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Ligue 1 / Ligue 2 - Saison 2014/2015


Bibu

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Belle journée hier dès l'aprés-midi, place de la République, je me suis garé près du stade et depuis Meriadeck (à un km) j'entendais déjà les chants. Arrivé sur place, Voir Lizarazu, Giresse notamment de si près c'était bien kiffant. ( Trésor je suis habitué ). Manquait Zidane et Tigana au moins à mon goût.

 

 

L'avant dernier chant entonné avec tout le monde, on a du l'entendre dans tout Bordeaux, sachant que cette place est en plein centre ville. Ca a raisonné de dingue !

 

 

Bref ensuite on a tout remonté le Cours d'Albret et remonté en passant par la patinoire. Craquage de fumis en règle tout le long. Il y avait tout le virage sud qui s'était retrouvé là, 7000 personnes.

Marche jusqu'à Lescure, puis évidemment les tifos ... Les ultramarines écrasent toujours un peu plus la concurrence dans le championnat sans contestation possible.

 

 

Avant - match :

 

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Début de match

 

 

Les bâches :

 

 

Virage sud :

 

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virage nord :

 

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Tribune de face et présidentielle :

 

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Les drapeaux :

 

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Animations-Stade-Chaban-Delmas-7.jpg

 

 

Début deuxième mi-temps :

 

Je ne trouve pas une image des serpentins, il n'y a que le sud qui en avait. J'édite ça dans la journée si j'en trouve une :)

 

 

 

 

Puis les fumis aussi numéro 1 sans contestation possible. On leur a refait comme dit dans le topic des gigis, les fumis tout le long du virage à la fin du match !

 

Au départ ça a pété un peu en haut :

 

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Puis enfin, magique :

 

Fumig%C3%A8nes-apr%C3%A8s-match-stade-Ch

 

Fumig%C3%A8nes-apr%C3%A8s-match-stade-Ch

 

http://www.girondins4ever.com/breves/20150510/110339-photos-lambiance-et-les-fumigenes-dapres-match

 

 

 

TOUT le virage était debout mais également au virage nord qui faisait un premier essais pour la nouvelle association, une grande partie a passé le match debout. C'était plaisant à voir. Le premier aux armes était splendide.

 

On a réussit à faire se lever la tribune de face et la tribune présidentielle p***** ! Quiconque va dans un stade connait cette difficulté :D

 

Avoir un deuxième poumon au nord est indispensable. Numéro un tifo, fumis, on crée beaucoup de chants et certains sont rentrés dans les moeurs comme " Oh Jeannot si t'es sympa laisse marqueeeer laisse marqueeer Jeannot si t'es sympa, laisse marque Ben Khalfallaaaah ". Mais il nous manque des décibels, si tout pouvait être comme hier soir ça serait fantastique même si on sait que ce ne sera pas le cas, avoir un kop de plusieurs centaines de personnes au nord serait génial ! J'ai tellement kiffé ma race sur ce aux armes p***** ! On les voyait debout en train de mettre l'ambiance, embrigader les gens autour d'eux ... En tout cas ce match leur fait une très bonne pub, sachant qu'ils distribuaient les tracts sur ce match. Souvent ils chantaient avec nous, mais parfois ils chantaient seuls, pour une première c'est assez incroyable.

 

Il faut faire pareil contre Montpellier pour l'inauguration du nouveau. On risque d'être surpris de plus; Fini un stade ouvert, il sera désormais pentu et recouvert d'un toit. Ca va raisonner !!!!!!

 

 

 

 

NE JAMAIS OUBLIER TOUS CES MOMENTS PASSES LESCURE A TOUT JAMAIIIISS !!!

 

 

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Parti à une heure du matin, l'heure qu'on nous avait laissé pour rester dans le stade ... Lui dire adieu, se retourner une dernière fois ... J'ai fais le tour du stade une fois à pied avant de retrouver ma voiture ...

 

 

 

ADIEU LESCURE !!!

Modifié par busbybabe
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Rodrigo-Y-Gabriela.jpg

Le parti politique est l'opium du peuple

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AAAAAAAAAAAAAAAAAAH Magnifique. Allez l'OM, gardez ce score p*****.

Si les chambres à gaz sont un point de détail, c'est qu'ils nous traiteront tous comme du foutu bétail. Quand leurs porte-flingues se mettent à dégainer, j'entends les talons de Josef Mengele...

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l'OM j'ai adoré en début de saison mais maintenant j'adhère plus du tout.

 

C'est du n'importe quoi et je préfère voir une équipe comme Monaco la saison prochaine en C1, qui a un effectif beaucoup plus qualitatif et mieux préparé pour la compétition.

 

Et puis Bielsea, il est devenu insupportable. Il s'est jamais adapté à l'équipe qu'il a eu sous la main.

Je me souviens d'une vidéo que Marvin a posté il y'a deux semaines, dans laquelle un journaliste comparait le Bilbao de Bielsea et l'OM de Bielsa. Le constat est simple : il joue de la même manière mais avec des effectifs diamétralement opposés. Il est passé de Javi Martinez, Iturraspe, Munian et Herrera à des joueurs beaucoup moins doués techniquement. Et malgré ça, il s'entête dans sa philosophie.

 

Je sais absolument pas comment l'OM s'en est sorti ce soir. Ils peuvent remercier Monaco qui a joué trop tranquillement dans le second acte alors qu'ils auraient pu largement enfoncer le clou. J'avais l'impression pendant une heure que les joueurs avaient lâchés Bielsea tant c'était catastrophique. L'équipe était coupée en deux, ça me rappelait des souvenirs de notre saison passée.

 

Bref, j'espère que Monaco va réussir à tenir sa place tout de même. Et qu'Abdennour revienne vite car il est très important et a l'expérience que Wallace n'a pas encore.

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l'OM j'ai adoré en début de saison mais maintenant j'adhère plus du tout.

 

C'est du n'importe quoi et je préfère voir une équipe comme Monaco la saison prochaine en C1, qui a un effectif beaucoup plus qualitatif et mieux préparé pour la compétition.

 

Et puis Bielsea, il est devenu insupportable. Il s'est jamais adapté à l'équipe qu'il a eu sous la main.

Je me souviens d'une vidéo que Marvin a posté il y'a deux semaines, dans laquelle un journaliste comparait le Bilbao de Bielsea et l'OM de Bielsa. Le constat est simple : il joue de la même manière mais avec des effectifs diamétralement opposés. Il est passé de Javi Martinez, Iturraspe, Munian et Herrera à des joueurs beaucoup moins doués techniquement. Et malgré ça, il s'entête dans sa philosophie.

 

Je sais absolument pas comment l'OM s'en est sorti ce soir. Ils peuvent remercier Monaco qui a joué trop tranquillement dans le second acte alors qu'ils auraient pu largement enfoncer le clou. J'avais l'impression pendant une heure que les joueurs avaient lâchés Bielsea tant c'était catastrophique. L'équipe était coupée en deux, ça me rappelait des souvenirs de notre saison passée.

 

Bref, j'espère que Monaco va réussir à tenir sa place tout de même. Et qu'Abdennour revienne vite car il est très important et a l'expérience que Wallace n'a pas encore.

Tu penses que si Guardiola il signait a l'om il les feraient jouer comme une bonne vieille equipe de ligue 1 à balancer devant ? Non il essaierai de les faire jouer au foot un peu, de leur apprendre 2-3 trucs, exactement comme bielsa.

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Tu penses que si Guardiola il signait a l'om il les feraient jouer comme une bonne vieille equipe de ligue 1 à balancer devant ? Non il essaierai de les faire jouer au foot un peu, de leur apprendre 2-3 trucs, exactement comme bielsa.

 

Sauf qu'arrivé à un moment, quand toutes les équipes ont compris comment tu fonctionnais et que tu gagnes plus aucun match à domicile, faut savoir se remettre en question et s'adapter.

 

Avant cette victoire contre Monaco, ils avaient plus gagné au Vélodrome depuis fin janvier. Pas normal pour une équipe qui prétend à la Ligue des Champions.

 

Le style Bielsea est redoutable avec des joueurs rodés tactiquement et surtout techniquement. Ce qui est pas vraiment le cas de la majorité des joueurs marseillais.

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Le style Bielsea est redoutable avec des joueurs rodés tactiquement et surtout techniquement. Ce qui est pas vraiment le cas de la majorité des joueurs marseillais.

 

Enfin ça va, avec cet effectif ils ont joué le titre les deux tiers de la saison.

Les marseillais ont vu du spectacle et ont pu rêver, ce qui ne leur était pas arrivé depuis un moment et se retrouve aujourd'hui à une place qui semble logique vis à vis de leur effectif.

Ce qui fait la déception c'est cette première partie de saison si surprenante mais c'était tout au mérite de Bielsa. Et une saison où tu joues le titre longtemps pour décevoir est bien plus passionnante à suivre qu'une où t'es 4-5ème toute l'année.

Je ne comprend que moyennement les critiques sur Bielsa, si cet homme s'adaptait plus ils n'auraient pas fait cette première partie de saison et la saison de Marseille aurait peut être été plus constante mais elle aurait été bien moins belle.

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Oui enfin ok, mais sur la première partie de saison, c'était aussi dû au fait que personne en L1 savait comment les faire déjouer. Une équipe qui jouait aussi bien l'attaque avec un tel pressing, c'est pas souvent que tu vois ça dans ce championnat.

 

Tout a changé en deuxième partie de saison, une fois que les adversaires ont su comment jouer contre eux. C'est pas anodin, arrivé à un moment, quand tu joues de la même manière, tu finis par te faire niquer. Entre les équipes qui s'amusaient à mettre deux pointes pour que l'OM évolue à 3 derrière et celles qui avaient juste à empêcher Imbula de relancer pour obtenir des contres tout le match, ça fait beaucoup de points noirs sur lesquels Bielsa n'a jamais voulu se remettre en question.

 

C'est un entraîneur unique et atypique, mais j'estime qu'un coach doit savoir s'adapter aux besoins de ses joueurs ou à son environnement. Les adversaires se sont adaptés à son équipe, lui ne s'est jamais adapté à ses adversaires. Et au final, quand tu joues avec des joueurs moyens, tu le paies cash.

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Les adversaires se sont adaptés à son équipe, lui ne s'est jamais adapté à ses adversaires. Et au final, quand tu joues avec des joueurs moyens, tu le paies cash.

 

Au contraire, Bielsa s'est trop adapté à ses adversaires, et c'est la critique principale que je formulerais à son encontre. Le système le plus efficace était vraisemblablement celui où l'équipe évoluait à 4 derrière, pourtant il s'est entêté à jouer à 3 derrière chaque fois que l'équipe en face attaquait à 2 pointes, comme tu l'as dit.

C'est dans ce schéma à 3 défenseurs où l'OM a eu le plus de mal, avec un Imbula complètement seul au milieu.

 

Je pense que seul Bielsa pouvait tirer un tel rendement de l'effectif qu'il possédait cette saison, il a réussi à transcender ses joueurs durant une bonne partie de la saison. Il a fait rêver les Marseillais, et c'est pas pour rien qu'il s'est mis les supporters dans la poche, chose qui est loin d'être aisée à Marseille (y'a aussi l'aspect, entraineur étranger, argentin qui plus est). Comme le dit mondoudou il a réussi à produire du beau football, et à faire espérer tout le peuple Marseillais, c'est ça qu'ils attendent. Bien sûr, il peut être sujet aux critiques, c'est même légitime, mais ce qu'il a réussi à faire faire à l'OM, très peu de coachs auraient pu le faire selon moi.

 

Certes l'OM s'est cassé la gueule en 2eme partie de saison, certes Bielsa a parfois fait des choix qui peuvent être remis en question, mais l'OM a réellement joué au football, avec passion et envie, a joué le titre, et reste tout de même 4eme, à 2 pts de la 3eme place. C'est lorsque Bielsa partira que l'on verra à quel point il va manquer à l'OM, car c'est une personnalité comme ça qu'il faut pour un club si particulier.

Modifié par Xx-Red-Devil

"Let me simplify the rhyme just to amplify the noise"

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Je comprends pas la légitimité qu'a ce coach sur ce forum. Tu dis des choses que je nie pas, j'ai jamais dit que l'OM n'avait pas pratiqué de football. Tu pourras aller voir, sur ce même topic, j'étais le premier à en faire les louanges en début de saison. Je prenais un pied monstre à regarder les olympiens jouer.

 

Je remets pas en cause les qualités de Bielsa, on les connait toutes. On sait tous que c'est un entraîneur qui voit la victoire par le beau jeu, et rien d'autre. Oui, tu as bien raison, peu d'entraineurs auraient réussi à tirer le maximum de cet effectif pendant une bonne partie de la saison. Mais encore une fois, je remets pas ça en question.

 

Je pose une problématique au niveau de sa remise en question. Je suis désolé, mais jouer à 3 défenseurs pour s'adapter à l'adversaire, c'est pas vraiment une forme d'adaptation, surtout quand on sait, et comme tu l'as dis, que c'est dans cette formation que l'équipe avait le plus de mal à jouer. C'est juste que ça fait parti de sa philosophie d'évoluer avec 3 centraux lorsque l'adversaire évolue à 2 pointes.

 

Toutes les équipes sont venues pour gagner au Vélodrome en seconde partie de saison, alors qu'elles venaient toutes la queue entre les jambes en première partie. C'est bien la preuve que l'équipe ne faisait plus peur, jeu offensif ou non. Bielsea ne s'est jamais adapté à l'équipe qu'il y'avait en face et à leurs faiblesses. Et pourtant, des équipes comme Lorient ou Caen regorgeaient de faiblesses qu'il aurait pu exploiter. Au final, ce sont ces équipes qui se sont régalées des faiblesses de l'OM dues à cette philosophie qui n'a jamais su évoluer.

 

Donc oui, ok c'est Bielsa. Mais ce n'est pas parce qu'il porte ce nom que je devrais me satisfaire de tout ce qu'il fait. J'ai un esprit critique sur lui, comme j'en ai sur LVG qui a pourtant prouvé deux fois plus que l'argentin. Ils sont pas légitimes dans tout ce qu'ils font, beau jeu ou non.

Modifié par Fletcher77
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Bielsa n'a jamais été pragmatique et le sera jamais je pense. Ca a provoqué pas mal de frustration chez moi aussi Fletcher77 et même parfois on peut trouver ça grotesque. Comme jouer trois compétitions avec l'effectif de l'Athletic, c'était évident qu'on allait finir sur les rotules ( comme cette année d'ailleurs, deux ça suffit ).

 

 

 

Mais Bielsa c'est tellement plus que ça. En fait parler de pragmatisme avec Bielsa c'est presque du HS :D Je l'ai souvent dit ici mais lui c'est plus un théoricien du football plus qu'un entraineur, il apporte des idées nouvelles. C'est ça qui reste pour les supporters les titres sont dans les livres, la manière de jouer dans le coeur des supporters mais c'est un cadeau énorme pour un club. Les olympiens se félicitaient d'avoir failli eu avoir Maradona, ils pourront dire maintenant qu'ils ont eu Bielsa.

 

Si l'Athletic maintenant avec son "équipe C " joue la montée en Liga Adelante il n'y est pas étranger. Tout comme la montée du Barça B à l'époque qui l'avait fait avec Guardiola qui quand on se penche sur le sujet a pris lui justement pas mal d'idées de Bielsa, voir le gros et y a ajouté du pragmatisme.

 

Je prends cet exemple car le Barça B va sans doute descendre et quand on connait un peu les coulisses on voit que quand Guardiola est parti, ça n'a plus été vraiment pareil. En revanche à l'Athletic, quand Bielsa est venu dès le début il y a eu une réunion et tout le club dans son ensemble s'est attelé à la tâche.

 

Alors ces deux clubs ont déjà une base, avant que Guardiola ne (re)vienne ou que Bielsa arrive, les clubs sortaient déjà des joueurs. Mais de là à aller en Liga Adelante ... C'est délirant. L'amélioration est claire. Le plus beau cadeau que peut faire Bielsa au club, c'est justement apporter des idées nouvelles. Après c'est au club d'améliorer sa structure, recruter des bons directeurs sportifs ( à l'Athletic y'a un directeur exclusivement porté sur la formation ) des entraineurs de jeunes etc etc ...

 

Quand il est arrivé, le club a réunis tout ce petit monde autour d'une table et ont décidé d'une politique globale sur la formation. Le 433 a été adopté pour toutes les équipes jeunes pour apporter de la continuité. En même temps c'est le système qui permet aux joueurs de devenir plus complet. Un 352, les latéraux sont forcément offensifs par exemple. Un 442 soit c'est à plat et t'as plus ou moins 2 box to box ou alors un 6 et 10. Là avec 3 postes tu peux également jouer avec des joueurs très différents etc etc ...

 

 

A voir si Marseille a les épaules pour devenir une institution. Car c'est ce qu'offre Bielsa. Faire passer un club au niveau d'une institution.

Modifié par busbybabe
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Le parti politique est l'opium du peuple

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Certes, mais après t'as bien compris que je remets pas en cause le travail qu'il fait sûrement en coulisses. Je suis pas au sein du club pour voir l'impact qu'il a sur la formation des jeunes et sur l'académie marseillaise en général. Puis bon, je doute que son travail au club porte autant ses fruits qu'à Bilbao. La formation française a encore trois wagons de retard sur celle des espagnols. On forme des joueurs physiques, ils forment des joueurs techniques et mûrs tactiquement.

Mais je remets juste en cause son travail tactique que je perçois lors des matchs et notamment celui d'hier contre l'ASM et non son travail global au sein de l'institution marseillaise.

 

Oui, c'est sûrement un visionnaire qui voit les choses différemment que la plupart des autres entraîneurs. Sauf que depuis plusieurs mois, ça se voit plus sur le terrain.

Je vois juste un homme qui s'entête à faire jouer son équipe d'une manière devenue stéréotypée tant toutes les formations de L1 se sont adaptées à son style.

 

Je sais pas si tu as pu voir le match d'hier, mais c'était une catastrophe. L'équipe était coupée en deux pendant 60 minutes et il n'a jamais rien fait pour changer cela. Si l'ASM n'avait pas jouée petit bras et que Silva avait concrétisé l'occasion juste avant la pause (qu'il fout en plein sur le poteau), les Monégasques auraient gagné avec plusieurs buts d'écart. Au final, ils gagnent le match sur des faits de jeu avec la sortie d'Abdennour, la relance loupée de Fabinho qui offre l'égalisation et un une-deux non volontaire entre Mendy et Payet sur le second but.

 

J'estime qu'avec les connaissances footballistique qu'il a, il aurait pu faire beaucoup mieux. Et c'est ça que je remets en cause. Malgré toutes les qualités qu'il a.

Puis, on disait que c'était le genre d'entraîneur à visionner 120 cassettes des équipes contre qui il allait jouer. Ok c'est bien, mais au final sur le terrain, j'ai jamais ressenti une forme d'adaptation par rapport à ses adversaires.

Modifié par Fletcher77
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Il faut laisser Labrune travailler. Il a fait quelques erreurs par le passé; il lui fallait apprendre. Son projet Dortmund était une mauvaise idée; c'est sa mauvaise connaissance du football qui l'a conduite à faire cette erreur. Mais c'était un premier pas vers une possible révolution à l'OM. Bielsa fut la première bonne idée, et un pavé en plus dans cette direction.

 

Laissons - le travailler. A terme, peut - être que cela accouchera d'une bonne surprise. En tout cas, un travail titanesque l'attend: transformer la gestion de ce club digne d'une monarchie pétrolière, ou d'une république bananière... Bon courage !

 

Club de m****.

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On était au dernier match des Girondins au Parc Lescure Dépendaison de crémaillère en Gironde, samedi, où le Bordeaux du foot a dit au revoir à son Parc Lescure, son Chaban-Delmas. Fumi, kilts et émotions, il y a eu un peu de tout pour cette dernière.

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Ils sont restés de longues heures dans leur tribune, le Virage Sud, une fois le coup de sifflet final donné par Antony Gautier, l'arbitre de ce Bordeaux-Nantes. Qu'ils soient membres des Ultramarines ou simples fans des Girondins, tous voulaient savourer le plus longtemps possible ces derniers instants de leur vie de supporters dans ce stade qui leur a offert tant d'émotions. Et lui rendre un ultime hommage, à l'occasion du dernier match de leur équipe dans cette arène qui l'a accueillie pendant soixante-dix-sept ans. À une heure du matin, lorsque les derniers fumigènes se sont éteints, que les derniers accords de ska ont résonné sur la scène montée dans les travées, et que les gobelets de bière ont commencé à sonner creux, ils se sont assis. Enfin. Cela ne leur était plus arrivé depuis midi, et le lancement de cette folle journée du 9 mai 2015. Le Parc Lescure méritait un chant du cygne, il a eu bien plus.

Reggae, kilts, hamburgers et larmes de Giresse

Annoncées depuis des semaines, les festivités, hashtaguées #AdieuLescure, promettaient de belles surprises. Et cela n'a pas loupé. Les Ultramarines, le principal groupe de supporters bordelais, y a travaillé d'arrache-pied pendant des mois, à l'abri des regards, planqués dans ce hangar prêté par la municipalité voisine de Saint-Jean-d'Illac. Après la grosse suée du 23 avril dernier, lorsque la LFP avait décidé, dans un premier temps, de programmer la rencontre le dimanche 10 mai à 14h, avant de faire machine arrière face à la fronde populaire, plus rien ne pouvait s'opposer à ce que la ferveur de tout un peuple fasse de ce samedi une journée qui marquera à jamais l'histoire du club au scapulaire. C'est à midi que les hostilités sont lancées place de la République. Coincée entre le Palais de justice et l'hôpital Saint-André, l'esplanade voit arriver au compte-gouttes les premiers supporters, au son des vieilles galettes de reggae, de soul et de funk envoyées par les DJ's du Saint-Tropez Soulful Patrol. Pour le plus grand plaisir de Derek, Allan, David, Steven, Colin et Andrew venus tout droit d'Édimbourg, spécialement pour le match. Tout en kilts, T-shirts floqués « Girondins d'Écosse » et crème solaire, les six quarantenaires sont tombés amoureux de la capitale aquitaine et de son stade en 1998, à l'occasion du match de Coupe du monde entre l'Écosse et la Norvège. Impensable pour eux de rater ce rendez-vous, comme l'explique Colin, qui se fait au moins un pèlerinage par an à Chaban.

 

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Pas loin, quelques Magic Fans stéphanois sont là pour filer un coup de main et soutenir leurs potes Ultramarines, tandis que la foule commence à se masser devant la grande scène dressée devant le tribunal. Très vite, le food truck qui remplit les ventres de hamburgers est pris d'assaut, tout comme le stand qui deale les T-shirts « Adieu Lescure », accessoire indispensable de la journée. Les Ultras en ont imprimé 5000, ils trouveront tous preneur. À 14h30, la place est noire de monde. À l'odeur de bière, vendue deux euros, se mêle celle des joints, omniprésente. Les premiers chants à la gloire des Girondins partent du parvis de l'hôpital, où sont entre autres rassemblés les cinquante-cinq Marine et Blanc d'Île-de-France, dont le bus a quitté la capitale à minuit. Arrivés à Bordeaux à 8h, les Franciliens se sont directement rendus au Parc Lescure pour mettre la main à la pâte et aider à l'installation des tifos. Sur l'écran géant, c'est le moment de diffuser le film à l'effigie du Parc Lescure. La production, signée France 3 Aquitaine, revient sur les différents rois qui se sont succédés sur le trône des Girondins. Roland Guillas, d'abord, et ses 277 matchs disputés pour Bordeaux dans les années 50 et 60. Puis Alain Giresse, bien sûr, et enfin, Zinedine Zidane. Le film, rythmé par un remix compliqué du Je suis venu te dire que je m'en vais de Gainsbourg, rappelle également aux plus jeunes que les plus grands ont foulé la pelouse de Lescure. Comme Pelé, avec Santos, lors d'un match amical. Maradona, aussi, par deux fois. La première avec Barcelone à l'occasion d'un match de gala pour le centenaire du club, la seconde plus sérieusement, en Coupe d'Europe, avec Naples. Et puis Platini, bien sûr, défait 2-0 avec la Juve, mais qualifié après l'avoir emporté 3-0 à l'aller. Et rien sur le passage de Moussa Maazou.

Défilé et marche vers Lescure

Cette petite régalade envoyée, il est temps pour les capos du Virage Sud de faire hurler l'assistance en attendant que quelques anciennes gloires défilent sur scène. Le « Qui ne saute pas est marseillais » fissure le bitume jusqu'à l'arrivée sur le podium de Patrick Battiston. L'actuel coach de la réserve bordelaise prend le micro, des mots d'amour plein la bouche. Les premiers fumigènes s'allument. Ils sont trois : un vert, un jaune, un rouge. Rien à voir avec le Mali. Sur la scène, l'ancien libéro bordelais est suivi par Marius Trésor, Philippe Fargeon et Gaëtan Huard. Les voix sont tremblotantes, l'émotion palpable. Puis vient le tour de Bixente Lizarazu, qui augmente sensiblement le volume de l'applaudimètre. Après le Basque se succèdent François Grenet, Lilian Laslandes, un des rares joueurs passés par Bordeaux auquel les Ultras ont dédié un chant, Michel Pavon, Pierrot Labat, le formateur historique, Ulrich Ramé, qui a une pensée pour « Domi » Dropsy, que la foule acclame, Franck Jurietti et enfin Alain Giresse. « Gigi » a droit à une ovation à la hauteur de ses 587 matchs joués avec son club formateur. Beau comme la larmichette qu'il ne parvient pas à retenir et qui devient vite contagieuse.

 

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L'instant émotion passé, il est maintenant temps pour tout ce beau monde - 8 000 personnes selon les Ultramarines - de se rendre au stade à pied. Au micro, les capos préviennent : pas de fumigènes dans le cortège. La foule sourit. L'itinéraire, qui se parcourt d'ordinaire en une vingtaine de minutes, prendra trois bons quarts d'heure. En route, quelques arrêts clapping, beaucoup de chants, des ambianceurs juchés sur les toits des arrêts de bus, mégaphone en main, de la bière et des fumigènes, évidemment. Surtout lors du passage devant l'hôtel de police. Dans la foule, des ultras, bien sûr, mais aussi beaucoup d'enfants, des familles, des personnes âgées. Sur le passage, les habitants applaudissent et chantent depuis leurs balcons. Les ultras sont en train de prouver qu'il est possible de rassembler plusieurs milliers de personnes de toutes générations, dans la bonne humeur, sans heurts ni accidents à signaler. Déjà une victoire bordelaise.

Tifos en pagaille et cordes vocales en danger

Arrivée au stade aux alentours de 18h, la foule se disperse dans les différentes tribunes de Chaban-Delmas, qui sera plein dès 19h, soit une heure avant le début de la rencontre face à Nantes. Du jamais vu à Bordeaux. Les chants résonnent déjà dans le Virage-Sud, bien décidé à offrir à son stade une sortie tout en décibels. À côté de chaque siège du stade, un drapeau, un serpentin et une notice expliquant le déroulement des différents tifos. Les Ultramarines ont fait les choses bien, c'est désormais à chaque spectateur d'apporter sa pierre à l'édifice. Vingt minutes avant le coup d'envoi, le premier tifo est lancé. Devant le Virage Sud, des toiles retraçant l'histoire des Ultras bordelais depuis leur création en 1987 s'affichent, soutenues par des mâts d'une quinzaine de mètres de haut. Puis, ce sont des photos illustrant les plus grands moments de l'histoire des Marine et Blanc à Lescure qui les remplacent. De Bordeaux-Juventus 1985 à Bordeaux-Milan 1996, tout y est. Enfin, juste avant le coup d'envoi donné par Alain Giresse, ce sont de grandes bâches qui recouvrent l'ensemble des tribunes du stade. Dessous, dans le noir, personne ne sait ce qu'elle représentent, mais tout le monde est chaud. Les cordes vocales sont déjà mises à rude épreuve, conscientes qu'ainsi recouvertes, elles doivent redoubler d'efforts pour se faire entendre.

 

 

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Une fois la lumière du jour retrouvée, les drapeaux sont de sortie. Le match a débuté dans l'indifférence générale. Ce samedi soir, c'est Lescure qu'on fête. Et la victoire face à Nantes n'est qu'une étape parmi d'autres. Durant toute la première période, les chants sont si puissants qu'il est compliqué de communiquer avec son voisin de tribune, pourtant collé à vous tant l'enceinte est bondée. Même les escaliers sont pleins. Les deux virages se répondent, les tribunes de face et d'honneur jouent aussi le jeu. Les capos sont comme possédés, montés sur ressort, la bave aux lèvres. Jamais Lescure n'a vécu une telle ambiance, et chacun a l'impression de participer à un événement qui restera gravé dans l'histoire du club. Sur l'égalisation de Diego Rolán, c'est l'explosion. La bousculade est joyeuse, les chutes indolores. Normal, quand les jambes sont anesthésiées par l'effort depuis un petit moment déjà. À la 27e minute vient l'ovation à laquelle a droit Marc Planus, au club depuis 26 ans, qui vient d'annoncer son départ en fin de saison. Le #27 bordelais, sur le banc, s'affiche sur l'écran géant en train de saluer le stade. De l'émotion, encore.

Des dizaines de fumigènes, dont un pour Planus

Après la pause, et les jets de serpentins, l'ambiance est plus calme. Les leaders des Ultras ont décidé de prendre quinze minutes pour raconter au Virage Sud leur histoire, saluer les disparus, avoir une pensée pour les Devils, groupe de supporters dissous en 2006, et défendre la cause ultra, menacée par le foot-business. Un quart d'heure d'auto-congratulation qu'ils ont bien le droit de s'offrir, après tout. L'intermède passé, les chants reprennent de plus belle. Et ils ne sont pas près de s'arrêter, surtout après le second pion de Rolan. Ce samedi soir, les Nantais n'ont pas le droit de gagner, et ils ne font pas grand-chose pour. À partir de la 85e minute, la tension est palpable en tribunes. Les chants sont toujours aussi puissants, mais les voix se font tremblantes. Chacun réalise que ça y est, dans cinq minutes, ce sera vraiment fini. Les supporters donnent tout ce qu'ils ont, et les premiers fumigènes sont craqués. Un ou deux, d'abord, puis tout de suite après, des dizaines. À l'odeur du cannabis bon marché succède celle du cramé. C'est la cohue dans les rangs, chaque torche provoquant un mouvement de foule autour d'elle, dans le brouillard. Pas une raison pour s'arrêter de gueuler à la gloire des Girondins. Le match est terminé depuis quelques minutes sans que personne dans la tribune ne s'en soit rendu compte. Peu importe. C'est parti pour une deuxième tournée de « fumis ». Dont un pour Marc Planus, venu au devant du virage. Deuxième ovation, pour lui, porté en triomphe par ses partenaires, qui dansent devant leurs fans. Cédric Yambéré s'empare du micro pour lancer quelques chants. L'immense Cheick Diabaté, en doudoune, rejoint ses potes en courant pour poser avec eux devant ces filets qu'il a tant de fois fait trembler, comme Giresse, Lacombe, Pauleta, Cavenaghi et tant d'autres avant lui. La tribune, elle, continuera à chanter pendant encore trois heures. Merci Lescure.

 

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Par Mathias Edwards

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C'est pour ça qu'on suit le foot bordel ! Le " petit peuple des stades " comme dirait Skunk.

 

 

 

 

 

 

 

Même si je me suis " embrouillé " dans la nuit avec des cons qui voulaient arracher les sièges du stade. C'est le seul écart à signaler sur cette journée.

 

 

 

Modifié par busbybabe
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Le parti politique est l'opium du peuple

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T'es beau en kilt ^^

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"Oh, Monsieur et maître, la misère est grande. Les fantômes que j'ai conjurés, je ne vais plus pouvoir m'en dépêtrer"

 

Goethe.

 

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Allez une dernière, j'en ai trouvé une mieux pour la marche :

 

 

 

 

 

 

Pour les serpentins y'a que des bribes de vidéos ... Tant pis. Pas trouvé une photo bien.

 

 

 

 

Ah puis tiens. On sortait de là ( place de la République ) :

 

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