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Charlie

Fergie Babes
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Tout ce qui a été posté par Charlie

  1. Charlie

    Souvenirs de matchs

    Alors inaugurons cette idée:
  2. Charlie

    L'info' - Française

    UN RÈGNE MOUVEMENTÉ Bien avant l'affaire VA-OM, la présidence de Bernard Tapie aura été marquée par les soupçons, les rumeurs, les accusations et les révélations. Inventaire de quelques péripéties plus ou moins drôles... PARTAGER Faute de certitudes – mais pas de présomptions – chacun se fera sa propre idée de l'ère Tapie, selon qu'il considère que l'affaire VA-OM n'a été qu'un dérapage isolé, ou bien l'ultime épisode d'un système impliquant que "pour les dirigeants de l'OM, tricher était devenu une seconde nature", selon le mot de Jean-Jacques Eydelie. 15 décembre 1988. À la mi-temps de Nice-OM, les numéros 6 et 3 marseillais sont tirés au sort pour le contrôle antidopage. Papin (n°9) et Thys (n°2) se présentent au terme de la rencontre. Germain (n°6) et Di Meco (n°3) ont été remplacés bien avant le coup de sifflet final et ont quitté le stade... Avec une ligne de défense originale (ils prétendant avoir lu les numéros tirés au sort à l'envers), les dirigeants et joueurs phocéens s'en tirent en appel, contre une rallonge de l'amende. 20 mai 1989. Pendant que l'OM bat Auxerre 2 à 1, Lens, bon dernier de D1 (3 victoires pour 27 défaites), offre le titre aux Marseillais en tenant en échec le PSG (0-0). Les jours suivants, les Parisiens dénoncent le versement de primes par l'OM aux Lensois afin de les "sensibiliser" aux enjeux de cette rencontre. 18 octobre 1989. OM-AEK Athènes. Selon l'imprésario Ljubomir Barin, Jean-Pierre Bernès l'a chargé d'acheter les joueurs de l'AEK pour leur réception au Vélodrome. Les Grecs dans la combine devaient entrer sur le terrain avec les chaussettes baissées, mais l'arbitre leur ayant fait remonter dans le couloir des vestiaires, "Tapie est entré dans une rage noire", racontera Barin au juge Philippon, dans le cadre de l'instruction sur le procès des comptes de l'OM (en 1997, portant sur la période 1987-1990). 21 octobre 1989. Le Girondin Didier Sénac fait état à son capitaine Patrick Battiston d'un coup de fil de son ami Philippe Vercruysse, avant le match Bordeaux-OM (3-0), l'invitant à provoquer un penalty sur Jean-Pierre Papin, contre une somme de 200 ou 500.000 francs (Sénac ne se souvient plus). Les deux joueurs concernés évoqueront ensuite une "plaisanterie" sans conséquence, et la Commission nationale de discipline ne donnera pas suite. 11 novembre 1989. Caen-OM (0-2). Jean-François Domergue, manager du SM Caen, admet avoir reçu, à deux reprises, des propositions de Jean-Pierre Bernès lui proposant 500.000 francs en échange d'une mauvaise prestation du gardien Philippe Montanier. Domergue affirmera à la CND qu'il n'a pas pris au sérieux "ces propos énoncés avec sourire et ironie". 25 avril 1990. ASSE-OM (0-0). Quelques jours après le match, Claude Bez remet à la Commission nationale de discipline l'enregistrement (qu'il dit avoir acheté à des inconnus à l'aéroport de Marseille) d'une conversation téléphonique au cours de laquelle Bernard Tapie demanderait à Jean-Pierre Bernès d'intervenir auprès de Laurent Fournier afin qu'il ne joue pas à 100% de ses moyens. Deux mois plus tard, Fournier est transféré à Marseille. Faute de pouvoir identifier l'authenticité de la bande, la CND classe l'affaire. 24 mars 1990. Stade brestois-OM (2-1). Le président breton, François Yvinec, certifie que son attaquant Roberto Cabanas a reçu, la veille du match, un appel de l'agent Manuel Garcia, lui suggérant de simuler une blessure au bout d'un quart d'heure. Auteur des deux buts de son équipe, Cabanas dira n'avoir pas tenu compte de cette sollicitation. 6 novembre 1990. OM-Lech Poznan (6-0). Après le carton de l'OM en huitième de finale de C1, les dirigeants polonais affirment que leurs joueurs ont été drogués en buvant du jus d’orange au cours de leur séjour marseillais. 6 avril 1991. Spartak Moscou-OM (0-3). En enquêtant sur les comptes de l'OM quelques années après les faits, le juge Philippon découvre qu'avant la demi-finale de la C1 contre le Spartak Moscou, Jean-Pierre Bernès a demandé à l'homme d'affaires Jean-Louis Haguenauer (ami de Manuel Amoros et dirigeant d'une société d'import-export à Moscou) d'organiser la corruption des joueurs moscovites via des intermédiaires de sa connaissance (dont Vaguiz Khidiatouline, ancien joueur du TFC). L'OM l'emporte sur trois monumentales erreurs des défenseurs. Deux mois plus tard, 375.000 dollars sont versés par l'OM et aboutissent après un circuit complexe sur un compte dont est bénéficiaire Jean-Louis Haguenauer, lequel se chargera de la redistribution auprès des joueurs. La saison suivante, l'entraîneur du Spartak affirme que ses joueurs ont été achetés, mais après enquête, l'UEFA (qui n'entendra pas les joueurs) classe l'affaire. 15 décembre 1991. Les dirigeants rennais fulminent : leurs joueurs auraient bu du jus d’orange suspect dans leur hôtel marseillais… au point de s'endormir entre Marignane et Marseille. 7 mars 1992. L'OM bat Nantes à la Beaujoire. Jean-Jacques Eydelie affirme avoir été auparavant contacté par un joueur de l'OM lui déclarant "Je sais que, l'année prochaine, tu seras à Marseille, ce serait bien que, pour ce match-là, tu nous aides". Eydelie dit avoir refusé, mais tout de même touché une "prime exceptionnelle" de 300.000 francs (en raison de la victoire marseillaise) quelques semaines après son arrivée à Marseille. 17 mars 1993. OM-CSKA Moscou (6-0). Guennadi Kostiliev, l'entraîneur russe, affirme que ses joueurs ont été malades en ingérant un thé frelaté et qu'il a reçu un appel téléphonique lui proposant de laisser filer le match en échange d'une forte somme d'argent. Plus tard, Kostiliev informera l'UEFA n'avoir jamais entendu parler de corruption autour du match perdu par son équipe au Vélodrome. Eydelie affirme qu'au match aller comme au match retour, les boissons des Moscovites ont été "trafiquées". 21 Avril 1993. Bruges-OM (0-1). Deux jours avant le match, l'OM transfère 311.000 dollars via un compte en Suisse, vers une banque bruxelloise, où un intermédiaire belge, Michel Tincler, retire la somme en liquide. Il reconnaîtra avoir agi sur demande d'Alain Laroche (directeur financier du club), pensant, selon ses dires, toucher un dessous-de-table pour une transaction immobilière. 20 décembre 2003. Croyant démentir les accusations de Waddle et Cascarino sur les pratiques pharmaceutiques de l'OM des années 90, Bernard Casoni déclare au Monde: "On nous appliquait dans le bas du dos un pistolet à air comprimé qui comprenait plusieurs fléchettes, quatre je crois. Le but était de stimuler les glandes surrénales qui sécrètent naturellement des hormones. C'était plus psychologique qu'autre chose : il suffisait que tu fasses un bon match pour que tu aies envie de recommencer". http://www.cahiersdufootball.com/article.php?id=2115
  3. Essaie de voir ça avec la modération, c'est eux qui créent les topics de matches donc tu devras t'arranger avec eux. Mais j'adhère en tout cas ça peut apporter un côté enrichissant.
  4. Charlie

    L'info' - Française

    Érigé en modèle, le jeu à la nantaise a permis aux Canaris de développer un football porté par des principes pensés et mis en pratique dans les années 1960 par un visionnaire : José Arribas puis transmis à des générations de joueurs par d’autres grands entraîneurs dont Jean-Claude Suaudeau et Raynald Denoueix. Lorsque le FC Nantes devient champion de France pour la première fois en 1964, à l’issue de sa première saison en D1, il le doit beaucoup à celui qui guide ses joueurs depuis le bord du terrain : José Arribas. Arrivé à Nantes en juillet 1960, l’entraîneur d’origine basque espagnole est un parfait inconnu. Cafetier dans une petite commune de la Sarthe, il s’occupe de l’équipe amateur dont le jeu offensif fait déjà écho. C’est là que le président du FCN, Jean Clerfeuille, le recrute. Un pari audacieux et un acte fondateur. Expression collective et maîtrise du ballonPour José Arribas, Nantes est ce port qui en 1936 permit au bateau sur lequel il avait trouvé refuge avec sa mère, son frère et sa sœur, d’accoster après avoir fui Bilbao et la Guerre civile espagnole. Son père en sera victime. L’entraîneur nantais, adepte du football offensif brésilien et de celui du Liverpool de Bill Shankly, ne tarde pas à connaître de bons résultats à la tête du FC Nantes. Surtout, c’est par le jeu déployé que les Nantais se distinguent. Raynald Denoueix, arrivé au club en 1966 à l’âge de 17 ans après un stage de détection, est un témoin privilégié de cette période de genèse où le jeu à la nantaise se construit et se façonne. “Le FC Nantes venait de remporter deux titres consécutifs avec un style de jeu marqué. Le plus important, c’est l’expression collective. C’est même fondamental. Et le principe de jeu majeur repose sur la maîtrise du ballon, avec des échanges courts et rapides. Ses principes de jeu étaient avant tout collectifs”. Le jeu à la nantaise repose également sur des joueurs qui possèdent des qualités physiques. Volume de jeu, vitesse, aptitude au duel, complémentarité des joueurs : l’équipe possède toute cette panoplie sur laquelle José Arribas développe l’assise du FC Nantes. Le stade Marcel-Saupin vibre aux exploits d’une équipe au jeu offensif et fluide, à une touche de balle. Partisan d’un football en mouvement, José Arribas va perpétuer jusqu’en 1976 un jeu créatif et inspiré, où le collectif prime sur l’individuel. “José Arribas n’était pas un théoricien mais un intuitif”. Jouer justeLe jeu à la nantaise, ce sont des entraînements qui font également la part belle à l’inventivité et où se travaillent les fondamentaux : vitesse, technique et tactique. “On s’entraînait au début parc de Procé avant de migrer au Grand Blottereau puis aux Basses- Landes. Nous nous adaptions dans le contenu des séances d’entraînement à notre environnement. Ainsi, dans le parc de Procé, ça monte, ça descend, tout ce qu’il faut pour se faire de bonnes jambes. Les vieilles tribunes en bois du stade, proches du terrain, servent alors à faire des bondissements de toutes sortes. On faisait de la pliométrie avant de connaître ce terme. Si le jeu était dynamique, il le devait en partie à cette préparation spécifique. Une collaboration avec le C.H.U. de Nantes débuta à cette période, permettant au fil des saisons de mieux connaître tous les efforts nécessaires à réaliser en match. Le FC Nantes était à l’avant-garde dans les méthodes de préparation et de suivi”. Car c’est bien l’efficacité qui est recherchée et basée sur le “jouer juste”. L’entraînement est comme un laboratoire où se répètent sans cesse les gammes. Au foot, ce sont les passes. Avec des exercices qui privilégient le mouvement. “C’est le maître-mot. Interdit d’être arrêté, de recevoir le ballon à l’arrêt !” Espace libéréFaire des passes. Recevoir et donner le ballon. Permettre de jouer en une touche de balle. Cela implique donc pour les joueurs de se fondre dans un collectif. “Mais il doit permettre aux individus d’exprimer au maximum leurs qualités. Les entraînements privilégiaient les jeux sans ballon et sur petits périmètres : cela pouvait déstabiliser les nouveaux joueurs ! Cette approche favorisait le mouvement et l’intelligence du positionnement. Ainsi, un bon joueur doit connaître ses partenaires, anticiper ses courses et ses appels, se projeter avant que le ballon ne soit transmis et surtout jouer dans l’espace libéré par le travail et les appels de ses partenaires. Car c’est l’appel qui déclenche la passe”. Raynald Denoueix décline ainsi ce qui fit la force et l’essence même de ce jeu à la nantaise qu’il perpétua en tant qu’entraîneur, succédant à Jean-Claude Suaudeau en 1997, avec deux Coupes de France –en 1999 et en 2000– et avec le huitième et dernier titre de champion de France remporté en 2001. Système exigeant, le jeu à la nantaise a souligné l’importance de l’entente sur le terrain entre les joueurs. “Le faire et le vivre ensemble. Jouer en synchronicité. Une intelligence collective comme fil conducteur. Tous ces principes constituent des repères, qui permettent aux joueurs d’appliquer en match ce qu’ils ont répété à l’entraînement. Dans ces conditions, on peut agir efficacement. Le plaisir qui en découle est très important et il permet aussi de gagner. C’est ce que j’ai cru comprendre et aussi éprouver”, souligne Raynald Denoueix. Héritage“Le jeu à la nantaise? Un label pour toujours, une identité construite au fil du temps, la force d’une expression collective, l’esprit de conquête : il constitue une référence pour tous les amoureux du beau football. Sur ce socle, le FC Nantes s’est bâti un palmarès éloquent : huit titres de champions de France, trois fois vainqueur de la Coupe de France, cent matches de Coupe d’Europe. La qualité du jeu déployé – offensif, attractif et spectaculaire – repose sur des principes immuables et partagés : la technique en mouvement et la maîtrise collective, la vitesse d’exécution et le jeu à une touche de balle, la disponibilité permanente autour du porteur du ballon, l’intelligence tactique et la créativité, la solidarité et le sens de l’équipe”, témoigne Gilles Rampillon, l’un des dépositaires de ce jeu durant plus de dix saisons de 1971 à 1982, consacrées par trois titres de champion de France (en 1973, 1977 et 1980) et la Coupe de France en 1979. Ça n’est pas un hasard si le centre sportif de la Jonelière qui abrite le siège social, le centre d’entraînement et de formation du FC Nantes porte le nom de celui qui inventa le jeu à la nantaise. José Arribas a laissé un héritage considérable avec deux générations de joueurs, dont certains comme Jean-Claude Suaudeau ou Raynald Denoueix deviendront formateurs et entraîneurs. Et au-delà des victoires et des titres conquis, le jeu à la nantaise porte en lui une certaine idée du football. Où le succès ne doit pas être un objectif mais : “une conséquence du travail accompli collectivement”. http://www.nantes.fr/home/actualites/ville-de-nantes/sport/archives/2013/70-ans-du-fc-nantes/le-jeu-a-la-nantaise.html
  5. Charlie

    Michael Carrick

    Je me bases sur ce que je vois d'United depuis le début de saison. Si tu places un joueur comme Bastian en compagnie de Pogba et Herrera tu te livres et tu permets de laisser des espaces entre les lignes qu'exploiteront l'adversaire pour mieux surprendre sur contre-attaque. Mourinho aime l'idée d'attaquer mais également d'avoir une solidité dans son-entre jeu quitte à jouer de façon plus prudente par rapport à nos réelles possibilités. C'est pour cette raison que Fellaini a débuté quelques rencontres, ou même est rentré en cours de jeu alors que sa présence n'était pas nécessaire. L'une des raisons est le côté travailleur du belge, sa capacité à casser le jeu adverse, museler les adversaires au milieu. C'est notre joueur le plus carencé au milieu pourtant cette saison il a plus joué que l'allemand qui est meilleur sur beaucoup d'aspects, mais offre moins cette possibilité d'être emmerdant pour l'adversaire. Mourinho aime et a toujours aimé ça. La deuxième chose est que Bastian n'a pas beaucoup joué cette saison et l'aligner dans une finale est à double-tranchant. Il peut être motivé et déterminé à convaincre José mais peut aussi passer à côté de son match pour les raisons que nous connaissons. La possibilité pour le voir rentrer en cours de match est plus élevée, et pourra lui permettre d'apporter un plus (son sens du tempo, sa variété de passe...) notamment en seconde mi-temps. D'ailleurs avant d'envisager de voir jouer l'allemand il faudrait déjà bien cibler son rôle, car sentinelle devant la défense est le rôle attribué à Herrera plutôt de part son jeu qui devient de plus en plus complet. Si Bastian joue c'est en compagnie de Pogba dans un milieu deux devant le troisième récupérateur. Ou bien légèrement devant Ander, et laissant Pogba la possibilité de jouer plus haut afin d'épauler l'attaquant central, et alimenter les deux ailiers. Je suis un grand fan de Bastian mais j'ai l'impression qu'on parle du joueur qui va métamorphoser notre football. Il faut être raisonnable, même Henrikh et Pogba ont du mal à être toujours constant dans ce qu'ils font de mieux, alors attendre d'un joueur qui est sur la fin qu'il va transformer notre jeu n'est pas réellement en adéquation avec ce qui se passe actuellement. J'ai l'impression qu'on se rapproche plus d'un fantasme personnel. Bastian lui même à l'air d'être conscient de sa situation. Maintenant moi un Bastian qui est décisif et permet à United de produire un football plaisant, et qui soulèverai la coupe devant les fans, je serai le premier ravi don't worry
  6. Charlie

    Michael Carrick

    Possible aussi, mais peut-être trop offensif pour Mourinho. Je pense qu'il y'a des chances qu'il rentre en cours de jeu plus qu'il ne débute mais ça serait bien pour Bastian d'avoir cette occasion uais. Les deux seules certitudes sont Ander et Pogba.
  7. Charlie

    Michael Carrick

    Qu'il récupère car on aura besoin de lui pour d'autres enjeux. Les autres tenteront de le remplacer comme il se doit. Un milieu Fellaini - Pogba - Herrera est possible pour ce dimanche, ou Mata à la place de Fellaini.
  8. Pas spécialement pénalisante mais j'ai senti Saint-Etienne plus en confiance après sa sortie, avec Mkhitaryan on aurait offert une rencontre d'une meilleure qualité. Il se projette vite, et offre plus de fluidité dans les mouvements, ça facilite la cohésion et permet à l'équipe de jouer plus haut... Après oui il ne transforme pas l'entierté du jeu, il n'est pas tout seul.
  9. Comme ça arrive dans ce genre de matches à l'extérieur, on ne peut pas toutes les concrétiser, sinon on marquerait 4 buts par match ce qui nous arrangerait tous, mais ce qui n'arrivera pas à toutes les rencontres. Cela a été un match sérieux et appliqué, 0 -1 moi je prends. Et mon constat sur le jeu et Henrikh ne remets pas en cause la discipline qu'on a eu aujourd'hui.
  10. On a géré comme il faut, même à 10 contre 11 mais non on ne devait pas mener 0-3. Le score reflète le scénario du match, bien plus qu'au match aller d'ailleurs.
  11. Il n'y a pas à dire quand Henrikh est présent et quand il est absent on voit de suite la différence. Lui et Pogba ont clairement apporté une force de frappe à notre jeu, qui sans serait encore Vangalesque cette saison à n'en pas douter...
  12. On va moins pouvoir garder le ballon, donc il faudra être plus vigilant derrière. Il faudra bien exploiter les contres.
  13. Manchester City 5-3 Monaco : l’analyse tactique Jeudi dernier, l’épisode 25 de Vu du Banc se terminait avec un pronostic annonçant une goleada pour ce Manchester City – Monaco. On n’en espérait quand même pas autant ! Mais que retenir d’un match aussi fou ? Tentative d’analyse. Les compos : Dans la matinée précédant la rencontre, certains médias annonçaient un coup tactique de Jardim avec une équipe organisée en 4-3-3 ou 4-2-3-1 et Kylian Mbappé parmi les titulaires. Si le jeune attaquant a bien débuté la rencontre, c’est bien dans son 4-4-2 classique que l’ASM a évolué à l’Etihad. En face, Man City est aussi resté sur sa dynamique actuelle : en 4-3-3 avec Touré en n°6 et Fernandinho sur le flanc gauche de la défense. Monaco : pressing gagnant… mais pas constant C’était l’une des deux grandes questions tactiques de cette rencontre. Qu’allait faire l’AS Monaco face aux sorties de balle de Manchester City ? Quelques secondes ont suffi pour avoir une réponse : comme contre le PSG et Nice, les Monégasques ont voulu défendre en avançant et sont allés presser très haut. Lorsque City repartait de Caballero, l’ASM laissait partir la première passe (vers Stones ou Otamendi). Placé à hauteur de Touré au départ, Mbappé et Falcao déclenchaient le travail entre ce dernier et ses défenseurs (l’un sort au pressing, l’autre reste dans la zone). Si City ne parvenait pas à sortir, Monaco accentuait la pression avec la montée de Bernardo Silva, de manière à créer un 3 contre 3. Sur les côtés, Lemar et Fabinho fermaient les couloirs face à Sagna et Fernandinho. Face à cette situation, City a voulu s’appuyer sur Silva pour créer le surnombre. Le meneur a décroché à plusieurs reprises pour offrir une 2ème solution aux côtés de Yaya Touré. Mais l’Espagnol a rarement été une solution utilisable et utilisée en raison de la compacité des Monégasques. Néanmoins, il a aussi été oublié. Principal coupable, Willy Caballero : le portier argentin a manqué à la fois de sérénité et de justesse technique sur ces séquences de jeu. Son jeu long a même plus souvent aggravé les problèmes qu’il ne les a résolus. C’est d’ailleurs l’un de ses dégagements ratés qui a été à l’origine du 1er but de l’ASM (Falcao, 36e). En difficulté pour ressortir proprement, Manchester City a été contraint d’allonger pour sortir de ses 25m. Stones a souvent cherché Aguero, avec plus ou moins de réussite au fil du match. Heureusement, les Skyblues ont limité les dégâts sur les deuxièmes ballons (voir par ailleurs). Autre solution pour se donner de l’air, les décrochages de Touré entre Stones et Otamendi. Ces derniers réduisaient les distances entre les défenseurs et permettaient d’éviter de revenir sur Caballero. Face au jeu, l’Ivoirien a su faire parler sa qualité de passes sur quelques séquences. A noter aussi que les sorties de balle réussies par les Skyblues, sous la pression ou en transition, se sont pour la plupart terminées aux abords de la surface monégasque. A l’inverse de Nice ou du PSG, les joueurs de Guardiola ont su pousser ces actions jusqu’au bout… enfin presque, l’ASM se reposant sur sa défense pour bloquer l’accès à la Danger Zone. Monaco : des couloirs plus agressifs C’était la deuxième interrogation de notre preview tactique. Comment l’ASM allait-il gérer la fermeture des couloirs face à cette équipe de City, qui peut s’appuyer sur un très bon centreur (Kevin de Bruyne) et des joueurs de percussion ? Comment supprimer cette menace ? En laissant très peu d’espaces et de temps aux Skyblues pour combiner dans ces zones-clés. Les latéraux de l’ASM se sont montrés très agressifs durant la première mi-temps : Sidibé et Mendy n’ont pas hésité à sortir très haut afin de laisser un minimum de temps à Sané et Sterling pour contrôler et prendre les informations nécessaires pour construire. Ils recevaient en plus l’aide de leurs ailiers (Lemar, Bernardo Silva), qui revenaient lorsque les latéraux adverses lâchaient le ballon. Dans le coeur du jeu, Fabinho et Bakayoko étaient eux très attentifs aux déplacements de Silva et De Bruyne. Ils les accompagnaient lorsqu’ils s’excentraient en espérant trouver des combinaisons à deux ou trois. Aguero et le 3-4-3 : Pep Guardiola a d’ailleurs tenté de jouer avec ces orientations joueurs des deux milieux axiaux de Monaco. L’idée était de les amener sur les côtés pour ensuite chercher une passe directe à l’intérieur – depuis un défenseur vers Sergio Aguero -. Si l’idée a fonctionné en début de match, elle a été limitée par les nombreux ballons perdus par Aguero durant la première mi-temps (6). L’Argentin est monté en puissance par la suite (voir par ailleurs). Au bout d’une vingtaine de minutes, Man City a aussi ajusté son système de jeu en possession : Fernandinho a laissé son flanc gauche pour rejoindre le milieu aux côtés de Touré. Du coup, City n’avait plus 2 mais 3 joueurs pour relancer face à Mbappé et Falcao. Ce changement n’a pas eu d’effet direct : le surnombre crée face aux attaquants monégasques n’a pas suffi à amener de décalage. Le jeune attaquant a notamment abattu un gros travail pour empêcher les dépassements de fonction d’Otamendi sur son côté gauche. Au final, Monaco a plutôt bien tenu le choc sur le plan défensif en première mi-temps. Man City ne s’est crée que deux grosses opportunités sur attaque placée : un centre signé De Bruyne qui est passé devant les cages de Subasic après un changement de jeu de Fernandinho (23e), puis le but inscrit par Sterling après un exploit de Sané sur son côté gauche (26e). Les Monégasques ont en plus transformé quelques récupérations basses en contre-attaque (10e, 44e). A la pause, l’ASM était dominateur au tableau d’affichage (2-1) mais aussi sur le plan statistique (10 tirs à 3 !), bien aidé en attaque par la vitesse de Mbappé qui pose beaucoup de soucis à la défense anglaise. Monaco manque le break Le second acte a d’abord été marqué par une bonne entame des visiteurs. Sans aller chercher aussi haut qu’en première mi-temps, les joueurs de Jardim ont réussi à stopper la progression de City au milieu de terrain, toujours grâce à cette agressivité de Sidibé et Mendy dans les couloirs. En vérité, les Monégasques avaient encore un peu de jus pour faire reculer leurs adversaires, forcer le jeu long, ce qui facilitait les récupérations… Le ballon était gagné assez haut, ce qui permettait de le ramener rapidement dans la surface de Caballero pour finalement provoquer un penalty (51e). Falcao est malheureusement passé à côté de cette balle de double-break, ce qui a maintenu City dans le match. La conducción, clé du retour des Skyblues La partie a ensuite lentement mais très sûrement basculé en faveur des pensionnaires de l’Etihad Stadium. Une raison à cela : les Monégasques n’avaient plus les jambes pour défendre face à la relance. Lorsque City était bloqué d’un côté, l’équipe n’avait plus à reculer pour aller à l’opposée : il lui suffisait d’une passe latérale pour libérer un joueur et continuer sa progression. Le 3-4-3 mis en place par Guardiola a alors pris tout son sens. Le surnombre par rapport à Falcao-Mbappé s’est fait de plus en plus sentir alors que les deux attaquants monégasques ont baissé de régime sur le plan physique. A gauche, Otamendi a commencé à avoir de plus en plus de temps et de champ libre devant lui pour avancer avec le ballon. L’entrée en jeu de Zabaleta (Fernandinho out, 62e) a apporté une solution supplémentaire dans le couloir droit et redistribué les rôles à la relance. Sagna a pris le poste laissé vacant par Fernandinho, latéral gauche en défense et milieu de terrain en possession, tandis que Touré est devenu le pendant d’Otamendi côté droit, chargé d’aller fixer balle au pied. Ces conduites de balle (ou conducción à l’espagnole) ont fait toute la différence dans l’animation offensive de City. Les Monégasques ne pouvaient plus « se contenter » de gérer les mouvements des solutions qui s’offraient au porteur de balle. Il s’agissait désormais de contrôler aussi ce dernier qui s’avançait vers le but ! Ces montées ont considérablement déformé la structure défensive de l’ASM. Les passes vers Aguero ont été de plus en plus lisibles et faciles à donner. L’Argentin en a en plus profité pour élever son niveau de jeu et peut-être livrer l’une de ses meilleures mi-temps de la saison. Déjà inspiré durant le premier acte, David Silva s’est régalé de ces nouveaux espaces entre les lignes de l’ASM. Il a multiplié les passes vers l’avant, envoyant à tour de rôle Zabaleta, Sané et Aguero dans la surface. Dépassé dans les half-spaces et sur les côtés, Monaco a d’abord tenu le choc grâce à sa défense centrale, qui a continué de repousser les tentatives d’incursion dans la Danger Zone. L’équipe de Jardim a fini par craquer sur deux coups de pied arrêtés qui ont fini leur course au deuxième poteau : Sidibé a d’abord laissé Aguero ajuster sa reprise (71e), avant que Glik ne lâche le marquage de Stones (76e). Sonnés par ces deux buts encaissés, les Monégasques en ont pris un 3ème sur une merveille d’action collective lancée par… une nouvelle « conducción » de Yaya Touré, suivi d’un une-deux entre Silva et Aguero et une conclusion de Leroy Sané (81e). Man City en défense : beaucoup de solidarité pour masquer (en partie) la fébrilité Et la défense de Manchester City dans tout ça ? Malgré les 3 buts encaissés, les Skyblues ont quand même montré un visage intéressant sur le plan collectif. Réussir face à la meilleure attaque d’Europe avec Silva, Sterling, De Bruyne, Aguero et Sané sur le terrain n’était pas garanti, loin de là. Les joueurs de Guardiola ont d’abord répondu présent dans le défi physique et athlétique qui leur était promis. Derrière Aguero, De Bruyne et Silva ont fait les efforts pour aller au pressing et forcer l’ASM à jouer long… Et ils ont été à la retombée de ces renvois, aidés par Sané et Sterling dans la lutte pour les deuxièmes ballons. En première mi-temps, les Skyblues ont même eu le dessus sur les Monégasques dans ce secteur. Ils se sont aussi montrés très réactifs à la perte de balle et au niveau du repli défensif. Sur plusieurs séquences, on a ainsi vu des joueurs comme De Bruyne ou Aguero redoubler les courses pour rattraper un ballon qu’il venait de perdre ou maintenir la pression afin de couper la transition adverse. Symbole de cette activité des joueurs à vocation offensive de Guardiola, Sergio Aguero est le joueur de City qui a récupéré le plus de ballons dans ce match (8) devant Yaya Touré, Leroy Sané (7) et Kevin De Bruyne (6). Au total, les cinq « stars » (Aguero, Sané, De Bruyne, Silva, Sterling) ont même récupéré plus de ballons que les « défensifs » (29 sur 53 au total, soit 55%). Mais leur activité n’a pas été suffisante. Car derrière, la défense n’a pas été à la hauteur. Monaco s’est crée 6 occasions franches (dont le penalty) et en a converti 3. Sur chaque situation ou presque, l’ASM a exposé les limites individuelles de l’arrière-garde de Man City. On a évoqué le dégagement manqué de Caballero sur le 1er but (36e). Il faut y ajouter l’inattention de la charnière centrale, prise de vitesse par Mbappé sur le 2ème (40e) et surtout le duel perdu par Stones sur le 3ème (61e). Ce un-contre-un entre Falcao et Stones suffit presque à illustrer les limites de l’équipe de Guardiola cette saison. La saison dernière, ce genre de long ballon n’était même pas un début d’occasion pour son Bayern. Boateng assurait la couverture dans sa moitié de terrain, parfois assisté par Neuer en cas de force majeure. Tant que l’arrière-garde de City sera aussi fébrile, il sera difficile d’espérer une quelconque performance des Skyblues sur la scène européenne. En tout cas, avec un tel plan de jeu… Conclusion : Certes, Monaco a mené au score et a eu une balle de 3-1. Le match bascule peut-être à ce moment précis, mais Manchester City mérite sa victoire. Les joueurs de Guardiola sont apparus bien plus prêts pour cette première échéance, notamment sur le plan physique qui a fait la différence en deuxième mi-temps. Ils se sont aussi enfin montrés réalistes, bien aidés il est vrai par les grossières fautes de marquage des Monégasques. Cet avantage de 2 buts les met en position favorable en vue du match retour mais Monaco aurait tort de ne plus y croire : la défense des Skyblues ne sera pas moins fragile dans deux semaines et on imagine mal Guardiola modifier son plan de jeu pour mieux la protéger d’ici là. Bref, City a pris une sérieuse option mais si le match retour est aussi fou que celui-là, tout est encore possible. Et à lire Guardiola… http://www.chroniquestactiques.fr/ligue-champions-manchester-city-5-3-monaco-analyse-tactique-huitieme-finale-aller-guardiola-jardim-18006/
  14. Charlie

    Ander Herrera

    J'ai déjà vu quelques vidéos avec Herrera, on sent le mec simple, posé, sympa. Il se prend pas la tête et donne tout pour son métier.
  15. Charlie

    Discussions transferts

    Manchester United revive transfer interest in Real Madrid's Toni Kroos http://www.independent.co.uk/sport/football/transfers/manchester-united-transfer-news-toni-kroos-antoine-griezmann-real-madrid-a7588031.html Je préfère mettre ça ici vu que je connais pas vraiment la fiabilité de ce site. On serait sur Kroos pour le mercato estival...
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