pour assister David Moyes après avoir achevé sa carrière à Everton, insistait sur la portée symbolique du derby de l’Angleterre dans le dernier numéro d’Inside United : «Liverpool était le match de l'année. Les deux clubs ont un immense palmarès, ça donnait des matches à part. C'est le genre de match que tous les supporters aiment voir et que tous les joueurs ont envie de disputer. Le plus drôle, c'est que les petits coups et les blessures que certains joueurs traînaient disparaissaient comme par enchantement au cours de la semaine précédant le match

Heinze pas autorisé à rejoindre Liverpool

Cette rivalité profonde structure la vie des deux clubs depuis des décennies. Ainsi, depuis le transfert de Phil Chisnall de Manchester United à Liverpool en 1964, aucun joueur n’est passé directement d’un club à l’autre. Gabriel Heinze, qui souhaitait rejoindre Liverpool, n’a pas été autorisé à la faire et a été vendu au Real Madrid. Pour tous les joueurs des deux clubs, à l’instar de Wayne Rooney qui a été biberonné à Liverpool dans la détestation des Reds du fait de son obédience familiale à Everton, le sentiment d’opposition à l’autre est fortement enraciné. Avec pour conséquences, un climat électrique lors des confrontations sur le terrain.

Ainsi en octobre 2011, Luis Suarez fut suspendu 8 matches par la FA pour avoir tenu des propos à connotations racistes à l’adresse de Patrice Evra. Lors du match retour, le Français et plusieurs de ses coéquipiers, notamment Rio Ferdinand et Danny Welbeck, refusèrent de serrer la main de l’Uruguayen. En dépit de l’animosité sous-jacente accompagnant chaque derby du nord-ouest de l’Angleterre, les relations entre les deux clubs se sont pacifiées à la suite de la publication en 2012 d’un rapport indépendant mettant en cause les autorités dans la tragédie d’Hillsborough.

Un soulagement pour les familles des victimes auquel les grandes associations de supporteurs de Manchester United se sont associées. Sir Alex Ferguson et ses joueurs avaient, eux, profité d’un derby à Anfield, en septembre 2012, pour participer à la commémoration du drame avec les fans de Liverpool. Les capitaines des deux équipes Steven Gerrard et Nemanja Vidic avaient alors conjointement lancé 96 ballons rouges dans le ciel en guise d’hommage aux disparus. Un geste symbolique d’apaisement pour transmuter une haine de nature tribale en simple rivalité sportive. Le seul enjeu du match qui opposera les deux géants, ce dimanche à Old Trafford. Le résultat de ce derby pourrait remodeler durablement le paysage du football anglais. En cas de victoire, Liverpool pourrait, tout en entérinant définitivement le déclin de Manchester United depuis le départ de Ferguson, continuer à rêver à son premier titre de champion depuis 1990. Et pourquoi ne pas amorcer ainsi un cycle de domination de plus d’une décennie, comme les deux clubs ont eux l’habitude d’exercer dans leur histoire.

Mon point de vue:

Depuis que je supporte United, j'ai appris à vivre cette rivalité, à travers les matchs, les moments passés entre potes, avec la famille à regarder ce duel entre deux des plus grandes équipes du Royaume. Bon nombre de moments passés qui ont contribué à forger et entretenir cette rivalité (parfois haineuse c'est vrai) envers Liverpool.

Je me souviens de Robbie Fowler, Steve Nicol, Mark Wright, John Barnes, Paul Ince, Ian Rush, Redknap, Hyypia, Ronnie Whelan, des déclarations et vidéos de Gerrard, les déclarations et le comportement de Daglish en tant que coach, et comment oublier Benitez. Les clashs Fletcher,/Kuyt ou encore Gary/Carragher, l'incident avec Nani et le comportement de Gerrard et d'autres que j'oublies surement...Tellement d'élément qui font que, je hais Liverpool, et pourtant, je ne suis pas anglais. Alors que la source même de cette rivalité n'est pas le football mais bien la culture et l'economie propres à ces deux villes et d'autres facteurs également.

C'est de bone guerre de se faire chambrer, on l'a fait pendant 20 ans donc bon..Mais il n'est pas question de ça.

Ce n'est pas une question de " Real Fan " comme j'ai pu le lire sur le topic de la Pl, ou parce que c'est la tradition hein, strictement rien à voir et totalement absurde. C'est une façon de le voir et de le vivre. Le supporter des années 2000 aura plus de mal à vivre et comprendre cette rivalité contrairement aux supporteurs des années 90 qui ont eu le privilège de vivre cette fameuse et formidable rivalité à son apogée. Comme le dit Moha, une rivalité, c'est tout con parfois et ça ne tient à rien. Bien entendu que si ils sont champions ils n'auront mérité, ils pratiquent un beau football, n'ont pas investit des millions, personne ne le nie. Mais p***** que c'est moche et gerbant quand les scousers gagnent quelque chose.

Je n'impose a personne une vision de cette rivalité comme je pense qu'aucuns membres ne l'a imposé sur le topic de la PL, chacun pense comme il veut, mais n'oubliez pas qu'on est quand même sur un forum de Manchester United et que Liverpool(qui plus est quand ils gagnent) reste et restera un sujet sensible.

Modifié par babyf@ce
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Mdr ça vous a marqué le real fan

Malheureusement aucun ne semble avoir compris la phrase, pourtant simple, que j'ai écrite ; ne retenant malhonnetement que le "real fan". C'est difficile à avaler, surtout que je n'aime pas du tout Liverpool.

C'est très malhonnete parce que je mettais justement en perspective que le fait d'être contre Liverpool impliquait qu'on était pour City.


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