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Opposition


Charlie

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Nani et Ribery sont dans deux registres opposés, mais pas tant que ça, puisque les deux aiment en effet, s'aligner prés de la ligne de touche.

On parle là de deux joueurs, qui jouent vraiment pour étirer une organisation adverse.

 

Nani est plus fin que Ribery avec le ballon, pas vraiment plus imprévisible, mais il possède peut-être plus de disponibilités. Là où Ribery va se baser sur son énorme pouvoir d’accélération, sa folie, son côté téméraire; Nani va jouer d'une manière plus posée, même si le portugais possède aussi le goût du risque.

 

Ribery aurait fait sensation à United, j'en suis persuadé. Un partenariat avec Evra aurait été du feu de dieu, malheureusement son arrivée n'a pas pu se concrétiser, et le Bayern ne lâchera pas facilement le français. C'est une chose que je respecte chez ce club, ils savent se faire respecter et dire NON.

Son petit gabarit lui permet de se faufiler dans les plus petits espaces, il peut changer de rythme à tout moment, ses dribbles s'appuient sur des extérieur/intérieur, à la Henry; ainsi que les râteaux et petites roulettes. Tandis que Nani affectionne d'avantage les feintes de corps, et opte plus pour la conservation du ballon.

 

Nani a également un meilleur pied droit, une meilleure justesse dans le jeu long, et il semble être un meilleur footballeur que Ribery, mais ce dernier peut passer n'importe quel type de défense, alors que ça semble plus compliqué pour le lusitanien.

Contrairement à OGS, je ne pense guère que Nani ait le potentiel pour être dans le top 3 mondial, mais il a les capacités pour être une référence mondiale, et un leader technique évident.

Rôle qu'il a assumé sur une bonne partie de la saison dernière, mais il n'a pas l'air d'aimer le fait, que d'autres s’octroient également le rôle.

 

Le Bavarois a effectué une très belle coupe du monde 2006, s'est montré performant en LDC, donc il démontre sa capacité à s'illustrer au plus haut niveau, pour Nani on attend de voir encore. Je suis persuadé qu'il aurait pu effectuer un très bon mondial 2010, mais sa blessure l'a privé d'un potentiel bon tournoi.

Malheureusement son irrégularité n'a pas complètement disparu, alors qu'il arrive à un stade où la maturité doit prendre le dessus sur tout. Mais il reste relativement jeune, et d'ici quelques temps, nous aurons droit à notre produit fini. Quant à Ribery, lui aussi connait des périodes de creux, mais j'ai toujours pensé que c'était dû, à sa dépense d'énergie quasi-constante.

 

Et si j'estime que Nani peut potentiellement dépasser le français, (et pas qu'un peu) je trouve que P'tit Franck aurait pu faire des performances plus remarquables chez nous, que le portugais même peut en faire. Ce n'est pour rien que Fergie était vraiment dessus...

 

Mon vote ira donc à l'actuel munichois.

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Ribéry, l'aillier gauche qui ne se plaît pas trop à droite, et Nani, son opposé.

 

Le français est, sans nul doute, une personne pas forcément très réflechie en dehors du terrain, mais lorsqu'il est en pleine possession de ses moyens sur une pelouse, il est difficile de l'arrêter. Un peu comme Kaka, le français utilise sa vitesse et son explosivité comme ingrédients principaux de son football, et comme ce dernier, ce sont des qualités qui disparaîtront petit à petit. Mais au-delà de sa vitesse, on oublie peut-être un peu facilement que le français est également un bon passeur, et possède une excellente qualité de frappe. Sa vision de jeu n'est pas mauvaise non plus.

Avant son arrivée au Bayern Munich, j'avoue avoir eu de gros doutes sur lui, car Franck Ribéry n'est pas ce que l'on peut appeller un talent précoce. A l'instar de son ex-coéquipier Luca Toni, il mit du temps avant que l'on se rende compte de son potentiel, qu'il a su dévoilé lors de l'épopée bleue en Allemagne, mais surtout après.

Sa première saison au Bayern Munich fut une réussite totale, avec Lahm et Ze Roberto à ses cotés, le français anéanti tous les arrières droits qui auraient le malheur de croiser sa route. La Bundesliga et le Bayern tenaient là leur nouveau Kaiser. Sans souci, il ramena le Bayern sur le toit de l'Allemagne, mais ne pu empêcher la débâcle tricolore durant l'Euro 2008. Les saisons suivantes seront plus chaotiques. Il surnage dans une équipe irrégulière en 2008-2009, avec notamment des prestations de hauts vol en Ligue des Champions, face au Barça à l'Allianz Arena, où il éclipssa les nains catalans, malgré une élmination au bout. Ribéry ne survole plus la Bundesliga, mais survole le Bayern simplement. Les blessures commencent malheureusement à l'affecter. Celles-ci, ainsi que les affaires extra sportives, le mineront lors de la saison 2009-2010. Heureusement pour le Bayern Munich, l'arrivée d'un certain Arjen Robben permettra aux bavarois de pouvoir rebriller, autant sur le plan national qu'européen. Avec lui, Ribéry trouva un partenaire qui lui permettait un peu de réduire sa pression. En effet, jusqu'alors, Ribéry était considéré comme le pion essentiel de l'attaque allemande, c'est lui qui devait faire la différence. Il avait une grande pression sur les épaules, à chacune de ses apparitions, nous attendions beaucoup de lui. Avec le neerlandais, donc, le français partageait son costume de sauveur. Sauf que, l'aillier oranje finit par subir les blessures, et disparaître du terrain. Heureusement, en cette saison là, l'avènement d'un certain Thomas Mûller, permit à Robbery, d'avoir un autre équipier offensif de poids sur lequel s'appuyer. Car avouons le, Mario Gomez et Ivica Olic (malgré sa belle LDC) n'étaient pas des joueurs encore très décisifs. Tourmenté par les blessures et les affaires extra sportives, Ribéry réalise néanmoins une bonne fin de saison, achevée par un Championnat, une Coupe d'Allemagne, et une finale de Ligue des Champions...à laquelle Francky assistera depuis les tribunes, après son rouge face à l'Olympique Lyonnais. La Coupe du Monde du Français ne fut pas glorieuse, comme celle de ses équipiers. C'est donc un peu tourmenté que Ribéry débute la saison 2010-2011, une saison en dent de scie. Si Franck Ribéry, à titre personnel, réalise une saison tout à fait convenable (les "Ribéry ! Ribéry ! Ribéry !" sont de retour à l'Allianz Arena, contre l'Inter Milan par exemple) mais le Bayern voit le Borussia Dortmund l'évincer de son trône, et passera une saison sans le moindre titre à la clé.

En ce début de saison, Ribéry et le Bayern vont mieux, beaucoup mieux. Le français est dans une grande forme, multipliant les matchs de grande classe, ses accélérations, ses passes, ses frappes, le Kaiser est de retour.

 

Quant à Nani, tous ici connaissent désormais son histoire. Arrivée avec l'étiquette du nouveau Cristiano Ronaldo, le portugais réalise une bonne première saison, avec notamment un but splendide face à Tottenham, permettant le début d'une longue série de victoire pour Manchester United. Une saison qui s'achèvera avec un titre de champion d'Angleterre et d'Europe. Nani réalise ensuite une saison transparente en 2008-2009, alors qu'on croyait à son explosion, avec son très intéressant Community Shield, où ses magnifiques buts ne font que masquer des prestations plus que médiocres. Nani remporte néanmoins un autre titre de champion d'Angleterre, mais vit United chuter à Rome dans son combat face aux joueurs du FC Barcelone. En 2009-2010, départ de Cristiano Ronaldo et de Carlos Tevez, arrivée d'Antonio Valencia. Le schéma est clair pour beaucoup; Nani à gauche, Valencia à droite. Au départ, tout se passe idéalement, Nani réalise une très bonne performance face à Chelsea lors du traditionnel Community Shield, fait une bonne prestation face à Wigan (un but sur coup-franc), mais disparaît au fur et à mesure. Un moment, il sera même mit au placard par Sir Alex Ferguson, avant de faire un retour remarqué face à Burnley (à vérifier). Mais au cours de la saison, il s'avèra que son véritable adversaire serait...Antonio Valencia. Car le lusitanien se montra finalement plus à son aise en tant qu'aillier droit que gauche. Et Sir Alex opéra justement une petite rotation entre ces deux joueurs, même si le portugais est utilisé quelques fois à gauche. Comme face au Bayern Munich, par exemple. Nani a probablement été le meilleur joueur sur le terrain ce jour là, avec deux superbes buts (sa madjer ! =o) mais il fut éliminé par Robbery, ce qui est dommage.

Mais qu'importe, Nani a prouvé qu'il avait su se remettre en question, et enchaîne de bonnes performances, qu'il transpose même à la saison suivante, où, pendant six mois, il est avec Berbatov le meilleur atout offensif des Red Devils. Néanmoins, une blessure à Anfield le coupera en plein élan, et Valencia, revenu comme une bombe, reprendra sa place d'aillier droit de MU. Une place tenue par l'équatorien, jusqu'à la finale de la Ligue des Champions, durant laquelle Nani entra, sans pouvoir changer le cours de la rencontre.

L'arrivée d'Ashley Young semblait, pour certains, sonner comme le glas de fin pour notre numéro 17. Mais, son début de saison fut tout de même globalement correct, avec pour apogée ce fameux Community Shield face à Manchester City (décidemment, les CS sont sans doute les matchs préférés de Nani :ph34r: ) et quelques matchs de haut niveau, face à Chelsea notamment. MAis cela ne masque pas les carences du Portugais, qui alterne le bon et le moins bon, une de ses faiblesses.

 

Désormais, l'heure du vote. Ribéry est un concentré d'énergie, qui ne demande qu'à être lâché dans de brusques accélérations, il n'est pas forcément très fin dans ses dribbles mais sa vitesse le lui permet. "Je veux atteindre le niveau de Messi." dit-il. Il n'en est pas encore là, mais force est de constater qu'il est sans doute parmi ce qu'il se fait de mieux en Europe, en terme d'aillier, aujourd'hui.

Nani alors ? Ce joueur est moins direct que Ribéry. Alors que le français fonce vers son adversaire et le passe en vitesse, Nani attire plus son vis-à-vis vers lui, avant de le dribbler, via différentes feintes. Notons que ce sont deux joueurs assez collectifs, on a tendance à taxer Nani d'individualiste, mais personnellement, je le trouve très collectif. Que serait un aillier qui ne tente pas sa chance ? D'autant plus que si on compare ce joueur avec Cristiano Ronaldo, les gens aiment ça (on peut se demander pourquoi d'ailleurs), pendant que son illustre prédécesseur ne cherche qu'à frapper (j'exagère) le portugais distille de nombreux caviars. C'est lui le meilleur passeur du championnat la saison passée.

 

Je conclu donc néanmoins, avec un vote pour Franck Ribéry, aujourd'hui meilleur que le portugais. Mais encore une fois, un joueur qui base sa réussite sur son explosivité risque de finir plus rapidement sa carrière...

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Mata is Free

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Captain Fantastic.

 

 

 

Vs.

 

 

The Genious

 

 

 

 

Un jour, on m'a dit qu'une image vaut 1000 mots. Alors un film...

 

Je pense que pour exprimer ces deux joueurs, pour montrer leur style, montrer la touche qu'ils ont apporté au club, il fallait le voir. Voir pour comprendre que Roy ne lâcherai jamais rien tel un pitbull jusqu'à la dernière seconde, voir pour comprendre à quel point chaque passes de Scholes n'avaient rien de plus beau dans le monde du foot. Roy, le messager, le plus fidèle compagnon du Sir, peut être le seul qui avait encore plus horreur de la défaite que Ferguson (après Cantona, bien sûr). Paul, le geôlier, le type qui t'ouvrait toutes les défenses comme si elles étaient poreuses, qui avait ce sens de la passe inné, si Inzaghi est né hors-jeu, alors Scholes a du être confectionné durant une transversale.

 

J'ai toujours été "sensible" au style de Keane, à son fighting spirit incomparable, mais Scholes est pour moi l'un des plus grands joueurs de tous les temps. Je choisirai le prince roux à n'en pas douter.

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Yeah :) Grosse opposition que tu nous a proposé là Charlie !!

Deux idoles, deux mecs qui transpirent le leadership de partout, l'un tout en classe et en élégance, l'autre avec ses couilles de mammouth et son caractère (plus) que bien trempé. Deux typiquements "british" tellement semblables par bien des aspects et pourtant si différents...

 

Allez, hommage à notre rouquin pour commencer, vu qu'il est parti à la retraite cet été.

Paul Scholes, le rouquin le plus célèbre du football, aussi talentueux sur le terrain que discret en dehors, l'Anglais est une pure légende de Manchester United et représente un type de joueur disparu aujourd'hui : l'homme d'un seul club !

Pffff par où commencer ? Il y a tellement à dire et pourtant tout le monde sait déjà tout de lui.

 

Comment qualifier Scholes, techniquement parlant ? Un maestro ? Un génie ? Un métronome ? Il est tout ça à la fois. Oui, Paulo est un véritable couteau suisse et en plus de ses qualités techniques il est aussi un redoutable besogneux, un travailleur de l'ombre, un joueur capable de se salir les mains et de sacrifier sa gloire personnelle pour aider l'équipe à taper la victoire !

Peut-être la frappe de balle la plus impressionnante que j'ai vu avec Roberto Carlos, cet homme envoyait des ballons au fond des filets à faire trembler les spectateurs qui se trouvaient derrière le but. Une frappe lourde à la PES et une telle dexterité dans sa gestuelle ! Les deux dernières qui m'auront le plus marquées ? Celle de 2008 face au Barca et en 2007 face à Aston Villa (quelle reprise :bave: ).

Allez, parce que je peux pas m'empêcher d'y penser, je la partage pour ceux qui n'ont pas eu l'extrême jouissance d'assister à ce bijoux en direct !!!

http://www.youtube.com/watch?v=E7CE65NpDf0&feature=related

 

Ca résume bien le joueur je trouve ^_^

 

Scholes, c'est aussi un passeur. Un génie de la transmission, il enchainait les passes longues distances (parfaites en plus de ça) comme Ronaldo enchaîne les buts au Real. Ca en était presque agaçant tellement ça semble simple à regarder et pourtant terriblement compliqué à réaliser, surtout vu comment il les répétait sans cesse et toujours avec une justesse impeccable !

Mais résumer ses caviars à de longs ballons serait une insulte au bonhomme qui n'en reste pas moins un technicien d'une rare finesse. En témoigne cette assist contre Milan en 2007, un petite louche absolument divine pour Rooney, mis dans de parfaites condition pour son premier but de la soirée.

 

Oui il est le milieu de terrain idéal, un génie ET un bosseur, un homme pour qui talent va forcément avec travail et c'est pour ça qu'il a maintenu un formidable niveau tout au long de sa carrière. Malgré une blessure importante à l'oeil qui l'a tenu eloigné des terrain pendant longtemps, il n'en est revenu que plus fort et a sa part de responsabilité dans la remonté de United sur le toit de l'Angleterre et de l'Europe.

 

Il est aussi un homme de caractère ! Très discret dans sa vie privée, ce n'est pas un "people", il n'a pas fait et ne fera jamais le bonheur de la presse à scandale, il voulait juste être un footballeur, point barre. Mais sur le terrain, attention chien méchant ! On ne l'appelait pas le Cantona Roux pour son accent du Sud... Nan nan, Scholes, en plus d'être un footballeur de génie, un travailleur ET un leader, c'est aussi ce qu'on appelle un "warrior", un "guerrier". Que ce soit une D3 anglaise ou un ténor européen, il n'avait pas peur, si il fallait aller au charbon, il y allait !! Capable d'être très dur sur l'homme, il se laisse parfois aller à quelques excès... Enfin il se laissait aller à quelques excès. Comme c'est étrange de parler de lui au passé...

 

Avec la séléction anglaise, il n'aura pas vraiment eu l'occasion de briller autant qu'un joueur de son talent ne le devrait :(

Là ou Xavi et Pirlo ont été champion du Monde, Scholes n'aura connu que des echecs avec la séléction aux Lions. Dommage... Mais il reste présent dans le coeur des anglais, et même dans la tête de Capello à en croire certaines déclaration :) Mais Paulo a bel et bien décroché, c'est désormais au passé, dans les livres et les reportages que l'on parlera de notre célèbre numéro 18 aux futures générations de supporters !

Il est un symbôle de Manchester mais aussi un symbole de la formation made in MU ! Membre de la classe 92, il aura été un des 3 "survivant" a avoir fait toute sa carrière à United avec Gary Neville et Ryan Giggs.

 

Quelques chiffres pour finir ?

676 matches avec Manchester United pour 150 buts.

2 C1 ainsi, 10 PL, 3 Cup, 5 Community Shield etc...

 

Il a débuté sa carrière en 1994 et a terminé en 2011, soit 17 ans de bons et loyaux services !

Merci Monsieur ! :wub:

 

 

 

Roy Keane à présent.

Captain Roy, Keane le Barbare, Roykinator, Keane Balboa... Faut-il préciser que Roy Keane n'est pas un joueur qui fait dans la dentelle ? Capitaine emblématique de Manchester United pendant des années, Roy Keane a été un formidable milieu de terrain.

Digne succésseur de Robson, Keane s'est très vite fait un nom à United où il débarque en 93, joueur charismatique et caractériel, il aura été un véritable leader lors de ses 480 matches sous les ordres de Ferguson.

 

Un tempérament de feu et plus encore mais qui lui aura joué de vilains tours. Lors du triplé de 99, il rate ET la finale de la Cup à cause d'un carton rouge en demi-finale ET la désormais mythique finale de Barcelone face au Bayern Munich suite à un carton jaune de trop en demi-finale là encore.

Oui, il serait naif de nier que c'était un joueur très aggréssif, trop aggréssif même mais cette mauvaise image a souvent empêchée les gens de voir ses qualités pour ne se focaliser que sur la "brute" irlandaise.

 

Ce n'est pas pour rien quand Ferguson dit de lui qu'il est "le meilleur milieu de terrain de sa génération". Hormis Cantona, je crois que United n'a jamais vraiment eu un joueur aussi charimatique que l'Irlandais, malgré ses défauts, malgré ses pétages de plomb etc... Il aura été le capitaine mythique du vaisseau United, les yeux, les oreilles et la voix de Ferguson sur le terrain !

 

Finalement, seul son départ vient gâcher son CV admirable à United. Il quitte le navire au cours de la saison 2005/2006, départ qui laisse une drôle d'impression, un drôle de goût... Manchester saura s'en relever et ira de l'avant, mais il n'empêche que ce départ me fait encore un drôle d'effet tant l'annonce fût l'effet d'une petite bombe à l'époque.

Il ira tenter une dernière aventure dû côté de Glasgow, chez les Celtics où il ne jouera pas beaucoup, avant de mettre un terme à sa carrière de joueur professionnel et commencera une carrière de manager avec plus ou moins de réussite.

 

Allez ! Parce que j'ai mis les chiffres de Scholes, je met aussi ceux de Keane, je lui dois bien ça :)

480 matches, 51 buts.

1 C1, 7 PL, 4 Cup, 4 Community Shield etc...

 

Deux immenses joueurs, qui ont amplement leurs place au panthéon de Manchester United, dommage qu'ils n'aient jamais connu une gloire plus médiatique en particulier avec leurs séléctions.

Je serais bien tenté de voter Keane car rarement un joueur m'aura transmis autant de rage de vaincre, cette tension qui émanait constamment de lui... Depuis, je n'ai jamais retrouvé un joueur tel que lui dans le football. Jamais...

Mais je vais voter pour Scholes car je dois avouer que le départ de l'Irlandais me reste encore en travers de la gorge alors que l'Anglais est parti sur une bonne note. Et puis aussi parce qu'il le mérite, ne vous méprenez pas, je ne vote pas pour punir Keane (qui est une idole pour moi, au passage), mais c'est un détail qui à son importance pour moi. Mais Scholes reste un superbe joueur de football, un génie et un symbole pour le football, un exemple à suivre pour les gamins et les ados, un mec inimittable tant dans son style que dans sa prestence.

 

Je vote donc Paul Scholes !

Modifié par Axelou
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J'ai choisi ce duel pour une raison très simple: C'est les 25 ans de Ferguson, et cette paire de milieu est celle qui a le plus couronné de succès, l'écossais portant le nom de Sir.

 

Paul Scholes et Roy Keane, un duo redoutable, un partenariat complémentaire avec le milieu de création, ainsi que le Box-to-Box rugueux, aimant imposer sa loi dans l'entre-jeu.

 

Ils ont vraiment tout accompli ensemble, ont eu chacun leur période de gloire et de domination territoriale. Des rencontres où c'était Keano qui se sublimait et démontrait tout son talent naturel de leader, ainsi que sa bravoure légendaire, et son incroyable capacité à organiser sa défense et son milieu. (Particulièrement lors de la saison 1999-2000).

Alors que Scholes a été bien diabolique sur l'ensemble de sa carrière, mais c'est vraiment à sa période où il était à mi-chemin entre l'attaquant et le milieu relayeur, qu'on aura vu le Paulo le plus impressionnant.

Scholesy qui a bien évolué au cours des saisons, passant du Cantona roux, ce potentiel excellent neuf-et-demi, qui se déplaçait sur toute la largueur de la zone, propre aux seconds attaquants. Au milieu offensif reculé, en compagnie de l'irlandais, avec une attitude que l'on ne décrit plus:

Ses montées régulières pour venir soutenir les avants, tout en assurant la bonne tenue de la défense, et en épaulant comme il se doit Keane, dans les tâches défensives.

Puis, il a su élargir sa technique, la rendre encore plus développée, vaste, pour devenir un Pirlo bis, et tout diriger, organiser depuis cette position de 6/8.

 

Lorsque Beckham était présent, il n'avait pas trop besoin d'utiliser ces fameuses passes transversales, qui obligeaient les défenses à se désorganiser, mais à l'approche de sa fin carrière, depuis le départ du Spice Boy, et depuis sa relation complexe avec Carrick; on l'a vu utiliser ce style de passes nettement plus souvent.

Et si beaucoup de joueurs l'idolâtrent, c'est surtout pour sa complétude, cette absence de point faible, et de faille. Scholes savait tout faire, tout ce que demandait le poste de milieu, mais aussi d'attaquant, avec notamment un jeu de tête intéressant, une frappe incommensurable, une couverture de balle appréciable (toujours cette utilisation de l'extérieur, cette capacité à rendre inutile un pressing adverse), ainsi que des gestes de renards quand il était à bout portant.

Avec l'anglais, tu ne pouvais qu'apprendre, et surtout te rendre à quel point, le football pouvait être un noble art...

 

 

De l'autre côté, une de mes idoles, tout simplement.

Si Scholes est la représentation du talent côté United, Keane était la représentation de l'abnégation, de la noblesse, et du sens du devoir.

 

Keane c'est le charisme froid, c'est celui qui n'a pas besoin de se montrer pour imposer, c'est le mec qui rien qu'en te fixant, te faisait comprendre que tu avais intérêt à bosser.

Ce n'est pas le joueur qui t'inspire la confiance, mais c'est le type qui va t’inciter à te donner, à tirer le maximum de ta personne, qui par son leadership va te charmer, mais à sa façon.

 

C'est le caractère anglo-saxon, britannique, mais surtout irlandais, un tempérament qui recherche l'extrême bravoure.

 

À l'évidence il n'avait pas le talent du diable roux, il n'avait pas son incroyable panel, oui, mais Keane savait s'y faire avec le ballon.

Les gens l'ont souvent considéré comme un simple récupérateur, mais c'était un jugement bien erroné.

Car même si son jeu long était faillible, sa protection de balle pas génial, son jeu court était en revanche bien utile, toujours propre, et c'était bel et bien, le roi de la première relance.

Et puis c'était aussi le roi de la frappe à mi-distance. Celui qui attendait souvent derrière le lot, lors d'un corner, afin de reprendre un second ballon, et le catapulter dans le fond des filets.

 

Il possédait un excellent sens tactique, et c'est d'ailleurs ce que soulignera Wenger lors de son départ surprise. Keane allait cruellement manquer au club, car il était la tête pensante, assurait l'équilibre, et celui qui savait comment replacer ses partenaires.

Et en parlant de Werger, donc d'Arsenal, donc de Vieira; c'est une des rivalités qui m'a le plus fait vibré. Sir Alex également.

 

La lutte acharnée entre les Big Boss de l'entre-jeu. Le parallèle était intéressant, puisque par l'intermédiaire de ce duel, se dessinait aussi la rivalité entre United et Arsenal, mais également entre Ferguson et l'alsacien.

 

Il faut se le dire, à des moments c'est Big Pat' qui gagnait la confrontation, et se permettait le luxe d’asseoir sa domination territoriale. Mais à d'autres, c'était Keane le BOSS, celui qui dictait sa loi, et récupérait un nombre incalculable de ballon. Comme lors du fameux 2-4 à Highbury, où l'irlandais avait clairement réussi à contenir le milieu des gunners.

Et c'est ça surtout qui m'avait frappé chez lui, cette tendance à se hisser au niveau des tous meilleurs, malgré ses petites lacunes techniques. Il avait cette qualité de pouvoir élever son niveau de jeu, afin d'atteindre le niveau de Top Class Player. Un vrai de vrai.

 

C'est donc difficile de choisir.

 

Le roi des tacles ne s'est jamais illustré, lors des grandes compétitions internationales, il a loupé la seule finale de LDC qu'il aurait pu jouer, et vers la fin de sa carrière, il commençait vraiment à accuser le coup.

Tandis que pour le Ginger Prince, il y'a ce goût d'inachevé avec la sélection, cette constance sous-médiatisation, ses performances qui pouvaient être parfois très timorées (Scholes n'a jamais été un roi de la régularité...).

 

Mais à côté de ça. À côté de ça, il y'a l'un des plus beaux talents purs, qui ait existé dans le foot anglais, pour ce qui est de Scholes. Il y'a l'un des joueurs les plus respectés sur un terrain de football, côté Keane, et en dehors pour le rouquin.

Il y'a l'un des milieux, les plus complets et enrichissants à voir évoluer, quand on évoque Scholes, et il y'a l'un des plus charismatiques, emblématiques, et redoutables quand on évoque Roy Keane....

 

Personnellement, j'opterai pour le choix du coeur, à savoir Captain Marvel Keano. Mais c'est vraiment de peu.

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Roh ce duel... :wub:

 

Pas mal de choses ont été dites, donc ça va être dur d'apporter du neuf.

 

Keane et Scholes, tout simplement deux des meilleurs milieux de l'histoire du football anglais, qui auront marqué de leur empreinte ce championnat. À n'en pas douter...

 

Scholes c'est l'un des joueurs, dont je me suis le plus inspiré, étant donné que j'évoluais exactement à son poste en club. Scholes c'est le maestro, dans une nation qui optait alors pour d'autres styles de joueurs. Un certain Steven Gerrard étant plus dans le registre du vrai milieu anglais.

Cela dit, ce n'était pas plus mal, car il apportait des choses vraiment différentes, tout en gardant le caractère et la fougue bien anglaises, ceci-dit.

Ce joueur qui n'a jamais su défendre, dans un rôle où c'était pourtant nécessaire, aura compensé par bien d'autres qualités. Je pense qu'avec lui, on a assisté à ce qui se faisait de mieux dans la gestion d'un match, et dans la capacité à faire jouer toute une équipe.

 

Dans le genre, j'ai vu le grand Riquelme, le géant Zidane, le maître Pirlo, et now je vois jouer Xavi, mais vraiment Scholes c'est une semi-classe au dessus d'eux. Son problème était son manque de condition physique, et sa non-capacité à couvrir sa zone du terrain, ce qui l'obligeait à souvent combiner avec ses partenaires, pour se débarrasser de son vis à vis. Étant donné que l'anglais ne portait pas le ballon.

Et puis, que dire ses autres facultés?...

 

Scholes voyait tout avant tout le monde. Dès qu'il posait le pied sur le cuir, il avait ce coup d'avance, cette clairvoyance, cette utilisation complète du pied. Passes lobées, en louche, passes longues en diagonale, passes courtes géniales dans les pieds, passes sans contrôles, passes en reprises de volées. Il faut se rendre compte de la chance, qu'on avait d'avoir un tel joueur...

Tellement technique, que ça se ressentait même dans son jeu de tête, qui était proche de la perfection, ainsi que dans ses frappes, qui n'étaient pas seulement puissantes.

 

Avec Scholes tout paraissait facile, ce qu'il exécutait en une fraction de seconde, aurait demandé à la plupart des joueurs, un effort bien plus c**séquent. Le fruit d'un talent naturel mais aussi d'un énorme travail, et d'une merveilleuse connaissance du football. C'est pour cela qu'il a tout à gagner en restant dans le milieu du foot, et en apprenant aux plus jeunes, l'essence même de ce sport...

 

Pour les valeurs qu'il véhiculait, pour son humilité qui contrastait avec son génie, pour sa soif de victoire, c'est un joueur que j'ai toujours adoré...

 

 

 

Et en face, un joueur que j'ai aussi beaucoup respecté, bien que ça fut moins le cas que pour Paulo.

 

Captain' Roy Keane!

 

Un poids lourd du football British. Quand on évoque son nom, on ne peut s'empêcher de penser directement à sa forte personnalité, à ses multiples attentats, mais aussi à sa fabuleuse carrière mancunienne.

Reprenant le brassard délaissé par Canto, il n'a pas mis du temps à s'imposer comme le nouveau maitre à bord du bateau, avec son gigantesque volume de jeu et son incroyable tonicité. Le capitaine, véritable libéro devant la défense, à la Didier Deschamp, était tout simplement infranchissable, et il fallait vraiment s’appeler Rivaldo pour lui poser un minimum de soucis (dont un joli p'tit pont sur l'irlandais :P).

 

Il avait une autorité monstre, il faisait peur à tout le monde, et même au Gaffer :D Je crois que même ce dernier n'en demandait pas autant de ces joueurs, mais Keane n'était pas du genre à faire dans la demi-mesure. Il fallait tout donner sur le rectangle vert, il fallait honorer le maillot d'United, et ce n'est pas le nombre de 0 sur salaire, qui allait changer la donne.

C'est un de ceux, qui s'est montré régulièrement déçu quant à la tournure que prenait le football. Et dans un certain sens, en étudiant le personnage, on ne pouvait que le comprendre, même s'il s'est souvent montré dur.

 

Au contraire de Scholes, lui demander de faire jouer une équipe était plutôt utopique. Les qualités de Roy étaient plutôt défensives, raison pour laquelle il a souvent joué défenseur central; mais aussi tactiques, pour les raisons citées par Charlie.

L'irlandais savait aussi se montrer décisif. On l'a souvent vu combiner avec les joueurs évoluant devant lui, afin de conclure les actions, et en étant souvent servi par la paire Yorke/Cole...

Comme pas mal de joueurs, il se sera surtout illustré entre la fin des 90 et le début des 2000. On peut dire qu'à ce moment là, il était vraiment au sommet de sa forme.

 

C'est un joueur aussi qui a souvent souffert des blessures récurrentes, contre-coup surement de son trop plein d'énergie, et c'est je pense la raison de sa baisse de régime vers la fin (en comptant aussi l'âge, ainsi que sa prise régulière d'alcool).

 

Il s'est fait plus d'ennemis que d'amis, mais on ne pourra jamais lui reprocher de s'être battu pour son équipe. Là où d'autres caractériels agissaient seulement dans un but égoïste. Roy pouvait vraiment se sacrifier pour l'équipe, comme il l'a fait à plusieurs reprises au cours de sa carrière, et il fût l'un des derniers rescapés d'un football de combattants.

Et je pense qu'à travers certaines déclarations du Gaffer, Keane était l'un des joueurs qui aura le plus fasciné l'écossais, et certainement celui qui l'a le plus impressionné...

 

Donc pas évident de trancher là ^^

Scholes c'est une entente avec Ruud, qui m'avait laissé bouche-B. Cette aisance intersidérale, cette zone X qu'il savait exploiter à merveille pour devenir un joueur insaisissable. Suffisamment habile pour marquer une quinzaine de buts au côté du Goal-Scorer, mais aussi de dicter le tempo d'une rencontre, en compagnie de Veron et de... Keano.

C'est un rôle encore plus difficile à analyser à partir de 2006, mais qui le rendait encore plus intéressant, et plus beau à voir jouer encore...

 

Keane, c'est l'un des meilleurs joueurs irlandais de tous les temps. C'est certainement le meilleur capitaine qu'ait connu le club, l'un des plus grands milieux du club également. Avec Robson on avait le Super-Héros, avec Roy on avait le dieu de la guerre!...

 

Et puisqu'il faut choisir, moi aussi je vais opter pour le choix affectif, et ce choix là, il se dirigera vers le prince roux!!!... :wub:

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LA concurrence qui passionne au Real Madrid en ce moment !

Benzema vs Higuain, le Français toujours plus fort depuis bientôt 3 ans contre le striker Argentin, tueur des surfaces.

 

 

Je commence par Benzema.

Jeune joueur de 24 ans (génération 87 donc Messi, Fabregas, Pique, Nasri ou encore Menez) formé à Lyon et aujourd'hui un titulaire dans le grand Real Madrid de José Mourinho ainsi que de l'Equipe de France !

Je n'ai jamais été un grand fan du joueur mais depuis l'an passé je trouve vraiment qu'il a pris une nouvelle dimension, sans doute l'effet Mourinho. Lui qui avait vécu une première année à Madrid en dent de scie après avoir été transféré avec le statut de Galactique aux côté de Ronaldo, Kaka et Xabi Alonso, il lui aura fallu pas mal de temps pour s'adapter.

 

Mais avant ça, Benzema c'était LA pépite de la Ligue 1 qui s'est véritablement révélé en 2006/2007 et qui est devenu l'arme numéro un de l'OL.

Et puis le transfert Galactique qui va le propulser définitivement dans la cour des grands, concurrent direct de la meilleure équipe du monde (le Barca), il commence sous les ordres de Pellegrini -le coach de l'époque- et souffle le chaud et le froid sans réellement convaincre.

Deuxième année, certains parlent déjà d'année décisive pour un joueur de 22-23 ans, c'est sa dernière chance sinon... dehors !

 

On entends que Mourinho semble lassé de sa nonchalence à l'entrainement comme au match, va lui mettre une certaine pression tout en exerçant un travail psychologique remarquable sur le jeune Français qui va commencer à enchaîner les bonnes préstations. La concurrence est lancée !

 

Aujourd'hui il semble clairement avoir une longueur d'avance sur l'Argentin bien que Mourinho soit un adepte du turn-over à ce poste.

 

Ce n'est pas un joueur particulièrement athétique mais très vif dans ses gestes, très tranchant, il peut aussi bien jouer dans l'axe que sur le côté gauche où il remplace souvent Ronaldo parti à droite ou en pointe. Excellent jeu de tête, il aime beaucoup le jeu en profondeur bien qu'il participe très bien aux mouvements collectif sans être obligatoirement à la conclusion. Clairement moins "killer" que son rival du jour mais bien plus polyvalent, il sait se mettre en valeur dans toutes les situations.

 

 

Higuain maintenant.

Ba... Je sais pas, j'ai toujours eu du mal avec ce joueur ! Et pourtant j'aime beaucoup les "purs" buteurs mais je trouve que l'Argentin est un joueur terriblement frustrant. Quand il n'est pas devant le but, il ne sert à rien, en-dehors de la surface j'ai l'impression qu'il est gauche comme pas possible, il prend toujours des décisions qui ne semblent pas être les bonnes et semble décalé par rapport à ses équipiers sur le terrain.

Tout ça contraste avec le formidable buteur qu'il est, quand il arme face au but, il est capable de doser puissance et précision parfaitement et semble se balader dans la surface de réparation comme dans son cocon naturel.

 

J'ai pas grand chose d'autre à dire sur lui car oui, ce joueur ne m'inspire pas grand chose, si ce n'est rien. Quand il ne marque pas, il m'agaçe ^^

 

 

Je vote donc Benzema qui est pour moi plus talentueux et plus utile au collectif.

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Riquelme ...

 

Riquelme c'est le talent pur: le joueur qui ne mise strictement que sur sa technique et sa vision du jeu. Pas franchement puissant et encore moins rapide, Riquelme c'est un toucher de balle presque unique, un jeu de passe divin long comme court, un sens du jeu enchanteur, des coups francs platiniens, une protection de balle inébranlable, des gestes d'anthologie, une frappe étourdissante et le tout dans un style très désintéressé, presque paresseux.

 

C'est aussi un de ces joueurs atypiques qu'on ne peut pas utilisé de beaucoup de façon: c'est un numéro 10 et rien d'autre. Hors de question pour lui de jouer les relayeurs ou les défensifs à venir descendre chercher les ballons; il n'en a ni le coffre, ni la vitesse, ni l'envi. C'est ce que lui a valu l'échec de son passage au Barça au début de sa (trop) courte carrière européenne. Il était un peu à contre courant du football du vieux continent qui se voulait de plus en plus athlétique.

 

Heureusement Pelligrini le comprend mieux que Van Gaal et lui donne les clés du jeu de Villarreal qui va alors passer en quelque saisons du statut de petit club d'Espagne à celui de grande équipe européenne. Riquelme s'impose comme l'un des meilleurs joueurs de la Liga et emmène, avec notamment un match impressionnant contre l'Inter, son équipe jusqu'en demie finale de la ligue des champions en 2006 et cette élimination contre Arsenal qui se joue d'un rien, d'un pénalty qu'il manque lui même.

 

S'en suit un retour assez mystérieux en Argentine et un bilan en sélection assez décevant: une coupe du monde 2006 pas à la hauteur de son talent et une première retraite en sélection. Il reviendra et gagnera tout de même les J.O 2008 avant de la quitter une seconde fois peu avant la coupe du monde 2010.

 

Considérer devant même l'idole Maradona comme le meilleur joueur de l'histoire de Boca, Riquelme et sa dégaine nonchalante avait de quoi marquer le football de son empreinte mais son irrégularité et son caractère en ont décider autrement.

 

 

Deco était un joueur plus complet; plus rapide et plus physique, sans pour autant exceller dans ces domaines loin de là, mais lui permettant d'être plus modulable que l'argentin et plus présent défensivement.

Cela ne l'empêchait pas d'avoir un jeu de passe et un sens du jeu redoutable mais sous doute moins brillant, il était techniquement en dessous de Riquelme même s'il était largement au dessus de la moyenne.

 

Si le joueur de Boca s'est toujours épanouit dans le même rôle sur le terrain on peut distinguer deux Deco différent:

- Celui de Porto a qui Mourinho confia le jeu et en fit son numéro 10, rôle dans lequel il fit trembler l'Europe en devenant le joueur principal d'une équipe qui remporta successivement la coupe de l'UEFA et la ligue des champions à la surprise générale.

- Celui du Barça qui jouait plus reculé, plus en relayeur et qui forma avec le magique Ronaldinho une paire étincelante qui dominera le championnat espagnol et éclaboussera de sa classe la ligue des champions en 2006.

 

Pour moi c'est au Barca que Deco a atteint son sommet, il était la tête pensante de l'équipe et le régulateur de ce jeu si imprévisible et varié, bref un des tous meilleurs milieux de terrain du monde à ce moment là.

 

 

Pour son style et son jeu j'aimerais voté pour Riquelme mais Deco, même si son apogée fut relativement courte, s'est imposer dans des équipes monstrueuses et a accomplit bien plus de choses que l'argentin (2 ligues des champions, une finale de l'Euro et une demie en coupe du Monde en étant un élément majeur dans chacune de ces compétitions), le métronome d'une équipe mythique et le meneur d'une des plus grosses surprises européennes et aurait même du gagner un ballon d'or en 2004.

Deco donc.

Modifié par mondoudou
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Duel entre un joueur qui a échoué au Barca, et un autre qui s'est sublimé dans cette même équipe.

 

Riquelme, qui est l'un des joueurs qui se rapprochait du niveau de Zidane, et de sa maîtrise, fait indéniablement parti des plus grands gâchis de ces dernières années, si ce n'est même de l'histoire de ce sport.

 

Avoir un tel génie, une telle grâce avec le cuir, un tel sens du contre-pied dans les passes, un tel volume technique, qui lui permettait de décadenasser toute une organisation... Il ne fallait pas être n'importe qui.

Ses prises de balles montrent son habilité, son sens de l'orientation n'a presque pas d'égal, il dicte le tempo d'un match, avec ses magistrales passes dans la course. Ses attaquants avaient le droit à un parfait distilleur de ballon.

 

La période où il avait le plus l'opportunité de s'imposer comme une référence mondiale, c'était entre 2004 et 2006, à ce moment là était entrain de (re) naître un fantastique joueur... Qui faisait jouer et Villareal, et l'Argentine à sa sauce.

Une paire Saviola-Crespo idéalement servie par le joueur de Boca, ainsi qu'un Forlan qui n'avait plus qu'à exploiter ses merveilles d'offrandes, du côté des sous-marins jaunes.

 

Quand il le voulait vraiment, il atteignait un niveau sensationnel. C'est quand même le joueur qui a épaté tout le vestiaire anglais, lors du fameux match amical qu'il eut en hiver 2005, qui se soldera par un 3-2 pour les Three Lions.

Sa couverture de balle n'avait bien entendu, rien à envier à qui que ce soit, il maîtrisait tout les gestes qui consistaient à couvrir idéalement le ballon, dont une parfaite utilisation de la semelle.

 

Malheureusement, il était aussi capable du pire, et s'il a quitté l'Europe, c'est aussi bien pour ses prestations qui devenaient ternes, que pour son caractère ronchon, et la mauvaise ambiance qu'il mettait dans le vestiaire de Villareal. Un certain Robert Pires, arrivera tant bien que mal à le remplacer, au sein du jeu du club espagnol.

Son échec catalan s'expliquera par une utilisation à la Zidane, au Real Madrid. Mais si ce dernier s'est plié à cela, Roman lui n'aura jamais su se faire à ce rôle. Et c'est qui causera sa perte.

 

 

Quant à Deco, qui est à la base un sud-américain, s'est bien plus adapté au jeu européen, en étant le fer de lance d'un Porto dominateur sur le vieux-continent.

Deco n'évolue pas exactement dans le registre de l'argentin, un cran plus bas, et sa polyvalence lui permettait d'occuper un peu près tous les postes axiales, au milieu.

Plus généreux dans l'effort, tout aussi capable de faire jouer une équipe à son image, c'est le genre à pouvoir s'imposer dans n'importe quel dispositif.

Avec un peu plus de chance, il aurait pu aussi percer à Chelsea, et permettre à Lampard de s'enlever toutes les tâches créatives.

Ce qui était bel et bien le cas au départ, avec un Chelsea qui n'avait jamais été aussi séduisant dans le jeu, mais qui pour notre bonheur, aura finit par s'écrouler...

 

Deco tout comme Roman, aura connu son pic de forme entre 2004 et 2006, avec un rôle important au Barca, il était tout simplement le joueur indispensable de ce dispositif, bien plus encore que Ronnie.

Le travail qu'il effectuait était remarquable, il était mobile sur toute la largueur du terrain, était capable de créer du jeu à partir de rien, pouvait balancer des maîtres caviars depuis sa propre défense.

 

Et tout comme Riquelme, il était aussi un adepte de cette passe dans la course, qui mettait en évidence ses partenaires d'attaques: Ce fameux trio Eto'o-Ronnie-Giuly.

Moins apte à garder le ballon, moins fort sur CPA, il était en revanche plus fort mentalement, et savait se défaire d'un marquage, là où Riquelme pouvait être muselé, et donc réduire à néant les chances de son équipe, à faire le jeu.

Les deux auraient pu remporter un Ballon d'Or dans leur carrière: Deco pour son parcours en 2003-2004, Riquelme pour son génie monstrueux, et son potentiel gigantesque, mais les choses se seront passées autrement...

 

Je vote également pour Deco, car il a brillé, s'est magistralement illustré, là où Roman s'est magistralement viandé...

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Scholes vs Keane

 

Scholesy: 3 votes

Keano: 1 vote

 

Le prochain duel oppose:

 

Pastore vs Hazard

 

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Je vais voter pour ce duel qui est passé totalement inaperçu alors qu'historiquement c'est l'un des + intéressants sur le papier.

 

Eden Hazard est un virtuose du ballon, capable de tout détruire sur son passage, physiquement très au point, préparé physiquement aussi à recevoir beaucoup de fautes. Il abat un travail c**séquent sur un terrain de football, il a une certaine lucidité étonnante, une explosivité détonante. Un génie qui a peaufiné légèrement sa communication, il rechigne à certains travaux d'entrainement mais sont talent est intacte. Au delà de phrases contraignantes et de son coté hautain qui ne gêne personne apparemment il est clairement le meilleur joueur de L1.

 

Javier Matthias Pastore, un humble sympa qui joue bien au foot, il a des gestes techniques de haute volée, une grande facilité à avoir des idées intéressantes rapidement, capable de passer lumineusement il peut aussi éliminer malgré son style pataud parfois et frêle. Il a aussi ce coté argentin de faire un match bidon et qu'on se pose la question sur sa motivation. Il en est finalement qu'au début de sa carrière médiatique mais il a un retard certain sur le lillois. Si son génie prend possession de lui il pourrait devenir un autre homme.

 

Vote (donc fictif pour Hazard) Je voulais voter avant mais déjà le duel avait été viré pour un autre, trop court lol

 

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Duel déséquilibré entre Deco et Riquelme.

 

Deco c'est une belle et grande épopée avec Porto et quelques lumières avec d'autres, Juan Roman n'est qu'une illusion footballistique en Europe, le joueur typique qui s'est planté.

 

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Est ce qu'un duel Götze - Reus est à l'étude? xD

Modifié par Ole Gunnar Solskjaer
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Ce topic m'avait manqué :P

 

Ce duel confronte deux joueurs différents, qui sont d'ailleurs bien complémentaires, et qui ont formé un beau duo au cours de la saison 2007-2008.

 

Hargreaves que je considère comme le successeur naturel de Keano, par le jeu, laisse un terrible goût d'inachevé. On n'a pas su tirer de ce génial milieu récupérateur, le plus complet parmi les références, en compagnie d'Essien.

Un vrai chien fou, qui dégageait une vrai explosivité avec en plus de ça, une technique indéniable. Solide, robuste et dur sur l'homme, un simple coup d'épaule lui suffisait pour récupérer le ballon, en plus de ça pour remonter proprement, et amorcer des belles phases d'attaques.

 

Ses relances étaient très bonnes, comme sa capacité à éliminer, feinter, frapper, oser...

Tout comme au Bayern, Hargo n'a jamais vraiment été épargné par les blessures, mais quand il était présent et affûté, on allait rarement être déçu.

Le 6 moderne par définition, un mental en acier, une hargne anglaise, et une gueule sympathique également, ça vous donne forcément un chouchou du public, et un ennemi craint de ses adversaires.

On a pu le voir qu'il n'était pas mauvais sur CPA, possédait une belle patte droite, et un certain culot aussi.

Polyvalent, il peut jouer MC, ARD (gauche?), et même Milieu latéral.

 

Cela dit, il restera comme l'un des plus grands regrets, qu'on ait pu connaître dernièrement. Compte-tenu de son talent, de la somme investie, et de son apport lors de sa première saison. Il était parti pour faire les beaux jours de City, mais là encore, rebelote...^^

 

 

Après nous en venons à Carrick, qui est un joueur lui aussi, bien atypique.

Bien qu'il existe des joueurs ayant son style et son approche; pour un milieu anglais, et surtout pour un joueur jouant aussi bas sur le terrain, il se distingue particulièrement...

Il ira très rarement au charbon, sa lecture du jeu lui permet d'anticiper le mouvement adverse.

À l'instar de Rio, il ne se jette que rarement...

 

Il est techniquement supérieur à Hargo, mais il ne possède pas son volume de jeu, et semble moins fort mentalement. Par contre, il est clairement le joueur qui va assurer la stabilité au milieu de terrain, là où Hargo va s'assurer de stopper les offensives.

Carrick a un rôle plus intelligent, Hargo plus travailleur...

 

Son gros point fort est son sens de la passe. Ses merveilles de passes courtes, qui peuvent traverser plusieurs lignes sans se faire intercepter, et parvenir jusqu'au partenaire visé. Il est tellement facile dans ce domaine, qu'on pourrait le placer comme une référence, tant elles peuvent aussi efficaces que parfaites.

Parfaites, tout comme son sens de l'application, il ne fait rien dans la demi-mesure, tout est détaillé, calculé, il aime faire dans le pointilleux.

Mais il a quand même évolué depuis son arrivée au club. Alors que pendant trois saisons, il jouait comme un véritable 8, depuis la saison 2009-2010 il a reculé d'un cran, et est devenu une sorte de libéro devant la défense.

 

Qui tâcherait de couper les trajectoires, et relancer le mieux possible.

 

Certains trouvent qu'il est gâché dans ce rôle, d'autres trouvent que ça lui va bien, moi je pense que c'est juste le fruit d'une évolution crédible, et qu'avec l'âge, il pourrait peut-être moins se montrer présent dans l'animation.

En tout cas ce qui est indéniable, c'est que ça reste un génie de l'irrégularité et qui n'arrivera jamais à enchaîner une saison, sans qu'il connaisse un moment ou autre, une période de creux...

 

Le Carrick 06-09 c'est l'un des meilleurs milieux européens, le Hargreaves 06-08 c'est un excellent joueur de foot. Malheureusement, les deux n'ont pas connu que des jours heureux...

 

 

Pour le vote, je dois avouer que j'ai toujours préféré Owen pour son style, toussa, toussa... Mais honnêtement je ne peux que voter pour Michael, qui à défaut d'avoir été génial tout le temps; a prouvé et confirmé, là où Hargo n'a pas pu montrer sa réelle valeur...

 

Dommage...

Modifié par Doraibu
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Pour vous donner une petite précision, ce gentil Gunner répond au doux pseudo de Don Juan Roman sur son fofo :)

Ainsi vous comprendrez mieux son "dédain" envers Deco et sa fascination absolue pour l'Argentin :lol:

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Manchester c'est aussi du Cantona, Beckham, Giggs, C.Ronaldo, Scholes, Sheringham. Arsenal c'est aussi du Adams, Petit, Dixon, Vieira, Gilberto, Keown... Donc bon :D

 

Et Blackburn, c'est quoi ? :)

Je suis un moi-même préfabriqué, je suis une aberration. Un être non-contingent. Ma personnalité est une ébauche informe, mon opiniâtre absence profonde de cœur. Il y a longtemps que la conscience, la pitié, l'espoir m'ont quitté, s'ils ont jamais existé.

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I'm nice...

 

Michael Carrick, ou l'homme le plus agaçant de la planète. Tu sens que derrière sa démarche de velours et ses hésitations de pucelle se cache un joueur unique. Créatif, intelligent, un artiste en crise de confiance, un artiste en crise existentielle. Pourquoi en crise ? Depuis deux ou trois ans désormais son niveau de jeu est d'une inconstance à faire pâlir un CR7-9-100, ou jouir un Louis Saha... Malheureusement, ce longiligne milieu n'arrive plus à se montrer si décisif, si déterminant, si incisif, comme il l'était durant ses premières touches chez nous. Un or rouillé, mais un or tout de même. C'est pour ça que parfois il provoque l'illusion d'être de RETOUR. Comme c'était le cas en fin de saison dernière, quand il formait avec Giggs une paire qui, contre toute attentes, fonctionnait à merveille. Intuitions défensives et offensives, telles sont les bases d'un joueur qui parvient dans ses meilleures heures (minutes, plutôt, vu que c'est un éjac' précoce) à transcender l'équipe et à projeter le groupe dans les espaces qu'il faut.

 

Qualité de passe, vision du jeu quasi-irréprochable, et un calme-calmos... Malheureusement, défaut mental, hésitant, peureux.. Tout cela transforme l'artiste en abruti... Qui ne produit que très peu de choses sous nos couleurs depuis trop longtemps...

 

Owen Hargreaves, ou l'homme le plus agaçant de la planète. Tu sens que dans ses jambes détruites et ses blessures de pucelle se cache un joueur unique. Hargneux, intelligent, un Bulldog avec une muselière. Pourquoi ? Depuis deux ou trois ans désormais son niveau de jeu n'est plus... Blessé pour ce qui semble être une éternité, il n'a pu faire parler sa classe que très, trop rarement. Pourtant, quand il était sur le terrain c'était l'assurance d'un milieu présent. Un Anderson du riche, doué dans toutes les tâches propre à un milieu de terrain, une envergure qui donne tout un dynamise au groupe. On ne le remerciera jamais assez pour son coup-franc contre Arsenal, ou pour son penalty de génie contre Chelsea, preuve de sa polyvalence et de son mental de battant. Un bulldog désormais à City, qui voudrait bien mordre et écorcher vif le caniche qu'est Carrick...

 

Un joueur au profil indispensable, qui le devient malencontreusement (dispensable) à cause de ses pépins physiques... Quitte à choisir, je me tourne vers Michael, dont j'espère un réveil un jour ou l'autre. Alors que pour le chevelu, j'en ai rien à battre.

 

Deux bons footballeurs, deux hommes en doute...

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Je suis un moi-même préfabriqué, je suis une aberration. Un être non-contingent. Ma personnalité est une ébauche informe, mon opiniâtre absence profonde de cœur. Il y a longtemps que la conscience, la pitié, l'espoir m'ont quitté, s'ils ont jamais existé.

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Ah ça, c'est un classique...

 

Le duel qui a tant partagé l'Angleterre. Personne n'a jamais su réellement trancher entre ces deux magnifiques milieux de terrains. Surtout à leur meilleur niveau...

 

Moi même j'ai toujours eu du mal à choisir. Tant Gerrard portait Pool à bout de bras, tant Lampard était incontournable.

 

 

Gerrard, qui comme j'aime le dire, est le milieu de terrain anglais type.

Il tacle, il frappe fort, il cadre souvent, il est tout le temps en mouvement, il ne calcule rien, est polyvalent, et sait guider son équipe avec une certaine bravoure. Leader par l'acte plus que dans l'âme, il est devenu le vrai moteur de son équipe, depuis son éclosion dans le début des années 2000...

 

En compagnie d'Owen et tout la clique, il faisait parti des éléments qui permettraient à Liverpool de retrouver son aura, ses couleurs. Et ça s'est avéré juste, puisqu'en 2001 Liverpool fait une fantastique saison, puis quelques saison plus tard gagnera la C1. Une Champions League, qui a été gagné par presqu'un seul homme, et cet homme, c'est bien Gerrard.

J'aurais rarement vu un joueur aussi décisif, aussi important, aussi essentiel dans le sacre d'une équipe. Il a vraiment été le catalyseur, la source d'inspiration, le moteur des Reds. Sans lui, ils n'auraient même pas pu envisager d'atteindre les 8ème de finales...

 

Que ça soit en PL ou en Europe, ses performances devenaient de plus en plus remarquables. Il faisait tout, on pouvait le voir redescendre aider ses partenaires, puis remonter le ballon, faire jouer son équipe, manier la balle, ou se retrouver en position pour frapper, et souvent ça faisait mouche...

Le milieu de terrain le plus complet, même si sa technique bien que certaine, n'était pas non plus référentiel. Il s'est toujours distingué par sa tonicité, son culot, son explosivité. Mais depuis l'arrivée de Benitez il était devenu un poil plus mesuré, plus discipliné, et a acquis une belle rigueur tactique.

 

Plus les saisons avancèrent, et plus il se retrouva haut sur le terrain, ce qui n'était pas un choix forcément judicieux vu son style, qui demande une certaine liberté, afin de pouvoir exprimer tout son talent.

Infatigable ratisseur, leader technique, buteur occasionnel, et magnifique passeur, il m'a quelques fois fait pensé au Roy Keane de ses grandes heures.

 

D'ailleurs... Son but de la tête à Istanbul en 2005, m'a fait rappeler le but de Keano à Turin, contre un autre club italien, dans une situation aussi désespérée... Je trouve le clin d’œil sympathique.

 

Mais alors, que j'ai toujours respecté ce joueur, toujours considéré comme le gentleman du football moderne, il s'est avéré qu'il m'a finalement bien déçu... À commettre des simulations à la pelle, à se montrer exécrable, et parfois violent avec les joueurs adverses; mon estime a pas mal chuté envers lui, alors que c'est un des rares provenant d'un club rival, que je souhaitais voir à United...

 

Un peu moins en vu, depuis 1 ou 2 ans, il commence à sentir l'âge, mais reste un grand joueur capable de débloquer une situation à tout moment. Moins tonic, moins percutant, plus mûr, plus mesuré, il a toujours su s'adapter aux différents schémas tactiques de Pool, tout en restant le moteur de l'équipe. Même si j'ai toujours pensé que c'était Xavi Alonso la plaque tournante, Gerrard restera comme toujours, l’élément numéro 1 des Reds.

Mais surtout son plus fidèle serviteur, qui a su résister aux sirènes des plus grands clubs.

Chapeau bas, pour sa carrière légendaire du côté de la Merseyside.

 

 

Et en face, un joueur plutôt différent.

 

Frank Lampard, qui est un vrai milieu de terrain central, a toujours été quand à lui, l’élément numéro 1 de Chelsea.

 

Peut-être plus fin techniquement, un peu moins généreux dans l'effort, mais plus buteur, et plus opportuniste encore que le Reds. Il a commencé à se distinguer un peu prés dans la même période que Gerrard, et plus particulièrement lors de la saison 2003-2004!

C'est vraiment à ce moment là, alors qu'Abramovitch faisait son apparition avec ses pétro-dollars, que Lampard commençait à briller, et se montrer comme l'arme fatale des blues de Chelsea.

 

Bien qu'il soit aussi apte à défendre, et aider ses partenaires, son penchant a toujours été pour le but, comme le montre ses statistiques folles pour un milieu, et parfaites pour un attaquant. Ce qui l'empêche pas d'être un formidable passeur, qui sait gérer le tempo d'un match, et fait preuve d'une remarquable intelligence tactique.

Ce n'est guère pour rien, qu'il a été encore plus fort sous le règne de Mourinho, qui a réussi à faire de Lampard, un des meilleurs milieux de terrains au monde.

Je me souviendrais toujours de cette équipe avec Damien Duff, Robben, Joe Cole, Drogba et autre Makélélé, qui était simplement intouchable en Angleterre et presque de même en Europe. Cette équipe était un véritable rouleau compresseur, qui n'a pas mis du temps à se construire, et à fonder un véritable collectif, centré sur Lampard, qui effectua en cette année 2004-2005, sa meilleure saison au plus haut niveau....

 

C'est à cette période là, que le choix entre les deux anglais était vraiment indécis.

 

Indécis, car aussi bien l'un que l'autre, dans leur registre spécifique, faisait sensation. Gerrard faisait parler sa complétude, sa fougue du tonnerre. Lampard faisait parler sa maitrise, son sens du but prononcé pour un MC, sa régularité.

 

Ce dernier qui a enchainé une très longue période, de matches c**sécutifs en PL, démontrait sa condition physique parfaite, ainsi que sa résistance à l'effort, chose prodigieuse dans un championnat aussi usant que peut-être la EPL.

Comme le diront beaucoup spécialistes, il a toujours eu un fantastique flair, cette faculté à sentir les bons coups. Soit en surgissant derrière le dos des défenseurs, soit en étant pile-poil au bon moment, pour armer une frappe à l'approche des 25 mètres. Là où Gerrard portait le ballon avant de faire parler sa frappe terrible.

 

Lampard a tout même comme point commun avec Gerrard, le physique, et il est clair que s'il est hors du coup sur ce plan, alors ça se ressentira dans ses performances. Un Lampard n'a jamais été autant affûté, que quand il était en pleine possession de ses moyens physiques "comme tout footballeur", me dira-ton, mais particulièrement chez ce joueur...

Même s'il semble moins impressionnant qu'il y'a plusieurs années de cela, pour un trentenaire il reste à un très bon niveau, et reste indispensable dans le collectif de Chelsea.

 

Là où le constat est amer, c'est avec la sélection. Aussi bien Steven que Franck n'auront jamais réussi à vraiment s'imposer, et auront toujours jonglé entre le chaud et le froid. C'est encore plus le cas pour le londonien...

Et ne parlons même pas de leur duo, qui n'a jamais fonctionné par manque de complémentarité, et peut-être aussi, parce qu'ils étaient trop bons, pour que l'un soit plus mis en valeur que l'autre...

 

Bref!

 

On me demande de choisir, alors depuis que je les connais, je n'ai jamais su faire un choix. Mais en toute objectivité, j'ai toujours trouvé que Gerrard dégageait un truc en plus, respirait le football, et faisait preuve d'une véritable combativité, là où ça fut un peu moins le cas, pour le blues de Chelsea.

Donc... Gerrard for me.

Modifié par Doraibu
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