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David Moyes


BigManUtd

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Non, je suis en Licence d'Histoire. :P

 

Je ne suis pas persuadé que l'effectif dont disposait Sir Alex Ferguson était mauvais. Ça a déjà été dit et redit, pour ceux qui pensent ça bien sûr, mais l'écossais (celui qui a une statue) a quand même foutue un peu en l'air son héritage. Il n'avait pas un football, une philosophie archaïque. On se souvient tous de la renaissance de 2006/2007 durant laquelle MU a gagné tout en produisant un football très plaisant.

On se souvient ensuite des années glorieuses, jusqu'au départ de Cristiano Ronaldo. Durant ces années là, notre coach avait tout ce qui était moderne. Les compositions d'équipes, les schémas n'étaient pas figés. Bien sûr, ce n'était pas parfait. Mais le bloc-équipe existait, le jeu avait une vraie cohérence. La disparition progressive, de mon point de vue, de ce jeu, s'est amorcé en 2011/2012. N'oublions pas que Sir Alex Ferguson était dans l'optique de prendre sa retraite. Il voulait gagner, et commençait de plus en plus à jouer sur l'efficacité dans les deux zones du terrain (dans sa surface, et dans celle de l'adversaire) plutôt que de construire une équipe durable dans le temps. Les exploits individuels devenaient plus récurrents que le jeu collectif. Bien sûr, on ne peut pas dire qu'il n'a absolument rien prévu pour l'avenir non plus : il a notamment tenté d'autres schémas de jeu, avec le milieu en losange. Il a recruté quelques joueurs au profil capable de révolutionner un peu le jeu de l'équipe (Kagawa bien sûr). Mais il n'est pas allé au bout de ses idées. Il voulait son titre avant de partir.

Moyes là, ce que je lui reproche, et comme beaucoup d'autres, c'est ce coté figé qu'il a. Je sais pas, tu te rends compte que ton schéma de jeu ne marche pas, essaie en un autre ?

Mata is Free

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haha j'crois que t'as bien dit de la m**** là

 

tu peux pas comparer le MU des années 90 et le Everton des années 2000, c'est pas acceptable

 

après, si tu penses que notre effectif est taillé pour gagner alors tant mieux pour toi

 

perso c'est ce que j'pensais il y a encore 2 mois mais en fait j'pense: 1/ que Ferguss était un super génie qui conduisait une vieille Mercedes et qui roulait + vite qu'avec un Porshe

 

et 2/ que Moyes a besoin d'une Porshe avec un moteur neuf et bcp d'essence

 

ce que vous comprenez pas, c'est qu'avec Ferguss c'était un système féodale super bien rôdé qui était en place depuis près de 30 ans

 

maintenant le roi est parti, le système a changé et il est temps d'agir en conséquence

La m**** c'est ce que tu dis de l'effectif et tes métaphores à deux balles.

Bien sur que le MU de 90 peut être comparer à Everton de ces 10 dernières années. Ce MU là était dominer par des équipes qui occupaient le haut du classement et avait un budget limité (un peu à l'image du Everton actuel). A l'époque l'objectif était de reconcquérir le titre ce qui était autant difficile que pour Everton d'intégrer le big 4. Ce que Ferguson a réussi à faire malgré des moyens humains et financiers limités. Ce pourquoi Ferguson s'est d'ailleurs appuyer sur les jeunes de la réserve de l'époque. Et il asu tirer un résultat contrairement à DM sous Everton. Pour toi il est plus facile de trouver une similarité entre le MU 90 et celui d'aujourd'hui alors que tous les opposent! Et pourquoi déjà? Ah oui pour dire que Moyes est le deuxième Ferguson du nom!

 

Après comme d'hab tu dis n'importe quoi à venir tirer une conclusion après chaque match à contre pied de ce que tu pensais. Tout ca pour défendre un état de médiocrité moribonde de notre jeu.

Modifié par dark passenger
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La m**** c'est ce que tu dis de l'effectif et tes métaphores à deux balles.

Bien sur que le MU de 90 peut être comparer à Everton de ces 10 dernières années. Ce MU là était dominer par des équipes qui occupaient le haut du classement et avait un budget limité (un peu à l'image du Everton actuel). A l'époque l'objectif était de reconcquérir le titre ce qui était autant difficile que pour Everton d'intégrer le big 4. Ce que Ferguson a réussi à faire malgré des moyens humains et financiers limités. Ce pourquoi Ferguson s'est d'ailleurs appuyer sur les jeunes de la réserve de l'époque. Et il asu tirer un résultat contrairement à DM sous Everton. Pour toi il est plus facile de trouver une similarité entre le MU 90 et celui d'aujourd'hui alors que tous les opposent! Et pourquoi déjà? Ah oui pour dire que Moyes est le deuxième Ferguson du nom!

 

Après comme d'hab tu dis n'importe quoi à venir tirer une conclusion après chaque match à contre pied de ce que tu pensais. Tout ca pour défendre un état de médiocrité moribonde de notre jeu.

 

United était l'équipe la plus riche du Royaume. Ferguson c'est appuyé sur l'académie parce que les dirigeants de l'époque voulaient créer un modèle vertueux où le club était auto-dépendant financérement cela passer par une refonte du modèle Marketing et par le fait de produire un grand nombre de joueurs qui alimenteraient soit l'équipe première soit seraient vendus et rapporteraient gros.

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Quand je vois la réaction de Mario Balotelli après la huitième défaite des Rossoneri en championnat face à Naples (il était dévasté sur le banc, les larmes ruisselants) je sais pas vous mais je me dis que j'aimerais bien qu'un de nos joueurs craque également dans ce genre là. Sa montrerait que ça les touche. Parce que là j'ai l'impression qu'ils en ont rien à foutre de la situation actuelle. Ce serait en quelque sorte une image choc, un électrochoc. D'ailleurs cette saison à quelques reprises j'ai surpris DM au bord des larmes, ne sachant plus quoi faire. Mais il s'est retenu, heureusement ...

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United était l'équipe la plus riche du Royaume. Ferguson c'est appuyé sur l'académie parce que les dirigeants de l'époque voulaient créer un modèle vertueux où le club était auto-dépendant financérement cela passer par une refonte du modèle Marketing et par le fait de produire un grand nombre de joueurs qui alimenteraient soit l'équipe première soit seraient vendus et rapporteraient gros.

 

http://www.manutd-france.com/v5/inside-manchester/histoire-de-mu-ec/

 

lis la période boursière.

 

quand je lis ca excuse moi mais je vois un club en difficulté financière. La richesse de ses propriétaires ne fait pas la richesse de l'équipe. Les occidentaux ne sont pas des quataris pour injecter énormement de leur fortune dans les activités de leur club (ce qui représente pas grand chose chez les quataris puisqu'ils ont un puit sans fond :D ). Et puis si l'équipe était vraiment riche, comment se fait il que Edwards à voulu vendre mais n'a pas trouvé preneur? je ne suis pas homme d'affaire mais ce genre de manne ne se refuse pas non!?

je me demande si tu l'as fait exprès d'écrire équipe" à la place de "club"? tu fais une différence entre les deux termes dans ce cas précis où c'est moi qui vire parano?

De toute façon, il est clair que Ferguson avait les mains liés pour garnir convenablement son équipe.

Modifié par dark passenger
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Quand je vois la réaction de Mario Balotelli après la huitième défaite des Rossoneri en championnat face à Naples (il était dévasté sur le banc, les larmes ruisselants) je sais pas vous mais je me dis que j'aimerais bien qu'un de nos joueurs craque également dans ce genre là. Sa montrerait que ça les touche. Parce que là j'ai l'impression qu'ils en ont rien à foutre de la situation actuelle. Ce serait en quelque sorte une image choc, un électrochoc. D'ailleurs cette saison à quelques reprises j'ai surpris DM au bord des larmes, ne sachant plus quoi faire. Mais il s'est retenu, heureusement ...

Il ne fond pas en larmes à cause des défaites , j'ai lu plusieurs raisons ou des chants racistes ou que tout le stade aurait insulté sa mère , bref pas grand chose a voir avec les défaites je pense , mais sait-on jamais ,je ne suis pas dans sa tete.

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Il ne fond pas en larmes à cause des défaites , j'ai lu plusieurs raisons ou des chants racistes ou que tout le stade aurait insulté sa mère , bref pas grand chose a voir avec les défaites je pense , mais sait-on jamais ,je ne suis pas dans sa tete.

C'est des rumeurs Twitter concernant les chants racistes, Seedorf a déclaré qu'il était tout simplement énormément déçu de perdre et de sortir, enfin ce n'est pas très important au fond :P

purée, si on doit prendre l'autre con de balo comme exemple, alors c'est qu'on est vraiment tombé bas, bien plus bas que je ne le pensais

Je veux pas du tout prendre exemple sur cet ex-citizen, je dis juste que j'aimerais bien voir ce genre de réactions chez nos joueurs

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C'est des rumeurs Twitter concernant les chants racistes, Seedorf a déclaré qu'il était tout simplement énormément déçu de perdre et de sortir, enfin ce n'est pas très important au fond :P

 

Je veux pas du tout prendre exemple sur cet ex-citizen, je dis juste que j'aimerais bien voir ce genre de réactions chez nos joueurs

Moi plutôt que des pleurs j'aimerai voir du changement, de la rage de vaincre dans les gros yeux de notre manager, des joueurs qui jouent chaque match quasi comme une finale, qu'ils finissent la saison avec un peu de fierté. Qu'ils rendent au supporters le soutient qu'ils ont et qu'ils ne méritent pas forcément, encore une fois notre manager est visé comme les joueurs qui ont une part aussi...

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I saw my mate, the other day

He said to me he'd seen the white Pele.

So I asked, who is he?

He goes by the name of Wayne Rooney.

Wayne Rooney, Wayne Rooney

He goes by the name of Wayne Rooney!

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Le plus inquiétant avec Moyes, et je suis sur que ça a été souligné plusieurs fois, est la non progression depuis le début de saison, c'est incroyablement inquiétant tout de même !

Peut être qu'on va recruter du lourd, des Vidal Kroos Shaw etc, mais j'ai cette prémonition que ce coach n'arrivera pas a produire quelques choses de bien, je ne sais pourquoi et je souhaite vraiment me tromper.

But sometimes the shit just seems, everybody only wants to discuss me

So this must mean I'm disgusting, but its just me I'm just obscene

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ça montre simplement qu'il est humain Mario , tout abruti qu'il soit, et que lui au moins la situation de son club lui fait mal

 

tu crois vraiment ce que tu écris ? (pour "abruti" je suis d'accord, ça oui)

alors, une bonne analyse de la situation de notre club, et le fait que moyes est un pauvre pantin...

 

le lien : http://www.dhnet.be/sports/football/europe/championnatsetrangers/manchester-united-quand-le-theatre-ne-reve-plus-52f771e63570c16bb1c8bb80

 

article tout chaud de la DH, et bien sur il faut en créditer son auteur :

 

 

 

Huit défaites au compteur et une piteuse septième place: les premiers mois de David Moyes à la tête de Man U tournent au fiasco. Analyse.

Le vent se lève sur une partie du complexe de Carrington. Pas de micro-climat, non. La faute à un hélicoptère qui se pose à proximité des terrains d’entrainement de Manchester United. Le bruit assourdissant des hélices prend fin, et un homme, dans un costard taillé sur mesure, rejoint la terre ferme. On pourrait presque croire qu’il s’agit de la dernière adaptation cinématographique d’un roman de Ian Fleming. Sauf que ce n’est pas Daniel Craig qui débarque à Manchester. Les Red Devils accueillent Juan Mata, un Espagnol pour sauver le plus titré des clubs de Sa Majesté. Pas de (00)7 pour l’ancien joueur de Chelsea, mais une mission aussi importante que celles de James Bond aux yeux des pensionnaires des gradins d’Old Trafford : faire sortir United de la crise. Et il y a du travail.

Huit fois, déjà, les Mancunians se sont inclinés cette saison. Presque autant que sur les deux dernières années réunies. Un bilan peu reluisant qui les place à une anonyme septième place au classement, à treize longueurs du podium et à sept points d’une Ligue des Champions où le club fait pourtant figure de VIP, avec une petite vingtaine de participations consécutives depuis la fin des nineties.

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Le fantôme au chewing-gum

Il faut dire que cet été, Manchester United a perdu son guide. Sir Alex Ferguson a beau continuer à passer un week-end sur deux dans les tribunes d’Old Trafford, il a quitté son costume de manager pour le laisser à un David Moyes qu’il avait lui-même adoubé en mondovision, tout en demandant de l’indulgence aux supporters des Red Devils, rappelant qu’il avait terminé sa première saison à la onzième place.

Sauf qu’en plus de 25 ans que Fergie, le public mancunien a oublié la notion de patience. Et ce n’est pas cette comparaison souvent brandie comme excuse entre les deux débuts de règne qui va le faire changer d’avis. Parce que oui, quand Alex Ferguson débarque sur le banc d’Old Trafford en 1986, United est déjà considéré comme un « grand d’Angleterre », mais le club reste sur vingt longues années sans avoir embrassé le trophée de champion national et un passage peu reluisant par la case D2. Rien à voir avec un Moyes qui hérite d’une équipe championne en titre, systématiquement sur le podium de la Premier League depuis 1992 et sacrée à cinq reprises lors des sept dernières saisons. La comparaison est donc insensée. Débarquer sur le banc de Malines, ce n’est pas comme prendre les commandes Anderlecht.

La longue histoire d’amour a donc pris fin. C’est l’Écossais qui y a mis un terme, peut-être plus par égoïsme que par altruisme. Sir Alex a sans doute senti que ce Manchester n’était plus à même d’alimenter sa légende. Tel l’homme qui brave le danger pour l’adrénaline d’un coup d’un soir sans préservatif, Ferguson s’est retiré au bon moment. Un dernier titre en guise d’orgasme, sans les emmerdes qui peuvent suivre, en somme.

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Parce que le sacre mancunien du mois de mai dernier tenait presque du miracle : seize fois, les Red Devils se sont imposés par un seul but d’écart. Lors de la phase retour, les quatre confrontations avec leurs plus proches poursuivants se sont soldées par un maigre deux sur douze, malgré la relative faiblesse d’une opposition répartie entre un Mancini à bout d’idées, un Benitez incapable d’assurer sur la longueur, comme en témoigne son palmarès vierge de tout championnat depuis 2004, et un Wenger qui n’a pas encore mené à terme sa carrière de Football Manager. Le Fergie Time et un van Persie qui prolongeait au fond chaque ballon qui passait dans la boite ont servi d’arbres pour cacher la forêt, mais Sir Alex n’était pas dupe : depuis le départ de Ronaldo, à Manchester on parle plus de pongar huevos (poser vos c***) que de pongar juego (poser du jeu). Sauf qu’à force de tirer sur la corde, elle finit par rompre. Ferguson a donc arrêté de tirer, et a passé la corde à Moyes.

Cerise empoisonnée sur ce gâteau indigeste, la fameuse « succession préparée » dont parle l’homme au chewing-gum depuis plusieurs années, à chaque fois qu’il recrute un jeune prometteur, s’avère être un fiasco. Phil Jones et Chris Smalling sont aussi solides qu’une Tour Eiffel en allumettes, Tom Cleverley est frêle et n’a rien du Paul Scholes auquel il devait succéder, Anderson est parti à la Fiorentina après des kilomètres courus dans le vide et des heures passées sur le banc, et Ashley Young est plus apte à prendre le relais de Dwain Chambers que celui de Ryan Giggs.

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David Moyes sans défense?

C’est donc avec cet héritage à bout de souffle que doit composer David Moyes pour donner un nouvel élan à Old Trafford. Un Théâtre des Rêves où cette saison, les adversaires habitués à venir faire les figurants d’un drame occupent aujourd’hui le rôle majeur d’une comédie qui ne fait rire personne dans les gradins. La faute, notamment, à une défense burlesque.

Flash-back quelques années en arrière. Ferguson, présente un grand défenseur au regard de tueur en série et au passeport serbe : « Vous avez besoin de bons défenseurs, et c’est exactement ce qu’il est. Si vous avez de bons défenseurs, vous gagnez. » Pendant plusieurs saisons, Nemanja Vidic va effectivement montrer qu’il est un grand défenseur, faisant office de référence mondiale à son poste avant l’explosion de Thiago Silva. Et puis, il y a les blessures qui se multiplient, et qui envoient le Serbe à l’infirmerie plus souvent que sur le pré. Ajoutez-y les pépins de Rio Ferdinand, et vous avez sans doute l’explication de la fragilité défensive de Man U, non ? Eh bien non.

Un petit passage par la feuille de stats de Vidic vaut mieux qu’un long discours. L’an dernier, le Serbe a disputé la moitié des rencontres de Premier League. Dix-neuf rencontres, et seulement deux défaites. Cette année, Vidic a déjà perdu six fois en quinze matches. Le costume de Messie n’est plus pour lui. Et ce ne sont pas les performances souvent catastrophiques de Rio Ferdinand qui vont compenser le déclin du Serbe…

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Chaque semaine, Manchester United nous livre donc la recette d’une prestation défensive catastrophique : on commence avec une défense centrale pas intraitable, on ajoute un soupçon de conquête catastrophique des deuxièmes ballons, si importants de l’autre côté de la Manche, on saupoudre d’un replacement trop lent de latéraux plus offensifs que défenseurs, on assaisonne le tout d’un Wayne Rooney qui a décidé de ne plus se mettre à plat ventre pour voir les autres récolter les lauriers, et on obtient 29 buts encaissés en 24 matches.

Une défense si perméable à United, ça faisait longtemps, non ? Eh bien non : les Red Devils ont encaissé 43 fois l’an dernier. Incroyable total pour un champion. Le dernier titre sauce Ferguson était simple : on encaisse beaucoup ? Marquons donc deux fois plus. Robin van Persie, Rooney and co ont trouvé 86 fois le chemin des filets l’an dernier. Et si c’était devant que se trouvait le problème ?

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Tradition ou archaïsme?

Même les aficionados de Man U le reconnaissent, la qualité du jeu proposé par les hommes de Sir Alex ces dernières saisons était loin des sommets. Robin van Persie a servi de cache-misère, mais ces blessures cette saison ont permis à la vérité d’éclater au grand jour et en plein dans la tronche d’un David Moyes qui n’avait certainement pas besoin de ça.

Parce que dès son arrivée, l’Écossais se heurtait déjà à une sacrée tradition. Hériter de l’équipe de Ferguson, c’est aussi se retrouver avec un 4-4-2 quasi immuable, malgré les quelques flirts européens de Fergie avec le 4-3-3 ces dernières saisons. « Manchester United, c’est comme l’Ajax ou Barcelone : ils ont leur style propre et pour un manager, ce n’est pas évident de tout révolutionner », expliquait Gary Neville sur le plateau de Sky Sports. Deux centraux solides, deux backs qui n’hésitent pas à dédoubler, des ailiers volants qui bouffent la craie et centrent. This is Manchester.

L’ancien latéral droit des Red Devils ajoutait même : « Manchester United is a crossing football club ». Un club qui centre, en VF. Ryan Giggs, David Beckham, Cristiano Ronaldo : ça, c’est United. Sauf que le Gallois est le seul membre du trio encore présent, et qu’il a perdu sa pointe de vitesse légendaire en même temps que poussaient ses cheveux gris. Restent Nani, Ashley Young et le valeureux mais limité Valencia pour soulever la poussière blanche avec leurs démarrages sur le couloir. Pas vraiment des top players, comme en témoigne la décision de l’Équatorien de reprendre l’anonyme numéro 25, abandonnant du même coup le mythique 7 qui, selon ses dires, lui mettait trop de pression sur les épaules. L’éclosion de Januzaj est un bol d’air frais pour Moyes et United, mais le gaucher ne peut pas encore porter toute l’équipe sur ses épaules.

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Rooney, pour l'amour des stats

Quand on passe en revue le onze de Manchester United et qu’on laisse la nostalgie de côté, il reste deux joueurs qui font véritablement partie de la crème mondiale : Wayne Rooney et Robin van Persie. Les deux hommes sont allés chercher le dernier titre de Fergie l’an dernier, le premier se mettant à plat ventre et avalant les kilomètres comme un Kenyan pour permettre au second d’alimenter le marquoir.

Mais cet été, tout a changé : Wayne Rooney a évoqué tout haut ses envies d’ailleurs, lassé de voir son talent assombri par ce Hollandais qui fait trembler les filets et coiffe les lauriers. Wazza ne veut plus jouer dans l’entrejeu, comme il a souvent dû le faire dans le 4-3-3 que l’équipe de Ferguson enfilait en guise de tenue des grands soirs. Moyes abdique : « Je l’imagine seulement jouer devant, en buteur. » Sur le papier, l’idée est séduisante : un duo Rooney-van Persie a de quoi terroriser la plupart des défenses du Royaume. Encore faut-il que les ballons arrivent.

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Rooney reste évidemment Rooney : il court, beaucoup, récupère des ballons, et sa position plus avancée sur le terrain lui permet même de garnir avantageusement sa feuille de stats : aux deux tiers du championnat, Wazza compte déjà plus de buts et d’assists que sur l’ensemble de la saison passée. Mais Manchester est septième…

En abandonnant son rôle défensif pour concentrer son activité dans le dernier tiers du terrain, Rooney se fait plaisir, mais dépouille un tiers central déjà touché en plein cœur par la perte de Paul Scholes. « Bloqué » dans un 4-4-2 auquel il apporte ses modifications par petites touches, Moyes se plante sur le marché estival. Fellaini était son key player à Everton, mais il a tout de l’erreur de casting pour un Man U qui aurait pu, pour deux fois moins d’argent, attirer un Strootman idéal pour jouer les architectes à coups d’alternance jeu court-jeu long autour du rond central d’Old Trafford.

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Mata, le mauvais sauveur?

Le fiasco tend les bras à Moyes, et l’Écossais ne peut éviter l’étreinte. Sa défense est aussi fragile que les jambes de Vidic, ses ailiers branchés sur courant alternatif et, comble de malchance, ses deux armes fatales se succèdent sur les bancs de l’infirmerie. Mais le problème majeur est bien au cœur du jeu, là où l’incontournable Scholes a dû se retirer pour laisser place à un Carrick excellent en tant que relayeur, mais trop court pour sublimer le jeu mancunien, et qui selon les semaines est accompagné d’un Cleverley ultra-léger, d’un Fellaini mordant mais maladroit ou d’un Jones pathétique dès qu’il faut faire une passe à plus de cinq mètres.

Barré par un système où il n’a pas de place, l’intelligent Kagawa ne reçoit pas sa chance dans l’axe. Six mois passent, et Manchester délie les cordons de la bourse pour faire venir Mata. Neville s’insurge : un mauvais choix, pas adapté au système. Et il a raison : l’Espagnol est très fort en dix, mais sera déporté sur le flanc droit d’où il rentrera dans le jeu. Une sorte d’enfant illégitime dans ce « crossing football club ». Et surtout, une nouvelle erreur de casting.

Avec Mata, MU s’offre certes un troisième world class player, mais c’est à nouveau un homme du dernier tiers, un joueur de la dernière passe (il en est déjà à deux assists en deux matches) alors que ce qu’il manque à United, c’est un homme de la première. Un élément qui allierait qualités à la récupération, passes courtes bien senties et transversales millimétrées, le tout saupoudré d’un sens de l’infiltration aiguisé et d’une lourde frappe pour exploiter au mieux les deuxièmes ballons. Un joueur qui pourrait prendre place dans l’entrejeu de ce qui deviendrait alors un 4-3-3, pour permettre aux Red Devils de régner à nouveau sur le deuxième tiers. Ce joueur, Manchester peut attendre cet été pour le transférer. Mais en vérité, ce n’est pas nécessaire : David Moyes l’a déjà dans son noyau. Le problème, c’est qu’il veut seulement jouer devant…
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Guillaume Gautier
Modifié par EricLeRouge
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mes autres hobby ? le djing et le flipper... (pas le dauphin hein)

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tu crois vraiment ce que tu écris ? (pour "abruti" je suis d'accord, ça oui)

alors, une bonne analyse de la situation de notre club, et le fait que moyes est un pauvre pantin...

 

le lien : http://www.dhnet.be/sports/football/europe/championnatsetrangers/manchester-united-quand-le-theatre-ne-reve-plus-52f771e63570c16bb1c8bb80

 

article tout chaud de la DH, et bien sur il faut en créditer son auteur :

 

 

 

Huit défaites au compteur et une piteuse septième place: les premiers mois de David Moyes à la tête de Man U tournent au fiasco. Analyse.

Le vent se lève sur une partie du complexe de Carrington. Pas de micro-climat, non. La faute à un hélicoptère qui se pose à proximité des terrains d’entrainement de Manchester United. Le bruit assourdissant des hélices prend fin, et un homme, dans un costard taillé sur mesure, rejoint la terre ferme. On pourrait presque croire qu’il s’agit de la dernière adaptation cinématographique d’un roman de Ian Fleming. Sauf que ce n’est pas Daniel Craig qui débarque à Manchester. Les Red Devils accueillent Juan Mata, un Espagnol pour sauver le plus titré des clubs de Sa Majesté. Pas de (00)7 pour l’ancien joueur de Chelsea, mais une mission aussi importante que celles de James Bond aux yeux des pensionnaires des gradins d’Old Trafford : faire sortir United de la crise. Et il y a du travail.

Huit fois, déjà, les Mancunians se sont inclinés cette saison. Presque autant que sur les deux dernières années réunies. Un bilan peu reluisant qui les place à une anonyme septième place au classement, à treize longueurs du podium et à sept points d’une Ligue des Champions où le club fait pourtant figure de VIP, avec une petite vingtaine de participations consécutives depuis la fin des nineties.

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Le fantôme au chewing-gum

Il faut dire que cet été, Manchester United a perdu son guide. Sir Alex Ferguson a beau continuer à passer un week-end sur deux dans les tribunes d’Old Trafford, il a quitté son costume de manager pour le laisser à un David Moyes qu’il avait lui-même adoubé en mondovision, tout en demandant de l’indulgence aux supporters des Red Devils, rappelant qu’il avait terminé sa première saison à la onzième place.

Sauf qu’en plus de 25 ans que Fergie, le public mancunien a oublié la notion de patience. Et ce n’est pas cette comparaison souvent brandie comme excuse entre les deux débuts de règne qui va le faire changer d’avis. Parce que oui, quand Alex Ferguson débarque sur le banc d’Old Trafford en 1986, United est déjà considéré comme un « grand d’Angleterre », mais le club reste sur vingt longues années sans avoir embrassé le trophée de champion national et un passage peu reluisant par la case D2. Rien à voir avec un Moyes qui hérite d’une équipe championne en titre, systématiquement sur le podium de la Premier League depuis 1992 et sacrée à cinq reprises lors des sept dernières saisons. La comparaison est donc insensée. Débarquer sur le banc de Malines, ce n’est pas comme prendre les commandes Anderlecht.

La longue histoire d’amour a donc pris fin. C’est l’Écossais qui y a mis un terme, peut-être plus par égoïsme que par altruisme. Sir Alex a sans doute senti que ce Manchester n’était plus à même d’alimenter sa légende. Tel l’homme qui brave le danger pour l’adrénaline d’un coup d’un soir sans préservatif, Ferguson s’est retiré au bon moment. Un dernier titre en guise d’orgasme, sans les emmerdes qui peuvent suivre, en somme.

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Parce que le sacre mancunien du mois de mai dernier tenait presque du miracle : seize fois, les Red Devils se sont imposés par un seul but d’écart. Lors de la phase retour, les quatre confrontations avec leurs plus proches poursuivants se sont soldées par un maigre deux sur douze, malgré la relative faiblesse d’une opposition répartie entre un Mancini à bout d’idées, un Benitez incapable d’assurer sur la longueur, comme en témoigne son palmarès vierge de tout championnat depuis 2004, et un Wenger qui n’a pas encore mené à terme sa carrière de Football Manager. Le Fergie Time et un van Persie qui prolongeait au fond chaque ballon qui passait dans la boite ont servi d’arbres pour cacher la forêt, mais Sir Alex n’était pas dupe : depuis le départ de Ronaldo, à Manchester on parle plus de pongar huevos (poser vos c***) que de pongar juego (poser du jeu). Sauf qu’à force de tirer sur la corde, elle finit par rompre. Ferguson a donc arrêté de tirer, et a passé la corde à Moyes.

Cerise empoisonnée sur ce gâteau indigeste, la fameuse « succession préparée » dont parle l’homme au chewing-gum depuis plusieurs années, à chaque fois qu’il recrute un jeune prometteur, s’avère être un fiasco. Phil Jones et Chris Smalling sont aussi solides qu’une Tour Eiffel en allumettes, Tom Cleverley est frêle et n’a rien du Paul Scholes auquel il devait succéder, Anderson est parti à la Fiorentina après des kilomètres courus dans le vide et des heures passées sur le banc, et Ashley Young est plus apte à prendre le relais de Dwain Chambers que celui de Ryan Giggs.

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David Moyes sans défense?

C’est donc avec cet héritage à bout de souffle que doit composer David Moyes pour donner un nouvel élan à Old Trafford. Un Théâtre des Rêves où cette saison, les adversaires habitués à venir faire les figurants d’un drame occupent aujourd’hui le rôle majeur d’une comédie qui ne fait rire personne dans les gradins. La faute, notamment, à une défense burlesque.

Flash-back quelques années en arrière. Ferguson, présente un grand défenseur au regard de tueur en série et au passeport serbe : « Vous avez besoin de bons défenseurs, et c’est exactement ce qu’il est. Si vous avez de bons défenseurs, vous gagnez. » Pendant plusieurs saisons, Nemanja Vidic va effectivement montrer qu’il est un grand défenseur, faisant office de référence mondiale à son poste avant l’explosion de Thiago Silva. Et puis, il y a les blessures qui se multiplient, et qui envoient le Serbe à l’infirmerie plus souvent que sur le pré. Ajoutez-y les pépins de Rio Ferdinand, et vous avez sans doute l’explication de la fragilité défensive de Man U, non ? Eh bien non.

Un petit passage par la feuille de stats de Vidic vaut mieux qu’un long discours. L’an dernier, le Serbe a disputé la moitié des rencontres de Premier League. Dix-neuf rencontres, et seulement deux défaites. Cette année, Vidic a déjà perdu six fois en quinze matches. Le costume de Messie n’est plus pour lui. Et ce ne sont pas les performances souvent catastrophiques de Rio Ferdinand qui vont compenser le déclin du Serbe…

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Chaque semaine, Manchester United nous livre donc la recette d’une prestation défensive catastrophique : on commence avec une défense centrale pas intraitable, on ajoute un soupçon de conquête catastrophique des deuxièmes ballons, si importants de l’autre côté de la Manche, on saupoudre d’un replacement trop lent de latéraux plus offensifs que défenseurs, on assaisonne le tout d’un Wayne Rooney qui a décidé de ne plus se mettre à plat ventre pour voir les autres récolter les lauriers, et on obtient 29 buts encaissés en 24 matches.

Une défense si perméable à United, ça faisait longtemps, non ? Eh bien non : les Red Devils ont encaissé 43 fois l’an dernier. Incroyable total pour un champion. Le dernier titre sauce Ferguson était simple : on encaisse beaucoup ? Marquons donc deux fois plus. Robin van Persie, Rooney and co ont trouvé 86 fois le chemin des filets l’an dernier. Et si c’était devant que se trouvait le problème ?

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Tradition ou archaïsme?

Même les aficionados de Man U le reconnaissent, la qualité du jeu proposé par les hommes de Sir Alex ces dernières saisons était loin des sommets. Robin van Persie a servi de cache-misère, mais ces blessures cette saison ont permis à la vérité d’éclater au grand jour et en plein dans la tronche d’un David Moyes qui n’avait certainement pas besoin de ça.

Parce que dès son arrivée, l’Écossais se heurtait déjà à une sacrée tradition. Hériter de l’équipe de Ferguson, c’est aussi se retrouver avec un 4-4-2 quasi immuable, malgré les quelques flirts européens de Fergie avec le 4-3-3 ces dernières saisons. « Manchester United, c’est comme l’Ajax ou Barcelone : ils ont leur style propre et pour un manager, ce n’est pas évident de tout révolutionner », expliquait Gary Neville sur le plateau de Sky Sports. Deux centraux solides, deux backs qui n’hésitent pas à dédoubler, des ailiers volants qui bouffent la craie et centrent. This is Manchester.

L’ancien latéral droit des Red Devils ajoutait même : « Manchester United is a crossing football club ». Un club qui centre, en VF. Ryan Giggs, David Beckham, Cristiano Ronaldo : ça, c’est United. Sauf que le Gallois est le seul membre du trio encore présent, et qu’il a perdu sa pointe de vitesse légendaire en même temps que poussaient ses cheveux gris. Restent Nani, Ashley Young et le valeureux mais limité Valencia pour soulever la poussière blanche avec leurs démarrages sur le couloir. Pas vraiment des top players, comme en témoigne la décision de l’Équatorien de reprendre l’anonyme numéro 25, abandonnant du même coup le mythique 7 qui, selon ses dires, lui mettait trop de pression sur les épaules. L’éclosion de Januzaj est un bol d’air frais pour Moyes et United, mais le gaucher ne peut pas encore porter toute l’équipe sur ses épaules.

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Rooney, pour l'amour des stats

Quand on passe en revue le onze de Manchester United et qu’on laisse la nostalgie de côté, il reste deux joueurs qui font véritablement partie de la crème mondiale : Wayne Rooney et Robin van Persie. Les deux hommes sont allés chercher le dernier titre de Fergie l’an dernier, le premier se mettant à plat ventre et avalant les kilomètres comme un Kenyan pour permettre au second d’alimenter le marquoir.

Mais cet été, tout a changé : Wayne Rooney a évoqué tout haut ses envies d’ailleurs, lassé de voir son talent assombri par ce Hollandais qui fait trembler les filets et coiffe les lauriers. Wazza ne veut plus jouer dans l’entrejeu, comme il a souvent dû le faire dans le 4-3-3 que l’équipe de Ferguson enfilait en guise de tenue des grands soirs. Moyes abdique : « Je l’imagine seulement jouer devant, en buteur. » Sur le papier, l’idée est séduisante : un duo Rooney-van Persie a de quoi terroriser la plupart des défenses du Royaume. Encore faut-il que les ballons arrivent.

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Rooney reste évidemment Rooney : il court, beaucoup, récupère des ballons, et sa position plus avancée sur le terrain lui permet même de garnir avantageusement sa feuille de stats : aux deux tiers du championnat, Wazza compte déjà plus de buts et d’assists que sur l’ensemble de la saison passée. Mais Manchester est septième…

En abandonnant son rôle défensif pour concentrer son activité dans le dernier tiers du terrain, Rooney se fait plaisir, mais dépouille un tiers central déjà touché en plein cœur par la perte de Paul Scholes. « Bloqué » dans un 4-4-2 auquel il apporte ses modifications par petites touches, Moyes se plante sur le marché estival. Fellaini était son key player à Everton, mais il a tout de l’erreur de casting pour un Man U qui aurait pu, pour deux fois moins d’argent, attirer un Strootman idéal pour jouer les architectes à coups d’alternance jeu court-jeu long autour du rond central d’Old Trafford.

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Mata, le mauvais sauveur?

Le fiasco tend les bras à Moyes, et l’Écossais ne peut éviter l’étreinte. Sa défense est aussi fragile que les jambes de Vidic, ses ailiers branchés sur courant alternatif et, comble de malchance, ses deux armes fatales se succèdent sur les bancs de l’infirmerie. Mais le problème majeur est bien au cœur du jeu, là où l’incontournable Scholes a dû se retirer pour laisser place à un Carrick excellent en tant que relayeur, mais trop court pour sublimer le jeu mancunien, et qui selon les semaines est accompagné d’un Cleverley ultra-léger, d’un Fellaini mordant mais maladroit ou d’un Jones pathétique dès qu’il faut faire une passe à plus de cinq mètres.

Barré par un système où il n’a pas de place, l’intelligent Kagawa ne reçoit pas sa chance dans l’axe. Six mois passent, et Manchester délie les cordons de la bourse pour faire venir Mata. Neville s’insurge : un mauvais choix, pas adapté au système. Et il a raison : l’Espagnol est très fort en dix, mais sera déporté sur le flanc droit d’où il rentrera dans le jeu. Une sorte d’enfant illégitime dans ce « crossing football club ». Et surtout, une nouvelle erreur de casting.

Avec Mata, MU s’offre certes un troisième world class player, mais c’est à nouveau un homme du dernier tiers, un joueur de la dernière passe (il en est déjà à deux assists en deux matches) alors que ce qu’il manque à United, c’est un homme de la première. Un élément qui allierait qualités à la récupération, passes courtes bien senties et transversales millimétrées, le tout saupoudré d’un sens de l’infiltration aiguisé et d’une lourde frappe pour exploiter au mieux les deuxièmes ballons. Un joueur qui pourrait prendre place dans l’entrejeu de ce qui deviendrait alors un 4-3-3, pour permettre aux Red Devils de régner à nouveau sur le deuxième tiers. Ce joueur, Manchester peut attendre cet été pour le transférer. Mais en vérité, ce n’est pas nécessaire : David Moyes l’a déjà dans son noyau. Le problème, c’est qu’il veut seulement jouer devant…
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Guillaume Gautier

 

Article agréable. Pas d'accord sur tout mais la conclu est super. C'est un vrai dilemme ce Rooney... Peut-être que le plan de Moyes est de mettre Rooney devant avec Mata en soutien et de ne plus utiliser RVP ? Je ne sais pas, on verra au mercato ce qu'il compte faire. C'est vraiment dommage de gacher le talent de Mata en le mettant sur le côté. Mais descendre Rooney lui ferait marquer moins de buts et il a dit plusieurs fois qu'il voulait jouer devant. Il y prend plus de plaisir.

A part s'il a un électrochoc et veut essayer de jouer là, ça ne se fera pas. Ou si Moyes arrive à le convaincre.

Mais notre trio magique (Mata Rooney RVP), je ne suis pas sûr qu'il restera intact en septembre prochain. Peut-être bien que Roo ou RVP partira...

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On a beau retourner le problème dans tous les sens, la seule réponse c'est que tous ces joueurs offensifs ne peuvent cohabiter ensemble. Donc vers quoi on se dirige? un départ de Rooney ou RvP? surement. Avec tous les problèmes qu'on a dans les autres secteurs on arrive à trouver le moyen de s'en créer un dans celui qui semblait le plus cohérent.

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On a beau retourner le problème dans tous les sens, la seule réponse c'est que tous ces joueurs offensifs ne peuvent cohabiter ensemble. Donc vers quoi on se dirige? un départ de Rooney ou RvP? surement. Avec tous les problèmes qu'on a dans les autres secteurs on arrive à trouver le moyen de s'en créer un dans celui qui semblait le plus cohérent.

 

on se dirige vers l'achat de 2 voire 3 p***** de MC. Point

 

si là on avait Makelele - Vieira au milieu ça se passerait différemment, et c'est pourtant pas des créateurs

 

c'est pas pour rien qu'on appelle ce secteur le "coeur du jeu" : notre coeur est fragile et ça ruine tout le corps d'équipe

 

c'est bien sûr pas la seule et unique raison de nos errances mais c'en est une des principales je crois

 

je me rappelle que l'été dernier tout le monde réclamait des milieux axiaux et tout et perso je leurs disais d'aller se faire foutre mais en fait ils avaient raison ces cons

 

aussi je crois qu'il est temps de plus considérer Carrick comme on le considérait avant (il nous aidera très certainement à l'avenir mais voilà) et même chose pour Fletcher

 

la grosse erreur de Moyes, du coup, c'est de pas avoir vu nos faiblesses dans ce secteur dés l'été 2013 : on était champion en titre et pourtant on avait une transplantation du coeur à faire

 

en même temps, la situation était tellement bizarre l'été dernier qu'on aurait pas pu recruter les milieux qu'on voulait

 

j'espère que cet été on mettra le paquet

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Sa seule recrue c'est dans le coeur du jeu donc si il a vu nos carences. Il s'est juste trompé sur le profil mais bon Fergie aussi et pourtant il connaissait parfaitement le niveau très faible de certians joueurs qui évoluent dans ce secteur !!!

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