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Un jour, une Légende


rey619

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Merci Rey619,

 

un excellent joueur, une legende le Neeskens B)

 

 

Comme tout les Oranje de 74 tu me diras :rolleyes:

 

J'aime quand même le délire de poste milieu défensif, les matchs que j'ai vu de l'Ajax à l'époque, il montait beaucoupppppppppp on aurai dit plus un milieu offensif.

 

La magie du football total ^^

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bah non, mais je considère pas un bon joueur comme une legende...il y a un sacré fossé entre "un joueur pourri" et "une legende du foot"

 

L'equipe des Oranje 74 est sans doute l'une des meilleures qu'y ai existé, mais je considère certains de ses joueurs comme des legendes, car ils ont eu un "avant" et un "après" 74...Ce que n'ont pas forcement réussis certains autres. C'est tout...

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  • 2 semaines après...

voila voila, chose promise chose due, cette fois-ci je ne vais pas parler d'un ancien grand joueur des années 50, mais d'un attaquant qui m'a toujours impressioné, et qui a surement impressioné plusieurs personnes ici

 

 

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Gabriel Omar Batistuta - Attaquant - Argentine - né le 1er février 1969 à Reconquista

 

 

Copa Libertadores 1988, Newell's Old Boys, club dans l'ombre des géants Boca Juniors et River Plate fait face au Nacional dans la grande finale sud-américaine, les argentins sont sur le point de perdre mais ce match marquera la naissance d'un nouveau prodige, Gabriel Omar Batistuta, 19 ans, déchaine les journalistes et observateurs alors présent dès qu'il touche la balle, malgres la défaite, le jeune joueur ayant disputé une quinzaine de matchs cette saison se voit proposer un contrat par le grand River Plate qui domine sans égal le championnat Argentin. Trop peu utilisé par le club de la capitale, ayant malgres tout un bon rendement de 4 buts en sept matchs, il quitte le club rouge et blanc pour le voisin et ennemi juré, Boca Junior. Pres de 8 ans que le Boca n'a plus gagné un seul titre, depuis le départ d'un certain Diego Maradona, c'est donc dans ce club que Batistuta va exploser, devant des milliers de spectateurs, dans la mythique Bombonera. Le vide laissé par Maradona est énorme, et Batistuta va devenir l'idole du club en seulement une saison et demie, mais quelques 13 buts cruciaux qui permettent au club de Buenos Aires de remporter le trophée, bien aidé il faut dire, par Simon, Marcico, Cabanas...

 

Cependant, les dirigeants argentins ont beau tout tenté, le futur de Batigoal ne se trouve dorénavant plus en Amérique du Sud, de nombreux clubs européens profitent de l'explosion du jeune talent pour tenter le faire signer, c'est finalement en Italie que la légende va se poursuivre, précisement à la Fiorentina, elle aussi en deuil de son idole, Roberto Baggio, parti chez l'ennemi, la Viola recrute bien... seulement sur le papier... Batistuta et ses deux comperes en attaques, l'allemand Effenberg et le danois Brian Laudrup n'empechent par le club de tomber en Série B, malgres aussi 29 buts de l'argentin. Les grands joueurs quittant tour à tour la Fiorentina, Batistuta décide de rester au club, les supporters récompensant ce beau geste en l'élevant au rang de Dieu du club. Le club remonte directement en Série A et se place dans les premieres places dès la saison suivantes, l'arrivée de Rui Costa le portugais et la confirmation de Toldo en tant que gardien révolutionne la formation italienne, et Batistuta, toujours aussi grand, devient le meilleur buteur de la Série A en 1995, gagnant même la coupe l'année suivante. L'Inter de Milan lorgne sur l'argentin, mais il est déclaré intransférable et ne cesse de répeter son amour du maillot pour la Fiorentina, il ira en demi-finale de la Coupe des Coupes 1997, privée de finale par le FC Barcelone de Ronaldo, mais peu importe, cette belle aventure européenne marque la venue au club de plusieurs talents : Mijatovic, Torricelli ou encore Enrico Chiesa.

 

En manque de titres, il part pour l'AS Roma de Fabio Capello, développant du très beau jeu, grâce aux coups de baguettes de Totti ou son duo en attaque avec Montella, Batistuta remporte enfin le Scudetto en 2001 pour sa premiere saison, la suite sera un peu moins brillante, sortant de deux saisons peu convaincantes, il quitte le club romain pour l'Inter Milan, sans succès, il finit par s'éxiler au Qatar à Al Arabi Doha ou il sera champion du Qatar et même meilleur buteur.

 

En équipe nationale aussi, Batistuta remporte des titres et impressione, 2 Copa America d'affilées, sous les ordres d'Alfio Basile, et aidé par Diego Maradona au top de sa forme et par Diego Simeone, Cannigia, Ruggeri ou Redondo). Auteur de 4 buts en 3 matchs lors du premier tour du mondial 1994, la sélection de l'Argentine porte un bel espoir, ruiné par la suspension de Maradona, pour dopage, la sélection s'incline face à la Roumanie d'Hagi en huitieme de finale. En 1998, en France, la sélection se fait encore éliminer en quart de finale, cette fois-ci par la Hollande de Bergkamp, Batistuta fini quand même 2eme meilleur buteur derriere l'énorme Davor Suker. Le mondial 2002 est un véritable fiasco, ne dépassant pas le 1er tour, Batistuta rentre quand même dans le cercle très fermé des joueurs ayant marqué plus de 10 buts en coupe du monde. Il garde le record de but de la sélection, 56 buts tout de même, à noter que sa premiere sélection était face au Brésil (1-1) chose très honorable pour un argentin.

 

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Carrière :

 

1988-1989 : Newell's Old Boys

1989-1990 : River Plate

1990-1991 : Boca Juniors

1991-2000 : AC Fiorentina

2000-2003 (jan.) : AS Rome

2003 (jan.)-2003 : Inter Milan

2003-2005 : Al Arabi Doha (Qatar)

 

Palmares :

 

Vainqueur des Copa America : 1991 et 1993 (Argentine).

Champion d'Italie : 2001 (AS Rome).

Coupe des Confédérations 1992.

Champion d'Argentine : 1990 (Boca Juniors).

Vainqueur de la Coupe d'Italie : 1996 (AC Fiorentina).

Vainqueur de la Supercoupe d'Italie : 1996 (AC Fiorentina) et 2001 (AS Rome).

Meilleur buteur de la Copa America : 1991 et 1995 Argentine).

Meilleur buteur du Championnat d'Italie : 1995 (26 buts) (AC Fiorentina).

Meilleur buteur du Championnat du Qatar : 2004 (25 buts, record de buts au Qatar sur une saison).

Meilleur buteur de l'histoire de la Fiorentina (206 buts dont 168 en championnat).

Meilleur buteur étranger de l'histoire du championnat italien (200 buts en championnat, 184 en Série A, 16 en Série B) et 8ème buteur de l'histoire en Italie.

10 buts en phase finale de Coupe du Monde (4 en 1994, 5 en 1998, 1 en 2002).

Élu meilleur joueur argentin : 1998.

Élu joueur du siècle de l'AC Fiorentina qui a érigé une statue en son honneur dans le stade Artemio Franchi de Florence (Firenze).

 

Vidéo : Bati Bati Bati Batigoallllll

 

(je me demande si les buts à 2:28 et 3:07 ne sont pas contre Manchester United...)

 

 

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1977-2009

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Ah non, mon admiration pour lui a commencé vers 1998/1999 quand je regardait chaque week-end les matchs de la Serie A et de la Fiorentina.

Mais son bref passage à l'Inter y est aussi pour quelquechose :P

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Alfredo Di Stefano - Argentine - né le 4 juillet 1926

 

 

Né à Buenos Aires, Di Stefano est d'abord ouvrier agricole puis gardien de troupeaux de vaches, sa passion pur le football tient de son père, co-fondateur du prestigieux club du River Plate. Il dispute son premier match avec le River le 15 juin 1945 et devient rapidement le joueur-clé de la fameuse "Maquina" aux côtés des Mireno et autres Labruna. Véritable machine à marquer, il inscrit 27 buts en 30 matchs en 1947, remportant son 2eme championnat Argentin cette même année. Une grève des footballeurs professionels commencent en Argentine et le championnat est suspendu, l'espoir argentin rejoint la Colombie et les Millonarios de Bogota entrainé par l'entraineur uruguayen Hector Scarone. Lors d'une tournée européenne de cette équipe, Di Stefano explose aux yeux du monde entier, et les meilleurs clubs européens se l'arrachent, le FC Barcelone et le Real Madrid se livrant une guerre infernale pour le joueur, et c'est finalement sur un décision de la justice espagnole que Di Stefano rejoint le Real Madrid en 1953 et débute sous ses nouvelles couleurs le 27 septembre de cette même année, c'est le début de la période ou le Real Madrid surclassera l'Europe entière. Il remporte 5 Ligue des Champions en autant d'années, de 1956 à 1960 remportant au passage 2 ballons d'or et inscrivant 49 buts dans cette compétition. En 11 ans, il remporte aussi 8 championnats d'Espagne ainsi que plusieurs fois le trophée de meilleur buteur du championnat, mais l'arrivée au club de jeunes talentueux joueurs et l'âge devenu un probleme, Di Stefano quitte le club pour l'Espanyol Barcelone ou il termine sa brillante carrière.

 

Autant sa carrière en club est exceptionelle, autant il reste sur un vide en sélections. A l'origine Argentin, il démarre plutôt bien sa carrière international, remportant la Copa America en 1947 et en inscrivant 6 buts en 6 matchs, devient Colombien lorsqu'il rejoint Bogota puis prend la décision de devenir Espagnol (comme un certain Ferenc Puskas) dès sa venue au Real Madrid ou il marque 23 buts en 31 sélections. Jouant de malchance, il ne dispute aucune phase finale de Coupe de Monde, se blessant en 1962.

 

Il débutera sa carrière d'entraineur à Elche, en Espagne, mais n'y restera qu'une seule année, préférant rejoindre son pays d'origine et le Boca Junior, il cmomence un long voyage de club en club ou il ne s'imposera pas, entre Valence et le Sporting Lisbonne, et passant par le Real Madrid, River Plate et le Rayo Vallecano.

 

Alfredo avait aussi de nombreux surnoms, on peut citer entre autres : "Alfredito" , "Flèche blonde", puis la "Saeta Rubia", le "Divin Poumon", le "Divin Chauve", ou encore "Don Alfredo". Le 24 août 1963, il est même enlevé au Vénézuela pendant une tournée du Real par des révolutionnaires. Il détient un autre record incroyable, celui d'avoir gagné 14 championnats de premiere division dans 3 pays différents (Argentine, Espagne et Colombie).

 

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aux côtés de Fabio Capello, actuel entraineur du Real Madrid

 

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et ici avec l'ancien international français Zinédine Zidane

 

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Palmares :

 

Copa America 1947 (Argentine)

Coupe intercontinentale : 1960 (Real Madrid)

Coupe d'Europe des clubs champions (5) : 1956, 1957, 1958, 1959 et 1960 (Real Madrid)

Finaliste de la Coupe d'Europe des clubs champions : 1962 et 1964

Coupe Latine : 1955 et 1957 (Real Madrid)

Champion d'Argentine : 1945 et 1947 (River Plate)

Champion de Colombie : 1949, 1951, 1952 et 1953 (Millonarios)

Champion d'Espagne (8) : 1954, 1955, 1957, 1958, 1961, 1962, 1963 et 1964 (Real Madrid)

Coupe d'Espagne : 1962 (Real Madrid)

Coupe de Colombie : 1953 (Millonarios)

Vice-champion d'Espagne : 1959 et 1960

Finaliste de la Coupe d'Espagne : 1958, 1960 et 1961

Ballon d'or : 1957 et 1959

Meilleur buteur de l'histoire du Real Madrid

Meilleur buteur de l'histoire de la Liga

Meilleur buteur de la Coupe d'Europe des clubs champions en 1958

Meilleur buteur du Championnat d'Argentine en 1947 (27 buts)

Meilleur buteur du Championnat de Colombie en 1951 (31 buts) et 1952 (19 buts)

Meilleur buteur du Championnat d'Espagne en 1954 (27 buts), 1956 (24 buts), 1957 (31 buts), 1958 (19 buts) et 1959 (23 buts)

Trophée Ramón de Carranza de Cadix (1958, 1959 et 1960)

Trophée Benito Villamarín de Séville (1960)

 

Bilan : 893 buts en 1126 matchs officiels

 

Palmares d'entraineur :

 

Coupe d'Europe des vainqueurs de coupes : 1980 avec FC Valence

Supercoupe d'Europe : 1980 avec FC Valence

Champion d'Argentine : 1969 avec Boca Juniors et 1981 avec River Plate

Champion d'Espagne : 1971 avec FC Valence

Supercoupe d'Espagne : 1991 avec Real Madrid

 

Carrière :

 

1944-1945 - River Plate

1945-1946 - Club Atlético Huracán (prêt)

1946-1949 - River Plate

1949-1953 - CD Los Millonarios (Colombie)

1953-1964 - Real Madrid (454 buts en 684 matchs)

1964-1965 - Espanyol Barcelone

 

Carrière d'entraineur :

 

1967-1968 - Elche CF

1969-1970 - Boca Juniors

1970-1973 - Valence CF

1974-1975 - Sporting Portugal

1976-1977 - Rayo Vallecano

1977-1978 - Castellon CF

1979-1980 - Valence CF

1981-1982 - River Plate

1982-1983 - Real Madrid

1986-1988 - Valence CF

1990-1991 - Real Madrid

 

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1977-2009

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c'est un des seuls joueurs (je crois qu'il y en a 2 autres) à avoir joué pour 3 sélections différentes, Argentine, Colombie et Espagne.

et même s'il était Argentin de naissance et qu'il n'a pas tellement joué avec l'Espagne, il avait été élu meilleur joueur espagnol de tous les temps

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Et je crois aussi que c'est le seul à avoir terminé meilleur buteur de 4 compétitions différentes non? (si on excepte ceux qui ont terminé 1er au Tournoi Danone)

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  • 2 mois après...

Je vais essayer de rétablir une injustice en montrant un article sur un joueur méconnu, chapeau bas Mr Artur Friedenreich vous êtes un véritable footballeur : :^:

 

Artur Friedenreich est né le 18 juillet 1892, au Brésil. Il est celui qu’on l’appellera "Le Tigre", "le Roi du football" ou encore "le Roi des Rois". Ce n’est pas un hasard, j’en suis convaincu, si sa mère était brésilienne et son père allemand. Brésil - Allemagne. La sempiternelle affiche des finales de Coupe du Monde. Certainement les deux plus grandes nations de l’histoire du football. Artur sera l’enfant d’une esclave noire et d’un entrepreneur blanc. Un noir aux yeux verts.

 

Contrairement à ses partenaires de l’époque, athlétiques et moustachus, qui jouent au football à grand coup d’épaule, Artur Friedenreich est un technicien svelte et élancé. Il feinte, drible, et avance la balle à petites touches. Avec un règlement encore emprunt de racisme, puisque nous sommes au lendemain de l’esclavage, les fautes commises par un blanc sur un noir ne sont pas sifflées ! Et Artur, vivace comme un feu follet, devient la cible de la vanité des défenseurs qui n’arrivent pas à l’arrêter. Malheureusement, cette violence le clouera au Brésil avec une fracture du tibia, l’empêchant de rejoindre en Uruguay l’équipe nationale pour participer à la toute première Coupe du Monde de 1930. Malgré cela, il portera les couleurs nationales, sera capitaine de la délégation brésilienne, et remportera la prestigieuse "Coupa America" à deux reprises. Avec son club, il remportera 6 foisle championnat de Sao Paulo, et sera célébré meilleur buteur du championnat à 9 reprises (ce qui est tout à fait exceptionnel). A l’issue de toute sa carrière, il aura marqué 1239 buts, ce qui reste le record de l’histoire du football (devant le roi Pelé et ses 1281 buts). Il sera le plus grand "goaléador" de tous les temps. Et, fait tout à fait exceptionnel, il aura marqué près d’un but par match ! (précisément : 0,93 buts par match)

 

Première star noire du sport, Artur Friedenreich arrête sa carrière sportive à 43 ans, et s’éloigne du football alors qu’il aura tenter une carrière d’entraîneur et d’arbitre. Jusqu’à ses 71 ans, il occupera la fonction d’Inspecteur des ventes pour la société "Companhia Antarctica Paulista". Oui, aussi invraisemblable que cela nous paraisse aujourd’hui, le grand Artur Friedenreich n’a pas touché un seul centime en tant que footballeur ! Il dut se résoudre à travailler toute sa vie, jusqu’à sa mort, le 6 septembre 1969, pour subvenir à ses besoins. Par reconnaissance, son club lui offrit une petite maison dans un quartier modeste.

 

Je ne sais pas si vous connaissiez cet immense sportif. Moi, pas. Je l’ai découvert il y a peu. Par un heureux hasard. Cette légende du football incarne à lui-seul tout ce que j’aime dans le sport. Il lutta contre le destin, contre les préjugés sur sa couleur, contre sa condition sociale, contre les règles du football qui permettaient à un blanc de commettre une faute sur un noir… (Dans un match contre l’Angleterre, Artur finit le match en sang, le visage commotionné, avec deux dents en moins ! )

 

Il jouait pour l’amour du jeu, pour le beau geste, pour le plaisir, et non pour des sommes astronomiques ou pour satisfaire un sponsor. Enfin, il est à l’image de l’immense majorité des footballeurs dans le monde : inconnu ! Artur Friedenreich est quasiment inconnu du grand-public, et même chez les professionnels du ballon-rond, ils sont peu à connaître son parcours. Pourtant, cette étoile brille haut dans le panthéon du football.

 

Bien entendu, nombreux sont ceux qui m’opposeront que cet Artur avait l’air vraiment très doué, mais pas suffisamment pour être élu "meilleur footballeur", et que j’exagère (comme toujours) ! En vérité, qu’importe qui est le meilleur, ou qui a marqué le plus de buts, ce qui compte, et ce qu’on a tendance à nous faire oublier, c’est la notion de sport, présente -aussi- dans le football.

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  • 2 ans après...

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Juan Pablo Sorin - Argentine - né le 5 mai 1976

 

Originaire de Buenos Aires, défenseur latéral gauche à vocation offensive, il débute sa carrière dans le club argentin des Argentinos Juniors, au bout d'une petite année, il explose aux yeux de l'Argentine et fait ses débuts en sélection le 14 février 1995 pour une victoire face à la Bulgarie 4 buts à 1. Pendant l'inter-saison 1995, il participe au Championnat du monde Espoir (-20 ans) qu'il remporte avec brio. Impressionnant tout au long du tournoi, la Juventus de Turin le recrute, où il ne joue qu'une poignée de matchs, mais remporte tout de même la Ligue des Champions. Il retourne alors en Argentine, dans le club mythique de River Plate, en quatre saisons, il remporte quatre championnats et la Copa Libertadores, sorte de Ligue des Champions sud-américaine.

 

En 2000, il quitte le club argentin pour un club du voisin brésilien, Cruzeiro, il y joue deux ans et remporte une coupe du Brésil avant de retenter sa chance en Europe, encore une fois en Italie, le club brésilien le prête à la Lazio de Rome. Le club de la capitale est à l'époque un club phare du championnat italien, il sort d'une décennie remplie de succès mais commence à peiner sportivement, il dispute 10 matchs puis retourne au Brésil, le FC Barcelone lui fait alors confiance et le joueur est de nouveau prêté, ses prestations sont jugés peu convaincante et il retourne une nouvelle fois au Brésil.

 

En 2003, il est une nouvelle fois prêté, cette fois en France, au Paris Saint-Germain, à 27 ans, Sorin explose enfin en Europe, le club termine deuxième du championnat et ne concède aucune défaite lorsque l'argentin foule la pelouse. En fin de saison, Vahid Halilhodzic et lui ont une violente altercation et le club français ne lève pas l'option d'achat. Il s'engage alors dans le club espagnol de Villareal, le club sous l'impulsion de "l'ingénieur" Manuel Pellegrini, emmené par une forte colonie sud-américaine (Pellegrini étant chilien, on peut y ajouter les argentins Riquelme et Arruabarrena, l'uruguayen Diego Forlan...) le club mène une bonne campagne en ligue des champions, sortant premier d'un groupe ou figurait notamment Manchester United, Lille et le Benfica Lisbonne. Sorin et ses coéquipiers éliminent ensuite les Glasgow Rangers puis l'Inter de Milan, avant de tomber en demi-finale face au club anglais (enfin si on peut dire ça) d'Arsenal, l'exploit est grand, Villareal disputant ici la première compétition européenne de son histoire.

 

A la fin de cette aventure, Sorin quitte le "sous-marin jaune" pour l'Allemagne et Hambourg, il n'y reste que 2 saisons avant de rompre son contrat à l'amiable et partir rejouer pour le club brésilien Cruzeiro.

 

International depuis ses 19 ans, Sorin disputa les coupes du monde 2002 et 2006, lors de cette dernière, Maxi Rodriguez inscrit sur une passe décisive du latéral gauche le plus beau but du tournoi. Il participe aussi à deux Copa America, quart de finaliste en 1999 puis finaliste en 2004, sévèrement écrasé par le voisin et rival brésilien 3-0. Il portera le maillot argentin 76 fois et inscrira 11 buts et disputera de nombreux matchs en étant le capitaine de cette sélection. Juan Pablo Sorin est un joueur hargneux et réputé pour ses déboulés offensifs qui l'ont fait apprécié par les nombreux supporters dans les clubs dans lesquels il a évolué. En Argentine, il soutient une œuvre caritative qui construit des écoles et des hôpitaux, dans un livre destiné à obtenir des fonds pour cette association caritative, Juan Pablo Sorin a rédigé une histoire intitulée "Grandes Chicos" (en français : "Grands garçons").

 

Cette nuit, "Juanpi" a décidé de mettre un terme à sa carrière de footballeur, handicapé par d'incessantes blessures à la cuisse et au mollet, il a déclaré ceci : «Après 15 ans de carrière, c'est difficile, a déclaré l'ancien capitaine de l'Albiceleste en conférence de presse. Mais je vais arrêter le football. J'ai eu une très bonne carrière. J'ai toujours essayé de donner le meilleur de moi-même. Ma carrière est passée très rapidement, mais je crois que le moment d'arrêter est arrivé.»

 

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Ici face à David Beckham lors d'une défaite de l'Argentine 3-2

 

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Palmarès :

 

Champion du monde des moins de 20 ans 1995 avec l'Argentine -20 ans

Vainqueur de la Ligue des Champions 1996 avec la Juventus

Vice-Champion d'Italie 1996 avec la Juventus

Vainqueur de la Copa Libertadores 1996 avec River Plate

Champion d'Argentine ouverture 1996, cloture 1997, ouverture 1997 et ouverture 1999 avec River Plate

Vainqueur de la Coupe du Brésil 2000 avec Cruzeiro

Vainqueur de la Coupe de France 2004 avec le PSG

Vice-champion de France L1 2004 avec le PSG

 

Carrière :

 

1994-1995: Argentinos Juniors - Argentine

1995-1996: Juventus - Italie

1996-2000: River Plate - Argentine

2000-2001: Cruzeiro - Brésil

2002: Lazio Rome - Italie

2002-2003: FC Barcelone - Espagne

2003-2004: Paris SG - France

2004-2006: Villarreal CF - Espagne

2006-2008: Hambourg SV - Allemagne

2008-2009 : Cruzeiro - Brésil

 

Argentine : 76 Sélections - 11 Buts

 

son passage au PSG :wub:

 

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1977-2009

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Ah merci rey619 d'avoir repris ce topic :bj2:

 

D'ailleurs très belle article sur "Juanpi", il aura eu une bien belle carrière :)

(sinon j'ai une petite question, vu que le titre c'est : un jour, une légende, CR9 il a sa place ici ou pas ? xD)

 

:D rey619, je ne t'oublierais pas !!!! :P

Modifié par Bobby Charlton

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"Bobby Charlton est mon dieu, Manchester United est ma religion, Old Trafford est mon église, les paroles de Sir Alex Ferguson sont ma bible..."

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très beau article, j'avais carrément zappé Sorin, c'état vraiment un bon joueurs.

 

Beau boulot rey619, merci :)

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"It's the character of this club...we are fantastic at gritting our teeth and getting something from a dead situation." Sir Alex Ferguson

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Wolfgang-Felix Magath - Allemagne - né le 26 juillet 1953

 

Felix Magath est un milieu défensif allemand qui a débuté sa carrière dans le club glamour du TV Aschaffenburg avant de signer son premier contrat pro au SV Viktoria Aschaffenburg (je tiens sérieusement à remercier l'inventeur du copié-collé), il y reste 2 petites années avant de signer en 1974 au FC Sarrebruck qui évolue en D2 Allemande, il se fait remarquer par Ernst Happel, entraineur autrichien du SV Hambourg, c'est le début de la gloire pour Magath qui va disputer plus de 300 matchs pour le club. Pour sa première saison, Magath régale le public allemand par son calme et sa hargne, il ne montre que très peu de faiblesses et le club remporte la Coupe des vainqueurs de coupes, éliminant au passage les écossais de Heart of Midlothian, les hongrois du MTK Budapest, les espagnols de l'Atletico Madrid et s'impose en finale face aux champions en titre d'Anderlecht 2-0.

 

Premier titre pour Magath, le début d'une décennie de succès avec Hambourg, le club remporte la Bundersliga en 1979 qui lui permet de jouer en Ligue des Champions. Hambourg élimine les croates d'Hajduk Split en Quart de finale avant de s'imposer en demi-finale face au grand Real Madrid, malgrès une défaite 2-0 à l'aller en Espagne, les allemands s'imposent largement 5-1 et retrouve un club anglais en finale : les champions en titre de Nottingham Forest.

 

Les anglais, emmené par le génial Brian Clough et l'actuel entraineur d'Aston Villa, Martin O'Neill, remportent la finale 1-0. Felix Magath reste affecté par cette défaite, aide le club à s'imposer en championnat en 1982 et arrive en finale de la Coupe UEFA, où le club perd une nouvelle fois, cette fois-ci sévèrement par les suédois de Göteborg sur le score de 4-0 (1-0 à l'aller et 3-0 au retour). L'année suivant, le club remporte une nouvelle fois le championnat, la troisième pour Magath, et retrouve la finale de la Ligue des Champions.

 

Cette finale paraît plus relevé que la précédente, en face, la Juventus de Turin de Trapattoni compte une des plus belles équipes de son histoire, parmi les joueurs figurent le ballon d'or Michel Platini, le duo d'attaquant Rossi-Boniek ou encore le gardien champion du monde Dino Zoff. Et pourtant, dès la 7ème minute de jeu, Magath servit par un coéquipier élimine un italien pour placer une magistrale frappe du gauche dans la lucarne du pauvre Zoff, impuissant. Hambourg s'impose 1-0 et Magath prend sa revanche sur la finale perdue quelques années auparavant. En 1986, après 10 ans de bons et loyaux services, Magath quitte Hambourg pour le Bayer 05 Uerdingen où il finira sa carrière en 1990.

 

Durant tout ce temps, Magath fut aussi un pilier de la sélection allemande, il débute dans la Mannschaft en 1977, et participe en 1980 au championnat d'Europe des nations qui voie l'Allemagne triompher, trop jeune, Magath ne participe pas à la finale aux cotés des stars Rummenigge, Allofs, Schuster ou Schumacher. Il participera à deux coupes du monde, en 1982 et en 1986, par deux fois, l'Allemagne est battu en finale (en 1982 par l'Italie et en 1986 par l'Argentine de Maradona).

 

Il met un terme à sa carrière en 1990 et débute aussitôt une carrière d'entraineur, au Bayer Uerdingen, en 1995, il devient l'entraineur d'Hambourg mais se fait licencier après seulement deux saisons, il part dans divers club avant de signer en 2001 au VFB Stuttgart et termine vice-champion. Ses qualités de meneurs d'homme sont remarqués par le Bayern Munich, qui l'engage en 2004. Dans le club bavarois, il réalise deux doublés Coupe-championnat d'affilés, mais en janvier 2007, une quatrième place force ses dirigeants à le licencier à nouveau. Le VLF Wolfsburg saute sur l'occasion et lui donne le poste d'entraineur, en arrivant dans ce club peu habitué aux premières places, Felix promet que d'ici deux ans, il sera champion d'Allemagne. Recrutant les italiens Barzagli et Zaccardo, le passeur bosniaque Misimovic ainsi que les attaquants Dzeko et Grafite, Magath réussi son pari fou et remporte la Bundesliga 2009, il devient alors le sixième homme de l'histoire a avoir remporté le championnat en étant joueur et entraineur (les autres étant Helmut Benthaus, Jupp Heynckes, Franz Beckenbauer, Matthias Sammer et Thomas Schaaf). Tout juste auréolé de son titre, Magath quitte Wolfsburg en déclarant que : « Le passé m’a montré qu’un entraîneur ne peut pas s’inscrire dans la durée ». Il signe alors à Schalke 04 où tout le monde espèrent de nouveau succès.

 

Fils d'une allemande et d'un ancien soldat américain d'origine porto-ricaine, Felix fut abandonné dès l'age d'un an. Après des retrouvailles avec celui-ci, il faillait devenir le sélectionneur de Porto-Rico en 2006, poste qu'il a refusé.

 

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Palmarès de Joueur :

 

1 Championnat d'Europe des nations en 1980 avec l'équipe d'Allemagne

2 fois finaliste de la coupes du monde en 1982 et 1986 avec l'équipe d'Allemagne.

1 Ligue des champions en 1983 avec Hambourg SV

1 Coupe d'Europe des vainqueurs de coupes en 1977 avec Hambourg SV

3 fois vainqueur de la Bundersliga en 1979, 1982 et 1983 avec Hambourg SV

 

Palmarès d'entraineur :

 

Championnat d'Allemagne de football 2005, 2006 (Bayern Munich) et 2009 (Wolfsburg)

Coupe d'Allemagne de football 2005 et 2006 (Bayern Munich)

 

Carrière de Joueur :

 

1964-1972 : TV Aschaffenburg

1972-1974 : Viktoria Aschaffenbourg

1974-1976 : Sarrebruck

1976-1986 : Hambourg SV

1986-1990 : Bayer Uerdingen

 

Carrière d'entraineur :

 

1990-jan 1992 : Bayer Uerdingen

jan 1992-1993 : FC Bremerhaven

1995-1997 : Hambourg SV

1997-1998 : FC Nuremberg

1998-1999 : Werder Brême

déc 1999- jan 2001 : Eintracht Francfort

fév 2001-2004 : VfB Stuttgart

2004-jan.2007 : Bayern Munich

2007-2009 : VfL Wolfsburg

2009-... : Schalke 04

 

Vidéos :

 

Le but de Felix Magath en finale de la Ligue des Champions 1983

 

 

La victoire finale de Wolfsburg en championnat

 

2009

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1977-2009

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