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Charlie

Fergie Babes
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Tout ce qui a été posté par Charlie

  1. 01/08/2013 Parler du football italien, c’est parler de ses grands champions, de ceux qui ont fait sa gloire. J’aurai pu parler de Meazza, de Rivera, de Riva, de Baresi, de Baggio, de Totti, de Zoff ou de Pirlo... J’ai finalement choisi de parler de Giacinto Facchetti. Parce qu’il représente trois choses qui nous viennent tout de suite à l’esprit quand on pense au football italien. La classe et l’élégance, d’abord, cette fameuse “classe à l’italienne”. La culture de la gagne, ensuite, puisque l’on parle ici d’un joueur qui a (presque) tout gagné et qui compte l’un des plus beaux palmarès de sa génération. L’art de la défense, enfin, puisqu’il est l’un des plus grands défenseurs de l’histoire du football, le représentant ultime du catenaccio. Et donc, par extension, de la contre-attaque... Cipe, son surnom, représentait le football italien dans ce qu’il avait de meilleur. Pour ces raisons, le choix de Facchetti me paraissait être le meilleur, comme une évidence. Et puis, un signe du destin n’a fait que confirmer ceci quand, le 23 juillet dernier, l’immense Djalma Santos nous a quitté. Le brésilien avait été l’un des premiers arrières latéraux à monter. L’italien aura ensuite porté ce statut “d’arrière-ailier” au pinacle. Retour sur la vie d’un seigneur du ballon rond. Giacinto Facchetti est né le 18 juillet 1942, en pleine Seconde Guerre Mondiale, à Treviglio, en Lombardie. Jeune, ce fils de cheminot hésite entre le football et l’athlétisme, ayant même une préférence pour ce dernier, se rêvant en champion olympique de 100 mètres. Son physique impressionnant (1m88 pour 85 kilos) faisait en effet de lui un superbe athlète, doté qui plus est d’une vitesse de course impressionnante, puisqu’il était capable de courir le 100 mètres en moins de 11 secondes. A la fin des années 50, il court même le 80 mètres en 8’’9, soit à un dixième du record national de Livio Berruti, qui deviendra champion olympique du 200 m à Rome en 1960 ! Mais le gamin avait un rêve, et quel rêve : jouer pour l’Inter Milan, le club qu’il supportait depuis son plus jeune âge. A 14 ans, il fut repéré par un certain Giuseppe Meazza et fit un essai chez les Nerazzurri, mais il ne fut pas retenu. Nullement découragé, Giacinto joua alors pour le club de sa ville natale, le CS Trevigliese, où il était utilisé comme avant-centre, pour utiliser au mieux sa grande taille. Ses performances sont remarquées, le joueur brillant par sa technique, sa puissance et surtout sa vitesse, proprement hallucinante pour un tel gabarit. Sur le départ et convoité aussi par l’Atalanta Bergame, il donne sa préférence à l’Inter Milan et est recruté par le nouvel entraîneur, le franco-argentin Helenio Herrera, qui sort de deux saisons exceptionnelles avec le FC Barcelone. Facchetti réalise alors son rêve de gosse en rejoignant l’Internazionale. Il ne la quittera jamais. Son premier jour au club, il est appelé par erreur Cipelletti par Helenio Herrera. Son surnom de Cipe, qu’il gardera toute sa vie, vient de là. De plus, sa rencontre avec Il Mago va bouleverser sa vie et sa carrière. Séduit par les qualités et l’intelligence du jeune homme H.H. annonce la couleur d’entrée : “Ce garçon sera un pilier essentiel de mon équipe”. La prédiction d’Herrera s’avèrera vraie et Facchetti brillera au-delà de ses espérances. Helenio Herrera veut profiter au maximum de la vitesse de Facchetti et le repositionne arrière gauche dans son 5-3-2 (ou 3-5-2), le fameux catenaccio. Mais le joueur ne se contente pas de défendre, comme ses contemporains à ce poste. Il est également un redoutable contre-attaquant, un véritable ailier, qui vient apporter le surnombre sur les côtés en phase offensive. Herrera part en effet du principe que si l’adversaire est bloqué, son équipe à tout le loisir de contre-attaquer. En bloquant les espaces et en adoptant une tactique à priori défensive, H.H. veut en fait développer un football offensif basé sur la vitesse, avec une remontée de balle rapide sur les côtés, notamment par les arrières latéraux. Et Facchetti, en bon sprinter qu’il est, excelle dans ce domaine. Le défenseur surpersonique, encouragé par son mentor, invente alors ce qu’on appellera ensuite le joueur de couloir. Herrera l’utilise comme une véritable rampe de lancement, capable de déborder et de centrer pour ses attaquants, Mazzola, Luis Suarez ou Jaïr, ou de marquer. Dôté d’une très grosse frappe de balle et d’un très bon jeu de tête, Facchetti est en effet le défenseur qui détient le record de buts en Serie A, avec 59 buts en championnat. Si les légendaires brésiliens Nilton et Djalma Santos avaient montré la voie des arrières offensifs, c’est véritablement Giacinto Facchetti qui est considéré comme le premier défenseur à attaquer. On disait qu’il transformait les ailiers en arrières, tant il montait. “Avec lui, c’était l’ailier adverse qui était le plus souvent au marquage” se souviendra Herrera. A une époque où passer la ligne médiane pour un défenseur est une hérésie, c’est une révolution ! "Il a inventé quelque chose de magique en étant le premier arrière à monter et à déstabiliser les défenses en fixant son adversaire direct. C’est pourquoi il restera dans l’histoire du football. La précision de ses centres était exceptionnelle alors qu'il venait de fournir un énorme effort et de courir comme un fou pour remonter le ballon. Il en fallait du talent pour faire ça", expliquera son ancien équipier Luis Suarez. Facchetti est lancé dans le grand bain à 18 ans, le 19 mai 1961, face à l’AS Roma au Stadio Olimpico (victoire 2-0) et il marque son premier but dès son deuxième match, face au Napoli. Pourtant, les débuts du géant sont compliqués : il joue peu, il est parfois mauvais et il subit de nombreuses critiques. C’est grâce à la confiance d’Herrera et à force de travail et de volonté que le numéro 3 nerazzurro va se façonner, passer du coureur au footballeur, progresser, et s’imposer dans le onze de l’Inter et devenir le mythique joueur qu’il est devenu. A sa troisième saison, il devient enfin un titulaire indiscutable et remporte son premier titre, le Scudetto 1962-1963, que l’Inter attendait depuis neuf ans. C’est le point de départ de la Grande Inter, qui régnera sur l’Italie, l’Europe et le monde au milieu des années 60. C’est également lors de cette saison qu’il est sélectionné pour la première fois avec la Nazionale, le 27 mars 1963 face à la Turquie (1-0). Entre 1964 et 1966, le club d’Angelo Moratti, père de l’actuel président Massimo Moratti, va tout rafler : deux Scudetti, deux Coupes d’Europe des Clubs Champions et deux Coupes Intercontinentale. C’est simple, l’Inter est le meilleur club du monde et Facchetti son joueur emblématique et son âme. C’est l’Inter des Mazzola, des Luis Suarez, des Picchi (le capitaine), des Burgnich, des Sarti, des Jaïr, des Corso... En bref, la plus belle génération de joueurs qu’ait connu le club milanais. Lors de la finale de la Coupe d’Europe 1964 face au Real Madrid de Di Stefano, qui dispute là son dernier match sous le maillot merengue, l’Inter surclasse tactiquement son adversaire, et Facchetti, au marquage d’Amancio, est à son sommet. Les Nerazzurri l’emportent 3-1 et triomphent pour la première fois dans l’épreuve reine, en étant la première équipe à ne pas concéder de défaite dans la compétition (7 victoires et 2 nuls). Quelques jours plus tard, fatigués, les interistes s’inclinent 2-0 face à Bologne en match d’appui pour le titre de champion d’Italie et Facchetti marque même contre son camp. Mais l’Inter se console en gagnant en septembre 1964 sa première Coupe Intercontinentale, contre les argentins de l’Independiente, 1 à 0 en match d’appui (après une défaite 1-0 et une victoire 2-0). La saison suivante, l’Inter prend sa revanche en gagnant son neuvièmeScudetto, tout en s’adjugeant sa seconde C1 consécutive. En ½ finale retour face à Liverpool, Facchetti livre l’une des plus grandes prestations de sa carrière. Terrassée 3-1 à l’aller, l’Inter doit absolument l’emporter par trois buts d’écarts (la règle du but à l’extérieur n’existe pas encore) pour se qualifier. Les milanais mènent 2-0 au bout de dix minutes, et c’est leur arrière gauche, qui a passé son match à attaquer, qui va les délivrer à la 62è minute, avec un vrai but d'avant-centre. En finale, l’Inter bat le Benfica Lisbonne d’Eusebio à San Siro (1-0) et devient, avec ce deuxième titre, le club italien le plus titré en Coupe d’Europe. Dans la foulée, les nerazzurri remportent également leur deuxième Coupe Intercontinentale, encore face à l’Independiente (3-0, 0-0). En 1966, le club d’Angelo Moratti remporte son dixième Scudetto et, du même coup, sa première Stella ! Cette saison là, le numéro 3 inscrit 10 buts en Serie A, un record pour un défenseur. A cette époque, Facchetti est le meilleur joueur du monde à son poste, et il termine même 2è au scrutin du “Ballon d’Or de France Football” en 1965, à huit petits points du lauréat Eusebio, et devant son coéquipier Luis Suarez. Entre 1962 à 1967, ses meilleures années, qui coïncide avec l’apogée de la Grande Inter, il joue 205 matchs toutes compétitions confondues et marque 29 buts, tout en faisant le métier derrière et en distribuant de nombreuses passes décisives. En plus de son palmarès et de ses statistiques, le joueur est réputé pour son fair-play légendaire, sa classe et son élégance, sur et en dehors des terrains. Facchetti inspire ses contemporains, et non des moindres. Le “Kaiser” Franz Beckenbauer avouera avoir “appris de lui à se projeter en attaque" et Jock Stein, le mythique entraîneur du Celtic Glasgow dira s’être inspiré de lui pour former son arrière gauche Tommy Gemmel. Ironie du sort, c’est ce dernier qui crucifiera l’Inter en finale de la C1 1967. Très populaire, Facchetti est aussi l’un des premiers footballeurs a apparaître dans des publicités. On peut le dire, c’est une “star”. Cipe est alors au sommet de sa gloire. Facchetti participe à sa première Coupe du Monde avec l’Italie, lors du Mondial anglais de 1966. L’expérience va malheureusement virer à la catastrophe. Après une victoire sur le Chili et une défaite face à l’URSS , l’Italie va, à la surprise générale, s’incliner contre à la Corée du Nord (0-1) dans une rencontre qui sera connue ensuite sous le nom de "match de la honte". Eliminés dès le premier tour, gli Azzurri recevront des tomates à leur retour au pays. A partir de là, Facchetti devient le capitaine de la sélection nationale, Il Capitano, un surnom qui ne le quittera jamais. En 94 sélections, Facchetti sera en effet capitaine à 70 reprises, un record qui tiendra longtemps, avant que Maldini en 2002 puis Cannavaro en 2010 ne le dépasse. Facchetti a d’ailleurs souvent désigné le premier comme son successeur, ne lui trouvant qu’un seul défaut, celui “d’avoir choisi l’AC Milan”. En mai 1967, Facchetti subit deux nouvelles grosses désillusions en perdant à trois jours d’intervalle la Serie A lors de la dernière journée, aux dépens de la Juve, et la Coupe d’Europe contre les Lisbon Lions du Celtic Glasgow. Ces deux échecs et la retraite du Capitano Picchi annoncent le déclin de la Grande Inter; qui “mourra” définitivement un an plus tard, avec une médiocre cinquième place en championnat et les départs conjugués des bâtisseurs de cette équipe de légende, Herrera et le président Moratti. Cette même année 1968, Facchetti, brassard de capitaine au bras et au poste de milieu droit, connaît la consécration en remportant le premier (et unique à ce jour) Championnat d’Europe des Nations de laNazionale. A domicile, les italiens prennent une éclatante revanche sur le Mondial précédent en triomphant, non sans mal néanmoins. Après des éliminatoires parfaitement maîtrisés, ils doivent avoir recours au tirage au sort pour éliminer l’URSS en ½ finale après un match nul et vierge (les tirs aux buts n’existaient pas encore). C’est Facchetti, en tant que Capitano, qui choisira le bon côté de la pièce ! En finale, l’Italie doit s’y prendre à deux fois pour dominer la Yougoslavie (1-1 puis 2-0) et remporter le trophée. Deux ans plus tard, c’est donc avec le statut de champion d’Europe en titre que la Squadra Azzurra attaque le Mondial mexicain de 1970. Après un premier tour poussif (une victoire et deux nuls), l’Italie sort le grand jeu face au pays hôte en ¼ (4-1) puis la RFA en ½ (4-3 ap) dans le “match du siècle”. Lors de ce dernier match, Facchetti est à son sommet, menant avec sérénité et brio son équipe vers la victoire, et remportant le duel à distance avec Franz Beckenbauer, qui finira le bras en écharpe. "C'était un vrai capitaine. Nous jouions tous les deux sur le flanc gauche et quand j'étais fatigué ou en difficulté, il était toujours derrière moi pour me soutenir, ou pour m'offrir des balles de but quand tout allait bien. La sélection, c’était le sommet pour lui", dira de lui Luigi “Gigi” Riva, meilleur buteur de l’histoire de la Nazionale. Même le Roi Pelé l’adoubera : "Lorsque je le voyais sur le terrain, j'étais soufflé de voir la vitesse à laquelle il allait". Mais en finale, les italiens, fatigués par les efforts consentis face aux allemands, ne pèsent pas bien lourd face au Bresil magique de Pelé, Tostao, Rivelino, Carlos Alberto et cie, peut être la plus grande équipe de tous les temps, qui l’emporte 4-1. Même Facchetti ne peut rien face à son adversaire direct, Jairzinho, auteur du troisième but. Mais Il Capitano est conscient que, malgré l’échec, les joueurs italiens peuvent être fiers d’eux, et leurs supporters le savent. "Après la défaite contre la Corée du Nord (NDA : En 1966), on voulait me condamner aux travaux forcés à perpétuité. Quatre ans plus tard, à la suite de la demi-finale contre l'Allemagne, la police a dû protéger mon épouse, que les tifosi locaux voulaient porter en triomphe. Malgré ses défauts, le football est une des rares choses qui fait parler en bien de l'Italie", analysait-il alors avec philosophie. Les saisons suivantes, Facchetti, malgré les résultats moins bons de son club, continue de jouer à un très bon niveau. Il tient encore un rôle essentiel dans le Scduetto remporté en 1971, le quatrième et dernier de sa carrière, et dans le parcours européen de 1972, qui voit l’Inter s’incliner en finale de la Coupe d’Europe des Clubs Champions face à l’Ajax Amsterdam de Johann Cruyff (0-2). Après un Mondial 1974 décevant (élimination en phase de poules à la différence de buts), Facchetti, vieillissant et n’ayant plus le physique pour jouer sur un côté, est repositionné comme libero. C’est lui-même qui en fait la demande à son ex-coéquipier et entraîneur de l’Inter entre 1974 et 1976, Luis Suarez. A ce poste, Facchetti se charge uniquement de la défense et il excellera jusqu’à la fin, en sélection comme en club. En 1975, il est expulsé pour la première et unique fois de sa carrière (une rareté pour un défenseur, surtout en 728 matchs professionnels), qui plus est pour avoir applaudi ironiquement une décision arbitrale, et non pour un mauvais geste. Encensé pour son fair-play et son respect tout au long de sa fabuleuse carrière, Cipe est également réputé pour son étincelante forme physique. Entre le moment où il est passé titulaire, en 1962, et son ultime saison, en 1977, il tourne à 40 matchs de moyenne par saison, preuve d’une condition physique et d’une hygiène de vie irréprochables : ni tabac, ni alcool. En 1977, après la retraite de Sandro Mazzola, Facchetti devient enfin capitaine, à 35 ans, pour sa dix-huitième et dernière saison à l’Inter, son unique club professionnel. Mais alors qu’il gagne le brassard en club, il le cède en sélection. En effet, le 16 novembre 1977, il dispute son 94è match et dernier match avec la Nazionale (avec laquelle il inscrivit 3 buts) face à l’Angleterre à Wembley. Cette saison-là, il joue moins, à cause de blessures, mais remporte son dernier trophée, son unique Coppa, après deux échecs en finale. Le 7 mai 1978, pour son dernier match, disputé contre Foggia à San Siro, il marque même contre son camp ! Une bévue minime au regard d’une carrière magnifique. Il est retenu par Enzo Bearzot pour le Mondial 1978, mais, se jugeant insuffisamment remis d’une blessure, il décline la sélection et cède sa place à un jeune joueur de 20 ans encore inconnu, Antonio Cabrini, de la Juve, qui deviendra champion du monde quatre ans plus tard. Alors qu’il avait l’occasion de clore sa carrière par une quatrième Coupe du Monde, Facchetti fait encore ici preuve de son élégance et de sa grandeur d’âme. Facchetti n’aura connu qu’un seul club pendant dix-huit ans, l’Inter, comme il l’avait rêvé petit. Ce bandiera aura disputé 634 matchs (et marqué 75 buts !), toutes compétitions confondues, sous les couleurs nerazzurri. Pour lui, “L’Inter est une passion”, comme il le déclarera si joliment. Longtemps, il gardera le record de matchs joués pour l’Internazionale, avant d’être dépassé par deux autres illustres défenseurs, Giuseppe Bergomi, qui dira à son sujet que “lui et moi, nous sommes probablement les deux meilleurs défenseurs que l'Italie ait jamais connue", puis par son digne héritier, Javier Zanetti, dont il est l’idole et la référence absolue. Il s’y est aussi bâti un énorme palmarès, avec comme point d’orgue les quatre Scudetti et les deux Coupes d’Europe de la Grande Interd’Herrera et Moratti. Avec la Nazionale, Facchetti disputa 94 matchs en quatorze ans, étant le recordman de sélections de son époque, avant d’être dépassé par son ami Dino Zoff, puis par deux de ses “fils”, Paolo Maldini et Fabio Cannavaro, et bientôt, par Gianluigi Buffon. Avec un Championnat d’Europe et une finale de Coupe du Monde, il aura bien évidemment fait l’histoire et la gloire de sa sélection, mais c’est surtout en tant que capitaine qu’il aura durablement laissé son empreinte chez les Azzuri, dont il est pour l’éternité le Capitano. Fabio Cannavaro le dira si bien au moment de sa mort : “Il est le vrai capitaine de la sélection”. Après sa carrière de joueur, Facchetti restera toujours fidèle à l’Inter, excepté un passage de neuf mois en tant que vice-président de l’Atalanta Bergame en 1980. Tout d’abord membre du staff, il gravit un à un les échelons d’un club qu’il aime profondément. Aux côtés de Trapattoni pour le Scudetto de 1989, il devient ensuite conseiller personnel du président Massimo Moratti, le fils d’Angelo Moratti, lors qu’il accède au pouvoir en 1995. En 2001, il est élu vice-président, puis, le 19 janvier 2004, il devient le 19è président de l’histoire de l’équipe nerazzurra, poste qu’il occupera jusqu’à sa mort. Cette même année 2004, il est nommé au FIFA 100, les 125 plus grands joueurs vivants selon Pelé. Fachetti était également membre de la Commission du football à la FIFA et Ambassadeur de la FIFA contre le racisme. Au printemps 2006 éclate le scandale du Calciopoli. A ce propos, Massimo Moratti livrera une anecdote louant la sportivité sans égale de Cipe, après son décès : “Il y'a quelques mois de cela je te demandais (NDA : à Facchetti), mi-plaisantant mi-sérieux, comment on avait jamais réussi à avoir un ami arbitre, afin de se sentir au moins une fois protégés, et toi, avec un regard doux et sévère en même temps, me répondit que je ne pouvais pas te demander cela, que tu n'en étais pas capable. Fantastique ! Ta grande dignité n'en était pas capable, ta naturelle honnêteté n'en était pas capable.” Le 9 juillet, la Nazionale remporte à Berlin face à la France la quatrième Coupe du monde de son histoire, le seul titre qui ait échappé à Facchetti. On l’ignore encore, mais à ce moment là, le président de l’Inter se sait atteint d’une tumeur au pancréas. Et le 4 septembre 2006, Giacinto Facchetti décède des suites de sa maladie, à seulement 64 ans. Il laisse derrière lui une femme et quatre enfants (Barbara, Vera, Gianfelice et Luca). Et des millions de tifosi inconsolables, qu’ils soient d’Italie, évidemment, ou du monde entier... C’est tout le monde du football qui est en deuil, car aimer ce sport, c’est aimer ses plus grands représentants, et Facchetti trône tout là-haut, au Panthéon. Avec Facchetti, c’est une certaine idée du football qui disparaît. La famille nerazzura sera bien sûr la plus touchée et la première a réagir, par l’intermédiaire de Massimo Moratti, en ses mots simples mais ô combien révélateurs : “Merci d’avoir honoré l’Inter.” Dans la foulée, son numéro 3 sera retiré. Une première dans l’histoire du club. Peu après sa mort, “Le prix Giacinto Facchetti, il bello del calcio”, est instauré par le quotidien La Gazzetta dello sport et récompense un personnage pour son attitude fair-play dans le football. Il fut notamment remporté par Paolo Maldini (en 2008) et par Javier Zanetti (en 2012), ses deux héritiers, en sélection et en club. Suite à sa disparition, s’en suivront des hommages sincères, témoignant de l’affection et du respect que suscitait, à juste titre, Giacinto Facchetti. De ses anciens partenaires et amis, Dino Zoff (“J'ai de grands souvenirs avec lui, nous avons longtemps joué ensemble en sélection. Il était impossible de ne pas l'aimer. C'était une personne fantastique sur et hors de la pelouse. Le football italien perd l'un de ses plus précieux personnages et moi un ami extraordinaire"), Roberto Boninsegna (“Je ne peux ni ne veux y croire. Il m’a offert tellement de buts, je ne pourrai jamais l’oublier”), Gigi Riva (“Nous perdons une personne splendide, un dirigeant honnête, propre, exemplaire. Je perds un compagnon avec qui j’ai partagé de belles aventures”), ou Sandro Mazzola (“On le croyait immortel. Ce n’est pas juste. On a grandi, vécu, vieilli ensemble. C’est un peu de moi qui s’en va... Giacinto, c’est un ange qui ne nous quittera jamais”). Ou d’autres personnalités, du monde du football ou non, tels que Romano Prodi, alors président du Conseil (“Le sport italien est orphelin. La mort de Facchetti est une grande douleur pour tout le pays”), Sepp Blatter, président de la FIFA (“Nous gardons de lui le souvenir d'un footballeur extraordinaire, d'un dirigeant compétent, mais avant tout d'un grand homme. Il a apporté toute sa science et son humanité à l'Inter de Milan, mais aussi à tout le football italien, européen et mondial. Giacinto laisse derrière lui un grand vide. Nous ne l'oublierons jamais”), Gennaro Gattuso (“Sa mort nous peine car il incarnait le sport. Il était aimé même de ses adversaires”) et bien sur Javier Zanetti (“C’était un exemple pour nous tous, un homme qui était toujours présent à nos côtés, dans les bons comme dans les mauvais moments. J'avais un lien privilégié avec lui”). Le plus bel hommage est peut-être celui de Gianni Rivera, son adversaire au Milan AC : “C’est le meilleur qui s’en va. Le plus propre moralement. Un type si intègre. Notre football, qui sort du plus grand scandale de son histoire (NDA : le Calciopoli), n’avait jamais eu autant besoin de lui. Giacinto n’était jamais apparu dans une magouille, dans une sale affaire. Jamais. Il faisait du bien au foot. Il le faisait vivre. Il était de l’Inter, moi du Milan. Mais, quand on s’est rencontrés, il n’y a jamais eu de problème. Il était encore plus grand homme que joueur.” Fidèle, que ce soit à son club, l’Inter, ou à sa sélection, avec lesquels il aura tout connu, les succès comme les désillusions, Cipe fait partie de ses joueurs qui ont fait évoluer le football tactiquement et techniquement. En compagnie d’un Beckenbauer à la même époque, il a contribué à la sortie de l’hyperspécialisation des postes et à la naissance de la diversification des compétences, par sa polyvalence et son apport autant offensif que défensif. Élégant, respectueux et fair-play, sur et en-dehors des terrains, Fachetti aura marqué les esprits et forcé le respect et l’admiration de chacun, comme joueur et comme homme. Le mot de la fin sera pour Luis Suarez : “Une fois sa carrière achevée, il est resté un seigneur.” Tout est dit. http://www.sofoot.com/blogs/c-e-solo-il-calcio/giacinto-facchetti-le-seigneur-149796.html De rien Samael
  2. Il va falloir proposer plus, Wigan nous a malgré tout bien contenu et a su se placer pour bloquer nos attaques rapides proche des 30 mètres l'un de nos points forts. Un but avant la mi-temps est toujours un plus, il faudra pousser pour marquer le second rapidement, pour le moment je trouve que Bastian s'en sort pas mal pour un joueur aussi peu utilisé, il faut qu'il se montre plus disponible.
  3. Charlie

    L'info' - Française

    UN HOMME, UN STADE : FÉLIX BOLLAERT http://www.sofoot.com/un-homme-un-stade-felix-bollaert-435728.html
  4. Charlie

    Theater of Dreams

    https://www.youtube.com/watch?v=f2-LObhPYcQ
  5. Ça marche ! Et pour les autres je confirmes que leur contenu est intéressant, et je le répète ça sera la même chose vous concernant ! Si jamais tu es partant et que je ne sois pas disponible, tu pourras procéder de la même façon que celle que j'explique à RVN ici-bas. A bientôt sur mon espace ^^ Nickel. Alors ce que je te proposes c'est que je t'envoie le questionnaire ici comme convenu: http://forum.manchesterdevils.com/index.php/topic/6951-chez-charlie/page-10#entry1509989 Ensuite une fois que tu auras répondu (où tu voudras pas forcément sur mon espace ^^), tu copies-colles l'ITW et tu l'envoie ici. http://www.manchesterdevils.com/nous-contacter Avec les renseignements demandés, ainsi l’administration recevra directement ton interview, et elle sera publiée en page d'accueil en temps et en heure ! C'est tout simple et ça sera sympa pour tout le monde ^^
  6. C'est ce que j'ai senti oui, j'ai vu qu'il était inscrit en 2006 et avec le pseudo RuudVN. qui plus est. Je suis sûr que tu auras des choses à dire qui pourrait intéresser les forumeurs, notamment tes déplacements à Old trafford qui pourraient être sympas à décrire. Et puis tu n'es pas obligé de répondre à toutes les questions, ou elles seront plus adaptées vis à vis de tes expériences au stade !
  7. Charlie

    L'info' - Française

    Bon je dois admettre que je vais trouver plus facilement des informations sur le football français que le foot anglais, mais pas d'excuse pour mes projets futurs je serai obligé d'être bilingue QUAND MONACO ÉLIMINAIT LE REAL MADRID Ce soir, l'AS Monaco aura fort à faire pour renverser la vapeur face à la Juventus. Une victoire en quart de finale retour qui s'annonce compliquée, mais pas forcément impossible pour les hommes de Leonardo Jardim. La preuve ? Il y a onze ans, l'équipe monégasque sortait le Real Madrid au même stade de la compétition. Un but. Un tout petit but. C'est ce qu'a concédé l'AS Monaco la semaine dernière lors de son déplacement au Juventus Stadium face à la Vieille Dame, en quarts de finale aller de Ligue des champions. Sur penalty, qui plus est. Une frustration d'une défaite sur le fil à laquelle s'ajoute le fait d'avancer vers son match retour avec la différence de buts la plus emmerdante qui soit : perdre 1-0 à l'aller, c'est presque tout le temps synonyme de victoire par deux buts d'écart obligatoire au retour. Mais des montagnes comme celles-ci, l'AS Monaco en a déjà retourné dans son passé européen. Face au Borussia Mönchengladbach, défaite 1-0 puis victorieuse 4-2 au second tour de la Coupe UEFA 1996-97, par exemple. Ou bien face au Real Madrid, battue 4-2 à Santiago-Bernabéu, mais vainqueur 3-1 au retour à Louis-II, lors de la Ligue des champions 2003-2004. Une prouesse qui avait alors définitivement lancé l'épopée européenne des Rouge et Blanc. Un 4-2 pour un 7 contre 1 à BernabéuCertes, l'AS Monaco a déjà accompli un exploit cette saison en Ligue des champions. Au tour précédent, les hommes de Leonardo Jardim ont infligé un 3-1 à Arsenal dans son Emirates Stadium. Mais tout second de Premier League que soit le club de Londres, les Monégasques vont devoir puiser encore plus dans leurs ressources s'ils souhaitent s'imposer face à la Juventus, en particulier dans un stade Louis-II qui ne leur réussit pas forcément cette année. Après tout, on parle du futur champion d'Italie, capable d'écraser de quinze points ses concurrents en Serie A. Il y a onze ans de cela, le Real Madrid campe aussi en tête de la Liga. Mais avec sa tripotée de Galactiques (Zidane, Figo, Ronaldo, Beckham, Roberto Carlos, Raúl), le Real Madrid n'a qu'une seule idée en tête, qui vire presque à l'obsession : gagner sa Décima, sa dixième Ligue des champions. De son côté, l'AS Monaco a éliminé poussivement le Lokomotiv Moscou en huitièmes de finale, qualifiée grâce à une victoire 1-0 à domicile après avoir perdu 2-1 en Russie. De fait, on se demande à quelle sauce vont être mangés les petits Princes de Monaco, dont la cote est fixée à 7 contre 1, face à l'ogre du roi Juan Carlos. À Santiago-Bernabéu, contre le cours du jeu et juste avant la pause, les Monégasques ouvrent le score grâce à Squillaci sur un cafouillage dans la surface, et Jean-Michel Larqué commence à pousser des « Oh ! Oh ! Oh ! » de vieux monsieur en extase. Même si Helguera égalise au retour des vestiaires sur corner, l'AS Monaco tient le match nul jusqu'à la 70e. En dix petites minutes, le Real plante trois banderilles par Zidane, Figo puis Ronaldo. Morientes réduira bien le score dans la foulée, mais les hommes de Didier Deschamps entrent sur le Rocher avec quatre buts dans la valise dont deux d'écart. Autant dire que le match retour s'annonce mission impossible. Une Madjer pour disqualifier le RealOK, Monaco, ce n'est pas la France, mais c'est tout comme, tout du moins en matière de football. Et impossible n'est pas français, comme le disait Napoléon en 1808 lorsqu'il s'avançait dans la Sierra Guadarrama pour prendre Madrid d'assaut. Malgré l'ouverture du score de Raúl à Louis-II, l'AS Monaco repart au combat et finit par égaliser d'une frappe croisée de Giuly à l'entrée de la surface. Un timing parfait pour faire douter les visiteurs. Le timing, Morientes sait ce que c'est mieux que quiconque, lui qui claque une tête, comme suspendu dans les airs, dans la lucarne de Casillas au tout début de la seconde mi-temps. Derrière, Giuly glisse une Madjer entre les jambes de Helguera, et l'AS Monaco est qualifiée par les demi-finales de la Ligue des champions. Ce match du 6 avril 2004 fera l'effet d'un déclencheur pour l'AS Monaco. Si le club rouge et blanc s'effondre à la photo finish en championnat de France, il réussit une nouvelle prouesse : battre à plate couture le Chelsea fortuné de Roman Abramovitch (3-1 à l'aller, puis 2-2). Malheureusement pour les Monégasques, ils retrouveront en finale le Porto de José Mourinho, autre équipe sensation de la compétition. Défaite 3-0, l'AS Monaco sort néanmoins la tête haute en Ligue des champions, principalement parce que le club s'est offert le scalp du champion d'Espagne en titre en quarts de finale. Avant d'affronter la Juventus à Louis-II, les hommes de Leonardo Jardim savent donc ce qu'il leur reste à faire : réviser leurs classiques. http://www.sofoot.com/quand-monaco-eliminait-le-real-madrid-199676.html
  8. Si un jour tu es intéressé le Baron Rouge, fais signe sur mon espace perso De même pour ruudvanistelrooy et Moustik.
  9. Charlie

    L'info' - Française

    Nantes 1995 http://www.sofoot.com/nantes-1995-les-canaris-de-coco-201910.html
  10. Charlie

    Marcus Rashford [10]

    https://www.youtube.com/watch?v=dWuEGgv8MPQ Je me souviens des débuts de Welbeck. Il y'avait une certaine euphorie et on était plus ou moins d'accord qu'il pourrait être intéressant dans le futur avec le club. Des signes prometteurs dans sa première touche de balle qui est d'ailleurs plus fine que celle de Rashford, dans ses déplacements, dans sa capacité à dézonner et se rendre insaisissable sur son véritable poste. Puis qu'il pouvait se montrer bon dribbleur et nous a inscrit un superbe but contre Stoke. Néanmoins l'option du prêt s'est avéré nécessaire, non seulement au vu de la concurrence en attaque à l'époque et surtout car il avait besoin de s'aguerrir. Marcus Rashford me donne l'impression d'avoir un jeu plus explosif, plus rapide mais moins clean sur le plan technique. Welbeck est plus l'élégant qui aime faire le geste juste, tandis que Rashford est plus dans la vitesse d’exécution, dans la vivacité. Il a un peu perdu de ce qui faisait sa force l'an passé, à savoir l'insouciance, le coté décontracté qui l'a sans douté aussi aidé dans ses prestations sous Van Gaal. Mais je persiste à dire qu'on peut voir nettement mieux, et que les conclusions tirées à son sujet sont hâtives. A la limite, je comprend qu'on soit mesuré sur son statut de futur star. Il est clair qu'il montre des failles et des irrégularités sur les matches même qui peuvent donner des réticences. Mais on a vu des signes bien encourageants d'un autre côté pour un jeune qui n'a même pas 20 ans pour que je sois pessimiste à son sujet. Je pense que l'enflammade général à son sujet s'est bien calmé (ce qui n'aurait pas été le cas si on avait le Marcus de la saison passé) d'un côté c'est un avantage car ça pourra lui permettre de travailler plus sereinement en tentant de s'améliorer sur son jeu à risque, avec beaucoup de déchets qui lui occasionne un nombre de perte de balles assez important alors qu'il pourrait être plus fort dans ce registre justement. Je pense que Rashford va être un attaquant très intéressant dans les années à venir mais pas de la façon dont on s'y attendait forcément. Notre actuelle attaque en général souffre d'un manque criant d'efficacité dans le dernier geste, on aurait pu marquer 10 buts de plus avec plus d'application et d’efficacité quand il s'agit de finir, ou la passe qui fait la différence. On sent qu'on utilise pas toutes les possibilités que nous avons sur le plan offensif. Avec les joueurs que nous avons devant, je n'utiliserai pas le mot inquiet, j’utiliserai la phrase "peut mieux faire".
  11. Alors... http://www.sofoot.com/le-premier-arbitrage-video-436110.html
  12. Ça permettra au delà de ça de débattre sur le problème de fond, et des solutions qui pourraient être envisagées devant ces erreurs de plus en plus récurrentes. Il doit forcément avoir un lien de cause à effet.
  13. Je pense que c'est le moment de déterrer ce topic.
  14. Prestation poussive mais au final on est qualifié pour la finale, il faudra finir le travail comme il se doit à Wembley pour le potentiel premier trophée de l'année 2017...
  15. Charlie

    L'info' - Française

    QUAND RONALDINHO ENFLAMMAIT UN PSG-OM AU PARC http://www.sofoot.com/quand-ronaldinho-enflammait-un-psg-om-au-parc-433867.html
  16. Charlie

    Éric Bailly

    https://www.youtube.com/watch?v=OHYdE0a1SCI https://www.youtube.com/watch?v=RIhOIl1iUto
  17. Même principe que pour la quotidienne anglaise, on regroupera ici tout type d'information qui traitera du football français, des époques passées au football tricolore d'aujourd'hui. LE JOUR OÙ SAINT-ETIENNE A DONNÉ SON PREMIER TITRE AU PSG http://www.sofoot.com/le-jour-ou-saint-etienne-a-donne-son-premier-titre-au-psg-167774.html
  18. Charlie

    Actualités du club

    OLD TRAFFORD, BIENTÔT DEUXIÈME PLUS GRAND STADE D'EUROPE ? Préparez-vous à dire New Trafford. À en croire les informations du Daily Mail, le club mancunien pourrait entamer prochainement des travaux d'agrandissement de son enceinte qui culmine actuellement à 75 643 places. Le projet comprend une extension de 12 000 sièges supplémentaires, dont 7500 pour la seule tribune Bobby Charlton. Manchester United et l’acceptation de la médiocrité Avec près de 88 000 places, Old Trafford deviendrait la deuxième plus grande enceinte européenne occupée par un club, derrière le FC Barcelone et son Camp Nou qui en compte un peu plus de 99 000. L'antre des Red Devils est actuellement cinquième au classement, derrière le Camp Nou donc, puis le Signal Iduna Park (Dortmund), Santiago Bernabéu (Real Madrid) et San Siro (Inter et AC Milan). Un temps abandonné, ce projet de travaux est sur le point de devenir réalité grâce à des avancées technologiques qui empêcheront la destruction de logements situés derrière le stade. De quoi réjouir tous les supporters indonésiens qui attendaient patiemment d'obtenir un ticket pour la prochaine joute face à City. http://www.sofoot.com/old-trafford-bientot-deuxieme-plus-grand-stade-d-europe-438006.html
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