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La FIFA


Ryan

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Et allez hop Platini réelu pour 4 ans à la présidence de l'UEFA super...

Seul candidat à sa succéssion et ba mes cochons la vidéo c'est pas pour après demain !

 

Mauvais topic Axelou, ici c'est la FIFA, pas l'UEFA, t'as de la chance que je sois pas Minouu, qui t'aurait déjà déplacé ton message et condamné à une séance de lapidation...

J'adore la

mienne mais j'ai été obligé de la réduire énormément (et elle perd tout

son charme dans un formait si réduit) pour pouvoir la porter.

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Invité Axelou

Mauvais topic Axelou, ici c'est la FIFA, pas l'UEFA, t'as de la chance que je sois pas Minouu, qui t'aurait déjà déplacé ton message et condamné à une séance de lapidation...

 

Ah je savais pas qu'il y avait un topic UEFA sorry.

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  • 2 mois après...

Diego Maradona, nouvel entraîneur du club Al-Wasl de Dubaï, s'en est pris aujourd'hui à la Fifa pour la corruption dans le milieu du football et a critiqué Joseph Blatter, qui vient d'être reconduit à la tête de cette instance internationale.

 

"Les choses ne sont pas claires, ni propres dans le monde du football actuellement, et nombreux sont ceux qui connaissent cette réalité", a déclaré Maradona lors d'une conférence de presse à Dubaï, l'émirat de son nouveau club. "Chaque jour, nous assistons à davantage de corruption et de manipulations concernant les matches. Les gens de la Fifa sont parmi les plus fortunés", a-t-il encore dit.

 

A la question de savoir s'il soutenait Sepp Blatter, réélu mercredi président de la Fifa, l'ancien capitaine et sélectionneur de l'équipe d'Argentine a répondu: "Moi, je ne soutiens personne mais j'aime le football. Je n'aime pas les corrompus et les corrupteurs et je ne les soutiens pas". Il a affirmé avoir décliné dans le passé des offres l'invitant à "faire partie de la famille de la Fifa".

 

"De quelle famille parlent-ils ? Aucun d'entre eux n'a joué au football. Et lorsqu'ils sont aux commandes, ils multiplient les décisions erronnées et stupides. Ils ne nous demandent pas nos avis et nos conseils pour promouvoir le football", a-t-il dit. Et d'ajouter: "nous poursuivrons notre combat pour que ces personnes quittent la Fifa. Je les prie de partir".

 

"Blatter ne va pas démissionner. Ne nous faisons pas d'illusions, rien ne va changer. Malheureusement, nous avons un grand musée à la Fifa, des dinosaures qui ne veulent pas abandonner le pouvoir", a encore dit Maradona.

On peut dire que vous avez une vision socialiste du football ?

 

Arrigo Sacchi : J'ai une vision correcte d'un sport d'équipe dont l'âme est le jeu. Voilà d'ou je pars.

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  • 3 mois après...

Ha mais l'UEFA, tu vacilles. Mais... tomberas-tu?

Christian Constantin peut le brandir, son acte juridique. Nous connaissons l'affaire du FC Sion, un transfert crédité comme non valable par la FIFA après avoir été validé par celle-ci même. Que neni de Constantin président du dit FC Sion qui laisse jouer son gardien, nous sommes en 2009. La Fédération gronde et sanctionne le FC Sion en la privant de deux périodes de transfert c**sécutive. On épargne au profane, les méli-mélo juridiques, cela étant, notre bon Christian coopère. Il ne fait pas de transfert durant les mercati d'été et d'hiver de l'année qui suit. En 2011, il s'en va recruté, sa peine purgée, six nouveaux joueurs qui matent le Celtic en play-off. 0-0 3-1. L'UEFA dit niet, le Celtic est qualifié car le FC Sion n'a pas respecté les deux saisons sans transfert. Deux saisons? rétorque CC devant les tribunaux, ils ont dit deux périodes de transfert. L'UEFA déboutée, les Celtics vont-ils garder leurs réservations? Et les hôteliers, ils font quoi, ils spéculent.

N'empêche, les instances tremblent... Blatter grogne... et moi je dis bien fait! Même si chus pour XamaX, le vrai.

 

plus d'info, ici, ou

Modifié par filnic

l'argent ne fait pas le bonheur des pauvres et nique ton football

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Ouais, ben, j'ai écris trop vite. Peut plus se fier à RSR, mais où va-t-on?

 

Alors oui, pour épiloguer, ce serait bien que la FIFA subisse un lavement, mais en même temps, j'ai toujours râlé quand la justice civile se mêle au sport.

En réalité je vous le dis, plus je parle de FIFA, moins je pense au foot, c'est nul, hein?

l'argent ne fait pas le bonheur des pauvres et nique ton football

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  • 1 an après...

Villar está cada vez más cerca de presidir la FIFA

 

 

 

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Cuando el pasado mes de agosto Joseph Blatter, presidente de la FIFA, señalaba en una entrevista concedida a MARCA a Ángel María Villar como su heredero en el despacho presidencial que tiene en Zúrich, no era un brindis al sol. El nombre del presidente de la Real Federación Española de Fútbol se ha ido colocando como el mejor posicionado para presidir la FIFA, situándose por encima de Michel Platini.

En los últimos meses las relaciones entre Blatter y Platini se han deteriorado de manera notable. Públicamente no han dudado en lanzarse dardos, cada vez con más carga de veneno, lo que ha ido acompañado de movimientos políticos en busca de alianzas y apoyo. La situación ha llegado a un punto en el que el suizo ha dado marcha atrás y cuando parecía que ése iba a ser su último mandato al frente de la FIFA (tiene 76 años) ahora se ve con fuerzas para presentarse a las elecciones de 2015. Su idea al ser elegido en 2011 de que afrontaba su último mandato ha pasado a mejor vida.

Blatter y Platini han escenificado su distanciamiento con divergencias sobre asuntos como el uso de la tecnología en el fútbol. El suizo es partidario de una introducción moderada, mientras que el ex futbolista prefiere el inmovilismo en esta cuestión.

Las diferencias también han entrado en las últimas semanas en la concesión del Mundial a Qatar en 2022, con acusaciones de supuesta corrupción. El dirigente de la FIFA es un firme defensor del evento, mientras que el galo ha reculado.

Mientras, Platini ha entendido que su apuesta por cambiar Nyon por Zúrich está llena de riesgos, pues sus apoyos se pueden ver limitados a los votos europeos.

Apoyo sudamericano

Y en ese escenario aparece la figura de Villar, vicepresidente de la FIFA y de la UEFA. Si Blatter tiene en mente presentarse es en gran medida por evitar la llegada de Platini. Y el francés, que no está dispuesto a arriesgar a quemar su carrera, entiende que la figura de Villar puede ser el puente que le lleve a su objetivo mundial en el futuro.

Con el inquebrantable apoyo del bloque sudamericano, la figura de Ángel Villar goza de una gran aceptación en el fútbol mundial. Su excelente relación con Julio Grondona (Argentina) y Nicolás Leoz (presidente de la Conmebol), ambos cercanísimos a Blatter y con mucho peso en las seis Confederaciones que componen la FIFA, hace que los apoyos a Villar entre los no europeos se hayan disparado. En él ven a alguien menos agresivo para sus intereses que Platini, muy vinculado a la imagen del dominante fútbol del viejo continente, y saben que desde hace años Villar se ha dedicado a cuidar las relaciones con regiones donde su deporte necesita una atención especial.

Así, Villar, que siempre ha dicho que jamás se presentará a una elección en la que tomen parte uno de sus presidentes, sea Blatter o sea Platini, por una cuestión de fidelidad, se encuentra con que la apuesta por él puede ser la solución al conflicto abierto entre la FIFA y la UEFA. Blatter no se presentaría si la apuesta europea es Villar y Platini sabe que el fútbol europeo necesita tener mejores relaciones con el presidente de la FIFA. “A Villar le dije: tú debes presidir la FIFA”. Esa frase textual de Blatter al presidente del fútbol español está más cerca que nunca de ser una realidad.

 

http://www.marca.com...1360757962.html

 

Ca c'est bon !!! Villar toujours plus proche de présider la Fifa.

 

 

:D les commentaires :

 

biennnn entonces podemos ganar algun mundial!!! risa.gifrisa.gifrisa.gif

 

Bien maintenant on peut gagner un mondial.

 

 

http://www.aupaathletic.com/foros/replicas.asp?idTema=5955517

 

 

J'espère qu'il y aura l'officialisation de la sélection !!!

 

 

 

Pourquoi je suis content ? son parcours :

 

 

Ángel María Villar est un ancien footballeur espagnol né le 21 janvier 1950 à Bilbao. Il évoluait au poste de milieu de terrain.

Biographie

 

Vainqueur de la Coupe d'Espagne de football en 1973 avec l'Athletic Club de Bilbao, Ángel María Villar prend sa retraite sportive en 1981.

En 1988, il prend la tête de la Fédération royale espagnole de football.

En 1992, il est élu vice-président de l'Union des Associations Européennes de Football (UEFA) puis de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) en 2000.

Carrière

Palmarès

 

http://fr.wikipedia....l_María_Villar

Modifié par busbybabe

Rodrigo-Y-Gabriela.jpg

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Merci de traduire/résumer les articles étrangers. Sinon pas la peine de les poster.

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Bah c'est ce que j'ai fais.

 

 

"Villar toujours plus proche de présider la Fifa." Il n'y a pas grand chose à dire de plus. Ca explique pourquoi, il a des soutiens en Amérique du sud et sinon Blatter aimerait qu'il soit son successeur.

Rodrigo-Y-Gabriela.jpg

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Ça reste léger, traduire le titre n'est pas résumé même succinctement (2 lignes, pas un roman) son (long) texte...

 

Tu lis surement l'espagnol mais l'utilisateur lambda qui ne le lis pas, voir un message de cette longueur, qui pour lui doit se résumer à "Villar toujours plus proche de présider la Fifa." ça reste bien léger.

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  • 2 ans après...

le chameau blatter et il mourra sur le trône de la Fifa !

 

pour répondre a microdevils, si je ne me trompe pas c'est demain.

 

rien de nouveau, sur ces magouilles. le pire c'est qu'on est meme pas surpris. on le savait tous mais le mec semble intouchable et très puissant. On en saura + quand il sera plus dans cette secte qu'est la Fifa.

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Article du monde diplo de 2010 sur la Fifa :


Intouchables parrains du football mondial

Le 11 juin débute, à Johannesburg, la Coupe du monde 2010 de football. Organisatrice de l’événement, la Fédération internationale de football association (FIFA) affiche une prospérité insolente. Cependant les critiques abondent : mode de fonctionnement jugé autoritaire, pratiques douteuses dont se rendraient coupables ses dirigeants. M. Joseph Blatter, son président, concentre les reproches : achat de votes, pots-de-vin, détournement des droits de retransmission de matchs...



par David Garcia, juin 2010

« La Coupe du monde doit profiter à l’ensemble du continent africain. Notre programme “Gagner en Afrique avec l’Afrique” concrétise cette volonté. Nous installerons d’ici à 2010 un terrain en gazon artificiel dans chaque fédération africaine (1) », promettait M. Joseph Blatter, président de la Fédération internationale de football association (FIFA), un an, jour pour jour, avant l’ouverture de la compétition qui se déroulera en Afrique du Sud du 11 juin au 11 juillet 2010. Cette générosité paraît quelque peu dérisoire dans le contexte d’un pays miné par la ségrégation sociale héritée de l’apartheid. Pourtant, la plantureuse FIFA ne manque pas d’atouts sonnants et trébuchants. Au point que la crise économique et financière mondiale semblerait ne pas avoir de prise sur la plus riche des fédérations sportives.

Fondée en 1904, la FIFA a dégagé, en 2009, un bénéfice de 147 millions d’euros et augmenté ses fonds propres, qui atteignent désormais la coquette somme de 795 millions d’euros. « L’avenir semble tout aussi réjouissant, exulte M. Julio Grondona, président de sa commission des finances. La Coupe du monde (...) 2014 jouit déjà d’une grande popularité. Outre les six partenaires de la FIFA (2) qui sont actuellement sous contrat, nous avons déjà signé les premiers contrats de sponsoring nationaux et internationaux. En ces temps d’instabilité économique, notre compétition phare s’avère être une valeur sûre qui combine suspense, divertissement et sport de haut niveau, et qui constitue une excellente plate-forme pour les marques commerciales (3). » De ce point de vue, la Coupe du monde 2010 constitue « un excellent tremplin vers les marchés africains, comme celle de 1994 le fut pour le marché américain et celle de 2002 pour le marché asiatique », commente le sociologue Patrick Vassort, spécialiste des rapports entre football et politique (4).

L’idylle entre les marques et la FIFA dure depuis trente-six ans. Les noces ont été célébrées le 11 juin 1974, à Francfort, pendant la Coupe du monde organisée par la République fédérale allemande. Ce jour-là, le Brésilien João Havelange emporte la présidence de l’organisation face au sortant, le Britannique Stanley Rous. Avec, en arrière-plan, un faiseur de rois aussi discret qu’efficace, M. Horst Dassler, patron de l’équipementier sportif Adidas, lequel « se contenta de distribuer une liasse de billets aux délégués encore indécis ou susceptibles de rabattre d’autres voix afin de les encourager à soutenir Havelange (5) ». Le jour suivant s’ouvre sur une promesse de lune de miel rythmée par la signature de contrats de plus en plus fructueux. Grisée par sa fortune naissante, la FIFA ajoute à son organigramme les directions du développement, du marketing et de la communication.

Formation d’entraîneurs, nouveaux tournois, stages d’arbitrage : l’entreprenant M. Dassler persuade Coca-Cola de financer les projets de campagne de M. Havelange. En contrepartie, le groupe américain obtient « le droit de placarder son logo sur toute la Coupe du monde. Une fois que Coca-Cola eut signé, tout le monde voulut être de la partie (6) ». Ce faisant, la fédération internationale conclut « un pacte “faustien” avec les multinationales », résume l’historien du football Paul Dietschy (7).

 

 

Plus riches qu’un patron de multinationale

Visionnaire, M. Dassler pressent avant ses concurrents le formidable potentiel économique de la télévision. En créant, en 1983, la société de marketing et de gestion des droits International Sport & Leisure (ISL), le dirigeant d’Adidas s’érige en partenaire privilégié de la FIFA, à qui il assure une rente confortable. Le tout selon un mécanisme vieux comme le commerce : ISL achète les droits à la FIFA et les revend à prix d’or aux chaînes de télévision. Un accord « gagnant-gagnant » pour les actionnaires d’Adidas et une poignée de hiérarques de la fédération. Jusqu’à la faillite frauduleuse d’ISL, en décembre 2001, certains des hauts responsables de la FIFA toucheront des pots-de-vin en remerciement de leur fidélité à la marque aux trois bandes.

L’ancien vice-président Jean-Marie Weber, ami de trente ans de M. Blatter, et cinq autres dirigeants de la société ont notamment été poursuivis pour escroquerie. Selon l’acte d’accusation, dressé lors du procès devant le tribunal du canton de Zoug (Suisse) en mars 2008, les prévenus auraient détourné 70 millions d’euros payés par la chaîne de télévision Globo (Brésil) et l’agence de publicité Dentsu (Japon) pour leur acheter les droits de diffusion des Coupes du monde 2002 et 2006 (8). Bien que M. Weber, considéré par les enquêteurs comme le cœur d’un « système de corruption », et ses collaborateurs refusent de révéler les noms des destinataires de ces « commission », deux dignitaires de la FIFA sont formellement identifiés. Il s’agit du président de la Confédération sud-américaine de football, M. Nicolás Leoz, qui aurait perçu 211 625 francs suisses (147 518 euros) en janvier et en mai 2000, et de l’ancien président de la fédération de football de Tanzanie, M. Muhidin Ndolanga, qui aurait touché de son côté 15 975 francs suisses (11 138 euros) en décembre 1999 (9).

Au fond, les patrons de la FIFA sont de grands enfants trop gâtés par la vie : « Les vingt-quatre membres [de son comité exécutif] et ses sept vice-présidents sont probablement plus puissants et largement mieux rétribués que ceux de n’importe quelle entreprise multinationale du secteur concurrentiel. Son président, “Sepp” Blatter, dont la rémunération reste “secret-défense”, émargerait à près de 4 millions de dollars par an (10). » Les six accusés finiront par admettre, durant l’audience, qu’au cours de la décennie précédant la faillite d’ISL ils ont versé quelque 96,2 millions d’euros de pots-de-vin, via un compte de la banque LGT au Liechtenstein, petit paradis fiscal niché au cœur de la vieille Europe. A leur décharge, la législation helvétique n’interdisait pas les commissions à l’époque des faits. Moyennant quoi, les anciens dirigeants d’ISL et leurs « partenaires » de la FIFA ont été reconnus responsables... mais pas coupables. M. Blatter, qui a succédé à M. Havelange en 1998, s’accroche à son poste et négocie dorénavant avec... son neveu, M. Philippe Blatter, président de la société Infront Sports & Media, titulaire des droits télévisuels de la FIFA et domiciliée dans le canton de Zoug, à l’instar de l’ex-ISL et de nombreuses multinationales. Avant de prendre en 2006 la tête du groupe fondé par feu Robert-Louis Dreyfus, richissime homme d’affaires et propriétaire de l’Olympique de Marseille, M. Philippe Blatter travaillait pour McKinsey, le prestigieux cabinet de conseil auprès des directions générales. « De 2000 à 2006, McKinsey a facturé à la FIFA plus de 7 millions de dollars d’honoraires au titre du travail de titan fourni par Philippe Blatter en tant que consultant de luxe pour aider la Fédération internationale de football à s’organiser (11). »

Avec ou sans ISL, la manne du petit écran continue de se déverser sur le siège zurichois de la FIFA. En 2009, M. Blatter a reçu des mains de son généreux neveu 487 millions d’euros au titre des droits de diffusion, dont 469 millions pour la Coupe du monde 2010, soit 60 % des revenus de la fédération internationale (12).

Dans le monde de la FIFA, les pires entorses aux lois s’expliquent par le mode de désignation du président, dont découle le processus de prise de décision de l’organisation. Quelle que soit sa population, chaque Etat dispose d’une voix. Ce qui conduit à une surreprésentation des territoires sous-peuplés et des pays pauvres. Et favorise la corruption endémique dans laquelle est immergée la FIFA depuis des décennies. Avec deux cent sept adhérents, la Fédération regroupe plus de membres que l’Organisation des Nations unies (ONU). De quoi aiguiser l’appétit des candidats en manque de soutiens : « La FIFA, c’est un peu le meilleur des mondes. Les petites principautés européennes et les îles minuscules pèsent du même poids que les grandes fédérations », commente malicieusement M. Patrick Mendelewitsch, agent de joueurs et spécialiste du « foot business ». Même certains responsables trouvent que M. Joseph Blatter et ses affidés poussent le ballon un peu loin. « Le mode de fonctionnement de la FIFA n’est pas convenable », critique sobrement M. Jean-Pierre Karaquillo, directeur du Centre de droit et d’économie du sport et proche des instances dirigeantes de la Fédération française de football.

Conseiller de la fédération de Trinité-et-Tobago, M. Jack Warner incarne le système jusqu’à la caricature. Le redouté président de la Confédération de football d’Amérique du Nord, centrale et des Caraïbes (Concacaf) est le principal auxiliaire de M. Blatter. Et pour cause : les îles des Caraïbes sont tellement nombreuses que, malgré leur population assez faible, la Concacaf bénéficie à elle seule de trois sièges au comité exécutif.

Doté d’une fortune personnelle évaluée entre 15 millions et 30 millions d’euros, M. Warner monnaie son soutien au prix fort. En 1999, la FIFA renonce à une créance de près de 9,5 millions d’euros sur la Concacaf. Et lorsque, en 2002, le président de la fédération d’Antigua-et-Barbuda, M. Paul « Chet » Greene, demande un coup de pouce à la maison mère pour financer un « centre de développement pour le football Jack-Austin-Warner », un chèque de 161 439 dollars (121 000 euros) lui parvient aussitôt en provenance de Zurich. Un an plus tard, le journaliste Andrew Jennings se rend sur les lieux et, en fait de terrain de football, découvre « des chevaux qui broutent dans les broussailles près de la carcasse d’un camion de livraison de bière (13) ».

Spécialiste du renvoi d’ascenseur, M. Warner se range derrière son président chaque fois que celui-ci est attaqué. L’élection de M. Blatter en 1998 et 2002 est-elle entachée d’irrégularités ? M. Warner exprime une solidarité sans faille envers lui et exige des sanctions exemplaires contre les contestataires. Vice-président de la Confédération africaine de football (CAF), M. Farah Addo fera les frais de la hargne des partisans de M. Blatter. En 1998, ce clan lui aurait offert 75 000 euros en échange de sa voix. M. Addo a affirmé que dix-huit officiels africains avaient vendu leur vote mais, devant son incapacité à étayer ses accusations, la commission disciplinaire de la FIFA l’a suspendu de ses activités pendant deux ans. Quant aux enquêtes internes sur ces élections controversées, elles ont toutes été classées sans suite.

Peu enclin aux états d’âme, M. Blatter devrait se porter candidat à un quatrième mandat en 2011. « Je n’ai pas fini ma mission », a-t-il expliqué en souriant lors d’une conférence de presse au siège de la FIFA (14). Reste à battre son rival déclaré, le président de la Confédération asiatique de football (AFC), M. Mohammed Ben Hammam. « Maintenant qu’il sent venir son heure, M. Ben Hammam se retourne contre son maître », s’amuse M. Mendelewitsch. Comme M. Warner, M. Ben Hammam a soutenu inconditionnellement M. Blatter. Cela n’empêche pas ce proche de l’émir du Qatar de plaider subitement pour une limitation de la présidence de la FIFA à deux mandats. Parce que, au-delà, argumente-t-il, le numéro un de la FIFA « s’occupe de tout, sauf de football (15) ». Reste que, pour M. Mendelewitsch, « le successeur de M. Blatter sera tenu par le code de conduite de la grande famille du foot : il nettoiera à la marge mais ne changera pas radicalement le système ».

David Garcia
Journaliste.

 

 

 

http://www.monde-diplomatique.fr/2010/06/GARCIA/19214


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Porque no ? Il sera pas pire que la blatte. Il vaut rien à tous les niveaux ce gars là. A se demander ce qu'il fout dans le foot et il est tout en haut de la pyramide. Délirant. Vous pourrez m'en dire plus sur Ali Ababoua ? Son rapport avec le foot tout ça ...

 

 

 

Sinon ça sera la première fois qu'un moyen-oriental serait président non ?

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Ce qui devrait se passer niveau vote :

 

Un pays, une voix

Chacune des 209 fédérations de la FIFA a une voix. L'UEFA, c'est à dire l'Europe (54 membres mais seulement 53 voix car Gibraltar n'est pas reconnu par la FIFA), est opposée à Blatter. A quelques exceptions près, comme la Russie. Moscou, supporter de Blatter, considère que l'action judiciaire pilotée depuis les Etats-Unis est une manoeuvre pour empêcher la tenue du Mondial 2018 en Russie.

Les USA, froissés par l'attribution du Mondial-2022 au Qatar, voteront eux Ali. L'Afrique (54 voix) devrait rester fidèle à Blatter, considéré comme l'artisan de la première Coupe du monde organisée sur le continent en 2010.

La Jordanie, pays natal du Prince Ali, est rattachée à l'Asie (46 voix). Mais cette Confédération ne l'a pas reconduit à son poste de vice-président asiatique de la FIFA pour le prochain mandat qui s'ouvrira samedi, au lendemain de l'élection. S'il n'est pas élu président, il ne sera plus au gouvernement du foot mondial. Le patron du football asiatique, le cheikh Salman bin Ebrahim al Khalifa (Bahreïn), est un fervent supporter de Blatter.

La Concacaf (Amérique du Nord, centrale et Caraïbes), 35 voix, a été frappée de plein fouet par les affaires, puisque son président (désormais ex-président) Jeffrey Webb fait partie des personnes arrêtées à Zurich. Comment votera-t-elle ? Les autres contingents, Océanie (11 voix) et Amérique du Sud (10) pèsent moins.

 

 

Source : RTS.

Modifié par Neosquall

Si vous avez un doute sur une ou plusieurs sources liées à un transfert de ManUtd : Allez sur ce lien !


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De toute manière, toutes les petites nations de football vont donner leur voix à Blatter. Les seules contributions qu'elles reçoivent viennent grâce à lui. Elles vont pas aller à l'encontre du système étant donné qu'elles ont besoin d'argent.

 

Je vois mal un mec sorti de Jordanie, qui a 39 ans, remporté une élection aussi importante. Y'a trop d'enjeux, de pouvoir, d'argent, pour que ça lui revienne.

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Je remets pas ça en doute.

 

C'est juste que des vieux croutons comme Blatter ont plus de contact et d'intérêts au sein de la FIFA pour obtenir des votes.

La corruption et le blanchiment, ça fait des années et que ça dure et tout le monde le sait. C'est pas ça qui va faire que Blatter va être désavoué par les personnes qui l'ont toujours soutenu.

 

En tout cas, j'espère tout de même qu'il va dégager. Marre des retraités comme lui qui profitent du système pour s'enrichir toujours plus encore.

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