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Charlie

Fergie Babes
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Tout ce qui a été posté par Charlie

  1. Ces tactiques venues d'Italie Si au début du XXème siècle certaines équipes évoluaient encore en 2-3-5, les dispositifs se sont uniformisés dans les années 30. Depuis, le football a connu assez peu de changements tactiques importants. Trois d'entre eux ont vu le jour en Série A, preuve s'il en fallait que le championnat Italien est une terre d'innovation. Le Catenaccio En Français "cadenas". Le nom pourrait presque se suffire à lui-même et se passer de commentaire. Quand on pense catenaccio on imagine tout de suite une équipe complètement repliée qui fait tourner, assez insupportable à regarder, entre la Lituanie qui gare son bus devant le but et une équipe de Mourinho parée au combat. Et bien pas vraiment. Alors oui, le schéma est ultra défensif sur le papier : 5 défenseurs, dont un libéro (défenseur derrière les défenseurs) et deux latéraux, 2 milieux défensifs, 2 milieux offensifs assez excentrés et un attaquant. Mais le but de cette tactique est de s'appuyer sur une solide base arrière, capable de subir et de se projeter d'un coup seulement après avoir ouvert le score. Autrement dit, le catenaccio implique forcément de marquer au moins un but dans le match. Très répandu jusque dans les années 90, ce dispositif est encore utilisé par certains entraîneurs. Manque d'ambition pour les amateurs de spectacle à tout prix, génie froid pour qui considère que seule la victoire est belle. Le premier à avoir employé cette tactique est le Français Robert Accard dans les années 20. Une expérience nommée "béton" qui tourne court puisqu'elle engendre de très mauvais résultats pour son club. Quelques années plus tard les Suisses s'y essaient aussi, sans grand succès. Jusqu'en 1949, le catenaccio est oublié. Superga et Herrera Si aujourd'hui le Torino est dans l'ombre de son rival Juventini, cela n'a pas toujours été le cas. Dans les années 40, le Toro domine l'Italie, outrageusement, et remporte 5 titres de champion en jouant un football phénoménal. Certains parlent d'une des plus belles équipes de tous les temps. Mais le 4 mai 1949 se produit le plus terrible drame du football Italien : le crash de l'avion du Torino sur la colline du Superga. De cet accident, l'équipe de Turin ne se relèvera jamais. Parmi les victimes se trouvent 18 joueurs du club dont 8 internationaux Italiens majeurs. Privés de ses meilleurs éléments, l'équipe d'Italie est contrainte d'adopter une tactique lui permettant de préserver son statut de (déjà) double championne du monde. Le catenaccio sera privilégié pendant des années avec à la clé des résultats mitigés. A la même époque, un jeune entraineur fait ses classes en France et entend parler de ce "cadenas". Intéressé, persuadé que ce schéma peut rendre une équipe imperméable, il décide de l'étudier puis de l'appliquer. Cet entraineur, c'est le légendaire Franco-Argentin Helenio Herrera. Lorsqu'il arrive à l'Inter Milan en 1960, son choix du catenaccio surprend un peu puisqu'aucune équipe l'utilisant ne réussit de merveilles. Seulement, Herrera, qui détestait qu'on l'associe au mot catenaccio, modernise cette tactique. Les latéraux prennent davantage les couloirs et les milieux jouent un peu plus haut. Un choix gagnant jusque son départ en 1968 avec dans la poche trois titres de champion d'Italie et deux ligues des champions, remportées contre le Real Madrid de Di Stefano et Puskas et contre le Benfica d'Eusebio, rien que ça. La méthode Sacchi On dit souvent que les trois meilleures équipes de tous les temps sont le Barca de Guardiola, l'Ajax de Rinus Michel et le Milan d'Arrigo Sacchi. Pour la première, pas convaincu. Pour la seconde, d'accord. Pour la troisième, évidemment ! Jeune, Arrigo Sacchi est joueur de divisions inférieures. Très vite, il se rend à l'évidence : son niveau est médiocre. Raisonnable, il préfère arrêter sa carrière sur le terrain et part étudier la théorie du football aux Pays-Bas. A son retour, Sacchi entraine des équipes de jeunes et de Série C et B avec de très bons résultats. Et là, alors qu'il n'a jamais pris en main un club de première division, le natif de Fusignano est repéré par le nouveau dirigeant du Milan AC, Silvio Berlusconi, qui le convainc de venir avec lui à Milan. Dès lors, une relation de grande confiance nait entre les deux hommes. "Entre l'équipe et Sacchi, je choisis Sacchi" Les débuts sont compliqués pour le jeune entraineur. Les joueurs rejètent sa méthode de travail et ses idées arrêtées. L'incompréhension est totale et la rupture semble proche. Seulement, un soir de match, Silvio Berlusconi glisse à chacun de ses joueurs cette phrase : "sache juste qu'entre l'équipe et Sacchi, je choisis Sacchi". A partir de la semaine suivante, tout change. Les joueurs se laissent séduire par la philosophie de jeu de Sacchi et s'adaptent à ses volontés. Au lieu de quatre entrainements par semaine, le groupe s'exerce au moins deux fois par jour. Le travail est éreintant. En match, le 4-4-2 est utilisé. Mais là où Sacchi révolutionne le football, c'est que chaque joueur, pas seulement les défenseurs comme c'était le cas à l'époque, a une zone déterminée qu'il doit contrôler. La défense à 4 est alignée, sans libéro (du jamais vu), et joue le hors-jeu sur chaque attaque. L'équipe exerce un pressing constant et organisé. Souvent, tous les joueurs évoluent dans la moitié de terrain adverse. Confrontés à ce bloc compact, les adversaires sont étouffés et n'arrivent pas à suivre le rythme imposé par le Grand Milan. Maradona ? Non merci Arrigo Sacchi ne reste au Milan que 4 saisons, de 1987 à 1991. Cela n'empêche pas son équipe de remporter 1 scudetto, 2 ligues des champions, 2 Supercoupes d'Europe et 1 coupe d'Italie. L'empreinte laissée par ce Grande Milan est impressionnante. De nombreux entraineurs, dont Houiller et Wenger, lui rendent visite pour voir sa méthode de travail. Ils en repartent marqués. Il est dit de Sacchi qu'il préférait les schémas aux joueurs et que pour cette raison il aurait refusé Maradona, jugé trop individualiste pour se fondre dans son collectif. Pourtant, il faut reconnaitre que les Donadoni, Maldini, Baresi, Ancelotti, Rijkaard, Gullit, Costacurta et Van Basten ont bien contribué à ces magnifiques saisons. Elu meilleur entraineur de tous les temps par SoFoot, Arrigo Sacchi a marqué toute la génération d'entraineurs Italiens suivante, que ce soit Lippi, Capello ou Ancelotti. Le mot juste revient à l'Equipe, qui écrivait au lendemain d'une finale de ligue des champions remportée par Sacchi : "Après avoir vu ce Milan, le football ne pourra plus jamais être le même". Ancelotti et le 4-3-2-1 en sapin de Noël Carlo Ancelotti joue sous les ordres de Sacchi à l'AC Milan. Fasciné par l'entraineur, il décide à la fin de sa carrière de devenir l'un de ses adjoints en équipe d'Italie. Auprès de son mentor, Carlo apprend la culture tactique, la rigueur, la discipline et l'importance primordiale du collectif. Tout cela il l'intègre en y ajoutant sa touche personnelle, le rapport humain voire paternaliste avec ses joueurs. Ancelotti aime les schémas mais encore plus les hommes qui les composent. Ce sont ses amis, ses enfants. Il leur parle, les écoute, partage énormément de moments hors des terrains avec eux. D'ailleurs, nombreux sont ceux qui ressentent un véritable vide après son départ dans un autre club. C'est en gagnant le respect et l'amour de ses joueurs qu'Ancelotti pose son autorité et se fait comprendre. Appréciés, écoutés, ses footballeurs se fondent les yeux fermés dans le schéma très technique du Mister. Gagner les mètchs Carlo Ancelotti n'est pas seulement un fin psychologue, c'est aussi un grand tacticien et une machine à gagner. Après deux ligues des champions remportées en tant que joueur, il en ajoute trois à son palmarès de coach. Une en 2014 pour la Decima du Real Madrid et deux avec l'AC Milan en 2003 et 2007. Si ses succès s'appuient sur des effectifs de très haute qualité, c'est par la tactique qu'Ancelotti peut afficher au compteur 530 victoires sur 924 matchs dirigés, monstrueux. Cette tactique, c'est le 4-3-2-1 dit en sapin de Noël. Un système très axial puisque les 3 milieux devant la défense ne vont que rarement dans les couloirs et parce que les 2 milieux offensifs ne sont jamais sur la ligne de touche. Il ne faut pas l'oublier, Carlo Ancelotti est Italien. Et pour un Italien, la défense c'est sacré, prendre un but, un drame. Voilà pourquoi son dispositif composé de trois milieux centraux, dont deux travailleurs et un en rampe de lancement, est très efficace pour fermer les espaces, couper les lignes adverses et se retrouver en supériorité numérique en phase défensive. Avec un bon pressing, la récupération de balle se fait assez haut et les latéraux peuvent s'engouffrer dans leurs couloirs, couverts, en cas de contre attaque, par les milieux centraux capables de coulisser sur les cotés. La force de ce système est son aspect imprévisible. L'équipe peut se lancer dans d'assassines contre-attaques comme elle peut prendre son temps et placer des phases offensives construites, patientes, orchestrées par son milieu de terrain ultra-technique. Si Ancelotti utilise moins ce 4-3-2-1 depuis son départ d'Italie, on l'a vu de temps en temps à Chelsea, Paris (avec Jallet milieu central) et Madrid. En tout cas, son Milan de 2007 aura été une des plus belles équipes des années 2000, avec ses Nesta, Maldini, Gattuso, Pirlo, Seedorf, Kaka et Inzaghi. http://www.sofoot.com/blogs/serie-a-mon-amour/ces-tactiques-venues-d-italie-151001.html
  2. Charlie

    Theater of Dreams

    Une compilation sur Scholes qui se démarque des autres.
  3. Superbe le site Samael IL ÉTAIT UNE FOIS... LA TACTIQUE DANS LE FOOTBALL (PART.1) "Maestro Fatbool t’emmène au berceau du football et te fait remonter le temps pour découvrir les tournants importants qui ont permis le développement de la formation tactique. Assieds-toi confortablement et laisse-toi guider ! Il était une fois… La tactique dans le football." http://www.toutlemondesenfoot.fr/blog/2015/06/20/etait-tactique-football-part-1/
  4. Charlie

    Henrikh Mkhitaryan

    Ah ça... J'ai apprécié ses performances sur toute l'hiver, et c'est ce Mkhi que j'attends mais en plus constant encore. Quand on regarde, là où nous sommes vraiment redoutable, c'est dans le déplacement des joueurs sur la moitié de terrain adverse, les joueurs bougent beaucoup, sont plutôt remuants et même si on manque parfois d'efficacité, les joueurs remontent rapidement le ballon, et dans ce rôle pour créer, permuter, exploiter les contres, l'arménien a vraiment un rôle clé à jouer, notre armada offensive va devoir être une version améliorée de la saison précédente, avec plus d'automatismes encore, un football plus imprévisible encore, où le double rideau défensif aura du mal à bloquer les offensives, mais avec cette fois-ci la concrétisation des occasions pour ne plus perdre de points en championnat, et en LDC viser le parcours le plus honorable possible. Je pense que notre capacité à faire du jeu, nous n'avons rien à envier à personne, d'ailleurs les autres clubs le savent et c'est pour cette raison qu'ils parquent le bus, c'est vraiment dans le dernier geste qu'on peut faire mieux, et voilà pourquoi Mkhitaryan a pour moi cette importance car il réunit le coté créateur/finisseur qui fait tant la différence dans le football d'aujourd'hui. Donc on verra bien, le match contre West-Ham a laissé des signes prometteurs, qui me font pas dire "C'était juste les hammers en face".
  5. Charlie

    Henrikh Mkhitaryan

    L'un des joueurs dont j'en attends le plus cette saison, on sait quelles sont nos ambitions pour cet exercice 2017-2018 et Mhki doit être l'un de nos tous meilleurs joueurs; l'irrégularité, les matches choisis ça ne passe pas en PL. Une saison c'est correct, mais la deuxième doit passer par la régularité, et l'étalage de son réel talent. Mourinho aime en même temps ce profil de joueur et d'un côté a une facilité assez déconcertante pour s'en passer et laisser place à un joueur plus discipliné sur le terrain. Voilà pourquoi j'espère que Mkhitaryan va nous montrer ce qu'il vaut réellement, il est sans contestation l'un des plus intéressants de l'effectif et il doit apprendre à ne pas seulement dépendre des mouvements offensifs, mais aussi à en être le créateur, le déclencheur... surtout lorsque les matches seront plus serrés, et les adversaires plus organisés ce qui ne manquera pas d'arriver. J'apprécie beaucoup ce joueur, à lui de montrer qu'il n'a rien à envier aux meilleurs techniciens du championnat.
  6. Charlie

    Paul Pogba

    J'ai bien aimé son match, encore du déchet, par moment peut jouer plus simple mais on le sent plus en jambe, avec une année passée au club à présent, il connait mieux ses partenaires, a de meilleurs repères. Pour cette saison on peut espérer avoir un très bon Pogba sans pour autant espérer qu'il justifie totalement la somme de son transfert, mais un Pogba plus mature, moins dans la volonté d'impressionner son monde, ça peut amener quelque chose de très intéressant pour cette saison. L'arrivée de Matic va lui permettre de se libérer de cette impression de devoir tout faire au milieu.
  7. Bien observé. Et à ton avis pour quelle raison Mourinho est revenu à ses fondamentaux défensifs ? (je poses la question sérieusement).
  8. Le PSG a proposé un salaire très élevé à Kylian Mbappé pour le convaincre de rejoindre le club cet été. Alors que le transfert de Kylian Mbappé de Monaco au PSG devient de plus en plus chaud, le club parisien s'est donné les moyens d'attirer le prodige. Le club de la capitaile lui propose le deuxième salaire de l'effectif, soit, sur une durée de cinq ans, 18 M€ brut annuels (1,5 M€ brut par mois). Une proposition qui dépasse assez largement celle du Real. Les modalités de contrat ont été actées par Antero Henrique et le père du joueur, Wilfrid. Pour être aligné sur le salaire de Falcao, Mbappé réclamait 1,4 M€ brut par mois à Monaco, dans les discussions pour une éventuelle prolongation de contrat à l'ASM. Mais le vice-président Vadim Vasilyev a tiqué. https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Ce-que-le-psg-propose-a-kylian-mbappe/824844
  9. BILARDO : « JE SUIS L'INVENTEUR DU 3-5-2 » L'Argentine n'a plus dépassé le stade des quarts de finale depuis 90 et sa finale au Mondial italien. Aujourd'hui directeur sportif de l'Albiceleste, Carlos Bilardo, le sélectionneur de l'époque, avait sa recette : le 3-5-2, qu'il décortique rien que pour nous. On vous oppose souvent à César Menotti, le sélectionneur de l'Argentine victorieuse en 78. C'est quoi le « Bilardisme » ?Ce que je sais, je l'ai appris d'Osvaldo Zubeldía, qui m'a dirigé à Estudiantes dans les années 60. En quoi Zubeldía (vainqueur de trois Copa Libertadores consécutives entre 1968 et 1970 et de la Coupe Intercontinentale 68 face au Manchester de Bobby Charlton) était-il un précurseur à l'époque ?Il a révolutionné le football. Il fut le premier à organiser des doubles séances d'entraînements quotidiennes, le matin et l'après-midi, à jouer le hors-jeu, à étudier l'adversaire. Auparavant, c'était mal vu. En 68, il a envoyé un émissaire observer Manchester avant notre finale de la Coupe Intercontinentale. Il eu aussi l'idée de faire tirer les corners gauche par des droitiers et vice-versa. En Argentine, le sacre de 86 est encore très présent, mais les semaines qui ont précédées la Coupe du monde sont loin d'avoir été un long fleuve tranquille pour la sélection. Les gens critiquaient beaucoup votre 3-5-2...Avant le Mondial, Maradona et venu me voir et m'a dit : «  Je crois qu'on est seul » . Les gens en Argentine ne croyait pas en l'équipe, ne me comprenait pas. Quand j'ai décidé de mettre en place le 3-5-2, les gens se demandaient pourquoi j'avais décidé de jouer avec seulement trois défenseurs et autant de milieux de terrain. Je me souviens avoir déclaré : «  Je préfère être compris par trente joueurs que par trente millions de personnes » , le nombre d'habitants qu'il y avait alors en Argentine. Comment est né ce système ?Je l'ai mis à l'épreuve avec Estudiantes en 82, puis ensuite lors d'une tournée de la sélection en 84, après notre défaite contre la Colombie (Ndla : 1-0, le 24 août en amical, à Bogota). Pas mal de gens doutaient de ma continuité à la tête de la sélection. Nous sommes partis en Europe jouer contre la Suisse, la Belgique et l'Allemagne. A l'aéroport, le commentateur de radio José María Muñoz s'approche et me dit : « Ne t'en fais pas, on gagne ces trois matches et ça se calme » . Lorsque j'annonce l'équipe aux journalistes qui nous suivent, ils me disent : « Tu t'es trompé Carlos, il y a trois défenseurs centraux » . Je leur réponds que non, qu'il ne faut pas qu'ils s'inquiètent, que c'est un changement tactique car les matches se gagnent au milieu de terrain et qu'après l'avoir testé durant deux ans à l'entraînement, le temps était venu de le mettre en place. Ça a marché : on a remporté les trois matches et j'ai conservé ce système jusqu'à la Coupe du monde. Pouvez-vous nous citer quelques formations qui se sont inspirés de ce schéma tactique ?Plus tard, de nombreuses équipes ont opté pour ce système. Les Pays-Bas avec Koeman, Riijkard et Van Tiggelen. L'Angleterre l'a utilisée sous la direction de Glenn Hoddle, avec Adams en libéro, Campbell à droite et Southgate à gauche. La finale de 2002, entre le Brésil et l'Allemagne, a opposé deux sélections évoluant avec trois défenseurs : le Brésil avec Edmilson en libéro, Lucio à droite et Roque Junior à gauche, et l'Allemagne avec Ramelow en libéro, Linke à droite et Metzelder à gauche. Mais pour pouvoir jouer de la sorte, il faut des latéraux avec un sacré coffre. C'était le cas de ce Brésil là, avec Roberto Carlos et Cafú...Roberto Carlos et Cafú sont des latéraux-milieux : ils sont davantage latéraux. En Argentine, nous avions (Juan Pablo) Sorín à gauche qui avait des caractéristiques similaires. Kily González, qui à l'époque jouait de l'autre côté, est plus un milieu-latéral. Et pourtant les deux remplissaient la même fonction, malgré leurs caractéristiques distinctes. Pourquoi ce système est-il de moins en moins utilisé ?J'ai l'impression que les entraîneurs n'ont pas les joueurs pour le mettre en place en sélection. Aujourd'hui, il est plus simple de jouer à quatre derrière, car c'est le système le plus courant en club et que les sélectionneurs n'ont pas le temps de développer le 3-5-2. Jouer à trois derrière, c'est très risqué. Cela donne du beau jeu si c'est bien assimilé, mais sans pratique, c'est difficile que ça fonctionne. Pouvez-vous expliquer en quoi consiste ce fameux 3-5-2 ?Derrière, un libéro, deux défenseurs centraux et deux « carrileros » (Ndla : joueurs de couloir), même si je n'aime pas trop les appeler comme ça, parce qu'on a l'impression qu'ils sont enfermés dans leur couloir. S'ils veulent venir dans l'axe, ont leur met une amende ? Je préfère les appeler milieux-latéraux à la limite... Comme la majorité des équipes jouent avec deux attaquants, on met les deux défenseurs centraux à leur marquage, avec un libéro en couverture, sachant que les latéraux doivent s'occuper du marquage des ailiers, non ? Même si je compte sur eux pour qu'ils attaquent davantage qu'ils ne défendent, et pas seulement du côté où il joue. Contre l'Allemagne (Ndlr : le 12 septembre 84, à Berlin, victoire de l'Argentine 3-1), afin qu'il intègre bien l'idée, j'ai mis (Ricardo) Giusti, un droitier, à gauche. Et je lui ai dit : «  tu peux attaquer de ton côté, dans l'axe ou encore de l'autre côté, il n'y pas de souci » . (Ndlr : Giusti a marqué ce jour-là, sur un débordement « diagonal » , traversant le terrain de la gauche vers la droite...) Vous tenez absolument à ce qu'on vous reconnaisse comme le père du 3-5-2. Il y a quelques années, vous avez déclaré : «  Si quelqu'un m'apporte une vidéo d'une équipe qui utilisait ce schéma avant moi, je lui paye une semaine de vacances dans les Caraïbes » ... Oui, car dans le monde entier, on dit que je suis l'inventeur de ce système avec la Seleccion. Deux jours avant la finale de la Coupe du monde 98, Gérard Houllier m'invite à un congrès pour que je parle du 3-5-2. Dans l'assemblée, il y a les meilleurs entraîneurs du monde : Bobby Robson, Marcelo Lippi, Rinus Michel, Carlos Alberto Pareira, Arsène Wenger...et plus de six cent invités. L'écran, derrière moi, détaille mon palmarès bilardod'entraîneur et précise : « Inventeur du 3-5-2 » . Mais ici, dans mon propre pays, ils ne veulent pas le reconnaître ! Alors en 2005, j'ai fait publier une annonce dans un journal disant : « Carlos Salvador Bilardo, créateur du 3-5-2 » . Si les journalistes m'en veulent et ne veulent pas le dire et bien je m'en charge ! http://www.sofoot.com/bilardo-je-suis-l-inventeur-du-3-5-2-142795.html
  10. Tu m'as donné envie de m’étendre plus sur le sujet, l'étoile Rouge de Belgrade et toute son historique, j'ai besoin d'en savoir plus
  11. A ceux qui aiment bien rebondir sur mes propos, quand les faits ne vont pas dans le sens de ces propos en question, enregistrez bien tout ceci: J'ai scruté le match une seconde fois après la fin de la rencontre, et je me suis longuement penché sur les résumés de ce match de Supercoupe d'Europe. Le Real Madrid c'est un vraiment un sacré morceau. On parle d'une équipe qui vient d'accomplir un exploit digne des plus grands clubs dans l'histoire du football européen à savoir gagner la LDC deux fois d'affilée, avec une véritable armada un collectif qui tire le meilleur de chaque individualité. Toutes les facettes et possibilités qu' offre un 11 type sur le terrain sont exploités par le Real Madrid, ils n'ont quasiment aucun défaut. Ils ont un temps d'avance, ils arrivent à anticiper les intentions de leurs adversaires, ils se savent au dessus techniquement et dans leur placement pour éviter de se faire surprendre en laissant de larges espaces, qui pourraient être exploités par leurs adversaires, ils sont parmi les meilleurs. Puis ils ont de vrais techniciens, avec de la mobilité, des joueurs qui permutent, proposent, on sent qu'en quelques touchés de balle ils peuvent rapidement se retrouver en situation favorable, ce qui tôt ou tard amènera le but. Et le plus important, ils débordent de confiance en eux. Ils rentrent sur le terrain avec prestance, rien qu'en les voyant, tu sens que t'affronte le top footballistique. C'est un cercle vertueux, les résultats amènent la sûreté, et la sûreté provoque les bons résultats. Tout ce qui nous fait un peu prés défaut. Franchement ça faisait peine à voir, mais le problème ne date pas d'hier. En fait on est frustrant parce qu'avec un peu plus de travail et de réussite, on peut devenir des monstres. Déjà et c'est assez criant il manque un leader, un taulier. Un mec qui fera passer le message de Mourinho sur le terrain, celui qui va porter le groupe vers le haut, et donner l'inspiration nécessaire au groupe pour viser les sommets. Herrera est l'homme qui semble le plus approprié dans ce rôle mais sans le brassard de capitaine, c'est déjà plus délicat, et surtout il est l'un des seuls qui semble vraiment concerné par l'état d'esprit nécessaire au succès qui est au moins aussi important que la qualité d'un effectif d'un point de vue intrinsèque. Les joueurs n'arrivent toujours pas à créer un collectif soudé, un jeu qui va être facilement identifiable, et qui ferait dire aux adversaires " tiens, là on affronte le redoutable United de Mourinho, qui est craint pour ses capacités de domination territoriale, par un 11 type capable de jouer aux tripes, de ressortir le ballon proprement, de pouvoir se créer une occasion par un jeu rythmé et développé par 3-4 joueurs de premier plan, une équipe qui fait parti des favoris pour figurer dans le dernier carré de la Champions League. Si on affronte United, on est mal !" Au contraire, affronter United aujourd'hui est limite une aubaine et c'est d'autant plus particulier, qu'il nous suffit d'un rien pour franchir un tel niveau, qu'être heureux de tomber sur United ne serait plus qu'un lointain souvenir qui n'aurait jamais dû durer... Les joueurs n'ont pas encore trouvé la philosophie qui nous ferait définitivement retrouver les ambiances de l'ère Sir Alex, avec un parfum de prestige, une assurance qui chaque week-end nous donnerait la certitude d'avoir de la qualité, de l'engagement et au bout des résultats saisissants. Et je ne pense pas que le souci se situe au niveau des recrues, mais dans un point de plus global et général, je pense que c'est avant tout un problème identitaire. Le meilleur joueur peut se retrouver déboussoler dans une équipe qui se cherche à longueur de temps, il suffit juste de voir la différence entre le Pogba de la Juventus et celui d'United pour ne citer que cet exemple. José Mourinho doit pousser ce groupe, doit vraiment trouver la formule qui refera de Manchester un rouleau compresseur. Je suis partagé, car d'un côté je sais que nous avons affaire à un homme intelligent et pragmatique, un entraîneur que je respecte de plus en plus, mais d'un autre côté je pense que ce coach a trop d'empathie pour ce groupe, on sent qu'il apprécie ces types qu'il perçoit comme de bons gars, le problème c'est que dans ce contexte il va falloir apprendre à durcir le discours, la combativité et tout ce que ça apporte; ça ne vient que parce qu'un moment donné, l’entraîneur a décidé de poser ses balls tout simplement n'ayant pas peur des mots. Manchester United peut faire très mal, perdurer pour les 5-6 années à venir, le problème pour le moment c'est qu'on n'a pas l'air de saisir que le principal ennemi...c'est nous même.
  12. Charlie

    Discussions transferts

    Sur ce que j'en sais, c'est que pour avoir vu l'occasion de le voir à l'oeuvre en zieutant les matchs d'Anderlecht pour suivre Tielemans (et ceux qui auront fait attention, il était présent lors de notre double confrontation en Europa), il a un profil similaire à celui de Carrick et Matic. C'est un relayeur qui mise avant tout sur son sens de l’anticipation, il relance bien, et aime bien espacer le jeu. Ce qui est intéressant dans ce potentiel recrutement est sa marge de progression (il est né en 95) et qu'il a un rôle plus technique que physique, ce qui tranche avec la volonté de muscler le jeu selon certains dires, de José Mourinho. Si on dégraisse l'effectif au milieu, je dis oui ça ne fait pas beaucoup de doute
  13. Charlie

    Discussions transferts

    Skysports reprend cette information: Leander Dendoncker "Meanwhile, Leander Dendoncker's agent has claimed he is ready for a new challenge as he seeks a move away from Anderlecht with Manchester United said to be interested." http://www.skysports.com/transfer/news/12691/10977705/manchester-united-transfer-rumours-cristiano-ronaldo-leander-dendoncker-and-fabinho Pour le moment ça reste une rumeur d'occasion, mais surement que d'ici les prochains mois son nom réapparaîtra plus souvent. Après vu le recrutement récent de Matic...
  14. Charlie

    Souvenirs de matchs

    Je relances cette superbe idée de Believe: Classique. Un des matches les plus marquants de la Champions League.
  15. HELENIO HERRERA, ET LE FOOTBALL FUT Le football des cinquante dernières années est marqué par les initiales « HH » . De Buenos Aires à Venise en passant par Casablanca et Paris, Helenio Herrera a révolutionné le rôle de l'entraîneur, la tactique, la psychologie des joueurs, le professionnalisme et même l'animation des tribunes. Son héritage reste pourtant mystérieux : décrié pour un football soi-disant destructeur, « Il Mago » a aussi été le guide du Barça le plus offensif de l'histoire. S'il ne finit pas numéro un, ce top 100 n'aurait jamais existé sans lui. http://www.sofoot.com/helenio-herrera-et-le-football-fut-168720.html
  16. Charlie

    Romelu Lukaku

    Saha savait tirer des deux pieds, était un attaquant complet qui a été pénalisé par une trop grande fragilité physique pour le football de haut niveau. Sir Alex Ferguson rêvait d'un attaquant qui en même temps pouvait marquer, peser sur le jeu et presser la défense quand celle-ci avait le ballon, tout en pouvant aussi peser sur une arrière garde dos au but... et Saha avait toutes ces qualités en question, la raison de sa présence de plus en plus régulière en 2005-2006 jusqu'à réussir à déloger RVN qui pourtant revenait en grâce... Si Saha avait été plus épargné par les blessures, il aurait connu une carrière prestigieuse au club mais les faits en ont décidé autrement. Lukaku je dirai, s'il devait ressembler à un attaquant que le club ait connu ces derniers temps c'est... personne. Il a un profil à part entière, grand, costaud, attaquant de pivot qui aime bien prendre la profondeur, techniquement limité, pas assez filou mais qui garde de bonnes statistiques de goal-scorer. S'il connait un parcours, ça en sera un singulier, à sa manière, et les autres joueurs qui l'entourent évolueront à ses côtés et essaieront de cerner sa façon d'être sur le terrain afin de le mettre dans les meilleures dispositions, et inversement il devra lui aussi s'adapter aux pourvoyeurs qui l'épauleront tout au cours de la saison. Lukaku va devoir franchir un palier à MU, parce que les équipes et les entraineurs vont très vite comprendre le rôle attribué au belge dans la pointe de l'attaque, et vont s'adapter en conséquence. Pour éviter les matches nuls insipides de la saison passé AT HOME, on va devoir être beaucoup plus incisif et efficace, et je suis curieux de voir comment on va procéder avec Lukaku, même si au niveau du jeu en lui même, je nous vois faire des progrès cette saison. Il va devoir être une machine, le dernier maillon de la chaîne de notre football offensif, cette saison il faut au moins le podium en PL.
  17. Le Bayern Munich bat le Borussia Dortmund aux tirs au but et gagne la Supercoupe Dans un match engagé, le Bayern Munich a eu besoin des tirs au but pour venir à bout du Borussia Dortmund et remporter la Supercoupe d'Allemagne (2-2, 4 tab 5). Le match : 2-2 (4 tab 5) A l'image de ses derniers matches amicaux, le Bayern Munich a été bousculé. Hormis une bonne demi-heure avant la pause, le géant bavarois semblait timoré. Et face à une équipe comme le Borussia Dortmund, il l'a vite payé. Plus à l'aise avec le ballon, les coéquipiers d'Ousmane Dembélé ont rapidement porté le danger sur le but de Sven Ulreich. Et avant le quart d'heure de jeu, c'est Christian Pulisic qui a ouvert le score. L'Américain a profité d'une grossière erreur de Javi Martinez pour ajuster le remplaçant de Manuel Neuer (12e). Mais ce but a réveillé le champion d'Allemagne. Et six minutes plus tard, Robert Lewandowski a trouvé le moyen d'égaliser. Il a repris un centre tendu de Joshua Kimmich, parti à la limite du hors-jeu sur le côté droit. Dans le sillage de son attaquant polonais, l'équipe de Carlo Ancelotti a eu les opportunités les plus dangereuses. Une tête de Thomas Müller a touché le poteau (35e), une autre de Corentin Tolisso n'a pas accroché le cadre (39e). Mais ce tempérament offensif n'a pas suffi pour prendre l'avantage avant la pause. Et ils auraient pu le regretter. A domicile, le troisième du dernier championnat est monté en puissance. Ousmane Dembélé a beaucoup proposé. Le danger était essentiellement porté sur le but du Bayern. A l'image de Nuri Sahin qui a tiré à côté (3e) ou au-dessus (58e) et Gonzalo Castro, trop court de la tête (63e), le BVB a manqué d'efficacité. C'est finalement Pierre-Emerick Aubameyang qui a trouvé la faille. Bien lancé par Ousmane Dembélé, le Gabonais a piqué son ballon au-dessus de Sven Ulreich pour marquer (70e). Et chatouiller l'orgueil du champion. A quelques instants de la fin du match, les coéquipiers de Franck Ribéry ont profité d'un but contre son camp de Lukas Piszczek pour égaliser après un énorme cafouillage (88e). Les tirs aux buts ont finalement décidé de l'issue de la rencontre. Et comme souvent, le trophée a terminé dans la vitrine du Bayern Munich. Marc Bartra et Sebastian Rode ont échoué, contre le seul Joshua Kimmich. Le fait : l'arbitrage vidéo Robert Lewandowski a égalisé dans la confusion. Non seulement, elle a tout changé dans le match, mais elle a surtout été validée par l'arbitrage vidéo. Si pendant tout le match, la défense du Borussia Dortmund a eu des difficultés à s'aligner, il semblerait que sur cette action, Joshua Kimmich soit bien hors-jeu au départ du ballon. Le latéral droit part dans son couloir et se projette vite. La limite est infime. Trop pour la technologie ? Peut-être. Pour l'oeil humain ? C'est une certitude. L'avantage semble avoir été laissé à l'attaque, et cela, malgré la vidéo. Le joueur : Ousmane Dembélé, très en vue Le Français a beaucoup proposé sur son côté droit. Quelques fois, l'ancien Rennais en a trop fait, mais ses dribbles ont fait la différence sur plusieurs incursions. Le joueur de 20 ans a été à l'origine de plusieurs situations dangereuses. Avec un peu plus de réussite, son centre pour Gonzalo Castro aurait pu être décisif. Son ouverture pour Pierre-Emerick Aubameyang l'a été. Et il n'a pas tremblé au moment des tirs au but. En tant que premier tireur, il a marqué. Quand des rumeurs l'envoient à Barcelone, c'est bien le Borussia Dortmund qui a profité de son rendement. https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Le-bayern-munich-bat-le-borussia-dortmund-aux-tirs-au-but-et-gagne-la-supercoupe/823469
  18. J'ai perdu le statut de Class of 92, sachant que je vais reposter c'est normal ?
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