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Opposition


Charlie

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Higuain ou Villa?...

 

Higuain pour commencer, c'est un joueur qui a connu la même évolution que CR7.

Très bon dribbleur au début, bon attaquant de soutien, un attaquant qui avait l'art de créer des espaces, et de se déplacer à merveille entre les défenseurs, est devenu finalement, un redoutable buteur...

 

Quand avant il cherchait à créer des brèches, faire jouer ses coéquipiers, il n'est maintenant qu'obminulé par le but.

Lancé en même temps que Gago (quel gâchis :() au Real, il a réussi lentement mais surement son intégration, en ayant beaucoup appris (dixit lui même), de RVN et Raul, forcément...

On le sent dans sa confiance gagnée devant le but, dans son placement, dans sa finition, alors qu'il était absolument médiocre, devant les cages auparavant. On sent l’enseigne, de deux joueurs parmi les meilleurs finisseurs, au niveau planétaire.

 

Sa mutation a eu lieu, après la saison 2008-2009, donc au moment où Real retrouvait une version galactique, avec l'arrivée de joueurs issu du gratin mondial. Cela a surement dû jouer, dans sa manière de procéder, de se fondre peut-être plus dans le collectif, et se focaliser sur le but, afin d'être le finisseur naturel, et celui qui terminerait les actions.

Puis, on parle d'un énorme personnel ^^ Il m'est arrivé d'être sidéré par ses phases solistes, comme si j'étais moi même supporter du Real, j'aurais pas aimé voir ça à United...

 

Mais c'est quand même un très bon joueur (moins avec l'équipe nationale, d'ailleurs ça serait un sujet intéressant à débattre: Les joueurs moins performant avec l'équipe nationale), qui est apprécié par ses divers entraineurs, qui a leur totale confiance. Il reste pro et ne déçoit rarement.

C'est le joueur idéal pour gagner un championnat, parce qu'il marque contre toutes les petites équipes, et ça aide énormément. Par contre, on ne pourra pas autant dire pour les gros matches.

Sous-estimé pour certains, sur-côté pour d'autre, Higuain peut et doit s'affirmer dans les grandes rencontres, afin de rentrer dans le cercle fermé, des meilleurs avants centres du monde.

 

 

De l'autre côté, on parle d'un joueur, qui justement est dans ce cercle fermé.

 

David Villa, c'est du très lourd.

Depuis son explosion, il n'a jamais déçu.

Dans une équipe de Valence souvent en perdition, et n'ayant plus son niveau d'antan, il a souvent porter à bout de bras cette équipe, et l'hisser dans le haut du classement.

Un chasseur de but avec une technique indéniable, qui lui permet de décrocher, provoquer, déséquilibrer, prendre sa décision en dehors de la surface, et marquer de biens beaux coups-francs.

 

On parle d'un attaquant très complet, je ne lui trouve aucune faille, si ce n'est son physique, mais il tient quand même bien sur ses appuies... Enfin ça dépend...

Il est aussi terriblement régulier depuis 2005, avec des statistiques toujours respectables (à vérifier), mais aussi très bon collectivement.

Le meilleur attaquant espagnol depuis Raul, et c'est d'ailleurs pour cela, qu'il lui a chipé son record. Seul David pouvait le faire de toute manière.

 

Il avait l'embarras du choix, entre le club de cœur de l'ange madrilène, ou l'ennemi juré du club blanc, il a fait le bon choix en allant à Barcelone. Avec un collectif plus rôdé, une équipe moins instable, et il a parfaitement pris le rôle laissé vacant depuis le départ d'Eto'o.

Un attaquant en mouvement, qui aime permuter, qui gênerait les défenses adversaires, ne sachant plus s'organiser devant les déplacements perpétuels. Plus un rôle adapté à l'espagnol qu'à Zlatan, pour sûr...

 

Et son palmarès s'est étoffé en l'espace de 3 ans, alors qu'il était finalement maigre jusqu'ici.

Il a gagné une C1, un Euro, un mondial, plus une Liga, ça te le change complétement ton palmarès.

Sa fidélité à Valence était honorable, mais il lui fallait un club à la hauteur de son talent, de ses ambitions, pour définitivement placer Villa comme parmi les références à son poste. Même s'il l'était déjà.

 

Il ne m'a pas impressionné plus que ça, au Barca, mais il fait le boulot, s'est quand même bien inséré, et a marqué un sublime but face à nous, qui n'était pourtant pas évident à mettre.

 

Je dois choisir entre un attaquant qui a encore à prouver, et un qui a tout prouvé, c'est donc sans hésiter que je vote pour Maravilla.

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Gonzalo HIGUAIN VS David VILLA

 

Higuain: 0 vote

Villa: 1 votes

 

La prochaine opposition a été proposée par Jiminy:

 

Joey BARTON VS Nigel DE JONG

bartonk.pngdejong.png

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Le duel qui fait rêver. :wub:

 

Je vais commencer avec Barton, le joueur de toutes les controverses, haït par beaucoup, pour ses comportements sur et en dehors du terrain. Tout cela a tendance à faire de lui un joueur sous côté qui avec une meilleure mentalité aurait été l'un des milieux anglais les plus reconnus de sa génération, sans aucun doute.

 

Il enchaîne les clubs de seconde zone anglais, en marquant toujours son passage, en devenant adulé par beaucoup de supporters locaux car outre ses défauts il a énormément de qualités. Tout d'abord dans son état d'esprit, dans ses bonnes périodes, ce n'est ni plus ni moins qu'un véritable guerrier sur le terrain, au service de ses partenaires et avec un apport individuel qui dépasse des simples qualités "hargneuses" naturelles.

 

Que ce soit par sa vision du jeu, supérieure, ses qualités en CPA et son maniement du ballon il offre énormément de choses à une équipe. Original dans sa façon de jouer, c'est un milieu assez libre, qui arrive à endosser plusieurs rôles dans un même match, en restant, la plupart du temps, juste dans ses choix.

 

Un bon porteur de ballon, bien que pas extrêmement technique ou rapide, mais il compense cela avec des aisances physiques et tactiques. C'est donc un joueur qui arrive tranquillement à conserver la balle au milieu de terrain, et à organiser le jeu avec une justesse quasi-parfaite.

 

Quand en plus de cela il est capable d'être un véritable poison pour un milieu adverse, on constate qu'il regorge tout de même de nombreux atouts qui font de lui un joueur, qui, sans une irrégularité constante (lolilol) aurait pu prétendre à une bien meilleure carrière. En espérant qu'il arrive à terminer son aventure footballistique comme il se doit, comme il le mérite.

 

Barton, c'est un milieu de terrain qui dans le jeu est exemplaire, et qui, avec une mentalité mieux réglée, aurait tout d'un excellent capitaine. J'ai beaucoup d'admiration pour ce joueur même s'il est difficile, très difficile de l'aduler, non pas pour son comportement, mais parce qu'il a passé de longues années à City.

 

De Jong est différent, il est plus discret dans son jeu, avec un talent balle au pied largement moins prononcé que l'anglais et une mentalité plus calme. Ca n'empêche pas de faire de lui l'un des milieux défensifs les plus redoutés et redoutables du monde.

 

Catalogué d'une mauvaise image depuis la Coupe du Monde, on en oublie bien souvent de parler de son jeu, pour se concentrer sur ses fautes, c'est dommage. Car, tout milieu défensif rugueux qui se respecte, se doit, pour jouer à 100% de ses capacités d'aller parfois trop loin dans l'agressivité, c'est comme ça.

 

Je comprends qu'on ait du mal à aimer le jeu de ce genre de joueur, esthétiquement, ça répugne un Menes, moi, ça me fait rêver. C'est essentiel à un groupe d'avoir un joueur qui est là pour casser le jeu adverse, et qui peut se targuer d'être aussi bon que De Jong dans ce domaine ? Peu de monde.

 

L'hollandais arrive, avec une présence athlétique et un volume de jeu assez large, à être présent dans tout les duels au milieu de terrain, ses tacles, ses récupérations de balle, sa capacité à rester debout face aux adversaires et à les conduire à la faute, tout cela c'est du travail de pro. Dans le football moderne, pour pouvoir espérer avoir un milieu de terrain solide, il faut un profil type, capable d'imposer une dureté dans le jeu tout en sachant un minimum manier le ballon.

 

Nigel est l'un de ses joueurs ô combien essentiel, et les réussites conjuguées de City et de la Hollande vont dans ce sens, le véritable maître du milieu, c'est lui. Un maître que nous pourrions, pour partir dans le hors-sujet, peut être retrouver avec l'arrivée de Jones. Puisque l'on sait tous que cette hargne au milieu de terrain que l'on avait sous Roy Keane, on l'a perdue depuis longtemps, au point d'écarter les fesses devant Barcelone...

 

Il est finalement très difficile de départager ces deux joueurs, pour ma part, je dirais qu'un De Jong est probablement plus important dans un effectif, mon vote se dirige donc naturellement pour le néerlandais.

Modifié par Best_07
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Je suis un moi-même préfabriqué, je suis une aberration. Un être non-contingent. Ma personnalité est une ébauche informe, mon opiniâtre absence profonde de cœur. Il y a longtemps que la conscience, la pitié, l'espoir m'ont quitté, s'ils ont jamais existé.

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Ouaip, je nage en plein rêve là :D

Duel entre deux joueurs précieux pour une équipe, car terriblement vicelards et rusés pour contrecarrer leurs adversaires.

 

Barton est quand plus doué avec le ballon que De Jong, Barton est un joueur qui s'est gâché tout seul, alors qu'il aurait pu connaitre une belle carrière, et faire même parti, du cercle fermé des meilleurs milieux du royaume.

 

C'est un milieu assez complet, qui effectue un beau travail de ratissage, et avec le ballon il est capable de réaliser de biens belles passes.

Sa frappe est loin d'être ridicule, ses ballons peuvent être bien placés, comme il peut tirer avec puissance.

Il me semble d'ailleurs, qu'il ait d'jà marquer contre nous, un but vers la fin, avec au final un score de 1 partout, lors du derby de Manchester.

 

Mais bon, je ne le connais pas plus que ça, en tant joueur, plus en tant qu'homme notamment par ses frasques. Or, beaucoup oublie que Barton est avant tout un joueur qui aurait pu connaitre un bel avenir; avec une énorme confiance en lui, en ses capacités, et un abattage fulgurant sur le pré.

Ses qualités qualités de récupérateurs sont non négligeables, et il avait des atouts de Box-To-Box.

M'enfin, comme il a rien dans le ciboulot, il a laissé la bêtise lui gagner, et du coup, sa carrière de footballeur lui échapper.

 

De l'autre côté, c'est un joueur plus régulier, mais tout aussi vil.

De Jong, c'est le 6 par excellence, sans pour autant être maladroit avec le ballon, il m'épate avec ses qualités physiques, il me sidère avec ses actes d'anti-jeu.

Poste oblige, une part de fouine est requis, mais lui n'en s'arrête pas à là :D

Un des joueurs phares du parcours hollandais en 2010, il s'est distingué avec cette fameuse faute contre Alonzo, qui est vraiment pas mal dans le genre.

Keane lui aurait accordé un 10/10 ^^

 

Mais sa carrure, sa solidité, son sens du placement, du repli, et sa force de caractère, lui ont permis de faire beaucoup de bien, dans toutes les équipes qu'il a pu fréquenter.

Et lui, est quand même plus malin que l'anglais, se faisant moins avoir, et ayant plus de clémence de la part du corps arbitral. Van Bommel style :D

 

Je ne les connais pas plus que ça; mais suffisamment pour dire que De Jong connait une meilleure carrière. Donc, Nigel for me ^^

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Joey BARTON VS Nigel DE JONG

 

Barton: 0 vote

De Jong: 2 votes

 

La prochaine confrontation oppose deux des meilleurs attaquants anglais de leurs générations:

 

Michael OWEN VS Alan SHEARER

 

owenh.pngalan.png

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Joey BARTON VS Nigel DE JONG

 

Barton: 0 vote

De Jong: 2 votes

 

La prochaine confrontation oppose deux des meilleurs attaquants anglais de leurs générations:

 

Michael OWEN VS Alan SHEARER

 

owenh.pngalan.png

 

<HS> T'aurais pu éviter de choisir une photo où Shearer fait le salut nazi, les avis vont être biaisés. </HS>

J'adore la

mienne mais j'ai été obligé de la réduire énormément (et elle perd tout

son charme dans un formait si réduit) pour pouvoir la porter.

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Le meilleur étant Andy Cole :D

 

C'est clair qu'ils ont marqué le football anglais en général, mais Owen est plus réputé d'un point de vue mondial, vu qu'il a gagné le B.O, qu'il est distingué dans un plus grand club, que peut l'être déjà Newcastle, et qu'il a marqué les esprits lors du mondial 98.

Mais sur un plan individuel, Shearer n'a pas eu grand chose à envier au traitre.

 

Shearer, déjà, c'était un charisme, c'est un leader, un patron. Chose rare à son poste, mais il fait parti des attaquants qui travaillent énormément, servent de point d’appui, exécutent un énorme pressing, et n'hésitent pas à commettre des fautes intelligentes.

Mais des fautes, pas qu’intelligentes, il en a fait. Il affectionnait beaucoup le coup de coude, et utilisait un peu trop sa force physique, pour brutaliser les défenseurs.

Et puis c'est un énorme caractériel, un mental en acier inoxydable, il inculquait sa rage de vaincre à ses coéquipiers, n'hésitait pas à tacler, poussait des gueulantes quand ça n'allait pas.

Sur un plan footballistique, il était vraiment bon. Une frappe de balle terrible, mais à cela s'ajoutait de la précision, chose qui lui permit de fusiller bien des gardiens.

Il avalait les espaces comme deux, mais il savait surtout les créer, ses appels en profondeurs ont toujours été tranchants (tout comme Owen), et son jeu dos au but était un modèle du genre. Le meilleur du royaume, un des meilleurs d'Europe. (Koller étant le number one :D)

 

M.U aurait pu l'avoir, Fergie le souhait à tout prix, mais finalement on a eu mieux par la suite, on a eu O.G.S.

 

Un joueur très respecté et adulé en Angleterre, sa carrière parle pour lui, des buts, encore des buts et toujours des buts.

Il aura laissé une forte empreinte dans la Premier-League, à n'en pas douter.

 

Ensuite, on vient à Michael Owen.

Le Speedy Gonzales anglais.

 

Un attaquant, qui était à un doigt d'être une légende scousers (enfin j'ai toujours été partagé là dessus, il était quand même touché par la grâce là-bas), a finalement signé chez les Red Devils, quelques temps après.

Il a entre temps, fait un passage éclair au Real Madrid, qui était concluant vers la fin, et a joué pendant quelques années chez le club de Shearer.

 

Ce que je retiendrais de lui, c'est évolution, causée certainement l'âge et ses blessures.

Alors que maintenant, il rôde uniquement dans la surface, avant il ne l'a fréquentait que très peu, et préférait jouer à l'approche de la zone décisive.

Plus habile collectivement, plus habile avec le ballon, voire même plus technique. Il savait se débarrasser d'un vis à vis, il centrait, provoquait, et avait une facilité déconcertante à mettre des p'tits ponts.

Mais surtout, sa vitesse était foudroyante, quand il prenait le ballon et qu'il décidait d’accélérer, c'était impossible de l'arrêter.

J'ai en mémoire cette finale de la Cup, contre Arsenal, où il change complétement le cours du match, alors qu'Arsenal dominait complétement la partie.

Ses courses, ses appels-contre appels, puis son enchainement contrôle-frappe-but, était un modèle du genre.

 

Avant qu'Henry et Van Nistelrooy viennent affoler les statistiques, c'était le meilleur avant centre du championnat, et de loin.

Même si Raul méritait le Ballon d'Or en 2001, il ne l'a pas vraiment volé, vu qu'il avait gagné pas mal de titres, et surtout, était déchainé.

Peut-être a-t-il explosé trop tôt, vu comme il paraissait déjà émoussé à 26-27 ans, un point commun qu'il partage avec Raul.

Et puis vers la fin de son séjour Reds, il loupait beaucoup d'occasions, chose inhabituelle pour lui...

Mais son passage au Real démontrera, qu'Owen, n'avait pas totalement perdu sa précision diabolique devant les cages.

 

Bref... J'ai du mal à me décider entre les deux, Shearer a brillé tout comme son compatriote, mais pas tellement pour les mêmes raisons.

J'opte néanmoins pour Owen, qui a su s'illustrer dans les grandes occasions, dans les rencontres internationales (sélection, UEFA), chose qui fût moins le cas pour la légende des Magpies.

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Le meilleur étant Andy Cole :D

 

Ah non, je m'insurge. ^_^

J'ai toujours eu du mal à situer Andy Cole sur l'échiquier des attaquants anglais, et européens. Avec le recul, j'imagine qu'il serait à la quatrième place, derrière Sheringam et les deux joueurs opposés. Limite cinquième, vu que Fowler avait un potentiel extraordinaire. :)

 

Bref, très beau duel, entre deux attaquants qui partagent plusieurs choses. Le premier, c'est une affection pour les blessures. Shearer a arrêté pour cela (même si il restait encore une machine), et Owen a modifié son jeu à cause des blessures. Outre Newcastle, ils ont également partagé la pression d'être l'atout offensif numéro 1 de la sélection, d'une sélection qui, à l'époque, jouait, avec de bons techniciens (Scholes était bien utilisé par Hoddle, Gazza and co sous Robson et Venables, etc.), mais était terriblement naïve, au contraire de la sélection actuelle, qui refuse le jeu et se montre éperdument cynique et arrogante.

 

Je commence par Shearer.

Il faut déjà préciser qu'il a une mauvaise réputation dans les travées de OT. Son style de jeu (rude, agressif, à la limite de la violence), certains accrochages avec nos joueurs emblématiques (les Neville, Keane, Schmeichel, Stam) et son refus au dernier moment de nous rejoindre, ont sans aucun doute contribué à cette mauvaise image, n'empêchant malgré tout pas SAF d'en parler comme un de ses plus gros regrets (avec Gascoigne). Charlie a raison de souligner son intelligence, sa puissance. Dans sa prime jeunesse, mon père m'en parlait comme d'un joueur magique. Les vidéos que j'ai vu de lui étaient effectivement magiques. Il allait vite, dribblait bien, frappait fort et vite, faisait tout bien. Un Drogba blanc et blond avant l'heure, capable de tirer les coups-francs, de frapper magistralement ses pénos (lucarne, toujours), de changer le jeu par des transversales souvent réussies. C'était un monstre d'une efficacité rare, longtemps un 9 bis devenu 9 au fur et à mesure de son déclin physique, l'argument numéro 1 d'une équipe arrogante et depuis remise à sa réelle place. L'argument numéro 1 pour sa venue chez nous, pour ce qui devait être son explosion. Son amour pour Newcastle (quand même, belle histoire : jeté comme un chien du centre de formation, il y revient, consent à des sacrifices financiers et personnels pour y rester et ne jamais quitter le club de la Toon Army) aura eu raison de son destin, tout comme sa nationalité, et le poids de l'héritage des Lineker et autres attaquants géniaux, sans doute mieux entourés que lui, malgré tout.

On pourra également retenir son charisme, son hygiène de vie, sa volonté à rester loin de l'abattage médiatique, contrairement à Gascoigne, Beardsley, et même aux jeunes Giggs et Beckham. Il était the man next door, le gars du coin, qui pleurait après chaque fin de saison à Newcastle, priant pour que ce ne soit pas sa dernière. Ridjaard disait de lui qu'il était l'attaquant de classe mondiale le plus surcoté de la planète foot, qu'il n'avait pour lui que son jeu de têtes. J'ai du mal à croire qu'un type qui a toujours marqué 1 match sur 2 lors des grands tournois (meilleur buteur de l'Euro 96, 2 buts et 1 assist en 98, idem en 2000), qui est le meilleur buteur de l'histoire de la PL, qui a fait pas loin de 40 passes décisives tout au long de sa carrière, qui a marqué de nombreuses fois en Europe, était surcoté.

 

Quant à Owen... Owen, ou la genèse de ma relation avec Norvegian. Owen, dribbleur et sprinteur fou, puis finisseur génial mais sobre. Owen, révélation magique au sein d'une génération que j'espérais dorée mais dont on sentait (avec le recul) que l'échec pointait. Owen, symbole (Shearer aussi, mais dans une moindre mesure) d'un pays capable de produire des talents extraordinaires mais aussi de les briser, soit physiquement (King, Ashton, Woodgate, Owen, Fowler, etc.), soit footballistiquement (Le Tissier), soit moralement (Gascoigne). Là encore, je rejoins Charlie sur la comparaison entre Raul et Owen. Les deux ont explosé très vite, peut-être trop vite. Les deux ont connu des pépins physiques qui ont limité une ascension qu'on espérait supérieure, et les deux sont les meilleurs dans l'intelligence et la placement, loin devant un gars comme Pippo, par exemple.

Il y a deux manières d'opposer Shearer et Owen. Soit on considère l'opposition entre le jeune Owen et Shearer, le feu follet contre le puissant, soit on les compare comme ils sont devenus en raison des blessures : l'intelligent et le pivot. Si je compare les deux premiers, je donne un avantage net à Owen, qui avait une capacité extraordinaire à changer le sens du jeu, supérieure à celle d'un Ronaldo, par exemple, d'un Rooney, d'un Sneijder. Quand Owen avait le ballon, c'était fini. Il dribblait, accélérait, finissait. L'UEFA de Houllier, c'est Owen. Le maintien de Liverpool dans la première partie du tableau, c'est Owen. La Cup ? Owen. Il était plus spontané que Shearer, plus imprévisible, plus diabolique, et tout aussi intelligent. Maintenant, si je compare les deux numéros 9, mon avis est plus mitigé. Owen fait partie des 4-5 meilleurs 9 de ces dernières années, en compagnie de RVN, Pippo et Raul. Ses déplacements sont superbes, toujours dans la rupture, toujours dans le bon tempo. Je ne peux d'ailleurs que regretter que SAF n'ait pas plus associé Owen, Roo et Giggs ensemble, les deux premiers ayant cette capacité à trouver le petit espace dans une défense confinée (cf. contre City), notamment le dernier, qui possède une maîtrise du contre-pied et de la passe en rupture que aucun joueur de notre effectif ne possède, ou n'a possédé. Il reste même à Owen des soubresauts de son virevoltant passé, avec des accélérations très appréciables (contre le Werder), des enchainements intelligents (le 1-2 avec Welbeck) ou des inspirations techniques qui lui ont permis de jouer parfois plus bas que Rooney. Pourtant, il lui manque la présence physique de Shearer. Shearer, même en passant au travers, même sans marquer, était un danger permanent, un superbe pivot, qui défendait et pressait les défenseurs adverses, un Kelvin Davies de classe internationale, un leader charismatique, qui inspirait ses coéquipiers et effrayait ses adversaires (demandez à Sol Campbell ce qu'il en pense :lol:) . Il pouvait exister en étant isolé dans une défense physique, lui qui mettait à mal notre Batave à l'époque. Owen aura du mal dans ce genre de configurations, face à des défenseurs intelligents et bien placés, puissants et plutôt rapides.

 

Finalement, mon vote ira à Shearer. Pour sa constance, pour avoir porté un club moyen jusqu'au sommet (deux en fait), pour sa classe, pour ses buts, et son importance jamais remise en question au sein de Newcastle. Quel joueur il aurait pu être sous nos couleurs... :wub:

Modifié par Captain Britain
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Ah non, je m'insurge. ^_^

J'ai toujours eu du mal à situer Andy Cole sur l'échiquier des attaquants anglais, et européens. Avec le recul, j'imagine qu'il serait à la quatrième place, derrière Sheringam et les deux joueurs opposés. Limite cinquième, vu que Fowler avait un potentiel extraordinaire. :)

 

Bref, très beau duel, entre deux attaquants qui partagent plusieurs choses. Le premier, c'est une affection pour les blessures. Shearer a arrêté pour cela (même si il restait encore une machine), et Owen a modifié son jeu à cause des blessures. Outre Newcastle, ils ont également partagé la pression d'être l'atout offensif numéro 1 de la sélection, d'une sélection qui, à l'époque, jouait, avec de bons techniciens (Scholes était bien utilisé par Hoddle, Gazza and co sous Robson et Venables, etc.), mais était terriblement naïve, au contraire de la sélection actuelle, qui refuse le jeu et se montre éperdument cynique et arrogante.

 

Je commence par Shearer.

Il faut déjà préciser qu'il a une mauvaise réputation dans les travées de OT. Son style de jeu (rude, agressif, à la limite de la violence), certains accrochages avec nos joueurs emblématiques (les Neville, Keane, Schmeichel, Stam) et son refus au dernier moment de nous rejoindre, ont sans aucun doute contribué à cette mauvaise image, n'empêchant malgré tout pas SAF d'en parler comme un de ses plus gros regrets (avec Gascoigne). Charlie a raison de souligner son intelligence, sa puissance. Dans sa prime jeunesse, mon père m'en parlait comme d'un joueur magique. Les vidéos que j'ai vu de lui étaient effectivement magiques. Il allait vite, dribblait bien, frappait fort et vite, faisait tout bien. Un Drogba blanc et blond avant l'heure, capable de tirer les coups-francs, de frapper magistralement ses pénos (lucarne, toujours), de changer le jeu par des transversales souvent réussies. C'était un monstre d'une efficacité rare, longtemps un 9 bis devenu 9 au fur et à mesure de son déclin physique, l'argument numéro 1 d'une équipe arrogante et depuis remise à sa réelle place. L'argument numéro 1 pour sa venue chez nous, pour ce qui devait être son explosion. Son amour pour Newcastle (quand même, belle histoire : jeté comme un chien du centre de formation, il y revient, consent à des sacrifices financiers et personnels pour y rester et ne jamais quitter le club de la Toon Army) aura eu raison de son destin, tout comme sa nationalité, et le poids de l'héritage des Lineker et autres attaquants géniaux, sans doute mieux entourés que lui, malgré tout.

On pourra également retenir son charisme, son hygiène de vie, sa volonté à rester loin de l'abattage médiatique, contrairement à Gascoigne, Beardsley, et même aux jeunes Giggs et Beckham. Il était the man next door, le gars du coin, qui pleurait après chaque fin de saison à Newcastle, priant pour que ce ne soit pas sa dernière. Ridjaard disait de lui qu'il était l'attaquant de classe mondiale le plus surcoté de la planète foot, qu'il n'avait pour lui que son jeu de têtes. J'ai du mal à croire qu'un type qui a toujours marqué 1 match sur 2 lors des grands tournois (meilleur buteur de l'Euro 96, 2 buts et 1 assist en 98, idem en 2000), qui est le meilleur buteur de l'histoire de la PL, qui a fait pas loin de 40 passes décisives tout au long de sa carrière, qui a marqué de nombreuses fois en Europe, était surcoté.

 

Quant à Owen... Owen, ou la genèse de ma relation avec Norvegian. Owen, dribbleur et sprinteur fou, puis finisseur génial mais sobre. Owen, révélation magique au sein d'une génération que j'espérais dorée mais dont on sentait (avec le recul) que l'échec pointait. Owen, symbole (Shearer aussi, mais dans une moindre mesure) d'un pays capable de produire des talents extraordinaires mais aussi de les briser, soit physiquement (King, Ashton, Woodgate, Owen, Fowler, etc.), soit footballistiquement (Le Tissier), soit moralement (Gascoigne). Là encore, je rejoins Charlie sur la comparaison entre Raul et Owen. Les deux ont explosé très vite, peut-être trop vite. Les deux ont connu des pépins physiques qui ont limité une ascension qu'on espérait supérieure, et les deux sont les meilleurs dans l'intelligence et la placement, loin devant un gars comme Pippo, par exemple.

Il y a deux manières d'opposer Shearer et Owen. Soit on considère l'opposition entre le jeune Owen et Shearer, le feu follet contre le puissant, soit on les compare comme ils sont devenus en raison des blessures : l'intelligent et le pivot. Si je compare les deux premiers, je donne un avantage net à Owen, qui avait une capacité extraordinaire à changer le sens du jeu, supérieure à celle d'un Ronaldo, par exemple, d'un Rooney, d'un Sneijder. Quand Owen avait le ballon, c'était fini. Il dribblait, accélérait, finissait. L'UEFA de Houllier, c'est Owen. Le maintien de Liverpool dans la première partie du tableau, c'est Owen. La Cup ? Owen. Il était plus spontané que Shearer, plus imprévisible, plus diabolique, et tout aussi intelligent. Maintenant, si je compare les deux numéros 9, mon avis est plus mitigé. Owen fait partie des 4-5 meilleurs 9 de ces dernières années, en compagnie de RVN, Pippo et Raul. Ses déplacements sont superbes, toujours dans la rupture, toujours dans le bon tempo. Je ne peux d'ailleurs que regretter que SAF n'ait pas plus associé Owen, Roo et Giggs ensemble, les deux premiers ayant cette capacité à trouver le petit espace dans une défense confinée (cf. contre City), notamment le dernier, qui possède une maîtrise du contre-pied et de la passe en rupture que aucun joueur de notre effectif ne possède, ou n'a possédé. Il reste même à Owen des soubresauts de son virevoltant passé, avec des accélérations très appréciables (contre le Werder), des enchainements intelligents (le 1-2 avec Welbeck) ou des inspirations techniques qui lui ont permis de jouer parfois plus bas que Rooney. Pourtant, il lui manque la présence physique de Shearer. Shearer, même en passant au travers, même sans marquer, était un danger permanent, un superbe pivot, qui défendait et pressait les défenseurs adverses, un Kelvin Davies de classe internationale, un leader charismatique, qui inspirait ses coéquipiers et effrayait ses adversaires (demandez à Sol Campbell ce qu'il en pense :lol:) . Il pouvait exister en étant isolé dans une défense physique, lui qui mettait à mal notre Batave à l'époque. Owen aura du mal dans ce genre de configurations, face à des défenseurs intelligents et bien placés, puissants et plutôt rapides.

 

Finalement, mon vote ira à Shearer. Pour sa constance, pour avoir porté un club moyen jusqu'au sommet (deux en fait), pour sa classe, pour ses buts, et son importance jamais remise en question au sein de Newcastle. Quel joueur il aurait pu être sous nos couleurs... :wub:

 

Rien à dire, tout est parfait (enfin pour ma vision des choses) que ce soit pour Cole,Owen ou Shearer etc ... avec gagnant Shearer.

T'es juste chiant sur le coup parce que j'ai plus rien à dire, sauf pour la comparaison avec Pippo sur le placement ou tu places Owen supérieur. Mais on s'éloignerait du sujet.

 

En tout cas, merci. C'est rare de lire des pavés comme ça sur le forum.

 

Tu peux te mettre un +1 :P

Modifié par busbybabe
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Rodrigo-Y-Gabriela.jpg

Le parti politique est l'opium du peuple

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Beau duel Saga.

 

Pour moi aussi, Owen est le meilleur attaquant anglais de sa génération.

Pour son talent, pour ses exploits, pour son explosivité, pour son niveau à Liverpool qui était grandiose.

Il a vraiment fait un passage réussi là-bas, même Torres plus tard le reconnaîtra.

 

Son p'tit gabarit n'aura pas été un désavantage, dans un championnat réputé pour sa force physique. Au contraire, il en aura bénéficié; grâce à son centre de gravité très bas, ses forts appuis, ses accélérations folles, dévoratrices, intersidérales!

C'est un coureur du 100 mètres fusionné à un fantastique footballeur, le résultat ne pouvait être que concluant.

 

Son duo avec Emile Heskey aura très bon et surtout très complémentaire. Un duo qui d'ailleurs, était à la pointe de la sélection lors du mondial asiatique.

Franchement comme vous le dites, à ses débuts il était incontournable.

Hop, il levait les mains, appel en profondeur, longue passe du défenseur pour le lancer en pleine course, et là... It was Over.

TAC-TAC-TAC-TAC-TAC (Enfin le bruit des p'tits pas quoi :D), il levait la tête, armait sa frappe, but, et célébrait comme un -13.

 

Moi ce que j'ai en mémoire, c'est son but contre l'Argentine en 98. Un des premiers matches de foot que je voyais à la télé. Un match d'ailleurs, que j'aurais pu voir en live, vu que j'étais pas loin de Saint-Etienne, avant que mes parents se rétractent :(

Tout est magnifique dans ce but. Le contrôle en aile de pigeon, la manière dont il laisse le défenseur sur place, puis la conclusion, frappe nettoyant la toile d'araignée...

 

Comme R9, il a toujours eu ce temps d'avance sur le gardien, comme Ruud il les trompait avec insolence.

Mais vers la fin de son séjour rouge, il baissait de pied, moins tranchant, moins vif, plus lent.

Il était en fin de cycle...

 

Je ne l'ai pas suivi au Real, sauf dans ce magnifique Classico, qui se finissait par un 4-2, et dans le lequel il marqua un but, comme il les aime.

Plus à Newcastle déjà.

Il ne joua pas beaucoup, mais lorsqu'il débutait, il ne décevait que rarement. Des buts comme il affectionne aussi, en coupant la trajectoire au premier poteau, soit tout en finesse, soit après une passe en profondeur, dont au départ, il était à la limite du HJ.

Malheureusement, à United, il n'est que trop peu utilisé par le Gaffer, et surtout mal utilisé, puis il commence à se rapprocher de la fin.

Dommage, pour un joueur qui a encore de beaux restes, j'en suis persuadé.

 

De l'autre côté, Shearer, que je place aussi dans la Hall of Fame de la PL.

En compagnie d'Owen, d'Henry, de Giggs, Scholes et bien sûr Cantona.

 

Menant Blackburn à sa seule victoire en PL, refusant les offres des plus gros club, comme Totti, étant uniquement attaché à son club de cœur, alors qu'il aurait pu écouter les sirènes d'autres club, ayant les moyens de ses ambitions.

Shearer, c'est un capitaine fantastique, un modèle, un meneur.

Pas trop besoin de m'attarder, tout a déjà été dit, juste qu'il aurait mérité un bien meilleur palmarès.

Vu son dévouement et sa faculté à ne jamais renoncer.

Là où je le respecte, c'est d'avoir finit dans le top du classement buteur en 2004, à un age bien avancé, juste derrière l’indétrônable Henry.

Chapeau bas.

 

Saison qui sera d'ailleurs, sa dernière grande saison, avant de sombrer lui et son équipe dans le ventre mou du classement.

Avec un Laurent Robert qui n'en faisait plus qu'à sa tête, un Robson évincé, des partenaires moins performants, malgré un Given toujours aussi héroïque...

Il aura toujours porté ses équipes à bout de bras, aura toujours célébré ses buts de la même manière (et non un salut Nazi :D), et aura toujours su tromper la vigilance des portiers.

 

Une icône, plus qu'Owen, mais j'opte pour ce dernier, qui m'aura quand même plus marqué, à défaut d'avoir eu la grandeur et la noblesse d'Alan Shearer.

Modifié par Doraibu
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Alan Shearer a toujours eu cette joie là au passage ou il lève la main pour courir de façon Noble, il est bien meilleur que Michael Owen, un vrai leader populaire, l'homme de l'équipe nationale, celui qui marquait les buts importants, un emblême partout où il est passé il a laissé ce souvenir indélébile.

 

Alan Shearer sans hésitation possible. Owen très bon une saison ou deux avec un gout d'inachevé et un ballon d'or par défaut chose qu'Alan aurait bien pu demander en voyant cela.

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Shearer c'est clair que c'est un monsieur du foot, quand on pense Newcastle c'est lui qu'on voit (et ses frappes de bourrin..)

 

Mais perso je vote Owen, un choix du coeur (la CDM 98, son talent et ses déboires ensuite et franchement le kiff monstrueux de le voir arriver à MU et planter contre City)

 

Sportivement il aurait pu prétendre à beaucoup mieux au final, et son ballon d'or est pas tellement mérité bien sur, mais c'est un artiste ce mec et il a porté Pool sur ses épaules tout le temps qu'il y a joué

 

Et puis c'est une question de génération aussi, c'est un des joueurs emblématiques de ces dix dernières années

 

et j'ai son maillot 98 floqué à son nom, c'est une raison imparable

Modifié par RVN10
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Beau duel Saga.

Moi ce que j'ai en mémoire, c'est son but contre l'Argentine en 98. Un des premiers matches de foot que je voyais à la télé. Un match d'ailleurs, que j'aurais pu voir en live, vu que j'étais pas loin de Saint-Etienne, avant que mes parents se rétractent :(

Tout est magnifique dans ce but. Le contrôle en aile de pigeon, la manière dont il laisse le défenseur sur place, puis la conclusion, frappe nettoyant la toile d'araignée...

 

Désolé mais j'ai un problème avec ce but. J'ai beau l'avoir vu, revu, rerevu... je trouve que trop d'éloge ont été faites à ce but. Il est beau c'est vrai, mais on s'est quand même plus paluché dessus que sur le retourné de Rooney ! :blink:

Un peu comme le fameux but de Messi contre Getafe, je vois pas ce que l'un ou l'autre ont d'extraordinaire :o

Modifié par sofleboss21

Januzaj OUT

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Bon finalement avec Saga, on a décidé de reprendre le système où on se partage les duels.

Nouveauté (à voir si cela vous plait), de temps en temps, on proposera des duels de "paires".

Dites nous, si cela vous intéresse, ou alors qu'on continue toujours avec le système habituel.

 

 

 

Michael Owen vs Alan Shearer

 

Owen: 3 votes

Shearer: 2 votes

 

 

 

Le prochain duel oppose:

 

Tevez/Rooney

 

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VS

 

Cole/Yorke

 

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Chaud, chaud, chaud... (L'idée me plait aussi hein :D)

 

D'un côté, Tevez-Roo, aka la paire la meilleure intrinsèquement qu'ait connu Ferguson (devant même Ruud/Rooney ou Canto/Hugues), de l'autre côté la plus productive qu'ait connu le Gaffer.

 

Je comprend l'opposition, après tout, les deux ramènent une LDC et au moins 2 PL.

 

Tevez/Roo, ce sont deux joueurs qui à la base n'étaient pas forcément complémentaires.

Même style de jeu, aimant jouer sur la ligne entre le milieu et l'attaque, même faible présence dans la surface, même capacité à décrocher (un peu trop d'ailleurs), techniquement très au dessus de la moyenne.

 

Mais finalement... Finalement, ça ne fut pas le cas. Ils ont effectué de très belles phases, de belles combinaisons, travaillaient beaucoup pour l'équipe, savaient prendre leur responsabilités, étaient homogènes. J'ai vraiment bien aimé la période, où Rooney enchainait les buts, parce que ça coïncidait au moment où la paire était à son apogée, c'était archi fluide.

Maintenant, je trouve qu'elle n'a pas été si régulière que ça, il y'a eu pas mal de coups de moins bien. Rooney qui jouait pas bien, ou Tevez qui était trop perso.

Mais dés que ça allait, ça ne pouvait que faire mal, c'était un potentiel impressionnant, ils auraient pu aller très loin ensemble.

Rajoutons à ça, un CR7 qui combinait aussi bien avec ces deux là, et la paire pouvait se sacrifier pour le bien être, et les buts du portugais.

Au final, ils ont fait une très bonne première saison.

Mais la seconde était plus timorée, moins l'occasion de jouer ensemble. Tevez jouant d'ailleurs mieux, avec Berbatov, qui lui chipa sa place au fil de la saison.

Cela dit, même constat que pour la première année, ils pouvaient faire de remarquables performances (Fulham de mémoire), frôlant la perfection.

 

 

De l'autre côté, Yorke/Cole. Celle qui marqua une ère, l'ère du Treble, de l'époque la plus mythique, certainement qu'ait pu connaitre Alex Ferguson.

Celle que les supporters de MU pensent en premier, celle qui était véritablement emblématique, et qui le restera pour toujours.

Yorke & Cole, deux joueurs qui à l'instar de Roo/Tevez, n'étaient pas forcément complémentaires non plus.

Deux vrais attaquants, aimant marquer, être à la conclusion, et ne participant pas forcément au collectif (plus Yorke quand même)

Mais alors... Ils ont vite démontré, que cela n'était que foutaise. Les actions entre les deux, de la classe à l'état pure.

Des enchainement doubles-une-deux, des combinaisons de choix, de rêve, de grâce. Des décalages astucieux vers Beckham ou Giggs, avant de finir le travail.

Dés la première saison, le feeling était là, comme s'ils jouaient ensemble depuis toujours. Si l'un ne marquait pas, l'autre le faisait, et inversement.

Même si plus tard, RVN viendra les détrôner (respect :P), ils auront vraiment permis à United, d'assoir une domination territoriale avec 3 PL d'affilée, exploit qu'on rééditera plus tard, mais quand même!

 

Il y'avait quelque chose de particulier chez eux, un enthousiasme, une véritable cohésion, ils étaient vraiment en parfaite alchimie. C'était vraiment perceptible.

Les deux paires auront d'ailleurs marqué un but similaire. La première contre Boro, la seconde contre le Barca au Camp Nou. Deux merveilles d'audaces, de technicité et de maitrise. La classe suprême.

 

Bref! C'est dur de choisir. J'aurais tendance à opter pour Tevez/Rooney, vu que j'ai vu à l’œuvre, mais c'est avec objectivité que je choisirais Cole et Yorke, pour une simple raison: Même les haters d'United en sont nostalgiques!

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Cole Yorke une vraie complémentarité, Tévez Rooney c'était un duo? Pas réellement besoin d'aller plus loin dans l'analyse.

 

Vote : Yorke Cole un vrai duo d'attaquants les 2 autres étant bien loin de l'état d'esprit de duo d'attaquants sur un terrain de football à proprement dit (Allez un voire 3 petits -1 pour avoir dit ce que j'en pensais sans pour autant critiquer la démarche productive de l'auteur).

Modifié par Ole Gunnar Solskjaer

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Il était une fois, dans un stade éloigné de l'univers répandu en une somme infinie de souvenirs scintillants, un Manager qui a découvert le fabuleux secret de la complémentarité. Ce fut la plus convaincante et la plus fière minute de l'" histoire Mancunienne ". Une seule minute, en effet. Sur une action, face au FC Barcelone, tout a basculé : Une passe, une feinte, une remise, un but. La nature respira encore un peu et puis l'astre unique de ces deux joueurs se figea dans les esprits, l'alliage au service du succès trouva son apogée.

 

Une fable de ce genre, n'importe qui pourrait l'imaginer, mais cette illustration resterait bien au-dessous du fantôme lumineux, éternel, osé et pensé que constitue l'association Yorke-Cole. Un conte que Sir Alex a imaginé et dirigé, mettant en scène ces deux acteurs aux talents limités mais à l'union fatale. Des éternités durant il n'a pas existé pareille complicité ; et lorsque c'en sera fini de Sir Alex, il restera tout de lui, mais il demeurera un petit surplus d'honneur pour cette découverte ô combien significative. Car ce fameux talent ne remplit aucune mission au-delà du collectif naissant. Il n'est qu'illusoire, et seul son possesseur et producteur le considère avec pathos, comme s'il renfermait le pivot du monde en son sein.

 

Or, Ferguson ne percevait pas les choses de cette manière, il était plus vif, plus tranchant, moins idéaliste, il voyait ce que nous ne savions pas : « Si nous pouvions comprendre la mouche, nous saurions qu'elle aussi nage à travers l'air avec ce pathos qui glorifie le talent et ressent en soi le centre volant de ce monde » disait le poète. Oui, pour Sir Alex, un joueur qui ne se reposait que sur son unique talent ne valait pas plus qu'un minuscule volatile chassé de tous. Il n'est de joueur sur la planète footbalistique qu'une légère bouffée de cette force née de la confiance octroyée par Fergie ne puisse aussitôt gonfler comme une outre. L'image est troublante, pourtant Yorke et Cole étaient tels des sacs gonflés à l'amour-propre et par le désir de briller "seuls" avant d'être soigneusement polis par le génial Écossais.

 

Et de même que tout portefaix aspire à son admirateur, de même l'homme le plus fier, le joueur de foot, croit-il avoir canalisé les yeux du monde entier, braqués tels des jumelles sur ses faits et gestes. Il est remarquable que cet état de fait soit l'œuvre du seul intellect de Ferguson, car ce dernier a justement servi aux êtres les moins doués, les plus délicats et les plus éphémères à se maintenir une minute dans l'existence, au prix d'une gloire qu'ils auraient eu toutes les raisons de fuir aussi vite qu'une brebis prise en chasse sans le secours d'un pareil expédient. Une minute qui accoucha d'une image pour l'éternité. Un intellect qui enfanta le duo le plus rayonnant de l'histoire du foot. L'espèce d'orgueil lié au connaître et au savoir, et qui amasse d'aveuglantes nuées sur les yeux et les sens des hommes, n'a eu d'autres effets que de couronner l'avènement de deux étoiles jumelles qui ont faites couler des larmes de joie même sur le visage du va-nu-pieds supporteur circonstanciel.

 

Le talent nous illusionne quant à la valeur de tout un chacun parce qu'il véhicule la plus flatteuse évaluation du connaître. Yorke et Cole ont su - sous l'œil bienveillant de notre admirable Manager - déchirer ce rideau si mensonger, et une minute, un match, une saison les a concrétisé au firmament. L'effet général causé par le talent est l'illusion - cette même fable qu'a cru bon de faire renaître Sir Alex avec Tevez et Rooney mais qui s'est rapidement évaporée, consumée par les flammes de l'échec ...

 

PS : Désolée pour le style, j'essaie de m'exercer un peu en m'inspirant de mes différentes lectures littéraires et philosophiques :D

Modifié par PhoenixWright
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L'occasion de parler des meilleurs buteurs de la LDC ... Certainement les 2 meilleurs finisseurs des 15 dernières années, néanmoins leurs styles diffèrent quelque peu.

 

Il était une fois un 9 août 1973 à Plaisance ... c'est de cette manière que l'on pourrait commencer pour parler d'Inzaghi tant l'avoir dans son équipe était un véritable conte de fée pour un entraîneur.

Un conte de fée pour son entraîneur, mais un véritable cauchemar pour les défenseurs adverses, toujours à la limite du hors-jeu. A gauche, à droite , devant le défenseur pour couper une balle au premier poteau ou se faire oublier au second de toute la défense pour avoir le temps d'ajuster un gardien devenu pantin dont les ficelles sont tirées par la science du placement de l'italien.

Une science si aboutie que le ballon tapera tous les montants avant de lui revenir dans les pieds. Chanceux? Je pense que la phrase "la chance il faut la provoquer" prend tout son sens ici tant ces courses et ses déplacement sont incessantes durant les 90min. Certains ont des aimants au pied, certains diront de la colle, quand Pippo jouait on avait l'impression que le ballon était attiré par lui aussi, d'une certaine manière car il n'aimait pas ce cuir, il ne le garder pas, ne lui accordait aucune caresse, il le rejetait sans cesse dans les filets, le ballon était trompé par un homme qui ne pensait qu'à s'amuser avec des buts, pourtant le ballon terriblement amoureux revenait sans cesse... Sacré italien ...

 

Néanmoins devant tant d'éloges sur celui qui aura certainement le plus perfectionné ce jeu sans ballons, nous sommes forcés, obligés, contraints de parler également du jeu avec un ballon. C'est à ce moment là que ça nous chagrine tous un peu, une qualité de passe et de contrôle moyenne, ne lui permettant pas de participer au jeu de son équipe avec le cuir.

Mais tout cela nous est égal, après tout un but du genou, du tibia ou de la cuisse a autant d'importance que n'importe quel autre, lui l'avait bien assimilé, il est devenu le tueur que nous connaissons tous, un guetteur dans une surface qui se délectera de la moindre erreur de son adversaire. UN PREDATEUR.

 

* Emiliano Mondonico :

 

« Pippo n'est pas amoureux du but, c'est le but qui est amoureux de Pippo. »

 

* Sir Alex Ferguson :

 

« Inzaghi est né hors-jeu. »

 

* Paolo Rossi :

 

« C’est l’attaquant qui me ressemble le plus. Parfois vous ne le voyez pas de tout le match et au moment où vous vous y attendez le moins, il change le cours de la rencontre. »

 

* José Mourinho :

 

« Milan peut jouer avec 10 attaquants du moment que Pippo Inzaghi ne joue pas. S'il joue, ce sera plus difficile pour nous. »

 

* Vikash Dhorasoo :

 

« Pippo, c’est le mec à qui le poteau fait une passe décisive. »

 

* Johan Cruyff :

 

« En fait, il ne sait pas jouer au foot. C'est juste qu'il est toujours au bon endroit. »

 

* Francesco Totti :

 

« Inzaghi, c’est l’attaquant de race, les chiffres parlent pour lui. »

 

* Alessandro Costacurta :

 

« Je conseille à Ibra de regarder les matchs de Ligue des Champions disputés par Inzaghi [...] Pippo n'a jamais loupé un match comme celui-là (match de ligue des champions) »

 

Pour moi tu resteras toujours SUPER PIPPO.

 

 

Passons maintenant au matador ...

 

Détenant une technique plus aboutie que celle de son adversaire, il avait le pouvoir d'émerveiller un stade sur un toucher de balle, une feinte de frappe, ou même une passe ressemblant à une offrande, faire retenir son souffle à tout un stade avant de glisser le cuir au fond des filets, en 5secondes ce sont ces joueurs qui ont le pouvoir de vous faire passer par toutes les émotions.

Néanmoins un matador sait aussi comment et quand mettre un terme au spectacle, quand le public, son public le demande, alors n'oublions pas son devoir il le fera, du pied droit, du gauche, de la tête n'importe comment mais s'il vous plaît, avec le plus d'élégance possible, le stade ne doit pas simplement se lever mais il doit aussi pouvoir applaudir ...

 

Raul c'est l'élégance, la grâce, un véritable artiste, fidèle à un même club qui ne lui a surement pas rendu tout ce que l'ange madrilène leur a offert.

 

Mon vote ira pour le matador qui en ayant une géniale élégance avait tout autant un côté serial killer.

Modifié par busbybabe
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Le parti politique est l'opium du peuple

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Mon idole contre un joueur que je déteste, de quoi être objectif.

 

Deux légendes vivantes du ballon rond. Entre un, qui a pratiquement fait toute sa carrière dans un seul club, et l'autre qui a plus aimé voyager.

 

Le sédentaire contre le nomade.

 

Malgré tout, ce n'est pas facile à dire, car Inzaghi a des chiffres qui parlent pour lui. Il a réussi à briller dans un football, où il fallait avoir un minimum d'impact sur le jeu, sous peine de n'exister, et aussi bien à la Juve qu'au Milan AC, il s'est imposé comme l'arme fatale.

Zidane en plaisantait, ce joueur ne vous remerciera jamais après une passe décisive, était roublard comme un rat, était prêt à tout pour corrompre l'arbitre, quand les choses n'allaient pas. Un tricheur en somme, une fouine, une catin.

Mais avant tout, un dieu de la surface, une fois qu'il l'a pénétrait, le gardien pouvait faire sa prière. Ses fantastiques appels, tellement repoussants et emmerdants pour une arrière garde, un courage de lion, il baissait jamais les bras. Toujours, toujours, et encore toujours, dans la volonté de marquer, tromper le portier, retranscrire toute sa joie. Celle, propre aux buteurs, qui restera éternellement, inégalable.

 

Peut-être s'est-il moins distingué avec l'équipe nationale, qui faisait de Vieri, SON arme numéro une.

Puis ensuite, comptait sur le jeune prodige, à l'époque, qui n'était autre que Gilardinho. Mais même, il aura réussi à laisser son empreinte, marquer son lot de buts, se distinguer malgré tout, et pour récompenser sa carrière, un mondial en Outre-Manche qui venait là garnir, son palmarès déjà bien étoffé.

Comme Raùl après tout, il aimait l'Europe, peut importe l'équipe, peut importe la terre, le stade, il faisait peur.

Tellement insignifiant à vue d’œil, mais tellement redoutable après une mégarde, son sens de l'anticipation a toujours été supérieur, à celle d'un défenseur.

 

Super Pippo, héros malgré lui, buteur éternel.

 

 

Puis en face... en face, on parle d'une icône madrilène, un seigneur du stade, d'une figure emblématique et charismatique, qui en imposait à chaque célébration, lui aussi...

 

El Raùl, plus fin comme dit par bubsybabe, plus beau à voir jouer, plus méticuleux dans son approche.

Avec un tel sens du but, nombreux se contenterait d'être à la conclusion, et être la majeure partie du match, en mode passif. Beaucoup oui, mais pas Raùl.

 

Sa patte gauche, ne servait pas qu'à terminer, conclure, finir. Non. Elle servait aussi à fludifier le jeu du Real Madrid, étrange quand tu as déjà des phénomènes comme Redondo, Seedorf; Hierro, et des flèches comme R.Carlos, prêt à surprendre tout son monde.

Raùl ne laissait rien au hasard, et surtout ne faisait pas semblant...

Plus leader que l'italien, il ne se lassera jamais de lâcher des "Vamos" bon à re-mobiliser les troupes, et ne se gênait pas pour dire ses quatre vérités... Un meneur tout simplement.

Ses contrôles en amortis, que ça soit du coup de pied, que de la poitrine, étaient des modèles du genre.

Ses buts, où il ridiculisait une défense, par un contrôle orienté, avec une finesse éclatante, avant de catapulter la cage adverse.

Ou bien encore, ses frappes placées, brossées, où le gardien ne comprenait rien... Tout comme ses lobs, épatants.

Ses feintes de frappes, avant de tirer du droit; là où beaucoup par erreur, pensait qu'il n'avait qu'un pied, qui était le gauche.

 

Raùl aura été pendant la majeur partie, de sa première partie de carrière, un formidable footballeur, avant de quelque peu régresser dans le jeu (sans doute que Zidane et Figo étaient lié à ça), et se contenter d'un rôle plus "discret".

Se comportant d'avantage comme le transalpin, même si sa première touche était toujours aussi, sublime.

 

En quelque sorte, il commençait vraiment à baisser de régime. Bien des matches, où on ne pouvait que se demander, où était passé le si charismatique bonhomme, et on pouvait aussi se dire, comment a-t-il pu perdre autant, et faire autant, de la peine...

 

Mais bien heureusement, les grands, les plus grands, ne partent jamais, et fier comme il est, il a finalement réussi à retoucher la grâce le temps de quelques saisons, avant de quitter dignement le Real Madrid. Club qu'on identifiera à jamais, à ce joueur, fabuleux.

 

Il est maintenant temps de voter, et sans contestation que je vote pour l'ange madrilène. Bonne soirée ^_^

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