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Liga 2014/2015


Helena

Messages recommandés

Rouge pour Ronaldo, mérité.

 

Bon, penalty pour le Real, main de Cartabia sur un CF de Bale. 2eme jaune et rouge.

 

But de Bale.

 

Pas vraiment mérité ...

Modifié par Saga
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Le défenseur le plus con de l'histoire..

 

Penalty pour le real suite à une main d'un joueur de Cordoba sur un coup franc de bale.

 

Penalty Transformé par Bale.

 

 

Sinon Ronaldo commence à me dégouter, je kiffais tellement ce joueur, il est devenu de plus en insupportable de mois en mois, à la course au chiffre constamment, il n'y a plus rien d’esthétique chez ce joueur, je retrouve plus du tout le Ronaldo d'avant, c'est juste devenu un malade mentale complétement obsédé par le but ça doit être infernal d'être son coéquipier, Je lui mettrai une belle mandale dans sa gueule s'il venait à râler parce qu'une passe n'est pas arrivé.

Modifié par Giggsy The Legend
  • J'aime 1

 

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ET UNE VICTOIRE DEGUEULASSE POUR FAIRE RAGER XAVI, UNE :lol:

 

Bordel je crois que même vos pires matchs avec Moyes c'était pas à ce niveau là. Cette chance de cocu : 0 occasions, 2 buts sur CPA.

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Une petite vue sur Youtube pour m'aider à remporter ce concours :)
youtu.be/g3wyknJkKlA

 

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Il a fait quoi CR ?

 

Une droite sur corner non sanctionné, et l'action d'après il met un coup de pied.

 

Et le petit geste "j'essuie mon badget CDM des clubs" pour dire qu'il l'est contre une vieille équipe qui joue le maintien, pas mal.

 

 

Triste pour Cordoba, ils le méritaient ce point..

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Triste pour Cordoba, ils le méritaient ce point..

Ils méritaient 3 points ;)

En effet, Ronaldo c'est infédendable jusqu'au bout.

Modifié par Panenka

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Une petite vue sur Youtube pour m'aider à remporter ce concours :)
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Il est plus avec irina qui le canalisais, l'explication est la!

 

Même pepe a pris de carton rouge oh mongole

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"El tipo puede cambiar de todo. De cara, de casa, de familia, de novia, de religión, de dios. Pero hay una cosa que no puede cambiar Benjamín. No puede cambiar de pasión" - Sandoval

"Football is a whole skill to itself. A whole world. A whole universe to itself. Me love it because you have to be skillful to play it! Freedom! Football is freedom.” – Bob Marley

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il méritaient tellement mieux les coéquipiers de Bebe

Leur 9 aurait du mettre son occaz seul devant Casillas, Bebe aussi d'ailleurs aurait du mettre son golazo...vraiment domage


Peut être pas top player mais Bebe ce n'est plus le même qu'on a connu chez nous. Il n'y a pas que sur ce match qu'il fait de belles choses.

Son passage à Paços l'a transformé!

http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=977977Capture.png' class='bbc_url' title='Lien externe' rel='nofollow external'>977977Capture.png
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Je pense que le Real peut être content, Ronaldo va enfin avoir du repos forcé pendant 3 semaines, parce qu'il était tellement pas à son niveau depuis 2 mois (et ça se ressent dans son comportement), Ancelotti n'aurait jamais osé le mettre au repos et là çava lui faire du bien, juste avant les huitièmes de la Champion's.

 

On va pouvoir voir plus de Jesé, il mérite de jouer plus le gars. Je vais peut être en faire bondir plus d'un mais je pense que le Real peut pratiquer un meilleur football sans Ronaldo.

 

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Ronaldo va enfin pouvoir se reposer, parfait ! Et le Real Madrid va enfin pouvoir jouer à 11 ! La victoire est inespérée. Quant à CR7, Ancelotti a intérêt de le remettre à sa place. Son comportement est contre productif !

Modifié par SK-2peer

 

 

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Oui il est con mais ça on le savait, Zizou s'en ai pris quelques un et d'autre très grand joueur.

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"El tipo puede cambiar de todo. De cara, de casa, de familia, de novia, de religión, de dios. Pero hay una cosa que no puede cambiar Benjamín. No puede cambiar de pasión" - Sandoval

"Football is a whole skill to itself. A whole world. A whole universe to itself. Me love it because you have to be skillful to play it! Freedom! Football is freedom.” – Bob Marley

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Tu es né près de l'église du Christ, à Guanarteme. Que représente la religion pour toi ?
Je suis chrétien. Pas parce que je suis né à côté d'une église, mais surtout parce que j'ai vu le jour à Las Palmas pour une raison un peu fortuite. Non, je suis chrétien parce que mon père l'était. C'est plus par tradition que par conviction. Je pense que c'est pareil pour la grande majorité des Espagnols. J'essaye d'être un bon chrétien, même si ce n'est pas évident. La religion est bonne et importante si on ne l'aborde pas d'un point de vue fanatique. Je respecte tout autant les chrétiens que les musulmans ou les juifs, à partir du moment où ils ne sont pas extrémistes.

Tu as ensuite grandi à Cordoue, une ville où chrétiens et musulmans ont cohabité pendant très longtemps...
Pendant 1000 ans ! C'est beaucoup, 1000 ans. Il reste beaucoup de vestiges de cette époque de cohabitation saine. Et ça ne se voit pas seulement dans l'architecture. Par exemple, les gens de Cordoue utilisent beaucoup de mots à consonance arabe. Il reste également beaucoup de traditions dont l'origine est arabe. J'ai eu une copine de Cordoue, et physiquement, elle ressemblait beaucoup aux femmes arabes. Quelle beauté... Presque toutes les familles de Cordoue viennent de descendance arabe. Nous ne pouvons et nous ne devons pas l'oublier. Dans le même genre, Grenade est une ville tout aussi magnifique.

Que peux-tu nous raconter sur ta jeunesse andalouse ?
Je suis très fier de ma jeunesse. J'ai eu la chance d'avoir une enfance où le jeu était quotidien, avait une place centrale. J'étais toujours dans la rue à jouer. Aujourd'hui, j'ai l'impression que les jeunes ont une enfance plus hermétique. Les gens ont peur que leurs enfants aillent jouer dans la rue, qu'ils leur arrivent malheur. Moi, je passais dix à douze heures par jour à jouer dehors avec mes amis, au foot ou à n'importe quoi d'autre. Du moment que je jouais, j'étais heureux. Au moment de l'adolescence, le foot est devenu plus qu'un jeu. Je voulais en faire mon métier, celui qui me semblait le plus beau métier du monde. J'ai essayé, et j'ai réussi.

Enfant, tu avais une idole footballistique ?
J'ai grandi à l'époque de Maradona, il n'y avait pas vraiment de discussion sur le meilleur joueur du monde. C'était, et de loin, le numéro 1. Même s'il y avait de bons joueurs espagnols, comment faire autrement qu'être amoureux de Maradona ? Tout le monde était fan.

Tu n'as jamais voulu être un chanteur de flamenco ?
J'ai tenté, mais je me suis rapidement rendu compte que je devais vite laisser tomber (rires). Mon père était chanteur de flamenco, il chantait très bien, mais il ne m'a pas laissé ce don. Pour autant, j'écoute tout le temps du flamenco, je m'identifie beaucoup à cette musique.

Que raconte le flamenco sur la culture espagnole ?
D'une, c'est la musique représentative de l'Espagne. Certaines régions ont leur propre style musical : la jotas en Aragon, la sardana en Catalogne, la muñeiras en Galice... Même s'il est beaucoup plus ancré dans le Sud, le flamenco est une musique dans laquelle tous les Espagnols s'identifient. Son origine vient de gens très humbles qui, pour la plupart, travaillaient dans les champs. Ils se rejoignaient pour chanter, pour raconter la vie. C'est un art, une manière de vivre. En dehors de l'Espagne, le flamenco est un peu ce qui nous caricature, comme la corrida, alors que nous avons bien plus de choses.

« En 2000, on n'avait pas que des peintres. Guardiola, Hierro, Raúl, Mendieta... On avait une grande équipe ! »

Le football est également très important dans la culture espagnole...
(Il coupe) Oh oui ! C'est le sport le plus important dans notre pays, à des années-lumière des autres. Le football est le sport roi par excellence ici. Tout le temps, partout, on ne parle que de ça. La majorité des enfants veulent devenir footballeur, la majorité des grands événements sont liés au football... En plus, l'Espagne est une grande puissance mondiale du foot. Nous devons en prendre soin, faire en sorte qu'il prenne le bon virage. Nous avons eu un très bon cycle, sans doute le meilleur de l'histoire de ce sport, mais nous devons être capable de nous remettre en cause, de nous renouveler.

Comme tu le dis, le foot est le sport roi en Espagne. Ne trouves-tu pas que cela est parfois disproportionné ?
Le problème du football espagnol, c'est que beaucoup de personnes l'utilisent à des fins qui ne sont pas louables. Quand un sport comme le football est suivi par tant de personnes, avec tant de passion, avec tant d'enthousiasme, qui procure autant de joie que de tristesse, il est malheureusement logique que des gens mal intentionnés l'utilisent. C'est quelque chose de presque inévitable. Pour moi, le football doit avant tout être mis en avant pour son aspect social. Ce sport a un énorme potentiel économique. Plus qu'avec de la publicité, il faut l'utiliser pour qu'il génère beaucoup d'argent et aider des gens dans le besoin. Pour moi, le football est de loin le meilleur sport au monde parce qu'il permet de faire de grandes et belles choses.

De l'étranger, on peut voir l'Espagne comme une addition de régions aux identités différentes. Mais peut-on parler d'une identité espagnole ?
J'aimerais bien te dire que oui, mais je te mentirais. Au contraire, je trouve qu'il y a de plus en plus de différences entre les différentes régions. On s'éloigne plus qu'on se rapproche. Je comprends parfaitement que tout un chacun ait sa propre opinion, revendique ses idées, fasse valoir sa liberté d'expression. Actuellement, une partie des Catalans souhaite leur indépendance et veut un référendum. Ceci n'est pas propre à l'Espagne. C'est arrivé en Russie, dans d'autres pays de l'Est. J'aimerais voir une Espagne unie, j'ai grandi avec elle. Nous sommes un pays avec nos qualités, nos défauts. Mais nous sommes un beau pays. Trouver un accord sur ces différentes volontés d'indépendance est très difficile. Mais ce que je n'accepterai jamais, c'est qu'une indépendance se gagne à travers la force, la violence. Il faut plus de dialogue, plus de démocratie, plus de respect, et également envers notre Constitution.

Le football ne peut-il pas aider à réunir tous les Espagnols ?
Le football a cela de curieux qu'il est capable d'unir des gens très différents. Dans les tribunes d'un stade, tu peux voir un chrétien à côté d'un musulman, un Serbe à côté d'un Croate, un Russe à côté d'un Ukrainien... Des gens très différents, aux opinions opposées, aux croyances différentes, se retrouvent dans un stade pour partager la même passion. Le football pacifie, le football unit.

Comment la sélection espagnole est passée de la Furia Roja à celle du toque ?
L'Espagne a toujours eu de bonnes sélections. Je pense que cette étiquette de Furia Roja est un concept extérieur à l'Espagne. C'est vrai que nous avons commencé à gagner il y a peu, avec un jeu fait de plus de combinaisons. Ceci est grandement dû à la forte présence des Barcelonais en sélection. Mais si tu te rappelles de la sélection que nous avons en 2000, on n'avait pas que des peintres. Guardiola, Hierro, Raúl, Mendieta... On avait une grande équipe !

Justement, la sélection était ton rêve de gosse ?
Oui, même si quand tu es petit, être joueur professionnel est déjà un rêve en soi. La sélection a été la plus grande et la plus belle expérience de ma vie. Ce n'est pas juste pour le sentiment de représenter ton pays. Certains sont ainsi, ils sont patriotes, et je le respecte. Moi, je me sentais juste chanceux de revêtir ce maillot rouge. J'aurais payé s'il le fallait pour défendre ce maillot. Quand tu enfiles ce maillot, tu sens tout ce que cela inclut. Tu représentes ton pays, tu ne joues pas vraiment pour toi.

Raconte-nous ta première sélection.
C'est sûrement le plus beau jour de ma vie de footballeur. C'était un match à Grenade, contre la Russie. Je me sentais super nerveux dans les vestiaires. Surtout que toute ma famille était présente, puisque Cordoue et Grenade sont deux villes andalouses. Avant d'entrer sur le terrain, je sentais une espèce d'énorme responsabilité qui me tombait sur les épaules. Ensuite, quand le match a commencé, cette pression s'est évaporée. Et tout s'est bien passé : on l'a emporté 1-0, et je n'ai pas fait un mauvais match.

« Zidane, le plus beau joueur que j'ai vu sur un terrain. »

Tu étais titulaire à l'Euro 2000 lors du quart de finale face à la France. Quel souvenir gardes-tu de cette rencontre ?
Je me rappelle surtout du penalty de Raúl. On ne saura jamais ce qu'il se serait passé s'il était entré, mais la rencontre était très équilibrée. Après, la France avait une telle sélection... Incroyable ! Il n'y avait que des joueurs de classe mondiale. Cela reste toujours aujourd'hui une énorme déception, mais perdre contre cette sélection française n'avait rien de déshonorant.

Zidane était la star de cette équipe...
(Il coupe) C'est le genre de joueur qui te rend amoureux du football. Il a fait des choses... Comment dire... Des choses différentes. C'était un joueur différent des autres. Ce n'est pas une question de meilleur ou de moins bon. Il était tout simplement différent. À lui seul, Zidane était une catégorie de joueurs. Il faisait des choses incroyables avec le ballon. Mais toujours avec le même leitmotiv : que ça aille pour le bien de l'équipe. Tout ce qu'il faisait était à la fois beau et utile. C'est le plus difficile dans le football. Aujourd'hui, on est toujours à la recherche de cette élégance. Mais depuis Zidane, on ne l'a jamais revue. C'est sans aucun doute le plus beau joueur que j'ai vu sur un terrain.

Cette saison, il y a également eu cette polémique autour du diplôme de Zidane. Tu avais alors déclaré qu'il n'était pas un de tes collègues. Tu regrettes quelque chose ?
Non. Si Zidane n'était pas au Real Madrid, on n'en aurait jamais parlé autant. Le Real est un club qui défend très bien ses joueurs, ses entraîneurs, tous ses salariés. Mais j'ai juste fait preuve de bon sens en l'ouvrant. Il y a un règlement en Espagne qui veut que pour qu'un entraîneur entraîne, il doit avoir validé son diplôme. Nous sommes tous passés par là, nous avons tous dû attendre la validation de notre diplôme. J'ai juste dit que je trouvais ça injuste. Pas parce que c'était Zidane, mais vis-à-vis de tous les autres entraîneurs.

À partir de quand as-tu su que tu voulais devenir entraîneur ?
C'est venu lors de ma dernière année de carrière. Avant, je n'y avais jamais pensé. Je savais juste que je voulais continuer dans le monde du football. Être dans un bureau ? Je serais mort d'ennui. Directeur sportif ? Ouais, bof. Être aux côtés d'un président ? Pfff... La seule solution restante était de devenir entraîneur. J'ai dit « pourquoi pas, autant essayer ». J'ai passé le diplôme de premier niveau, puis de second niveau, et enfin de troisième... Aujourd'hui, je me trouve ici, face à toi.

Selon toi, quel est l'aspect le plus compliqué pour un entraîneur ?
C'est de faire comprendre aux joueurs que les décisions que tu prends sont pour le bien de l'équipe. Chaque joueur a ses intérêts. Ensuite, il y a l'intérêt collectif. Souvent, l'intérêt personnel passe avant l'intérêt collectif. Il faut faire comprendre aux joueurs que tu ne peux pas prendre des décisions selon les envies des uns et le goût des autres. Tout ce que tu fais, tu le fais pour l'équipe. Forcément, cela va à l'encontre de certains intérêts individuels. Mon travail, c'est de leur faire comprendre que de faire passer le collectif avant l'individu favorisera de toute façon l'individu. Se mettre à la place des joueurs est facile. Mais que les joueurs se mettent à notre place, c'est une autre histoire...

Lorsque tu étais joueur, ces intérêts individuels n'étaient pas les mêmes ?
Je pense que les mentalités ont évolué, comme dans la société. Il y a une perte des valeurs qui m'effraie. Je ne veux pas faire mon vieux con, mais avant, un jeune qui arrivait dans un groupe, pour l'intégrer, il devait le respecter. Aujourd'hui, on a perdu ça. Moi, je suis un homme qui aime les choses bien faites, qui accorde beaucoup d'importance au respect. Au Rayo, nous essayons de construire un vestiaire sain. Nous ne voulons pas seulement signer de bons joueurs, nous voulons recruter de bonnes personnes.

 

http://www.sofoot.com/paco-jemez-comment-faire-autrement-qu-etre-amoureux-de-maradona-195070.html

 

Tu étais un défenseur central robuste, un guerrier. Pourtant, le style de jeu que tu prônes est plus proche du tiki-taka...
Même si je n'ai pas une belle voix, j'aime chanter. J'étais un joueur qui misait plus sur la puissance, l'envie, mais ça ne veut pas dire que je n'aime pas le beau football. Ce n'est parce qu'il y avait des choses que je ne savais pas faire avec le ballon que je n'aimais pas ces choses. J'ai toujours aimé un football de mouvements. Aujourd'hui, je suis entraîneur, alors je tente de transmettre cette idée du football à mes joueurs.

De temps en temps, tu joues au golf avec Guardiola. Il a eu une influence sur ta vision du jeu ?
Guardiola et moi, nous avons presque le même âge. Il a 44 ans et moi 45. Nous avons été coéquipiers en sélection, nous avons été camarades lors du diplôme d'entraîneur. Nous avons une mentalité quasi identique. Ce n'est pas tant qu'il m'a influencé, ou que je l'ai influencé : nous avons partagé le même vestiaire, de nombreuses discussions. Avant que Pep ne devienne entraîneur, j'avais déjà cette volonté de faire jouer mes équipes de cette manière. J'ai commencé en troisième division, dans une catégorie où il est très difficile de bien faire jouer ses équipes et de gagner. Mais j'ai toujours essayé...

Tu as des modèles ?
J'ai tellement de modèles... Je pense que l'on peut apprendre de tout le monde. J'apprends autant d'un coach comme Carlo Ancelotti que des entraîneurs des équipes de jeunes du Rayo. Un entraîneur, comme un joueur, a toujours à apprendre.

Xavi, Valdano, Ancelotti ont tous un point commun : ils ont loué le jeu du Rayo. Cette reconnaissance est l'une de tes grandes fiertés ?
Je ne vais pas te cacher que c'est effectivement une grande fierté. Ce sont des gens importants, qui ont beaucoup de prestige dans le monde du football. Qu'ils mettent le Rayo au rang d'exemple d'équipe qui aime jouer, ça me touche. Gagner ne fait pas tout. Par contre, gagner avec un jeu que tu as déterminé, ça me rend heureux.

Le Rayo a un jeu plaisant, mais qui semble parfois un peu suicidaire. Le jeu est vraiment plus important que la victoire ?
Pour moi, ça ne fait aucun doute. Je veux que mon équipe joue bien et que cela nous mène vers la victoire. Que mon équipe gagne en jouant n'importe comment, ça ne me satisfait pas. Par contre, perdre tout en ayant bien joué, je préfère. Il faut que les gens qui viennent nous voir prennent du plaisir, que mes joueurs se dépouillent, se battent, mettent la pression... Je suis devenu entraîneur pour cette raison, pas pour prendre les trois points et basta.

Pour mettre en pratique cette volonté de jouer, qu'est-ce qui est le plus important ? La technique ? Le physique ? La tactique ?
Il me faut des joueurs techniquement doués. On relance toujours à terre, par des passes courtes. N'importe quelle erreur sur une passe, un contrôle peut mettre en péril l'équipe. Si j'ai des joueurs techniques, les chances qu'ils fassent des erreurs seront plus faibles. Sans prise de risque, il n'y a pas de plaisir. C'est ce qui fait la différence entre les différents championnats. Je ne sais pas si la Liga est le meilleur championnat d'Europe. Par contre, sur l'aspect technique, je pense que nous sommes toujours devant.

« Comme Getafe, nous faisons notre bout de chemin dans notre coin, dans l'ombre. »

Le Rayo est l'un des quatre clubs de Madrid. Ce n'est pas trop compliqué de cohabiter avec le Real Madrid et l'Atlético ?
Pas vraiment. D'une, parce que nous y sommes habitués. Nous savons que le Real et l'Atlético seront toujours les deux grands clubs de la capitale. Actuellement, ce sont peut-être les deux meilleurs d'Europe. Comme Getafe, nous faisons notre bout de chemin dans notre coin, dans l'ombre. Mais nous avons notre vie, notre championnat, nos socios, nos supporters, notre enthousiasme...

Le Rayo affronte l'Atlético ce week-end. Les liens entre les deux clubs sont-ils étroits ?
Nous avons toujours eu une bonne relation avec l'Atlético. Je ne sais pas pourquoi, mais des grands clubs, c'est le seul qui nous aide. Il nous prête beaucoup de joueurs, surtout des jeunes. Pour un club humble comme le nôtre, c'est très important. Car ces jeunes qui viennent en prêt, nous ne pourrons jamais nous les offrir par un autre moyen que celui-ci.

Que penses-tu de Diego Simeone et du jeu qu'il prône ?
Sur notre vision du football, on ne se ressemble pas. Mais c'est ce qui est génial dans le football. Il y a plein de méthodes qui s'opposent, mais qui se valent. La vérité absolue n'existe pas. Ce qu'il a fait avec l'Atlético est juste incroyable. Son Atlético est sans doute le meilleur de l'histoire. Remporter une Liga au nez du Real et du Barça, c'était presque impensable avant son arrivée. Son mérite est immense. Par contre, du point de vue du caractère, je pense qu'on a quelques similitudes. On a des grandes gueules.

Comment pourrais-tu définir le Rayo Vallecano ?
Pour comprendre le Rayo, sa profondeur, ce qu'il représente, tu dois vivre ou au moins venir à Vallecas pour comprendre ses origines. Tu dois voir beaucoup de choses, parler avec les gens. Tout ça va t'aider à comprendre pourquoi le Rayo est une équipe différente. Elle n'est ni meilleure, ni plus mauvaise, mais elle est différente. Vallecas, c'est un quartier de gens humbles, de travailleurs, d'ouvriers. Ils sont habitués à souffrir, trop même. Tout cela impacte directement le club. La grandeur du Rayo, ce sont ses supporters. Sans eux, on ne serait pas le seul club de quartier de Liga.

Le Nuevo Estadio de Vallecas en dit long sur le Rayo ?
Aller au stade, qui n'a que trois tribunes, te permet de comprendre le Rayo. Surtout, cela te permet de comprendre ce que représente le Rayo pour tous ces gens. Il y a une relation intime, très forte, entre les habitants du quartier et l'équipe. Ils sentent que cette équipe leur appartient. Et nous, nous voulons leur appartenir. Car, quand tu sais que quelque chose t'appartient, tu y fais attention, non ? Eux, ils sont comme ça avec nous. Ce sentiment d'appartenance au club, presque tous les habitants de Vallecas l'ont. Ce club est unique.

Quels rôles ont les Bukaneros dans la vie du club ?
Ils sont l'âme du public. Ce sont des inconditionnels, ils sont toujours là et toujours à nous supporter. Dans les mauvais moments, ils sont encore plus présents, ils font encore plus de bruit. Ce sont eux qui mettent le feu au stade. Lorsque le stade est un peu trop silencieux, ils réaniment la ferveur. Pour moi, ce sont les meilleurs supporters d'Espagne. Pourtant, ce ne sont pas les plus nombreux, mais ils sont les plus bruyants.

Les Bukaneros sont également très politisés, ils défendent des idées d'extrême gauche...
(Il coupe) Il y a leurs idées politiques, que je respecte profondément, et il y a le football. En tant qu'entraîneur, je peux te dire qu'ils n'ont jamais essayé de politiser l'équipe, ou de l'instrumentaliser. Ils viennent nous supporter parce qu'ils aiment le football et qu'ils aiment le Rayo. C'est vrai qu'au stade, ils revendiquent leurs idées, car ils ont de la visibilité. Mais ce ne sont même pas des idées politiques qu'ils défendent. Ils défendent des thèmes sociaux. Ils revendiquent des choses qui sont bonnes pour les gens, comme des droits sociaux. Jamais je ne les ai entendus revendiquer quelque chose de politique à l'intérieur du stade.

« Pour le match au Calderón, les autorités ont donné à nos supporters des ordres qui viennent d'une autre planète. Du coup, le public du Rayo ne va pas y aller. »

Après le drame du Vicente-Calderón, les autorités sportives et politiques sont partie en guerre contre les ultras. Crains-tu l'amalgame qui peut être fait entre les ultras et les hooligans ?
L'idée de lutter contre la violence dans les stades, et plus généralement dans la société, ne peut être critiquée par aucune personne. Un thème différent est le chemin que l'on va suivre pour contrer cette dite violence, les mesures qui vont être prises. Et là, je pense que les mesures qui vont être prises vont faire du mal au football. Par exemple, pour le match de samedi au Calderón, les autorités ont donné à nos supporters des ordres qui viennent d'une autre planète. Du coup, le public du Rayo ne va pas y aller, alors que les deux stades sont seulement à quelques kilomètres ! Cela, nous ne pouvons pas le tolérer. Combattre la violence, ce n'est pas arrêter celui qui vient avec son écharpe, sa banderole ou son fumigène. Ça n'a rien à voir avec la violence. La violence, c'est la bagarre qui a débouché sur la mort de ce supporter du Deportivo La Corogne. Dans ces cas-là, bien entendu qu'il faut mettre tout le poids de la loi pour les contrer. La majorité des mesures qui vont être prises ne va aller que dans un sens : plus de supporter, donc plus de violence. Je sais que c'est compliqué de lutter contre ce fléau, mais il faut faire très attention aux personnes que l'on va toucher par ces mesures. Et ce ne seront pas les bonnes. Par exemple, au Rayo, je n'ai jamais vu le moindre problème avec des joueurs, des arbitres... Rien ! Notre public a au moins gagné le droit qu'on le respecte. Il est sain et il le prouve chaque dimanche, que ce soit à la maison ou en déplacement.

Qu'est-ce qui te rend le plus fier dans ton poste d'entraîneur du Rayo ?
C'est de faire avec cette petite équipe ce que tout le monde pensait impossible. D'avoir pu jouer comme « une grande équipe », alors que nous n'en sommes pas une, c'est ça ma plus grande fierté. Les gens avaient tendance à croire que seuls le Barça et le Real pouvaient pratiquer un beau jeu. Nous avons montré que même les petites équipes peuvent le faire.

Comme tu l'as dit, le Rayo a un fort impact social à Vallecas. En tant qu'entraîneur, qu'est-ce que cela implique dans ton travail ?
Ça n'implique que du bonheur. Le Rayo doit aider les gens de Vallecas. Nous sommes un club humble, mais nous faisons de notre mieux pour leur rendre tout ce qu'ils nous donnent. Je ne suis pas le seul à être impliqué dans cette tâche. Les joueurs, le président, tous les gens qui font partie du club savent que le Rayo est une arme pour rendre la vie des gens de Vallecas plus heureuse : leur donner de la joie sur le terrain, mais également en dehors.

Il y a quelques semaines, vous avez relogé Carmen, une vieille dame expulsée de chez elle par la police. Avec ce recul, peux-tu nous raconter cette histoire.
L'histoire de cette vieille dame est sortie dans tous les médias. Voir les images de cette dame expulsée de chez elle, un appartement dans lequel elle vivait depuis 50 ans... Et surtout, voir qu'ils la mettaient à la rue... Ça nous a tous touchés. À travers un très bon ami de Vallecas, nous sommes entrés en contact avec elle pour l'aider. À partir de là, d'autres initiatives ont commencé à voir le jour. Lors du match contre Séville, des fonds ont été récoltés pour elle, pour son futur. Au jour d'aujourd'hui, Carmen est dans son nouvel appartement que nous payons. Nous sommes très fiers d'elle. Tout le peuple de Vallecas est fier d'elle. J'ai toujours dit que le football était solidaire. Dès que l'on appelle mes joueurs pour qu'ils participent à un événement bénéfique, ils y courent (rires).

As-tu pris conscience que ce que vous avez fait était du ressort des pouvoir publics ?
Effectivement, ce n'est pas « normal » qu'un club fasse le travail des pouvoirs publics. On espère tous que ce soit quelque chose de temporaire, ce qui signifierait que le problème n'existe plus. Mais je ne pense pas que cela arrivera de sitôt... Nous allons continuer à payer son loyer chaque mois jusqu'à ce que la mairie, la région ou l'état le fasse. Mais nous allons sûrement attendre longtemps avant qu'un organisme officiel ne se manifeste...

As-tu eu peur que cette histoire n'engendre une récupération politique ?
Nous avons fait ça de bon cœur et rapidement, sinon elle allait se retrouver à vivre dans la rue... Heureusement qu'il n'y a pas eu de récupération. Nous avons juste voulu aider une personne, rien de plus. À aucun moment, nous n'avons voulu faire ce geste comme un signe de mécontentement envers l'État. Et nous n'accepterons jamais que quelqu'un le fasse à notre place. Beaucoup de personnes peuvent faire ce que nous avons fait : des entreprises, des gens qui ont de l'argent... Si nous nous y mettons tous ensemble, nous pouvons aider tous ceux dans le besoin.

 

 

PFFFF ... Paco :wub: Si il n'y avait pas cette rumeur Klopp tu serais mon choix numéro un pour l'Athletic comme dit plusieurs fois sur ce topic et celui de l'Athletic. J'ai déjà posté plusieurs interviews de lui comme vous le savez :)

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Le parti politique est l'opium du peuple

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Le retour Atletico - Barça démarre fort, ouverture du score d'el Nino et égalisation à l'instant de Ney mar après une belle action à trois avec Messi et Neymar.

We're going Wild Wild Wild ! We're going Wild Wild Wild ! So come on David Moyes, play like Fergie's Boys !

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