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Louis van Gaal


BigManUtd

Messages recommandés

En tout cas ça promet !! Trop hâte qu'il arrive et qu'il commence ses entrainements, ses mises en place, ses compos, ... et son 1er match officiel sur le banc de United !!! Ramène nous des titres Louis !!!!

" Mon plus grand défi est derrière moi. Mon plus grand défi c'est d'avoir fait tomber Liverpool de son p***** de piédestal. Et vous pouvez l'écrire. " Sir Alex Ferguson

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On y est les amis! Début de l'ère Van Gaal en ce jour du Mercredi 16 Juillet 2014! :)

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Crevure. C'est pas moi le vieux ici.

Ha ouais, c'est le bon Harvey qui a gifé! Ha le salaud. Toute l'année il a fait ierch les anti- Moyes, moi le premier.

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"Oh, Monsieur et maître, la misère est grande. Les fantômes que j'ai conjurés, je ne vais plus pouvoir m'en dépêtrer"

 

Goethe.

 

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Selon le Guardian, il devrait mener un premier entraînement avant de prendre le lunch avec ses joueurs.

6 joueurs sont sur les tablettes avec leur futur en suspens: Cleverley, Chica, Smalling, Kagawa et Young.

J'aimerais y être.

Modifié par Lewis Carroll

Prout

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Elko Born ‏@Elko_B 14 s

Today, Louis van Gaal will hold a meeting with his staff. He'll also be guided around Carrington. Tomorrow, he'll be presented to the media.


Je comprends pas trop la signification de "He'll be presented to the media". Ca veut dire que sur le site officiel, on aura rien jusqu'à demain ? Ou il parle juste de la conférence de presse ?

Si vous avez un doute sur une ou plusieurs sources liées à un transfert de ManUtd : Allez sur ce lien !


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Aujourd'hui il arrive à Manchester où il organisera une réunion avec son équipe, et effectivement, sa première conférence de presse aura lieu demain.

 

"He'll be present to the media" c'est juste il "he will be" donc il va être présenter à la presse.

Modifié par Fletcher77
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J'espère qu'il va garder Kagawa.. Ça serait dommage de ne pas lui laisser sa chance au nippon, si il laisse une chance à Fellaini, j'espère qu'il en laissera une à Kagawa. Puis si la liste est vrai, et que le Smalling ne reste pas, c'est que LVG va recruter un défenseur sur et qu'il compte sur Keane.

"Giggs tearing you apart since 1991"

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J'espère qu'il va garder Kagawa.. Ça serait dommage de ne pas lui laisser sa chance au nippon, si il laisse une chance à Fellaini, j'espère qu'il en laissera une à Kagawa. Puis si la liste est vrai, et que le Smalling ne reste pas, c'est que LVG va recruter un défenseur sur et qu'il compte sur Keane.

Qu'est ce qui te fait dire qu'il compte sur Kean? On en peut se permettre de mettre un novice, il nous faut du lourd...La liste des probables départs fait plaisir à voire :pet:

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LVG a dit qu'il compterait sur certains jeunes il me semble, voilà ce qui me fais dire qu'il va compter sur Keane. Je ne pense pas qu'on va utiliser les 200M€ fait pour le mercato, c'est pas le style de VG non plus. En imaginant qu'il ramène Hummels et Vidal, je ne le vois pas dépenser plus si ses deux très bons joueurs arrives, il comptera sur quelques jeunes, j'en suis persuadé.

"Giggs tearing you apart since 1991"

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Qu'est ce qui te fait dire qu'il compte sur Kean? On en peut se permettre de mettre un novice, il nous faut du lourd...La liste des probables départs fait plaisir à voire :pet:

Disons que partout où il est passé il a lancé pas mal de jeunes. Pourquoi ça serait différent chez nous ? Parce qu'on doit retrouver les sommets immédiatement, et alors, quoi de plus beau que de le faire avec les minots ;)

 

Ps: Comprends bien qu'il ne s'agit pas de lancer 10 jeunes n'importe comment, mais deux ou trois qui valent le coups dont Keane, Powell et Henriquez. Pour un club comme le notre ça devrait être une priorité, priorité qui semble s'éloigner de plus en plus au fil du temps.

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Ouai enfin faut pas oublier les gars qu'on joue pas de compétition européenne donc ça enlève 6 matchs voir plus.
Donc faut pas qu'on ai un effectif trop étoffé sinon les joueurs peuvent pas enchainer.

 

Hate de voir ce qu'il nous réserve en terme de jeu car nous en sommes sevré depuis 2008, et hate de voir la tactique qu'il va adopter

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Pl, fa cup, carling cup, il y a de quoi faire jouer tout le monde. D'ailleurs on a pu voir que Louis a utilisé tout son effectif en cdm.
Je pense que ceux qui ne le connaissent pas risque d'etre surpris par sa manière de gérer un groupe et de donner leurs chances aux jeunes les plus talentueux.

Costume sombre et cravate orange, comme tout son staff, Louis Van Gaal n'est pas du genre à brasser du vent en invectivant ses joueurs. Un signe de maîtrise de la situation? Il est le sélectionneur le plus vissé à son banc du Mondial. L'assurance d'avoir fait les bons choix et d'avoir suffisamment briefé. Et personne ne contestera son génie avant le match des Pays-Bas contre l'Argentine ce mercredi à Sao Paulo.

En changeant avec succès de gardien pour les tirs au but, contre le Costa Rica, ce géant au cou balladurien a réalisé LE coup de poker du Mondial. Un pari préparé, risqué et payant, alors que l'adversaire comptait s'appuyer sur la vista de son meilleur joueur et portier Keylor Navas. Tim Krul, l'homme du match, s'était préparé pour une telle issue et savait où chaque Costaricain avait tendance à frapper - et il ne s'est pas gêner pour leur dire. Une solution concoctée dans le plus grand secret par Van Gaal et son entraîneur des gardiens, Frans Hoek. Même le titulaire au poste, Jasper Cillessen, n'était pas au courant!

Sans le 4-3-3

Avant ce coup d'éclat, Van Gaal est à l'origine d'une petite révolution dans le pays du football total de Johan Cruyff. Aussi audacieuse que de demander à l'Angleterre de rouler à droite. Renoncer au 4-3-3 au profit d'un 5-3-2 mêlant défense regroupée et contre-attaques, après le forfait de Kevin Strootman, son "seul milieu relayeur/infiltrateur". Un crime de lèse-majesté pour palier l'inexpérience de la défense batave. Un crime pour un autre: battre 5-1 l'Espagne championne du monde pour son entrée dans la compétition, grâce à ses fusées Robben et Van Persie en attaque.

Mais quand c'est nécessaire, Van Gaal sait revenir aux fondamentaux néerlandais, comme il l'a fait lorsque les Pays-Bas étaient menés au score, notamment contre l'Australie (3-2) et le Mexique (2-1). "Tactiquement, il est l'un des meilleurs, peut-être le meilleur, a fait valoir Dirk Kuyt après le succès contre les Mexicains. Peu importe le système, les joueurs savent exactement quoi faire. Il nous avait prévenus avant le match que nous pourrions passer au 4-3-3 si nous étions menés 1-0."

Champion partout où il est passé

De l'audace et de la maîtrise. Van Gaal n'a pas été recruté par hasard pour être le digne successeur de Sir Alex Ferguson à Manchester United - en mettant de côté le raté David Moyes et l'interim Ryan Giggs. Il a a été champion dans tous les clubs qu'il a entraînés : le Bayern Munich, le FC Barcelone, l'Ajax Amsterdam (où il a tout gagné dans les années 90) et même le petit AZ Alkmaar, pour un titre national en 2009 qui a rappelé qu'il avait toujours la main.

Cet homme au nez plat l'a aussi creux. Il a été le premier à lancer dans le grand bain des joueurs appelés à devenir des stars du jeu: Davids, Kluivert (son adjoint en sélection), Seedorf à l'Ajax dans les années 90, Xavi au Barça, où il forcera le joueur Pep Guardiola à prendre le rôle de capitaine, Alaba et Müller au Bayern Munich. "J'ai été professeur d'éducation physique. J'ai toujours aimé travailler avec les jeunes", explique-t-il. Il vient de récidiver avec la sélection des Pays-Bas (Cillessen, Blind, De Vrik, Martins Indi, Janmaat, Wijnaldum, Depay).

Un provocateur qui "aime" ses joueurs

Souvent décrit comme arrogant et colérique, il s'affirme comme un manager caractériel. "Je les provoque, mais je les aime", dit-il souvent à propos de ses joueurs. "[il] a un jour voulu nous dire clairement qu'il pouvait décider de mettre sur le banc des remplaçants n'importe quel joueur, quel que soit son nom, car il avait des couilles. Pour nous le prouver, il a baissé son pantalon. Je n'ai jamais vu cela, c'était complètement fou", racontait en 2011 l'ex-attaquant du Bayern Luca Toni.

Van Gaal fait des choix et n'accepte pas qu'on les remette en question. Son leadership n'est pas négociable. "Je suis un coach qui décide seul. Jamais personne ne m'a dicté la tactique à suivre. Les seuls à avoir tenté de le faire ont été les dirigeants du Bayern, ce qui avait provoqué mon départ du club", a-t-il rappelé en préparation du Mondial. Les dirigeants comme les joueurs de Manchester United sont prévenus.


Dans ce mondial, il ya sept joueurs qui étaient dans les M21 des pays bas qui ont atteind les demis finales l'an dernier en Israël. Oui Louis aime travailler avec les jeunes et ça ne changera pas chez nous.

Modifié par babyf@ce
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Je fais entièrement confiance à VG pour la gestion de l'effectif et des jeunes. Comme ça a été dit au dessus, VG a utilisé tous son effectif en CDM et je suis sur qu'il saura gérer son effectif. Il utilisera des jeunes, j'en suis certain, puis comme l'a dit babyf@ce, quoi de plus beau que de retrouver les sommets avec nos jeunes.

"Giggs tearing you apart since 1991"

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Heureusement que nos dirigeants ne connaissent rien au foot. Aucun risque de ce côté-là. Enfin le risque, c'est si les résultats ne suivent pas malgré un très bon niveau de jeu, mais ça m'étonnerait.

Si vous avez un doute sur une ou plusieurs sources liées à un transfert de ManUtd : Allez sur ce lien !


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Une petite interview qui date, assez intéressant:

 

 

Parmi les quelques entraîneurs qui ont atteint le plus haut niveau, rares sont ceux qui peuvent se vanter de posséder un palmarès comparable à celui de Louis van Gaal. Le technicien de 62 ans a été champion en Allemagne, en Espagne et aux Pays-Bas. Il a également remporté la Ligue des champions de l'UEFA et la Supercoupe de l'UEFA.

 

Non content d'avoir mené son pays en phase finale de la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™, van Gaal s'est payé le luxe de rester invaincu tout au long de la compétition préliminaire. Versés dans le Groupe B, les Oranje se mesureront l'été prochain aux champions du monde espagnols, au Chili et à l'Australie.

 

Les perspectives du Néerlandais ne se limitent cependant pas à Brésil 2014. Au micro de FIFA.com, van Gaal évoque sa philosophie, les qualités qui ont fait de Pep Guardiola un grand capitaine à Barcelone et les aspects les plus frustrants du métier de sélectionneur.

 

Louis, qu'est-ce qui vous distingue des autres entraîneurs ?

Je pense que ma philosophie est unique. Elle lie étroitement les joueurs et l'entraînement. Au fil des ans, beaucoup de footballeurs ont manifesté un vif intérêt pour mes méthodes. Ils aiment travailler avec moi car je propose un jeu offensif, technique et tactique. Mon système leur permet de mettre leurs qualités en valeur.

 

Quelles sont les caractéristiques que vous recherchez chez un joueur ?

Cette question nous ramène à ce que je disais précédemment. Il faut penser collectif et non individuel. C'est la raison pour laquelle je reviens toujours à ma vision du jeu et au collectif. Ensuite, je me mets en quête de joueurs capables de s'adapter à mon 4-3-3. Quoi qu'il arrive, mes équipes jouent toujours ainsi. Si un jeune joueur me semble convenir, il aura sa chance. Si je trouve quelqu'un de plus expérimenté, ça n'est pas un problème non plus. L'âge n'est pas un critère déterminant.

 

Au FC Barcelone, vous avez été le premier à titulariser des joueurs comme Xavi ou Andrès Iniesta. Tirez-vous une fierté particulière de leur parcours ?

Bien entendu. Quand je vois que Barcelone utilise encore quatre de mes joueurs, comme le Bayern Munich, ça me rend fier et heureux. Mais les Xavi, Iniesta, Motta, Müller et autres Alaba ont avant tout été choisis parce qu'ils répondaient au cahier des charges à leur poste. Par exemple, j'ai discuté avec Alaba du poste d'arrière latéral. Il ne voulait pas jouer là. Il était milieu de terrain de formation mais j'avais une place à lui offrir. Nous avions des blessés et je pensais qu'il pouvait nous apporter quelque chose sur le côté. Après de longues discussions, il a accepté de tenter l'expérience, pour le bien de l'équipe. Quel est son poste aujourd'hui ? Arrière gauche.

 

Que pouvez-vous nous dire de l'évolution de Bastian Schweinsteiger ?

Il ne correspondait pas à l'idée que je me faisais d'un ailier gauche. Quand je suis arrivé au Bayern, j'ai discuté avec chaque joueur de son poste, de sa personnalité, de l'équipe et de sa façon de travailler avec ses coéquipiers. J'ai dit à Bastian qu'il devrait jouer au milieu. À l'époque, nous évoluions avec deux récupérateurs et un meneur de jeu, Thomas Müller. Je l'ai titularisé dans l'entrejeu et il a découvert que ce poste lui plaisait beaucoup. Aujourd'hui, Guardiola en a fait un de ses récupérateurs. Les joueurs capables de briller sur les ailes ne sont pas nombreux. Un footballeur à l'aise dans les couloirs possède généralement les qualités pour faire un bon numéro 6 ou numéro 10. Mais il lui faut pour cela consentir des efforts. Schweinsteiger n'avait jamais été placé dans l'entrejeu, mais après deux semaines de travail et deux matches, il ne s'était jamais senti aussi bien. Si mes joueurs acceptent ces changements, c'est parce qu'ils sont convaincus par ma vision.

 

Vous évoquez Thomas Müller. Il évoluait avec les U-19 lorsque vous êtes arrivé au club. Deux ans plus tard, il remporte le Soulier d'Or et le titre du Meilleur Jeune Joueur de la Coupe du Monde en Afrique du Sud. Qu'avez-vous vu en lui ?

Quand j'arrive dans un club, je conserve toujours un membre de l'encadrement précédent. Cette fois, j'ai choisi Herman Kerland, qui travaille d'ailleurs toujours avec Pep Guardiola. Je voulais qu'il m'indique les joueurs les plus prometteurs. Il m'a dit : "Il faut garder un œil sur Müller, Badstuber et Alaba". Je les ai donc invités à s'entraîner avec l'équipe première. Je les ai observés et j'ai décidé du poste qui leur convenait le mieux. Au départ, Badstuber était arrière gauche mais je l'ai reconverti en défense centrale.

 

Et quelles qualités recherchez-vous chez un capitaine ?

Je fais mon choix en fonction d'un certain nombre de caractéristiques qui me semblent importantes. C'est moi qui choisis mon capitaine et non mes joueurs. Je ne laisse jamais ce soin à quelqu'un d'autre car je dois travailler avec ce joueur, qui aura des responsabilités accrues. Je dois apprécier sa personnalité, savoir qui il est vraiment. Mes capitaines sont professionnels, très ambitieux et honnêtes. Vous retrouverez ces qualités chez tous ceux que j'ai choisis.

 

L'âge n'est pas un facteur ?

Non, l'âge n'est pas important. Quand je suis arrivé à Barcelone, Guardiola n'avait que 27 ans. En Espagne, on confie traditionnellement le brassard aux footballeurs les plus âgés. Je voulais lui donner des responsabilités et lui faire partager ma philosophie. Je dois partager un lien avec mon capitaine. Je lui ai dit : "Il faut que tu sois mon capitaine". Il ne voulait pas, mais j'ai insisté. "Je veux que ce soit toi, car tu as la même vision du jeu que moi." C'est pourquoi je tenais à ce qu'il accepte. Aujourd'hui, il a fait son chemin.

 

Regrettez-vous de ne plus travailler au quotidien avec vos joueurs ?

Tous les jours. J'ai été professeur d'éducation physique. J'aime communiquer avec des jeunes. Maintenant, on me demande de sélectionner et d'observer. Je ne suis en contact avec mon équipe que huit fois par an environ. Je n'aime pas trop ça. Heureusement, nous allons bientôt commencer les préparatifs pour la Coupe du Monde !

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La citation de Toni je l'avais déjà lu, c'est énorme ce qu'il a fait ! :D

 

Il sait gérer un effectif, j'en suis persuadé, il sait aussi lancer des jeunes dans le grand bain et les faire exploser. Vivement sa première conférence, j'ai hâte ! Ça faisait longtemps que je n'avais pas été aussi emballé !

"Giggs tearing you apart since 1991"

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La leçon tactique de van Gaal

 

Un tableau noir dont jaillit la lumière: le sélectionneur des Pays-Bas Louis van Gaal a su modifier avec brio son schéma tactique dimanche pour battre le Mexique 2-1 en 8e de finale du Mondial et son équipe s'avère d'autant plus redoutable qu'elle est modulable.

Du 5-3-2 au 4-3-3 en passant par un "plan B" avec quasiment quatre attaquants, le technicien néerlandais a tiré profit de l'adaptabilité de ses hommes, à l'image de Dirk Kuyt: pour sa 100e sélection, l'ailier a joué dans trois positions successives: arrière gauche, arrière droit et avant-centre !

Le 5-3-2, pour contrer

Depuis le début du Mondial, les Pays-Bas de Van Gaal ont basé leur jeu sur une défense à cinq assez inhabituelle pour le pays du "football total", où le 4-3-3 a longtemps été un horizon indépassable.

Johan Cruyff, ancien attaquant vedette des "Oranje", s'est d'ailleurs élevé contre cette hérésie, estimant que les Néerlandais jouaient "contre-nature, trop bas".

Mais ce dispositif à cinq défenseurs, avec deux latéraux très entreprenants, a payé d'entrée: c'est dans ce schéma que les Pays-Bas ont balayé l'Espagne (5-1), championne du monde en titre, avec notamment deux passes décisives de l'arrière gauche Daley Blind.

C'est un système où les Pays-Bas ne font pas le jeu, voire abandonnent la possession de balle à l'adversaire. Mais cela ouvre des opportunités de contres aux attaquants Arjen Robben et Robin van Persie, bien alimentés par le meneur Wesley Sneijder.

Le 4-3-3, pour réagir

Depuis leur arrivée au Brésil, les Pays-Bas ont été menés au score au cours de trois de leurs quatre matches: contre l'Espagne, l'Australie (3-2) et le Mexique (2-1). Et ils ont su l'emporter à chaque fois grâce aux adaptations tactiques de Van Gaal, qui n'a pas hésité à revenir au 4-3-3.

"C'est une formation naturelle que tout joueur néerlandais connaît", expliquait le technicien juste après le match contre l'Australie.

Dimanche, sous la chaleur de Fortaleza, ses hommes se sont retrouvés menés au score à la 48e minute.

Pour réagir, Van Gaal a fait entrer Memphis Depay (56) comme ailier gauche et placé Robben à droite et Van Persie en pointe, ce qui a offert plusieurs occasions franches aux "Oranje", bien stoppées néanmoins par le gardien mexicain Guillermo Ochoa.

"Tactiquement, (Van Gaal) est l'un des meilleurs, peut-être le meilleur, a jugé Dirk Kuyt après la rencontre. Peu importe le système, les joueurs savent exactement quoi faire. Il nous avait prévenu avant le match que nous pourrions passer au 4-3-3 si nous étions menés 1-0."

Le "plan B", pour pilonner

A 15 minutes de la fin, Van Gaal a profité de la seconde "pause hydratation" accordée par l'arbitre pour demander à ses joueurs d'appliquer ce qu'il a appelé son "plan B".

"C'est une manière intelligente de profiter de cette pause", a-t-il expliqué avec malice. "C'était évidemment un système que nous avions travaillé, avec (Klaas-Jan) Huntelaar et Kuyt comme pointes. Nous devions jouer de longs ballons en profondeur, avec ces deux joueurs proches du but et Robben et Depay sur les ailes."

Soit quatre attaquants et une stratégie de pilonnage qui a porté ses fruits: sur un corner, un ballon repoussé est retombé dans les pieds de Wesley Sneijder, qui a égalisé d'une puissante frappe (88), avant que Robben n'obtienne un penalty polémique mais synonyme de victoire (90+4).

Désormais en quarts de finale, les Pays-Bas affronteront le Costa Rica. Et Van Gaal a déjà prévenu: son dispositif dépendra des "qualités de l'adversaire" costaricien, qui peut déjà redouter les inspirations tactiques du maître à jouer des "Oranje".

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Mais pourquoi tout le monde parle de 532 et non de 352 ? Parce que si les PB jouaient en 532, le 352 n'existe jamais alors. Surtout quand je vois le placement des joueurs de côté.

Disons qu'avec le 5 3 2 tu ne faits pas le jeu, tu ne joue pas la possession, au contraire, tu la laisse volontairement à l'adversaire pour mieux le surprendre si on peut dire ça.

Aussi le 5 3 2 (et j'ai envie de dire toutes les formations selon le coach) est très malléable comme on a pu s'en rendre compte.

Je ne suis pas expert, si quelqu'un peut apporter plus de précision.

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