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Rugby


ericantona

Messages recommandés

Concernant Toulon, ce serait navrant pour son chère président de les voir sombrer et de retourner en Pro D2 dès cette saison.

ce serait le pied oui :lol:

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"Le ballon c'est comme les femmes, il aime les caressses" Eric "The King" Cantona

 

La devise de Sir Alex Ferguson : "My way or the highway" en gros comprenez : C'est comme ça ou dégagez

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Les 23 joueurs :

AVANTS

Première ligne : Barcella (Biarritz), Faure (Sale, Ang), Mas (Perpignan), Lecouls (Toulouse).

Talonneurs : Kayser (Leicester, Ang)), Szarzewski (Stade Français).

Deuxième ligne : Nallet (Castres, cap.), Chabal (Sale, Ang.), Millo-Chlusky (Toulouse).

Troisième ligne : Picamoles (Montpellier), Ouedraogo (Montpellier), Dusautoir, (Toulouse), Harinordoquy (Biarritz).

 

ARRIERES

Demis : Elissalde (Toulouse), Parra (Bourgoin), Beauxis (Stade Français), Trinh-Duc (Montpellier).

Centres : Jauzion (Toulouse), Baby (Clermont).

Ailiers:Arrières : Heymans (Toulouse), Malzieu (Clermont), Palisson (Brive), Médard (Toulouse)

 

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Ah content de la selection !

Autant c'est mérité pour Medard autant je suis content qu'il nous laisse Skrela, Fritz, Poitrenaud, Servat.

Pour une fois, Toulouse n'est pas trop dévalisé

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30/10/2008 12:18

Rugby - XV de France - Médard: «Pas de pression»

[Maxime Médard a explosé avec Toulouse.]

 

Maxime Médard est le seul nouveau du groupe retenu par Marc Lièvremont pour affronter l'Argentine dans dix jours. Mais la sélection du Toulousain était plus qu'attendue, après une saison dernière éxceptionnelle, où il a bien aidé le Stade à glaner un 17e titre. Le jeune arrière n'est donc pas surpris, mais il ne cache pas sa joie, et jure qu'il ne veut pas se mettre de pression avant d'aborder ce premier rendez-vous international.

 

«Maxime, après votre saison excellente saison avec le Stade Toulousain, Marc Lièvremont fait appel à vous en équipe de France. On imagine l'émotion qui a du vous submerger à l'annonce de cette sélection ?

Je suis vraiment content, et même si on parlait de moi depuis un petit moment, aujourd'hui, c'est la concrétisation d'un an et demi de travail. Après je sais qu'il reste beaucoup de travail pour prendre du plaisir sur le terrain et convaincre le staff de l'equipe de France.

 

Cette première sélection, est-ce une surprise pour vous ?

Comme je vous le disais, on parlait de moi depuis un petit moment, mais honnetement, je ne pensais pas y être un jour, mais je tiens aussi à dire que c'est grâce au Stade Toulousain que je suis là aujourd'hui, grâce au parcours que l'on réalise depuis plusieurs mois.

 

Vous allez retrouver six Toulousains chez les Bleus. Cela vous rassure ?

Ca fait énormément plaisir. Au moins je ne sera pas perdu... Je vais être timide au départ, mais avedc la présence d'autres toulousains, je vais avoir mes repères très vite.

 

Marc Lièvremont a dit de vous que vous étiez «une évidence». Quelle est votre réaction ?

C'est sûr que cela fait plaisir et c'est une vraie reconnaissance de la part de l'entraîneur. Après il ne faut pas oublier aussi que c'est grâce au travail effectué avec le Stade Toulousain la saison dernière et après notre très bon début de saison.

 

Il y a une forte concurrence pour le poste d'arrière, avec Cédric Heymans, mais aussi le Clermontois Julien Malzieu, et le Briviste Alexis Palisson...

Vous savez, j'essaie avant tout de ne pas me mettre la pression pour cette première sélection. La concurence est saine dans le groupe France, et surtout, je la côtoie tous les jours à Toulouse. J'espère avant tout m'épanouir et m'amuser comme je le fais en club avec l'Equipe de France.»

Propos recueillis par Guillaume Lagnel

 

l'Equipe.fr

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Ahhh, décidément les Toulonnais font vraiment de la peine, catastrophique et le mot est faible, tout ce cinéma de la part de son président pour avoir une équipe compétitive pour rien.S'ils ne changent pas vite quelque chose, ils y font tout droit, encore une grosse claque prise hier soir à Montauban (42-20) 6 essais encaissés par Toulon!La nullité quoi, au classement Castres avant-dernier peu même les dépasser aujourd'hui lol. Sinon le gros choc de cette journée est bien sur Clermont-Paris, les Parisiens qui se doivent absolument de réagir après la défaite de la semaine dernière contre Toulouse.

9ème journée

 

Montauban 42-20 Toulon

 

Mont-de-Marsan - Perpignan

Castres - Montpellier

Dax - Bourgoin

Toulouse - Brive

Clermont - Stade Français

Biarritz - Bayonne

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Raah comme je suis content de la tôle prise par les toulonnais. ça montre bien que c'est pas en achetant toutes les stars de la planète rugby que tu crée une équipe compétitive. Déjà, rien que la barrière de la langue, çà doit y jouer énormément.

 

Sinon pour cet après midi, je pense que les parisiens vont gagner à Clermont, ils doivent une revanche à leur supporters et Clermont n'est pas au mieux en ce moment. A mon avis on va avoir droit à un match engagé et plaisant.

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Galthié dans l'encadrement

 

Fabien Galthié sera présent dans l'encadrement de l'équipe d'Argentine pour la tournée des Pumas en Europe, qui débutera le 8 novembre à Marseille contre la France. L'ancien entraîneur du Stade Français, engagé en tant qu'assistant, a déclaré dans un communiqué que «l'offre que m'a faite la Fédération argentine est pour moi une nouvelle aventure et un défi intéressant. Je suis très motivé de collaborer avec l'équipe d'entraîneurs de la sélection argentine que dirige Santiago Phelan. De plus, je suis très content car je peux retrouver des joueurs que j'ai déjà entraînés dans le passé (Rodrigo Roncero et Juan Martin Hernandez, ndlr) et dont je garde un excellent souvenir».

 

L'equipe.fr

 

Tiens une nouvelle expérience pour Galthié, il devrait un jour ensuite prendre en main le XV de France.

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victoire difficile de Toulouse à domicile contre Brive 21-15

Montpellier continue sa belle saison et va enfoncer Castres un peu plus

 

c'est presque la mi-temps et Clermont mène devant Paris, ça semble être un match serré

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Je pensais pas que Paris prenne une telle volée à Clermont :o et ben, c'est pas bon pour le moral des parisiens, parce que bon, être invaincu pendant 7 match c'est bien beau, mais dès qu'ils rencontrent des concurrents sérieux au titre, plus rien !

Guazzini va leur souffler dans les bronches.

 

Petite victoire toulousaine, sans bonus ni panache, on retiendra la victoire

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ah oui j'avais pas vu le resultat final, 22-6 donc aucun point marqué en deuxième période (comme contre Toulouse) et donc nous passons devant au classement ! :bj: :bj: :yesss: allez le Stade, allez le Stade, allez le Stade allez allez !

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Ah oui, on sent bien, un gros coup de pompe de la part certains joueurs Parisiens, la 2ème période a été 100% Clermontoise, des Parisiens amorphes, incapable de réagir au pressing des joueurs de Clermont qui ont vraiment bien joué les coups à fond, bon ça va répartir, le prochain match est à gagner absolument.

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Marc Lièvremont a dévoilé la composition de son XV de départ pour affronter l'Argentine, samedi (21h) au Stade Vélodrome.

 

Le XV de France : Médard - Heymans, Jauzion, Baby , Malzieu - (o) Skrela, (m) Elissalde - Harinordoquy, Picamoles, Dusautoir - Millo-Chluski, Nallet (cap) - Lecouls, Szarzewski - Barcella.

Remplaçants : Kayser, Mas, Chabal, Ouedraogo, Parra, Traille, Palisson, Faure.

 

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Marc Lièvremont a dévoilé la composition de son XV de départ pour affronter l'Argentine, samedi (21h) au Stade Vélodrome.

 

Le XV de France : Médard - Heymans, Jauzion, Baby , Malzieu - (o) Skrela, (m) Elissalde - Harinordoquy, Picamoles, Dusautoir - Millo-Chluski, Nallet (cap) - Lecouls, Szarzewski - Barcella.

Remplaçants : Kayser, Mas, Chabal, Ouedraogo, Parra, Traille, Palisson, Faure.

boudu, mais y'a que des toulousains titulaires, 8 sur 15 :blink:

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Résultats des test-matchs de cet après-midi,bon match de l'Angleterre qui m'a remonté le moral après la défaite à Arsenal.

Pays de Galles - Afrique du Sud

15 - 20

 

Pénalités : Halfpenny (30') - Hook ( 57' 59' 63' 73' )

 

Pénalité : Pienaar ( 9' 37' )

Essais : Jacobs (6') - De Villiers (52')

 

 

Italie - Australie

20 - 23

 

 

Pénalités : Marcato (7' 11' ) - Orquera ( 53' 60' )
Essai : Bergamasco (30')

Drop : Marcato ( 26')

 

Pénalités : Mortlock (3') - Giteau (18' 38' 48' 50' 78')

Essais : Turner (8') - Cooper (72') - essai de pénalité

 

 

Angleterre - Pacific Islanders

39 - 13 :eng:

 

Pénalités : Cipriani (8' 32')

Essais : Sackey (14' 75') - Cipriani (38') - Kennedy (44') - Mears (68' belle course de 4 mètres pour un talonneur :lol: )

 

Pénalités : Hola (40') - Bai (55')

Essai : Rabeni (15')

 

 

 

"Deux joueurs emblématiques de United ; pas géniaux, mais plein d’abnégation, de caractère, de courage et de cœur. Des joueurs qui semblent se surpasser à chaque match au point d’atteindre un niveau supérieur à leur potentiel"
Sofoot à propos de Fletcher et de Park.

 

" He Who Sheds His Blood With Me Shall Be My Brother " William Shakespeare

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1994 :

Schmeichel, Parker, Irwin, Bruce, Pallister, G Neville, Robson, Ince, Keane, Scholes, Kanchelskis, Giggs, Sharpe, Cantona, Hugues, McClair, Dublin.

 

1999 :

Schmeichel, G Neville, P Neville, May, Irwin, Brown, Johnsen, Stam, Keane, Scholes, Butt, Blomqvist, Beckham, Giggs, Solskjaer, Cole, Yorke, Sheringham.

 

2007 :

Van der Sar, Kuszczak, G Neville, Evra, Ferdinand, Vidic, Brown, O'Shea, Silvestre, Pique, Hargreaves, Carrick, Scholes, Ronaldo, Giggs, Nani, Anderson, Fletcher, Rooney, Tevez, Saha.

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9-6 à l'heure de jeu pour la France contre l'Argentine, que des points au pied, quelques coups de pied ratés des deux côtés en plus, on se fait un peu ch***. peu d'envolées, l'Argentine fait un match sérieux et reste dangereuse, la France joue sans trop de créativité... :baille: la charnière Elissalde-Skrela fait un match correct mais pas phénoménal non plus :(

 

Médard sort, il a fait un premier match très correct, de belles touches trouvées, une tentative de percée stoppée irrégulièrement par un Argentin, sinon pas grand chose

 

c'est fini, 12-6, victoire je dirais laborieuse, l'Argentine a fait ce qu'elle a pu en fonction de ses absents, mais au moins la France bat l'Argentine, ça faisait longtemps. je dois avouer que dans le prolongement du dernier tournoi, cette équipe de France version Lievremont ne m'emballe toujours pas, même si c'est vrai que c'était une équipe un peu bis

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13/11/2008 19:24

Rugby - Top 14 - Toulouse - Michalak titulaire

 

Frédéric Michalak, de retour à Toulouse après une saison chez les Coastal Sharks sud-africains, sera titulaire à l'ouverture contre Toulon pour son retour en Top 14, samedi lors de la 10e journée.

 

Il sera associé au demi de mêlée Byron Kelleher. Michalak a repris l'entraînement collectif lundi avec le groupe toulousain après être arrivé le 29 octobre en provenance de Durban après avoir remporté la Currie Cup, le Championnat des provinces d'Afrique du Sud, avec les Sharks. Il n'avait plus porté le maillot toulousain depuis le 2 juin 2007 et le match perdu (15-20) à Marseille face à Clermont.

 

l'Equipe.fr

 

la charnière Kelleher-Michalak, c'est appétissant en l'absence de la charnière internationale française Elissalde-Skrela

 

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13/11/2008 15:30

Rugby - XV de France - L'heure de Millo-Chluski

[Romain Millo-Chluski espère bien s'installer durablement chez les Bleus. (L'Equipe)]

 

Entre Romain Millo-Chluski et l'équipe de France, c'est une histoire de rendez-vous manqués. Le dernier, le plus déchirant, ayant eu lieu lors du dernier Tournoi des VI Nations. Sélectionné, le deuxième-ligne toulousain se blesse au tendon d'Achille. Pas abattu, il est revenu encore plus fort. Indispensable au Stade Toulousain, il arrive chez les Bleus avec l'intention de durer.

 

Bizarrement, Romain Millo-Chluski honorera seulement sa troisième sélection en équipe de France face aux Pacific Islanders, samedi. Et pourtant, il fait partie de ces joueurs dont a l'impression qu'ils ont toujours été là. Sa grande silhouette et sa voix douce sont comme familières alors qu'il est de ces joueurs qui découvrent le XV de France. Il y avait bien eu un premier contact avec les Bleus, une sélection en 2005 face à l'Afrique du Sud qu'il n'a jamais revue en vidéo depuis, mais ce n'était pas encore l'heure de Millo. Trop jeune (22 ans), pas assez mûr pour le poste et l'obscur travail du deuxième-ligne. A cette époque, le joueur qui a commencé sa carrière à Massy avant de s'installer au Stade Toulousain est nominé dans la catégorie Meilleur Espoir masculin. Il continue donc de travailler et attend que le staff tricolore fasse de nouveau appel à lui. Mais son profil n'intéresse pas le sélectionneur d'alors, Bernard Laporte. Raison de plus pour travailler encore plus. Plus sûr de lui, il s'apprête à faire partie de la vague jeune qui déboule sur le Tournoi 2008. Las, une blessure le prive de la compétition et le lance dans une série de galères (il y aura aussi une fracture d'un orteil qui l'empoisonnera sur la fin de saison). Des blessures qui ont d'ailleurs longtemps retardé son éclosion au plus haut niveau.

 

L'âge d'homme

Romain ne sort pas aigri de cette mauvaise passe, juste plus fort. Deuxième-ligne classique comme on n'en fait plus, travailleur de l'ombre qui ne touche pas beaucoup de ballons et qui sait se montrer dur à l'impact, il a su profiter de l'expérience de ses coéquipiers Fabien Pelous, Patricio Albacete ou encore Omar Hasan, excusez du peu, pour devenir un des meilleurs dans son domaine. Annoncé comme le remplaçant du grand Fabien, Millo-Chluski s'est imposé en titulaire indiscutable dans son club. Fort d'un titre de champion de France en poche, le gaillard pose enfin ses valises dans la Maison France, loin de la grande messe médiatique qui entoure les nouveaux trois-quarts. Est-ce le début d'une longue histoire ? «L'essentiel, ce n'est pas d'arriver, c'est de rester. Tout s'est plutôt bien passé contre l'Argentine et les sélectionneurs m'ont donné à nouveau ma chance. A moi de leur prouver qu'ils ont raison». Et si c'est le cas, l'équipe de France aura sûrement trouvé la poutre qui tiendra sa mêlée. Son capitaine et compagnon de deuxième ligne, Lionel Nallet, ne s'y trompe pas et voit un bel avenir en bleu pour le garçon.

Bertrand LAGACHERIE

 

13/11/2008 16:34

Rugby - XV de France - Heymans est prêt

[Cédric Heymans, prêt pour le défi du Pacifique. (L'Equipe)]

 

Cédric Heymans, ailier supersonique du XV de France, aura sûrement l'occasion de toucher bien plus de ballons face aux Pacific Islanders que face à l'Argentine. Face à ce qui se fait de mieux en terme d'ailiers, le Toulousain est prêt à relever le défi. Il espère aussi que ce match délocalisé à Sochaux pourra faire naître des vocations.

 

Cédric, vous allez retrouver en face de vous une vieille connaissance du Top 14 en la personne de Napolioni Nalaga. Que vous inspire ce duel ?

Le fait de me retrouver face à un des meilleurs ailiers du monde, tout simplement. Forcément, je passe un test mais je joue au rugby pour ça. Je joue pour me confronter à ce qu'il y a de mieux à mon poste.

 

Avez-vous une idée de la façon de contrer cette équipe faite de talents individuels ?

C'est simple, il faudra les empêcher de jouer. Il faudra leur donner le moins de ballons possible. Notre conquête devra être une rampe de lancement efficace. Nous devrons savoir jouer en contre et trouver les touches. Moins longues que d'habitude, mais il faudra les trouver. Il faudra faire l'effort pour tourner les mêlées comme l'on veut et laisser le moins de ballons sur le terrain. Ils ont alourdi leur pack, densifié leur milieu de terrain et ajouté de la vitesse sur les extérieurs, cela veut bien dire qu'ils veulent nous contrer devant et passer par les ailes. Il faudra les en empêcher.

 

Comment voyez-vous vos adversaires ?

Ils sont tous physiquement prêts, c'est évident. Ils ont des gabarits impressionnants, faits pour jouer au rugby. Mais en plus du physique, ils ont un sens inné du jeu. Ils jouent toujours avec un énorme plaisir et sont capables de tenter des coups extraordinaires qui les rendent imprévisibles.

 

En plus, ils n'auront pas la pression du résultat...

Ça non (rire)! Ils jouent vraiment pour être bien entre eux et pour s'amuser. Forcément, nous aurons plus de pression. Notre objectif reste toujours de gagner. Après, il faudra savoir s'adapter. Si ils sont quatorze sur une ligne et un seul derrière, ce serait idiot de continuer à jouer à la main. Encore une fois, ce sera le match qui dictera sa loi. Mais il faudra quand même que nous allions plus loin dans notre prise d'initiative et que nous ne jouions aucun coup en demi teinte. La différence par rapport à l'Argentine, sans que l'on ait joué avec le frein à main, il faudra s'investir un peu plus. Sur ce match, la pression du résultat était très lourde, avec un passé très compliqué. Là, il n'y a aucun problème d'ambiance entre les deux équipes.

 

Avec une semaine de plus au niveau du collectif, on peut s'attendre à plus de fluidité dans le jeu.

Ce serait logique. Si ce n'est pas le cas on aura l'impression d'avoir fait un pas en arrière et ce sera compliqué. Sortie après sortie, il faut arriver à faire le bon choix entre ce qui s'est passé durant le dernier tournoi, la tournée d'été et celle-ci.

 

Le match se jouera à Sochaux, qui n'est pas une terre de rugby. Qu'est ce que cela vous inspire ?

C'est très bien ! Il faut délocaliser le rugby ! Il faut élargir les horizons. On ne peut pas se contenter de voir vivre le rugby dans le sud ouest. Il faut développer le rugby dans les autres régions et le meilleur vecteur pour ça, c'est l'équipe de France. Moi ça ne pose aucun problème de jouer à Sochaux ou ailleurs si ça peut donner la vocation du rugby à des jeunes. Je sais aussi que devant un public moins initié, le résultat sera encore plus important. Ils ne seront contents que si on gagne. Si on perd, ils risquent de se dire que l'équipe de France ne reviendra plus à Sochaux. Il faut qu'on gagne pour qu'ils aient envie qu'on revienne.

Propos recueillis par Bertrand LAGACHERIE

 

13/11/2008 12:30

Rugby - Bleus - Elissalde et les drôles de types

[Jean-Baptiste Elissalde, le patron de la mêlée.]

 

A bientôt 31 ans (il les aura le 23 novembre) et 34 sélections, Jean-Baptiste Elissalde fait partie des cadres du XV de France, ces joueurs sur lesquels s'appuie le nouveau staff pour construire les Bleus de 2011. Avant de défier la sélection des îles Pacifique, le demi de mêlée toulousain apporte son regard éclairé sur la victoire contre l'Argentine et sur les enjeux de ce match atypique de Bonal.

 

«Jean-Baptiste Elissalde, que pensez vous de cette sélection des îles Pacifique que vous affrontez samedi ?

On ne connaît pas grand chose. On les a étudié à la vidéo, on les connaît un peu parce qu'ils sont nombreux à jouer avec nous en club. Ce sont des joueurs avec un très fort potentiel physique, qui n'ont pas la pression du résultat. Ils viennent pour s'amuser sur le terrain, pour jouer au rugby, pour se faire des passes. Ils sont féroces dans l'engagement aussi. Ce sont des drôles de types. On le voit dans le Top 14 avec les Nalaga, Delasau, Kunavore... Tu ne sais pas ce qu'ils vont te faire. En plus, ils sont nonchalants, tu as l'impression qu'ils vont à deux à l'heure, et puis tout à coup ils démarrent, et là... Mais ils ont aussi les défauts de leurs qualités, et si tu les remets en question en défendant bien, ils sont un peu perdus. Mais quand ils ont le ballon, il y a danger.

 

Tout le monde espère qu'il y aura plus de jeu que contre l'Argentine. Est-aussi votre envie ?

Je l'espère. En tout cas, de leur côté, ils joueront plus que les Argentins. Nous on essaiera de s'adapter. Je ne pense pas qu'on n'ait pas joué contre les Argentins... Mais on n'a pas su utiliser les bons ballons comme il le fallait, à la vidéo on a vu qu'on s'était créé des occasions mais on n'a pas su faire la différence. On regrette de ne pas avoir marqué un essai sur nos temps forts, cela aurait évité qu'on dise que l'on n'a pas joué. Or on a fait neuf actions positives, c'est déjà pas mal, même si elles ne sont pas franches. Mais taper dans le ballon, ce n'est pas ne pas jouer. Ça fait aussi partie du jeu, on a juste répondu aux conditions du moment, et si par malheur les conditions devaient être mauvaises samedi, ce sera pareil. Ce n'est pas parce qu'on joue contre une équipe joueuse qu'on doit se brûler les ailes à se faire beaucoup de passes. Soyons méfiants.

 

Tactiquement, comment envisagez-vous cette rencontre ?

Le combat devant aura une place primordiale, c'est pour cela qu'il ne faut pas se tromper. Il ne faut pas se dire qu'on va jouer tous les ballons. Et si sur les premiers ballons il faut taper des chandelles, on le fera et tant pis pour le spectacle. C'est comme ça, il faut qu'on s'adapte. Ce ne sera certainement pas le même match, et on risque de plus jouer au ballon. Faisons attention à ces joueurs et ne nous grisons pas parce qu'on change d'adversaire.

 

Comment abordez-vous la préparation d'un tel match ?

C'est toujours un peu le problème. On a réussi une performance face aux Argentins, mais il ne faut pas se démobiliser. Les Pacifique, c'est une équipe très joueuse, qui apparemment n'a aucune chance de nous battre, mais moi je pense qu'elle peut nous mettre beaucoup plus en danger que les Argentins. Je ne sais pas s'ils vont lire la presse française, mais le problème c'est qu'ils ne tapent pas dans le ballon. Contre l'Angleterre ils ont du le faire deux fois, et un peu n'importe comment. Ils n'aiment pas ça, donc on va peut-être mettre un joueur de moins en deuxième rideau, pour privilégier la défense. Mais c'est à double tranchant. Encore une fois le match va être différent. La semaine dernière les Argentins n'ont rien fait au niveau du jeu, encore moins que nous. Il n'y a eu que 76 plaquages dans le match, c'est deux fois moins que d'habitude. Là il y en aura plus, et plus sur les extérieurs. Il faudra être sérieux, comme d'habitude.

 

Personnellement vous avez été déçu par votre prestation à Marseille. Avec du recul êtes-vous toujours aussi dur avec vous-même ?

Je pense que si David Skrela n'avait pas été un copain, il me l'aurait dit d'une autre façon. Je n'ai même pas appelé mon père depuis le match. Je lui ai tout fait comme passes, en baut, en bas, sur le côté... mais elles n'ont pas été bonnes, et il y en a deux qui mettent l'équipe en danger, et ça c'est grave. Donc j'en ai fait beaucoup aujourd'hui, beaucoup hier, j'en referai beaucoup demain, j'espère que ça se passera mieux.

 

La victoire contre l'Argentine marque-t-elle un nouveau départ pour cette équipe de France ?

Elle fait date pour le nouveau staff, la nouvelle équipe, parce que cela faisait trois matches qu'on perdait. Et pour les plus anciens, cela fera encore plus date parce que moi par exemple je n'avais jamais gagné contre eux. C'était vraiment la bête noire. Je ne parlais même pas de revanche, parce qu'il y avait 6-1, on prenait volée sur volée... Maintenant le deuxième set commence.

 

Vous allez découvrir un nouveau stade, Bonal, dans lequel le XV de France n'a jamais joué. Quelles sont vos impressions ?

Ça c'est une découverte. Vous savez, moi, au-dessus d'Aurillac, à part la Rochelle... J'espère qu'on va leur donner un peu de bonheur. Ils vivent des moments difficiles en ce moment avec le football, et j'espère qu'on pourra leur redonner le sourire. Et s'il fait moins cinq à Bonal, cela ne devrait pas plaire aux Iliens. Donc on espère qu'il fera froid.»

Propos recueillis par Aymeric MARCHAL, à Marcoussis

 

 

12/11/2008 16:18

Rugby - XV de France - Médard, acte II

 

Maxime Médard disputera contre les Iles Pacifique son deuxième match avec l'équipe de France. Timide et hésitant la semaine dernière, fébrile au début du match contre l'Argentine, le prodige toulousain semble avoir trouvé sa place au sein du groupe. Il veut le confirmer sur la pelouse de Bonal.

 

Un match propre

La semaine dernière, Médard découvrait la grande équipe de France, et il ressemblait à un gamin invité dans le monde des grands. Il se réjouissait de «voir Chabal en vrai», et surtout il n'en menait pas large au moment de découvrir le niveau international. Il avouait ainsi : «Je me pose des questions. Or, au moment du match, il ne faudra plus que je m'en pose. Il faut que je relâche la pression. Au fond, ce n'est qu'un match de rugby que l'on va faire, pas la guerre.» Une semaine plus tard, dans le même auditorium du CNR de Marcoussis, le garçon semble nettement plus à l'aise, plus serein, sans doute rassuré que la première cape soit passé. Il est aussi satisfait de sa performance, même si tout ne fut pas parfait : «Pour un premier match je pense que je peux être content de moi. On ne pouvait pas trop jouer, vu le score et les conditions, donc j'ai préféré occuper le terrain. J'ai été présent sur les chandelles, même si je rate la première. Je voulais faire un match propre, je pense que j'ai réussi.»

 

Des coupeurs de tête

Alors on lui demande s'il n'a pas trop ressenti cette fameuse pression qui semblait l'écraser quelques jours plus tôt. Réponse du tac au tac, avec un naturel désarmant : «Je joue à Toulouse, donc j'ai l'habitude de la pression et des grands rendez-vous. La pression on arrive à la canaliser.» Finalement Maxime Médard est donc plutôt à classer dans la catégorie des forces tranquilles, des gamins surdoués que rien n'effraie. Il arrive par exemple à rigoler de certaines actions manquées, comme cette relance de ses 22 mètres en début de seconde période, où il aurait pu tuer le matches. Il n'a pas pu accélérer suffisamment, et ne s'en cache pas : «Je me sentais un peu fatigué. Je pensais que je pouvais y aller, mais Contepomi revient bien. J'ai 20 ans, il en a 30, mais je n'avais pas les cannes à ce moment-là.»

 

Place maintenant aux Iles Pacifique, avec toutes les inconnues qu'elles représentent. Comme tous les Bleus, Médard s'en méfie : «C'est un match piège et il ne faut pas dire que c'est l'équipe la plus faible qu'on va rencontrer. Certes ils ne jouent pas souvent ensemble mais ce sont des coupeurs de tête, et il faudra faire pas mal de muscu cette semaine. Sérieusement il faut faire attention : ce sont des joueurs qui aiment jouer, et si on ne défend pas bien on va souffrir.» Et ne comptez pas sur l'arrière toulousain pour vous promettre des relances du bout du monde et des envolées incessantes. Tel un vieux briscard, il rappelle d'emblée : «Avant tout il faut gagner, après on verra s'il y a la manière ou pas. On joue pour gagner. Si le contexte fait qu'on ne peut pas jouer, on ne jouera pas.» Au moins c'est clair, et surtout c'est conforme à la pensée générale du moment.

 

Elissalde a tout compris

Médard va donc juste tenter de faire un peu mieux que contre l'Argentine, de jouer les quelques coups qui se présenteront. Il espère aussi signer un long bail avec le maillot frappé du coq, même s'il joue pour l'instant profil bas. Là encore, le discours est connu : «Il faut être le meilleur sur le terrain et travailler encore pour rester le premier. Il n'y a jamais eu de titulaires, et on verra ce qui se passe. Je ne pense pas être le titulaire. Pour durer il faut travailler et se remettre en question tout le temps. J'ai la chance d'être en équipe de France, mais je sais que maintenant il faut travailler pour y rester.» Finalement c'est Jean-Baptiste Elissalde qui résume sans doute le mieux le défi de Maxime Médard : «On a tendance à lui dire qu'il a tellement de qualités qu'il faudrait qu'il se lâche, moi j'aurai tendance à lui dire que s'il se lâche trop il va perdre ses qualités. Il faut un juste milieu.» Que le principal intéressé espère bien trouver dès samedi.

Aymeric MARCHAL, à Marcoussis

 

l'Equipe.fr

 

 

allez, une longue fournée toulousaine, ne boudons pas notre plaisir avec autant de joueurs sélectionnés ^_^

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Résultats de la 10ème journée

 

Montpellier 26-13 Stade Français

Castres 26-3 Mont de Marsan

Bourgoin 9-13 Bayonne

Dax 20-20 Montauban

Toulouse 19-18 Toulon

Brive 18-16 Clermont

 

Reste à jouer Perpignan - Biarritz

 

Privé de nombreux internationaux, les gros ont souffert ce week-end, notamment Paris qui subit sa 3ème défaites consécutives, Toulouse qui s'en sort de justesse face à des Toulonnais qui sont maintenant relégable et la défaite de Clermont à Brive.

Modifié par Ginola
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oui très courte victoire Toulousaine, mais la moitié de l'équipe joue avec les Bleus actuellement, donc c'est un bon résultat. par contre il semble que Michalak a été décevant, mais bon il fallait la victoire pour fêter son retour. content des défaites parisienne et clermontoise, Toulouse s'échappe en tête :P

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Et Bayonne qui fait un très bon début de saison, contrairement à Biarritz qui n'a vraiment pas le choix à Perpignan s'ils ne veulent pas sombrer, par contre je ne sais plus quand exactement Carter va débuter avec Perpignan mais ça va peu drôlement les booster et notamment pour le titre de champion.

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Belle journée oui enfin, Perpignan qui prend le bonus et du coup qui rejoint Toulouse en tête, passant même devant avec une meilleure différence de points, je trouve Perpignan de plus en plus dangereux, j'aurais préféré une réaction de Biarritz qui est loin au classement, l'USAP à plus que de sérieux arguments pour jouer cette 1ère place.

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