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Charlie

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  1. LE MILAN AC DE CARLO ANCELOTTI Le Milan AC avait marqué l’année 2007 par un doublé Ligue des champions-Coupe du monde des clubs: analyse du 4-3-2-1 d'alors... Cette "chronique tactique de Michel Brahmi" était parue dans les Cahiers du football #41, février 2008. Carlo Ancelotti est un entraîneur pour lequel spectacle, jeu offensif, vitesse et dynamisme sont les bases mêmes du football. Dès ses premiers pas de technicien (après avoir notamment été un joueur du Milan AC d’Arrigo Sacchi couvert de titres), il affirme en introduction de sa thèse d’entraîneur professionnel: "Dans le football actuel, il est une demande toujours plus grande d’une partie du public en faveur d’un produit qui soit de plus en plus spectaculaire et divertissant, au-delà de ses aspects économiques. Le public est à la recherche d’émotions et, dans le football, ces émotions sont déterminées par le développement de solutions offensives imprévues, avec l’objectif d’arriver à l’accomplissement de ce qui est notre objectif: le but!" La loi du milieu Les ambitions techniques d’Ancelotti le conduiront à mettre en place, dans les diverses équipes qu’il dirigera, un 4-4-2 très offensif qu’il maintiendra les premières années au Milan avant, à partir de 2006 (en particulier avec le départ de Chevtchenko et la montée d’un cran de Seedorf), de se diriger vers un 4-3-2-1 que nous allons analyser. Dans la logique offensive d’Ancelotti, le choix du 4-3-2-1 résulte à la fois des caractéristiques des joueurs à sa disposition – en particulier les joueurs offensifs (Kaká et Seedorf)– et du placement de Pirlo en meneur de jeu reculé. Avec les avantages que ce système garantit en phase offensive et de finition... Tassoti, l’entraîneur adjoint, l’explique ainsi: "En adoptant le 4-3-2-1 et en disposant donc d’un meneur bas et de deux joueurs habiles à se déplacer parmi les lignes adverses, nous obtenons la possession de la balle, et la gestion des rythmes du match est facilitée. Cela nous permet d’être souvent maîtres du terrain." Pirlo est en effet un joueur extrêmement habile dans l’organisation de la manœuvre, tandis que la qualité des milieux offensifs est fondamentale pour conclure l’action. Placer Seedorf et Kaká en retrait, dans le dos d’une seule pointe centrale avancée, impose toutefois une adaptation au système adverse, dans l’intention de le contrarier. Le problème Pirlo La plupart des équipes jouant à quatre ou trois défenseurs, ceux-ci se trouvent en grande difficulté au marquage de ces trois joueurs dont deux permutent sans cesse. Premier dilemme à résoudre pour les adversaires du Milan: les défenseurs latéraux doivent-ils se recentrer et laisser libres les côtés? Le problème est d’autant plus compliqué que les défenseurs latéraux rossoneri (Oddo et Maldini ou Kaladze) ont pour consigne de monter très haut simultanément – ce qui est peu ordinaire en cet ère de prudence – afin de forcer l’équipe adverse à couvrir toute la largeur du terrain avec ses deux milieux offensifs. Autre question: les deux milieux de terrain centraux doivent-ils recoller à la défense, eux qui sont souvent chargés de contrôler un seul milieu offensif (en l’occurrence, le créateur de jeu)? Ensuite se pose à eux le problème Pirlo. Par sa position relativement basse sur le terrain, au même niveau que les deux pistons Gattuso et Ambrosini, Pirlo voit se desserrer le marquage des milieux défensifs adverses (déjà occupés à contrôler les milieux offensifs). Et si l’un d’eux vient au marquage sur lui, il libère un espace où peuvent s’engouffrer d’autres Milanistes. La solution du marquage de Pirlo ne vient donc, la plupart du temps, que d’un joueur adverse à vocation offensive. Dans ce cas-là, Gattuso et/ou Ambrosini se recentrent pour prendre le jeu à leur compte. Le jeu de Pirlo est assez simple: passe pour Kaká et Seedorf dans le dos des défenseurs ou entre les lignes, ou bien ouverture pour les défenseurs latéraux lorsque les solutions axiales sont bouchées (schéma 1). C’est lui, le plus souvent, qui dicte le rythme et les temps de jeu. Ensuite, le talent de ces joueurs fait le reste, au travers d’un travail de collaboration entre eux et la pointe avancée (Inzaghi ou Gilardino) dont la position est essentiellement axiale et qui joue le rôle point d’appui et de remiseur... mais aussi de buteur. La ligne des trois milieux, derrière eux, est prête à changer le jeu s’il le faut. Danger sur les côtés En phase défensive avec un 4-3-2-1 très porté sur l’offensive, la difficulté est de bien défendre dans la largeur : on peut en effet souffrir sur les changements de jeu si le pressing sur le possesseur adverse est insuffisant. Lorsque le latéral adverse en possession de balle est reculé, c’est le milieu offensif milanais (Kaká) qui sort vers lui (joueur 1 du schéma 2). Si, en revanche – par exemple à la suite une rapide circulation de balle –, l’arrière adverse reçoit la balle dans une position plus avancée (joueur 2 du schéma 2), c’est le milieu récupérateur (Ambrosini) qui presse, tandis que le milieu offensif côté ballon (Kaká) doit couvrir et empêcher la passe en retrait. Ce système n’exige pas la présence du cinquième homme (Seedorf) en défense du côté faible, puisque la distance que devrait couvrir le milieu récupérateur opposé (Gattuso) est excessive?: il est donc plus opportun que ce dernier se recentre. Avec ce dispositif, les latéraux sont peu appelés à glisser en couverture, du fait de leur placement haut au moment de la perte de balle, et les centraux doivent accepter des oppositions à égalité numérique avec les attaquants adverses. Si l’équipe peine à défendre de manière adéquate, ou lorsque le déroulement du match l’impose, elle se reconfigure dans un 4-4-2 qui donne de meilleures garanties défensives. En revanche, la présence de cinq éléments – trois milieux de terrain récupérateurs et deux offensifs – dans la zone centrale (et névralgique) du terrain permet le maintien d’un bloc homogène face aux attaques axiales. Produit d’exportation À la manière d’un Liverpool en Angleterre, les lauriers cueillis par le Milan AC le sont le plus souvent à l’extérieur des frontières, ce que confirme Carlo Ancelotti: "De fait , le jeu du Milan est plus efficace en Europe que dans le championnat italien. En Europe, il y a plus d’espaces, et la confrontation avec les meilleures équipes des autres pays exalte nos qualités et permet d’exprimer au mieux le football que nous proposons." Sous l’ère Ancelotti, le Milan AC aura ainsi remporté un scudetto (2004), une coupe (2003) et une Supercoupe d’Italie (2004), alors que dans le même temps, il aura été vainqueur de deux Ligues des champions (2003 et 2007, pour trois finales et une demi-finale), de la première Coupe du monde des clubs 2007 et de deux Supercoupes d’Europe. Ces derniers temps, pour y remédier, Ancelotti est revenu par moments au 4-4-2 avec Pato et Ronaldo en pointe, Kaká en électron libre et Seedorf remplaçant Gattuso (suspendu ou blessé) ou Ambrosini. Si l’efficacité offensive a été au rendez-vous – avec un 5-2 contre Naples dès la première expérience?–, le déséquilibre défensif affiché avec un Seedorf porté vers l’avant quasiment jusqu’à la hauteur de Kaká, a également été patent. Il y a fort à parier que le 4-3-2-1 traditionnel reviendra en même temps que la Ligue des champions, face à un Arsenal FC n’ayant pas grand-chose à envier au tenant du titre... [1] http://www.cahiersdufootball.net/article-le-milan-ac-de-carlo-ancelotti-4434
  2. Et pourtant j'ai souligné les failles du jeu de Zlatan en début de post. Mais je ne suis pas surpris car on préfère toujours voir ce qui cloche, plus que ce qui ne marche c'est plus facile, c'est plus faste. Déjà par rapport à la saison dernière il y'a un vrai plus, où nous étions une équipe de possession de balle du pauvre, on avait un jeu très statique avec pour principale arme nos manieurs de ballons afin qu'ils créent des décalages, et permettaient à nos joueurs offensifs de trouver des espaces. Mais il manquait en plus d'un côté incisif et tueur, une vrai équipe de caractère. Van Gaal avait rendu notre jeu et notre équipe au fur et à mesure des mois amorphe, on était méconnaissable et beaucoup s’interogaient sur l'avenir de l'équipe et n'avaient plus l'impression de revoir le véritable Manchester United. Cette saison de part l'arrivée de Mourinho, Henrikh, Pogba, et Ibrahimovic nous avons gagné un meilleur fond de jeu, qui est bien sûr perfectible car nous avons apporté des éléments qui devaient apprendre à s’installer dans cette équipe complètement perdu. Et au fil des semaines l'équipe est devenu de plus en plus dominatrice, conquérante et a gagné en vitesse et en impact dans les phases offensives. Notre football est moins calculé que sous Louis Van Gaal, il y'a plus de fluidité, de disponibilités, des joueurs qui se déplacent, proposent, créent. Alors que sous Van Gaal le porteur du ballon devait souvent se débrouiller face à des partenaires statiques, facile à marquer pour les adversaires, avec peu de proposition, d'opportunité pour celui qui avait le cuir. Les espaces étaient plus resserrés mais paradoxalement on était beaucoup plus prenable, et bien des équipes qu'on a vaincu cette saison nous auraient étrillés sous Van Gaal. Même pas sûr qu'on passerait face à Saint-Etienne. Zlatan mobilise l'attention devant, c'est un point d'ancrage technique qui fixe les défenseurs, et permet aux joueurs autour d'avoir plus d'espaces. Jamais de la vie un buteur n'aurait pu avoir les statistiques de Zlatan les trois dernières saisons, et pourtant nous avions des joueurs comme Van Persie et Falcao (excusez-du peu) moins âgés d'ailleurs que le suédois. Il y'a notre jeu qui s'est amélioré, mais il y'a également toute la panoplie de Zlatan qui rentre en ligne de compte. Il ralentit les actions ouais ! Il est par moment frustrant uais ! Il pourrait se bouger plus certaines fois ouais ! Mais s'il n'était pas présent cette saison, par sûr qu'on aurait franchi ce cap et encore moins qu'on serait à "cette deuxième place." Pour le reste je préfère me fier à l'opinion de ceux qui le côtoient aux entraînements, en disent du bien, et disent en apprendre de lui (on ne leur pointe pas un flingue sous la tempe pour venir dire ça) je pense que c'est plus fiable.
  3. Les dix professeurs du ballon rond Le 5 octobre est la journée internationale des enseignants. L'occasion pour France Football de rendre hommage à dix entraîneurs qui ont beaucoup potassé et qui voient le football comme une vraie science. Gusztav Sebes (Hongrie...) Il restera à jamais une légende du football hongrois. Avec une équipe ultra joueuse, les Magyars écrasent tout sur leur passage, en s’imposant notamment à Wembley en 1953 (6-3). Sebes est l’instigateur d’un jeu porté sur l’offensive, les prémices du football total. Romantique à souhait, la Hongrie est favorite en 1954 et balaie tout sur son passage jusqu’à la finale (21 buts en trois matches face à la Corée, la RFA et le Brésil). Avant de chuter sur la dernière marche face aux Allemands qu’ils avaient battu 8-3 en phase de poule. Cruel pour Sebes et ses légendaires ouailles Kocsis, Puskas… Helenio Herrera (Inter, Barça, Atletico...) On l’a souvent surnommé, à tort et un peu trop facilement, le roi du catenaccio. Un sobriquet qu’il balayait rapidement d’un revers de la main. Instigateur d’une défense plus renforcée, Herrera prônait la solidité, la solidarité et l’utilisation accrue des couloirs. Une première à l’époque où tout se déroulait souvent dans le cœur du jeu. Ses tactiques font mouche et son palmarès parle pour lui : Quadruple champion d’Espagne (2 avec l’Atletico et 2 avec le Barça), triple champion d’Italie, 2 C1 (1964-1965)... Impressionnant ! Rinus Michels (Ajax, Barça, Pays-Bas...) Michels a enseigné à l'Ajax et aux Pays-Bas un jeu offensif alléchant. (L'Equipe) Le «football total» de l’Ajax et des Pays-Bas : c’est lui ! On défend tous ensemble, on attaque tous ensemble, Rinus Michels a su instiguer un football offensif, si beau à voir jouer. Pourtant, les Oranje tomberont les armes à la main en finale de coupe du monde 1974 face... à la RFA, décidément briseuse de rêve des grandes équipes, après la Hongrie 54. On peut remercier Rinus Michels pour avoir façonné Johan Cruyff et l’avoir offert en mondovision. Carlos Bilardo (Argentine...) Diplômé de physique, Bilardo est un homme cultivé et amoureux du football. Pourtant, il est rapidement décrié lors de ses débuts à la tête de l’équipe d’Argentine en 1983. Le natif de Buenos Aires fait fi de tout ça et garde ses préceptes de solidité et d’équilibre contre vents et marées. Il ménage la chèvre et le chou entre Passarella et Maradona pour entamer la coupe du monde 1986 sous d’autres auspices. En 3-5-2,l’Albiceleste fait mal et met la main sur son deuxième trophée mondial après 1978. Merci Diego ! Merci Carlos Bilardo ! Francisco Maturana (Colombie...) Ceux qui ont pu voir jouer la Colombie avant la coupe du monde 1994 savent à quel point Maturana a apporté aux Cafeteros. Le technicien, dentiste de formation, a instigué un système de jeu fait de redoublement de passes courtes, de déplacements et de mouvements. Sa Colombie parvient à se qualifier pour la coupe du monde 1990, une première depuis 28 longues années... Elle fait surtout trembler le monde du football avant le Mondial américain 94, quand les Valderrama, Rincon, Asprilla et consorts balaient tout sur leur passage avec notamment, un succès historique en Argentine (5-0). Malheureusement, les Cafeteros s’effondreront lors du grand rendez-vous. Peu importe, Maturana a régalé. https://www.youtube.com/watch?time_continue=2&v=Zk-w8V79-4o Arrigo Sacchi (Milan, Italie...) L'ogre milanais, le travail du forcené Sacchi... (L'Equipe) Débarqué de Parme dans un certain anonymat, Arrigo Sacchi va complètement métamorphoser le jeu du Milan AC en seulement quatre ans. Place au 4-4-2, à une défense en zone (une hérésie en Italie à l’époque) et à un pressing tout-terrain. Emmenés par les «Hollandais volants» (Rijkaard, Van Basten et Gullit), les Rossoneri raflent deux C1 sous le joug de Sacchi. Le tacticien hors-pair mènera même la Nazionale en finale de la coupe du monde en 1994. Un génie du tableau noir. Coco Suaudeau (Nantes) Un Français pour la route ! Déjà champion avec Nantes en 1983, Coco Suaudeau fait briller l’escouade des Canaris dans un second acte entre 1991 et 1997. Le «jeu à la Nantaise» fait de passes simples, de changements d’aile et de don de soi séduit la France entière et les amateurs du beau jeu. Sommet atteint en 1995 avec un nouveau titre pour Suaudeau et un jeu léché qui permet au FCN de ne perdre qu’à une seule reprise dans la saison. Lors de l'exercice suivant, les Canaris s’écroulent en demi-finale de Ligue des champions face à la Juventus (0-2 ; 3-2). L’amour du collectif avant tout pour Coco. José Pekerman (Argentine, Colombie...) «El Profe», comme le surnomment ses propres joueurs dans le vestiaire colombien, a toujours cherché à faire évoluer ses équipes de manière très offensive. Après un quart de finale en coupe du monde 2006 avec l’Argentine, Pekerman porte les Cafeteros jusqu’en quarts de finale au Mondial brésilien de 2014. Une malheureuse élimination face au pays hôte mais un jeu léché qui a marqué les mémoires. James Rodriguez, Carlos Bacca, Juan Guillermo Cuadrado... Ils avaient régalé, poussés par un coach qui a de l’allant. Marcelo Bielsa (Argentine, Chili, OM...) Plus besoin de présenter El Loco. Forcené du ballon rond, amoureux fou du pressing et du jeu offensif, perfectionniste à l’extrême... Marcelo Bielsa est un personnage à part entière dans le monde du football. Un véritable tacticien qui enseigne à ses joueurs ses préceptes. Les joueurs du Chili, récents vainqueurs de la Copa America ne cessent de louer le travail du Rosarino à la tête de la Roja (2007-2010). A Marseille, certains joueurs ont progressé à vitesse grand V sous ses ordres : Dimitri Payet, Brice Dja Djedje, Benjamin Mendy et bien d’autres... Pep Guardiola (Barça, Bayern Munich) Guardiola aura marqué le football des années 2000-2010. (L'Equipe) Intronisé coach principal des Blaugrana après le départ de Rijkaard en 2008, Pep Guardiola a fait rêver les supporters catalans. Adepte du 4-3-3, il compose une véritable symphonie et fait jouer «son» Barça à merveille. En quatre saisons, le clubc**é ramasse 14 titres. Il est parti sur de belles bases avec le Bayern avec 5 titres en deux ans... Une machine à gagner. http://www.francefootball.fr/news/les-dix-professeurs-du-ballon-rond/596562
  4. Charlie

    Actualités du club

    J'ai pas trouvé de topic adéquat: Les légendes de Manchester United et du FC Barcelone s'affronteront le 30 Juin au Camp Nou.
  5. Charlie

    L'info' - Française

    OLYMPIQUE DE PARIS VS MARSEILLE ST-GERMAIN Tant de joueurs ont endossé les maillots de l'OM et du PSG que nous avons composé deux équipes de transfuges: une jolie et une moins. Passer de Paris à Marseille ou faire le chemin inverse n'a pas posé problème à un grand nombre de footballeurs, que ces transferts aient suscité l'indifférence, avant l'invention de la "rivalité ancestrale" entre les deux clubs, ou fait scandale dans la période récente. Sans oublier les trocs entre le PSG de Canal+ et l'OM de Tapie. Force est de constater qu'en dehors de George Weah (et encore était-il en fin de carrière quand il rejoignit la Provence), Roche ou Angloma, ces échanges n'ont pas concerné de très grands joueurs: on dénombre majoritairement, dans cet effectif virtuel, des soutiers laborieux et des espoirs déçus ou en passe de l'être. Aussi, ce qui frappe, c'est l'homogénéité de nos deux équipes-type. Au point qu'on n'est pas très sûr de celle qui sortirait vainqueur. Ces deux clubs ont enrichi la légende de tant de fiascos et de situations scabreuses qu'un tel match obéirait difficilement à une quelconque logique. La dream team Tu préfères jouer n°10 face à un milieu Cana-Pardo, ou que ta femme t'annonce qu'elle reviendra quand tu seras triple champion d'Ultimate fighting – le jour où Jérôme Le Banner annonce son retour? La dream team OM-PSG est sans aucun doute une équipe de poètes (Il se dit qu'elle aurait inspiré Aragon avant l'écriture du Crève Cœur), et encore, Yvon Le Roux est dans celle d'en face, lui qui avait enseigné si finement l'art de l'arrachage de tendons. Bernard Pardo doit surtout sa place à son année marseillaise. Celui que Michel Platini sélectionneur a souvent appelé en équipe de France pour ses talents d'aboyeur aura ruiné sa carrière en marchant dans un trou de la pelouse et ne pourra jouer que six matches à Paris. Parfois, le destin ne veut pas. À eux deux, les attaquants valent 111 buts en 265 matches (55 buts en 137 matches à Paris et 5 buts en 19 matches à l'OM pour Weah, 14 buts en 47 matches à Paris et 23 buts en 62 matches à l'OM pour Maurice). Avec respectivement 8 et 14 clubs visités, Jérôme Leroy et Xavier Gravelaine ne pouvaient pas rater un passage dans les deux capitales du foot français. La défense, elle, se divise entre un côté qui a la classe, et un autre qui l'a moins. On vous laisse deviner lequel. Tomislav Ivic a entraîné les meilleurs joueurs, il est donc tout indiqué pour le poste. Dans les cages, Alonzo est indiscutable. La nightmare team Cette fois-ci, les attaquants pèsent huit buts en 90 matches. Il faut dire qu'avec une paire de pourvoyeurs qui pèse moins lourd que le seul Yvon Le Roux, les ballons n'arriveraient pas toujours dans de bonnes conditions. Certains pourront être surpris de voir André Luiz arrière gauche. C'est parce qu'il jouait à un poste défensif à Marseille. Il n'est devenu milieu offensif à Paris que parce qu'il était le seul joueur doté d'un minimum de technique dans tout l'effectif. Défensivement, on note que c'est avant tout la vitesse, la rigueur et l'élégance qui sont privilégiés. Avec Bruno Germain et Stéphane Dalmat à la récupération, c'est tout le bloc équipe qui s'avance fissuré. Tomislav Ivic a entraîné les pires joueurs, il est donc tout indiqué pour le poste. Dans les cages, Alonzo est indiscutable. Ils auraient pu être sur le terrain La liaison Paris-Marseille ou vice-versa étant très fréquentée, on peut aisément remplir le banc de notre équipe hybride, en ayant des solutions pour chaque ligne: Claude Lowitz, Bruno N'Gotty, Modeste M'Bami, Laurent Fournier, Daniel Bravo, Peter Luccin, Benoit Cauet, Jean-Pierre Destrumelle, Jean-Pierre Tokoto, Jean-Pierre Dogliani, Marcel De Falco, Peguy Luyindula, Pascal Nouma, Saar Boubacar, Michel N'Gom... Tous sont sélectionnables http://www.cahiersdufootball.net/article.php?id=3001
  6. LE MARACANAÇO OU COMMENT LE BRÉSIL A CHANGÉ DE COULEUR On l'oublie souvent, mais le Brésil a attendu trente ans avant de remporter sa première Coupe du monde. La Seleção aurait pu accomplir l'exploit huit ans plus tôt sur ses terres si l'Uruguay ne s'était pas mis en travers de son chemin. Et si, visiblement, son maillot avait été plus patriote. À l'heure où Neymar et ses potes ambitionnent de glaner une sixième étoile au Maracanã le 13 juillet prochain, retour sur un fait qui transforma l'image de l'équipe du Brésil. Voire un peu plus. http://www.sofoot.com/le-maracanaco-ou-comment-le-bresil-a-change-de-couleur-184083.html
  7. Zlatan commet des fautes techniques et par moment annihilent nos actions par un manque de vivacité et de souplesse dans ses mouvements. Il a perdu de son agilité et sa capacité à faire la différence sur le dribble. Il ralentit même certaines fois les actions, et gâchent des opportunités d'actions dangereuses. On aurait le Zlatan de l'Inter Milan, je pense que les critiques auraient été tout autre. Cela me surprend d'ailleurs que Mourinho le trouve meilleur aujourd’hui qu'à son passage interiste, car là on avait un sacré sacré joueur. Mais il le voit aux entraînements tous les jours, et à l'époque aussi donc il est le mieux placé pour jauger. Mais Zlatan c'est une aura, une présence qui permet à tout le groupe d'aller vers le haut. C'est un leader morale, quelqu'un qui insuffle sa confiance en lui et permet de tirer un groupe dans un sens positif. Dans les tous les clubs où il est passé depuis l'Inter (mis à part le Barca) cet état de fait a été souligné. Il a une exigence de lui même qui inspire les autres. Ce n'est pour rien que cette saison nous sommes meilleur, plus productif et plus confiant quant à la quête de trophées que sous Moyes ou Van Gaal. Il y'a l'apport d'autres mais le charisme d'Ibrahimovic a son importance. Zlatan a ses défauts et les a toujours eu, mais d'un autre côté son apport est essentiel et bien assez élevé pour ne pas tomber dans le déni ou l'ingratitude. Et puis comme ça a été dit il ne sera pas éternel, d'autres attendent juste derrière et apprennent à ses côtés. Pour ce qui est la LDC, Zlatan a failli par un manque d'intelligence tactique. La Ligue des champions c'est le paroxysme du haut niveau où la force mentale, le placement, l'organisation sur le terrain, l'expérience, la capacité à faire déjouer l'adversaire sont aussi primordial que le talent individuel. Zlatan étant un joueur où son talent prime sur d'autres aspects, où il n'est pas prêt à faire les courses/presser le porteur du ballon comme un Eto'o, Rooney, à être un calvaire pour un défenseur comme Drogba. A trouver les lignes comme Suarez, Il n'a pas su trouver le point fort qui lui permettrait de faire la différence. C'est le point noir de sa carrière il n'a pas su être à la hauteur dans les plus grands rendez-vous, cela n'en reste pas moins un des meilleurs attaquants de sa génération.
  8. Stats qui proviennent du 12 Février, ça a du un peu changé et ça changera certainement.
  9. Charlie

    José Mourinho

    José Mourinho (Manchester United) : «Zlatan nous a fait gagner la coupe» José Mourinho, l'entraîneur de Manchester United, s'est montré élogieux envers Zlatan Ibrahimovic, auteur d'un doublé lors de la finale de League Cup gagnée contre Southampton (3-2). http://www.francefoo...la-coupe/781520
  10. Charlie

    Les plus beaux stades

    Old Trafford en 1958. OLD TRAFFORD EN 1967 Aujourd'hui.
  11. Charlie

    Les plus beaux stades

    CELTIC PARK Estádio da Luz - Lisbon Allianz Arena - Munich
  12. Charlie

    Éric Bailly

    Son retour de la CAN ne lui a pas fait du bien non plus. Mais je pense qu'une association avec Jones lui serait plus profitable, vu qu'il assumerait son véritable rôle de taulier qu'il partage avec Smalling quand celui-ci est présent. Je pense qu'on le reverra en forme dans quelques semaines.
  13. Charlie

    Anthony Martial [9]

    Mourinho va le faire travailler encore, son jeu collectif, à être meilleur aussi dans le repli défensif, et plus entreprenant devant. Il peut devenir un ailier/attaquant de haut niveau s'il s'en donne les moyens.
  14. Charlie

    L'info' - Française

    LE JOUR OÙ L'OM PERDAIT LE TITRE À LESCURE De cette saison 1998-1999, quelques images restent encore bien présentes quatorze ans après : le pétard allumé par Jay-Jay Okocha pour son premier match en France, l'Olympique lyonnais qui retrouve l'Europe, le PSG qui lève le pied lors de la dernière journée pour donner le titre à des Bordelais, qui torpillaient quelques mois plus tôt au Parc Lescure leur seul rival pour le titre, l'Olympique de Marseille (4-1), pour le tournant du championnat. http://www.sofoot.com/le-jour-ou-l-om-perdait-le-titre-a-lescure-163933.html
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