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Ouais ça fait pas mal de temps. J'avais vraiment pas aimé. Le délire de scouts qui tombent amoureux en dansant sur des galets avec Bill Muray qui parade pour le mariage pour tous : bof quoi. :D

La photographie était pas mal par contre. ^^

 

Pour Winding Refn : Ouais sa filmo se détériore au fur et à mesure. OGF reprend à Pusher, Inside Job et Bronson. Mais piteusement.

Modifié par Best_07

Je suis un moi-même préfabriqué, je suis une aberration. Un être non-contingent. Ma personnalité est une ébauche informe, mon opiniâtre absence profonde de cœur. Il y a longtemps que la conscience, la pitié, l'espoir m'ont quitté, s'ils ont jamais existé.

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Moi je m'y était fait trainé au cinéma, je voulais tout voir sauf ça, enfin il y avait deux arguments, le Real Wes Anderson et Bill Muray. Finalement j'ai adoré et j'me suis laissé totalement prendre dans le film, surtout grace a la photographie effectivement.

 

T'en a pensé quoi pj?


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J'ai passé un bon moment, mais pas de quoi sauter au plafond non plus. Bien aimé la scène sur la chanson de Françoise Hardy.

"Oh, Monsieur et maître, la misère est grande. Les fantômes que j'ai conjurés, je ne vais plus pouvoir m'en dépêtrer"

 

Goethe.

 

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Drive médiocre, faudrait pas exagérer quand même, c'est un grand film, la flemme de retrouver ce que j'avais mis à propos à l'époque mais c'est une gifle ce film.

 

p***** je me réjouis de le voir OGF, le film divise clairement

Modifié par Loïc

YES SIR!

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Ma critique...

 

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Nicolas Winding Refn n'est pas un cinéaste inintéressant. Ce serait mentir que de dire le contraire. Il a un univers qui lui est propre et une maîtrise certaine de la mise en scène. Son cinéma est un cinéma sur la violence inexplicable, ou même, pourrait-on dire, un cinéma sur le sang. Il a d'ailleurs réalisé un film s'intitulant Bleeder. Si j'aime penser que le cinéma est affaire de couleurs, je considère que chaque cinéaste possède son propre ton. Chez Winding Refn c'est le rouge, de toute évidence. En ce sens Drive me semblait être un film plutôt à part dans sa filmographie, en y regardant de plus près.

 

Only God Forgives revient déjà à quelque chose qui ressemble davantage à « son » cinéma. Un mélange entre Pusher, Inside Job, et Bronson. Il reprend à Pusher son intrigue de gangsters dos au mur, à Inside Job son côté complètement onirique (évènements inexplicables, plans-couloirs, troubles de l'esprit), et à Bronson ses allers-retours vains. Plus que jamais, le cinéaste montre des personnages tourner en rond, pris dans une spirale infernale ponctuée de coups de boutoir. Ainsi en partant de ces comparaisons et en y ajoutant une bande-son oppressante et une réalisation picturale, nous pourrions penser que la matière de ce film est assez ample pour séduire, et surtout fasciner.

 

Cependant, Winding Refn abuse tellement des éléments qui constituent sa patte artistique qu'on en vient à avoir l'impression qu'en plus de n'avoir rien de concret à raconter, il se regarder filmer, trop sûr de son talent. Si Only God Forgives est un film sur la frustration (sexuelle), avec une allusion à l'inceste aussi subtile qu'intéressante (« Mais son frère, waouh, quelle queue ! »), je dois bien avouer qu'en l'état, il est aussi le résultat d'une frustration artistique : celle du réalisateur. Un réalisateur qui sait faire du cinéma mais qui ne sait pas raconter une histoire, visiblement. Il met tant d'efforts dans la forme (au point de la rendre indigeste) qu'on sent bien le manque d'inspiration pour y greffer une histoire, un propos, un minimum intéressant. Only God Forgives tient davantage de l'installation vidéo.

 

Concrètement, le film ne dit rien. C'est une coquille vide. Le scénario tient en cinq lignes et trouve malgré tout le moyen d'être stupide. Pour ignorer les incohérences de ce scénario nous ne pouvons faire qu'une chose : essayer de nous convaincre que le film n'est que l'illustration d'un cauchemar, où l'incohérence peut être acceptée puisqu'elle est inhérente au monde du rêve. Mais en fin de compte, même en acceptant d'être plongé dans l'onirisme Refnien, dans l'expérience visuelle, le film manque tellement de choses à dire qu'il ennuie de manière inévitable. L'ambiance est captivante durant le premier quart d'heure, mais ce n'est pas en travaillant une photographie à base de rouges, de jaunes, de bleus, et d'oranges, ainsi qu'à base d'ombres, qu'on fait un chef-d'œuvre formel. Faut pas déconner, c'est pas aussi simple que ça.

 

Non, en définitive, l'esthétique est assez agaçante (ces ralentis, ces gros-plans...). J'irais même jusqu'à dire qu'elle manque d'originalité. Ça se veut badass en déformant la réalité, mais finalement ça en devient aussi impertinent que de foutre du noir et blanc ou du sépia sur ses photos, sans raison. C'est une réalisation instagram : voilà pourquoi son cinéma est hype et plaira sans aucun doute à ceux qui pensent que Harmony Korine et Danny Boyle sont des génies. Only God Forgives, contraint d'être une œuvre minimaliste faute d'inspiration, part dans l'excès formel, et tombe même dans le ridicule : le film, en plus d'être lent, possède des personnages qui marchent et tournent la tête au ralenti (et encore, quand ils ne sont pas immobiles). Je n'aime pas toujours partir dans la caricature d'un style fait de lenteurs, mais j'ai l'impression que c'est le film lui-même qui se caricature. Les gens dans la salle ont d'ailleurs ri au mauvais moment : quand le flic se retourne et que Gosling lui demande « tu veux te battre » ?

 

Quant à la violence et à la sexualité : comme dans Trance, ils sont là pour donner une dimension pseudo-crue au film, qui veut choquer, et ainsi s'attirer les grâces d'une génération qui pense qu'un film est réussi dès lors qu'il y a un peu de violence à se mettre sous la dent.

 

Acteurs désincarnés, forme désincarnée, Only God Forgives n'est qu'un rien au service du Rien. Qui, derrière son envie d'originalité, ne cache qu'une incapacité à faire du cinéma. Pour ceux qui veulent de vraies ambiances au service de vraies histoires, je ne peux que vous conseiller d'arrêter le massacre Nicolas Winding Refn et de vous pencher sur la filmographie de David Lynch.

 

 

Au fait y a un type pseudonymé "PaulScholes" qui m'a ajouté sur SC : c'est un membre du forum ou quoi ?

Je suis un moi-même préfabriqué, je suis une aberration. Un être non-contingent. Ma personnalité est une ébauche informe, mon opiniâtre absence profonde de cœur. Il y a longtemps que la conscience, la pitié, l'espoir m'ont quitté, s'ils ont jamais existé.

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Ma critique...

 

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Nicolas Winding Refn n'est pas un cinéaste inintéressant. Ce serait mentir que de dire le contraire. Il a un univers qui lui est propre et une maîtrise certaine de la mise en scène. Son cinéma est un cinéma sur la violence inexplicable, ou même, pourrait-on dire, un cinéma sur le sang. Il a d'ailleurs réalisé un film s'intitulant Bleeder. Si j'aime penser que le cinéma est affaire de couleurs, je considère que chaque cinéaste possède son propre ton. Chez Winding Refn c'est le rouge, de toute évidence. En ce sens Drive me semblait être un film plutôt à part dans sa filmographie, en y regardant de plus près.

 

Only God Forgives revient déjà à quelque chose qui ressemble davantage à « son » cinéma. Un mélange entre Pusher, Inside Job, et Bronson. Il reprend à Pusher son intrigue de gangsters dos au mur, à Inside Job son côté complètement onirique (évènements inexplicables, plans-couloirs, troubles de l'esprit), et à Bronson ses allers-retours vains. Plus que jamais, le cinéaste montre des personnages tourner en rond, pris dans une spirale infernale ponctuée de coups de boutoir. Ainsi en partant de ces comparaisons et en y ajoutant une bande-son oppressante et une réalisation picturale, nous pourrions penser que la matière de ce film est assez ample pour séduire, et surtout fasciner.

 

Cependant, Winding Refn abuse tellement des éléments qui constituent sa patte artistique qu'on en vient à avoir l'impression qu'en plus de n'avoir rien de concret à raconter, il se regarder filmer, trop sûr de son talent. Si Only God Forgives est un film sur la frustration (sexuelle), avec une allusion à l'inceste aussi subtile qu'intéressante (« Mais son frère, waouh, quelle queue ! »), je dois bien avouer qu'en l'état, il est aussi le résultat d'une frustration artistique : celle du réalisateur. Un réalisateur qui sait faire du cinéma mais qui ne sait pas raconter une histoire, visiblement. Il met tant d'efforts dans la forme (au point de la rendre indigeste) qu'on sent bien le manque d'inspiration pour y greffer une histoire, un propos, un minimum intéressant. Only God Forgives tient davantage de l'installation vidéo.

 

Concrètement, le film ne dit rien. C'est une coquille vide. Le scénario tient en cinq lignes et trouve malgré tout le moyen d'être stupide. Pour ignorer les incohérences de ce scénario nous ne pouvons faire qu'une chose : essayer de nous convaincre que le film n'est que l'illustration d'un cauchemar, où l'incohérence peut être acceptée puisqu'elle est inhérente au monde du rêve. Mais en fin de compte, même en acceptant d'être plongé dans l'onirisme Refnien, dans l'expérience visuelle, le film manque tellement de choses à dire qu'il ennuie de manière inévitable. L'ambiance est captivante durant le premier quart d'heure, mais ce n'est pas en travaillant une photographie à base de rouges, de jaunes, de bleus, et d'oranges, ainsi qu'à base d'ombres, qu'on fait un chef-d'œuvre formel. Faut pas déconner, c'est pas aussi simple que ça.

 

Non, en définitive, l'esthétique est assez agaçante (ces ralentis, ces gros-plans...). J'irais même jusqu'à dire qu'elle manque d'originalité. Ça se veut badass en déformant la réalité, mais finalement ça en devient aussi impertinent que de foutre du noir et blanc ou du sépia sur ses photos, sans raison. C'est une réalisation instagram : voilà pourquoi son cinéma est hype et plaira sans aucun doute à ceux qui pensent que Harmony Korine et Danny Boyle sont des génies. Only God Forgives, contraint d'être une œuvre minimaliste faute d'inspiration, part dans l'excès formel, et tombe même dans le ridicule : le film, en plus d'être lent, possède des personnages qui marchent et tournent la tête au ralenti (et encore, quand ils ne sont pas immobiles). Je n'aime pas toujours partir dans la caricature d'un style fait de lenteurs, mais j'ai l'impression que c'est le film lui-même qui se caricature. Les gens dans la salle ont d'ailleurs ri au mauvais moment : quand le flic se retourne et que Gosling lui demande « tu veux te battre » ?

 

Quant à la violence et à la sexualité : comme dans Trance, ils sont là pour donner une dimension pseudo-crue au film, qui veut choquer, et ainsi s'attirer les grâces d'une génération qui pense qu'un film est réussi dès lors qu'il y a un peu de violence à se mettre sous la dent.

 

Acteurs désincarnés, forme désincarnée, Only God Forgives n'est qu'un rien au service du Rien. Qui, derrière son envie d'originalité, ne cache qu'une incapacité à faire du cinéma. Pour ceux qui veulent de vraies ambiances au service de vraies histoires, je ne peux que vous conseiller d'arrêter le massacre Nicolas Winding Refn et de vous pencher sur la filmographie de David Lynch.

 

 

Au fait y a un type pseudonymé "PaulScholes" qui m'a ajouté sur SC : c'est un membre du forum ou quoi ?

J'ai pas lu ton spoil, tu le conseilles ou pas?

15 V, 5 D, 7 L and continuing...

http://www.mancheste...680#entry993300

Site off: Member: 3187618, nom: Gilment

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Drive médiocre, faudrait pas exagérer quand même, c'est un grand film, la flemme de retrouver ce que j'avais mis à propos à l'époque mais c'est une gifle ce film.

 

p***** je me réjouis de le voir OGF, le film divise clairement

 

Franchement, comme je l'ai déjà dit sur ce topic, le filtre bleu, et les ralentis sur les voitures, c'est assez moche. Je trouve ce film bâclé et surcôté. L'histoire n'est même pas si intéressante, la manière de filmer est presque caricaturale, Ryan Gosling ne fait pas la prestation qu'on lui accorde. Bref je n'ai pas du tout aimé.

 

Là je n'ai pas vu Only God Forgive, mais je vois bien le délire du filtre orange cette fois (super).

 

Bref j'ai l'impression qu'il fait un peu du Tim Burton, le Refn. Très bon à ses débuts, et s'enfermes dans un pseudo univers, parce que ça fonctionne et ça rapporte de l'oseille, quitte à sacrifier sa créativité et son inventivité qu'on a pu constater auparavant.


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Si l'histoire de Drive ne t'a pas paru intéressante, accroche-toi devant l'histoire de OGF. Digne d'un CP qui fait des essais de rédaction. (Mais attends : c'est volontaire, c'qui compte ce sont les symboles, le sous-texte, blablabla :mellow:). ^^

 

Non Moustik, je le déconseille, vraiment. :)

 

Au moins Tim Burton me semble beaucoup moins prétentieux dans sa démarche.

Modifié par Best_07

Je suis un moi-même préfabriqué, je suis une aberration. Un être non-contingent. Ma personnalité est une ébauche informe, mon opiniâtre absence profonde de cœur. Il y a longtemps que la conscience, la pitié, l'espoir m'ont quitté, s'ils ont jamais existé.

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Il revisite juste le complexe d'œdipe. Y a pas grand chose à comprendre.

Je suis un moi-même préfabriqué, je suis une aberration. Un être non-contingent. Ma personnalité est une ébauche informe, mon opiniâtre absence profonde de cœur. Il y a longtemps que la conscience, la pitié, l'espoir m'ont quitté, s'ils ont jamais existé.

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Il revisite juste le complexe d'œdipe. Y a pas grand chose à comprendre.

Mouais, encore je suis même pas sur qu'il revisite quelque chose.

"Le pouvoir de l'homme s'est accru dans tous les domaines, excepté sur lui-même."

Churchill

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Y a quand même la relation incestueuse et le meurtre du père.

Je suis un moi-même préfabriqué, je suis une aberration. Un être non-contingent. Ma personnalité est une ébauche informe, mon opiniâtre absence profonde de cœur. Il y a longtemps que la conscience, la pitié, l'espoir m'ont quitté, s'ils ont jamais existé.

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Si j'ai bien compris ça ressemble a Old boy?

Modifié par C RONALDO 7

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"El tipo puede cambiar de todo. De cara, de casa, de familia, de novia, de religión, de dios. Pero hay una cosa que no puede cambiar Benjamín. No puede cambiar de pasión" - Sandoval

"Football is a whole skill to itself. A whole world. A whole universe to itself. Me love it because you have to be skillful to play it! Freedom! Football is freedom.” – Bob Marley

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Je viens de voir pour la deuxième fois Gatsby le Magnifique et ça a encore mieux fonctionné que lors du premier visionnage. Un film colossal, magnifique et éblouissant, que je conseille à tous.

Je suis un moi-même préfabriqué, je suis une aberration. Un être non-contingent. Ma personnalité est une ébauche informe, mon opiniâtre absence profonde de cœur. Il y a longtemps que la conscience, la pitié, l'espoir m'ont quitté, s'ils ont jamais existé.

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Invité Skynet

Leo :blush: . J'avais pas de bons echos sur ce film, ça fait plaisir de voir que quelqu'un a aimé, je vais le regarder le plus vite possible.

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Beaucoup ont détesté, trouvant ça trop superficiel. Ce n'est pas mon avis. Le film est assez long pour faire autre chose de que montrer des images.

Je suis un moi-même préfabriqué, je suis une aberration. Un être non-contingent. Ma personnalité est une ébauche informe, mon opiniâtre absence profonde de cœur. Il y a longtemps que la conscience, la pitié, l'espoir m'ont quitté, s'ils ont jamais existé.

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Et bien moi, je me suis refait "Coup de tête". Dewaere :wub: :wub: :wub: à jamais un des plus grand.

"Oh, Monsieur et maître, la misère est grande. Les fantômes que j'ai conjurés, je ne vais plus pouvoir m'en dépêtrer"

 

Goethe.

 

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Des avis sur le film : Le tombeau des lucioles ?

Je te mets à l'épreuve de ne pas pleurer :D

Très touchant,je l'avais vu sur France 5 ou Arte quand j'étais petit ,il m'avais bouleverser

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Pour la meilleure chanson originale, ouais. :D

Après pour la photo, décors, et costumes, pourquoi pas. Mais sinon, pour les gros oscars, non.

De toute façon le timing est très mauvais pour que ce film ait une quelconque chance d'y être (février 2014 quand même).

Je suis un moi-même préfabriqué, je suis une aberration. Un être non-contingent. Ma personnalité est une ébauche informe, mon opiniâtre absence profonde de cœur. Il y a longtemps que la conscience, la pitié, l'espoir m'ont quitté, s'ils ont jamais existé.

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