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Charlie

Fergie Babes
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Tout ce qui a été posté par Charlie

  1. Tu utilises bien la loi de l'attraction.
  2. Charlie

    Marcus Rashford [10]

    L'un de ses points forts incontestablement. Qu'il travaille le reste.
  3. Manchester United est en course pour la quatrième place de la Premier League, vise la victoire en League Cup, est en lice pour le 5eme tour de la FA CUP, et s'en va affronter Saint - Etienne pour les 16éme de finale de l'Europa League. Au vu de ce calendrier chargé, que doit privilégier Manchester United ? Avons-nous les armes pour remporter ces trois compétitions, tout en décrochant le top 4 ?
  4. Charlie

    L'info' - Française

    QUAND RENNES CARTONNAIT À DOMICILE http://www.sofoot.com/quand-rennes-cartonnait-a-domicile-218590.html
  5. Une carrière hors du commun Véritable monument du football Français et du sport en général, Michel Platini est-il le joueur du siècle avec Maradona ou Pelé ? En tous les cas, ce joueur d’exception inspire l’estime générale par son brio et son panache. Il est bel et bien le grand homme du football Français avec Zinedine Zidane. A la Juventus de Turin, on l’avait désigné « le joueur du siècle » car il a marqué au passage 368 buts en 680 matches professionnels. Michel Platini a disputé 72 rencontres avec les Bleus et il a pu marquer 41 buts. Le numéro 10 Français a surtout conduit l’équipe de France au sommet du monde dans les années 80. Son enfance Fils d’Aldo et d’Anna Platini, né le 21 Juin 1955 à Joeuf, Michel Platini a sept ans lorsque ses parents quittent le centre de Joeuf, petite ville proche de Metz où sa mère tient un café des sports. Et c’est là que naît une véritable passion avec les copains pour le ballon rond. A 11 ans, Michel signe sa première licence à Joeuf en catégorie poussins. Avec les conseils précieux de son père Aldo, par ailleurs professeur de mathématiques, ce petit prodige se forme balle au pied sans avoir un physique impressionnant. Il passe des heures à jouer au ballon et à surtout travailler sa technique dont celle des coup-francs dont il devient le maître incontesté. Le jeune Michel Platini crée déjà sa légende lors de son passage à Metz alors qu’il n’a que 15 ans. Intégré au centre de formation, il doit passer des tests physiques et respiratoires et là, c’est le drame. Le sympathique Président Molinari du club raconte : « C’est à la fois une histoire banale de dysfonctionnement et en même temps quelque chose d’assez dramatique. Etant jeune Platini n’avait pas un côte extraordinaire. Les entraineurs de l’époque trouvaient qu’il avait un gros c**. Par contre il avait une belle frappe mais on disait aussi qu’il n’avait jamais eu de sélection en équipe Lorraine junior… Michel vient donc faire un stage à Metz et, dans l’après midi, il y a une séance de spiromètre pour mesurer le volume respiratoire. Ils partent du stade et vont en face, au Palais des Sports, où se trouvait un médecin, qui n’était pas médecin du club mais qui était là pour ces exercices en questions. Il est toujours médecin à Metz d’ailleurs. Quand il me voit il change de trottoir. Il fait souffler Michel et tape sur son rapport ‘Inapte à la pratique du haut niveau’. Comme il y avait des inconnus sur son futur, qu’on ne savait pas pour la vivacité, on a un peu trainé, mon directeur sportif et moi, t’y vas toi, j’y vais moi… Le président de Nancy a été beaucoup plus réactif que nous, il a embauché Aldo Platini son père. Il a fait signer Michel comme ça. Cette affaire Platini m’avait tellement énervé que je me suis dit le prochain Platini, si Platini il y a , on va le prendre. Bon ce fut Bernard Zénier et Patrick Battiston… » Son talent naissant lui vaut de passer un test au centre de formation du FC Metz mais il est recalé à l’épreuve du spiromètre. Les médecins révèlent que Michel a une capacité respiratoire insuffisante. Metz n’a pas mesuré à quel point c’était dommage de laisser filer cette étoile du ballon à l’AS Nancy Lorraine. Le numéro 10 marque d’ailleurs 6 buts lors de son premier match en 1972. Une grande carrière est lancée. Les débuts de Platoche à Nancy Platoche débarque donc avec son père à Nancy en 72. Il a 17 ans.Très vite, il s’impose comme un pion essentiel de l’équipe malgré la descente en 74. A force de s’entrainer sous la neige, il perd peu à peu son gros c**, sa frappe de balle fait le reste. Travailleur acharné, il fait du rab et passe son temps à tirer des coups francs par dessus un mur de mannequins en plastique (une révolution !), qu’il pleuve ou qu’il vente. Nancy remonte aussi sec en D1 et glane un titre de champion de D2. Dans le 11 du chardon, on retrouve quelques joueurs très intéressant Carlos Curbelo, Jean-Michel Moutier le gros gardien, Paco Rubio ou encore son vieux complice Olivier Rouyer. Michel Platini poursuit sa brillante carrière toujours à Nancy où il inscrit 25 buts en championnat lors de la saison 1976-1977. Ce qui permet d’installer l’AS Nancy Lorraine à une brillante 4ème place en fin de saison. Emmenés par son n°10 d’exception, les Nancéens glanent une 4ème place en 77 puis remportent la Coupe de France en 1978, au dépend de l’OGC Nice. L’unique buteur de la finale est un certain… Michel Platini. Il reste une saison de plus en Lorraine pour jouer l’Europe avant de rejoindre le club phare du moment : l’AS Saint Etienne. De retour du mondial argentin de 1978, il est jugé responsable de l’élimination des Bleus au premier tour et le public le prend en grippe. Lors d’un match face à Saint-Etienne, soucieux de faire taire les critiques, il se jette sur tous les ballons et, sur un tacle, se casse la malléole externe. Il ratera la Coupe d’Europe mais gagnera le coeur des français. Michel Platini commence à connaître la célébrité car il a l’occasion d’embrasser le président de la République de l’époque Valérie Giscard Destaing lors de la remise de la coupe de France 1978. Cette coupe constitue le premier grand trophée de sa carrière. Helas, au retour de la Coupe du Monde 78, Platini se blesse et cela l’empêche d’accompagner ses copains de Nancy à la coupe des vainqueurs de coupes. Michel Platini devient en 1978 le 3ème meilleur joueur européen. A Nancy, il partage sa passion du football avec de bons joueurs comme Paco Rubio ou encore Bernard Zenier. De Nancy à sa première sélection chez les Bleus En 1972-73, il commence sa carrière en 1ère division sous les ordres d’Antoine Redin. Il effectue son 1er match en division 1 à l’occasion de Nancy – Nîmes le 2 Mai 1973 au stade Marcel Picot. Dix jours plus tard, le numéro 10 marque ses deux premiers buts face à l’Olympique Lyonnais. La saison suivante, il participe encore à quelques rencontres en 3ème division puis s’installe définitivement dans l’équipe première à seulement 18 ans. En Juin 1974, malheureusement l’AS Nancy Lorraine descend en division 2. Avec Olivier Rouyer et Philippe Jeannol, Nancy survole la compétition. L’équipe de Michel Platini inscrit la bagatelle de 73 buts en 32 matches. Ensuite, le stratège Lorrain entame une nouvelle aventure en effectuant son service militaire au Bataillon de Joinville en 1975. Il est nommé capitaine de l’équipe de France de football et inscrit 2 buts face à l’Ile Maurice le jour de ses vingt ans. Michel Platini dispute son dernier match officiel avec Nancy le 1er Juin 1979 face à Lille et en guise de cadeau d’adieu offre à ses fidèles supporters et à ses dirigeants un doublé dans ce match. Les débuts de Platini avec l’Equipe de France Dans le football Français, le nom de Michel Platini commence sérieusement à circuler dans les bouches des spécialistes. On le voit de plus en plus au sein de l’équipe de France A. Ce rêve se concrétise puisque le 7 Mars 1976 Michel Platini connaît sa première sélection chez les Bleus de France au parc des Princes à l’occasion du match amical face à la Tchécoslovaquie. Michel Hidalgo est alors le sélectionneur de cette équipe tricolore. A un quart d’heure de la fin, la France obtient un coup-franc à l’entrée de la surface de réparation. Henri Michel, titulaire de 47 sélections, se place devant le ballon mais Michel Platini est aussi à ses côtés. Lequel des deux va tirer ce coup-franc ? Le gardien adverse tchèque se pose la question. Le petit nouveau ose dire tout doucement à l’oreille du capitaine Henri Michel : « Tu me glisses le ballon et je marque« . Michel Platini se lance, brosse le ballon de l’intérieur du pied et le ballon se loge dans la lucarne du but Tchèque. Voici le premier but chez les Bleus du futur stratège et buteur et quel but ! Un coup-franc d’une précision millimétrée qui permet alors à l’équipe de France d’arracher le match nul 2-2. Michel Hidalgo sent bel et bien naître aux yeux des supporters et de la France entière en ce joueur l’âme d’un patron que l’équipe cherche depuis un petit moment et dont elle a tant besoin. C’est en sélection nationale où Michel va véritablement exploser. Ainsi, le 16 Novembre 1977 dans un Parc des Princes archi comble que l’équipe de France l’emporte 3 buts à 1 face à la Bulgarie. Ce match de qualification offre aux Bleus une qualification pour le Mundial 78 qui a lieu en Argentine. Les Bleus n’avaient pas participé à une phase finale de coupe du monde depuis 1966. Le deuxième but libérateur face aux Bulgares est marqué par Platini d’une superbe frappe de 25 mètres. Juste avant de partir en Argentine disputer le Mundial, il offre une première coupe de France à Nancy. Le seul but de la finale de la coupe de France 1978 est marqué par Michel Platini qui d’une frappe en pivot trompe le portier Niçois Dominique Baratelli. Il gagne ainsi la seule coupe de France de sa carrière. On dit de ce joueur qu’il est décisif dans les matches. L’échec de la Coupe du Monde 1978 L’équipe de France formée de jeunes talents comme Maxime Bossis, Marius Tresor ou autres Lacombe, parvient à se qualifier pour le Mondial 78 en Argentine. On attend beaucoup de ce nouveau prodige Michel Platini à cette coupe du monde. Les tricolores de Michel Hidalgo profitent du talent de ce jeune joueur. Cette équipe très jeune et généreuse confirme son bon niveau en allant arracher le match nul en amical en Italie. Ce fut d’ailleurs le début de la notoriété de Michel Platini en Italie. Dino Zoff doit certainement encore se souvenir aujourd’hui de ces deux coup-francs de Michel Platini tirés et placés au ras du poteau (un des 2 fut refusé). Ou encore ce match amical remporté face au grand Brésil de Zico, Cerezo et Rivelino au parc des princes (1-0, but de Platini). Les Bleus ont donc pas mal d’atouts pour pouvoir aller loin dans la compétition en Argentine. Seulement, elle tombe dans un groupe redoutable avec l’Italie, l’Argentine et la Hongrie. Le premier match dans ce Mundial 78 se solde par une victoire italienne (2-1) malgré le but le plus rapide dans une coupe du monde jusqu’ici. En effet, après un débordement et un centre de Didier Six, une tête victorieuse de Bernard Lacombe permet d’ouvrir le score. Seulement, les Italiens marquent par 2 fois et gagnent ce match. Face à l’Argentine, Passarella ouvre le score sur pénalty juste avant la mi-temps. Platini égalise mais les argentins chez eux parviennent à l’emporter 2-1. Enfin, contre la Hongrie, avec un maillot à rayures vertes et blanches, les Bleus bien malheureux gagnent 3-1 mais ne se qualifient pas pour le 2ème tour de ce Mundial 78. Résultat des courses, l’occasion est ratée mais la leçon est retenue. Les années vertes avec les stars de Saint-Etienne Son arrivée dans le Forez coïncide avec la période star des Verts : Johnny Rep, Jacques Zimako, Gérard Janvion, Jean-François Larios, Dominique Rocheteau, les internationaux s’empile comme des perles mais le club ne parvient pas à triompher. L’objectif de gagner la coupe d’Europe ne sera jamais atteint, malgré quelques coups d’éclats comme face à Hambourg où, Platini, vexé par les déclarations de l’entraineur allemand Jupp Derwall en colle 2 pour une victoire 5-0 en Allemagne. En effet, quelques semaines avant le match, après une défaite de la France face à la RFA, ce dernier avait traité Michel Platini de « général qui conduit ses troupes au combat et les observe de l’arrière avec ses jumelles« Il répondra d’ailleurs à cette attaque « Tiens aujourd’hui j’avais laissé tomber mes jumelles. ». Le bilan stéphanois de Platini restera d’ailleurs assez mitigé. Il gagne bien un titre de champion en 1981 mais connait 2 défaites en finale de coupe de France, en 1981 face à Bastia puis en 1982 face au PSG. Malgré son sens de l’humour, Platini sait aussi être rancunier. Suite à une sombre histoire de gonzesse, il s’attachera à pourrir la carrière de Jean-François Larios…du moins c’est ce qu’il se dit. Éclaboussé sans l’être par l’affaire de la caisse noire, et éblouissant au mondial espagnol, il quitte St Etienne en 1982 pour rejoindre la Juve. Bilan de Platoche à Saint-Etienne Platini rejoint alors le meilleur club Français de l’époque l’AS Saint-Etienne. Il y réalise de beaux exploits notamment en coupe d’Europe. Par exemple, en Novembre 1979, battus à l’aller par le PSV Eindhoven, les verts infligent un 6-0 mémorable. Seulement, Michel ne parvient pas à complètement se plaire dans ce club. Le manque de contacts humains et le cercle familial moins proche l’empêche de réaliser de grands exploits. Sa première saison est réalisée sans plus, il finit 3ème de division 1, insuffisant pour la renommée de ce club. Platini inscrit pourtant 16 buts en championnat. La saison suivante, en 1980-1981, chez les verts sera une véritable récompense puisqu’il parvient à remporter le titre de champion de France. Sa notoriété en France et en Europe est grandissante et la pression en club et en équipe de France est grande. Toute la France compte sur Platini pour espérer gagner des titres. Avec Saint-Etienne, Michel Platini ne gagne qu’un seul titre : celui de Champion de France en 1981. Le Mondial 1982 : le début de la gloire pour les Bleus 18 Novembre 1981 : France – Pays-Bas au Parc des Princes, match qualificatif pour le Mondial 82, les Bleus l’emportent 2-0 avec un coup franc magistral de devinez qui. De plus, la France réussit à gagner 2-0 face à l’Italie en amical le 23 Février 1982, exploit que les Bleus n’avaient pas réalisé depuis 62 ans. Au printemps 1982, Platini décide de s’envoler à l’étranger afin d’évoluer dans son jeu. D’origine italienne, Michel gagne le coeur des Italiens qui s’intéressent à lui depuis déjà plusieurs années. Il choisit la Juventus de Turin, l’un des plus grands clubs d’Europe. Vient alors la coupe du monde 82 en Espagne. Les Bleus de Michel Platini parviennent à passer le 1er tour de la compétition après avoir perdu son premier match face à l’Angleterre (1-3) mais redressé la barre face au Koweit (4-1) et résisté face à la Tchécoslovaquie (1-1). Le deuxième tour aura été rendu plus facile par la bande à Hidalgo (1-0 face à l’Autriche et 4-1 face à l’Irlande du Nord). Puis arrive ce match historique en demi-finale face à la RFA de Rummenigge. Ce match nous a tous coupé le souffle, il aura été digne d’une pièce de théâtre dramatique. Après avoir mené 3-1 dans les prolongations, les Bleus de Platini se font d’abord rejoindre dans les prolongations et échouent dans la séance des coups de pied de réparation. Didier Six et Maxime Bossis manquent leur pénalty mais Michel Platini réussit le sien. Tous les supporters Français sont abattus et sont passés d’une joie extrême à une tristesse et un chagrin profond. Michel Platini échoue donc à la porte de la finale de ce Mundial 82 qui fit l’Italie de Paolo Rossi sacrée championne du Monde. La France est sous le choc et laisse filer la 3ème place de la compétition (2-3 face à la Pologne). Lors du Mondial 1982, les Bleus de Platoche échoue au porte de la finale en se faisant éliminer en demi au terme d’un match horrible pour la France face à la RFA. Michel découvre le Calcio et la Juventus Le 18 Août 1982, Michel Platini découvre le Calcio et la passion du football en Italie. Le football en Italie est une véritable religion, les stades sont remplis tous les week-end et les supporters attendent Platini avec impatience. Platini effectue des débuts difficiles dans le championnat Italien mais parvient à s’imposer puisqu’il disputera la finale de la C1 face à Hambourg le 25 Mai 1983. Malheureusement, Platini échoue 0-1 dans sa première finale européenne. Mais le stratège Français devient en Décembre 1983 le deuxième Français, après Raymond Kopa, à inscrire son nom au palmares du prestigieux ballon d’or. En Mai 1984, Platoche remporte son premier scudetto et devient le meilleur buteur du calcio (20 buts). De plus, il s’offre avec la Juve la coupe des vainqueurs des coupes en finale face à Porto (2-1). Que de titres pour ce joueur d’exception ! Aucun joueur Français n’avait égalé son talent jusqu’ici. C’est à la Juve que Platini connait la consécration planétaire; triple ballon d’or (1983, 84, 85) il termine meilleur buteur ces 3 mêmes saisons et remporte un pléiade de titres : Coupe d’Italie 1983, Coupe des Coupes 1984, Champion d’Italie 84 et 86, Coupe des clubs champions 1985, celle du Heysel. Auteur du seul but de la rencontre, Michel Platini se retrouve au centre d’une polémique médiatique dans les jours qui suivent le drame, certains lui reprochant son manque de retenue dans la célébration de la victoire. Mais Platini se défendra en soutenant que tout comme l’ensemble des joueurs de la rencontre, il avait été laissé dans l’ignorance de l’ampleur du drame. La saison suivante est très éprouvante pour lui, et il termine la saison sur les rotules.Victime d’une pubalgie tenace, il dispute le mondial mexicain sur une jambe. Lessivé, il raccrochera la saison suivante, après une formidable carrière pour un joueur inapte à la pratique du haut niveau. Doté d’une technique hors du commun, d’un sens du jeu incroyable et d’une rapidité d’exécution phénoménal il arrivait à compenser un physique très moyen. A la Juve, il a sans doute trouvé son poste de prédilection : 9 et demi, Boniek étant chargé de la conduite du jeu. Le 29 Mai 1985, Platini remporte la coupe d’Europe des clubs champions avec la Juve face à Liverpool (1-0 sur un pénalty de Platini). Mais de cette soirée, on retiendra cette tragédie du Heysel qui restera gravée dans le coeur de Michel et du monde entier. Avec la Juventus, Michel Platini remporte une pléiade de titres. Le titre Européen de 1984 et la 3e place du Mondial 1986 La Coupe d’Europe des nations 1984 en France Durant cet Euro 84 en France, Michel Platini devient véritablement un monument du sport Français. Il réussit à inscrire la bagatelle de neuf buts dans la compétition ! Un contre le Danemark (1-0), trois face à la Belgique de Scifo (5-0) dans le tout nouveau stade de la Beaujoire à Nantes, de nouveau trois contre la Yougoslavie à Geoffroy-Guichard (3-2), un précieux face au Portugal en demi-finale (3-2 ap) et un coup-franc réussi au Parc des Princes en finale face à l’Espagne (2-0). Le capitaine des Bleus apporte à la France son premier titre suprême de champion d’Europe à Paris avec un milieu de terrain magique (Giresse, Tigana et Fernandez). Les Français aimeraient tant retrouver une statue de cette étoile du football ou encore retrouver sa statue de cire au Musée Grévin. Comment ne pas être sensible à ce talent balle au pied ? Comment ne pas se lever lors de ses coup-francs réussis ? Comment éviter de constater son intelligence de jeu et sa distribution de balle de qualité ? Platini a conquis le coeur des Français et de la planète entière et encore aujourd’hui en 2004, je trouve dans les kiosques les quotidiens et magazines qui le mettent en couverture aux côtés de Zidane ou de Pelé. Ce joueur a tout compris sur la vision du jeu, ce chef d’orchestre a cette sensation du geste juste. Son sens de l’anticipation est phénoménal, son adresse et son sang froid apportent à l’équipe des résultats. Le 21 Août 1985, il remporte avec les Bleus la Coupe intercontinentale face à l’Uruguay (2-0). Puis en Automne 1985, il envoie les Bleus au Mexique après avoir marqué deux buts décisifs face à la Yougoslavie au parc des princes. Platini se sent alors fatigué mais se retrouve face à ce nouveau challenge de remporter enfin une coupe du monde, titre qui manque à son palmarès déjà bien rempli. Michel Platini était le principal artisan du titre européen en 1984 puisqu’il était le véritable chef d’orchestre dans cette équipe de France. Que ce soit Joël Bats le gardien de but d’exception, Maxime Bossis ou encore Patrick Battiston, que ce soit les Tigana, Fernandez ou encore Giresse, que ce soit les Lacombe, Papin, ou autres Dominique Rocheteau, tous les joueurs, oui, tous, étaient conscients que dans cette équipe le patron était bel et bien Michel Platini. Sans lui, les Bleus ne parvenaient pas à bien distribuer le jeu, à bien faire circuler le ballon et à apporter la lumière dans le jeu et l’organisation de l’équipe. Le Mondial 1986 Le staff de l’équipe de France compte de nouveau sur le talent de Michel Platini au Mexique en 1986 et sur la force du reste de l’équipe. Le numéro 10 souffre terriblement des adducteurs mais réussit à passer le premier tour de la compétition sans trop de difficultés. Après un laborieux France – Canada (1-0), les Bleus font match nul face à l’URSS (1-1) et s’imposent face à la Hongrie (3-0). Les voilà en huitième face à l’Italie que Michel connait bien. Le Turinois marque dans ce match d’un petit lob du pied droit (2-0) et offre des passes en or à ses coéquipiers.L’Italie, championne du Monde 82 se retrouve donc renvoyée chez elle par la France. Vient ensuite ce match historique en quart de finale face au grand Brésil de Zico à Guadalajara. Un match d’une beauté légendaire qui rentre d’ailleurs facilement dans le top 10 des plus beaux matches de l’histoire du football. Le Brésil ouvre le score mais Platini égalise (1-1 à la fin du temps réglementaire). On retiendra de ces 90 minutes un superbe spectacle avec très peu de fautes, un jeu offensif des deux côtés, une fête dans les tribunes avec la samba brésilienne et surtout ce pénalty arrêté par Joël Bats face à Zico en deuxième mi-temps. Viennent alors les penaltys et ce tir loupé par le joueur étoile Platini mais Luis Fernandez envoi les Bleus au paradis lors de son penalty réussi. On se souvient tous du « Oui mon petit, bravo mon petit » crié par Thierry Roland au micro. Malheureusement, vous connaissez tous la suite…L’echec face à la RFA, oui encore eux. 0-2, des Bleus impuissants, fatigués, sans fraîcheur physique. Les supporters Français sont attérés, consternés mais se consolent grâce à cette troisième place obtenue face à la Belgique (4-2 ap). Le rêve d’un Mondial pour Platini s’envole… Après avoir éliminée l’Italie en 8e de finale, la France réalise un match anthologique pour sortir le Brésil en quart. En demi, les Bleus subissent la lois de leurs bourreaux, les Allemands, avant de terminer 3e du Mondial 1986. Michel Platini dispute son dernier match officiel avec l’équipe de France le 29 Avril 1987 au Parc des Princes face à l’Islande (2-0). Les Français sont tristes de le voir partir et sont conscients qu’ils ont perdu une étoile du football… Une véritable perle du ballon rond. On pense aux Maradona, Pelé, ou autres Johan Cruyff… Oui, Michel Platini tire sa révérence avec la Juventus ensuite face à Brescia le 17 Mai 1987 à presque 32 ans. Une larme est versée, une étoile s’est envolée… 353 buts au total dans sa carrière (41 en équipe de France, 127 avec Nancy, 82 avec Saint-Etienne et 103 qui ont fait le bonheur de la vieille dame turinoise). http://www.fanafoot....anciens/platini
  6. Charlie

    L'info' - Française

    Guy Roux, l'entraîneur devenu modèle. http://www.liberation.fr/evenement/1996/05/13/guy-roux-l-entraineur-devenu-modele-de-guingamp-a-metz-le-coach-bourguignon-est-loue-pour-sa-methode_171905
  7. PLATINI, LE MILLÉSIME 1984 Triple Ballon d'or, double demi-finaliste en Coupe du monde, légende à la Juventus Turin... Michel Platini a été un grand joueur. L'espace de deux semaines en juin 1984, il a même été divin. PAR NICOLAS JUCHA VENDREDI 27 MAI 2016 Platini, le millésime 1984 Ole Qvist, Jean-Marie Pfaff, Zoran Simović, Manuel Bento, Luis Arconada. Cinq gardiens, cinq pays différents, mais trois points communs : ils ont disputé l'Euro 84, croisé le chemin de l'équipe deFrance, et pris au moins un but par Michel Platini. Un record à 9 réalisations et la performance d'avoir marqué à chaque match. Dans toutes les configurations possibles : gauche, droite, tête, coup franc, penalty, en force, en finesse, avec chance... « Contrairement au Mondial 82 en Espagne ou à celui de 86 au Mexique, il est arrivé dans le tournoi à 100% physiquement » , se souvient Bernard Genghini, membre de l'épopée de l'Euro. « D'habitude, Platoche, il était bougon, il s'inquiétait de beaucoup de choses pour le bien de l'équipe, mais là, on le sentait serein, en forme. » Et alors que les Bleus sont en train de batailler face à une solide équipe danoise pour leur entrée dans la compétition, c'est le numéro 10 qui débloque la situation après un exploit personnel deJean Tigana à la récupération. Sur un mauvais renvoi de la défense,Platini reprend sans réfléchir, sa frappe est détournée et trompe Qvist. « Cette touche de réussite est annonciatrice de la suite » , estime Ferreri, qui est alors un bleu chez les Bleus, mais a saisi que « Platoche, c'était le boss. » Pour Genghini, c'est le second pion qui l'a marqué, contre une équipe de Belgique censée être le second gros poisson du groupe, mais qui se fait victimiser à Nantes, 5 à 0. Dès la quatrième minute, Patrick Battiston envoie une mine en coup franc sur la barre,Platini réceptionne et fusille Pfaff du gauche. « La manière dont il récupère la balle et la puissance qu'il met dedans du gauche, c'est révélateur de l'énorme confiance et de l'énorme détermination qui l'habitent à ce moment. » Dans un match où la France régale collectivement, le joueur de la Juventus claque deux autres buts, un penalty du droit, et une tête. « Il en était à 4 buts en 2 matchs, on a compris qu'il était lancé dans un truc grandiose » , se resitue Genghini. « Et quand il a enchaîné un deuxième triplé contre les Yougoslaves, le doute n'était plus possible. » «   Je ne suis pas revenu à Mulhouse pour m'occuper des buvettes   » « On lui donnait tout le temps le ballon » Alors que les hommes de Michel Hidalgo sont qualifiés pour les demi-finales, ils s'arrachent tout de même pour vaincre la bande à Sušić, décidée à mourir à la tête haute. Jean-Marc Ferreri s'y revoit. « Je me souviens bien, car c'est moi qui donne le ballon à Platini sur son égalisation du gauche. » Suivie d'une tête plongeante et d'un coup franc que le capitaine avait annoncé à la pause à Bruno Bellone. Sept buts après la phase de poules, c'est du jamais vu, mais le meilleur joueur français n'a pas encore tout lâché. En demi-finale, même si le Portugal est proche de gâcher la fête, il conclut en finesse sur une offrande de Jean Tigana au bout du bout de la prolongation. « Pas le plus facile à mettre » , assure Ferreri, « car il y a la fatigue, la pression, l'enjeu, mais lui réussit le contrôle parfait, prend le temps nécessaire, et reste lucide pour lever le ballon face aux deux défenseurs portugais qui se sont retrouvés au sol. » L'Arconada du match final contre l'Espagne n'est qu'un petit coup de pouce du destin pour un joueur hors norme. « Difficile de dire si c'est lui qui a emmené l'équipe ou l'équipe qui l'a porté, mais c'était celui qui avait les clés, et toutes les conditions étaient réunies pour qu'il réussisse. » D'ailleurs pour Ferreri, s'il ne faut retirer aucun mérite à son ancien capitaine et sélectionneur, « on lui donnait tout le temps le ballon. Dès que Jeannot Tigana ou Luis Fernandez récupérait, la consigne c'était de donner à Gigi (Alain Giresse ndlr) ou à Platoche » . Pour Genghini en revanche, le doute n'est pas possible, Platini a bien enclenché une dynamique vertueuse : « Il marchait sur l'eau, il était à son meilleur niveau, et donc tout a suivi derrière. » Surtout que le numéro 10 français, entre meneur de jeu et avant-centre, « avait tout pour marquer : l'adresse, la vision, l'intelligence, le sang-froid... Et surtout il aimait ça, être en position de buteur. » 22 ans plus tard, son record de buts tient toujours, et, comme pour celui de Just Fontaine en Coupe du monde, bien malin celui qui saura prédire l'arrivée d'un challenger pour le lui contester. http://www.sofoot.com/platini-le-millesime-1984-222897.html
  8. Charlie

    Éric Bailly

    "Bailly looked confident and commanding, throwing himself into a couple of robust challenges, but he picked up a knock on his ankle and was substituted as a precaution in the 58th minute, with Tyrell Warren taking his place. The injury was confirmed as nothing serious with the African star having his ankle taped while watching the remainder of the game from the dug-out." http://www.manutd.com/en/News-And-Features/Football-News/2017/Jan/eric-bailly-to-make-comeback-on-mutv-in-manchester-united-reserves-clash-v-everton.aspx?utm_source=twitter&utm_medium=post&utm_campaign=ManUtd Sorti à la 58 eme minute par précaution sur un mauvais contact. Apparemment rien de vraiment sérieux. Qu'on le préserve bien avant son réel retour en forme.
  9. Charlie

    Éric Bailly

    Eric Bailly de retour aux affaires: Et on peut le voir en défense central également ici:
  10. Charlie

    Liga BBVA 2016/2017

    https://www.youtube.com/watch?v=gqgZDahwzpY
  11. Charlie

    Henrikh Mkhitaryan

    https://www.youtube.com/watch?v=lkF5mwtSsdE
  12. Un joueur que j'apprécie, et qui j'espère aura sa chance dans les années futures...
  13. Charlie

    Serie A 2016/2017

    https://www.youtube.com/watch?v=MXfO47PynZE http://www.lequipe.fr/Football/match/370890
  14. Charlie

    Serie A 2016/2017

    https://www.youtube.com/watch?v=kVLwgl2f5ws http://www.lequipe.fr/Football/match/370886
  15. Charlie

    L'info' - Française

    IL Y A 20 ANS, L’OM REMONTAIT EN D1 http://www.sofoot.com/il-y-a-20-ans-l-om-remontait-en-d1-222388.html
  16. Charlie

    Wayne Rooney

    On parle souvent des buts, parlons également des assists.
  17. https://www.youtube.com/watch?v=OG5u1uurPik
  18. https://www.youtube.com/watch?v=HCfjClpzHkU
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