Invité Lunatic Posté(e) le 27 février 2012 Partager Posté(e) le 27 février 2012 Richards : 3 votes Jones : 2 votes Prochain Duel (Proposé par : Citizenx3) : Mascherano v.s. Pepe Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Doraibu Posté(e) le 28 février 2012 Partager Posté(e) le 28 février 2012 (modifié) Petit retour sur mon topic préféré Et il oppose deux joueurs finalement assez différents. Masch'... Qu'est-ce que j'aurais aimé le voir à l'époque, chez nous... Les rumeurs persistantes me rendaient fou de joie, à l'idée de le voir débarquer à United, en cet été 2006... mais en vain. C'était soit lui, soit Hargreaves, finalement ça ne fut aucun des deux, mais bel et bien Carrick. (et à raison!) Véritable chien de garde, faisant tout le travail sur sa zone, le Makélélé latino. Sa haine de la défaite, son côté chaud latin, sa combativité époustouflante forgent pas mal le respect, même si derrière tout cela, se cache une teigne, une belle petite catin, qui n'est jamais le dernier pour pourrir le jeu. C'est donc finalement ce qui constitue, le paradoxe Mascherano. C'est à Liverpool qu'il s'est fait vraiment connaître du grand public, mais ceux qui suivaient un minimum l'actualité du ballon rond, savaient la valeur du bonhomme, ses qualités footballistiques, le potentiel de futur grand MDF, qu'il possédait. Je pense qu'il est une des références, pour ce qui est de couvrir toute sa zone, mais en plus de celles des latéraux qui désertent, ainsi que les milieux excentrés. C'est pour cela qu'il me rappelle vraiment un certain Claude M., que ça soit ce dernier à sa période madrilène, mais également londonienne. Avec des comportements similirares, des actes d'anti-jeux similaires, cette capacité à tuer les actions adverses, à cadenasser, et possédant aussi, l'art de la faute intelligente... En plus de ça, l'argentin est polyvalent, et à ma grande surprise, sait se montrer performant derrière. Son trop plein de fougue aurait pu être une contrainte, finalement elle est devenue une force, et Javier s'adapte parfaitement à cette position. Moins incontournable au Barca qu'à Liverpool, il reste encore un très bon joueur, et garde cette faculté à rester essentiel pour un dispositif. De l'autre côté, Pepe the crazy man! Alors lui, c'est quelque chose Pas moins talentueux, pas moins violent, pas moins hargneux... Il est lui aussi polyvalent, ceci dit, contrairement à l'argentin, ses postes de prédilections se situent dans la défense, mais il sait se montrer performant au milieu, en pouvant laisser exploser toute cette énergie qui émane de son corps. Ce culot, qu'il exprime lorsqu'il joue derrière, par des montées rageuses, loin d'être maladroites, et démontrant son aisance technique. Il me rappelle un peu le jeune Rio. Ses défauts? Rien à lui reprocher footballistiquement parlant, mais il a vraiment un état d'esprit de m****... Je n'adhère absolument pas à sa mentalité, et je trouve que c'est un beau gâchis qu'il se distingue de tel, alors que nous avons affaire à un très bon joueur. Très façonnable, Mourinho a su définitivement exploiter ce joueur qui allie génie défensif, insouciance et habilité avec le ballon. Il gère sur le domaine aérien, à l'instar de l'argentin d'ailleurs, joue souvent debout, tout en sachant se montrer prompt à tacler. Il est aussi fin dans son jeu, avec un jeu de passe utile, tant dans la transmission courte que dans la transmission longue. Là où le Masch' va se distinguer surtout dans son jardin, et privilégiera les passes peu risquées. Pepe est je pense, arrivée à son top, après des années transitoires entre son passage complètement réussie à Porto, et prometteur à ses débuts madrilènes. Ses performances notamment lors du classico ne sont pas passés inaperçues, et démontrent la dimension qu'il est entrain de prendre. Pour Javier c'est plutôt la même, le truc étant qu'il doit faire à face à une concurrence tout bonnement féroce, qu'il ne trouverait dans aucune autre équipe. Donc il pourrait se perdre... Quant au vote, on me demande de choisir entre le madrilène et le barcelonais, eh bien... j'opte pour le madrilène! Modifié le 28 février 2012 par Doraibu 9 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Message populaire Cocornitho Posté(e) le 29 février 2012 Message populaire Partager Posté(e) le 29 février 2012 (modifié) Imaginez un peu. Vous êtes attaquant, dans un obscur club des tréfonds de la Liga. Et vous rencontrez le grand Real. Une occasion pour votre équipe, vous vous précipitez en direction du but. Après vous être débarassé de Khédira, de Ronaldo (il se recoiffait et souriait à la caméra), vous foncez, vous foncez. Vous avalez les mètres balle au pied. Et là, vous vous prenez un kung fu kick des plus grossiers, dangereux, impressionnants, un bon saut les quatres fers en l'air qui vous "bouillave votre race". En vous relevant (si vous vous relevez), vous ne voyez qu'un air contrarié, un chien de garde aux sourcils froncés, à l'air des moins commodes, ainsi qu'un carton sorti par l'arbitre. Ça, c'était Pépé. Imaginez un peu. Vous êtez attaquant, dans un obscur club des tréfonds de la Liga. Et vous rencontrez le grand Barça. Une occasion pour votre équipe, vous vous précipitez en direction du but. Après vous être débarassé de Xavi, de Busquets (il se plie de douleur au sol, vous lui avez fait mal aux cheveux), vous foncez, vous foncez. Vous avalez les mètres balle au pied. Et là, vous sentez un bonhomme derrière vous qui vous picote les mollets par de petits coups insistants et répétés. C'est insupportable, vous vous effondrez. En vous relevant (vous vous releverez), vous ne voyez qu'un air malicieux, un nabot aux dents suareziennes, le sourire en coin, ainsi qu'un carton sorti par l'abrbitre. Ça, c'était Mascherano. Il n'a d'un pépé que le nom... Dans les deux cas, vous avez envie de faire manger un peu de verdûre à vos deux opposants du jour. Pépé et Mascherano, ce sont avant toute chose deux petites ordures, qui semblent pourrir et ternir le football lêché pratiqué par leur équipe respective. Ils semblent oui, mais en fait il n'en est rien. Pépé tout d'abord. La première chose qui vient à l'esprit quand on évoque le Madrilène, c'est une forme de débilité et de puissance. En gros, Pépé c'est un bourrin sans cervelle. Je m'accorderais presque à dire que c'est vrai, étant donné que j'ai une sainte aversion pour le Portuguais et pour son jeu. J'aime pas Pépé, je le trouve dénué de toute finesse dans son jeu défensif. Et pourtant, en faisant preuve d'un peu plus d'objectivité, je ne peux que me rendre compte que ces propos doivent être sérieusement nuancés, et que le terme "bourrin" est des plus réductifs pour qualifier le bulldog de la Maison Blanche. Admettons que Pépé ne soit qu'un bourrin sans cervelle, comme un jugement précipité pourrait le laisser entendre. Une question me taraude alors : pourquoi et comment aurait-il pû s'imposer au sein d'un des championnants (si ce n'est le championnat) des plus exigents sur le plan tactique comme technique? Un bourrin au sens propre n'a ni l'intelligence tactique, ni la technique pour briller en Liga, où le physique n'est que de seconde importance. Deuxième interrogation : comment un joueur à priori si dénué de toute intelligence tactique aurait pû s'imposer dans l'équipe du plus tacticien et du plus complexe des entraîneurs? Encore une fois, on ne peut que nuancer nos propos précédemment formulés, le cas contraire Pépé croupirait sur le banc de Mourinho, à jouer à Pierre-Feuille-Ciseaux avec Granero où je ne sais qui. Pépé s'est donc imposé comme un titulaire indiscutable au sein d'une équipe où la rigueur tactique et la justesse technique, ainsi que l'aspiration offensive, sont de mises. Au côté de Ramos à part exemple, qu'on aurait pû aussi intégré dans ce duel (si l'on est partisan des choses à 3 ahaha). Pépé est loin d'être un bourrin, c'est loin d'être le défenseur stupide que beaucoup (moi y compris) présentent. De là à dire que c'est un défenseur intelligent, il n'y a qu'un pas. Que je ne peux pas franchir (c'est comme demander à Pépé de calmer son jeu, c'est à dessus de ses/mes forces). Mais force est de constater que Pépé, dans la lignée des nouveaux défenseurs qui savent participer aux attaques, est un défenseur à l'aise avec le ballon, qui est capable de percer pour perforer un bloc, et qui ne se résume pas à un seul rôle défensif, puisqu'il peut en effet jouer un peu plus haut sur le terrain, au poste de 6. Je lui trouve quelques similitudes avec David Luiz (que j'adore, contrairement à Pépé). Quelques centimètres de tignasse en moins, certes. Mais cette propension, cette attirance par le but les caractérisent un peu (ceci dit, Luiz est beaucoup moins discipliné, beaucoup plus audacieux, et beaucoup plus cavalier dans ses montées). Un bourrin? Non. Pourtant, le physique est bien la qualité première de Pépé. Déjà dans les airs, où il est à proprement parlé injouable. C'est pas toujours le plus grand qui s'impose dans les airs, c'est celui qui saute le plus haut, au bon moment, et surtout celui qui voudra risquer de prendre des coups pour tapper le ballon. Regardez Rafael à part exemple, je trouve son jeu aérien somme toute correcte pour un latéral de son gabarit, parce qu'il en veut, tout simplement. Pépé, il mêle une agressivité de tête brûlée, une puissance et une détente énormissimes, une volonté de fer à prendre ce ballon, et bien sûr un gabarit pas des plus désavantageux (pas non plus un colosse, j'ai pas de chiffres sous la main, mais je pense pas qu'il dépasse 1m85, tout au plus). Ça en fait une arme redoutable dans les airs. Et même si le jeu aérien n'est pas souverain en Liga, c'est toujours une faiblesse chez bon nombre d'équipes, et disposer d'un Pépé dans son équipe, c'est aussi être capable de tapper là où ça peut faire mal. Au sol aussi, Pépé est très fort. Il est bien évidemment puissant, très solide à l'épaule, tacleur rugueux (dangereux même), très (trop) agressif, et assez rapide. Ceci en fait un joueur dur sur l'homme, naturellement. Mais le Merengue est capable de se détacher d'un simple marquage individuel pour prendre place au sein d'un milieu de terrain où son volume de jeu colossal (lié à son agressivité, à sa puissance et à sa volonté) est capable d'étouffer à lui tout seul un milieu. C'est bien lui, l'élément qui a permis au Real de vaincre le grand Barça en Coupe du Roi, au terme d'un match absolument époustoufflant de sa part. En fait, même si les postes n'ont strictement rien à voir, je me risquerais bien à comparer l'utilité d'un Pépé au Real à celle d'un Silva à City. Entendez par là deux joueurs aux profils inadaptés aux championnants dans lesquels ils évoluent, mais qui par le fait apportent une diversité à leur équipe, une arme originale en plus dans l'artillerie du collectif, deux joueurs qui seront toujours déconcertants à affronter, bref deux joueurs dont on pourrait penser qu'ils ont choisi le mauvais endroit où s'exprimer, et qui pourtant explosent littéralement. Mais c'est qui cette Anne O. ? Et là naturellement, personne ne me suit. Mais si, vous savez, quand notre duo préféré Jeanpierre-Lizarazu commente un match du Barça (bon, Lizarazu est en plein orgasme, il ne peut pas commenter), ils nous sortent toujours "Ma chère Anne O." Je ne sais pas qui c'est cette Anne O. mais elle a des admirateurs! Bon, si vous n'avez toujours pas compris, je suis d'un niveau attristant en jeu de mots... Bref. Mascherano, c'est quoi? Dans Mascherano, j'entends "Masse". Le Blaugrana n'en est pas une, ça c'est dit. Un physique de nabot, je sait même pas s'il attend 1m75. Mais j'adore. Dans Mascherano, j'entends "Air". Eh bien, de l'air, il en fait peu à son vis à vis, une vraie petite teigne qui a pour objectif de brider toute liberté d'action, d'anticiper toute décision, et de contrecarrer tout mouvement. Il n'hésitera pas à employer la manière forte, c'est à dire à commettre la faute utile pour satisfaire ses sombres desseins. Dans Mascherano, j'entends "Anneau". En somme, c'est un peu ça, le Javier. Une sorte d'anneau qu'on enroule à la taille de l'attaquant adverse, il est ainsi impossible pour lui de se mouvoir, tant l'étreinte de l'Argentin est contraignante. Le point commun que partage l'Argnetin avec le Portuguais, c'est cette amour du cassage de jeu (de jambes, aussi), cette recherche de la faute utile pour couper court à toute opportunité adverse, pour écoeurer l'opposition, qui est toujours de toute manière minime lorsqu'une médiocre équipe de Liga affronte un des deux géants. Tels les soldats tirants sur la foule de mineurs en pleine révolte, dans le Germinal d'Emile Zola. Et c'est vrai que Mascherano a ce côté écoeurant, on aimerait pouvoir faire payer le Barça, mais cette petite catin nous en empêche très souvent en avortant d'une manière plus ou moins honnête toute offensive. J'adore Mascherano. Déjà pour son intelligence, à en faire pâlir un Avram Grant en stade de décomposition avancé. Il (Mascherano, pas le cadavérique Grant) dispose vraiment d'une connaissance du jeu hors norme, qu'il met à profit non pas pour organiser le jeu de son équipe (ce qui n'est pas vraiment son fort), mais plus pour contrecarrer le jeu de l'équipe adverse. Il dispose d'une rigueur tactique que Pépé ne pourrait même pas rêver d'avoir. Sa science du placement, du déplacement, de l'anticipation en font un adversaire extrêmement difficile à surprendre. Ajouter à celà une certaine vivacité, une capacité à enchaîner. Mascherano, c'est un peu une petite fleur toujours en mouvement, qui attire l'attaquant. "Facile de le passer celui là, il est tout p'tit regardez-le!" Mais Mascherano n'est pas un Pissenlit qui n'a pour dessein que de se faire butiner, c'est plutôt une Drosera, qui va atirer l'attaquant adverse pour le dévorer comme un vulgaire insecte. Il est vraiment impressionnant de ce côté là, j'admire cette capacité d'anticipation, cette longueur d'avance qu'il a toujours sur son vis à vis, et ce choix de la bonne décision. En plus d'une relance des plus propres (un peu moins risquée que celle de Pépé, mais moins tranchante aussi). A 'Pool, avec Xabi Alonso et Gerrard, il formait un trio à l'intelligence de jeu absolument pharaonique, je partage l'avis de Doraibu : j'aurais aussi beaucoup aimé le voir sous nos couleurs. J'ai presque envie de dire que Mascherano ne fait jamais d'erreur, même quand il commet une faute, il essaye de la faire au bon moment, au bon endroit, et ce n'est que le fruit d'une minutieuse analyse de la situation qui catalyse la décision de commettre cette faute. Un méfait qu'il se contente d'accomplir dans la plus grande discrétion, par des petits coups dans les guiboles, juste pour faire chuter son vis à vis. Mascherano est un discret assassin de renommé, là où Pépé est un véritable kamikaze. Mascherano, c'est le pro des "Chais pas touchey!!" J'adore sa justesse, même si au final c'est ni plus ni moins qu'une enflure. C'est cette justesse qui lui permet d'évoluer dans l'axe de la défense en Catalogne, en dépit d'un physique des moins avantageux étant données les exigences du poste. En tant que petit défenseur, je l'admire pour ça, tout comme j'admire un gars comme Ayala ou Lahm à part exemple. Mascherano, c'est tout l'opposé de Pépé en terme d'engagement. Le Madrilène met l'ardeur de sa passion et de son entrejambe sur le green, là où le Catalan se contente de calculer froidement pour ne prendre que le meilleur choix. Il est moins audacieux, mais tellement plus juste. Mascherano, c'est ni plus ni moins qu'une calculatrice, qui analyse un nombre de données absolument impressionnant en une poignée de secondes. Il ne prendra pas la décision qui fera applaudir le public, il n'aime pas le goût du risque. Mais il prendra celle qui sera la plus efficace étant donnée la situation, quitte à se faire conspuer par la foule. Ce qui ne veut évidemment pas dire qu'il est parfait et qu'il ne commet pas d'erreurs, mais son seul objectif est de réduire au maximum cette marge d'erreur, car un sang chaud de latino bout dans ses veines, une ardeur qu'il contrecarre avec une froideur des plus poussées sur le terrain. En fait Mascherano, c'est le spécialiste du contrepied, même s'il n'est jamais à l'abri d'un petit excès. Imaginez un peu. Vous êtes attaquant dans un obscur club des tréfonds de la Liga. Et vous devez choisir votre opposant, entre Pépé et Mascherano. Qui prendrez vous? Ou posée autrement : lequel des deux sera le moins à même de vous poser des soucis pour aller au but? Moi, je préferais me cogner Pépé. Certes ses coups feraient plus mal, mais il n'est pas hyppocrite : il fonce et ne se retient pas. Avec un peu de malice, on peut même l'envoyer aux vestiaires. Ceci dit, sa puissance physique en fait un adversaire redoutable. Mascherano, c'est différent. Une petite puce, un vrai petit parasite qui va se coller à vous, sans jamais chercher à vous arrêtez en vous mettant au sol, mais en drainant toute la substance de votre jeu, une fois celui-ci analysé, décortiqué, anticipé. J'amplifie peut-être ses qualités cérébrales, mais elles sont indéniables. Très difficile de se défaire de lui. Pépé, c'est un peu un Mackogneur, qui frappe fort. Mascherano, c'est un Alakazam, beaucoup plus fin, fragile, intelligent. Pis au final, Alakazam éclate Mackogneur avec un Psyko. Donc je vote Mascherano (avec le plus d'objectivité possible, de toute façon je détese le Real ET le Barça, donc pas de jaloux ). Modifié le 29 février 2012 par Cocornitho 11 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ole Gunnar Solskjaer Posté(e) le 29 février 2012 Partager Posté(e) le 29 février 2012 Duel d’une chienne contre le franc barbare Nous allons faire le déshonneur de commencer par Javier (Dans le but de finir sur une meilleure note pour Pepe). Le joueur avouons-le est une buse, un caractère d’hypocrite et un homme de mesquineries, je ne vois pas ce que nous pouvons trouver de positif dans le mental à foutre des coups de batte de baseball pour ce joueur. Au-delà de ça il est un homme précieux de l’entrejeu, il sait couvrir les bons espaces avec une fougue argentine (Comprenez en ce que vous voulez). C’est un joueur volontaire mais souvent assez lent, je trouve que c’est un joueur plutôt en grande régression qui profite de l’équipe qu’il a et des situations de domination presque constantes de ses coéquipiers. A Liverpool c’était encore autre chose avec une plus grande mobilité, il a des qualités défensives indéniables c’est vrai, il a plutôt de bons instincts et quelques réflexes qui entrent dans les bonnes mœurs footballistiques. Il est filou dans le mauvais sens du terme, crétin et une tronche découpable en morceaux, ce n’est pas lui que je clonerai pour un musée d’œuvre d’arts. On va passer au boucher stagiaire qui prend les choses sans détours, on ne peut que se souvenir de son comportement surprenant et complètement d’un soir de match à domicile ou il frappe son adversaire de manière volontaire ? Je me pose la question si il n’est pas inconscient mais souvent lui on voit ce qu’il fait, d’où la franchise de ses gestes. Ce joueur est un fou, un vrai cinglé mais qui se bat comme c’est pas permis, un physique de monstre, une puissance qui bouge n’importe qui et en + il est ultra mobile quand il est dans une humeur de laboureur, il quadrille parfaitement les choses devant une défense, quand il est dans un grand jour il est peut être le meilleur au Monde au poste de MD, il dégage quelque chose cet homme, il fait peur aux adversaires, il fait peur parfois à ses coéquipiers et il est d’une foi envers José qui se ressent, il va combattre pour lui et qu’importe le prix à payer, souvent victime de ses frasques passées, il est mal jugé et c’est dommage, les arbitres feraient mieux de s’occuper du cas de Sergio Ramos qui est pas une gentille meringue. Mon choix va naturellement pour Pepe qui montre quelque chose de Grand, d’horrible, de beau et sanglant à la fois, avouez que c’est peu commun, il me rappelle Roy Keane que ici tout le monde adule même si il foutait des crampons dans les genoux volontairement, alors pourquoi pas Pepe ? Je ne peux pas voter pour Mascherano car tout simplement il ne représente strictement rien pour moi au niveau footballistique et quand je vois ce genre de spécimens qui n’est pas quelqu’un qui assume clairement ce qu’il est… Un pourri mais jamais pris ou critiqué, Pepe a un mérite de travailler dans une adversité presque quasi permanente et ça c’est aussi une grande preuve de caractère. 7 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Once_Gone Posté(e) le 7 mars 2012 Partager Posté(e) le 7 mars 2012 (modifié) Mascherano v.s. Pepe Un duel d'harceleurs et de bouchers ... ( ah quel sarcasme) " Quand on se cherche des puces, on finit par devenir pouilleux " Voila donc à quoi se résume l'état d'un joueur en se frottant à cet ex-Reds et et le Blaugrana qu'il est now dans toute sa splendeur. Un milieu à vocation défensive mêlant tactique et rigueur, harcèlement et combativité ... Javier est un joueur vicieux, ayant une malice au dessus de la norme tel un Van Bommel qui peut te fracasser des jambes tout au long d'une rencontre sans qu'il soit sanctionné, mais Mascherano est plus fin dans ses interventions, ses frasques sont plutôt faite avec maîtrise et beaucoup de sans froid jusqu'à ce que le joueur succombe au multitudes d'attaques cérébrales infligées par ce dernier, aux de tout le monde et de personne, il incarne le bien et le mal en même temps. Et perso il m'exaspère au plus haut point surtout quand il allie toutes ces qualités citées avant à sa comédie et à ses simulations ... Cependant faudrait pas limiter Javier à ses fredaines. Parce que c'est un joueur intelligent de par son placement dans le terrain et sa combativité, bien meilleur à ses temps à Liverpool la on l'a vu dans ses plus beaux jours, bien qu'à Barcelone il est plus libéré vu le pressing constant qu'effectue cette équipe, défensivement il est bon, il intercepte, il lit bien le jeu, intervenant toujours au bon moment, pressant beaucoup, bien qu'il est un peu apathique au FCB avec moins de mobilité qu'à l'accoutumé. Un bon sens du jeu, et une vision assez bonne, qui pour un défensif se doit être pas dégueulasse pour bien orienter et bien relancer chose qu'il fait bien. On peut aussi lui trouver une bonne frappes du pied droit qui est assez lourde qui trouve parfois (souvent) refuge dans les cages des keepers. Mais comme l'a souligné OGS en haut, sa face est horrible, son caractère est immonde, et la meilleur il a rejoins le club qui compte le plus d'acteurs nominés dans le monde footballistique. Et ensuite, viens ... " Les moutons sous le couteau du boucher, ont-ils leur mot à dire ? " Et la réponse est catégorique et c'est non ... Quand un joueur fait face à Pepe faut qu'il soit conscient des risques que peuvent engendrer de tel duels, certes c'est un sacrifice mais est-ce nécessaire ? Dans le cas ou t'as de la chance, tu passes choses qui est rare, oui on peut dire que c'est pas en vain, mais quand sa passe pas, alors c'est la ou sa coince souvent, donc gare à celui qui se fait débusqué ses jambes. Pepe qui est naturellement différent dans le poste à celui de l'Argentin, diffère aussi dans sa façon d'harceler et de presser les joueurs. Le madriléne est directe dans sa façon d'agir et laisse entreprendre toute son honnêteté et son dévouement sur le terrain même lors de ses frasques. Un profile de stoppeur et d'un gars qui dur sur l'homme, qui ne te laisse pas respirer et avec tu peux t'en prendre plein le visage ... Pepe, un joueur pas avare en effort pouvant contenir la défense à lui seul, une énergie constante inépuisable. Bien qu'il soit trop dur sur l'homme, il anticipe bien le jeu et bloque bien les espaces, pour couper les transmission de balles, et ensuite temporiser et relancer, d'ailleurs ses transversales trouvent souvent un partenaire, c'est un joueur très tactique appliquant à la règle les constructions du coach à l'instar du Special One qui l'utilise souvent au milieu surtout face au barcelonais pour contenir leur milieux de par son abattage monstrueux et son pressing constant qui fait qu'il récupère beaucoup plus vite les ballons et relance pour une contre-attaque. Mon vote ira à Pepe, bien plus présent et pesant dans le jeu du Réal et plus sincère dans ses massacres et plus tranchant dans le jeu. Modifié le 7 mars 2012 par Roonad07 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Lunatic Posté(e) le 9 mars 2012 Partager Posté(e) le 9 mars 2012 (modifié) Pepe : 3 votes Mascherano : 1 votes Prochain Duel (Proposé par : Xx-Red-Devil) C. Ronaldo v.s. Ronaldinho Modifié le 9 mars 2012 par Lunatic Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Xx-Red-Devil Posté(e) le 9 mars 2012 Partager Posté(e) le 9 mars 2012 Bon je conçois, mon duel n'est pas très original, mais je n'ai pas le souvenir de l'avoir vu sur ce topic. . Ce sont deux joueurs qui ont quelques caractéristiques similaires, donc ça peut être pas mal de les comparer. Je viendrais voter probablement demain. "Let me simplify the rhyme just to amplify the noise" Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Xx-Red-Devil Posté(e) le 10 mars 2012 Partager Posté(e) le 10 mars 2012 (modifié) Deux joueurs qui m'ont fait vibrer pendant mes dix petites premières années de football, deux ballons d'or, deux phénomènes. Tous deux sont des dribbleurs invétérés, des joueurs qui veulent faire le spectacle et faire lever les foules. D'ailleurs ils m'ont fait lever de mon canapé plus d'une fois. Cristiano Ronaldo, le cyborg : Ah Ronaldo... Déjà, merci. Merci de m'avoir initié (involontairement certes ) à m'intéresser davantage à ce club unique qu'est Manchester United. Un joueur hors du commun, une pépite à l'état pur lors de son arrivée, un bijou lors de son départ grâce au joaillier du nom de Sir Alex Ferguson. A la base, sa caractéristique première est incontestablement le dribble. Capable de tourner et de retourner son, voire ses, adversaires directs grâce à des feintes réalisées avec une vitesse d’exécution exceptionnelle, des passements de jambes en veux-tu en voilà, jusqu'à en abuser, Ronaldo le mécheux était un croqueur, mais doté d'un talent indécent. Il possède une vitesse de pointe hallucinante déjà à l'époque, mais il devait épurer son jeu, devenir plus altruiste, et plus intelligent sur le terrain. 2006/2007, l'année de la révélation. On le sait tous, la saison post coupe du monde, fut celle de l'envol de CR. Sa capacité à éliminer son vis-à-vis toujours présente, de même que sa vitesse de pointe halluciante, Ronaldo le géleux devient à ce moment-là un joueur réellement indispensable dans la tête de SAF, car il a su devenir un joueur plus collectif et nettement plus efficace. Ses statistiques parlent d'elles-mêmes, totalisant 23 buts et 17 assists de mémoire. Il devient dès lors peu à peu un joueur très complet, capable de marquer de n'importe où, n'importe comment, pour offrir des points à son équipe. Il développe également sa carrure, lui permettant de devenir un joueur résistant aux charges, et pouvant y répondre, et perfectionne son jeu de tête qui deviendra, notamment lors des saisons suivantes une arme redoutable. Cette saison fut une saison de transition pour l'ailier Portugais. Oui, car dès la saison suivante, CR entame sa transformation en cyborg. Toujours aussi spectaculaire, mais nettement plus efficace face au but, sa saison sur le plan individuel et ses 42 buts nous aideront grandement à réaliser le doublé. Il va ensuite peu à peu délaisser la construction du jeu pour devenir une machine, le monstre de statistiques qu'il est actuellement avec Madrid. En bref, un joueur véritablement complet et travailleur. Un monstre physique, rapide, mentalement très au-dessus de la moyenne et bon sur coup-franc. Excellent dans tous les domaines ou presque, de la tête, du pied droit, pied gauche, de la poitrine voire même du dos, il fait ce qu'il veut avec le ballon (je vous invite d'ailleurs à aller faire un petit tour sur son topic, et à regarder la vidéo des tests posté par YB. Impressionnant.) Il a malheureusement délaissé son côté dribbleur pour laisser place au buteur. Ca lui réussit, certes, mais c'est nettement moins plaisant... Ronaldinho, the Artist : (ce titre me dit quelque chose, mon inconscient l'a peut-être piqué à l'Agent Double, je m'en excuse si c'est le cas ! ) Un artiste, un magicien. Ronaldinho, ou l'allégorie de la beauté du geste... A l'instar de notre ex-numéro 7, Ronaldinho est (ou fut, c'est selon) un joueur hors du commun. Non, il n'était pas pas une machine, non il n'était pas un monstre physique, non il n'avait pas des statistiques hallucinantes comme son adversaire du jour et son ex coéquipier au Barça, mais bordel qu'il était beau à voir jouer, le plaisir qu'il prenait et qu'il prend encore sur le terrain se lit sur son visage. Quand on pense à Ronaldinho, on pense à quoi ? A un p***** de dribbleur. CR est capable de tourner et de retourner son adversaire direct, Ronaldinho est capable de lessiver complètement celui-ci. Lorsque le ballon est dans les pieds du Brésilien, l'adversaire ne peut qu'être effrayé car il ne sait pas quoi à s'attendre. Un crochet ? Un petit pont ? Une virgule ? Un geste qu'il invente lui-même sur le champ ? Ou simplement une passe ? Ronaldinho est un joueur totalement imprévisible. En un contre un, il trouve peu d'égal dans le monde. Il est également un excellent tireur de coup franc direct, les lucarnes d'Europe peuvent en témoigner. Sa manière de frapper le ballon est diamétralement opposée à celle de Ronaldo, le Brésilien préférant la finesse de l'enroulée quand le Portugais préférera la puissance de la frappe coup de pied. Personnellement, je préfère les CF de Ronaldinho, nettement plus élégant à mon goût. Puis comment oublier ses buts de génie ? Ses frappes sans élan, ses retournées acrobatiques, ses enchaînements, ses volées... Des buts magnifiques et souvent décisifs en prime. Mais certains oublient trop souvent que outre ses qualités de dribble, ses coups francs plus magnifiques les uns que les autres, et ses coups de génie face au but, Ronaldinho est doté d'une vision du jeu au-dessus de la moyenne. Il est capable de passes imprévisibles dans des intervalles impossibles qui peuvent mettre sur orbite l'un de ses coéquipiers. Des passes souvent dans la verticalité, longues ou courtes, de n'importe quelle surface du pied. Quel joueur il fut lors des ses années au Barça... Malheureusement son goût trop prononcé pour la fête a considérablement dégradé sa carrière. Quelques coups d'éclats avec le Milan, mais il n'est pas parvenu à retrouver son réel niveau en Italie, ayant perdu beaucoup de sa vitesse. Aujourd'hui il retrouve des couleurs à Flamengo, et retrouve la Seleçao par la même occasion aujourd'hui, pour mon plus grand bonheur. En bref, un excellent dribbleur, un excellent passeur, un excellent frappeur. Un jeu de tête plutôt moyen en revanche. Son éthique de travail lui a fait défaut à l'époque, mais il fut un joueur qui m'aura marqué et qui aura marqué beaucoup d'amateurs du ballon rond. Verdict : Alors qui choisir ? Cristiano Ronaldo m'a initié à United, Ronaldinho m'a initié au football. Le Portugais est nettement plus complet et efficace, le Brésilien est nettement plus élégant sur le terrain. Choix cornélien... Subjectivement, je vais voter pour Ronaldinho, parce qu'il m'a fait rêver, et m'a par la même occasion, fait aimer le football. Modifié le 10 mars 2012 par Xx-Red-Devil 6 "Let me simplify the rhyme just to amplify the noise" Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Red Eye Posté(e) le 10 mars 2012 Partager Posté(e) le 10 mars 2012 CRISTIANO RONALDO VS RONALDINHO J'ai un peu divagué pour ce duel là... Un match entre deux joueur que le monde du football n’en voit plus tellement ces dernières années. Bien sûr, un tas de petits joueurs lambdas tentent tant bien que mal d’imiter leurs illustres aïnés. Mais on ne retrouvera probablement pas de sitôt de tels joueurs, cela sonne comme une évidence. Aujourd’hui, voici donc le match tant attendu entre ces deux joueurs, et nous avons de ce fait quelques invités de choix ! Christian Jeanpierre, Bixente Lizarazu, Thierry Rolland, grands spécialistes du football nous offrent leurs analyses très pointues ! Pour coordonner tout ça, le présentateur Red Eye. CHRISTIAN JEANPIERRE - Oui, Ronaldinho et Cristiano Ronaldo sont deux joueurs extraordinaires, cela ne fait aucun doute. On peut trouver plusieurs points communs à ces deux joueurs, et le plus frappant est... THIERRY ROLLAND - Les gestes inutiles ? CHRISTIAN JEANPIERRE - Non, Lionel Messi bien évidemment. Regardez ! Malgré leur indéniable talent, ils sont tous les deux dans l’ombre de Messi. C’est à cause du meilleur joueur du monde que Ronaldinho a dû quitter Barcelone, et puisque Ronaldo joue dans le même championnat que Messi, il sera forcément dans l’ombre de celui-ci. BIXENTE LIZARAZU - Oui c’est en partie vrai, surtout pour Cristiano Ronaldo, qui ne défend pas beaucoup contrairement à Messi qui est la première ligne de pressing de cette fabuleuse équipe du FC Barcelone. Même si avec Mourinho, il défend un peu plus quand même, mais toujours moins qu’un Benzema par exemple. RED EYE - Restons sur le sujet, je vous prie, nous devons comparer Ronaldinho et Cristiano Ronaldo, comme l’a proposé Xx-Red-Devil. Donc, commençons. THIERRY ROLLAND - Je préfère Ronaldinho, Cristiano Ronaldo c’est un peu « tout pour ma gueule » hein ! (cf: Ajax 0-2 Manchester United) CHRISTIAN JEANPIERRE - Vous exagérez un peu Thierry, Ronaldo n’est certes pas aussi collectif que Messi, mais il a tout de même effectué quelques passes décisives dans sa carrière. THIERRY ROLLAND - Oui mais quand on se la raconte sur le terrain, autant savoir dribbler ! Cristiano Ronaldo ne fait que des passements jambes à n’en plus finir, je trouve ça peu utile. En revanche, Ronaldinho effectue de vrais gestes de génie. RED EYE - Ah ? Vous pouvez en citer ? THIERRY ROLLAND - Oui, les passements de jambes par exemple. CHRISTIAN JEANPIERRE - Mais Cristiano Ronaldo sait aussi en faire non ? Je dois sans doute me tromper de joueur alors, il y a un joueur sur PES 6 qui fait d’excellents passements de jambes et qui ressemble au joueur du Real Madrid, mais bon, c’est vrai que celui-là joue à Manchester United. BIXENTE LIZARAZU - Ah bon ? Personnellement, je ne joue plus aux jeux de football depuis que j’ai prit ma retraite, sinon je n’apparais jamais là-dedans. RED EYE - Evitons le hors sujet. Nous devons rester bien concentrés, je pense que je vais poser des questions, cela sera sans doute plus simple. Monsieur Rolland, pourquoi préférez vous Ronaldinho ? THIERRY ROLLAND - Eh bien, si je préfère Ronaldinho, c’est parce qu’il sait faire des passes. Mais de vraies belles passes, ce joueur était capable de faire une passe décisive à priori impossible à réaliser. BIXENTE LIZARAZU - Ouais Ronaldinho, c’était quelque chose ! THIERRY ROLLAND - Mais en plus, il dribblait comme un Dieu, et marquait des buts fabuleux. Il a quand même réussi à se faire applaudir par Santiago Bernabeu en marquant un doublé ! CHRISTIAN JEANPIERRE - Ah, je trouve cet argument un peu léger. En effet, j’ai regardé quelques matchs du Real Madrid, et Cristiano Ronaldo a également été applaudi par Santiago Bernabeu ! RED EYE - Il joue au Real Madrid. CHRISTIAN JEANPIERRE - Cela n’enlève pas le mérite de se faire applaudir par ce stade, non ? Mais de toutes manières, le joueur qui a été le plus applaudi par Santiago Bernabeu, c’était Messi non ? THIERRY ROLLAND - Taisez vous c’est à mon tour de parler. Mais sinon, j’ai terminé. RED EYE - Donc si nous comptons les votes, cela fait un point pour Ronaldinho. BIXENTE LIZARAZU - D’accord c’est à mon tour de commenter. En premier lieu, il y a quand même un gros point noir dans la carrière de ces deux joueurs: aucun d’entre eux n’a joué au Bayern Munich. Et aucun d’entre eux ne sait jouer arrière gauche aussi bien que moi. Autrement, il sont plutôt bons, j’adore Ronaldinho parce qu’il sourit toujours sur un terrain de football, il est spectaculaire, il marquait de beaux buts, dribblait comme personne, à part Messi, et il a confirmé dans un des championnats les plus difficiles, la Ligue 1. De plus, Ronaldinho a remporté la Coupe du Monde 2002. Il a un palmarès extraordinaire. Quand il est sur le terrain, les défenseurs adverses sont déjà en train de trembler. Cristiano Ronaldo par contre, il aime un peu trop amener le spectacle sur lui alors qu’il n’est pas si doué que ça techniquement ! THIERRY ROLLAND - Ah je vous arrête. Ronaldo sait dribbler, mais il ne sait pas faire une passe. BIXENTE LIZARAZU - Bien sûr qu’il sait un peu dribbler, ce n’est pas non plus un joueur de troisième division, il a quand même réussi à marquer de beaux buts dans sa vie, mais techniquement, je suis plus impressionné par un joueur tel que Schweinsteiger par exemple, ou Lahm, ou le mec qui jouait avant Lahm au poste d’arrière gauche au Bayern... RED EYE - Bon bah, cela fait donc 2-0 pour Ronaldinho, c’est donc au tour de Christian Jeanpierre. CHRISTIAN JEANPIERRE - Ronaldo est un adversaire redoutable. Ce n’est pas pour rien qu’il a réussi à marquer un but face à Barcelone, tout de même, le meilleur club de tous les temps, et en plus, Messi était titulaire. Vous savez, Messi est le meilleur joueur du monde, mais cela n’aurait pas de sens s’il n’avait pas d’adversaires qui lui arrivaient à la cheville, non ? Xavi et Iniesta sont juste derrières lui, mais son seul adversaire aujourd’hui, c’est Cristiano Ronaldo, parce qu’il joue au Real Madrid et est devant lui au classement des buteurs en Liga, de plus, Ronaldo a été élu soulier d’Or l’an dernier devant des joueurs extraordinaires comme Moussa Sow, Karim Benzema, Kevin Gameiro ou Eden Hazard. Et on ne peut pas être un mauvais joueur si on met un doublé à Arsenal en Ligue des Champions en 2009, Arsène a batti une équipe quasiment invincible. Mais si je fais les comptes, puisque Messi a mit 4 buts à Arsenal en un match et Ronaldo 2, Messi est deux fois plus fort que Ronaldo parce que 2x2 = 4. RED EYE- Je rappelle que la comparaison entre ces deux joueurs n’a pas lieu d’être ici puisque le vote concerne Ronaldinho et Cristiano Ronaldo. CHRISTIAN JEANPIERRE - Et j’allais y venir, nous vous en faîtes pas. Ronaldinho est un bon joueur, techniquement, il est aussi classe que Thomas Müller, j’ai une grande admiration envers ce joueur, vous l’aurez peut-être remarqué lors d’Allemagne - France il y a deux semaines, il a été éblouissant, génial, stratosphérique. Lorsque Messi aura prit sa retraite, Müller pourrait prétendre au Ballon d’Or, mais il faut qu’il aille à Arsenal ou à Barcelone pour cela. BIXENTE LIZARAZU - Le Bayern Munich est une excellente équipe, ne l’oubliez pas. CHRISTIAN JEANPIERRE - Ne vous en faîtes pas Bixente, lorsqu’Olivier Giroud signera là-bas, le Bayern pourra réellement prétendre au titre de troisième meilleure équipe d’Europe, derrière Barcelone et Arsenal, mais il devra faire face au Real Madrid qui est pour le moment à cette place là. Sinon, je devrais rester dans le sujet sinon monsieur Red Eye, c’est un drôle de nom dîtes donc, va encore nous réprimander. Je vais donc dire que Ronaldo est le meilleur, car Ronaldinho n’a jamais su concurrencer Messi dans la course au Ballon d’Or. RED EYE - Très bien, Ronaldo a donc 1 point. Mais je voudrais tout de même donner mon point de vue sur ce sujet. Ronaldinho a été un joueur fantastique qu’il n’est plus aujourd’hui, il a toujours une vision de jeu extraordinaire, et une qualité de passe qui rendrait de nombreux joueurs jaloux. Cependant, ses gestes ne sont plus aussi spontanés, il a perdu de la vitesse avec l’âge, et cela apparaît comme étant logique. A l’heure actuelle, Cristiano Ronaldo est incontestablement meilleur: bien que lui ai également perdu une certaine faculté de dribble, il a gagné une puissance physique incroyable, il est devenu un joueur cyborg. CHRISTIAN JEANPIERRE - Oui, j’en parlais l’année dernière sur MyTelefoot.fr RED EYE - Ronaldo est également devenu un buteur exceptionnel, Ronaldinho n’a jamais été un joueur de cette catégorie là. Après, il est vrai que durant sa période faste, Ronaldinho était sur une autre planète, changeait le match au gré de ses désirs, mais cette période fut malheureusement assez courte. Elle a durée approximativement 3-4 ans, tandis que depuis la Coupe du Monde 2006, Ronaldo fait parti du gratin mondial du football. Mais il n’est plus le même qu’avant, sa participation au jeu, sa capacité à être le détonnateur de son équipe s’est un peu affaiblie, maintenant au Real Madrid. CHRISTIAN JEANPIERRE - Quand on joue avec Karim Benzema, c’est plus facile de laisser son équipe faire le jeu. BIXENTE LIZARAZU - Ou Özil. THIERRY ROLLAND - Vaut mieux pas qu’il fasse de passe en même temps, cela risquerait de décevoir ses fans, comme Nani. RED EYE - Pour toutes les raison évoquées ci-dessus, je vais mettre Ronaldo comme vote. Et au final, je vote vraiment pour Cristiano Ronaldo, malgré un score de parité si on suivait le déroulement de ce post. 7 Mata is Free Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
c_ronaldo_30 Posté(e) le 10 mars 2012 Partager Posté(e) le 10 mars 2012 Cr7 (cr9, cr94, cr40, etc...): Il débarque en 2003 avec pour ambitieux de faire oublier le mythique n°7 David Beckham. La presse anglaise s'offusque de la somme dépensée à l'époque pour un aussi jeune joueur et qui n'a rien prouvé. Mais SAF est convaincu d'avoir fait le bon choix en le recrutant et en doublant les autres clubs également sur les rangs: l'Inter, Arsenal, et même le réal. L'anecdote est assez drôle sur le réal: en effet, le recruteur de l'époque galactique avait remarqué le jeune Cristiano mais le président à l'époque, un certain Florentino Perez, n'était pas intéressé. Cr7 a ainsi pu éviter de devenir un Robinho bis. Revenons donc à United. Ses débuts fut plutôt mitigé. Sa première sortie sous les couleurs de united fut une réussite: "the best since Best". Les suivantes le furent beaucoup moins. Jusqu'à la saison de la révélation c'est à dire 2006-2007, cr7 récite une partition de soliste à merveille mais il oublie la chose principale: le football c'est un récital collectif. Ses dribbles déroutent aussi bien ses adversaires que ses coéquipiers. Durant cette période, les titres collectifs sont maigres pour United: une carling cup et une fa cup. Lors de ses 2 finales respectives, il marque et est élu homme du match. SAF croit toujours en lui et sait que le portugais est un joyau qu'il suffit de polir. La parenthèse selection nationale: Durant la période 2003-2006, pour voir un cr7 impliqué dans les résultats de son équipe, il faut se tourner vers ses performances en selection. En 2004, Scolari l'embarque pour l'euro au Portugal en tant que remplaçant mais cela ne va pas durer. Lors du match d'ouverture, la grèce crée la surprise en s'imposant face au Portugal mais cr7 qui rentre en cours de match montre l'étendue de ses qualités. Dans le match décisif face à l'espagne, Scolari titularise Ronaldo d'entrée et encore une fois le jeune lusitanien éclabousse la rencontre de son talent. Il gagne définitivement une place de titulaire. Il finit "meilleur jeune joueur du tournoi". Lors de coupe du monde 2006, Ronaldo montre une nouvelle fois l'étendue de son talent mais sa propension à plonger le prive d'obtenir le titre de meilleur jeune joueur. Contre la France en demi, c'est pour moi une révélation. Avant ce match je n'apprécierais guère ce dribbleur fou. Les français sur ce match se focalisent sur ce match sur les multiples plongeons du n°7 portugais mais moi ce qui m'a le plus impressionné: sur le terrain, il y a Zidane, Figo, Deco ou Henry. Un casting de galactique. Et le joueur qui éclabousse la rencontre c'est ce jeune joueur de 20 ans. A n'en pas douter: le meilleur est à venir. Durant cette coupe du monde, un incident va se dérouler et bouleverser la carrière du portugais: le clash Rooney-cr7. Je ne raconterai pas l'histoire, maintes fois racontée. Cette histoire avait tout les ingrédients pour arrêter la carrière de Ron' à United (probablement sa carrière tout court) et bien au contraire elle va propulser cr7 au sommet de United... Retour à United: Saison 2006-2007: Ronaldo est hué, conspué sur tous les terrains d''Angleterre. Le lusitanien va répondre de la meilleure des façons: par son talent. Et contrairement aux années précédentes, il va mettre son talent hors norme au service du collectif. Le portugais distribue, mène le jeu, perfore les défenses adverses et enfin marque des buts décisifs avec une classe et une élégance particulière et offre enfin un titre collectif majeur depuis son arrivée: le championnat anglais. Le brésilien Kaka gagne le ballon d'or en 2007 grâce à la LDC mais les spécialistes ne sont pas dupes: le meilleur joueur du monde sur l'ensemble de la saison porte le n°7 à Manchester. La récompense suprême individuelle est programmée pour le lusitanien Saison 2007-2008: Ronaldo est devenu une machine athlétique programmée pour obtenir des statistiques ahurissantes... Son jeu s'en ressort. (pratiquement) Fini les dribbles déroutants, les perforations dans les défenses adverses. Place à un seul mot d'ordre l'éfficacité. Et dans ce domaine le lusitanien devient redoutable. Le portugais court plus vite que les autres, frappe plus fort et plus vite que les autres, court plus vite que les autres... Steve Austin version football, l'homme qui valait les 3 milliards ou plutôt 94 millions... Résultat: un doublé Championnat-LDC et un ballon d'or Saison 2008-2009: Après son faux départ pour le réal et sa blessure au pied, Ronaldo sort une saison en championnat honorable (meilleur buteur du club) mais loin de son meilleur niveau. Il reste cependant un acteur majeur dans la conquête du 3ème titre consécutifs mais la lassitude du championnat Anglais semble l'avoir gagné. En LDC, c'est une autre histoire. Ronaldo a toujours eu une étiquette à tort de joueur qui ne répond pas présent dans les grands matchs. J'invite ceux qui pense cela à voir ses performances contre l'inter, Porto ou Arsenal car le portugais atteint un niveau de jeu stratosphérique. Il est impuissant face à la déferlante barcelonnaise mais il est un des rares des red devils à sortir une bonne copie en finale de LDC. La page United est définitivement close... Au réal: Le plus gros transfert mais aussi l'un des plus rentables tant sur le plan sportif que sur le plan financier. Le seul joueur de l'ère galactique 2.0 qui peut se targuer d'avoir des statistiques galactiques. Pourtant la pression qu'il subit chez les merengues est à la hauteur des attentes de son transfert mirobolant. Malgré cela il répond présent avec une régularité rarement entrevue dans l'histoire du football. Il est le prototype du football moderne. Rapide, puissant, technique. En face de lui se dresse une dream team avec en son sein un joueur exceptionnel. La donne est simple: battre cette chimère pour avoir sa place au sein de l'olympe. Un défi colossal mais un défi à la mesure de son talent. Pour cela il devra comprendre comme il l'a fait à United, que les titres collectifs ne sont possibles que si il met à disposition son incroyable talen au service du collectif. Depuis la flopée de critiques suite à sa piètre performance lors du récent clasico, il semble avoir compris cela et il a pris une dimension supplémentaire. A lui de continuer dans cette voie là... Ronaldinho ou le magicien: Il y a étapes importantes dans sa carrière de footballeur. 1)la découverte (en Europe) qui coïncide avec sa période PSG. Le brésilien débarque dans la capitale avec un statut de jeune prodige. A la vue de ce qu'il montre sur un terrain, il est assurément. C'est le type de joueur qui attire le public et fait lever les foules comme ce fut si souvent le cas au Parc. Le souci c'est que le brésilien est un artiste incompris en France surtout pour son entraîneur de l'époque Luis Fernandez. Le clash est irrémédiable, le brésilien fait ses valises pour Barcelone. 2) La consécration: la période du Barça. Le brésilien trouve un club qu'il lui laisse libre cours à son imagination et de ce côté il n'en manque clairement pas. Le brésilien invente et réinvente le football. Autant je ne suis pas fan du Barça de messi autant j'étais admiratif du Barça de Ronaldinho et de Deco. Car là où je trouve que la pulga récite une partition à merveille qu'il connaît par coeur, j'étais fasciné par le côté créatif du brésilien. Avec lui tout est possible et sa palette technique semblait sans limite: le JOGA BONITO dans toute sa splendeur. Et quand la beauté du geste sert le collectif (chose qui n'était pas forcément le cas époque PSG) on ne peut que s'extasier. Des titres nationaux, une LDC et un ballon d'or est venu récompenser un talent hors du commun... 3) la chute: autant la wc 2006 va propulser cr7 au sommet autant celle ci va précipiter le brésilien dans sa chute... Le brésilien arrive en coupe du monde totalement cuit. Et cela ne va pas s'arranger lors de la saison qui suit au Barça. Le brésilien est cuit et cela s'en ressent sur son jeu... On lui reproche cette année là son hygiène de vie douteuse mais le brésilien a toujours eu une vie dissolue: la différence sur cette saison sait que l'enchainement des matchs a eu raison de lui... Ajouter à cela que l'idée d'associer les 4 fantastiques est un échec et surtout l'émergence de Messi l'ont relégué à une place de remplaçant de luxe... L'histoire du Brésilien au Barça est terminée. Il part au Milan Ac où il est capable du pire comme du meilleur. Il retrouve un semblant de jeu à Flamengo qui lui a réouvert les portes de la seleçao. Un génie ne meurt jamais... Mon vote ira à cr7 pour sa régularité dans la performance, chose qu'il me semble le plus difficile dans la vie d'un footballeur... 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ole Gunnar Solskjaer Posté(e) le 11 mars 2012 Partager Posté(e) le 11 mars 2012 (modifié) Cristiano Ronaldo VS Ronaldinho Ronaldinho une technique exceptionnelle, joueur hors du commun, une joie de jouer remarquable il respire le football comme il fait la fête, le meilleur technicien que j'ai pu voir avec Garincha. Ce joueur forçait réellemnt l'admiration de par ses prestations de haute volée, des débuts en Europe en demi teinte avec le PSG avec quelques coups d'éclats mais un joueur potentiellement plus plat qu'annoncé. Il va exploser avec le club que je hais le .... Enfin vous connaissez, je me rappelle qu'il ma mis à genoux sur un match et de dire purée ce mec est un Dieu du Foot j'ai la chance d'être devant ma TV pour voir ça, quel grand joueur, toutes les qualités pour être le meilleur de sa génération et pour moi il était le meilleur de sa génération. Certes sa période fut finalement assez courte pour ce talent indéniable mais à qui la fête a fait perdre de son rendement, une hygiène de vie médiocre donne un joueur dans le temps régressif et ce, de manière plus rapide et cela n'a pas loupé. Il a eu la chance d'être dans la période adulée de Frank, ce Manager très sérieux, très respectueux des autres et Ronaldinho était le pion fou de son ossature sure et technique. Il en a fait voir des choses et de + ce joueur a du caractère contrairement au Lionel qui ne montre aucune capacité à donner un respect pour sa personne en dehors de ses qualités footballistiques que nous ne pouvons pas renier. Ronaldinho lui, se prenait des tacles et il y en avait des méchants mais il repartait pour te mettre une misère, quelque chose à laquelle tu t'attends pas, une inspiration géniale te donnait la victoire et à lui tout seul te faisait prendre les 3 points parce qu'il avait décidé quelque chose de grand qu'il réussissait presque à tous les coups. Ronaldinho est un joueur à part, un cheval qui ne gagnait pas une course en allant plus vite mais juste en étant plus malin. Il dégageait une aura fantastique sur tout un groupe mais il avait parfois ses sauts d'humeurs lol. Cristiano Ronaldo : Puissance, vitesse, efficacité. Le joueur majeur qui a redonné l'élan à United, la star Mondiale, l'homme de toutes les situations. Un joueur très volontaire, très sur de lui et capable de tout faire. Joueur le plus complet à l'heure actuelle, le meilleur joueur du monde à mes yeux, il travaille dans une adversité permanente, ses performances passent souvent au second plan à cause d'un abattage médiatique impopulaire et injuste envers lui. Il est sur de ses forces est ce que ça fait de lui un mauvais bougre? Cet homme travaille comme un acharné à l'entraînement, c'est un combat de chaque instant pour lui chaque week end, il aurait pu lâcher prise sur le concurrent adulé mais il est toujours là avec sa fougue, son envie de réussir et de bousculer les montagnes, il est d'un grand secours pour n'importe qui dans n'importe quel club (chose douteuse concernant l'autre tête à claques). Comparé à Ronaldinho il est beaucoup plus régulier et bien plus travailleur, il a du génie aussi mais il en a moins que Ronaldinho on peut le dire. Ce qui est impressionnant chez Cristiano Ronaldo c'est son efficacité qui déborde de bon sens quand il joue pour les autres, il a eu des bas mais très peu, il sait se remettre en question, il a sa personnalité mais ne rechignera jamais à aller faire le boulot et donner le meilleur de lui même pour le club dans lequel il joue. Je trouve qu'il se débrouille plutôt bien concernant s grandeur d'âme, il n'oublie personne. A United quand on avait Cristiano Ronaldo je sentais que rien ne pouvait nous arriver car nous avions le sauveur de toutes les causes perdues, de par son envie et son abnégation à ne jamais lâcher, oh oui il s'énervait parfois contre lui même, contre certaines injustices. Il est par ailleurs dommage qu'ici certains ne lui accordent pas le crédit qu'il mérite, il fait partie de la Légende de Manchester United, il a été ballon d'or après une saison extraordinaire sur le plan personnel et il nous a montré de belles occasions de faire la fête. Ronaldinho a eu lui aussi son ballon d'or mérité pour une saison accomplie de merveilles, il ne fait pas de doutes que ces deux joueurs marquent une histoire, marquent l'esprit des gens, dans le mauvais sens pour Cristiano assez souvent sauf pour ceux qui ont la franchise de voir qui il est et ce qu'il sait faire. J'aime bien les gens qui ont les couilles de dire ce qu'ils pensent et qui font ce qu'ils disent sur le terrain. Le choix est compliqué si Ronaldinho avait eu une carrière plus solide mais le choix à cause de ça est déjà plus évident qui est pour Cristiano Ronaldo, toujours là et qui sera encore là pour nous montrer ce qu'il a encore dans le ventre et qui il est jusqu'au bout. On pourra me targuer de lèche bottes de CR7, je lui cire les pompes volontiers, ma vie footballistique va mieux si Cristiano Ronaldo est performant, j'aime Cristiano Ronaldo depuis longtemps et je ne m'en cache pas, lors de son départ j'ai été choqué et limite dépressif pour 1 mois. Modifié le 11 mars 2012 par Ole Gunnar Solskjaer 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Once_Gone Posté(e) le 12 mars 2012 Partager Posté(e) le 12 mars 2012 (modifié) C. Ronaldo v.s. Ronaldinho Un duel de joueur hors du commun, unique dans leur style, l'un que l'autre, mais tout aussi capable de coup de génie dans chaque match, l'un par sa vista, sa technique aussi fine, et l'autre d'un coup d'accélération et percussion capable de gestes techniques tout aussi différents que ceux du Brésilien. On commence par celui qui a tant fais rêver la demeure d'Old Trafford et le chouchou incontestable de Sir Alex Ferguson, celui qui a transformé le jeu de United, le rendant imprévisible, percutant, offensif, craint de tout le monde, un vrai Red Devil, même si personnellement je n'ai jamais été fan de CR7, pour des raisons que je ne peux expliquer lol, du moins je vais rester objectif. Athlétique, tel est la première impression après qu'on ai vu C.Ronaldo, un corps bien sculpté, ce qui va surement expliquer sa vitesse digne d'un Usain Bolt, ses accélérations que des fois le cameraman a du mal à suivre et que dire des défenseurs qui se chargent de lui, il les bouffe l'un après l'autre. Mais bien-sur Ronaldo c'est pas surement le physique, c'est tout de même une technique unique, que se soit dans ses tirs dans le jeu ou coups de pied arrêtés, il leur donne un effet trempant, et dévastateur, et frappé en puissance ce qui rend les arrêts bien difficile pour les gardiens. Ensuite viendra sa panoplie de gestes techniques, se joueur est capable de t'éliminer une défense et de la déstabiliser en une fraction de seconde, des passements de jambes ultra rapides, ou les crochets derrière la jambe d'appui qui sa spécialité et avec une technique magistrale, ajoutant à cela une efficacité dévastatrice devant les buts et qui a prit le dessus sur lui, surtout maintenant qu'il joue au Réal- Et oui il n'est plus joueur de Manchester United, il l'a quitté pou aller au club de son cœur, de sa jeunesse, de ses rêves, qui plus est avec le transfert le plus cher de l'histoire de football pour un mec qui est depuis quelques bien plus constant et le meilleur au monde ou co-meilleur avec Messi - parce qu'il n'arrête plus d'en coller, et raflant tout les compteurs, il est devenu une machine a marquer des buts et rien en l'arrête. Il a tout de même perdu son coté imprévisible et le joueur qui enchanté les foules par ses contrôles, par ses fabuleuses remontées, sa vivacité, ses gestes exécutés avec une rapidité extrême, que si tu le perd de vue une seconde, il va te faire voir de toutes les couleurs, et te fera la misère, bien que celui du Réal est plus tranchant devant les buts, un instinct de killer, un renard des surfaces, une efficacité redoutable, un ration but marqué par match énorme, les statistiques ne cessent de se mettre à jour et de mettre en gros les performances de l'ex mancunien, donc on peut dire que y a deux versions majeurs de CR7, l'un lorsqu'il jouait à MU , plus techniques, plus savoureux, et l'autre qui l'a mit dans une différente ascension, tel un buteur hors norme dans les rangs des galactiques. Et bien sur tout ces belles choses fantaisistes, cachent des carences, des défauts, donc si Ronaldo parvient toujours à accélérer, il lui arrive de ralentir le jeu et de le tuer brusquement, même si il s'améliore un peu de jour en jour, sans oublier son ego égoïste, cherchant à faire le beau geste juste qui se conduit par une perte de balle, ou bien voulant faire un passement de jambes de plus alors qu'il fallait faire une petite passe, des tas de séquences qui te font perdre ton sang froid, même on ne peut rien c'est sa la marque de fabrique des grands techniciens, toujours assoiffés à faire le geste qui va te faire vibrer toute une communauté d'amateurs de football. Au final, on peut dire qu'au final, Ronaldo sans son mental d'acier, et son abnégation et son travail acharné, il faut entendre par cela que Cr7 ne l'a pas eu facile tout au long de sa carrière, c'est grâce à se mental et le travail de Sir Alex qui a pu devenir celui qu'il est maintenant, parce qu'à ses débuts il enchaîné mauvaises prestations et au fur à mesure, il a su se mettre en valeur et faire taire toutes les critiques insufflé à son égard. Et personnellement, je préfère voir le Cristiano Ronaldo de United que celui du Réal. Tu ne sens plus les mêmes sensations, ou bien elles n'existent plus ci-jour-si puisqu'on voit un autre Ronaldo 7. Ensuite vient le phénoménal, le brésilien, celui qui respire la samba, danse la samba, te décortique avec sa samba, te fout une misère avec sa samba, ou bien t'illumine avec sa samba, ... Et au final s'était juste Roonie et sa samba ... ^^ Ronaldinho, avouant le est bel est bien le joueur technique, qu'on ai jamais pu voir, du moins pour ma part, il intrinsèquement le plus diabolique, le décisif, le mystérieux ... Ce joueur est un génie, il marqué le football, et est inscrit et considéré parmi les meilleurs de tout les temps, puisqu'il est inévitablement le meilleur technicien que j'ai eu la chance de voir à l'oeuvre. C'est un joueur énigmatique, et tu ne peux deviner ce qu'il va faire avec le ballon tant il est imprévisible, tant sa vitesse d'exécution est ahurissante, et ses gestes sont fait à la perfection, des gestes venus d'ailleurs, des gestes renversants, ... Il a cette capacité à éliminer d'un coup de patte magique transperçant, et il réalise à merveille la technique de la virgule ou le Flip Flap inventé par l'Algérien Salah Assad, qui deviens célèbre au fil du temps et qui demande une bonne technique une bonne agilité balle au pied. Une multitude de gestes, passant du coup de sombrero, au passes aveugles et si je ne me trompe s'était sa marque de fabrique, qui pouvait te mettre un joueur en orbite, et lui distiller une passe somptueuse, et qui met toute une défense à contre-sens. En plus de sa technique indéniable, il a une vision de jeu stratosphérique, enchaînant les passes courtes ou longues qui sont millimétrés et qui trouvent souvent preneur, c'est pour sa qu'il ait eu un tel succès au Barça, puisque ce club confectionne bien le jeu de passes. Tel un Messi de nos joueur, il était capable de te dévorer une défense à lui tout seul, et te faire des chevauchées dont seul lui connait le secret, tellement il se balade comme il veut dans la surface adverse avec une facilité et une aisance technique somptueuse, et il est craint par tout le monde, tant qu'il peut te créer un geste nouveau ou juste te mettre un petit passement de jambes et t'humilie sans te rendre compte avec toujours se sourire qui ne quitte pas son visage, sa aussi été sa marque de fabrique il était de cette nature à chaque prestation de sa part, que se soit dans le défaite ou dans la victoire, tu vois toujours Roonie souriant, on peut même le traiter de sarcastique se mec au tendre cœur comme une mousse de chocolat noir ... Ce joueur au talent inouï, tire très bien les coups de pied arrêtés et trouve souvent la lucarne, c'est parce toue ce qu'il entreprend il le réussi, donc s'était vraiment le joueur irréel qui était révélé par le PSG au monde entier et là ou il a montré tout son étendu talent, et au FC Barcelone, là ou il a confirmé son statut de l'un des meilleurs de sa génération et pourquoi pas de tout les temps. Et tant qu'il est capables de coups de génies, ses points faibles ne sont pas des plus agaçants ou des plus alarmantes mais tout de même assez essentiel pour un joueur offensif, donc le jeu de tête fait défaut à Roonie on peut même dire qu'il est défaillant ... Au final, on peut dire que c'est un joueur qui nous a tous bluffé par sa technique, sa vista, sa samba, sa vision du jeu, ... Mon vote ira à Ronaldinho, pour sa beauté du jeu, sa fantaisie, sa samba , ... Et bien sur, sans pour autant dénigrer le talent de CR7, qui est tout aussi éblouissant et merveilleux à voir jouer. Modifié le 12 mars 2012 par Roonad07 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Lunatic Posté(e) le 28 mars 2012 Partager Posté(e) le 28 mars 2012 (modifié) C. Ronaldo : 3 Votes Ronaldinho : 2 votes Prochain Duel (Proposé par : Mon ami Doraibu) Robben v.s. Robinho Modifié le 28 mars 2012 par Lunatic Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Doraibu Posté(e) le 28 mars 2012 Partager Posté(e) le 28 mars 2012 Thank's my friend ^^ Alors, alors, Robben contre Robinho... J'ai plutôt opté pour une opposition de style, car le neerlandais et le brélisien sont deux joueurs assez opposés dans leur façon de faire. Robben est un pur ailier, joueur de couloir performant sur les deux flancs, avec une qualité de dribble, d’enchaînement, et de crochets courts référentiels. Tandis que Robinho est un faux-attaquant, habile sur les petits périmètres, avec une vrai qualité technique sur les petits espaces, et qui voit son talent bien exploité derrière l'attaquant. Deux bonhommes qui se distinguent aussi par leur irrégularité... Ce qui est fort, c'est de voir que deux joueurs de cette qualité, ont joué dans la même équipe, mais n'ont pas souvent joué ensemble, alors que le Real Madrid avait cette année là, beaucoup de potentiel. Lors de la première partie de saison, 2007-2008 l'homme fort de Madrid était Robinho, qui avec Raul et RVN, constituaient un trio de choc. Mais les choses se gâtèrent après sa blessure, et c'est alors qu'Arjen pris le relais, et effectua une très belle seconde partie de saison. Là où Robinho se distinguait par cette touche de folie qu'il apportait, sa créativité, et son culot; Robben s'illustrait par sa force de perforation, sa faculté à ouvrir le jeu, à l'écarter, et à foutre le souk dans une défense. Robinho finalement, est un beau gâchis; du moins pour toutes les éloges qu'on attribuait à ce joueur, lorsqu'il évoluait du côté de Santos. Après tout le bruit qu'on faisait, l'euphorie qu'il y'avait autour de lui (dont le célèbre "futur Pelé"), on était en droit d'attendre beaucoup mieux... Je pense qu'il ne s'est jamais réellement fait à la rigueur européenne, car le talent il l'a toujours eu. Et d'ailleurs, il suffit de voir du côté de la sélection, pour s'apercevoir qu'il s'y épanouit pleinement, parce que le style lui sied mieux déjà. Il a montré par intermittence, pourquoi on l'élevait à un rang de futur super-star, notamment au Real. Mais quand je pense que l'on a pas fait autant, à l'égard du jeune CR7 ou même du jeune Messi, cela démontre que les médias ou même les brésiliens, s'étaient peut-être un peu trop enflammé ^^ Quant à Robben, à vrai dire, il m'a vraiment impressionné à Chelsea. Très sujet aux blessures récurrentes, pas toujours constant, cela dit, lorsqu'il se rapprochait de sa meilleure forme, il ne faisait pas semblant... Presqu'aussi imprévisible qu'un Messi, il faisait fureur sur son couloir. La balle était toujours proche du pied, avec des feintes de corps déroutantes, des courses redoutées, des petits enchaînements éclairs, trop rapides pour les défenseurs... Contrairement au Giggs des années 90, il ne portait pas le ballon avec les deux pieds, mais son pied gauche suffisait clairement à faire très mal... Je me souviens d'une rencontre où je n'en revenais guère, contre Everton lors de sa première saison. Il fit gagner le match à Chelsea, sur le score d'un 1-0, (avec un très beau but au passage!) mais surtout quelle prestation ce jour là... Je pense que si Chelsea paraissait si imbattable, c'était en partie grâce aux performances du néerlandais, qui était un danger permanent, et un des rares blues, avec de réelles intentions offensives. Plutôt soliste, mais terriblement efficace, et essentiel au potentiel offensif d'une équipe. Au Real, il a finalement un peu déçu, même s'il n'a pas toujours été bien utilisé; il s'est bien repris au Bayern, avec la paire rêvée qu'il formait en compagnie de Ribery. Je ne le suis moins qu'à ses débuts, (PSV- Chelsea), mais c'est un joueur dont j'ai toujours apprécié, dans sa manière d'agir, de percuter. Il l'a toujours eu le talent, pour être un des meilleurs aux mondes, mais moins les épaules, et encore moins la constance... Ceci dit, je vote pour lui! 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ole Gunnar Solskjaer Posté(e) le 29 mars 2012 Partager Posté(e) le 29 mars 2012 Robine contre Robine On va commencer par Robben qui n'est pas de Navaro, Il a une tête d'aliéné, il est un joueur explosif capable de frapper de grands pétards bien placés, redoutable tireur de coup franc quand il le désire, dommage que la mire ne se règle pas si souvent. Il est de ce joueur qui vous débloque un match de manière personnelle. Il aime ses stats et il n'a pas peur de grand chose celui là, il est un caractériel abouti, il s'entend rarement avec ses coéquipiers ce qui ne l'empêche pas de bien jouer mais sa mentalité le rend souvent improductif ce qui est dommage car quand il devient productif c'est souvent la Bombe H qui tombe sur les pauvres civils adverses. Il est le gaucher qui aime jouer à droite et il pose de grands soucis avec sa technique, il sait éliminer sur un dribble et à une accélération plutôt percutante, ce joueur ne m'a jamais fait flamber outre mesure mais mieux pris en main (Je me demande où est ce qu'il peut réussir davantage) Il peut être ce monstre Mondial mais il gâche souvent par un excès de supériorité, il sait qu'il est fort mais il faut qu'il sache qu'il existe des coéquipiers. Avant c'était un peu le style Kezman du PSV, maintenant c'est le joueur qui se prend pour une Star en oubliant l'harmonie d'un groupe mais on peut dire que c'est aussi ça qui fait son caractère. Robinho le brésilien doté d'une technique exceptionnelle est lui aussi un bon dribbleur et il est plus rapide que Robben mais un peu moins physique que ce dernier. Ce joueur est un fou volant, il peut caresser la pelouse pendant une mi-temps et que le défenseur n'ait toujours rien compris comment le contrer. Il manque de régularité, à City il était trop seul, à Madrid il n'était pas si mauvais mais reste la magie du Milan AC qui arrive souvent à relancer les joueurs qui peuvent être déclarés terminés et qui ne peuvent pas montrer + qu'il n'ont montré jusqu'alors mais il faut admettre une grande progression dans sa façon de faire et dans sa façon de voir également, bien évidemment tout n'est pas parfait car il est souvent attiré à faire un geste en + mais il reste malgré tout ce joueur qui a gagné en simplicité je trouve, il est un atout clé dans le jeu du Milan et c'est aussi parce qu'il est bien entouré, Robinho bien entouré est donc un joueur meilleur, plus impressionnant et qui à + e liberté pour s'exprimer et quand il y arrive c'est un réel bonheur de le voir, je suis convaincu de son talent et je pense qu'il est meilleur que Robben. C'est aussi un joueur pas avare d'efforts et il se bouge bien pour essayer de défendre quand il le peut, je le trouve mûri dans son jeu et je suis content qu'il ait réussi cela au Milan AC. Quand on regarde bien les joueurs ont eu un parcours assez similaire dans les difficultés, Robinho avait + de pression que Robben et c'était beaucoup plus compliqué pour lui de faire abstraction à tout ça, je lui trouve un certain courage de s'être remis en question sur beaucoup de points et il profite désormais pleinement d'une équipe qui lui convient. Je vote Robinho. 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
YBthebest Posté(e) le 29 mars 2012 Partager Posté(e) le 29 mars 2012 (modifié) Robben et Robinho.. D'abord Robinho. Un gars hyper talentueux, mais qui a jamais vraiment réussi à totalemetn le montrer, mis à part à Santons et sous le maillot Brésilien, par intermitence également. Au Réal tout le monde a cru l'espace de queqleus mois qu'il allait vraiment réussir, avec Raul et RVN, à percer comme une vraie grosse star. Mais ça n'a pas durer longtemps, et, ironie du sort, c'est le même Robben qui lui a pris sa place, le poussant sur le banc. Après, il est donc parti à City, les plus grands noms brésiliens ont crachés sur lui à cause de ça.. c'est pas sur ça que l'opposition se porte par contre. A City, c'était pas encore l'équipe que c'est actuellement et il avait pas encore des coéquipiers au gros niveau. Même tout seul, il n'a pas réussi à toujours élever son niveau de jeu au bon momemnt, et on dirait bien que c'est maintenant, à l'AC Milan, qu'il aurait trouvé le bon club. Je sais pas vraiment comment le juger Robinho, il peut être tellement fort sur le terrain, si technique, mais bon, il n'a jamais vraiment réussi à s'imposer comme un joueur déterminant. Encore hier, son raté contre le Barça.. Il a clairement évolué depuis son arrivée à l'AC Milan, mais même là-bas il ne fait pas toujours l'unanimité, parfois le dribble de trop, pas assez finisseur, etc. Ça reste un superbe joueur, mais il laisse toujours ce goût d'inachevé, ce qui est vraiment dommage, au vu de son énorme potentiel. Dire que Robben aurait pu venir à United en 2004, mais le président du PSV avait déclaré à l'époque que l'offre de 8 millions d'euros de United était peut-être assez pour ''acheter au maximum un t-shirt signé par Robben''. Abramovitch a flairé le bon coup, et il l'a tout de suite acheté pour 18 millions. Pour moi, si Robben n'étiat pas si fragile, il serait fixe dans un club depuis des années, indiscutable, entrain de marquer but sur but, avec ses percussions incroyables, sa frappe folle, sa vitesse d'éxecutions, tout. Sur le plan technique, personelle, c'est sans aucun doute un des meilleurs joueurs au monde, pas loin derrière les 2 ogres. Mais les blessures l'ont toujours poursuivie, et malgré le fait qu'il aie toujours réussi à se relever après une blessure, ça lui a toujours pris du temps, et il a jamais vraiment pu enchainer des saisons sans blessures et au top de sa forme. Mais partout où il est passé les supporters ont gardés un super souvenir de lui. Il a toujours aidé a gagner des titres, que ce soit à Chelsea, au Réal ou actuellement au Bayern. Une première saison incroyable, une deuxième saison plus dure, et actuellement on dirait bien qu'il est sur la bonne pente, très bonne pente même. Son match de hier était un des tout meilleur de la saison. Déjà juste 1 but et une belle passe désicive, mais, à l'image de Robinho au Milan, on voit qu'il commence également à prendre conscience qu'il est pas seul. Je pense qu'un Robben qui joue comme hier soir, même Mondou en voudrait, et c'est dire ! Plus sérieussement, Robben peut être agaçant, quand il repique 20 fois à l'intérieur et tire par-dessus. Mais quand il joue plus intelligemment, dribble 2-3 joueurs, car ça il peut toujours le faire avec sa vitesse, et lâche sa balle au bon moment, pour moi il devient l'un des meilleurs. Un quand un joueur pareil arrive également à marquer sur une action perso, sur une frappe incroyable, sur une superbe percée, sur coup franc, ou bien quand il arrive à marquer sur une action collective, avec un une-deux parfait, il devient énorme, et super important dans une équipe. Partout où il est passé, quand il était capable de jouer, il a toujours réussi à être présent et à influer sur le match. Presque chaque joueur à des passages à vide, et évidemment qu'il en a eu aussi, mais il arrive toujours à marquer ce but qui ferra passer un de ces mauvais jours en grand jour.. Et dans un grand jour, il est inarrêtable, nous, supporter de United, dirons pas le contraire, souvenez-vous de ce but en Ligue des Champions, cette reprise de volée..plus pur tu meurs. Au Bayern il a clairement commencer à marquer plus, mais il délivre aussi beaucoup de passes désicives. Avec Robben, quand il va bien, tout va bien. Très bien. Par contre, quand ça va mal, ça va mal, et il s'enfonce personellement. Il est toujours capable de marquer un but, mais c'est plus le même joueur. Un facteur indéniable est l'équipe nationale, où Robben a presque jamais failli. Toujours énorme, depuis des années. En 2010 il nous marque des buts vitaux, en 2008 il fais un Euro de fou (ce but contre la France..), et même en 2006 il était déjà là. Surtout dans une équipe nationale pour moi c'est un gars irremplaçable. Car oui, en club, ça se joue sur une saison, faut être là sur chaque match, plus de 50 par saisons, etc. Mais sur un Euro ou une CDM, tu jous quoi, 5-6-7 matchs. Et là, un gars comme lui, capable de percée incroyable, de coup de genies, de frappe magnifique, d'accélérations destructrices, c'est un joueur plus qu'utile. Alors vous remarquerez évidemment que j'ai bien plus écrit sur Robben que sur Robinho, mais ça me paraît logique, je connais Robben 100 fois mieux que Robinho et j'ai pas envie d'écrire des choses que je connais pas sur Robinho. Mais Robben, moi, il me fait rêver quand je le vois, et je sais qu'il ferra quelque chose avec la balle quand il l'a. Alors oui, je le conçois, Robben peut-être agaçant, quand il joue tout seul. Mais pour moi, quand il joue également pour l'équipe mais également pour lui-même, c'est un des meilleurs au monde, alors aucun doute pour moi, Robben ce sera. Modifié le 29 mars 2012 par YBthebest 6 Dankje Ruud ! 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Red Eye Posté(e) le 30 mars 2012 Partager Posté(e) le 30 mars 2012 Robben & Robinho, deux joueurs qui ont connus des beaux jours au Real Madrid. Deux joueurs qui ont été salis par le Real Madrid. Deux joueurs qui sont partis faire les beaux jours d'autres clubs, le Bayern Munich pour le batave, et l'AC Milan, pour le brésilien. Mais, y'a t-il réellement débat sur la qualité de ces deux joueurs ? Commençons donc par Robinho. A l'instar des jeunes talents brésiliens, il est vite désigné par Pelé comme son successeur, comme 40 autres auparavants. Se faisant vite remarquer par Youtube lorsqu'il évoluait encore à Santos, le jeune brésilien rejoint en 2005 la constellation de stars du Grand Real Madrid, qui n'était désormais plus que l'ombre de cette Galaxie Scintillante, dans l'ombre du FC Barcelone de Riijkard. Et pourtant, il y en avait des beaux joueurs: Ronaldo, Zidane, Raül, Beckham, Guti, Sergio Ramos, Roberto Carlos, Casillas, Helguera...je ne vais pas tous vous les citer, il vous suffit pour cela de regarder Goal II: Living The Dream, pour constater que cette équipe n'était pas comme les autres. Hmpf, oui, je m'égare un peu là. Revenons donc à nos moutons. Robinho rejoint la belle communauté brésilienne de Madrid, mais a d'abord un peu de mal à s'intégrer. Il terminera la saison dans un relatif anonymat. Lors de la saison 2006-2007, il montra un meilleur visage, cela permit entres autres aux joueurs du Real Madrid de remporter la Liga. Mais il échoua en Ligue des Champions, face au Bayern Munich. La saison suivante ? Bis répétita. Liga dans la poche, éliminé par l'AS Roma en huitièmes de Finale de la LIgue des Champions. Ensuite ? Le brésilien se sent trahi par le Real Madrid qui veut en faire une monnaie d'échange pour attirer Cristiano Ronaldo, de Manchester United. Croyant d'abord rejoindre Chelsea, il comprit néanmoins qu'il signa à Manchester City quelques jours plus tard. Le début d'un éphémère triomphe, le temps de quelques vidéos de Robinho sur Youtube, du genre "Robinho, the God of Manchester" et d'autres blasphèmes de ce genre. Ne s'adaptant jamais au jeu anglais, l'ex-futur Pelé s'envole à Milan, où il renaîtra un peu de ses cendres sous les ordres d'Allegri. Ce dernier pousse même Ronaldinho dehors, et effectue peut-être sa meilleure saison, en terminant avec 14 buts en Série A, et quelques passes décisives ici et là. Après ce bref résumé de son parcours, passons au joueur en lui-même. Déjà pour ma part, j'ai toujours vu Robinho comme étant un joueur assez surcôté. Je pèse d'ailleurs sans doute mes mots. Le brésilien possède indéniablement une technique de haut niveau, mais il ne parvient toujours pas à pouvoir l'exploiter efficacement. Ses passes sont plutôt moyennes, et il se trouve que le brésilien est plutôt du genre maladroit lorsqu'il faut conclure. Mais il n'y a évidemment pas que du négatif. Ses progrès à Milan furent relativement conséquents, Robinho joue désormais plus collectif, et n'essaie plus de dribbler 4 fois le même joueur. Néanmoins, il a toujours une certaine rendance à ralentir le jeu de son équipe, voire même à le plomber. Notons tout de même des efforts de sa part, on est pas titulaire en attaque au Milan AC par hasard, aux cotés d'Ibrahimovic. (En fait un peu, Cassano et Pato sont out...) Passons alors à Arjen Robben. Ah...Robben. Ce joueur sur lequel YBthebest et mondoudou ne seront jamais d'accords. L'un en fait un grand joueur, l'autre le dénigre à la moindre occasion ! =o Mais qui est-il réellement ? Etant donné que je n'ai jamais vu Robben dans son tout premier club, je vais débuter par son passage à Chelsea. Préssenti un temps à Manchester United, l'aillier neerlandais s'engage finalement à Chelsea (lui, il ne s'est pas trompé d'avion), et fait quelques ravages sur les cotés des terrains en Premier League, avant de sombrer lorsque José Mourinho décide de ne plus aligner de 4-4-2 mais de jouer avec une sorte de milieu de terrain en losange. Forcément, les ailliers Duff et Robben sont placardés. Le neerlandais avait en fait la facheuse tendance de se blesser pour tout et pour rien. Il prend l'avion direction Madrid. Là, il va cotoyer pendant une saison un certain Robinho. Tous deux effectueront quelques belles performances pour la Casa Blanca. Le seul ennui, c'est que Robben se blesse toujours autant, alors Madrid ne peut compter sur ces deux joueurs en même temps. Qu'importe, Sneijder, Raül, Van Nistelrooy et autre Higuain permettront aux Merengues de l'emporter. Robben effectue quelques bonnes performances, notamment face à l'AS Roma en Italie, lors d'une défaite madrilène 2-1. Mais au match retour, il fut bien entendu blessé, et inapte à débuter la partie. L'Homme de Cristal, disent-ils. Saison 2008-2009. Barcelone commence à prendre un peu trop de place. Robben chute, rechute jusqu'au mois de Janvier. Le Real Madrid vient de se faire battre au Clasico, Robben était cette fois suspendu, après un rouge lors d'un mémorable Real 3-4 FC Seville. Robben annonce alors que le Real va gagner tous ses matchs pendant ce mois, à commencer par Valence. Et le pire, c'est qu'il avait raison le chauve, Madrid enchaînaient les victoires, Robben enchaînaient les numéros de solistes et...2-6 pour Barcelone. Tant pis. Cela nous mène donc aux fameuses soldes du Real. Achats de Ronaldo, Kakà & cie. FLORENTINO PEREZ - Ecoutez moi les gars. Pour que je montre bien que j'ai tous les pouvoirs, ça ne suffit pas d'acheter des joueurs, il faut aussi vendre. VALDANO - Qui donc ? FLORENTINO PEREZ - Tous les joueurs que Calderon a acheté ! VALDANO - Mais ça fait beaucoup, pour le coup. Van Nistelrooy, Higuain, Robben, Sneijder, Drenthe, Huntelaar, Van der Vaart, Cannavaro, Diarra, Gago...non vraiment, il n'y a pas une autre solution ? FLORENTINO PEREZ - Hum. Bon, je vois que y'a beaucoup d'oranjes ici, dégagez les moi tous. Dîtes leur qu'ils ne joueront pas. VALDANO - Drenthe le sait mais veut rester. Van der Vaart dit que ça ne changera pas de l'année passée. Soit, je fais ce que je peux. C'est ainsi que le triste départ des neerlandais commença. On oublia pas Cannavaro bien entendu, perdre 6-2, c'est de sa faute. Metzelder aussi ne tarda pas à partir. Javi Garcia aussi. Et Palanca a été jeté à la poubelle. Ah oui, Robben dans tout ça ? Arjen s'est envolé en Allemagne, pour rejoindre Van Gaal. Au Bayern, first season: explosion de la Bundesliga, doublé coupe championnat, et finaliste de la Ligue des Champions. Ensuite, deuxième saison: blanche, mais belles stats. Aujourd'hui ? Le Bayern est toujours en course partout, pardi ! Robben est un joueur individualiste. Je ne pense pas que cela soit un scoop pour vous. C'est un exceptionnel dribbleur, ses crochets sont toujours les mêmes mais ils fonctionnent, sa frappe de balle est très bonne, ses centres sont également efficaces, et sa finition est bien plus adroite que celle de Robinho, sauf lors du moment le plus important de sa carrière en Finale de la Coupe du Monde, mais ça, c'est rien, hein ? Ces deux joueurs ralentissent le jeu de leur équipe à de nombreuses reprises. Ces deux joueurs seraient capables de pourrir n'importe quel vestiaire. Mais le joueur qui fait vraiment pencher la balance, c'est bien Arjen Robben. 5 Mata is Free Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Doraibu Posté(e) le 27 avril 2012 Partager Posté(e) le 27 avril 2012 L'agent double avait proposé des confrontations d’entraîneurs and cie... L'idée n'est plus d'actualité? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Helena Posté(e) le 28 avril 2012 Partager Posté(e) le 28 avril 2012 Robben : 3 Votes Robinho : 1 vote Prochain Duel (Proposé par : l'agent double) Pep Guardiola vs José Mourinho Retrouvez Manchester Devils sur Facebook & Sur Twitter Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Red Eye Posté(e) le 28 avril 2012 Partager Posté(e) le 28 avril 2012 (modifié) Allez, je me lance. Pep Guardiola contre José Mourinho, ou l'affrontement entre un Ange et un Démon. L'Ange Guardiola contre le Maléfique Mourinho, tous les opposent, si ce n'est une chose: le succès sportif. Commençons par l'Ange (déchu désormais). Après des années de disette, après une terrible saison 2007-2008, avec un traumatisant 4-1 face au Real Madrid et précédé en plus d'une haie d'honneur, après une élimination en Ligue des Champions sur un coup de canon de Paul Scholes, Barcelone est en train de perdre la tête. Ses "4 Fantastiques", Henry, Eto'o, Ronaldinho et Messi furent loin du rendement escompté. Pour cela, Rosell innove alors. Exit Riijkaard. Et c'est ici que Josep Guardiola entre en scène, pour un Barça nouveau. Une équipe entrée dans l'Histoire. Exit également Deco, Ronaldinho. Les leaders de l'ère Riijkaard disparaissent, sauf Samuel Eto'o qui reste encore une année. Mais Guardiola a désormais le pouvoir, et nul ne le remettra en question. Son nouveau Barcelone écrase tout, que ce soit en Espagne ou en Europe. Copa Del Rey contre Bilbao, Liga contre le Real, Ligue des Champions contre Manchester, personne ne peut stopper l'infernale machine mise en place par le technicien Blaugrana. Et pour cause, Guardiola met en place un nouveau système de jeu qui diffère avec celui des champions d'Europe 2006, malgré des bases communes: on prend le ballon, on ne le rend pas avant qu'il ne soit au fond des filets. Le nouveau pressing barcelonais est étouffant, sa faculté à garder la possession du ballon est exténuant pour tous ses adversaires. Manchester United, champion d'Europe en titre et triple champion d'Angleterre en fit les frais, malgré des joueurs tels que Rooney, Carrick, Cristiano Ronaldo, Tevez, Anderson, Giggs ou Evra dans ses rangs. Barcelone imposa rapidement sa patte sur le Sommet de Rome et obtint une victoire logique. Mais si l'Ange est un fin technicien, il semblerait que dans les négociations pour les transferts, il soit naïf. Ainsi, l'Inter Milan de ... José Mourinho, cet infâme Démon, parvient à lui subtiliser Samuel Eto'o en l'échangeant avec Zlatan Ibrahimovic, mais en plus de cela, l'Ange Pep doit également payer une coquette somme de 40 millions d'euros. Pendant ce temps, en Espagne, Pep doit également garder un oeil sur le Real Madrid Galactique, qui tente de renaître de ses cendres. Ainsi, l'égoïste Cristiano Ronaldo n'a pas hésité à traverser plusieurs pays pour venir en Espagne et ainsi laver l'affront de Rome. Certaines mauvaises langues diront que le transfert d'Ibrahimovic vers Barcelone était une réponse aux arrivées de Kakà, Ronaldo, Benzema, Alonso, Arbeloa, Albiol coté madrilène ... disons que, ce fut un certain flop. N'oublions tout de même pas le puissant et le célèbre Maxwell qui arriva également durant l'intersaison, tandis qu'Henry ou Sylvinho ne tardèrent également pas à faire leurs bagages. Sur tous les fronts, en cette année 2009-2010, le Barça a plus de mal. Pep a des difficultés à intégrer Zlatan Ibrahimovic dans son système tiki taka. Le suèdois prend 50 ans pour effectuer une passe en retrait. Et ce fut le drame. Barcelone a tant bien que mal su résister à la constante pression exercée par le Real Madrid Galactique V2, mais il tomba sur le terrible et maléfique Inter Milan de José Mourinho. Ce dernier élimina les Barcelonais de LEUR Ligue des Champions. En jouant tous derrière, dirent les barcelonais, après le match retour au Camp Nou. Même s'il n'est pas directement responsable, Guardiola montra une autre face en utilisant ses pouvoirs pour faire tomber une forte pluie sur la pelouse espagnole, afin d'empêcher Mourinho de célébrer sa victoire. Cette pluie était censée laver l'âme de José. Mais elle était bien trop malfaisante, cela était donc impossible. Soit ! Pep a un peu échoué dans sa saison, mais cela n'est pas bien grave. Le Technicien Catalan avait déjà commencé l'après Ibrahimovic. Messi se décale ainsi dans une position axiale originale, sans être un avant centre. Pedro intègre l'équipe, et David Villa fait son arrivée. Pep renvoit de rage Zlatan à Milan, mais se trompe involontairement en le plaçant à l'AC Milan et non à l'Inter. Après coup, il espère que Zlatan pourra faire chuter l'Inter, ainsi il aura une vengeance personnelle. En cette année 2010-2011, il s'agit simplement de l'Ultime Barça de Pep Guardiola. Sa meilleure équipe de toute, celle qui a placée au plus haut l'expression "la meilleure défense, c'est l'attaque", en terrassant nombre d'équipes par son simple, mais terriblement efficace, premier pressing. Son tiki taka se fait également plus efficace, et la capacité de ce Barça de se créer des occasions fut réellement impressionnante. Guardiola a ainsi modelé l'équipe qui restera comme étant celle de l'apogée Barcelonais de ces dernières années. Cependant, en Espagne et même en Europe, l'Ange Guardiola doit désormais faire avec le satanique José qui est venu jusqu'ici pour le corrompre avec son Real Madrid Galactique V3, avec les gamins Özil et Di Maria. Qu'importe, Guardiola inflige le châtiment céléste à Mourinho et à ses diabolitains avec un cinglant 5-0 à Barcelone pour prendre la tête de la Liga, et les catalans ne la perdront plus une fois. Malheureusement, Ronaldo, le fils spirituel de José, parvient à terrasser Messi, le fils spirituel de Pep, en Copa Del Rey, avec sa satané crête pour envoyer le ballon dans la lucarne. Qu'importe, Pep prend sa revanche en C1, Lionel également, 0-2, 1-1. Barcelone élimine Madrid et jubile. En finale, ils ne feront qu'une bouchée de Sir Alex Ferguson, qui eu la mauvaise idée de mettre un milieu de terrain formé par Ryan Giggs et Michael Carrick, tandis que Barcelone avait dans ses rangs Busquets, Xavi et Iniesta. Cette saison fut aboutie, mais assez difficile et épuisante pour Pep, qui n'avait déjà presque plus de cheveux, alors qu'en 2008-2009, il en avait encore. Tout cela à cause des clashs de José Mourinho, qui tenta de déstabiliser ses troupes à la moindre occasion. Pep devait les protéger, coûte que coûte. Cela ne pouvait durer éternellement. ... Et cela ne dura pas. Si le Barça et son beau jeu avait pu vaincre Madrid et sa violence folle incarnée par Pepe, le chien de José, il n'en fut pas de même lors de l'exercice 2011-2012. Le Real relève la tête et pose des difficultés à Pep déjà, en Super Copa. Mais Messi parvint à sauver la face de son équipe. Pep doit désormais trouver une nouvelle formule pour innover. Lui qui a recruté Cesc Fàbregas et Alexis Sanchez, qui a promu Tello et Cuenca (bon lui je crois qu'il fut repéré sur Youtube). Ainsi, le 3-4-3 est né en même temps que le 3-2-2-3. Ou, ce fut une renaissance plutôt ... Elle fut néanmoins éphémère. Son équipe, aussi bien usée mentalement que physiquement, avait du mal à intégrer ce nouveau système et subit quelques déconvenues en Liga. Malgré tout, elle parvint à infliger à Mourinho deux défaites à Santiago Bernabeù. Mais cet être malfaisant parvint à remporter la Liga en battant Barcelone au Camp Nou. Et Chelsea sonna le glas de fin de l'ère Guardiola ... une fin, par la Grande Porte malgré les apparences. 13 titres en 4 ans, non ? Espérons pour eux que Bilbao sera vaincu et que cela fera 14, car 13 porte malheur ! GUARDIOLA - Si je devais, malgré moi, faire une description de ma personne, je dirais que je suis assez humble. Je ne prédis jamais que je serais vainqueur d'un affrontement, car je respecte beaucoup mes adversaires. Je suis également presque chauve, mais Wayne Rooney refuse de me communiquer le nom de son coiffeur, ce fut l'une des raisons pour lesquelles je ne voulais plus continuer dans le monde du football. Comment me montrer devant tout le monde alors que je n'ai plus de cheveux sur le crâne ? Hm ... autrement, j'aime la discrétion et je trouve les arbitres excellents la plupart du temps. Sauf ... non, je n'ai plus le temps. Après l'Ange Déchu, vint le Démoniaque José. Ce dernier a déjà régalé la presse à de nombreuses reprises par le Passé, notamment lorsqu'il entraînait Chelsea, et il se proclama lui-même, The Special One. Aimant attirer l'attention sur lui pour protéger ses joueurs, José a la particuliarité d'avoir remporter 4 titres de champions dans 4 championnats différents (Angleterre, Italie, Portugal et Espagne. Oui, Espagne, quelqu'un croit-il encore aux chances de Barcelone ?). Il aime également critiquer, beaucoup de choses, mais nous y reviendrons plus tard. Nous n'allons pas prendre toute l'Histoire de José, mais uniquement la saison durant laquelle tout a commencée. La saison qui a sonné le début d'une nouvelle Guerre entre le FC Barcelone et le Real Madrid CF. Quoique, nous pouvons également prendre la saison 2009-2010, celle où José a déjà commencé ses maléfices à l'égard de Pep. N'ayant pas supporté le fait que Barcelone ait battu Manchester United, Mourinho complote dans l'ombre. Yes, because he don't call him Fergie, Sir, Sir Alex, Alex, Ferguson but "BOSS" ... et personne ne peut vaincre son boss. MOURINHO - Excusez-moi de vous dérangez Monsieur Pep Guardiola, mais un joueur voudrait à tout prix vous rejoindre. Je n'ai rien pu faire pour le conserver, il s'agit de mon meilleur joueur, Zlatan Ibrahimovic. GUARDIOLA - Vous semblez bien triste, Monsieur José Mourinho. Soit, puisque ce départ inévictable vous est douloureux, dans ma grande âme charitable je suis prêt à vous donner une contrepartie. Samuel Eto'o doit être vendu, ainsi, je propose un échange. Zlatan Ibrahimovic vient contre Samuel Eto'o. MOURINHO - Mais ... por qué ? Ne vous donner pas cette peine ... de plus, il nous faut surtout de l'argent, mais un joueur ne serait pas de refus non plus ... GUARDIOLA - Ca va, 40 millions et Samuel Eto'o, cela devrait suffire, non ? Ainsi, l'accord était réglé entre les deux hommes. José repartit en Italie après y avoir envoyé celui qui irait ralentir la progression de Barcelone. Pendant ce temps, José explose tout en Série A. Sneijder, Milito, Eto'o, Pandev, tous ces joueurs font trembler les défenses adverses, quant à sa propre défense, elle est bien gardée par César, Lucio, Zanetti, Chivu et autres Motta. L'Inter est blindée pour partir à la conquête de l'Europe. L'Italie n'est qu'une formalité, la Juventus cherche une seconde jeunesse, Milan tente de chercher un remplaçent à Leonardo, entraîneur de substitution. En Europe, ses troupes de militaires parviennent à prendre le contrôle. Se dresse alors l'équipe de Pep Guardiola. Ayant regardé ses résultats sur Eurosport.es, José est satisfait. Zlatan fait du bon boulot, en échange, il lui a promis qu'il lui offrirait une glace pendant l'été. Le match aller se déroule en Italie, et l'Inter impressionne par sa solidité défensive, et sa fulgurance en attaque. Eto'o et Milito prennent rapidement les défenseurs Barcelonais en exploitant les longs ballons derrière leurs dos. 3-1 score final. José est satisfait, même s'il décide de radier Mario Balotelli pour avoir jeté son maillot alors que tout le monde est censé être content. Match retour. José ne savait pas qu'il y avait de fins comédiens en Catalogne, Sergio Busquets se charge d'apprendre à notre Démon que partout où se trouve la lumière, l'ombre est toujours présente. Motta voit rouge, mais l'Inter tient, tient ... malgré le but de Piqué, ils restent debouts, et exultent. Mais, l'arrosoir mit fin à la belle soirée Italienne. En finale, le Bayern Munich ne peut rien, L'Inter est champion d'Europe. Mais José, lui se porte déjà à l'avenir. "Un jour j'entraînerais le Real." Ou comment casser l'ambiance festive ! Mais bon, il disait vrai, le José. 2010-2011. Après la "mauvaise saison" de Manuel Pellegrini, malgré un jeu attractif et 96 points en Liga, Mourinho débarque avec sa valise: Mesut Özil, Sami Khedira, Angel Di Maria. Des clandestins arrivent également: Pedro Leon et Sergio Canales. Soit ! José construit donc une équipe pour le court terme: ainsi, la tactique est simple. Rapidement, il doit trouver l'équipe type et n'aligner QUE l'équipe type pour augmenter les automatismes et ainsi être fin prêt lors de la saison 2011-2012 pour tout écraser. Sauf qu'il fallait également vite gagner un titre sous peine de se faire éjecter. Liga ? Hm ... essayons. Ligue des Champions ? Assez difficile quand même ... ah ! La Copa del Rey ! En voilà un objectif digne du Real ! Malgré la raclée donnée par Barcelone lors de la Manita, le Real se relève vite et parvient à lutter illusoirement face aux catalans en Liga. Mais l'objectif du Mou est atteint: victoire en Copa. Avec l'agressivité de mise, puisque dans la cohésion collective, le Real n'était pas encore prêt. Rigueur, solidarité, vitesse en contre, efficacité dans les deux zones, Pepe, voilà la formule gagnante. Sauf que le Real ne réalisa pas pareil exploit en Ligue des Champions, ces frêles faux-anges parvinrent à éliminer les madrilènes ... ah, ces bisounours, vraiment ... Ce n'est pas grave, fit Mourinho. Le réel objectif se portait en 2 ans: vaincre l'hégémonie Barcelonaise. Malgré une défaite initiale en SuperCopa, le Real entâme la Liga tambour battant et écrase quasiment tout, sauf que Barcelone vint mettre un terme à cela en gagnant à Madrid 1-3. Ce soir là, Mourinho fut décrié pour sa tactique qui a échouée: marquer très tôt et jouer le contre. Mais, cela ne suffit pas. Pas avec Coentrao qui joue arrière droit. Pas avec Cristiano qui tue des pigeons. Mais ce n'est que partie remise. Déjà en Copa del Rey, malgré une élimination, le Real montre qu'il est capable de rivaliser avec Barcelone, par le jeu, les prémices d'une nouvelle ère, ou le crépuscule d'une autre. Le Real remporte la Liga malgré quelques travers (Villareal, Malaga, Valence) en gagnant à Barcelone. Mais la désillusion est cruelle en Europe lors de la séance de tir aux buts. Les deux ballons d'Or, Cristiano Ronaldo et Ricardo Kakà, tombent sur Manuel Neuer. Sergio Ramos visait quant à lui autre chose, l'espace, un OVNI, un oiseau, un supporter barcelonais, tout ce que vous voulez. Mais, tout cela représente néamoins de nombreux progrès effectués par le Real. La cohésion collective voulue par Mourinho n'est malheureusement pas totalement mise à jour. Cela ressemble déjà plus à une équipe mais cela ne suffit pas. La paire Khedira-Alonso est encore trop perfectible. RDV l'année prochaine pour l'apogée du Démon à Santiago Bernabeù ? En deux ans de vie commune, quel est le bilan ? Chose la plus importante d'abord. Guardiola et Mourinho ont deux tics. GUARDIOLA - La pelouse n'était pas de bonne qualité ! MOURINHO - Le calendrier est scandaleux. GUARDIOLA - Nous nous plaignons jamais de l'arbitrage mais cette fois, ce fut bien trop évident. MOURINHO - Je critique l'arbitrage quand cela est nécessaire (càd: tous les week-end) Ensuite, deuxième chose. Guardiola n'a pas suervécu à l'ère Mourinho. Il est bien trop épuisé par les attaques incessantes du Mou. Mais il avait commencé sa domination deux auparavant et a nombre de fois dominé le Real Madrid. L'oeuvre de Guardiola fut probablement la plus aboutie, tandis que celle de Mourinho est allée déjà assez haut, mais elle n'est pas terminée. Guardiola est l'Ange, Mourinho le Démon. Guardiola a batti une équipe qui a marquée l'Histoire, Mourinho est en passe de le faire, en faisant tomber records sur records. Au final, ce sont les deus faces d'une même pièce. Celle de la Victoire qui prend des formes différentes. Mais l'oeuvre de Guardiola est probablement la plus réussie, même si je préfère Mourinho. Modifié le 28 avril 2012 par Red Eye 5 Mata is Free Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ryan Posté(e) le 28 avril 2012 Partager Posté(e) le 28 avril 2012 Dommage de terminer sur une note si objective. Un peu de subjectivité, bordel ! Suivre @RyanManDevils Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Red Eye Posté(e) le 28 avril 2012 Partager Posté(e) le 28 avril 2012 Il fallait quand même rendre un petit hommage à Guardiola, il va être triste sinon. Déjà il part de Barcelone et en plus je ne voterais pas pour lui. =o Mata is Free Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Doraibu Posté(e) le 28 avril 2012 Partager Posté(e) le 28 avril 2012 (modifié) Ah c'est bon ça! Une différence de style, de vision du football, de personnalité, deux entraîneurs très opposés dans leur façon de procéder, mais malgré tout similaires sur certains aspects. Guardiola est un ancien grand joueur, meneur hors-pair du FC Barcelone, il avait une âme de leader, qui s'est bien vu même en tant qu’entraîneur. Il a été bercé dans la culture Cruyff, tout comme son prédécesseur hollandais, la façon de faire, ce football consistant à s'appuyer au maximum sur la possession du ballon, les passes sur les petits périmètres, sur un pressing intense, intelligent, obligeant les équipes adverses à forcer leur jeu, à jouer contre-nature, ou de manière précipitée... Au contraire de Rijkaard, Guardiola a rendu ce FCB non seulement joueur, mais aussi intransigeant, encore plus sûr de sa force, impitoyable. Il a donné un rôle de premier choix à Xavi, qui du coup a pris une nouvelle dimension, et remplaça à merveille Deco dans le rôle de la plaque tournante. L'espagnol est devenu tellement impressionnant sous l'aile de Pep, qu'on peut se demander, s'il n'a pas atteint la maîtrise d'un Zidane. En prenant Alves sur le couloir droit, on a vu le jeu du Barca se transfigurer, devenir encore plus offensif, ardent, avec sa touche perso rajoutée. Il a permis à l'équipe catalane de devenir encore plus imprévisible, que du temps de Ronaldinho, avec le danger qui pouvait venir de tous les côtés... Iniesta a démontré que les espoirs qu'on lui plaçait, n'étaient pas infondés. Puis il y'a eu aussi la venue de Piqué, ce libéro très technique, qui provient de notre cher club, amener sa pierre à l'édifice, et permettre au Barca de pouvoir se baser sur ce jeu, si focalisé sur la domination territoriale. Guardiola n'a pas fait avec les moyens du bord, mais le mérite lui revient quand même, d'avoir si bien relancé un Barca en net perdition. Il leur a redonné du courage, de la GRINTA! En amenant sa haine de la défaite, sa dureté, cette souveraineté, on a un peu assisté, à un FCB version 2004-2006 amélioré, même si je trouvais le Barca de cette époque, plus sexy grâce au génial Ronnie. Il a eu aussi la spécificité, de faire jouer le club toujours de la même manière, quelque soit l'équipe en face. Jamais, non jamais le Barca a du se plier au jeu de l'adversaire, là où Mourinho s'est souvent adapté à son opposant, particulièrement du temps de Chelsea ou L'inter Milan. C'est toujours l'équipe qui affrontait les blaugranas, qui devait adopter un plan de jeu, et essayer de contre-carrer la team de Pep Guardiola. En rendant le plus complexe possible le jeu de son équipe, il est très intéressant aujourd'hui d'analyser le FCB, voir le comportement, les déplacements des joueurs, la mobilité, la solidarité, les redoublements de passes, le replacement intelligent, ce bloc équipe placé toujours haut sur le terrain. Il a en fait une des équipes les plus injouables, qui m'ait été donné de voir. Avant je pensais que seuls les italiens étaient emmerdants à jouer, eh bien nan, même une équipe espagnole, joueuse qui plus est, a su le devenir! On peut le dire, Guardiola a mis la barre très très haute, et a fait de son club de coeur, l'une des meilleures équipes que le football moderne ait connu, grâce à une génération dorée particulièrement bien exploitée. Notamment à trois joueurs, qui ont le niveau Ballon d'Or, chose rare dans une équipe. Pour ce qui est de Mourinho, c'est une philosophie différente, avec des exigences différentes de l'espagnol, Mournho est plus axé sur la psychologie, et a entretenu une relation toujours spéciale avec ses joueurs. Je pense qu'avant tout, Mourinho cherche à avoir une armée avec lui, des mecs qui vont tout donner sur le terrain, pour lui, pour la victoire, pour honorer le club. C'est pour cela, qu'il a toujours aimé avoir des joueurs combatifs sur le terrain, que ça soit avec Drogba/Makélélé/Duff/Terry à Chelsea, Costinha/Maniche/Alenichev à Porto, Pandev/Eto'o/Sneijder/Milito à L'inter, Khedira/Pepe/Marcelo/Di Maria au Real Madrid. Bien sûr ce ne sont pas les seuls, et ce n'est pas l'unique attente du Mou, mais c'est une chose que j'ai toujours remarqué dans toutes les équipes, qu'il a pu diriger. Contrairement à Pep, José a opté pour différents styles de football, vu qu'évidemment il a connu plusieurs clubs. On ne sait pas pour quelle équipe optera le catalan, mais on peut être un peu près sûr, qu'il fera jouer cette équipe d'une manière similaire au Barca, tandis qu'avec avec le portugais on ne peut prédire à l'avance. Il n'y a qu'à voir la différence, entre le séduisant Porto, et le rigoureux Inter. Entre le Chelsea souverain, et le Real Madrid contre-attaquant, explosif, au potentiel offensif extrêmement intéressant. Mourinho est un entraîneur plus défensif, plus tactique également, un peu à l'instar de Capello, mais, qui sait faire jouer ses équipes également d'une manière offensive. Il apporte une culture de la gagne évidente, grâce à un état d'esprit, à un charisme, à une personnalité bien atypique, originale. Mourinho sait séduire ses joueurs, et puis attire l'attention des médias, ce qui du coup protège ses hommes. Il a également la particularité de toujours mieux réussir, lors de sa seconde saison, en connaissant mieux son équipe, en apprenant de ses erreurs, et en rendant sa team plus performante, armée, expérimentée... Il est fin connaisseur, il possède une belle maîtrise tactique, ce qui lui a permis de gagner une LDC, et d'avoir souvent des parcours honorables en Europe. D'ailleurs à ce jeu là, il a souvent gagné la bataille contre Ferguson, qui n'a pas toujours su déjouer les plans du portugais. Très controversé, on aime ou on déteste, mais on ne peut vraiment nier qu'il fait parti des meilleurs, concernant la décennie 2000. C'est un personnage haut en couleur, qui a amené sa touche personnelle au monde du football, avec son art de la provocation, son côté très théâtrale, imprévisible, caricaturale. Ce qui contraste beaucoup avec le flegme naturel de Pep, et son côté bien plus calme. Mourinho fait parti de ces coachs, très fort pour ce qui est la joute verbale, tandis que Guardiola préfère opter pour la carte de la finesse, et préfère répondre sur le terrain. Il va certainement permettre au Real de gagner sa première Liga depuis 2008, et aurait pu permettre au club merengue, de décrocher sa première finale depuis 2002. Ça sera pas pour cette année C'est un choix difficile, ils sont tellement différents, tellement impressionnant dans leur registre, et tellement lié dans un certain sens... D'un côté il y'a le Maestro, qui a fait une très belle carrière en tant que joueur, et encore plus impressionnante en tant que jeune entraîneur... puis il y'a également le fin tacticien, le magicien qui transforme toutes les équipes, qu'il dirige, qui les rend tout bonnement redoutables... Franchement c'est pas facile à dire, mais pour le niveau sensationnel du FCB lors de ses dernières saisons, je vote pour Pep Guardiola. Modifié le 28 avril 2012 par Doraibu 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
RVN10 Posté(e) le 29 avril 2012 Partager Posté(e) le 29 avril 2012 (modifié) Une opposition vraiment intéressante (pour une fois ) mais ptet pas tellement judicieuse, les deux mecs ont des trajectoires différentes. C'est difficile de les opposer totalement, pour moi l’entraîneur parfait serait un mix des deux... Pour en revenir à ce que disait Ogs sur le topic du Barca, perso je pense que c'est plus José qui devrait se sentir menacé par Pep, vu qu'en 4 saisons il l'a déjà rattrapé en palmarès et en aura (sans compter les confrontations directes). Ce qui manque à Guardiola c'est la preuve qu'il peut faire aussi bien avec un autre club, et dans un championnat différent (la PL serait le test ultime je pense, Pep vs Stoke ca serait génial), confronté à des supporters moins acquis à sa cause, à des dirigeants moins "potes" et des joueurs qu'ils n'auraient pas choisi réellement. Ca c'est un truc que Mourinho sait faire et en cela il apparaît comme "meilleur" à mes yeux pour le moment, ce mec pourrait avoir une statue devant chacun des stades des équipes qu'il a coaché limite... Dans quelques années j'espère pouvoir voter Pep, mais pour le moment c'est José pour moi Modifié le 29 avril 2012 par RVN10 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mondoudou Posté(e) le 29 avril 2012 Partager Posté(e) le 29 avril 2012 (modifié) Belle idée d'opposition. Je vais commencer par l'architecte de l'une des meilleures équipes de l'histoire du football. Guardiola est arrivé au Barca avec une philosophie de jeu bien précise qu'il a tenté d'exploiter le plus possible, pour lui le meilleur moyen de battre son adversaire est de le dominer dans le jeu; de lui imposer son rythme et de le priver de ballon. L'adage "la meilleure défense c'est l'attaque" n'aura jamais eu autant de sens et sa meilleure défense sera la possession. Le but est de faire par une tenue la plus exclusive possible de la balle que ses risques défensifs n'en soit plus, que de toute façon l'autre équipe, sevrée de ballon grâce à ces risques, ne pourra pas réagir, qu'elle soit annihilée. Pour y parvenir il faut deux éléments essentiels. D'abord un milieu dense et technique où les mouvements pour se démarquer et proposer des solutions seront constant, les duels devant au milieu être évités afin de minimiser les risques de pertes de balle. Ce fameux tikitaka avec des joueurs se délivrant rapidement le ballon avec moins de deux touches de balles en moyenne est donc instauré. Ensuite il mettre en place un pressing efficace très rapide et très haut (les ballons étant perdu dans le camps adverse) afin de récupérer le plus vite possible la possession et de ne pas laisser le jeu adverse se mettre en place. Il faut donc des milieux et des attaquant faisant l'effort dès la perte de balle et exit donc les Deco-Ronaldinho. Dès la première saison il cherchera améliorer son animation offensive en faisant de Alvès un latéral/ailier montant sans cesse apporter une solution dans son couloir et installant alors déjà une couverture à 3 avec soit le coulissement de la défense vers la droite soit en cas de monté d'Abidal la descente d'un milieu. Cette base se mettra rapidement en place et le succès sera immédiat grâce à l'intelligence et la technique de ses joueurs. Mais le Pep ne s'arrêtera pas là et pour approfondir sa philosophie de jeu il mettra en place deux nouveaux systèmes d'attaque puis de défense dans la volonté de toujours densifier le milieu. Le premier commencera pour répondre à la déception Ibrahimovic qui ne sera tout simplement pas remplacer dans son rôle de numéro 9. Messi prenant en effet sa place sur le papier mais pas sur terrain, l'argentin décrochera constamment vers le milieu où il passera beaucoup plus de temps et arrivera le plus souvent lancé vers la surface. Le but étant de limiter les marquages adverses et de favoriser le mouvement et la construction. Le deuxième plus décriée et utilisée à partir de ce début de saison sera de joueur avec une ligne de seulement trois défenseurs afin de gagner un joueur au milieu de terrain pour contrôler encore plus le match. Cette fin de saison à peut être montrée les limites de l'idéal footballistique de Guardiola qui donne l'impression de partir sur un échec quand il sort de 4 années de domination sur le football mondial (puisque l'Espagne s'est fortement inspiré du Barca). C'est dommage de ne pas le voir continuer d'explorer sa philosophie mais si le Barca a décidé de nommer son adjoint c'est sûrement pour travailler dans sa continuité. Il est en tout cas aller bien plus loin tactiquement que la plupart des très grands entraineurs et notamment que son rival du jour et fait pour moi parti de ces hommes qui ont fait avancer le football. Je ne vais pas développer sur Mourniho car d'un part ça m'intéresse beaucoup moins et puis de toute façon Doraibu l'a très bien analysé. C'est un entraineur très complet qui est un énorme motivateur pour qui les joueurs se battent et avec qui il a une relation à la fois autoritaire et affective mais également un excellent tacticien. Surtout comme l'a dit Doraibu il apprend de ses erreurs et parvient à les corriger et on voit bien la monté en puissance de ses équipes au fils des années et je ne doute pas que la saison prochaine le Real soit encore plus fort. Je continu seulement de lui reprocher de surfer sur de belles générations et de ne venir toujours que dans des équipes dont la construction avait déjà été bien entamée quand Guardiola est arrivé dans un Barca qui coulait et quand un Ferguson a réussit de nombreux renouvellement d'effectifs. J'aimerais bien voir ce que le portugais donnerait s'il avait à gérer un renouvellement et une phase de transition et qu'il arrête de partir au bout de 2-3 saisons de gloire. J'espère ainsi qu'il restera longtemps au Real. Donc pour moi de loin, de très loin, Pep Guardiola. Modifié le 29 avril 2012 par mondoudou 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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