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Opposition


Charlie

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Ouaip les gars, on va arriver à la 50ème page de ce topic, et pour "fêter" ça, pendant 2 semaines, c'est vos duels qui seront choisis.

Tous les trois jours, on changera de duels, et je prendrais un parmi ceux que vous aurez proposés (MP !). Donc du 1 au 14 septembre, ça se passera ainsi

;)

On commence avec un duel que m'avait proposé Ballax, il y'a quelques temps.

Smalling vs Jones

Smalling: 7 votes

Jones: 7 votes

Le prochain duel oppose:

C.Ronaldo version Manchester vs C.Ronaldo version Real Madrid

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Jouez le jeu !

Modifié par Charlie

 

 

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Très bonne idée cette opposition.

 

Bon déjà, le Cristiano Ronaldo de Manchester se décompose en plusieurs période : 2004/2006 ; 2006/2007 et enfin 2007/2010.

Le CR de son arrivée jusqu'à la coupe du monde 2006 était un jeune joueur assez inconstant. Capable de gros coups d'éclat et de bonnes prestations comme de passer à travers un match. Comme à peu près tous les jeunes joueurs de la nouvelle génération, il n'arrive pas à ne pas faire le geste de trop. Souvent emballé par son premier dribble, il enchaîne et perd le ballon. Des débuts à Old Trafford mitigés donc, on parlait même de le vendre à Valence à cette époque.

Personne ne le voyait percer. Personne sauf ... George Best : ''Pendant des années, j'en ai vu défiler, des "nouveaux George Best". C'est la première fois que je prends ça pour un compliment''. Sacré Georgie, toujours un temps d'avance sur les autres :wub:.

 

Été 2006, Coupe du Monde en Allemagne. Deuxième grande compétition internationale pour le jeune portugais après l'Euro 2004. Il est très en jambes et marque les esprits. Mais ce n'est malheureusement pas ça que vont retenir les gens.

1er juillet 2006, Gelsenkirchen, quart de finale du mondial allemand : Cristiano Ronaldo fait tout et réussi à faire expulser Wayne Rooney, son coéquipier à Manchester pour avoir essuyer ses crampons sur les parties intimes de Ricardo Carvalho.

L'affaire va provoquer un tollé outre Manche. Tout le monde se plaît à détester le jeune portugais.

Deuxième polémique autour du natif de Madère, ses simulations à répétition, notamment contre la France et l'Allemagne. C'est sans doute ce qui lui coûta le prix du meilleur jeune joueur du tournoi, au profit de Lukas Podolski.

 

Cristiano Ronaldo revient à Manchester, après s'être expliqué avec Rooney. Aucun problème entre les deux. Le problème va se poser entre CR et les spectateurs non-mancuniens. A chaque sortie en dehors de Manchester, Cristiano est sifflé à chaque touche de balle, à chaque fois que le speaker mentionne son nom.

Tout le monde le dit fini pour l'Angleterre, il n'a qu'à aller voir ailleurs, la pression sera insurmontable. Oui, mais Cristiano Ronaldo a cette incroyable faculté à faire abstraction de la pression et même mieux : la pression le transcende.

Cette saison là fut le début du nouveau Cristiano Ronaldo. Un joueur fabuleux, il faut bien le dire. Il réalise une très grande saison : jeu épuré, parfaite entente avec le reste de l'équipe, geste techniques quand il le faut, il a également appris à devenir altruiste et à joue pour l'équipe.

A la fin de la saison, les statistiques parlent d'eux mêmes : 23 buts et 19 passes décisives toutes compétitions confondues.

Cristiano Ronaldo fait peur, désormais.

 

La période de 2007 à 2010, et définitivement celle où Cristiano Ronaldo est devenu une machine à scorer. En 07/08, il prend les rênes de l'attaque et forme avec Rooney et Tevez l'un des trios les plus dangereux et prolifique d'Europe.

42 buts toutes compétitions confondues, meilleur buteur et joueur du championnat anglais, meilleur buteur et joueur de la Champion's League. Compétitions qu'il a toutes les deux remportées cette année là.

C'est grâce à ça qu'il remporte en décembre 2008, le Ballon d'Or France Football et rentre ainsi dans l'histoire de Manchester en devenant le quatrième (seulement) joueur du club à remporter ce trophée prestigieux.

Saison 2008/2009, Ronaldo rate le début de saison à cause d'une blessure à la cheville. Il revient progressivement et tarde à retrouver son niveau. Malgré ça, il finit la saison en boulet de canon en emmenant MU à la finale de la C1, notamment grâce à une frappe somptueuse dans son pays natal face à Porto, dans un match plein tant offensivement que défensivement et à son doublé à l'Emirates.

Il finit deuxième meilleur buteur du championnat à une longueur de Nicolas Anelka.

Il joue son dernier match avec Manchester United le 27 mai 2009 à Rome lors de la finale de la C1.

 

Le 26 juin 2009, tremblement de terre dans la planète football : Cristiano Ronaldo vient d'être transférer au Real Madrid pour 94 M d'euros et devient le joueur le plus cher de la planète. Les supporters mancuniens sont partagés : certains sont contents de le voir partir, et d'autres très tristes de voir partir le joueur qui leur a fait aimer Manchester.

 

Le portugais débarque à Madrid avec une pression folle et doit tout de suite rentabiliser l'argent investi sur lui. Mais c'est connu maintenant, CR aime la pression.

Cinq buts en quatre matchs de championnat, et déjà, il fait taire du monde.

Pire, on dit du Real Madrid qu'il est dépendant de CR après que le club ait perdu pour la première fois contre Séville et ait subi la claque en coupe contre Alcorcon, alors qu'il était blessé.

Il convainc tout le monde et marque au total 33 buts en 35 matchs. Mais, il réalise alors sa première saison blanche depuis bien longtemps puisque le Barça remporte la Liga et que le Real a été sorti par Lyon en 1/8ème de finale de la C1.

La saison dernière, CR devient vraiment un pur buteur. 40 buts en championnat, il dépasse Hugo Sanchez.

Cependant, pour beaucoup de supporters qui l'ont connu à Manchester, CR a perdu en vivacité, en folie, en spontanéité. Il ne devient ''plus qu'une'' machine à marquer. Dans le jeu, il n'est pas mauvais, mais ses dribbles sont beaucoup moins tranchants qu'avant.

Bref, Cristiano Ronaldo divise les gens en deux parties : ceux qui aiment quand il est à la finition (ce qu'il fait très bien) et ceux qui aimerait qu'il redevienne le Cristiano d'avant, le dribbleur fou, celui qui vendait du rêve.

Autre fait marquant depuis son arrivée à Madrid : sa course avec Lionel Messi pour être le meilleur joueur du monde. Son concurrent est pour l'instant clairement devant lui, puisque pendant que Messi remportait deux CL et trois Liga en trois ans, CR ne remportait qu'une Copa del Rey. Même dans les stats, Messi est devant (à part en championnat).

 

Nul doute qu'à l'heure actuelle, Cristiano Ronaldo est un joueur qui divise le plus la planète football : on l'aime, on le déteste, mais il ne laisse pas indifférent, à l'image de son entraîneur José Mourinho.

 

A titre personnel, je préfère de loin le Ronaldo de Manchester et en particulier celui de saison 2006/2007 au Ronaldo de Madrid qui n'est pour moi plus qu'une machine (redoutable, bien sûr). Il m'a vraiment bluffé par cette capacité à être imperméable à la pression. Il était partout, à la finition (un peu moins que maintenant, certes) mais aussi là pour centrer, pour offrir des caviars à ses partenaires.

♫ VIVA RONALDO, VIVA RONALDO ♫

 

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https://ultimodiez.wordpress.com/ (cliquez cliquez c'est la famille)

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Hey, pas mal du tout ce style d'opposition !

 

Avant de commencer je tiens à dire quand même que le Real a grandement "profité" du travail que nous avons fait sur CR7, que ce joueur va probablement donner ses meilleures années à ce club, club qui est bien évidemment réputé pour être parfaitement instable en à peu près tout point de vue alors que Manchester United représente à peu près l'exact opposé. Il ne faut pas oublier que Cristiano Ronaldo c'est surtout un joueur qui s'est "travaillé" au fil des années, il n'a pas suffit de le recruter pour en faire un Ballon d'Or et le meilleur joueur du monde, il a fallu de la patience, un coach attentionné et fin psychologue pour réussir à tailler un tel diamant qui aurait pu finir aux oubliettes dans un encadrement plus light. A MU, il avait tout pour réussir, toutes les armes lui ont été confiée pour parfaire son magnifique talent de footballeur et en faire le joueur mondialement reconnu qu'il est aujourd'hui.

 

 

L'histoire commence en 2003 quand le Sporting inaugure son nouveau stade face à Manchester United. Nous connaissons tous cette histoire en tant que supporter mancunien et donc je ne m'attarderais pas là-dessus, la "légende" dit qu'après son formidable match, ce sont les joueurs qui ont insisté pour le faire signer; ce qui sera fait par la suite.

Ce jeune Portugais de 18 ans débarque donc en Angleterre, dans le club champion en titre mais orphelin de son ailier : David Beckham. Pour rajouter un peu de piment, il se voit attribué le mythique numéro 7, numéro qui fût porter par ses illustres prédécesseurs que sont les Best, Cantona et... Beckham. Mais pour l'heure, ce jeune fougueux n'est pas encore à l'heure de gloire, il est ici en apprentissage car si le talent est indéniablement présent, les défauts sont egalement de la partie et le joueur agace autant qu'il séduit.

 

3 ans de travail, 3 ans de joie et de cris au rythme de ses chevauchées et ses dribbles qui nous faisait bondir aussi bien d’émerveillement que d’énervement ! Il est arrivé à Manchester United en tant que "simple" ailier, il en est reparti en tant que "cyborg" et la réputation d'être le joueur le plus complet d'Europe ! C'est dire tout le travail accompli des deux côtés. Car oui, si MU a fait de Ronaldo ce qu'il est aujourd'hui, le joueur mérite qu'on souligne son professionnalisme et sa détermination (non dissimulée) à devenir le meilleur joueur du monde et que ses ambitions se sont parfaitement combinées avec celles du club. Cristiano Ronaldo est un joueur arrogant et sûr de lui c'est vrai ! Mais c'est aussi ce qui fait sa force, et il n'est pas cet odieux personnage que beaucoup de gens se plaisent à détester, il paye malheureusement des erreurs de jeunesse survenues aux mauvais moment (WC 2006 notamment) qui lui ont collé une étiquette dont il ne pourra certainement jamais se débarasser... Triste.

 

Nous disions donc : 3 ans de travail, 3 ans de "transition" pour la jeune pépite qui se cherche encore -au même titre que l'équipe- et 3 ans durant lesquels il aura été la pierre angulaire, le catalyseur de nos succès. Mais ces 3 dernières années ont été radicalement différentes pour CR7...

 

- La saison 2006/2007 : Peut-être SA saison la plus aboutie pour beaucoup d'entre nous, aura été la saison de l'explosion et de la confirmation ! Explosion car il s'est libéré et a totalement changé dans sa façon d'être sur le terrain et confirmation car il montre que tout ce talent n'est pas destiné à être jeté à la poubelle, mais bien à grimper sur l'Europe du football. Cristiano Ronaldo martyrise l'Angleterre et l'Europe dans son couloir droit, se mue en buteur quand il le faut mais il sait également lâcher sa balle au bon moment là où il tentait le dribble de trop dans le passé. Avec une équipe de MU retrouvée, il gagne son premier titre de champion d'Angleterre mais échoue en demi-finale de la C1 face au futur vainqueur : le Milan AC du magicien Kaka.

Imperméable à la pression, CR s'est pourtant distingué comme étant assez discret lors des grosses affiches, et son envie d'endosser le rôle de sauver parfois au détriment du collectif se fait ressentir mais il est bel et bien l'un des tout meilleurs joueurs d'Europe cette saison là.

- La saison 2007/2008 : La c**sécration ! Le must du must, cette saison restera une des plus belles dans l'histoire de Manchester United avec en tête d'affiche : Cristiano Ronaldo ! Si cette année là, c'est toute l'équipe au sommet de son art qui marche sur l'Europe vers un superbe doublé PL+C1, il y'a un joueur qui symbolise toutes ces qualités et ce joueur, c'est le numéro 7 qui va cette fois se muer en un joueur extrêmement polyvalent et délaissant parfois son rôle d'ailier mais qui fera profiter de son génie aux quatre coins du terrain et notamment : la surface de réparation. Oui cette année là, malgré les attaquants monstres que sont Rooney et Tevez, c'est CR7 qui finit meilleur buteur de l'équipe (et accessoirement d'Europe) avec 42 buts rien que ça ! Individuellement, il gagnera tout les titres possibles grâce à cette merveilleuse saison que personne n'oubliera, merci CR.

Encore une fois mis en difficulté lors des grosses affiches mais toujours buteur, il manque un penalty important en demi-finale aller face au Barca -c'est d'ailleurs lors de ce tour qu'est née son duel avec Messi- et en finale lors de la séance des tirs aux buts malgré une grosse performance lors de ce match.

- La saison 2008/2009 sera celle de la digestion, l'équipe reste la meilleure d'Angleterre mais dans le jeu, c'est plus laborieux, CR semble plus préoccupé à finir les actions qu'à les créer, il terminera sur un troisième -et dernier- titre de PL et une finale de C1 perdu face à son rival de toujours : Messi qui aura emmené le nouveau Barcelone aux sommets. Il partira au mercato pour le Real Madrid dans le projet des Galactiques 2.0 !

 

Au cours de ces 6 années bien remplies, il est devenu un joueurs multi-fonction mais aussi un athlète hors pair ! Le changement physique de ses débuts au Sporting à ses dernière année à MU sont frappantes. Ronaldo est un Mr muscle en puissance qui arrive à trouver un certain équilibre entre la technique et sa puissance physique. Il peut jouer partout et excelle partout, CPA, jeu de tête, frappe de balle, de loin, précise, en force, en finesse etc... bref la palette est complète mais il aura dû "sacrifier" son profil de pur ailier, en effet plus il évolue, plus il s'éloigne de ce qui a fait sa renommée : le dribble.

 

Aujourd'hui à Madrid, c'est surtout pour ça qu'il est sollicité et ce ne sont pas ses 90 buts en 92 matches officiels qui diront le contraire, mais il est aussi dans un rôle où -plus que jamais- on lui demande d'être buteur ! Bien que placé sur le côté il a toujours cette tendance à basculer dans l'axe et de traîner dans la surface tel un vieux renard. Il ne provoque quasiment plus, et quand il joue le un-contre-un, il privilégie d'abord sa vitesse et sa puissance athlétique à son talent balle au pied. Plus que jamais "Robocop", Crisitano Ronaldo n'en reste pas moins l'un des tout meilleurs joueurs du monde et si Madrid doit connaitre le succès dans les temps qui s'annoncent, il faudra compter sur le natif de madère qui sera, à n'en pas douter, l'élément moteur de ces hypothétiques succès, comme il l'a été à Manchester United.

 

Je vote bien évidemment le Cristiano Ronaldo version Manchester United qui restera l'un des plus beaux joueurs que j'ai vu jouer dans ma vie !

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Le duel précédent était superbe ^^

 

Bon maintenant sur ce duel j'ai quand même l'intime conviction qu'il n'y a aucun suspense, je vais néanmoins argumenter et finalement mon vote final surprendra un peu.

 

On démarre avec CR7, sa venue chez nous est grandement du à la rencontre United-Sporting où il avait été énorme, lors du mercato on le recrute bref sa venue chez nous c'est limite un compte de fée.

 

Un joueur au talent largement supérieur à la normal, frêle physiquement mais sa technique est déjà jugée comme très bonne et l'ailier devient rapidement le chouchou de Sir Alex.

 

Il fera 6 saisons chez nous : 3 mauvaises, 3 merveilleuses, 3 saisons où il a eu le temps de s'adapter, murir, s'aguerrir et se débarrasser de fioritures dans son jeu bref avec un jeu plus épuré CR7 devient vraiment notre ailier, notre numéro 7 et c'est d'autant plus beau car après l'Euro 2004 à cause du match Portugal-England où Rooney se fait expulser, CR voulait partir de United mais cela n'était pas dans les plans de Sir Alex.

2 saisons plus tard, une grosse altercation à l'entrainement en Ruud & lui, Sir Alex écarte Ruud du groupe et le vend à la fin de l'année, pas de chance CR7 est entrain d'éclore et Sir Alex fait tout ce qu'il faut pour que sa perle puisse briller de tout son éclat.

 

Son avant dernière saison chez nous restera pour moi sa préférée puisque sur le plan collectif on découvre un nouveau CR7, moins personnel et plus enclin à faire marquer les autres en étant toujours toutefois un joueur de débloquer United de mauvaises situations grâce à un CF, un dribble, un but, bref sa cinquième saison est juste monstrueuse.

 

Sa dernière saison se passe de commentaire, 42 buts, ballon d'or, CR7 devient quand même plus attaquant qu'ailier, la mutation est en cours et cette fois-ci United le vend au Real Madrid, son club de cœur, pour moi CR7 aura quitter le club par la grande porte même si l'épisode de l'esclave reste gravé dans les mémoires mais bon on va mettre ça sur le foot de nos jours...

 

Maintenant passons à CR9 (oui il a uppé de 2 levels :P), Ronaldo arrive au Real Madrid et honnêtement ça ressemble un peu à un traquenard.

 

Raul ne l'apprécie pas, il y a eu une histoire de femme entre Ramos et lui, il va retrouver Ruud la-bas & le transfert de Kaka de 65M€ semble passait inaperçu ce qui à l'air de fortement déplaire à ce dernier, sachant que CR9 est vu comme un gamin qui se la pète bref les premiers mois vont être décisifs soyons francs.

 

A peine une semaine écoulée, je me souviendrai de cette interview de Raul disant mot pour mot : "En fait CR9 est quelqu'un de très humble, travailleur et acharné, je me faisais une mauvaise idée de lui à cause des médias", j'avouerai que la phrase m'avait bien plu et m'avait faite sourire.

 

Au bout de quelques mois CR9 devient le meilleur joueur de l'équipe, il s'impose au Real Madrid avec une telle simplicité, et Ronaldo défends Kaka dès les premières critiques, Ronaldo devient même le leader de l'équipe et forcement ça ne plait pas à tout le monde mais Ronaldo est si décisif que personne ne peut rien dire...

 

Son style de jeu est passé de quelque chose de spontané & magique à quelque chose de linéaire & robotique, ajouté à cela un niveau de Liga largement inférieur à celui de Premier League et d'un système ultra huilée où il en récoltait tout les fruits à un système où chacun joue pour soi, bref sa première saison sur le plan personnelle est excellente mais sur le plan sportif CR9 a regressé.

 

Maintenant l'arrivée de Mourinho arrive au meilleur des moments, des achats qui permettront au Real d'être une équipe et non une somme d'individualités (notamment Xabi Alonso & Özil !!), bref CR7 est passé du statut d'ailier passeur/dribbleur au CR9 buteur.

 

Même si CR7 me manque, j'aime bien le nouveau CR9 et je vais donc voter pour la version Madrilène.

Modifié par Bobby Charlton
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"Bobby Charlton est mon dieu, Manchester United est ma religion, Old Trafford est mon église, les paroles de Sir Alex Ferguson sont ma bible..."

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Petite réctif tout de même, l’altercation Rooney-Ronaldo, c'était au Mondial 2006 et pas à l'Euro 2004 ou ils étaient tout les deux les révélations et où Rooney est rapidement sorti sur blessure lors du Portugal-Angleterre cette année là d'ailleurs c'est après l'Euro 2004 que Rooney devient un joueur de United :).

 

Et CR9 n'existe plus, il n'aura existé qu'une saison le temps de foutre Raul dehors et récupérer le numéro 7 ^^ (je sais je suis chiant :P)

Modifié par Axelou
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Ce duel m'apparaît comme étant très intéressant (j'en avais d'ailleurs déjà parlé sur un forum madridista).

 

Pour comparer ces "deux joueurs", je ne vais prendre le Cristiano Ronaldo de Manchester United qu'à partir de la saison 2006/2007 jusqu'à la saison 2008/2009. Pour le Madrilène, il n'y a aucun problème au niveau des périodes.

Je vais commencer par le Mancunien.

Après la houleuse Coupe du Monde 2006 de notre ancien portugais, avec donc la fameuse altercation avec son coéquipier de Manchester United, Wayne Rooney, beaucoup voyaient déjà Cristiano Ronaldo s'envoler vers d'autres horizons, loin de l'Angleterre où il allait devenir l'ennemie numéro 1. Rien que le "boycott" qu'il avait subi lors du Mondial, de la part des anglais, démontrait bien qu'il n'était plus le bienvenu au Royaume. Et pourtant, c'est après ça que, à mon sens, il a effectué sa saison la plus belle au niveau du jeu chez les Red Devils. Devant les buts, ce n'était pas encore un monstre, mais bon dieu que sur le terrain, il faisait danser tous les adversaires. Sa technique, sa vitesse, ses dribbles faisaient de lui le meilleur joueur du monde, que j'aurais placé loin devant Kakà lors de cette année. Mais bon, on sait tous que le Ballon d'Or ne fut pas une chose très logique, tout de même. Bref, revenons à Ronaldo. Comme je le disais, il illuminait les stades de son talent, certes, il n'allait pas marquer 53 buts, mais si on comptait toutes les actions où il est impliqué de près ou de loin comme des buts, et bien, ce ne serait pas très éloigné. Ce joueur déstabilisait deux-trois joueurs en même temps, attirait toute l'attention, libérait les espaces et surtout, il savait jouer de manière très collective, je pense notamment à des matchs comme face à Bolton, où il aurait pu marquer pas mal de buts, mais il a préféré jouer avec ses partenaires. Par exemple, sa passe décisive pour Wayne Rooney, je suis sûr à 90% que si c'était le Ronaldo d'aujourd'hui, il aurait continuer à courir, avant de frapper fort à ras de terre.

Mais sa fin de saison, où il a semblé être à la recherche de son second souffle, plombe un peu le tout. La saison suivante, ce ne fut à mon sens pas la saison de la confirmation. Ce joueur n'était plus l'extraordinaire dynamiteur de défense, qui partait de très loin, il avait déjà changé de registre. Oui, il dribblait encore, et c'était pas mal. Mais, Sir Alex l'avait élevé plus haut sur le terrain, afin qu'il marque plus, et de ce fait, pas de 18 passes décisives comme la saison précédente. Mais bon, 42 buts, soulier d'Or, marque le but en finale de la Ligue des Champions, on oublie donc volontier sa piètre demie finale face au FC Barcelone. Ses dribbles étaient toujours incisifs, mais il avait gagné en efficacité, là où le Ronaldo de l'année précédente en manquait devant les buts. Dès cette époque là, il avait commencé à privilégier la puissance physique et la vitesse plutôt que l'explosivité, les dribbles fous, etc...

Mais, le plus flagrant, lors de son évolution physique (à Manchester United) ce fut bien évidemment lors de la saison 2008/2009. Il ne dribblait quasiment plus, et priviligiait uniquement la puissance et la vitesse, combiné à l'efficacité devant les buts. Alors, on serait tenté de chercher un motif d'explication à cela. Pourquoi donc ? Voulait-il résister plus facilement aux chocs typiquement british ? Avait-il peur de se reblesser, s'il ne devenait pas plus fort physiquement ? Car, il faut bien le rappeller, mais à cette époque là, il revenait de sa plus grosse blessure personnelle (à ma connaissance), qui plus est, fut la première de sa jeune carrière. Sur le terrain, les prestations ne suivirent plus. On se souvient de son faux départ au Real Madrid, avait-il déjà la tête chez la Capitale Espagnole, et ses belles plages ? Nul ne le sait, mais force fut de constater que son "défaut" des années précédentes, fut gommé cette saison là, malgré des prestations générales bien en dessous de ce qu'il avait montré. De quel défaut est-ce que je parle ? La présence dans les très grands matchs. En 2006/2007, il a certes éclaboussé l'Europe lors de ses matchs face à la Roma par exemple, mais a été mit sous éteignor dans les deux rendez vous fatidiques de la saison, à San Siro face à Milan, à Wembley face à Chelsea. L'année suivante, ses prestatations parfois en demi teinte furent couvertes par ses buts, mais lorsqu'il ne marque pas, comme face à Barcelone, certains commencent à le critiquer. Cela peut paraître étrange, mais lorsque Pelé avait déclaré qu'il fallait que Ronaldo "marque plus", pourqu'on le voit, dans mon esprit, le Roi brésilien avait raison.

Bref, pour revenir sur ce que je disais, lors de la saison 2008/2009, il avait prit ses responsabilités lors des grands matchs. Inter Milan ? Pas de souci pour lui, il a fait la misère aux coéquipiers d'Ibrahimovic à San Siro, avant de marquer un but décisif à Old Trafford. Porto ? Il marque le but de l'année, le but qui qualifie Manchester pour les demies. Arsenal ? Qui ne se souvient pas de sa prestation éblouissante à l'Emirates, où son fabuleux doublé continue de faire exploser les "vues" sur Youtube ? Et puis, vint le FC Barcelone du prétendu meilleur joueur du monde à l'époque, Lionel Messi. Dès le début du match, on ne voit que Cristiano Ronaldo, tranchant dans ses prises de balles, et multipliant les frappes. Mais, lorsque MU a coulé, il ne pouvait pas faire remonter le navire à lui seul, malgré une grande volonté, qui sautait aux yeux.

 

Bref, pour conclure sur le Cristiano Ronaldo mancunien, je dirais que le 06-08 était celui qui m'a fait rêver,, tandis que le 08-09 fut presque un prélude de ce qui nous attendait, en le voyant débarquer à la Casa Blanca, en le voyant débarquer chez le Real Madrid.

Et bien...que dire du Cristiano Ronaldo madrilène ? Sa première saison fut assez étonnante, je trouvais en lui un certain paradoxe. Il était devenu encore plus puissant physiquement que lors de sa dernière année mancunienne, mais était devenu également un meilleur dribbleur, plus capable de faire la différence balle aux pieds. Ses buts face à Osasuna et je sais plus qui lorsqu'il dribble trois joueurs avec un passement de jambe en sont la preuve. Son efficacité n'était également plus à prouver. Ce n'était plus un aillier qui terrorisait les défenses. C'était devenu, un autre type de joueur, un...attaquant qui s'exportait souvent sur l'aile. Avec Pellegrini, c'était en plus ce qui arrivait vraiment, le chilien l'alignait devant avec Higuain dans une compo assez bizarre. Une sorte d'éléctrpn libre qui se balade là où bon lui semble. Mais, il n'était aussi brillant qu'en 2006/2007 dans ses remontées de balles, dans ses dribbles, ses accélérations. Ce fut une sorte de mélange entre le Ronaldo 2007/2008 et 2008/2009.

La saison qui a suivi, son évolution dans le jeu était plus logique, elle concordait plus avec son évolution physique, où il était devenu un monstre physique. Un Serial Striker. Bien entendu, il était toujours capable de dribbler un adversaire, ou deux, en utilisant sa puissance et sa vitesse, mais lorsqu'il était arrêté, c'était devenu beaucoup plus difficile. Il ne pouvait que faire des passements de jambe, et revenir en arrière. En revanche, je le répéte, devant les buts, il a prit une autre dimension, sentant bien les coups, se plaçant idéalement, améliorant encore son jeu de tête déjà très bon lors de ses belles années mancuniennes. Mais ce n'était plus un dribbleur.

Là où le Ronaldo Mancunien dribblait pour déséquilibrer l'adversaire, le Ronaldo merenge dribble pour trouver le meilleur angle de tir. Et c**séquence directe de cela, le portugais perd beaucoup de ballons de cette manière, car face à des défenses regroupés, avec qui plus est, une diminution réelle dans ses facultés à éliminer ses vis-à-vis, Ronaldo a plus de mal a dribbler. Quand il est lancé à pleine vitesse en revanche, il faut en avoir pour pouvoir le rattrapper.

 

Enfin, qu'est-ce qui est le mieux ? Pouvoir remonter le ballon, fixer, dribbler, déséquilibrer ? Ou devenir un chasseur de buts, ne vivant, jouant quasiment que pour ça ?

Pour ma part, je vote pour le Ronaldo Mancunien, non seulement, je le trouvais plus performant dans le jeu, mais le maillot rouge lui allait tellement mieux. x)

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Mata is Free

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Un duel assez intéressant , Ronaldo est un joueur qui a changé sans trop changer. Bref je m'explique.

 

Pour commencer , le Ronaldo Mancunien. Un joueur extrêmement technique qui a taillé son talent pendant 3 ans avant d'exceller. Un minot qui a attiré toutes les filles et une médiatisation qui a attiré tous les footix. Dans sa période glorieuse c'était LE meilleur joueur du monde avant l'arrivée de Messi à son niveau actuel. Un joueur capable d'éliminer n'importe qui , d'humilier n'importe qui , une frappe chirugicale sur coup franc et trés complet. D'abord ancré dans le collectif à la manière d'un Nani actuel , capable de dribbler et de faire la différence , de faire la dernière passe et de marquer. Puis le jeu s'est développé autour de lui. Les récompenses qu'il a pu gagner montrent le joueur qu'il a pu être. Un joueur monstrueux qui portait ( pas seul évidemment ) le club , qui savait être personnel et collectif. Un ballon d'or qui le récompense à juste titre et qui en fait une légende d'Old Trafford par son palmarès , ou du moins un trés grand nom pour les pointilleux du terme. Puis l'appel du Real Madrid a qui il a régulièrement fait du pied , réciproquement. Comme l'a dit Evra , depuis son départ additionné à celui de Tevez , Manchester ressemble plus à une équipe et est moins dicté par des individualités. Le seul restant aujourd'hui serait Nani qui a à cœur de prendre la relève de son compatriote.

 

Le Ronaldo Madrilène est un joueur assez différent dans l'attitude. L'équipe est construite autour de lui , il est le moteur du Real. Bien plus personnel qu'à Manchester , il multiplie les dizaines de tirs ( dangereux ) par matchs , et reste capable de coups d'éclat collectif. Son sens technique est moins mis à contribution , il est rare qu'il élimine un joueur sur un geste mais plutôt sur sa vitesse. Ses seuls gestes sont une passe du dos et autre gadget , rien à voir avec le fin technicien Mancunien. Des stats incroyables et qui font froid dans le dos , 92 matchs et 90 buts et de nombreuses passes décisives. Un recrutement au prix fort mais judicieux pour le Real. Ronaldo porte le Real mais ne peut malheureusement pas tout faire gagner à son club.

 

Mon vote ira au Cristiano Ronaldo Mancunien , un joueur bien plus fin techniquement , incroyablement séduisant et bien moins obsédé par le but.

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"1972 - der Beginn einer Erfolgsgeschichte, 2012 - ein neues Kapitel wartet darauf, geschrieben zu werden"

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Merci Charlie pour avoir proposé mon duel aux autres membres :)

Je ne vais pas le comparé saison par saison, d'autre l'ont très bien fait avant donc je vais comparé les deux joueurs a leurs meilleurs niveaux : Le meilleur Ronaldo version MU vs le meilleur Ronaldo version Madrid.

Les deux ont beaucoup de points commun ( tu m'dira normal, vu que c'est le même joueur dont il est question :P mais détrompe toi, ils ont aussi beaucoup de différences )

 

Le Ronaldo version Manchester United est un joueur combine vitesse et technique de manière parfaite.

Technique.. De quel technique je parle ? Celle qui permet d'être efficace pour gardé le ballon mais aussi de faire jouer le collectif.

En un contre un, le Ronaldo version Manchester United tente de passé grâce a son sens de l'anticipation sur les geste du défenseur adverse, il anticipe le mouvement du défenseur et grâce a sa vitesse il réussit a passé.

Ou encore, il pouvait te sortir un geste technique venu d'ailleurs pour rendre fou le défenseur et passé.

Nous étions les meilleurs en contre .. ? pourquoi ? Car le Cristiano Ronaldo version MU combiné a des joueurs tel que Rooney et Tevez sont un mélange parfait de rapidité, de puissance et de technique. Ronaldo était toujours dans les bon plans, lorsqu'il faut combiné, accéléré puis être a la finition, il répond présent.

Plus vif, capable de grand exploit et beaucoup plus libéré dans ses geste ( en témoigne sa frappe face au FC Porto ), Ronaldo c’était de créativité, c’était de l'explosion et c’était du rêve simplement.

 

Le Ronaldo version Real Madrid est un joueur qui combine vitesse et surtout, surtout physique et puissance.

J'ai l’impression de voir réellement un robot invincible ( terminator 2 si tu me lit .. ) , qui effectue toujours les mêmes prestations, un jeu stéréotypé.

Son physique a prit le dessus sur sa vivacité, maintenant Ronaldo n'essaye plus de passé en dribblant le défenseur, il passe en utilisant sa vitesse et son physique.

Finalement c'est simple, Ronaldo aujourd'hui, c'est un crochet et une frappe et c'est but. L'efficacité avant tout.

 

La ou Ronaldo MU laissé faire toute son imagination sur le terrain, Ronaldo RM va faire la passe car aujourd'hui ce qui compte ce n'est pas d'exprimer son talent, c'est de marqué, il ne pense qu'a sa.

Lorsqu'ils sont dans surface, l'un va cherché a dribblé pour marqué, l'autre va fixé le défenseur puis tiré en étant assuré du but avant même de frapper.

L'un est inconscient, il a vécu un rêve et ses plus belles années de football, l'autre ne vit qu'avec une seule obsession qui le ronge, être le meilleur et être plus fort que Messi.

Dans mon monde, l'efficacité a le dessus sur la prestation et a la base je voulais choisir Ronaldo version RM, mais avec nous l'efficacité de Ronaldo a payé. Donc je choisis notre Ronaldo, le Ronaldo version Manchester United qui a tout gagné.

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On peut dire que vous avez une vision socialiste du football ?

 

Arrigo Sacchi : J'ai une vision correcte d'un sport d'équipe dont l'âme est le jeu. Voilà d'ou je pars.

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Je ne pouvais pas laisser cette occasion!... Pour recentrer la comparaison, je reparlerais pour moi du Cristiano avant 2007 et celui post-2007 plutôt qu'un de MU et un du Real... Il est sans conteste le joueur sur lequel j'ai le plus discuté, déblatéré, conversé sur MD... Parce qu'effectivement il n'est pas un joueur qui laisse indifférent et surtout parce que j'étais un grand fan...

 

Son premier match face à Bolton en 2003 reste un sacré souvenir... Un style atypique, ces mercurials argentées surplombées par des chaussettes blanches strappées, cette classe inouïe, cette fluidité dans le geste, cette continuité dans le mouvement... Il flottait sur la pelouse... Distribuant un double passement de jambes à Okocha (une pointure en termes de gestes techniques), provoquant un pénalty sur un changement de direction sur un énième passement de jambe, j'avais jamais vu une telle grâce sur le terrain... Ce type avait quelque chose d'esthète que les autres n'avaient pas et je suis tombé complètement dingue de ce joueur...

 

Et cette admiration n'a pas cessé de grimper jusqu'à l'apothéose: cette saison 2006-2007 où il a évolué à son meilleur niveau jusqu'à présent... A l'esthétisme du geste, il a rajouté une remarquable efficacité (plus de 20 buts et 20 passes décisives cette saison-là)... Il fut pendant cette saison ce qu'il ne sera plus jamais par la suite: un ailier génial... Capable de varier son jeu et ses courses au possible, il usait de toute sa palette pour déborder/centrer ou rentrer/décaler/tirer... Surtout il jouait juste et plus vite, dans les combinaisons, les appels de balle, dans les appuis, les changements d'appui... Il nous a gratifié de magistrales remontées grâce à une conduite de balle d'une vitesse inouïe avec laquelle seul le grand Kaka de l'époque pouvait rivaliser (ce but face à Aston Villa au Villa Park!)... Il avait le parfait dosage entre son rôle d'ailier et son attirance vers le but qui n'a, depuis, cessé de croître...

 

Plus qu'individuellement, sur le plan collectif, son impact, cette saison-là, surclasse, et de loin, tout ce que j'ai pu voir de lui par la suite... Tout simplement, parce qu'il ne monopolisait pas l'attention de ses coéquipiers... Il jouait pour l'équipe, la portait vraiment vers le haut... Il contribuait à cette imprévisibilité qui caractérise le United 2006/2007, de loin, le plus abouti offensivement depuis 2003 jusqu'à maintenant... Il multipliait et variait les solutions que ce soit au départ ou à la fin de l'action: il créait tout simplement...

 

Mais ça, c'était jusqu'en automne 2007... A partir de là, plus question de parler de création ou classe ou autre sobriquet cher aux médiocres amoureux du genre... Cristiano a beau avoir réaliser, pour certains dont moi, LA saison de sa carrière, s'il fallait obtenir la reconnaissance mondiale et surtout attraper ce fichu ballon d'or qui lui a échappé de peu, il l'aurait par tous les moyens et notamment en marquant des buts, des buts que des buts, seul paramètre valide, aux yeux des instances européenne et internationale de football, permettant de mesurer laconiquement, presque scientifiquement, l'impact d'un joueur dans une saison, dans un club, dans une équipe, dans un collectif (le 2ème Ballon d'Or de Messi ne le démentira point)...

 

Et donc pour avoir le droit d'exister dans cette foutue surface, plateforme sine qua none pour atteindre un objectif de buts élevé, il fallait davantage développer les qualités athlétiques pour tenir la comparaison et même surpasser ces gros baraques de défenseurs centraux de PL... Sachant qu'il fallait une contrepartie à cet engagement, Cristiano a sacrifié le créateur qui m'a tant émerveillé...

 

Tel un Ichigo troquant son reiatsu contre une puissance physique pure incommensurable... (Bon je sais la comparaison est un peu foireuse :ugly: )

 

Ailier-buteur en 2006-2007, il a transféré et focalisé toutes ses qualités pour devenir une monstrueuse machine à marquer... Exit les dribbles chaloupés, les variations de jeu, les changements d'appui, la route qui mène vers le ballon d'or et la reconnaissance sera le chemin du but... Et il est tout droit tracé, rectiligne, prévisible car régi par une seule équation: celle du but... Et forcément d'une logique implacable...

 

Le propre de la magie est la création, l'expression d'une idée qui fait fi d'un quelconque déterminisme autre que celui qu'elle se définit elle-même... Au contraire de la démarche scientifique qui révèle ce déterminisme et en fait son fil conducteur et sa légitimité... La magie promeut la diversification des expressions, la science va à l'unique essence de ces expressions... La magie diverge, la science converge... Cristiano Ronaldo est un magicien, CR7 est un cyborg...

 

Une machine à marquer qui ne fait que ce pour quoi on l'a programmée... N'attendez plus d'étincelle de sa part, la mécanique est bien huilée... Je reçois le ballon, je rentre et je frappe... Et ce, peu importe les configurations qui se présentent à moi... Et, le plus logiquement du monde, Il n'y a qu'un chemin optimum qui mène au Graal, au but: c'est le plus court, c'est cette fichue ligne droite entre CR7 et le but, c'est cette p***** de représentation dans l'espace de l'équation du but, c'est cet essentiel...

 

Obsédé au possible, ayant conscience que seule une machine était capable de répéter sans cesse ce cheminement rectiligne, CR7 est donc devenu un humanoïde aux capacités athlétiques exceptionnelles: vitesse, endurance, équilibre, détente... Tout y est: il est le meilleur athlète de la planète foot...

 

Et puisque qu'il lui faut un minimum d'IA, il a su développer, pendant ses deux dernières années mancuniennes, une lecture du jeu sans ballon, un sens de l'anticipation et du placement digne des plus grands avant-centres... Des attributs qui sont, d'ailleurs, de moins en moins présents depuis qu'il est à Madrid pour en faire un joueur qui force constamment son jeu...

 

Le mot est lâché et définit de façon intégrale le jeu de CR7 à Madrid: il force constamment ses choix en dépit de toute intelligence de jeu... Que ce soit de 20m ou de 50m, excentré complet à gauche ou plein axe, et surtout dans les endroits les plus farfelus, il va in-va-ria-ble-ment rentrer et tenter une frappe in-va-ria-ble-ment en force... Une logique du but poussée à son paroxysme qu'elle en devient illogique...

 

Bourrin le CR7? Non, plus que ça!...

 

De sa faculté d'élimination, il ne reste plus rien... De sa qualité de passe, aller au-delà de 20m le pousse dans ses derniers retranchements, au niveau décisionnel, seuls les choix évidents (pour ses coéquipiers... et ses adversaires) sont pris en compte et encore quand il ne décide pas de tenter sa chance de 60m...

 

Du point de vue collectif, c'est pratiquement le néant... Il a quand même le mérite de focaliser l'attention sur lui et il faut reconnaître que malgré le fait qu'il reste plus ou moins inexistant dans le jeu dans les grands rendez-vous (hormis la phase à élimination directe de la CL 08/09 où il a vraiment joué son rôle de valeur ajoutée), il réussit désormais à marquer la rencontre d'un ou plusieurs buts...... Mais il s'appuie sur l'équipe, ses coéquipiers sont là pour le mettre en position de frappe... Décisif mais réduisant les différents potentiels d'une équipe à sa seule dimension... La convergence, on vous dit!... Je l'ai déjà fait remarquer, la présence de CR7 à United inhibait le potentiel offensif de United, là où Cristiano Ronaldo le faisait vivre... Je pense pareil pour le cas de Madrid...

 

Ronaldo a toujours eu un incommensurable potentiel, Fergie ne s'est pas trompé en le couvant contre vents et marées, n'hésitant pas à se séparer de Ruud son meilleur attaquant depuis Cantona... Simplement, entre deux façons de l'exprimer, il a pris celle qui, à mon sens, ne l'exploite pas totalement... Un goût d'inachevé chez moi...

 

Comme l'a dit Laslo Bolöni, il n'y a pas très longtemps sur le plateau de lequipetv, lui qui l'a lancé au Sporting: "A choisir entre Nani et CR7, je choisis Nani sans hésiter"... Nani, ailier, CR7, buteur...

 

De la même façon, à choisir entre l'ailier et le buteur, je choisis l'ailier sans hésiter... Entre Cristiano Ronaldo et CR7, je choisis Cristiano Ronaldo indiscutablement, celui qui m'a enchanté jusqu'à 2007 et qu'on appelait de son temps au Sporting "le VIème violon de Lisbonne"...

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"...Alors que la foule se délectait, dans une ivresse succulente, de cette grande illusion, certains, presque sceptiques et beaucoup moins en nombre, espéraient contempler, à nouveau, la virtuosité élysée du VIème Violon de Lisbonne..."

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C'est vrai qu'elle est plutôt originale cette idée... :)

 

Et il est clair qu'entre Cristiano mancunien et Cristiano madrilène, il y'a un net changement.

 

Le premier m'a émerveillé dés ses premières apparitions. Alors totalement blasé du départ de Beckham, je me demandais bien qui était ce joueur à la silhouette, fluette, et au look teinté tecktonic.

Cela dit, il n'aura pas mis du temps à me convaincre, dés ses premiers matches il s'est mis pas mal de monde dans sa poche.

"The Best since Best..."

Il y'avait quelque chose d'assez spécial avec ce joueur, qu'on le sentait ou non, il allait se démarquer des autres, dans la fameuse planète football.

 

Par ses dribbles d'ja. Pas très efficace à ses débuts, il pouvait quand même se vanter d'en être le plus rapide.

"Fu-Fu-Fu-Fu-Fu!" Tel était le bruit qu'il faisait en même temps, qu'il faisait parler sa technicité (vu dans une vidéo, hein :D), illustrant bien toute sa vitesse, sa spontanéité, son excentricité.

 

Un maniaque du passements de jambes. Il y'avait une telle aisance, dans ses fines jambes, capable de faire 50 gestes à la seconde, capable de rendre complètement barge un défenseur.

Ponctué à ça, de l'insolence, de l'arrogance, du style "Essaye d'arrêter ça" " Tu vois encore clair?!"

Il ne s'exprimait pas, il en avait pas besoin, son regard et sa gestuelle traduisaient son ressenti...

 

Ses remontées de balles du côté d'Old Traffrord, accompagné par des acclamations, des encouragements, des levées de foules...

Ses remontées de balles en Away, accompagné d'huées, de sifflements, de bronchas. Rien que cela, montrait qu'il ne laissait vraiment pas indifférent.

 

Un côté raffiné, dés qu'il en avait vraiment envie. Ses bras qui bougeaient à 300 kilomètres/Heures, ses p'tits pas très pointilleux, classieux, élégants. Comme le dit Velcio, c'était un vrai esthète.

Et bien sûr, oui... Sa saison 2007 est sa meilleure saison d'un point de vue, joueur, footballistique. On aura beau loué sa saison suivante, 42 buts, LDC au bout, BO encore après.

Mais la saison où on retrouva notre titre, on l'a doit vraiment à cette homme, qui n'était pas comme il l'était, les saisons précédentes, et les suivantes...

 

Je ne compte plus le nombre de matches, où il m'avait ébloui, tout simplement. Une sorte de lueur qu'il arrivait à retranscrire, toujours dans la volonté de bien faire, aider ses partenaires, faire avancer le jeu.

Même dans ses dribbles, il y'avait du mieux. Pendant une certaine période, et à l'instar de Ronnie en son temps de règne, C.R nous inventait un geste à chaque match. Un geste fabuleux bien sûr.

J'ai en mémoire, cette enchainement passements de jambes arrière puis passement de jambes avant, où son opposant ne savait plus où se mettre. Avoir une telle puissance, un tel équilibre, un tel mixage technique et vivacité, ça tenait du miracle. Il avait fait très fort cette saison là.

Match le plus abouti? Sans contestation celui contre la Roma. Pas besoin de revenir là dessus, les romains voulaient le tuer... ^^

 

Je reviendrais surtout sur son tempérament.

Bien différent de ses partenaires mancuniens. Pas humble comme Giggs, Scholes ou Edwin. Pas chaud bouillant comme Gary ou Rooney, pas aussi discret que Park ou Carrick.

Non. Lui se distinguait par son côté vantard. Atypique, il aimait attirer l'attention, les regards. Ce qui lui a valu autant de fans, que de détracteurs. Cette faculté à te rendre haineux un jour, joyeux l'autre jour.

 

Mentalement, il restera complexe, mais aussi, très intéressant.

J'ai vraiment apprécié certaines de ses célébrations, notamment contre Arsenal, qui démontraient, qu'il n'avait pas beaucoup de sympathie pour ce club... ^^

Et tac, que je montre le fanion "Champions of the World", et vasy que je demande à tout le public de la fermer, et vasy que je glisse sur le terrain, les bras croisés, du style, c'est nous les BOSS!

 

.... :)

 

Un vrai spectacle à lui seul.

 

L'Angleterre lui manque, enfin la PL surtout, et réciproquement, ce championnat là regrette le portugais. Il apportait pas mal de choses, et contribuait énormément à l'attractivité de la Ligue. Même Cole (Ashley), joueur qui aura souvent eu du mal face à lui, reconnaitra que son absence a crée un léger vide, au sein de la Barclays Premierleague.

 

Mais bref, il était temps pour lui de nous quitter, réaliser son rêve de gosse, faire aussi bien, voire mieux que son illustre ainé, Luis Figo.

 

Belle transition pour maintenant évoquer son passage à Madrid. Je serais plus concis.

 

 

Il est à ce jour, sur la continuité de sa dernière saison chez nous. Un jeu épuré à souhait, les grigris inutiles n'existent pratiquement plus dans son jeu. Certains autres défauts sont apparus :D

Il opte un peu trop souvent pour le choix perso, alors qu'il pourrait plus souvent alimenter ses partenaires (ils ont la dalle attends!). Plus que jamais déterminé à gonfler ses statistiques, il est devenu un mutant, programmé pour marquer, marquer, et marquer...

Mais au moins, il sera toujours parvenu à ses objectifs, puisque son compteur but, ses chiffres ne cessent d'augmenter, et tant qu'il sera dans cette dynamique, ça ne sera pas prêt de s'arrêter!

 

Il s'est vite adapté au collectif madrilène, après quelques débuts douteux, là aussi, il aura rapidement mis des gens dans sa Pocket.

Le maillot blanc, je ne lui trouve pas moins adapté que celui de MU. Sommes-nous vraiment objectif en disant cela? :P

Ça lui donne un nouveau style, un nouveau côté.

Ange blanc?

Plus qu'à Manchester, mais nettement moins que Lionel Messi.

 

Messi qui d'ailleurs, lui empêche de toucher la c**sécration, ou du moins retrouver son statut de numéro UNO.

Ce qui le stimule d'avantage, le rend d'autant plus fort, car avoir Messi comme appât, ça ne peut que te pousser vers le haut.

 

Il est diaboliquement fort en Liga, impressionnant, performant, il peut également se vanter de l'être en Europe. Avec un rythme de croisière, une constance qui lui permettra de rattraper des joueurs comme Ruud ou Super Pippo, à ce train là...

 

Non seulement, son efficacité augmente au fil des saisons, mais il est devenu aussi, encore plus complet en matière d'avant-centre. Rien ne lui fait défaut, si ce n'est une intelligence de jeu en pivot (ou même là, il est potentiellement bon)...

 

Tu peux le positionner sur n'importe quel schéma, il sera dans son élément, du moment qu'il restera l'arme fatale.

 

Je dois maintenant choisir entre celui qui évoluait sous mon club préféré, et celui qui joue dans un club, que je n'apprécie pas vraiment...

Plus que les performances en elles-même, je vise, je cible, la personnalité, l’originalité du CR mancunien, et il clair qu'il faisait plus anti-conforme que le madrilène. Mais au delà de ça encore, il y'a sa manière de se comporter sur le terrain, ce qu'il nous apportait en tant que spectateur. Et il clair que là, C.Ronaldo version Manchester, emporte largement, à mon gout!

Modifié par Doraibu
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Bobby Charlton, il a un peu, beaucoup, la mémoire sélective :D

Velcio... Fait moi plaisir, participe plus souvent sur ce topic :wub:

Le problème c'est que déjà à United il a passé 3 fois plus de temps qu'au Real donc forcement si j'argumente à manière équivalente, d'un côté on va y voir une progression énorme passant d'un simple tricoteur doué à un mec qui devient un joueur du TOP 3 mondial, et dans l'autre club juste voir qu'il veut marquer d'avantage de buts et qu'il a perdu toute sa magie, déjà que le duel est super déséquilibré je préfère retenir les points les plus importants et ceux qui m'ont le plus marqués.

 

Ronaldo est passé de l'ombre à la lumière grâce à United et désormais au Real il veut être mis le plus en avant possible et cela il le retrouve dans son rôle de buteur car hélas marquer pleins de buts face à des équipes d'un niveau médiocres excitent les petits footix qui achètent des magazines de foot et compare bêtement les stats des joueurs et les buts est souvent la stat préférée...

 

D'ailleurs c'est pour ça que je trouve ridicule qu'on compare Rooney & CR-Messi, satisfait ? :)

 

Ps : Les gens se souviennent d'avantage de sa saison à 42 buts avec United que sa saison précédente où dans le jeu il avait été supérieur (sa meilleure saison pour moi), d'ailleurs le ballon d'or il l'obtient sur la saison des 42 buts.

Modifié par Bobby Charlton

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"Bobby Charlton est mon dieu, Manchester United est ma religion, Old Trafford est mon église, les paroles de Sir Alex Ferguson sont ma bible..."

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Et moi j'explique juste pourquoi j'ai argumenté de cette façon et du coup pourquoi je ne vote pas pour le choix logique, c'est tout, voir le mal là où il y'en a pas, c'est la grande mode en ce moment. (:P)

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"Bobby Charlton est mon dieu, Manchester United est ma religion, Old Trafford est mon église, les paroles de Sir Alex Ferguson sont ma bible..."

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Un duel d'etoiles, une opposition entre un Virtuose et un Athlete

 

Le virtuose tout d'abord,

Le gamin de madere, avec sa coupe de cheveux douteuse venu de Lisbonne pour remplacer la star qu'était Beckham. Juste majeur et deja sous pression avec un statut de prodige, le numero 7 sur les epaules. Au depart Beaucoup ne voyaient en lui qu'un tricoteur, un joueur de cirque, la pour amusez la galerie. Mais il s'est révélé etre autre chose qu'un simple dribbleur au fil de son évolution. Des ses débuts ses qualités techniques en ont marqué plus d'un. Cristiano avait cette fluidité dans le geste, cette rapidité d'execution, des dribbles dévastateurs, allié a ça une grace inédite, une facon de se mouvoir bien a lui. On aurait dit une ballerine quand il se deplaçait. Apporté a tout cela une assurance débordante, une volonté a toute épreuve, une personnalité unique et vous tenez la un joueur hors catégorie, un esthete parmis la race des footballeurs.

 

Fergie aura fait de ce joyau brut un diamant étincellant pendant ses années mancuniennes ( Le Réal ne profitant que du travail effectué par l'Ecossais).

Le coach n'a cessé de defendre son protégé contre vents et marrées ( remplacé par Roo'), leur relation tenant plus du rapport pere fils que de celui de coach joueur.

CR7 a été et est toujours un bourreau de travail, partout ou il passe il se met ses coéquipiers et ses coachs dans la poches grace a son implication et sa volonté lors des seances d'entrainements. " Toujours le premier arrivé et le dernier parti" des mots entendu dans la bouche de tous ses coachs.

 

Lors de son passage chez nous le portugais a connu deux stades d'evolution.

 

La premiere de 2003 à 2007:

 

Lors de cette période il a surtout été pour le club un ailier Génialisime, capable d'apporter offensivement, de faire la passe au bon moment, d'éliminer, de marquer.

En 2006-2007 il est celui qui carractérise le plus l'équipe avec pour capacité principal le fait d'etre imprevisible.

 

A partir de 2007 et jusqu'a son depart pour la capitale espagnol il s'est mué en un éléctron libre, son meilleur role pour moi, celui qui lui permet le plus de s'exprimer et d'atteindre sa vitesse de croisiere. Le Mirage CR7 est lancé et en approche pour ça saison et son changement radical. Il delaisse petit a petit ses qualités de dribbles pour accroitre sa puissance de frappe ( meme s'il reste un magicien, il devient plus un cyborg).

 

Je ne l'ai jamais trouvé aussi impressionant qu'en cette période, grace a son travail acharné et a sa volonté, le gamin fluet s'est transformé en athlete le plus complet possible, capable de dribbler, marquer des deux pieds, de la tete, de la cuisse, capable de frappes soudaines, de missiles ( Cf son but face a porto, ce but que je me repasse en boucle qui me fait frissonner, une passe d'anderson et BAM une frappe soudaine, pure, magique). Il a été le fer de lance de notre attaque notre top player celui qui attirait les autres a lui. 42 buts a la fin de la saison avec en prime la consecration pour lui, lui qui chassait son reve celui de se rapprocher des étoiles, il donnait enfin du credit a tout son talent, rentrant de plein pied dans le monde des grands.

 

Une chose acquise et développé par Cristiano sous nos couleurs et qui contraste avec l'image du club est son caractere atypique. Pour moi c'est une chose qui le caracterise au plus au point cette attitude, cette pointe d'arrogance celle qui le rend insupportable pour une majorité qui de mon point de vue se voile la face en s'imaginant differente de lui. Comme je le repete a mes amis et aux autres si on était a sa place une grande partie d'entre nous réagirait de la meme façon mais cela n'engage que moi.

 

Le gamin avait tout pour marquer l'histoire d'un des plus grands clubs du monde et celle de sa nation ( ses larmes lors de l'Euro 2004 ont fait pleurer plus d'une ménagere dans les foyers). Sa volonté a toujours devenir plus fort, son assurance, son arrogance lui ont donné des ailes afin de gravir les echelons vers le monde des tres grands.

 

 

Son départ a Madrid était une évidence, lui l'ayant toujours avoué.

 

Il a atteint le dernier stade de son évolution, celle qui a durablement et de facon permanente changer l'Homme en Machine, a la maniere d'un Adam Jensen dans Deux Ex HR, il a laissé de coté son coté humain pour accroite ses capacités au plus au point, il ne dribble plus efficacement que rarement, preferant se baser sur sa vitesse de courses et ses qualités athlétiques pour faire la difference.

 

Il a repondu aux besoins du Réal. Pour moi il s'est adapté aux demande des madrilenes qui avaient besoin d'un Scoreur, d'un joueur capable de lutter avec le genie Argentin. L'equipe du Réal tend pour moi a accréditer cette hypothese avec la mise en place d'un jeu devant favoriser les qualités du portugais. On ne demande plus a CR7 de créer réelement le jeu, on lui demande d'etre le dernier maillons d'une chaine, c'est a dire d'etre celui capable de finir les actions, d'etre celui le plus performant dans la zone de vérité. Avec des joueurs comme Ozil, Kaka, Alonso, Cristiano n'a pas besoin de créer du jeu.

 

Un autre point de son aventure Madrilene est l'explosion de son coté individualiste, il endosse encore plus le coté sauveur que lors de son passage chez nous. Je pense que cela est du au faite d'évoluer face a l'ogre catalan et Messi. Les comparaisons entre les deux clubs et les deux joueurs poussent chacuns d'eux a vouloir toujours etre plus performants et cela passe obligatoirement par etre plus present devant le but, plus voyant lors des rencontres mais la ou l'argentin évolue dans une equipe tres bien huilée le portugais lui subit la concurrence galactique.

 

A choisir entre les deux CR7 je choisirais le Gamin de Madere plutot que Le cyborg meme s'il reste tout aussi impressionnant.

 

Je donnerais beaucoup pour le revoir sous nos couleurs

Modifié par RnB
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"Nous ne sommes peut être pas suffisamment forts pour ne vivre que par la vérité. " RnB.

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C'est vrai que c'est un duel fort intéressant, où pas mal de belles réponses ont déjà été donné.

 

 

Ce bon vieux Cristiano...

 

Tout d'abord, il fallait se remettre du départ du Spice Boy, et SAF misa sur ce jeune homme de 18 ans, pur produit du Sporting Lisbonne. En pleine période d’adolescence, il allait déjà goûter aux joies de la EPL.

 

Avant son arrivée, Manchester procédait par attaque placée. Avec Beckham qui menait le jeu, depuis son aile, et qui était une de nos principales forces. Grâce à son football, très axé couloir, où il prenait rarement la largueur du terrain, nos attaques passaient souvent par les ailes. Une technique superbe, et un pied droit qui était la 8ème merveille du monde.

Alors qu'avec C.Ronaldo, c'était un nouveau type de joueur, une autre perception du jeu.

Plus contre-attaquant, si je-puis-dire, le jeune portugais avait une approche différente, et du coup ça s'est ressenti dans notre manière d'attaquer.

Il n'avait en aucun cas, l'intelligence du Beck's, sa pertinence, mais il pouvait se vanter d'être une arme redoutable dans le contre, dans les phases de démolitions, avec notamment sa très grande force de percussion.

 

Sir Alex le souligna d'entrée, ce mec, on avait l'impression qu'il pouvait perforer une défense à chaque incursion. Du presque jamais vu.

Y'a pas à dire, il était vraiment différent de l'anglais...

Au final, ses trois première saisons, étaient mitigées : Du très bon, du bon, du moins bon, et du mauvais.

Il nous a vraiment tout fait. Des rencontres très encourageantes, où tu ne pouvais qu'envisager, un futur gain du B.O, et aussi d'autres, où tu pensais tout l'inverse, parce qu'il t'irritait au possible...

 

Puis arriva, sa première vrai saison, la fameuse 2006/2007.

Une année où presque chacun de ses défauts était gommé. Comme s'il avait effacé toutes ses mauvaises facettes, et n'en avait gardé que les bonnes. Un tri qui s'est avéré très payant.

Un point commun avec David Beckham, puisque ce dernier après l'épisode du mondial 98, était revenu plus fort que jamais, nous réalisant une fantastique saison 98/99.

Bien idem pour le portugais, il se fit petit, se remit en question, et se comporta comme un véritable joueur de foot.

Moins de gestes inutiles, presque plus de simulations à la pelle, des beaux tricks, un talent mis au service du collectif. En un mot: Il respectait enfin le jeu.

 

Et même dans son comportement, bien qu'il restait Ronaldoesque, on sentait une petite part d'humilité, qui à vrai dire, fût bien appréciable. Une bien moins grande volonté, à vouloir abusivement, se mettre en valeur.

Ses enchaînements sur l'aile étaient superbes. Ses contrôles de balles touchaient la perfection, toujours des contrôles qui allaient dans le sens du jeu, ce qui lui facilitait grandement la tâche.

Même quand il était arrêté, tu sentais qu'il pouvait partir à tout moment, sur n'importe quel mouvement, avec un excellent changement de rythme.

Le milieu de Manchester avait un volume technique sensationnel, avec un quatuor Carrick-Scholes-CR-Giggs, sans compter le Rooney mode neuf et demi.

Les permutations entre les deux ailiers, bouleversaient vraiment les défenseurs, et notre capacité à être imprévisible, semblait illimitée...

 

Pendant que Giggs enchaînait ses passements de jambes éclairs, ses chevauchées qu'il affectionnait autrefois, CR quant à lui, nous sortait un autre style de dribbles, plus encore dans la provocation, dans la tromperie, dans les gestes illuminés.

Je la garderai toujours en mémoire, de sa seule vrai saison, magnifique dans le jeu, et presque tout autant l'état d'esprit.

 

Bien malheureusement, son naturel soliste est revenu au galop, avec un penchant pour le but, histoire de gagner la récompense suprême. Récompense, qui lui avait filé, car il n'était pas assez décisif devant les cages.

Il y'a pas à douter, que s'il avait gagné le B.O 2007, il aurait continuer à jouer comme lors de cette même saison...

 

Pour revenir à son énième évolution, il faut quand même souligner qu'en 2007/2008, il n'était pas encore complètement obnubilé par les pions.

Il marqua 42 buts, mais il nous aura offert certaines prestations de hautes volées.

Pour être plus précis, un mix entre le Ronaldo créatif et le Ronaldo buteur, ni vraiment l'un, ni vraiment l'autre. Ce qui a vraiment coincé cette saison là, c'était ses performances timorées dans les grandes rencontres, qui seront souvent sauvés par un but, l'arbre qui cachait la forêt en quelque sorte...

Problème qu'il corrigera quelque peu la saison suivante, mais qui verra encore son influence sur le jeu, s'affaiblir. Influence qu'avait par contre Giggs et Carrick.

 

Très souvent décevant dans ses performances, il semblait clair qu'il était en fin de cycle, et avait déjà la tête à Madrid. Cependant, son derniers tiers de saison sauva la note, et il semblait aussi, plus fort que jamais, à défaut d'être vraiment éclatant.

Un but hors du commun face à Porto, une prestation de haute voltige contre les Gunners au retour (qui sera sa meilleure rencontre sous nos couleurs, avec le match contre l'AS ROMA), et une confiance nettement retrouvée.

 

Ironie du sort... son dernier match à United, sera lors de la finale C1 2009. Finale durant laquelle, il se sera illustré par son individualisme, qui d'ailleurs était révélateur de la tournure qu'il allait prendre dans sa carrière.

Adieu l’Angleterre, adieu le dribbleur fou, adieu l'homme qui se sera démarqué, par sa personnalité hors du commun. Un mélange de Maradona et Best dans le tempérament, mais tout ça modernisé.

 

Madrid, me voilà...

 

Son objectif ? Conquérir la planète football, et asseoir une domination planétaire.

Malheureusement pour lui, un certain Lionel Messi était déjà en place, et lui avait chiper cette même place, de référence mondial.

Ni l'un, ni l'autre se distingue par un charisme certain (même si Cristiano en a plus que l'argentin), à vrai dire, c'est surtout par leur régularité, leur suprématie, leurs statistiques affolantes, que Ron' et Lionel ne sont pas loin de rentrer dans la légende.

Cristiano, qui depuis son atterrissage dans la capitale, est vraiment diaboliquement efficace.

Il a vraiment simplifier son football au possible, en se focalisant sur son coffre physique, ses qualités exceptionnelles de sprinteur, d’athlète comme vous dites, mais tout en gardant une technique intéressante, et qu'il met au profit de ses offensives.

 

Très complémentaire avec Ozil, il s'est trouvé un partenaire de choix, de gala même. Il doit lui rappeler Rooney, qui idem, mettait vraiment en valeur le portugais, même si c'était plus par un travail collectif, tant dans le jeu sans ballon, que dans la création.

C.Ronaldo c'est des stats à la Muller, dans un football maintenant bien difficile.

Mais il bénéficie tout de même de la largesse, des défenses espagnoles, bien moins sereines et soudées que les défenses anglaises, qui ont fait beaucoup de progrès.

On peut le voir dans ses matches, ou dans les résumés, s'il le pouvait, il pourrait claquer un triplée à pratiquement chaque partie.

 

Et quand je vois cela, idem pour son rival argentin, je suis partagé entre deux hypothèses.

Une Liga d'un très faible niveau, comparée aux débuts des années 2000, ou alors deux joueurs, qui sont vraiment trop au dessus du lot ? Ou finalement un peu des deux ?...

Quoiqu'il en soit, Ronaldo est sur un nuage, et tant qu'il gardera cette forme physique, il carburera à plein régime, en revanche, il gagnerait à se diversifier, à envisager une nouvelle façon de jouer. Quand il pourra moins compter sur cette force physique, ça sera déjà plus difficile...

 

Je le trouve ceci dit, très fort, son niveau est irréprochable, c'est surtout ce qu'il néglige qui lui met, un cran dessous de Messi.

 

Donc pour moi, ça ne se joue pas tellement à grand chose. Le CR de Manchester étant génial à ses débuts, le CR du Real Madrid étant monstrueux d'efficacité. Mais étant donné, que celui que je préfère à savoir le 2006/2007 se retrouvait à Man-U, la messe est plutôt dite.

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Super idée d'opposition!

 

On va commencer par le Manc!

 

Alors dans les première années Mancunien le mec avec un technique de ouf,capable de t'effacer 2-3 joueurs sans problème ou te claquer un but venant de nul part mais il pouvait aussi passer un match tel un fantôme se démarquant juste par son individualisme puis vint "l'incident" de la CDM06'

Le Portugal élimine l'England CR fait "soit disant" expulser Roo et toute l'Angleterre promet le feu a CR pour la saison a venir.....

Mais c'est la que le Portugais va montrer une autre qualité qui est que meme sifflet par toute l'Angleterre reunis il va sortir avec MU la meilleur saison depuis son arrivée,des gestes de folies,de superbes but et nombre de passes décisives! Il fini 2 ieme du BO derrière Kaka mais c'est que trop peu pour lui et la saison d’après va etre celle de la transition entre le virtuose qu'il était au Cyborg qu'il est maintenant...

42 buts toute compétitions confondue...Meilleur buteur du Championnat,meilleur buteur de la CL et vainqueur bien sur avec MU avec un magnifique doublé Champ-CL!

Le debut de la saison d'apres est marquer par ses prestation quelque peu décevante mais il fini la saison en boulet de canon avec un but stratosphérique contre Porto et une magnifique prestation contre le Gunners en demi finale de la CL mais son dernier match avec MU est la finale de la CL a Rome perdu contre le FC Barcelone.

 

Transférer pour 94M€ au Real Madrid,club de ses rêves

Il arrive la bas avec l’étiquette de joueur le plus chere du monde dans un club ou la pression est énorme.....mais cela ne l'affectera pas car Ronaldo est maintenant devenu le Cyborg tel un Cell après avoir absorber C-17 et C-18 :D il devient une machine a scorer,tout ce don le Real avait besoin...mais bon voila il se trouve que dans la Liga un autre genie est la,dans le camp de l'ennemie Barcelonnais...

Avec le Real,Cristiano en a fini avec les dribbles meme si des fois il en fait,il se focalise sur ses formidables capacité physique et sa vitesse balle au pied tout simplement exceptionnel

Je crois que c'est 90 buts avec le Real en 92 matchs ce qui est tout simplement Enormissime!

 

A choisir entre le Mutant ou le Virtuose,mon vote va pour le CR version Mancunien ou sa saison 2006/2007 est pour moi la plus belle!

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Un duel tout aussi intéressant que Jones/Smalling, et bien entendu, tout aussi compliqué.

Ces deux joueurs représentent deux visions diamétralement opposées de l'attaquant, des visions qui se complètent et se mixent parfaitement au point de finir par troubler la notre, de vision. Quel style est le mieux ? Le plus bénéfique pour une équipe ? Un vrai casse-tête que d'essayer de répondre à ces questions.

 

Place à Javier Hernandez, la révélation de la saison dernière, qu'est-ce qui le caractérise principalement ? Son intelligence tactique, il connait les déplacements des défenseurs avant qu'ils les aient ne serait-ce qu'imaginés, il connait la trajectoire de la balle avant même que le joueur ait botté le ballon, il connait tout sur tout. On dirait un mec qui joue au football depuis cent ans, il connait les phases offensives par coeur, comme un quaterback qui a son playbook incrusté dans la tête.

Mais tout cela ne suffit pas, et ce sont d'autres aptitudes encore qui le rendent si exceptionnel. Des aptitudes physiques impressionnantes, je ne parle pas ici de solidité, mais de rapidité. Si en plus de partir avant tous ses adversaires, il est deux fois plus rapide, comment l'arrêter ?

Les défenses du monde entier se le demandent encore, sans parvenir à trouver ni une réponse, ni une ébauche de réponse. Nous la réponse, on s'en fout, ce qui nous importe, c'est le point d'exclamation, pas d'interrogation. Le point d'exclamation qui ne cesse de suivre de près le fameux pseudonyme "Chicharito !".

Car Chicharito ne rime qu'avec but, des stats à faire frémir les plus grands attaquants de l'histoire, un ratio but/tir effarant, à t'en dégouter un gardien. Ils crachent dans leurs gants, les keepers, à son approche, se sentant impériaux face à ce petit pois, lui, il leur crache à la gueule, il rompt la normalité.

Oui, Chicharito n'est pas normal, inhumain dans ses stats et pourtant si humain dans son caractère, peut-être que tout cela se rejoint finalement. Un grand joueur ne fait pas forcément un grand homme, ici, c'est le grand homme qui a fait le grand joueur.

Car si l'on dépasse le simple rôle de serial killer qui lui colle à la peau, on remarque une générosité immense dans son caractère, sur et en dehors du terrain, un modèle de travail et d'abnégation. Il n'est pas là pour l'argent ou la gloire, il est là pour le jeu. Le stade, c'est son terrain de jeu, un espace vert, dans lequel il se ballade, le sourire aux lèvres, humiliant ses adversaires, mais en restant toujours poli, courtois et fair-play.

L'espace vert c'est le théâtre des rêves, il disait lui-même que sa vie à Manchester ressemblait à un rêve, je crois qu'il nous y a tous entraînés. Un rêve dans lequel on le voit planter but sur but, lui, le petit mexicain, passer devant les défenses pour tendre son petit pied, courir derrière les défenses pour achever le gardien, ou encore se démarquer pour placer sa petite cabeza. Vous vous rendez-compte, lui, marquer de la tête ? Ca ne peut qu'être irréel, qu'un rêve, nous finirons bien par nous réveiller ?!

Non, je ne pense pas, certains se demandent s'il va confirmer, quand on voit sa régularité avec United et la sélection mexicain ainsi que l'importance et la confiance qu'il prend au fil du temps, on ne peut que croire que de ce rêve là, nous n'en sortirons jamais... Un rêve pour nous, un cauchemar pour les autres, tout cela me convient.

 

Here he comes to Old Trafford, Welbeck, here he cums in Arsenal asses, Danny !

Né à Manchester, ayant fait toute son évolution dans notre club, la fierté de l'institution, la fierté de l'Angleterre. Ce longiligne gamin de 20 ans, un modèle d'attaquant, celui complet, qui sait jouer, faire jouer, et marquer. Le grand public l'avait découvert il y a trois ans, âgé seulement de 17 ans il avait placé une frappe magnifique, face au Stretford End. Un talent rare, c'est ce qui m'a sauté aux yeux, d'emblée, un cristal à perfectionner, certes, mais un cristal qui paraissait si prometteur...

1000 jours ont passé, entre-temps, un prêt fantastique à Sunderland, sous les ordres de Steve Bruce, utilisé tantôt comme un ailier, tantôt comme un attaquant, peu importe, son rôle était toujours décisif.

La grande différence entre lui et le mexicain c'est que c'est un joueur de ballons, là où Chicharito a du mal balle au pied, pour lui c'est naturel, un peu de puissance, beaucoup de classe, l'élégance même avec le cuir contre les chaussures, l'intelligence même dans les transmissions. En témoigne sa somptueuse talonnade pour Anderson contre Tottenham.

Son impact sur notre jeu offensif depuis début Août est démesuré, la façon qu'il a de tourner autour de Rooney, que dis-je, de tourner avec Rooney, rend fous les défenseurs. Ils ont le tournis, la tête qui tremble, lui, il a la tête solide, debout, fier, comme lorsqu'il va célébrer ses buts avec son public.

Balle au pied il sait distribuer, combiner rapidement avec tout le front de l'attaque, mais il sait aussi porter la balle, créer les espaces de par ses courses. Et en plus de tout cela, comme si ça ne suffisait pas, il est capable de finir les actions, et pas une petite finition de bas étage, non, il sait quel geste faire et quand le faire. Même si ce n'est pas le maître du domaine, cela montre toutes les qualités qu'il a déjà, à seulement vingt piges. Oui, le monsieur (oui, c'est un monsieur, un vrai) a tout pour réussir, la culture de la gagne dans le coeur, la volonté dans les jambes, je crois qu'on a encore du mal à situer le niveau définitif qu'il peut atteindre... Quoiqu'il en soit, il fera parti des meilleurs, c'est une certitude que j'ai en moi, peut-être pas un ballon d'or en puissance, mais le ballon d'argent, moi ça me va. Il en apportera des doutes à Ferguson, qui choisir en attaque ?

 

Qui choisir entre ces deux joueurs ? Seul le coach aura la réponse, et encore... Moi, je vote blanc, impossible de départager, ces deux jeunes là cassent les principes établis, même jusque dans ce topic, la preuve.

Modifié par Best_07
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Je suis un moi-même préfabriqué, je suis une aberration. Un être non-contingent. Ma personnalité est une ébauche informe, mon opiniâtre absence profonde de cœur. Il y a longtemps que la conscience, la pitié, l'espoir m'ont quitté, s'ils ont jamais existé.

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Le problème d'Hernandez, c'est que j'ai limite l'impression qu'il s'est trompé de génération. Ce type de joueur a disparu de la planète de foot-ball, les simples tueurs, renard. S'il y a encore dix ans, il aurait fait un malheur, aujourd'hui, ses carences dans le jeu font quand même un peu tâche. Pour dire ce qu'il en est, lors des phases de jeu, on joue à dix lorsqu'il est sur le terrain, parce que le mexicain, si tu ne lui fais pas une passe en profondeur ou dans la surface, la balle il ne sait pas quoi en faire intelligemment. Or, maintenant que le jeu prend de plus en plus d'importance, et surtout que la moindre perte de balle est dramatique, ça gâche un peu son immense talent. Talent que tout le monde connait hein, un ballon bien donné = un but.

 

Welbeck lui apporte considérablement plus dans le jeu, et si tout le monde souligne l'importance de Cleverley dans le renouveau de nos offensives, il ne faut pas oublier le jeune attaquant. Parce que Welbeck, contrairement à Hernandez, qu'importe sa position, il saura quoi faire du ballon et amènera quelque chose. Aussi, il sait garder la balle, ce qui est parfois ô combien important dans la construction d'une offensive. Puis bon, le mec marque aussi, est bon dans la tête, et s'entend super bien avec Roo'. C'est un peu son mentor tiens, un joueur similaire, attaquant couteau suisse doté d'une technique et d'une intelligence de jeu supérieure à la moyenne. Toute proportion gardée bien sûr.

 

Après, pas la peine pour SAF de choisir entre les deux, dans ma conception, ce serait du Roo-Welbeck titulaire, puis entrée d'Hernandez à la 60em pour finir le job. A la Solskjaer, pour les nostalgiques.

 

Difficile de débattre équitablement entre un joueur qui nous aura enchanté toute une saison par ses buts plus importants les uns que les autres au moment du bilan et un autre qui vient à peine de revenir de prêt. Mais dans la plus pure théorie, je dirais que Welbeck promet plus, plus ancré dans son époque et dans le jeu flamboyant qu'on se languit tous de retrouver. Donc ce sera Welbeck pour moi.

Modifié par End Of Kids Era
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Je vais commencer par Chicharito , un joueur au talent immense , superbe trouvaille de Manchester. Le recruter avant qu'il n'explose aux yeux du monde entier à la Coupe du Monde c'est magistral et tellement fin de la part de Ferguson. Un joueur aux qualités que j'apprécie fortement , un attaquant de pointe comme on en voit que trés rarement. Un petit gabarit possédant une bonne détente , bon de la tête et en finition. Un placement ingénieux , des appels dans le dos de la défense , des passages dans les intervalles , un pressing constant sur l'adversaire et une technique quand même assez présente sans être prodigieuse. Il a fait mouche pour sa toute première saison à Manchester United , il a sauvé l'équipe à quelques reprises. Dans un rôle typique d'attaquant de pointe et de renard des surfaces il participe peu à la construction du jeu , il est là pour marquer et pas autre chose. Une détermination à toute épreuve , une volonté d'aller au but et irréprochable sur le terrain. Un joueur modèle qui brille également en sélection et fait le bonheur du Méxique , sa famille doit être fier de lui car il reprend le tracé de "Chicharo".

 

Maintenant passons à Welbeck , un joueur que je n'ai vu évoluer que rarement lors de son prêt , un pur produit du centre de formation de United ( c'est d'ailleurs assez sympa de voir des images de Petit Welbeck ) , encore un joyau de la maison United à n'en pas douter. Il m'a impressionner durant la préparation aux USA mais moins lors de l'Euro -21 en Juin. Ce n'est pas un attaquant de pointe mais un attaquant de soutien qui descend beaucoup demander le ballon et qui aime toucher le cuir. Ses associations avec Sturridge ou Rooney m'ont assez déçu puisqu'il y a peu de présence face au but sans un véritable attaquant de surface. Un schéma différent qui fait tout de même mouche. Il est trés technique , ses contrôles sont sublimes et il peut parfois faire la différence. Un attaquant en retrait parfait , voir un ailier technique. Un bon sens de la finition et un excellent jeu de tête , pas de toute on a là un futur attaquant de renom.

 

Je vais voter Chicharito , j'adore ce genre de joueur qui n'est là que pour marquer , faire l'appel au bon moment , se placer face au but , être à la conclusion , harceler le porteur du ballon et créer le danger. J'ai hâte de le revoir briller en club , avec la fâcheuse blessure de Danny il aura du temps de jeu et devrait nous replanter quelques banderilles d'ici peu.

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"1972 - der Beginn einer Erfolgsgeschichte, 2012 - ein neues Kapitel wartet darauf, geschrieben zu werden"

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Deux joueurs vraiment différents qui vont sûrement se battre pour la même place cette saison.

Bon Chicharito , c'est déjà le chouchou d' Old Trafford, élu par les supporters number 1 la saison dernière, tellement de joies il a pu nous apporter, une façon de se procurer des occasions exceptionnelles, presque uniques, une efficacité rare, une technique à parfaire etc, tellement de choses ont déjà été dites et redites sur son cas.

Welbeck joue sur d' autres qualités, une vraie bonne technique, une intelligence de jeu excellente, la passe pour Andy face aux Spurs est un pur bijou, même devant la télé, je n' avais pas vu cette hypothèse. Sa conduite de balle ne me plait pas énormément, je trouve qu'il pousse un peu trop loin et rattrape avec ses grandes jambes, et devant le but doit encore d' améliorer.

Je choisis Chicharito qui, dans son domaine, je pense vraiment qu' il va y renier des années, alors que Welbeck je le vois très fort dans son style.

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Chicharito, ou le dernier prédateur ... Renard des surfaces ... hummm je le verrai plus comme un serpent, se laissant taquiner avec un air inoffensif avec le ballon, un serpent que tu peux bousculer sans qu'il ne bouge... tu prends alors confiance, tu le remues de plus en plus, puis arrive un moment, où son attaque fait rage, il va se laisser approcher pour mieux faire paraître sa vivacité qui le fera se trouver en plein coeur de la défense adverse. Isolé, son pied sera son croc qu'il actionnera pour lancer le ballon, transformé en véritable venin au fond des cages laissant le gardien faisant le parallèle d'une armure telle une peau de bébé.

 

 

 

Welbeck est plus complet, bien que n'étant pas autant une âme de tueur comme son compère. En revanche ces adversaires ne sont pas rassurés en le voyant, il n'est pas facile de le bousculer, de lui prendre la balle, tu as moins confiance et tu es sur tes gardes car la passe, le dribble, le tir peuvent surgir à n'importe quel moment. Il n'excelle dans aucun domaine, mais est déjà performant dans tous.

 

La question, vu leur jeune âge c'est ... Welbeck va-t-il plus aboutir son jeu très complet et Chicharito va-t-il participer au jeu ?

 

Choix difficile... Tant les 2 styles sont opposés et leur caractéristiques également ...

 

Pour reprendre le bon vieux carré d'as:

 

Welbeck: _appel : 5

_passe : 6

_ contrôle: 6

_ vision du jeu: 7

 

24/40

 

Chicharito: _ appel : 10

_passe : 4

_contrôle : 4

_ vision du jeu : 8

 

26/40

 

Bah oui Chicha a une excellente vision du jeu, pour faire des appels il faut savoir dans quel trou se mettre et la passe qui est possible de faire, le faire au bon moment ... il y a beaucoup de paramètres...

 

Voilà, on a un joueur qui a un don, l'autre qui a simplement des capacités mais qui est plus complet ...

 

Donc Chicha pour l'instant... il a l'air bosseur, il pourra travailler son contrôle passe, pour en faire profiter aux autres de sa vision du jeu également.

 

 

Opposition à refaire dans quelques années.

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Le parti politique est l'opium du peuple

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Revoilà un beau duel,

 

Il oppose deux attaquants dont le seul point commun est d'être habillé de la plus belle des façons qui soit sur un terrain de football: un ensemble rouge et blanc (voire rouge et noir) avec le petit écusson jaune contenant un beau diable et deux ballons mode XIXe siècle. Un duel entre le black pure souche estampillé du numéro 19 et le petit latino au dossard numéro 14 ; entre un mec dans l'air du temps et un mec appartenant à une autre époque (le XXe siècle). Malgré tout, bien que leurs qualités soient bien marquées, nous avons à faire à deux petits prodiges ; deux pépites au talent immense.

 

Commençons par le produit de l'école mancunienne, Danny Welbeck: noir, rapide, technique, bon de la tête et altruiste ; un attaquant complet en somme, capable d'évoluer en pointe ou sur l'aile ; un attaquant dans l'air du temps tels les Rooney, Tevez, Aguëro, etc. Hormis chez Captain Britain, qui nous en parlait depuis déjà bien longtemps, Welbeck n'a pas, lors de ses débuts, fait l'unanimité au sein de la communauté Red Devil. Encore fort jeune et quelque peu brouillon (lors de sa première saison chez nous, 2008-2009 je pense, il me donnait l'impression de s'emmêler les pinceaux avec ses grands compas), il avait déchiré l'opinion publique en deux, avec d'un coté les gars qui avaient déjà décelé son énorme potentiel et de l'autre les éternels sceptiques, peu avide des produits du club, qui préféraient voir jouer des pépites confirmées au jeu bling bling plutôt que la perle rare du coin.

En 2010, le Gaffer l'envoit en prêt, d'abord à Preston (où il goûtera aux joies de la Championship), puis à Sunderland où il explosera aux yeux du grands public (merci Steve Bruce!). Une sévère blessure au genou mettra un frein à sa progression, mais, c'est déjà trop tard, le poussin Welbeck a éclos et il tarde à Ferguson de le voir revenir s'entraîner du coté de Carrington.

 

Tournée de pré-saison aux USA, Welbeck éclabousse Dimitar Berbatov de son talent. Le bulgare fait en fait, actuellement, les frais d'un début de saison tonitruant du natif de Manchester. Relégué la plupart du temps sur le banc, Berbatop(flop un autre temps) ne peut que constater les dégâts: pressing, technique, intelligence de jeu, instinct de buteur et joie de porter à nouveau le maillot du club 19 fois champion d'Angleterer, Danny envoie un message fort à la fois à Ferguson et à la concurrence. Cette saison, il va tous casser ! Déjà auteur de plusieurs belles prestations face à City (lors du Community Shield), Tottenham et les 35 premières minutes face à Arsenal... 35 oui, seulement, suite à une sortie sur blessure. Berbatov croit enfin en sa chance, mais non, notre petit Danny rejoint l'infirmerie et cède sa place à...

 

Javier Hernández Balcázar, produit du club mexicain de Guadalajara, un illustre inconnu (sosie officieux de Santiago Muñez) qui débarque du coté d'Old Trafford en Avril 2010. Coup de tonnerre, le prix du transfert avoisine les 10 millions et certains supporters (moi y compris, idiota!) commence déjà à râler n'hésitant pas à faire du petit pois (Chicharito) le successeur de l'illustre Manucho (qui ça ?). Forcé de constater, preuve à l'appuie, qu'on s'est trompé sur son compte... Coupe du Monde 2010, Afrique du Sud, théâtre des cauchemars pour Patrice Evra et ses frères (la famille à Ribéry) qui sortent par la petite porte. Défait au premier tour - nous allons passer outre les faits qui se sont déroulés à Knysna - la France a subit la loi des sud-américains: l'Uruguay d'abord, un 0-0 face aux futurs demi-finaliste, et le Mexique ensuite où évolue un certain Chicharito, tiens tiens. Le mexicain a fait mal à la France (à l'Argentine aussi en huitième de final) avec ses nombreux appels à la limite du hors-jeu. Il en suffit d'un et hop, Javier s'en va tromper Hugo Lloris.

 

C'est alors que tout le monde admet que Ferguson a flairé le bon coup ! Le mexicain a signé avant la coupe du monde: ce fut donc moins cher et moins difficile (pour des raisons de concurrence) à faire signer. De l'Afrique du Sud au Nord de l'Angleterre, le dépaysement est total, mais n'affecte pourtant pas un Hernández qui s'acclimate très vite à la vie britannique. Déjà à l'aise dans la langue de Shakespeare, le néophyte des pelouses britanniques prend rapidement ses marques au pays de Winston Churchill. Premier match, premier but (affreux) et première embrassade avec l'écusson: le nouveau chouchou est arrivé ! Après seulement quelques minutes avec l'équipe, le public comprend rapidement que son nouvel attaquant est unique en son genre (unique parce qu'il fait partie d'une espèce en voie d'extinction). En effet, le style Javier Hernández, c'est la limite du hors-jeu, les courses dans le dos des défenseurs, les buts tout fait où il ne faut plus que pousser la ballon au fond des cages. Aurevoir Inzaghi, Klose, etc. bonjour Chicharito. Peu doué techniquement, invisible au niveau de la construction du jeu, le mexicain est un pur finisseur, un vrai finisseur. Certes, il ne régale personne, mais il déchaîne les passions ! Il inscrit plus de 20 buts lors de sa première saison à Old Trafford - et pas des moindres s'il vous plaît (Chelsea, Blackpool, Wolverhampton, Everton, Stoke et bien d'autres) - et devient titulaire indiscutable lors des grosses soirées de Champions League. Son bilan, que l'on peut qualifier d'exceptionnel, est à la fois inespéré et encourageant pour l'avenir. Après une telle saison, il "ne reste plus qu'à" confirmer. Pas une mince à faire quand on sait que Welbeck vient de (re)débarquer à Manchester...

 

Deux joueurs que tout oppose donc, mais deux joueurs performants et importants pour l'équipe. Je ne sais toujours pas pour qui je vais voter tellement le choix s'avère compliqué. D'un coté on a un attaquant complet, amené à faire de grandes choses lors des prochaines années. De l'autre, on a une pépite mexicaine - qui a déjà prouvé qu'il avait largement sa place au sein de notre effectif - à la gueule d'ange qui à chaque fois qu'il score me procure des sensations incroyables. Je vais donc, d'un point de vue assez subjectif je l'admets, voter pour Javier qui à l'heure actuelle me fait vibrer à chaque fois qu'il pousse bêtement le ballon au fond des filets. Revenez dans deux ans et la balance penchera sans doute de l'autre coté.

 

Qu'à cela ne tienne, Carpe Diem !

Modifié par T2S
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U-N-I-T-E-D, United are the team for me

 

 

"Het is niet echt de vraag OF we het WK 2014 winnen, de vraag is eerder: met hoeveel doelpunten verschil winnen we de finale?" De Motivees/Les Motivées

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