Aller au contenu

Opposition


Charlie

Messages recommandés

Bon, un léger bug m'a forcé à tout recommencer, mais il faut faire avec.

Donc puisque c'est moi qui ai demandé ce duel, je vais commencer. Bien que cela me frustre de devoir tout recommencer. xD

 

« On t'a recruté pourquoi, déjà ?

-Beh...pour mes qualités, monsieur.

-Et c'est quoi, tes qualités ?

-Beh...attaquer.

-Et bah, qu'est-ce que t'attends ? »

 

Une petite discussion entre Sir Alex Ferguson et Patrice Evra, peu après son arrivée à Manchester United, en provenance de l'AS Monaco, où il avait tapé aux yeux de l'Europe en 2005, avec l'épopée monégasque jusqu'en finale de la Ligue des Champions.

Cette phrase lança la carrière mancunienne d'Evra (j'exagère un peu) qui, après six premiers mois houleux à Old Trafford, question d'adaptation, devint, en 2006-2007, un autre joueur. Exit Heinze, exit Silvestre, le nouvel arrière gauche de Sir Alex, c'est Patrice Evra. Développant une entente très prometteuse avec Cristiano Ronaldo, le français enchaîne les matchs, débordant, montrant toute sa hargne, et faisant preuve d'une belle régularité. Tout n’était pas parti comme dans un rêve, avec la débâcle des Red Devils à Manchester City en guise de premier match pour le français, blessé, et qui a été remplacé à la mi-temps par Sir Alex Ferguson.

Mais passons, le Français réalise un grand exercice 2006-2007, et n’est pas étranger à la belle saison de Manchester United, qui redevient Champion en Angleterre, un titre qu’Old Trafford commençait à attendre de manière pressante, et échoua malheuresement en demie finale de la Ligue des Champions, avec une défaite humiliante à San Siro, à laquelle Evra, suspendu, n’a pas participé. La défaite en Finale de la Cup ne fut pas non plus un souvenir très beau, pour United.

C’est donc avec une soif de titres accrue que Patrice Evra entame les autres saisons, confirmant son excellente saison passée en 2007-2008, Evra fait parti des cadres des Mancuniens, et les emmènent sur le toit d’Angleterre, et d’Europe. Qui ne se souvient pas de sa brillante prestation face au FC Barcelone, où il avait su contrer le génial Messi ? Il aurait en plus pu offrir le but de la victoire à Ryan Giggs en Finale de cette même compétition, si John Terry n’avait pas retardé l’échéance. Excellent de bout en bout, autant défensivement (bon, sauf face à Lennon) qu’offensivement, malgré des statistiques peu flatteuses, Patrice Evra entame donc la saison 2008-2009 avec confiance. Il nous refit pratiquement la même saison, avec son désormais légendaire « Onze Hommes contre Onze Enfants », mais chuta finalement face au FC Barcelone de Messi en finale, une finale où nous n’avons jamais pu voir le véritable Manchester United. Evra lui, n’avait pas grand chose à se reprocher, en étant bien présent lors de ce rendez-vous, n’étant pas prit à défaut de nombreuses fois par Samuel Eto’o ou Lionel Messi (et encore moins par Carles Puyol

:ph34r: bon, je continue). Ainsi, l’été du mancunien ne fut pas le plus relaxant, et le plus beau. Encore plus lorsque ses amis Cristiano Ronaldo et Carlos Tevez quittèrent Carrington, pour rejoindre respectivement le grand Real Madrid et Manchester City.

C’est avec un United affaibli dans le secteur offensif que Patrice Evra décide de prendre encore plus de responsabilités offensivement. Enchaînant encore plus de matchs, jouant tantôt avec Carrick et Fletcher à ses cotés, Evra réalise une énorme saison à Manchester United, où il apporta beaucoup par ses appels, ses centres, et défensivement, où il répondit présent, quelque soit ses coéquipiers à ses cotés. Robben, Pato, Lennon, tous ont dû faire face à ce joueur français, qui ne lâcha rien. Malheuresement, ses rêves de gloire se résumèrent à une Carling Cup, qu’il brandit fièrement, brassard autour du bras, la Ligue des Champions s’étant envoléee à cause du Bayern Munich, d’un certain Philipp Lahm (où nos deux adversaires du jour étaient réellement faces à faces) et Chelsea a ravit le titre d’Angleterre, de manière litigieuse, mais finalement méritée vu la saison des blues.

La Coupe du Monde vira quant à elle, au cauchemar., avec l’affaire Knysna, et la saison suivante n’en est qu’un prolongement, l’ombre d’Evra, seulement son ombre, malgré un titre de Champion d’Angleterre, et une Finale où son ombre n’a pas été irréprochable sur les buts concédés.

Cette année, il y a encore du défaut dans son jeu, mais j’ai eu certains flashs du Grand Patrice Evra d’il y a deux ou trois ans, sur certains matchs, comme face à Chelsea.

Philipp Lahm, lui, n’a pas encore connu tous les déboires de Patrice Evra. D’abord barré par Willy Sagnol à droite, et par Lizarazu à gauche, le petit allemand fut prêté à Stuttgart où il pu commencer son épanouissement. Sans faire de bruit, Lahm revint en 2006 au Bayern, où sa médiatisation était quasi inexistante...jusqu’à la Coupe du Monde 2006, où il marqua le premier but du tournoi, et quel but ! Une frappe dans la lucarne du pauvre gardien Costa Ricain. Lahm réalisa un tournoi tout à fait honorable à gauche, où fut solide et apporta offensivement par ses inépuisables montées, mais l’Allemagne s’inclina face aux Italiens, en Demi Finale.

Suite à cette belle performance, Lahm s’installa sur le flanc gauche de la défense du Bayern, et avec réussite. Ses constantes montées apportèrent beaucoup à un Bayern 2006-2007 orphelin de Ballack, et dont les forces sur les ailes n’étaient pas vraiment au top: Schweinsteiger, à gauche, et Hasan Salihamidzic à droite. Pas la paire d’aillier la plus efficace d’Europe, mais avec Sagnol et Lahm pour les épauler, l’attaque Munichoise devint plus menaçante, bien que les champions sortants finirent à une décevante, voire humiliante, quatrième place en Bundesliga, et se firent éliminés par l’AC Milan de Kakà en Quarts de Finale de la Ligue des Champions. A titre personnelle, la saison de Lahm fut satisfaisante, il n’a pas souvent été mauvais à son poste, et on peut difficilement lui reprocher la mauvaise saison de son équipe.

Un déclic survint lors de la saison 2007-2008, avec l’arrivée de Franck Ribéry et de Luca Toni. Avec le français, Lahm trouva rapidement ses marques, et sur le flanc gauche de l’attaque, il forma avec le français (et Ze Roberto) la force de frappe du Bayern, avec donc l’Italien là pour terminer les actions. Lahm fut pour beaucoup dans la victoire du Bayern en Bundesliga, mais également fautif sur le piètre match face au Zenit Saint Petersbourg en Russie, où sont équipe se prit un monumental 4-0. Mais, à sa décharge, Lahm a été quasiment titulaire à chaque match de son équipe, un peu comme Evra, il n’y avait pas de réelle concurrence face à lui. Christian Lell était bien frêle, pour exemple

Ze Roberto pouvait dépanner, mais pas beaucoup plus.

En 2008-2009, Lahm réalise une bonne saison, mais son équipe termine derrière Wolfsburg (qui a étrillé Munich 5-1) et est éliminé par le FC Barcelone (4-0, 1-1). Lahm ne participe pas au match aller, blessé. Au retour, il a offert une belle opposition face aux lutins catalans, en dominant, oui je dis bien cela, Messi à l’Allianz Arena. En revanche, certains diront que l’argentin, vu l’ampleur du score aller, ne s’est pas donné à fond au retour. Lahm ne remporte pas de titres durant cette saison là, mais il a surnagé dans une équipe irrégulière, avec Franck Ribéry.

L’année d’après, sous Louis Van Gaal, Lahm bascule à droite, et réalise une énorme saison, bloquant les adversaires sur son couloir, et remontant le terrain jusqu’à l’autre coté, pour offrir à ses attaquants des caviars. Son entente avec Robben est la même qu’avec Ribéry: exellente. Les deux hommes se trouvent bien, malgré, on se souvient, une dispute à l’entraînement, relativement bruyante, entre le batave et l’allemand. En tout cas, Lahm et le Bayern sont champions, gagnent la Coupe mais perde en Finale de la Ligue des Champions face à l’Inter Milan

Au passage, Lahm a offert une belle prestation face à Manchester United en Quart, et une énorme face à Lyon en Demis. Durant la finale, Lahm fut très bon, mais la solidité adverse aura eu raison de ses tentatives avec Robben.

Contrairement à Evra, Lahm a réalisé une superbe Coupe du Monde 2010, du premier au dernier match, solide derrière, bon devant, il fut l’un des grands artisants du beau mondial Allemand, sans toutefois se montrer devant la caméra. Non, sous les feux des projecteurs, ce fut Özil, ce fut Thomas Müller, ce fut Miroslav Klose...Lahm est dans l’ombre. Et c’est mieux ainsi.

L’année dernière, Lahm a encore fait une bonne saison, malgré quelques pénaltys ratés (en même temps, ce n’est pas un spécialiste, et il a plus tiré par défaut) il a porté fièrement son brassard de capitaine, mais son équipe a fait une saison chaotique, terminant troisième, et éliminé une nouvelle fois par l’Inter de Milan. Mais Lahm, lui, n’avait pas grand chose à se reprocher, il a toujours apporté offensivement, il a toujours apporté défensivement, une saison correcte, sans être brillant.

En cette nouvelle saison, Lahm est repassé à gauche. Repiquant dans l’axe, il continue de faire parler sa technique, sa solidité, ses centres, ses tacles...et on verra bien où cela mènera le Bayern Munich.

Alors, dans ces profils, lequel est le meilleur ?

Evra a toujours utilisé sa vitesse, son agressivité, son endurance. Lahm lui, était plus élégant, plus fin techniquement (bien qu’Evra ne soit pas mauvais sur ce domaine là) et surtout, plus propre derrière. Je crois bien que Lahm n’a jamais prit de carton rouge dans sa carrière, pour Evra, il faudra vérifier, mais il me semble qu’il n’a jamais été exclu en portant le maillot mancunien.

Tous deux possèdent une belle frappe de balle (je ne sais pas pourquoi, mais j’ai toujours en tête la belle frappe d’Evra face à Wigan en 2006-2007, que Kirkland a repoussé), et sont des arrières de poche. Le Français semble néanmoins avoir une meilleure détente, mais Lahm ne se laisse pas faire. A voir quand il essaie de prendre le ballon aérien à Jan Koller, c’est énorme.

:ph34r:

Mais pour qui vais-je voter ? Au jour d’aujourd’hui, il ne fait aucun doute que Lahm est devant Evra. Cela pourrait changer, mais vu la régularité de l’allemand, je ne sais pas quand il commencera à régresser. J’aime toujours Evra malgré tout, son tempérament, sa hargne...

Lahm me semble tout de même supérieur dans tous les points, difficile à passer, bon dribbleur, bon tacleur, bon centreur...je donne mon vote à Philipp Lahm, et en espérant que Patrice Evra retrouve ses jambes.

Modifié par Red Eye
  • J'aime 3

Mata is Free

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Un duel aux allures de Guerre Mondial entre un Allemand sous-coté et un français surcoté ?

 

 

Ce qu'on peut dire de Philipp Lahm, c'est que c'est un symbole du football allemand: en sélection, il est tout simplement incontournable et a chipé le brassard de capitaine à un autre joueur emblématique de la Nationalmannschaft... Michael Ballack. En ce qui me concerne, je placerais le petit Philipp sur le trône du meilleur latéral mondial ; ce mec a toujours répondu présent, a toujours sorti des prestations XXL que ça soit en club ou en équipe nationale et, malheureusement, il est souvent passé inaperçu malgré tout ce qu'il a bien pu réaliser. Bon, je ne suis pas de près ses prestations en club, je ne saurais pas dire si a connu des hauts et des bas, mais de ce que j'en sais, c'est un joueur qui a toujours été régulier - notamment en Coupe du Monde où il avait le don de m'impressionner.

 

Qui ne souvient pas de son but face au Costa Rica, le 09 juin 2006, lors du match d'ouverture de la Coupe du Monde allemande. À peine 5 minutes de jeu et Lahm envoie un missile dans l'équerre du but costa ricain, Wonderbar comme diraient les Allemands ! J'ai l'impression que c'était hier, tellement ce but est gravé à tout jamais dans ma mémoire. Le jour où Evra en mettra un pareil, je crois que je ne l'oublierai pas non plus :D

 

Hormis sa grosse frappe, Lahm possède le parfait attirail recherché chez un arrière latéral: il est on ne peut plus complet ; solide défensivement - là ou Evra est devenu un fantôme - et raisonnablement bon offensivement. Discret, calme, professionnel: le capitaine allemand est un footballer comme je les aime, un mec qui sait où il est et qui sait ce qu'il fait, loin, très loin de la génération actuelle. On ne risque pas de croiser Lahm dans tous les journaux du lundi matin, on ne risque pas non plus de le savoir impliquer dans un sombre affaire de grève ou je ne sais quoi d'autre. À l'instar d'un Zanetti, d'un Giggs ou que sais-je encore, Philipp Lahm est d'un caractère simple et humble, il est droit dans ses chaussures et jusqu'à maintenant, la presse n'a pas encore annoncé qu'il trompait sa femme: la vie est belle pour le latéral de poche qui fait les beaux jours du Bayern depuis des années maintenant.

 

De l'autre coté, on a Patrice Evra, l'éphémère capitaine de l'équipe de France 2010, le quadruple finaliste de la Champions League, un mec détesté par des milliers d'amateurs de football en France. Malheureusement pour lui, Evra - comme une grande majorité de joueur chez les Bleus - souffre du syndrome équipe de France. Loin de faire l'unanimité, Evra a enchaîné les prestations mi-figue, mi-raisin depuis qu'il est régulièrement sélectionné. Que ça soit sous l'ère Domenech ou l'ère Blanc, Evra a du mal à trouver ses marques, à trouver le niveau qui était le sien à United.

 

Parce qu'à United, Evra n'est plus au Zénith. Jusqu'en 2008, il faisait partie intégrante des meilleures latéraux d'Europe - voire même du Monde. Aujourd'hui cependant, les choses ont quelque peu évoluées. En ce qui me concerne, je trouve qu'Evra attaque plus qu'il ne défend. Par moments, j'ai même l'impression qu'il croit évoluer en tant qu'ailier et qu'il pense avoir quelqu'un derrière lui. Or ce n'est pas le cas...

 

Je ne sais pas si c'est toujours les c**séquences de l'épisode Coupe du Monde, mais Evra est devenu est piètre défenseur. Avant, du moins il me semble, Evra nous sortait des prestations défensives de qualité ; aujourd'hui, il nous sort des prestations défensives de piètre qualité... Alors, certes, il toujours aussi "bon" offensivement - bien qu'il ne soit pas des plus efficaces - mais ce n'est pas ça qui va masquer ses erreurs défensives (grosses comme des maisons). Je ne sais pas, je le trouve dissipé le Patrice Evra. Pas toujours concentré comme il le faudrait, pas toujours attentif, pas toujours "jusqu'au boutiste" comme il le faisait avant.

 

Avant, je me souviens de Lennon qui lui posait pas mal de difficulté ; aujourd'hui j'ai l'impression que n'importe quel joueur, doté d'un minimum de vitesse et de technique, est capable de lui rendre la vie dure. Au point que ça en devient problématique... Je sais que le passé, c'est le passé, mais lors de cette fameuse finale de Champions League, face au grand Barça, Evra était totalement à la rue (l'équipe aussi, mais Evra ne nous a pas aidé avec ses horribles placements), le coté gauche complet d'ailleurs, était complètement à la rue. Evra, Giggs, Park: ils se sont fait mangé par la vitesse d'exécution des maestros catalans. Alors, certes, Barcelone est au-dessus du lot en ce moment (et de très loin), mais même ce weekend, face à Norwich, oui oui les petits canaris de Norwich, Evra a été tout simplement dégueulasse défensivement !

 

Evra a longtemps été sous-coté, mais cette époque est derrière lui. Aujourd'hui, il n'est plus que l'ombre de lui-même. Je pense qu'il serait d'ailleurs important de lui trouver un nouveau concurrent au poste d'arrière gauche. Bien que Fabio soit là - mais toujours blessé, on ne peut plus continuer comme cela: Evra a été très longtemps bon, mais aujourd'hui, après avoir cumuler un nombre impressionnant de match, et avoir subi un épisode traumatisant en Coupe du Monde, il est clair que le français est sur le déclin. Il ne sera plus aussi fort qu'avant, si ce n'est par rares moments par-ci par-là. À 30, il risque de se refaire la cerise à quelques occasion, mais il ne pourra plus enchaîner sur la durée comme il avait coutume de faire autrefois. Lui trouver un successeur va s'avérer être une mission autant compliqué qu'indispensable.

 

Ainsi donc, je donne mon vote à Philipp Lahm qui la bien mérité, mais qui ne l'aurait peut-être pas aussi facilement eu si il avait concouru face au Evra d'il y a deux/trois ans.

Modifié par T2S
  • J'aime 2

U-N-I-T-E-D, United are the team for me

 

 

"Het is niet echt de vraag OF we het WK 2014 winnen, de vraag is eerder: met hoeveel doelpunten verschil winnen we de finale?" De Motivees/Les Motivées

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Lahm et Evra...

 

Le bavarois et le mancunien sont deux des joueurs, les plus réguliers en terme d'arrière latéral. Evra évolue à un niveau épatant depuis plusieurs années, et c'est la même chose pour l'allemand.

 

Ils ont comme point commun d'avoir remplacé un certain Lizarazu (qui a d'ailleurs en quelque sorte, formé Phillipp) tandis qu'Evra est naturellement son successeur en EDF. Etant le joueur qui lui ressemble plus, au niveau du profil.

 

 

Lahm qui depuis le mondial 2006 s'est fait un nom, comme vous le dites, en étant celui qui a ouvert le bal, lors de la Coupe du Monde allemande, par un superbe but, pleine lucarne.

C'est vrai un prototype, le latéral idéal: Il sait parfaitement jouer sur les deux côtés, il est remuant, solide défensivement, précieux offensivement, n'en fait jamais trop avec le ballon, et possède une très belle connaissance du jeu...

On peut le voir lors de ses débordements sur l'aile, il fait rarement de mauvais choix, et affectionne énormément la fameuse et fatale, passe en retrait.

 

Un peu sous-côté, oui, et pourtant ses performances lui donnent beaucoup de crédit, et doivent lui permettre d'avoir une meilleure reconnaissance, même si les puristes savent la valeur du munichois.

J'ai beaucoup aimé son dernier mondial, en tant que capitaine, et il a su dignement assurer le rôle, en étant le parfait leader de la génération montante allemande. Composée de quelques futurs stars...

 

 

De l'autre côté, Evra, un joueur qu'on ne peut que parfaitement connaitre.

 

Pour cause, il est certainement le joueur le plus aligné par le Gaffer, grâce son endurance, sa tonicité, et sa régularité stupéfiante, digne d'un Lampard des grands jours.

Contrairement à Lahm, il se base surtout sur un coffre physique, un pouvoir d'accélération, un gout d'attaquer, qui lui permettent d'être une arme supplémentaire au football offensif d'United. Il est d'ailleurs, un peu le symbole de cette philosophie de jeu.

 

Plus trapu qu'à ses débuts, on sent le réel développement physique qu'a eu le français, pour s'imposer véritablement dans la brutale EPL, et se confronter aux armoires à glaces de ce même championnat. Comme il dirait si bien, il en a bouffé des pâtes!

 

C'est également le parfait contre-attaquant, celui qui sait comment s'y prendre pour lancer ces fameuses phases d'attaques, et on le retrouvera souvent dans les derniers mètres, pour aller donner ce centre, afin de terminer l'action.

Même s'ils n'ont jamais été géniaux (disons plutôt qu'il a régressé sur ce plan), ils ont toujours été dangereux, sachant qu'ils ressemblent plus à des centres-tirs, et que les défenseurs ont horreur de ça!

 

Ceci dit, comme c'est un joueur qui se base plus sur son physique, avec l'âge il peine logiquement, au contraire d'un Lahm qui devrait plus facilement s'en sortir, grâce à sa science du placement.

Evra éprouve plus de difficulté qu'auparavant, tout simplement parce qu'il arrive à la trentaine, que forcément physiquement ça suit moins.

Un peu comme R.Carlos qui se faisait griller plus facilement qu'à ses meilleures heures, car au niveau des aptitudes naturelles, c'était plus trop ça...

Malgré tout, je le trouve encore performant, et je ne partage pas trop les critiques à son égard, il n'est pas au top, mais j'aime beaucoup sa contribution offensive, et le retour de Vidic, devrait permettre de combler le vide qu'il laisse (souvent) sur son côté gauche. Le serbe étant le défenseur qui couvre le mieux!

 

 

Il est maintenant temps de voter, et même s'il est clair que Lahm est plus intraitable défensivement, j'ai toujours préféré le style de Pat' qui a toujours voulu apporter sa touche perso', dans les offensives de ses équipes; et en tant que fan d'United, je ne peux qu'apprécier...

 

Evra for me!

Modifié par Doraibu
  • J'aime 3
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ah p***** ... c'est bon ça. Tant de souvenirs avec ces joueurs...

 

bon on va commencer par Guardiola:

 

Arrivé à la masia dès l'âge de 13ans, ce 100% catalan marquera l'histoire de ce club.

 

Un mélange de Xavi/Busquets il était là comme socle de l'équipe mais savait également organiser et distribuer. Au début de sa carrière, sa jeunesse a fait qu'il avait un côté magique (oui oui) quitte à louper son geste. Sa qualité de passe était surement un peu moindre que celle d'un Xavi mais sa vision du jeu a fait qu'il a pu devenir cette pièce maîtresse dans le jeu de la dream team. Avec le temps il est devenu moins magique, moins de coups de génie mais également plus propre et surement même encore plus efficace, tout en gardant son style particulier voir unique à l'époque. La naissance des milieux centraux complets...

 

Son charisme, Ah quel tempérament ... quand Bakero est parti qui d'autres pour reprendre la place qu'un meneur d'équipe comme celui-là ? Les matchs contre Madrid ont toujours été particuliers. Souvent ces meilleurs matchs, là où il courrait le plus, taclait le plus aussi :P. C'était le match à ne pas perdre. Il aurait donné sa vie si il le fallait. Son charisme n'a jamais changé avec l'âge, sa hargne non plus, juste devenu un peu plus mature. Ca lui a servit.

 

Le meilleur pour la fin ... Gaizka ...

 

Elu meilleur milieu du monde en 2000 et 2001

 

Après Scholes, surement le meilleur milieu que j'ai vu évolué. Arrivé à 19ans à Valence, il en deviendra très vite le capitaine. Par son instinct, sa lecture du jeu, sa technique il parviendra à emmener Valence 2 fois en finale de LDC. Mendieta était la pièce maîtresse de Valence à l'instar de Guardiola au barça. Mais Mendieta était plus esseulé, son plus grand talent a permis au club valencian d'atteindre de tels résultats. Une technique supérieure à celle de Guardiola, meilleur dans le jeu de passe, surtout le jeu long, bénéficiant d'une qualité de frappe pouvant se déclancher aux abords des 25m. Une technique qui lui permettra également d'affectionner pas mal de coups-francs.

 

Son transfert à la Lazio encore aujourd'hui le 8eme plus gros transfert sera malheureusement un flop. Il fera son retour en Liga au barça dans lequel il retrouvera quelque peu son niveau mais l'âge faisant, il devra laisser sa place au nouveau métronome du club blaugrana ... Ronaldinho.

 

Son leadership, Guardiola le fera en tirant le jeu vers le haut mais également avec quelques coups de gueule. Mendieta ne le fera qu'avec son talent, plus discret...

 

Je me souviens d'un match pour but caritatif, Pays basque vs Catalogne. Il y avait eu un match dans le match Guardiola vs Mendieta. Je m'en souviendrai encore longtemps. C'est surement le plus beau match qu'il y ai eu entre le PB et la Catalogne. Mendieta avait prit le dessus et de quelle manière...

 

 

MENDIETA !!! ...

Modifié par busbybabe
  • J'aime 2

Rodrigo-Y-Gabriela.jpg

Le parti politique est l'opium du peuple

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Medienta et Guardiola sont clairement les deux joueurs les plus importants, au succès qu'ont connu leurs équipes respectives.

Alors que Mendieta brillait avec le Valence des années 2000, Guardiola, lui, guidait la Dream-Team du Barca, avec grandeur et brio.

 

Ce dernier est l'un des "innovateurs", des milieux relayeurs techniques. À l'instar de Demetrio Albertini, ou de Redondo, il faisait parti de ces milieux, dirigeant tout depuis leur position basse sur le terrain.

Ces joueurs qui étaient atteint par la classe, le geste, et ne faisaient rien dans la semi-mesure.

 

Leader incontestable, technique et naturel du FCB, il aura été le parfait porte-parole sur le terrain, de Johan Cruyff.

Il aura également connu les fantasques blaugranas: Romario, Ronaldo, Rivaldo, Figo, et maintenant il entraîne Leo Messi.

Seul Ronaldinho n'aura pas été sous ses ordres, car écarté par ce même Guardiola...

 

Je rejoins Busbybabe sur le mélange entre Xavi et Busquets. Il a effectivement les caractéristiques de ces deux joueurs.

La simplicité, le replacement, et la rigueur de Sergio, ainsi que la vista, le coup d'oeil, et le culot de Xavi.

Il était aussi doté d'une forte personnalité, un vrai capitano, qui lui permettait d'être respecté au sein de son équipe. Il est clair qu'être leader de la Dream-Team, il ne fallait pas être le dernier venu...

 

Cependant, il partage un point commun avec son adversaire du jour, c'est d'avoir fait parti d'une génération rêvée d'Espagne, mais de n'avoir jamais pu faire quelque chose avec.

 

 

Tout comme le Pep, Mendieta aura démontré sur une certaine période, qu'il était un fantastique joueur, et indéniablement l'un des meilleurs milieux du vieux continent.

Je dois admettre que j'avais beaucoup de sympathie pour ce joueur à l'époque, qui fût la figure de proue, d'un Valence très performant. Ce même Valencia, qui aura atteint deux finales de CL d'affilée, mais qui n'aura connu aucun succès.

 

Un footballeur merveilleux, diablement technique, redoutable sur les frappes lointaines et CPA.

Un véritable manieur du ballon, il possédait une belle complétude mais il était aussi plus offensif que le Pep.

 

Egalement performant avec l'Espagne, et tout aussi créatif, il aurait mérité de gagner un trophée majeur, pour le niveau qu'il aura affiché au début des années 2000.

Son séjour en Italie aura un bide complet, et il me semble que tout n'était pas rose dans cette histoire, et que le Real Madrid aurait été fouineur dans l'affaire...

 

Son passage au Barca était plus abouti (il ne pouvait pas faire pire) mais comme dit précédemment, il aura finalement été remplacé par Ronaldinho.

Puis à Boro aussi, c'était plutôt pas mal, avec notamment un fantastique but contre United, lors de la fameuse défaite 4-1. Sur une de ses spéciales, à savoir une frappe lointaine et soudaine.

 

On peut dire que c'est ce foutu transfert à la Lazio qui a plombé sa carrière, qui était alors majestueuse jusqu'ici, chose que j'ai toujours trouvé dommage pour un joueur méritant...

 

J'ai à vrai dire, plus connu le valencian que le barcelonais, mais ça m'empêche pas de penser que le Pep a connu une meilleur carrière, beaucoup plus riche en gloire et trophée; malgré le fait que Mendieta était un joueur encore plus talentueux.

Plus génial aussi, mais bien plus malchanceux, c'est ce qui me fera opter pour l’entraîneur actuel du Barca...

 

Guardiola a toujours été un leader dans l'âme, et dixit Raùl, tu sentais sur le terrain, qu'il allait être un futur entraîneur, mais surtout UN GRAND entraîneur.

On peut lui reprocher beaucoup de choses, mais sa science du jeu demeurera indélogeable...

  • J'aime 1

 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Medienta et Guardiola sont clairement les deux joueurs les plus importants, au succès qu'ont connu leurs équipes respectives.

Alors que Mendieta brillait avec le Valence des années 2000, Guardiola, lui, guidait la Dream-Team du Barca, avec grandeur et brio.

 

Ce dernier est l'un des "innovateurs", des milieux relayeurs techniques. À l'instar de Demetrio Albertini, ou de Redondo, il faisait parti de ces milieux, dirigeant tout depuis leur position basse sur le terrain.

Ces joueurs qui étaient atteint par la classe, le geste, et ne faisaient rien dans la semi-mesure.

 

Leader incontestable, technique et naturel du FCB, il aura été le parfait porte-parole sur le terrain, de Johan Cruyff.

Il aura également connu les fantasques blaugranas: Romario, Ronaldo, Rivaldo, Figo, et maintenant il entraîne Leo Messi.

Seul Ronaldinho n'aura pas été sous ses ordres, car écarté par ce même Guardiola...

 

Je rejoins Busbybabe sur le mélange entre Xavi et Busquets. Il a effectivement les caractéristiques de ces deux joueurs.

La simplicité, le replacement, et la rigueur de Sergio, ainsi que la vista, le coup d'oeil, et le culot de Xavi.

Il était aussi doté d'une forte personnalité, un vrai capitano, qui lui permettait d'être respecté au sein de son équipe. Il est clair qu'être leader de la Dream-Team, il ne fallait pas être le dernier venu...

 

Cependant, il partage un point commun avec son adversaire du jour, c'est d'avoir fait parti d'une génération rêvée d'Espagne, mais de n'avoir jamais pu faire quelque chose avec.

 

 

Tout comme le Pep, Mendieta aura démontré sur une certaine période, qu'il était un fantastique joueur, et indéniablement l'un des meilleurs milieux du vieux continent.

Je dois admettre que j'avais beaucoup de sympathie pour ce joueur à l'époque, qui fût la figure de proue, d'un Valence très performant. Ce même Valencia, qui aura atteint deux finales de CL d'affilée, mais qui n'aura connu aucun succès.

 

Un footballeur merveilleux, diablement technique, redoutable sur les frappes lointaines et CPA.

Un véritable manieur du ballon, il possédait une belle complétude mais il était aussi plus offensif que le Pep.

 

Egalement performant avec l'Espagne, et tout aussi créatif, il aurait mérité de gagner un trophée majeur, pour le niveau qu'il aura affiché au début des années 2000.

Son séjour en Italie aura un bide complet, et il me semble que tout n'était pas rose dans cette histoire, et que le Real Madrid aurait été fouineur dans l'affaire...

 

Son passage au Barca était plus abouti (il ne pouvait pas faire pire) mais comme dit précédemment, il aura finalement été remplacé par Ronaldinho.

Puis à Boro aussi, c'était plutôt pas mal, avec notamment un fantastique but contre United, lors de la fameuse défaite 4-1. Sur une de ses spéciales, à savoir une frappe lointaine et soudaine.

 

On peut dire que c'est ce foutu transfert à la Lazio qui a plombé sa carrière, qui était alors majestueuse jusqu'ici, chose que j'ai toujours trouvé dommage pour un joueur méritant...

 

J'ai à vrai dire, plus connu le valencian que le barcelonais, mais ça m'empêche pas de penser que le Pep a connu une meilleur carrière, beaucoup plus riche en gloire et trophée; malgré le fait que Mendieta était un joueur encore plus talentueux.

Plus génial aussi, mais bien plus malchanceux, c'est ce qui me fera opter pour l’entraîneur actuel du Barca...

 

Guardiola a toujours été un leader dans l'âme, et dixit Raùl, tu sentais sur le terrain, qu'il allait être un futur entraîneur, mais surtout UN GRAND entraîneur.

On peut lui reprocher beaucoup de choses, mais sa science du jeu demeurera indélogeable...

 

 

Florentino Perez avait fait de Mendieta sa priorité, devant Zidane mais Valence ne voulait pas le vendre dans un autre club de liga et le vendra 47M d'euros à l'époque... Dans un championnat qui ne lui convenait pas ... Il n'y a pas du tout la même création en Liga et dans le Calcio. Ces qualités n'ont servies à rien ...

 

Le Real lui aurait fait tourné la tête, même quand il était à la Lazio ?

Rodrigo-Y-Gabriela.jpg

Le parti politique est l'opium du peuple

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Oui voilà, merci, j'avais oublié comment ça c'était exactement passé.

 

Mendieta vs Guardiola

Gaizka: 1 vote

Pep: 1 vote

Le prochain duel, est une idée de Doraibu

Fabio Cannavaro vs Nemanja Vidic

111009040759986509.gif111009040832233963.gif

PS: C'est le dernier duel parmi ceux, qui m'ont été proposés depuis un certain moment.

Après celui-ci, ça sera vos duels envoyés par MP qui seront choisis; faites en sorte qu'ils soient dans la lignée de ceux déjà lancés sur ce sujet

;)

 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Cannavaro VS Vidic

 

L'Italien, tout d'abord. Comme le Serbe, c'est un défenseur plutôt rugueux sur l'homme mais qui sait aussi jouer sur l'anticipation plutôt que de toujours choisir le contact. Un défenseur reconnu de tous, dans la légende du football italien, qui a une carrière assez impressionnante ! Formé à Naples, il a effectué 3 saisons avant de partir à Parme où il y fera le plus gros de sa carrière en club (7 ans). Un bref passage à l'Inter Milan avant d'attérir à la Juventus. La "fameuse" Juventus qui sera au coeur du scandale des matches truqués et qui finira relegué en Série B pour la saison 2006/2007.

 

Entre temps, le Mondial allemand. Cannavaro y fera la plus belle compétition sur le plan individuel cette année là. Capitaine de la Squadra Azzura, l'Italien est un vrai coffre fort et mènera ses troupes au Saint-Graal en battant les Bleus de Zinédine Zidane après une finale qui restera dans toute les mémoires (françaises en tout cas !). Il sera transferé au Real Madrid et ne devra donc pas s'encombrer d'une saison en 2e division.

 

C'est peut-être cette saison là que Cannavaro va faire le plus parler de lui. Pas pour n'importe quoi puisqu'il devient... Ballon d'Or France Football 2006. Scandale !!! Bien que Cannavaro soit un formidable défenseur avec une grande carrière, on peut en effet se poser des questions, et même s'indigner de cette distinction. Si il est indéniable qu'il a réussi une excellente Coupe du Monde, certains joueurs ont brillés au moins autant que lui lors de ce Mondial. Mais sur le reste de la saison, l'Italien ne faisait pas partie des joueurs les plus en vue d'Europe. Pire encore, il fait partie de l'équipe qui s'est vu relégué en Série B et déstitué de son titre de champion, accordé à l'Inter Milan sur tapis vert. Alors que Ronaldinho -son prédécésseur au palmarès- fait la plus belle saison de sa carrière dans un Barcelone irrésistible, le Brésilien arrive au Mondial cramé dans une équipe auriverde archi-favorite mais indigne de son statut. Pas mauvais, mais pas excellent, son Mondial en demi-teinte lui coûte injustement un deuxième Ballon d'Or c**sécutif au profit de l'Italien.

 

Son passage à Madrid ne restera pas dans les mémoires, il repartira à la Juventus le temps d'une saison avant de finir au Qatar.

 

Cannavaro entre au panthéon du football italien, défenseur de métier reconnu de tous. Excellent stoppeur, il possédait egalement un bon jeu de tête et un jeu au pied pas dégueulasse. Il a su garder une bonne condition physique tout au long de sa carrière.

 

 

Au tour de Vidic maintenant.

Nemanja Vidic, voilà un nom qui fait trembler bien des attaquants en Europe. Un joueur qui forme, avec son compère Ferdinand, une charnière centrale parmis les plus impréssionnante de la décénnie, et de toute l'histoire du club. Joueur dur, aggréssif, combattif avec un mental d'acier, le Serbe s'inscrit parfaitement dans la culture de Manchester United.

 

Arrivé à la mi-saison 2006 avec un certain Patrice Evra, Vidic va rapidement montrer l'étandue de son talent et se faire une place au sein du collectif des Red Devils ! S'en suivra de belles années fastes en victoires et en titre. Il se fait rapidement un nom en Europe au point de devenir une référence au poste sur le Vieux Continent.

 

Monstre physique, joueur ne lachant jamais rien, il possède un jeu de tête extra-ordinaire. Moins "préstigieux" que son rival car il n'aura jamais l'opportunité de taper haut avec sa séléction, il reste tout simplement un défenseur incontournable depuis 4 ans maintenant.

Vidic sait aussi marquer des buts, en effet il a déjà planté à 18 reprises sous les couleurs de Man United. Il sait aussi apporter le surnombre dans le camp adverse quand l'équipe attaque en raffale pour terminer l'adversaire.

Combien de temps le Serbe d'Acier pourra tenir un tel niveau ? Avec la jeunesse mancunienne qui frappe à la porte, il devra se maintenir au top pour rester le monstre qu'il est.

 

Mon vote est subjectif car Cannavaro est un immense défenseur avec une carrière et un palmarès à l'image des plus grands. Mais Vidic m'a littéralement bluffé, je suis tombé in love de ce joueur pour son caractère, son charisme et son talent de défenseur !

Je vote Vidic !

  • J'aime 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Yeah!

 

J'ai proposé ce duel, car je trouve que ces deux joueurs ont eu quelques points communs!

En plus de leurs aptitudes sur le jeu aérien, et de leurs capacités à manger un attaquant sur la durée des 90 min; ils ont aussi comme particularité d'avoir formé un trio d'enfer...

Aussi bien le serbe avec Ferdinand et Edwin, que Cannavaro avec Thuram et Buffon (Parme-Juventus).

 

 

Commençons par l'italien...

 

Un défenseur robuste, trapu et très fort sur ses appuies, il est sans conteste l'un des meilleurs de sa génération.

 

Avec son sourire éternel, et sa gueule d'ange, il aura été un des grands stoppeurs du grand Calcio, formant aussi bien avec Thuram en club, que Nesta en sélection, une paire tout simplement redoutable.

Très fort sur le marquage, tant dans le jeu sol, que sur le plan aérien, l'attaquant adverse aura toujours eu du soucis à se faire, en voyant qu'il allait devoir se coltiner le cher Fabio.

 

Intraitable, héroïque, voire même kamikaze, il était de ceux, qui n'avaient pas peur de mettre la tête, là où d'autres ne mettraient même pas le pied (tout comme Vida).

Mis à part à l'Inter, il a toujours été un joueur décisif dans chaque club où il est passé. Aidant en partie la Juventus à retrouver de sa superbe, permettant au Real Madrid de trouver une stabilité défensive, grandiose à Parme, et énorme lors du sacre italien en 2006...

 

J'ai très rarement vu un défenseur aussi impressionnant lors d'une telle compétition. Je me souviens encore de cette demi contre l'Allemagne; où il aura certainement réalisé la perf' de sa carrière...

Mais c'est sur tout le long de ce mondial, qu'il a été incroyable, contribuant énormément à l'imperméabilité que possédait la Squadra Azzurra.

 

Il dirigeait sa défense avec une telle autorité, un tel charisme, le brassard de capitaine ne lui donnait qu'encore plus d'aura... Il était tout bonnement génial.

 

Disons que son passage en Espagne a été bon dans l'ensemble, mais pas extra' non plus. Frôlant le très correct et le moins bon. Mais on aura vu pire.

Et c'est à partir de là, qu'il a commencé à régresser, même s'il reste un grand défenseur, nous n'avions plus vu le mur italien, qui te ridiculisait n'importe quel avant-centre.

 

Cela dit, je le mets facilement dans le top 5 des défenseurs, qui m'auront le plus impressionné...

 

 

Puis en face, le serbe d'acier.

 

Vidic, où le robot venu du froid, venu terrifier tous les attaquants de la Barclays Premier_League.

Après des débuts quelques peu difficiles, il s'est affirmé et a finit par définitivement gagner sa place, aux côtés de Rio Ferdinand.

 

Il n'aura pas fallu beaucoup de temps, avant qu'ils viennent former une des meilleurs paires de DC au monde.

Archi complémentaire, précieuse, hargneuse, et idéale.

 

Un superbe libéro, et un grand stoppeur dur sur l'homme...

 

Au niveau de la détente, et du marquage indiv', ils sont kif-kif... Je ne vois pas l'un au dessus de l'autre. Aussi bien le serbe que l'italien, se seront illustrés par une capacité à toujours prendre le dessus, lors d'un duel aérien.

Cannavaro est plus petit, mais il a toujours compensé sa taille par de véritables prouesses physiques.

 

Tandis que Vida, compense ses carences techniques, par une vrai hargne, un beau sens du replacement, et une faculté à pouvoir se déchirer pour tacler en bout de course. Avec ses grandes jambes, il a plus d'une fois surpris un opposant, en le prenant au dernier instant, avant qu'il puisse armer sa frappe.

 

Nemanja est aussi un winner, tout comme le transalpin, il donnera tout sur le terrain. S'il faut aller sauver un but, quitte à se blesser, à se faire mal, il n'hésitera pas une seule seconde.

S'il faut aller catapulter le ballon pour marquer un but, quitte à être gêné par deux-trois joueurs, il n'hésitera pas non plus...

 

Un monstre de régularité, qui n'a pas finit de nous surprendre, et qui s'est vu attribué le brassard de capitaine.

Mérité, même si pour moi le vrai leader est son compère de défense...

 

Moins sous-côté que son même partenaire de défense, il a déjà obtenu pas mal de trophées individuels, chose qui m'a toujours agréablement surpris.

Et je pense sur un plan encore individuel, sa saison 2008-2009 est la meilleure.

 

Bref! Espérons qu'il revienne encore plus fort, pour venir soutenir une défense qui commence à souffrir, et manque encore un peu d'expérience... Il n'y a pas à douter qu'à son retour, les choses se porteront mieux, et on gagnera en solidité...

 

 

Ceci étant dit, je donnerai mon vote à Fabio Cannavaro, qui a été un formidable défenseur, s'illustrant mieux sur la scène internationale (chose plus difficile pour Vidic, qui joue avec une nation moins armée), et qui a globalement connu une meilleur renommée.

 

C'est un choix pas évident, au vue de la constance du serbe; mais Cannavaro est monstre sacré du football italien, et donc mon choix se porte sur lui.

  • J'aime 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Merci Charlie :)

 

Busquets vs Fletcher

 

2 joueurs ayant un profil aussi similaire qu'opposé ! Deux joueurs maîtrisant l'art de la roublardise et de la ruse mais le Catalan à ce côté truqueur et vicieux quand le Mancunien a plutôt une aura de noblesse et de don de soi.

 

Sergio Busquets, pour commencer.

Issu du centre de formation à la mode du moment : La Masia, il s'est révélé aux yeux de l'Europe lors de la saison 2009/2010. Barcelone ressort peut-être de ce qui est la plus belle saison de son histoire en 2008/2009 et un élément important quitte le navire : Yaya Toure !

 

L'Espagnol a eu le bonheur et le privilège d'être aligné lors de la finale à Rome mais il doit beaucoup cette titularisation au fait que l'Ivoirien a été aligné en défense centrale ce soir là. Bref... C'est surtout l'année d'après que Busquets va véritablement éclater !

Un Barcelone en pleine bourre, le tiki-taka, Xavi, Iniesta, Messi ainsi que la nouvelle venue Ibrahimovic, puis ensuite Villa etc... mais derrière tout ça il y a ce jeune Espagnol de 23 ans qui travaille dans l'ombre, se salit les mains et qui n'hésite pas à quelque peu "salir" la précieuse image des Catalans. Car oui, Busquets ne slalomera jamais comme Messi, ne distribuera pas comme Xavi et n'aura jamais la vista d'un Iniesta mais il est bel et bien indispensable au dispositif Blaugrana. Joueur agressif et dur sur l'homme, il possède un sens du placement assez impressionnant et raccorde parfaitement la défense avec l'attaque. C'est pas le joueur le plus beau à voir et il est souvent ridicule car, énormément agaçant. C'est un joueur qui fait partie de la catégorie "on veut lui mettre des baffes", truqueur, manipulateur, simulateur etc... autant de défauts qui se combine avec ses remarquables qualités de milieu défensif.

 

Techniquement, si il ne sera jamais l’égal d'un Xavi ou d'un Scholes, il possède néanmoins une vision de jeu appréciable, on l'a déjà vu sortir des passes de toute première qualité, trouver le bon joueur au bon moment, toujours bien dans le rythme de son équipe. Il est à l'image de Barcelone actuellement : en état de grâce avec cette part de "côté obscur".

 

Il gagnerait à travailler son sens du but, prendre davantage de risques offensivement. Quelques "lacunes" qui ne sont pas vraiment gênantes vu son poste et ses collègues de l'attaque qui font parfaitement tourner la boutique mais ce serait toujours ça de pris.

Il est aussi un joueur polyvalent puisque il joue également en défense centrale quand ses compères Puyol et Pique ne sont pas de la partie, même si il n'y est pas particulièrement à l'aise, il faut admettre qu'il se défend plutôt bien.

On aurait pu penser que l'arrivé de Mascherano lui aurait fait une sacrée concurrence mais l'Argentin se mue progressivement en défenseur, laissant ainsi la place de sentinelle à l'Espagnol.

 

Côté sélection, il semble s'être imposé dans la machine de la Roja. Titulaire indiscutable lors du sacre de l'équipe d'Espagne en Afrique du Sud, il a été un véritable élément moteur de son équipe.

 

Un joueur impressionnant, polyvalent, avec une grande intelligence de jeu mais aussi un joueur assez détestable pour quelqu'un qui ne supporte pas le Barca. Il devra absolument travailler son comportement sur le terrain pour les années à venir.

 

 

 

De l'autre côté, Darren Fletcher !

Formé à Manchester United, l'Ecossais fait ses débuts en 2003 et connaîtra apprendra pendant quelques temps aux côté du grand Roy Keane, il connaîtra aussi le petit passage à vide de United de 2003 à 2007 où il connaîtra malgré tout la joie de remporter quelques titres tels que la FA Cup en 2004 (la dernière du club à ce jour) et la Carling Cup en 2006. Son premier fait d'arme important est bien évidemment cette tête face aux Blues de Mourinho à Old Trafford sur un joli centre de Ronaldo, offrant ainsi la victoire à son équipe et mettant fin a une série de 40 matches sans défaites pour Chelsea.

 

Il sera un peu moins présent lors de la renaissance de United en 2007, Scholes et Carrick lui étant préféré. Il continuera à faire une bonne impression malgré tout.

 

C'est véritablement lors de la saison 2008/2009 que le Grand Fletcher va devenir un véritable monstre ! Milieu de terrain intraitable dans sa zone, relayeur de top niveau et capable de toujours offrir de bonnes solutions à ses partenaires, Fletcher incarne parfaitement ce "fighting spirit", il est le mieux placé pour être considéré comme succésseur de Roy Keane. Moins charismatique, moins "capitaine" dans l'âme que le bouillant Irlandais, Fletcher n'en reste pas moins un magnifique milieu de terrain ! Très bon jeu physique, bon jeu au pied et un bon jeu de tête, l'Ecossais est un joueur incroyablement sous-côté alors qu'il est un véritable monstre à son poste.

Il peut également jouer en tant qu'ailier, bien qu'il ne soit pas une brute dans les couloirs.

 

Sans vouloir ressasser le passé, je ne peux m'empêcher d'être dégoûté quand je repense à son carton rouge en demi-finale de la C1 face à Arsenal, le privant ainsi de la finale à Rome. Rappelons que cette année là, Fletcher a été absent lors de toutes nos défaites ce qui est une stat plutôt significative je trouve. On ne saura jamais à quel point la finale aurait pu être différente si l'Ecossais avait été de la partie, mais il ne fait aucun doute que son absence s'est cruellement ressentie ce soir là... Un carton rouge évitable au tour précédent (le match contre Arsenal était déjà plié) qui laissera des regrets, mais juste des regrets.

 

Une saison 2010/2011 en demi-teinte qui laisse un goût quelque peu amer sur le plan individuel. Des performances en dents de scie, espérons qu'il reviendra rapidement au top niveau pour une saison 2011/2012 qui s'annonce passionnante !

 

Un joueur qui n'hésite pas à se sacrifier, toujours a se donner à 100%, altruiste, qui tient très bien la pression. L'Ecossais est un personnage discret mais ô combien précieux.

 

Mon vote ira à Fletcher, non pas parce que je suis mancunien, je trouve que les deux se valent bien mais Fletcher a une attitude plus noble alors que Busquets est plutôt dans le vice poussé.

Modifié par Axelou
  • J'aime 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Comment dire... :D

Un de mes joueurs préférés contre un joueur que je ne peux voir... On va tenter d'être objectif!

 

Fletcher, dont je suis émerveillé par les efforts fait, depuis ses débuts. Toujours un peu limité, jamais génial, jamais fantastique, mais continuellement dans la volonté de bien faire...

C'est un joueur qui a connu plusieurs rôles lui aussi.

Annoncé comme un possible successeur de Beckham, il a finalement évolué au centre, dans une position de milieu central, avant d'être formaté pur milieu récupérateur, et avec brio!

Depuis 2006, il nous a sorti des matches dantesques en véritable 6; s'occupant uniquement de la récupération grâce à sa tonicité et son volume de jeu bien c**séquents.

 

Se basant sur un véritable coffre physique; lui permettant d'avaler des kilomètres et des kilomètres tout au long d'un match... Son jeu de passe n'a jamais été minable, ses passes courtes ou longues ont souvent été bien correctes, même s'elles ne sont jamais avérées être, de la même qualité de celles de Carrick par exemple.

Plus dans la capacité de relancer, de lancer, d'attaquer que de vraiment créer, il est un milieu purement anglo-saxon, qui a finit par acquérir un rôle de Box to Box à partir de 2009.

 

La saison 2009-2010 le démontre, il était gigantesque. Un vrai patron du milieu de terrain, comme si Roy Keane s'était réincarné dans un être plus doux.

Et c'est dommage de voir qu'il n'a jamais retrouvé ce niveau là, car après Rooney, c'était le meilleur mancunien sur le terrain! Ses performances démontraient, que rien n'était impossible dans le football, avec un travail sur soi-même relativement important.

 

Ah! Ces grandes enjambées et son rôle technique me manqueront toujours un peu, tant qu'il n'aura pas retrouvé, un semblant de ce niveau-là.

Mais courage Darren! Il est encore bien jeune, pour ne pas pouvoir se ré-hisser, et ne pas retrouver une place régulière de titulaire, après les beaux progrès qu'il a pu faire depuis Aout 2006.

 

 

Ensuite c'est Sergio Busquets.

 

Un joueur pas forcément plus reconnu que Fletcher, mais qui a l'avantage d'évoluer au Barca, l'équipe référence actuelle, ainsi que dans l'équipe championne du monde en titre. Et lui aussi aura contribué à leurs succès, à sa manière... (Même s'il est d'avantage important à l'équipe catalane qu'à la Roja.)

 

Sergio c'est la tour de contrôle technique, qui sait alterner le rôle du sentinelle, relanceur, stoppeur, catalyseur.

Sa première touche est très bonne, il sait parfaitement jouer avec ses partenaires du milieu, et les défenseurs qui jouent derrière. Il a aussi sa belle couverture de balle, son sens de l'orientation, et sa capacité à couper les trajectoires.

 

Il n'est pas le type de milieu qui va se dépenser, et donner toute son énergie, histoire d'aider au mieux les coéquipiers. Non, et c'est ce qui le différencie bel et bien de l'écossais.

Il va vraiment jouer à l'économie, et il privilégiera toujours la sureté à l'effort, sa lecture du jeu lui suffit pour venir subtiliser les ballons lorsqu'il le faudra.

 

S'il a réussi à déloger le monstrueux Yaya Touré, c'est bien parce qu'il est incontournable dans cette Team du FCB. Ses facultés s'alliant parfaitement aux registres opposés qu'ont Xavi et Iniesta...

 

Si je ne peux pas le voir, c'est aussi pour ses défauts, dont il n'a pas besoin de mettre en valeur, vu les nombreuses qualités du garçon, et qui gâchent le personnage. Mais s'il s'en fout ^^...

Il est ceci dit un joueur qui reflète ce que c'est, l'intelligence du jeu. Tu es entraineur, que tu n'aurais plus rien à lui apprendre.

 

Là où il fait la diff' par rapport à Darren, c'est qu'il fait preuve d'une remarquable constance, et que son absence aurait l'air plus préjudiciable à son équipe, que celle de Fletcher actuellement (le grand Darren manquerait évidement à Manchester).

Et puis aussi son palmarès...

Je crois qu'il a déjà tout gagné, de ce qu'il y'a de possible, et c'est impressionnant...

 

C'est pour cela (mais à contre-coeur) que je vais choisir le milieu barcelonais, qui contrairement à Fletcher, est toujours aussi essentiel et performant, depuis qu'il est titulaire au FC Barcelone...

 

 

Sergio pour moi.

Modifié par Doraibu
  • J'aime 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Chaud!

 

Ricardo et Wesley n'évoluent pas dans des registres similaires. Kaka est un fin mélange entre un meneur et accélérateur du jeu, tandis que le néerlandais en est clairement un, un meneur de jeu... Il prend d'avantage les manettes, sait guider une équipe à sa baguette, alors que le brésilien est légèrement moins influent dans un collectif...

 

Il se distingue plus par sa capacité à faire la diff', seul, sans pour autant miser sur le superflu, et les gris-gris inutiles, et ceci malgré une qualité technique certaine.

C'est la raison pour laquelle il a réussi en Italie, à Milan, et a royalement remplacé Rui Costa.

Il s'est servi de ses qualités, de sa rigueur, de son habilité avec le ballon, et de sa connaissance du jeu, pour se fondre parfaitement dans le dispositif du Milan AC.

 

Sans en être la pierre angulaire (laissons ça à Pirlo) il est devenu un des grands éléments, de cette grande équipe du Milan, qui régnait clairement sur l'Europe entre 2003 et 2007.

J'ai toujours été bluffé par sa conduite de balle... Cette fusion de classe et de vitesse...

Avec une telle rapidité dans l’exécution, un tel pouvoir d’accélération, nombreux seraient ceux, qui auraient du mal à garder le contrôle du ballon, et un bon équilibre aussi; beaucoup oui, mais pas Kaka...

 

Grâce à un bon dosage de technique, de faculté d'élimination et de puissance, il s'est amusé bon nombres de fois, de ses opposants.

Il sait aussi conserver le cuir quand il faut, et il est capable d'émerveiller une foule, grâce à ses gestes de grandes classes, qui peuvent être des talonnades audacieuses, des passes de génies, des inspirations venues d'ailleurs...

 

Et pour en revenir à son sens de la passe, il est clairement redoutable. On ne le souligne pas tant que ça, mais ce joueur sait éclairer une action, doser un superbe ballon en profondeur, distiller un sacré caviar, comme il le souhaite.

Mais tout ça, c'était jusqu'à son ballon d'Or 2007... Car après, les choses ont quand même changé, et on n'a plus vu le merveilleux joueur qu'il était avant, et un peu après son sacre.

 

Il a clairement baissé de régime, et pouvait moins compter sur son incroyable coup de rein, qui lui a tant permis de bouffer des mètres, en un rien de temps!...

Et au Real Madrid ça ne s'est pas tellement arrangé. Avec une équipe qui tourne autour de CR7, alors que tout laissait à penser, que ça serait le brésilien, qui aurait les manettes au sein du club merengue.

Ronaldo grâce à sa plus grande aura, sa plus grande prestance, a su s'imposer comme l'arme numéro une du Real, tandis que Kaka balance entre le chaud et le froid, et n'a jamais réussi à véritablement s'imposer.

Le temps est désormais compté pour lui...

 

 

En face, un adversaire de choix.

 

Un joueur que je considère officieusement comme le B.O 2010, car on sait très bien, ce qu'il avait réalisé cette année là...

 

Lui au contraire de l'international auriverde, ne mise pas sur des remarquables qualités d'élimination directe. C'est plus un joueur qui va garder le ballon, en attendant l'appel d'un coéquipier, pour le mettre idéalement en valeur.

À vrai dire, il sait un peu prés tout faire avec le cuir: Il mène un collectif avec une vraie justesse, il possède une belle clairvoyance, ses frappes sont une arme redoutable, il est ultra dangereux sur coups de pieds arrêtés.

Mais aussi, il est fin tactiquement, sait quand même se replier, et possède un coffre physique indéniable, qui lui permet de se donner sur la durée des 90 minutes...

 

Dans toutes les équipes qu'il a pu jouer, ses partenaires auront toujours su tirer de ses magnifiques passes: Aériennes, dosées, en profondeur, sur des petits périmètres, et caetera.

À l'instar de certains joueurs, il sait où donner le ballon avant même de le recevoir, et en plus de ça, il a gagné une véritable autorité qui lui faisait plutôt défaut...

 

Dépendant d'un véritable meneur, il a su en devenir un lui même, dés lors qu'il est atterri en Italie. Il a su devenir le joueur, qu'il a toujours été avec la sélection, et démontrer aux yeux du monde entier, quel grand footballeur il pouvait être.

Mais encore une fois, je suis de ceux qui n'était pas forcément favorable à une venue à United. Car pour moi, il n'aurait pu s'encrer dans le 4-4-2 cher au Gaffer...

Il aurait fallu un certain réajustement pour qu'il soit à son aise, et je ne sais pas si cela aurait profitable aux autres.

 

 

En tous les cas, c'est encore une fois un duel indécis, et ce n'est pas évident de désigner un vainqueur.

Entre le néerlandais, qui a effectué une gigantesque saison 2010, qui a effectué de bons parcours avec la Hollande, et qui a toujours su s'illustrer dans tous les clubs où il est passé. Et entre le brésilien, champion du monde en 2002, vainqueur de la LDC en 2007, vainqueur du BO lors de cette même saison, mais qui brille moins depuis quelques saisons maintenant...

 

...

 

C'est avec difficulté, (mais quand même) que je désigne Kaka vainqueur de ce duel.

Modifié par Doraibu
  • J'aime 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Yeaaah deux grands génies du football, deux numéro 10 modernes ! Peut-être les plus talentueux depuis le génial Ronaldinho.

 

Commençons par Kaka.

Le génie Brésilien semble s'être éteint depuis un moment maintenant, mais il revient petit à petit sous les ordres de Mourinho. Il n'atteindra certainement plus son niveau stratosphérique qui était le sien il y'a 4, 5 ans mais bon sang ce type représente l'élégance par excellence. Toujours classe, la tête haute dans la course, une conduite de balle à en faire pâlir plus d'un. Pas excessivement porté sur le dribble comme un CR7 ou un Ronaldinho, moins vif qu'un Messi pour éliminer l'adversaire mais le natif Brasilia n'avait pas besoin de ça. Il savait faire le bon geste au bon moment, il savait donner le bon ballon au bon moment, savait orienter le jeu du Milan AC comme peu l'on fait avant lui. Un talent qui s'est éteint rapidement après l'ultime sacre en C1 de 2007 et son Ballon d'Or.

 

Car oui, Kaka est un Ballon d'Or, il l'obtient après une fabuleuse année au niveau continentale (mais quelque peu irrégulière sur les autres compétitions), face à la nouvelle jeunesse aux dents longues : son dauphin Cristiano Ronaldo, auteur d'une saison absolument sublime mais où il aura perdu son duel à distance face au génie du Milan AC en demi-finales de la C1. Et Lionel Messi, 3e cette année là, encensé de partout, une année vide dans un Barcelone qui a perdu de sa splendeur, le petit Argentin fait parler de lui mais bénéficie d'une excellente image médiatique, ce qui lui vaut cette 3e place alors que d'autres font bien mieux cette année là. Ajoutons les Drogba, Fabregas, Totti etc... ainsi que son coéquipier Pirlo. Kaka remporte le BO 2007 face à une bien belle concurrence. Mais ce titre n'est pas usurpé tant il aura été impérial, magistral, phénoménal en Ligue des Champions lors de cette saison 2006/2007.

 

Et forcément, en tant que supporters de MU, il est difficile pour nous d'oublier le point d'orgue de cette fabuleuse réussite. Puisque le plus grand chef d'oeuvre de Kaka a été sa double performance en demi-finale face... à Manchester United. Difficile d'oublier l'élimination que l'on doit avant tout à ce numéro 22 qui nous aura fait l'amour sur 180 minutes. Ce match aller épique, gagné sur le fil grâce à Rooney et d'un niveau absolument divin où Kaka aura -comme l'Anglais- craché toute sa classe et tout son talent. Un doublé absolument magique avec, notamment, ce deuxième but où il passe en revue notre défense avec un sombrero plus dribble de la tête sur Evra avant d'ajuster calmement Van der Sar ! Ca semblait tellement simple, ça transpirait la maîtrise du début à la fin : la course, le contrôle, le dribble et le face à face ! Il a médusé tout Old Trafford et les millions de fans de United derrière leurs télé ce soir là.

Un match retour moins épique car il aura été à sens unique en faveur des Rossoneri, mais une fois encore, Kaka aura mené son équipe vers la victoire et un sévère 3-0 pour nous éjecter aux portes de la finale.

Et il y a eu cette finale face à Liverpool, la revanche après l'échec "dramatique" d'Istanbul en 2005. Forcément moins bon qu'au tour précédent où son niveau était quasi-parfait. Il réalise une bonne finale, offrant même une assist. Il soulèvera enfin SA Ligue des Champion. Il sera sacré meilleur joueur et meilleur buteur de la compétition.

 

Mais il était déjà connu en Europe avant d'accomplir ce qui aura été le chef d'oeuvre de sa carrière.

 

Kaka est arrivé en Europe, au Milan AC pour être exact à l'été 2003. Le Milan AC, fraîchement couronnée champion d'Europe cette année là après sa victoire sur la Juve.

Il va rapidement s'imposer dans l'effectif milanais. Ses facultés techniques et son génie créatif ont vite été cerné par le club et il s'est très vite fait confié les clés de la maison dans un effectif 5 étoiles.

Au terme de sa première saison, il remportera son premier et son seul Scudetto. Il n'arrivera jamais plus à s'imposer en Série A malgré l'épopée européenne de 2007.

 

Il été l'acteur malheureux d'une des plus mémorables finales de C1 : 2005, la finale à Istanbul face à Liverpool. Menés 3-0 à la mi-temps, Kaka se dirige vers sa première C1, la septième pour Milan, mais le courage et le mental des Reds auront raison des italiens et réussiront l'une des plus belles remontées dans un tel match avant de finir champions d'Europe aux tirs au buts.

 

Voilà en gros les années fastes de Kaka...

 

La suite est plus frustrante, moins magique. Le Brésilien semble retombé sur Terre est a du mal à digérer l'année précédente malgré le succès en Supercoupe d'Europe face au FC Séville où il aura été l'auteur d'un des trois buts de son équipe malgré une performance en demi-teinte. Il ira remporter le Mondial des Clubs en cours de saison mais ce sera son dernier titre avec le Milan AC. L'équipe, vieillissante se traîne de plus en plus pendant que le rival Nerazzuri devient l'équipe numéro 1 du pays après le scandale du Calcio en 2006. Les rouges suivent simplement tant bien que mal le rythme imposé par les blues. Des blessures viennent également s'ajouter à son malheur et il découvre en 2008/2009 qu'il est atteint d'une pubalgie. Le génie semble parti, ses plus belles années sont derrière lui et le niveau qu'il affiche au fil des semaines ne laisse pas entrevoir la possibilité de revoir le magicien Kaka.

 

A l'été 2009 se présente ce qui sera peut-être son dernier défi, en Europe du moins, Florentino Perez est de retour aux affaires au Real Madrid. Son projet : Ramener le club royal au sommet de l'Espagne et de l'Europe et pour se faire il va créer une deuxième génération de Galactiques. Les 2.0 !

Kaka sera donc ce premier nouveau Power Ranger, le Milan AC en manque de liquidité, Perez flaire le bon coup et s'offre le meneur de jeu (ainsi que toutes les retombées financière que cela va engendrer sur le marketing) pour la somme de 67M d'euros, ce qui en fera le 3e transfert le plus cher de l'histoire du football derrière Zidane et Figo, tout deux étant les premiers Galactique lors du premier mandat de Perez. Puis il descendra d'un cran en n'étant plus "que" le 4e plus gros transfert après l'annonce de l'arrivée de son nouveau coéquipier 4 jours plus tard : Cristiano Ronaldo.

Suivront Benzema, puis Xavi Alonso pour ne citer qu'eux. Le tout sera coaché par Manuel Pellegrini.

 

Mais l'argent ne fait pas les titres et le Real aura passer sa saison à courir derrière l'intouchable Barca tout en échouant à nouveau en huitième de finale de la C1 face à l'OL.

Kaka aura disputé une trentaine de matches mais il n'aura jamais vraiment convaincu. Entre passages récurrent à l'infirmerie et matches insipides, le Brésilien fait jaser au vu de l'investissement surtout que pendant ce temps là, l'autre star : Ronaldo, enchaîne les buts et devient petit à petit l'homme fort du Real.

 

Nouvelle saison, nouvel entraîneur et pas n'importe lequel puisqu'il s'agit de José Mourinho, l'homme qui a mené l'Inter Milan au triplé et qui à mater le Barca en demi-finale de la C1 cette année là. Pellegrini est donc prié de faire ses valises alors que d'un point de vue statistiques, le Real Madrid aura réalisé sa meilleure saison en terme de points au classement sous les ordres du Chilien.

Saison encore plus frustrante pour le Brésilien car cette fois la concurrence se fait plus rude, et Mourinho ne fait pas dans le social. Le jeune Ozil s'impose comme le meneur référence alors que Kaka traîne encore et toujours ses pépins physiques. Madrid gagnera la Copa cette année là face au grand rival grâce à l'inévitable CR7, mais Kaka n'a toujours pas convaincu.

 

Côté sélection, c'est un peu à l'image de sa carrière, le bon et le moins bon. Il a été sacré champion du Monde en 2002 mais décline la Copa America en 2007 ce qui est assez "inadmissible" pour un joueur de ce niveau.

 

Cette saison, il retrouve ses marques petit à petit. Son temps de jeu augmente et les sensations aussi.

Kaka peut-il revenir "réellement" ? Je ne sais pas...

 

Ce joueur m'aura énormément marqué mais sur une durée très très courte, un génie qui s'est éteint trop vite. Peut-être qu'il reviendra, je l'espère en tout cas. On voit bien qu'il n'est plus vraiment le même type de joueur qu'il était au Milan. Moins direct, plus passif, il est plus en retrait dans le jeu et se concentre plus sur l'organisation. Il n'arrive plus vraiment à faire la différence en un contre un et privilégie quasi-systématiquement l'option collective. Un nouveau Kaka arrive.

 

 

 

Son rival du jour : Sneijder.

Le Batave a connu un parcours bien différent de celui du Brésilien. Formé à l'Ajax Amsterdam, il se fait très vite remarquer pour ses qualités techniques évidentes et sa dextérité sur coups de pied arrêtés ainsi que son sens aiguisé de la passe juste.

Il restera 5 saisons à l'Ajax et inscrira une soixantaine de buts avant de partir à Madrid pour jouer sous les ordres de Fabio Capello !

Il débarque dans une équipe du Real Madrid récemment championne d'Espagne. Sneijder va effectuer une première saison d'excellente qualité qui aboutira sur un nouveau titre de champion en Liga, son premier. Mais encore une fois, le mauvais parcours de Merengues en C1 empêche le Batave d'entrer dans le cercle des tout meilleurs joueurs d'Europe cette année là.

 

Il sera aussi de la partie lors de l'Euro 2008 où les Pays-Bas sortent superbement du "groupe de la mort" composé de la France, l'Italie et la Roumanie. Mais les Pays-Bas s'arrêteront au tour suivant, battus par la Russie d'Andrei Arshavin.

 

Sa deuxième saison à Madrid sera plus mitigée... Barcelone renaît, dirigés par le jeune Guardiola et emmenés par le génial Messi, le Real n'arrive pas à tenir le rythme et Sneijder perd petit à petit sa place de titulaire.

A la fin de la saison 2009, le Real est détrôné de son titre de champion et n'a toujours pas confirmé sur la scène européenne. Nouveau bouleversement, Florentino Perez revient aux affaires. Tiens tien... mais je n'ai pas déjà évoqué ce personnage plus haut ? Siiii !! Oui, Sneijder va directement être victime du nouveau projet fou du président, il va être victime des arrivées de Benzema, Ronaldo et... KAKA ! Les deux vont se croiser. Le Brésilien quitte l'Italie pour devenir le premier nouveau Galactique et le Hollandais va faire partie de la charrette de licenciement pour dégraisser un peu l'effectif et va donc poser ses bagages en Italie, mais à l'Inter.

 

José Mourinho a senti le bon coup, Sneijder devant à tout prix "dégager" du Real, le Portugais s'empare de la pépite hollandaise pour en faire son nouveau meneur ! Très vite, Sneijder va s'imposer comme le maître à jouer des Nerazzuris, le commandant des armées de Mourinho. L'objectif de l'Inter est cette fois de conquérir l'Europe, Mourinho sait ce qu'il demande à ses joueurs et Sneijder remplit parfaitement son rôle tout au long de l'année aux côtés des Eto'o, Milito, Maicon and co... Il va mener son équipe vers un magnifique triplé Série A+C1+Coupe ! Sortant de la compétition l'ogre Catalan, Sneijder s'affirme définitivement aux yeux de l'Europe comme une référence au poste ! Il aura été l'homme providentiel de Mourinho, des buts décisifs, des assists qui le sont tout autant et un apport monstrueux sur les CPA. Sneijder à littéralement crevé l'écran !

 

A l'été 2010, le Mondial Sud-Africain. Les Pays-Bas ne sont pas là pour faire du tourisme et affichent clairement leurs ambitions. Sneijder emmène son équipe jusqu'en finale face à une équipe d'Espagne qui a tout simplement été plus réaliste sur ce match. Il finira co-meilleur buteur du Mondial avec 5 buts et aura signé un superbe tournoi !

 

Hélas, il va être aussi victime d'une des plus grandes injustices de ces dernières années...

En effet, le Ballon d'Or 2010 lui semble promis, même l’échec en finale de la CdM ne devrait pas l'empêcher d'être sacré puisqu'il a été génial toute la saison avec l'Inter ET avec sa sélection à la Coupe du Monde.

Ses concurrents ? Messi, tenant du titre, a encore progressé et finit meilleur buteur d'Europe et champion d'Espagne avec le Barca mais a échoué face à l'Inter de Mourinho et... Sneijder en C1 et a raté son Mondial. Ronaldo, monstre des statistiques et homme fort de Madrid mais n'a rien gagné avec le Real, pas plus qu'avec le Portugal où il n'aura jamais réussi à se montrer décisif. Reste les Espagnols, surtout un : Xavi. Mais il a été moins en vue que Sneijder durant la saison, il reste néanmoins le plus sérieux concurrent du Batave pour le Ballon d'Or.

Et pourtant, c'est bien Messi qui va prendre tout le monde à contre-pied en chipant un deuxième Ballon d'Or c**sécutif ! Si son premier ne souffrait d'aucune contestation, il est clair que le deuxième fait beaucoup plus couler d'encre. Il est évident que l'Argentin bénéficie de son image médiatique "parfaite" (3e en 2007, et 2e en 2008 alors qu'il n'était pas un joueur majeur d'Europe) et d'une saison remarquable sur le plan individuel mais qui n'aurait pas du être suffisants face au CV de Sneijder.

 

Le Ballon d'Or est définitivement mort cette année là ! Surement dû à la fusion de FF et de la FIFA... Une étude a révélée par la suite que Sneijder aurait été élu si seuls les journalistes avaient votés !

 

Sneijder va connaître quelques difficultés la saison suivante. Mourinho parti à Madrid, il était question d'un éventuel retour au Real pour le Hollandais. Très vite, Sneijder remet les choses au point ! Le Real l'a viré, désormais le Real appartient au passé et ce, définitivement ! Des premiers mois difficiles, l'Inter peine à retrouver un bon niveau sous la houlette de Benitez pendant que l'ennemi de toujours, le Milan AC revient sur le devant de la scène, plus affamé que jamais. Il y aura eu le Mondial des clubs en cours de saison qui aura offert un dernier succès aux Nerazzuris. L'Inter va faire une saison catastrophique cette année là, Sneijder aura été un bon élément, mais n'a pas réussit à emmener son équipe aux sommets comme il a pu le faire sous les ordres de Mourinho.

 

Alors qu'il semblait proche de l'Angleterre cet été, en particulier des deux Manchester(s), avantage United (parait-il), il décide finalement de rester à l'Inter. Peut-être pour une dernière en Italie ? Réponse au mercato, cet été !

Que reste-t-il de Sneijder ? Quel est son niveau ? Et bien Sneijder reste un véritable petit magicien, un meneur de jeu comme on en voit plus beaucoup. Des qualités techniques superbes, une excellente mentalité sur le terrain, il sait se donner à fond et peut jouer à différents postes tout en gardant un niveau plus que correct. Et il est un magnifique tireur de CPA !

 

 

 

Pour conclure, je donnerais mon vote à Kaka. Moins régulier que le Hollandais, le Brésilien m'a surtout marqué par ses deux matches contre nous en 2007. Non pas que je lui accorde mon vote seulement sur ces deux matches mais je trouve qu'ils symbolisent parfaitement l'image que j'avais du joueur, ce génie imprévisible, dégoulinant de classe et de style. Oh, certes, ce joueur n'est plus, mais en souvenir du magicien qu'il a été, je le met devant Sneijder bien que le Batave reste un magnifique joueur lui aussi.

Modifié par Axelou
  • J'aime 3
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Kaka et Sneijder, deux joueurs qui ont connu une énorme saison, précédés par des saisons plus que correctes, avant de quelque peu s’effacer après leurs années de gloire.

 

Sneijder qui possède une palette et technique plus complète, ne rivalise en revanche pas, sur les capacités de Kaka à faire la différence.

Kaka a les qualités d'un soliste mais aussi d'un joueur d'équipe. Il a toujours utilisé son flair du jeu, ses instincts de buteurs, ses qualités de dribbleur pour apporter la valeur ajoutée qu'il manquait à l'AC Milan.

 

Placé comme numéro 10, dans un milieu en losange, c'est là, qu'il a su se mettre en avant. Suppléant Shevchenko et Inzaghi, il aura pu démontrer qu'il était parmi les meilleurs joueurs du monde, et il s'intégra à vitesse grand V dans la grande Séria A.

Il possède également une frappe très pure. Puissante, lourde ou sèche, mais surtout diablement précise. Il fait parti de ces joueurs qui cadrent souvent, et son ratio Frappes/tirs cadrés, doit être sacrément élevé.

Tout comme Sneijder, il tente souvent sa chance, et peut changer le cours d'un match, grâce à cette qualité-ci.

 

Spécialiste des grands rushs, rares sont les joueurs qui ont pu parcourir autant de distance, sans se faire arrêter face aux défenses aussi hermétiques, que celles du championnat italien.

Des joueurs comme Martins, Vieri, Adriano, Cassano, ont souvent su se jouer d'une défense, à l'approche des derniers mètres, grâce notamment à leur vitesse. Mais Kaka était sur une certaine période, le joueur le plus difficile à arrêter du Calcio.

 

Comme dit précédemment, il concentre certains atouts, lui permettant de s'ouvrir de larges espaces, et aussi de pouvoir en tirer profit.

Néanmoins, son Ballon d'Or bien que mérité, aurait été attribué à Ron' cette saison là, que ça aurait été pareil...

 

Au Real Madrid, je n'ai pas eu beaucoup l'occasion de le voir à l'oeuvre, mais pour le moment on peut dire que c'est mi figue-mi raisin. Il démontre sur certaines phases, qu'il reste un joueur de classe mondiale, mais d'autres démontrent qu'il a plutôt perdu de sa superbe, et est peut-être, sur la pente descendante.

À lui de rebondir véritablement, et apporter les qualités qui rendront les madrilènes encore plus incontournables. Ses récentes prestations sont plutôt encourageantes.

 

 

De l'autre côté, Wesley Sneijder.

 

La Star qui a failli atterrir à Manchester United.

 

Véritablement performant à l'Ajax, il a eu quelques mois difficile au Real Madrid, avant d'exploser dans une formation idéale pour lui.

Un 4-2-2-1-1, où il pouvait donner sa pleine mesure aux côtés de Guti, Raùl et Robben. À ce moment là, le Real Madrid avait su comment il fallait l'exploiter, ce joueur, mais a fait l'erreur d'abandonner ce schéma là, et re-commettre des erreurs de jugements.

 

Le placer dans un 4-4-2, en relayeur était une grossière erreur, en sachant que malgré son énorme volume de jeu, c'était littéralement le sous-exploiter, que de le placer devant un seul récupérateur.

Avec l'impatience que l'on connait du Réal (malheureusement...), ils l'ont vendu aux plus offrants, et un stratège comme Mourinho, a directement sauté sur l'occasion.

 

Lui donner les clés du jeu, lui redonner confiance, faire de l'Inter, une équipe qui tourne autour de lui, était une brillante idée.

Surpris quand même, de voir qu'il a su autant s'épanouir dans une ligue aussi rigoureuse que la Séria A, ça démontre sa capacité à pouvoir s'adapter.

Mais cela, c'est grâce à sa complétude, à toutes ses qualités naturelles, de meneur, de métronome.

 

Nous rappelant le jeu Scholes, dans cette capacité à toujours se montrer disponible, en étant toujours en mouvement, toujours à l'affût d'un second ballon, et sachant idéalement trouver ses partenaires.

Sans parler de sa frappe de balle, lourde et limpide.

 

Il sait recourir à tout type de frappe: Placée, enroulée, du coup de pied, brossée aussi. Un panel qu'il utilise également sur C-F, ce qui en fait un des meilleurs tireurs du circuit.

 

Le point commun qu'il partage avec Kaka, c'est de pouvoir tirer ses coéquipiers vers le haut, ainsi que de pouvoir s'illustrer lors des grands RDV.

Ces deux joueurs ne déçoivent que très rarement, lors des BIG MATCHES; et comment... Ils ont tout pour briller dans ces types de rencontres...

 

Le néerlandais est un joueur que j'estime beaucoup, un peu moins Kaka qui a été un peu surfait par moment, mais j'apprécie cependant l'humilité du bonhomme.

 

 

Il est maintenant temps de voter, et moi contrairement à mes prédécesseurs, je penche pour Sneijder concernant cette opposition.

  • J'aime 2

 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le Banni de la Maison Blanche contre celui qui l’a rejoint, Wesley Sneijder face à Ricardo Kakà.

Commençons par le Batave. Faisant ses premières classes à l’Ajax d’Amsterdam, Wesley Sneijder ne découvre le haut niveau que durant la saison 2007-2008, date à laquelle il rejoint le Real Madrid de Shuster, champion d’Espagne en titre. On connaissait alors déjà sa qualité de frappe, ses buts d’anthologie faisait déjà le tour du monde sur Youtube. On a découvert, lors de sa première saison en Espagne, un excellent footballeur. Bon dans les transmissions, autant les passes courtes que les passes longues bien dosées (idéal pour le jeu de contre merengue), Sneijder se montre bien entendu redoutable sur ses coups de pieds arrêtés, où chaque gardien tremblait avant de voir le ballon entrer au fond des filets. Malheureusement, après un départ canon (doublé face à Villareal notamment) les blessures vont venir compliquer la vie de Sneijder dans la capitale espagnole, à tel point qu’il assistera impuissant à l’élimination des siens en Ligue des Champions, face à l’AS Roma. La Seconde saison sera encore pire. Pourtant, le neerlandais avait réalisé, entre temps, un superbe Euro 2008, où il participa grandement au fabuleux premier tour des Oranjes, qui corrigèrent France et Italie, avec en prime, deux superbes réalisations face à chacune de ces équipes. Il fut également à l’origine de la prolongation arrachée face aux Russes, après un superbe coup franc pour son compère madrilène, Ruud Van Nistelrooy. Donc, revenons à son épopée Madrilène, le batave commence, une fois de plus, de fort belle manière, comme son club, qui enchaîne les succès. Mais les graves blessures de Van Nistelrooy et de Mahamadou Diarra vont sérieusement mettre à mal les joueurs de la Casa Blanca, deux joueurs qui aidaient en plus grandement notre Oranje. Le malien était excellent à la récupération, et permettait à Sneijder de se concentrer sur les tâches offensives, tandis que l’ancienne gloire de Manchester United était bien entendu là, à la finition. D’autant plus que les blessures vont une nouvelle fois rattrapper Sneijder, qui assistera, une nouvelle fois impuissant à la terrible montée en puissance du FC Barcelone, contre qui il jouera une demi heure au Camp Nou (le temps de lâcher un beau tir, claqué par Valdès en corner) avant d’être remplacé, tout juste remit de sa blessure. Mais le Real se fait battre, comme face à Liverpool en Ligue des Champions (contre qui Sneijder joua à Anfield, et se distingua par son envie de toujours frapper...).

Mais encore une blessure, et Wesley disparaît de la fin de saison où la Remontada Madrilène fut incroyable, avant que le Barça ne fasse règner la loi à Santiago Bernabeù.

Ce fut la dernière saison du numéro 10 dans la capitale espagnole. En effet, avec la reprise en main du Real Madrid par Florentino Pérez, il n’y avait plus de place pour lui, Cristiano Ronaldo, Xabi Alonso, Karim Benzema, Arbeloa, Albiol et bien entendu Kakà débarquèrent dans l’effectif galactique des joueurs désormais entraînés par Pellegrini. Sneijder, et son ami, un certain Arjen Robben, payèrent les frais de ces achats, et s’envolèrent, l’un vers l’Inter Milan, l’autre vers le Bayern Munich.

Mourinho ne comprendra d’ailleurs pas pourquoi le Real a décidé de vendre un tel joueur à si bas prix. Ce qui allait se passer, dans la saison à venir, hante encore Monsieur Pérez. Dès son premier match, après à peine un entraînement, Sneijder crève l’écran face à l’ennemi de toujours, l’ancien club de Kakà, l’AC Milan, pour une éclatante victoire 4-0 des Nerazzuris. Et ce fut ainsi pendant toute la saison, Sneijder se mua en maestro du club Italien, emmenant l’Inter Milan au sommet, remportant le Calcio, la Coupe d’Italie et bien entendu, la Ligue des Champions...à Santiago Bernabeù. Durant toute la saison, le batave a affiché un fabuleux niveau, distillant caviar sur caviar, orientant le jeu de son équipe, et marquant bien entendu des buts importants.

Vint ensuite, la Coupe du Monde, où Sneijder arrive en Finale, après avoir marqué 5 bons buts dans la compétition, et non sans avoir frôler la victoire, après un ballon parfait de sa part, pour Robben, qui butait sur Ikker Casillas. C’est donc amer que le neerlandais rentra en Lombardie. Il le sera encore plus, lorsqu’il apprit qu’il ne serait même pas dans les trois premiers au Ballon d’Or FIFA, malgré sa fabuleuse saison, lui, le grand favori. D’autant plus que José Mourinho, autre homme essentiel à l’Inter, quitta la maison, pour rejoindre le Real Madrid (que de symboles ici) et c’est ainsi que l’ancien Madrilène vécu une saison difficile, voyant les ennemis de l’AC Milan reprendre le trône Italien, et surtout, la difficile élimination face à Schalke 04 en Ligue des Champions. Durant cette année, il alterna le bon, le moyen, le mauvais et les blessures bien sûr.

Pendant l’été, la presse fait de lui le successeur de Paul Scholes, à Manchester United, mais bien que proche d’un départ, il décida de rester au moins une saison supplémentaire en Italie, où l’Inter connaît un catastrophique début de saison. Serait-ce la dernière saison de Wesley Sneijder en Lombardie ? Probable. Mais nul ne doute qu’un joueur de son talent saura retrouver tout ce qui a fait de lui le véritable Ballon d’Or 2010.

De l’autre coté, un homme suit le chemin inverse, et met en place sa résurrection, après deux-trois ans de galère. Cet homme, c’est Ricardo Kakà, auteur d’un excellent début de saison avec le Real Madrid de José Mourinho. Mais, remontons un peu le temps, pour pouvoir voir ce qu’a subi le Madrilène, lors de ses belles années et de ses moins belles années.

Pour moi, ce joueur avait réellement atteint son apogée lors de saison 2005-2006, où son niveau était simplement stratosphérique, et il aurait été ballon d’Or si son club avait remporté la C1, cela ne fait aucun doute pour moi. Seul Ronaldinho (et peut être Gerrard) le surpassait lors de cette année là. On parle souvent de la saison 2006-2007, mais j’ai envie de dire qu’il a fait une saison en dent de scie en championnat (bon, pas mal quand même, hein) et c’est en Europe qu’il a redoré son blason. Mais durant la saison 2005-2006, Kaka était excellent PARTOUT, en championnat, où les défenses se faisaient martyrisés par son terrible pouvoir d’accélération, ses frappes, ses passes...et en Europe, j’ai toujours en mémoire ce but magnifique face à Fenerbache (je crois) où il dribbla tout le monde avant d’ajuster le gardien. La Vitesse de Kakà faisait trembler plus d’une défense, c’est une certitude. Même le grand Barça de Riijkard eu du mal face à lui. Le meneur de jeu du Milan est par ailleurs l’une des satisfactions du Mondial de la séléction brésilienne, un mondial qu’il a disputé en étant blessé. Seule ombre au tableau: une élimination précoce, dans un match où le Rossonero a été inexistant.

Durant la saison 2006-2007, Kaka se montre relativement irrégulier, alternant le magique (contre le Manchester United de Cristiano Ronaldo), l’excellent, le bon, le médiocre, le mauvais...mais il restait imprévisible, sa capacité d’accélération faisait toujours des ravages, tout comme sa qualité de frappe et de passe. Elu meilleur joueur et buteur de la Ligue des Champions cette année là, Kakà fit néanmoins une saison relativement anonyme en Série A, où ses exploits européens masquaient un peu les lacunes qu’ils traînaient en Italie.

C’est néanmoins fort logiquement qu’il est attendu comme le grand favori du Ballon d’Or, récompense qu’il remporta (bien que je trouvais Ronaldo meilleur) en 2008. Une année assez décevante, également, où il n’a pas su emmener l’AC Milan vers les sommets, malgré des belles performances, mais cette année là que la galère allait réellement commencer pour le meneur de jeu de la Seleçao: les blessures. Il termina quasiment la saison à l’infirmerie, voyant l’Inter Milan s’emparer du titre nationale, son équipe éliminée par Arsenal...une saison galère, oui.

Mais pas autant que la saison 2008-2009. Là encore, les blessures tronquent sa saison, et il découvre par ailleurs sa pubalgie qu’on dit chronique, et sur le terrain, c’est mi figue mi raisain, son entente avec Ronaldinho et Pato fut relativement éphémère, et les blessures eurent une fois de plus raison de sa fin de saison. De plus, des rumeurs l’envoyaient déjà à Manchester City pendant l’Hiver, mais il décida de rester en Lombardie (fort heureusement, sinon, son nom ne serait pas marqué dans « Joueurs préférés » dans mon profil

:ph34r: ) mais, dès l’été, après une excellente Coupe des Confédérations (élu meilleur joueur du tournoi) Kakà s’engage avec le Real Madrid, pour la nouvelle ère des Galactiques...

Ou plutôt, l’illusion d’une nouvelle ère. Si le brésilien réussit une très bonne pré saison et un début de saison tout à fait correct, cela ne dura pas. Les blessures refont leur apparition, et surtout quand le brésilien semble retrouver la forme (cf: Son match face au FC Barcelone au Camp Nou fut excellent, avec ce petit pont sur Messi en plus ! xD) mais donc, je disais que la Pubalgie le rattrapa, et il finit la saison sur une jambe. Il ne fut par ailleurs jamais autant contesté à Madrid que lors de cette première saison, surtout après l’élimination subie par le Real en Ligue des Champions face à l’Olympique Lyonnais.

C’est donc sur une jambe que Kakà rejoint le Brésil en Afrique du Sud, où il réalisa, pour moi, une campagne tout à fait honorable. Il fut inexistant face à la Corée du Nord, moyen face à la Côte d’Ivoire (et la fameuse altercation face à Kader Keita) bon face aux Pays Bas et au Chili. Mais l’opération s’impose ensuite, et Mourinho a de plus été engagé, et recruté dans le même temps Mesut Özil, Sergio Canales et Angel Di Maria. Autant dire qu’en début de saison, on ne donne pas chère de la peau du brésilien dans la capitale espagnole. Il revint en Février, disputant quelques matchs, se montrant parfois bon, parfois correct, parfois mauvais, parfois inexistant. Son meilleur match fut à Valence, où on a eu l’illusion de retrouver le Kakà des grands jours, avec un superbe but à la clé. Il réussit néanmoins une belle saison statistique, où il était devant des joueurs tels que Canales, Pedro Leon, voire même Adebayor (à vérifier). La nouvelle saison qui débute est en tout cas de bonne augure pour lui, sa vitesse, sa frappe de balle semblent être retrouvées, mais est-ce vrai, ou serait-ce une simple illusion ? Le temps seul nous le dira, mais j’espère de tout coeur que ce joueur prouvera à tous qu’il n’est pas fini. Mourinho vient par ailleurs de le décrire comme un « jeune homme » et qu’il bossait beaucoup.

Alors, maintenant l’heure du vote. Sneijder, c’est la vision du jeu, les passes courtes, longues, les frappes à distance, l’intelligence, les coups francs...

Kakà, c’est la vitesse de ses dribbles, ses accélérations, ses passes (absolument voir la passe qu’il fit face à Liverpool en 2005, le Miracle d’Istanbul) et également sa frappe de balle. Deux joueurs expérimentés, talentueux, à la carrière tronquée par les blessures, mais qui, pourtant, sont assez différents.

Pour la mentalité qu’il a affiché depuis son départ de Milan, pour son talent et son comportement exemplaire, ce sera Ricardo Kakà pour moi. Qu’il brille, autant sur la scène nationale que continentale, mais qu’il s’incline en finale de la Ligue des Champions, face à Manchester United.

Modifié par Red Eye
  • J'aime 3

Mata is Free

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Beau duel entre deux joueurs qui ont beaucoup de points commun, outre leur poste, ces deux joueurs ont surtout explosé durant une année au point de venir durant un ans seulement, le meilleur joueur en Europe. 2007 pour Kakà et 2010 pour Sneijder.

 

Je commence par Kakà, un des joueurs que j'apprécie le plus grâce à un style de jeu atypique et spectaculaire.

Il fait partit de ces rares joueurs dans l'histoire du football, qui ont tout gagner sans exceptions. De la distinction personnel a la distinction collective.

Excellent dans l'organisation offensive du Milan AC en 2007, il est vraiment à mes yeux le milieu offensif idéal.

Il possède toutes les qualités pour perturbé n'importe quel milieu, n'importe quel défense.

Une incroyable capacité à accélérer le jeu très rapidement dans des moments improbable combiner à un volume de jeu très large et une technique extraordinaire ( sa roulette face a Liverpool en finale.. ).

Une grande allure, Kakà est un incroyable finisseur. Balle au pied dans la surface, il ne lui faut pas plus de deux tentative pour la mettre au pied au fond.

C'est un crack pour moi et je le dis, c'est pour moi le meilleur MO que j'ai vu joué, avec Ronaldinho et Zidane. Le Kakà 2007, on le ne reverra sans doute jamais à cause de sa maladie mais durant cette saison, il n'avait presque pas de défaut à son poste.

Un touché de balle très fin, une frappe sèche et très précise, mentalement capable de réaliser des exploits qui resteront dans les annales, en 2007, Kakà avait vraiment placé la barre haute.

 

Place à Sneijder, le joueur que je voulais voir arrivé à Manchester United cette saison.

contrairement a Kakà, Sneijder n'a pas gagner le ballon d'or mais pourtant il mérité de l'avoir, il n'a pas gagner la coupe du monde mais pourtant.. il mérité de la gagner, parenthèse : chacun son avis pour la finale de la coupe du monde, en ce qui me concerne je ne perds pas les images de Robben qui rate deux face à face avec Casillas suite a deux passe de Sneijder sublime.

Le maître a jouer de l’équipe de Mourinho mais aussi de Marwijk car contrairement a Kakà, il a su assumé pleinement son rôle de meneur de jeu en sélection et être performant.

Sneijder à toute les qualités que l'on peut demander a un meneur de jeu.

Une qualité de passe redoutable dans le jeu long comme le jeu court qu'il allie à deux choses : la prise de risque dans les passes et la vitesse d’exécution. Vous l'aurez donc compris, Sneijder exécute parfaitement son rôle de meneur mais ses capacités ne s'arrête pas la.

Il est aussi ambidextre, il à une frappe que ce soit du pied gauche ou du pied droit, limpide, précise et puissante.

Techniquement, il est capable dans de petit périmètre, de faire la différence grâce à des gestes techniques pour déstabiliser la défense adverse.

 

Bref Sneijder et Kakà, c'est donc deux joueurs capable de faire la différence à n'importe quel moment par un mouvement, un geste technique ou une passe grâce a leur talent et leur instinct naturel vers la prise de risque.

Kakà est meilleur que Sneijder à la finition mais Sneijder est surement un meilleur passeur.

Mon choix pour Kakà qui à un style de jeu unique et qui reste selon moi, un des meilleurs MO de sa génération.

  • J'aime 3

On peut dire que vous avez une vision socialiste du football ?

 

Arrigo Sacchi : J'ai une vision correcte d'un sport d'équipe dont l'âme est le jeu. Voilà d'ou je pars.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ralalah, ce prince des supers guerriers, il aime bien les duels compliqués!

 

Carlos Tevez et Diego Forlan, deux joueurs qui ne peuvent nous laisser indifférent, puisqu'après leur départ, s'en ait suivi clairement un gout d'inachevé... Même s'il était plus prononcé pour l'argentin que l'actuel intériste...

 

Diego Forlan, qui arriva en même temps qu'un crack, à savoir Veron, n'aura jamais su vraiment briller au front de l'attaque, et pour cause, la présence du monstrueux Van Nistelrooy. Ce même Ruud, qui arriva lui aussi, en même temps que les deux joueurs précédemment cités...

Il n'aura même pas marqué vingt but lors de son séjour mancunien, un chiffre qu'il atteint à présent chaque saison au plus haut niveau. Un attaquant hargneux, bagarreur, qui a LA GRINTA! Cette combativité propre aux latinos et autres Sud-américains, qui se donnent corps et âme pour leur rôle.

Celui de l'uruguayen est clair: Marquer, marquer, et marquer...

 

Spécialiste des beaux buts, il a ce don d'en mettre des formidables, lointains, et toujours pas facile à mettre dans les cages. Il peut s'appuyer pour ça, sur une frappe puissance et chirurgicale, une qualité indispensable pour tout grand buteur qui se respecte.

Étant aussi un joueur qui sait décrocher, et n'est pas seulement à l'affût d'un bon ballon; il peut mettre en avant sa bonne créativité, son sens de l'appel-contre appel, ses bonnes passes, et son pressing très agressif.

 

Il a véritablement explosé en Espagne, du côté des sous-marins de Villareal, un club qui lui a donné une seconde chance. Et cette seconde chance, il l'a clairement saisi...

Formant un duo hors paire, et insaisissable avec Roman Riquelme, les deux auront terrorisés bien des organisations...

Pendant que lui, scorait à foison, l'argentin lui fournissait caviar sur caviar, et était le métronome de cette belle équipe de Villareal.

 

Deux fois soulier d'Or, dont un second à l'Atletico Madrid, il a également marqué ce club de son empreinte. L'aidant à gagner une Europa League, il était en cette année 2010, au sommet de son art.

Comme nous avons pu le voir aussi, par la suite, en Afrique du Sud. Indéniablement le meilleur attaquant de ce tournoi, il a conclu en beauté, une saison qui sera peut-être, à tout jamais, comme celle de sa carrière.

 

Une carrière, qui après un échec mancunien, aura bien rebondi grâce à de biens meilleures performances en Espagne. Un attaquant qui était capable du meilleur (but à Andfield, des reprises de volées sensationnelles) comme du pire (buts immanquables, prestations ternes); a finalement effacé le pire dans son jeu, pour devenir une référence à son poste. Belle revanche, pour un éternel battant.

 

 

Ensuite, on en vient à l'Apache...

 

Un joueur qui partage certaines similitudes avec le milanais. Notamment le sens combatif, la notion du devoir, la joie perpétuelle à chacun de ses buts, et certaines qualités footballistiques également.

Au niveau des frappes, qui nettoient la toile d'araignée, par exemple...

Tevez est aussi capable de faire la diff', sans avoir à s'appuyer sur un collectif; et c'est ce qui lui permet d'être un joueur, qui a la capacité de s'imposer dans n'importe quel club... Grand ou petit.

Il n'y a qu'à Manchester United, où il n'était pas l'arme numéro une, rôle qui appartenait à d'autres joueurs ^^ Mais il faut voir l'impact immédiat qu'il a eu, aidant l'équipe à réaliser une saison parfaite.

Sa seconde saison, est certainement la plus mauvaise de sa carrière, celle où il avait le moins de magie, de constance et de génie dans son jeu. Il subissait le formatage du Gaffer, et en devenait presque un joueur banal...

Il est clair qu'il devait partir, sous peine de gâcher sa carrière. A City, il s'est bien ressaisi... Plus tranchant, retrouvant l'explosivité qui faisait sa force, sans en perdre son volume de jeu, il démontra très vite quel grand joueur il pouvait être.

 

Portant presque que le club à lui seul, ce même Man City peut clairement remercier l'argentin, qui a tiré le club vers le haut, quasiment seul.

 

Plus technique encore que Forlan, il n'est pas un véritable attaquant, il n'est pas un neuf et demi, pas un ailier... Il fait parti de ces joueurs, dont le rôle est quasi-indéfinissable.

C'est clairement un électron libre, qui a une certaine liberté sur le terrain, d'où ses performances ternes, quand le Gaffer a voulu le bloquer sur un rôle précis. Mis à part le jeu aérien, il est quasi complet. Il a une très bonne conduite de balle, ses percées, son utilisation nette de l'extérieur du pied, ses dribbles déroutants, lui donnent un jeu très dur à cerner pour un défenseur.

 

On peut le dire, il est un des joueurs les plus inarrêtable du championnat anglais...

Bon aussi devant les buts, sans en être un tueur, il sait mieux s'illustrer dans les phases de contres, que celles où il n'a plus qu'à conclure.

 

Je ne reviendrai pas sur son comportement, qui se passe clairement de commentaire, comparé à l'énorme professionnalisme de Diego Forlan.

 

Je dois maintenant choisir, entre deux joueurs aux carrières bien particulières... Entre Forlan qui est passé du tout au tout, grâce à une belle ascension en changant de championnat. Tandis que l'ex-chouchou de la Bombonera était promis à un avenir radieux dés son plus jeune âge, mais est freiné par des soucis de comportements, et par des déclarations qui laissent le doute à son sujet...

 

En terme de talent brut, je choisirais sans hésiter Tevez, mais je vais opter pour Forlan, qui a toujours eu une attitude plus noble, et a réalisé des performances loin d'avoir à envier, celles de Tevez...

  • J'aime 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

deux anciens attaquants passé chez nous qui me laisse un gout de trop peu...Voir plus!

 

Forlan sûrement arrivé trop tôt dans un club du top et avec un grosse concurrence. Un attaquant complet frappe/technique/vitesse, avec un gros mental, un caractère/aura, il sait se faire respecter par ses coéquipiers, n'a pas peur d'être le "leader" de son équipe ( surtout avec son équipe national).

 

Un buteur hors normes, 2x meilleur buteur européen mais peut aussi joué juste derrière un attaquant.

Le meilleur buteur et recordman de sa nation et son capitaine.

 

Tevez, un top attaquant aux qualités exceptionnelles mais vraiment mal entouré. Un gros mental, réussir jeune au brésil en étant argentin pas facile...Sur le terrain, il donne toujours tout ( quand il veut bien rentré :sors: ). Mais un joueur de ce calibre se doit de briller chaque fois avec sa sélection.

 

Mon vote ira aussi à forlan. Entre un joueur qui a réussi sa carrière au de là de son potentiel et un joueur qui ne l'exploite pas autant qu'il devrait ( surtout en dehors du terrain et qui affecte sur le terrain), j'ai fait mon choix. En sélection, Forlan est aussi plus impressionnant!

  • J'aime 2

La lutte c’est de ne pas couper la mémoire.

Si vous ne trouvez plus rien, cherchez autre chose.

B. Cantat

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bon, cette fois je vais faire court. x)

 

Alexandre Pato VS Sergio Agüero

 

Deux joueurs qui représentent l'avenir des deux géants mondiaux que sont le Brésil et l'Argentine. Deux joueurs que je trouve excellents, avec des caractéristiques qui peuvent néanmoins différer.

 

Commençons par l'argentin.

Je l'ai découvert, comme de nombreuses personnes, à l'Atletico Madrid, où il forma pendant quelques temps, avec Fernando Torres, un tandem qui faisait trembler les défenses espagnoles, même celles des Grands (Real & Barcelone). L'argentin était néanmoins dans l'ombre d'El Nino jusqu'au départ de celui-ci vers l'Angleterre, à Liverpool. C'est alors que le Kun va enfin montrer la pleine mesure de son talent, tellement que sa côte grimpera en flèche, auprès de tous, qui le jugeait capable de rivaliser avec l'autre perle argentine du championnat espagnol, le blaugrana Lionel Messi. Celui-ci dit d'ailleurs un jour que "Agûero joue comme un Dieu."

A l'époque, moi je trouvais que l'attaquant de poche était un peu surcôté. Même lorsqu'il avait marqué 17 buts en Liga, même lorsqu'il forma avec Diego Forlàn la paire qui permit à l'Atletico Madrid de remporter la Liga Europa, en 2010. Et pourtant, personne ne doutait du talent du genre de Maradona (c'est peut-être ça qui m'a un peu influencé par ailleurs) jusqu'à aujourd'hui. Et force est de constater, qu'après son départ pour Manchester City, qu'Agüero m'a bien fait taire :ph34r: S'adaptant remarquablement bien au jeu anglais, il est devenu l'attaquant titulaire des Skyblues, mettant le feu à chaque match. Ses accélérations, ses changements de rythme, sa qualité de frappe (et même de passe !) font des ravages partout (sauf face au Bayern, où Boateng l'a cadenassé) et ce n'est sans doute que le début, nous ne sommes que fin Octobre, et l'argentin a presque marqué 10 buts en championnat...En séléction, il est régulièrement appellé, malgré les récurrents changements de séléctionneur là-bas, et se montre très adroit devant les buts. Cependant, il passa le Mondial 2010 de manière relativement anonyme, dans une séléction assez chaotique. Si l'argentin est tout à fait capable de dribbler, son plus gros point fort reste pour moi sa qualité de frappe à mi-distance, aux alentours de la surface de réparation. Lorsqu'il est bien placé, difficile de voir autre chose qu'un but se profiler pour le spectateur. Sa frappe sur Coup-Franc est également bonne, (remember Chelsea !).

Bref, seul le jeu aérien fait défaut à ce joueur, capable de jouer de manière personnelle ou collective selon les situations, et pour un club comme Manchester City, c'est un atout de choix.

 

De l'autre coté, on retrouve Alexandre Pato, l'attaquant de l'AC Milan. Lui, je l'ai vu à la Coupe du Monde des clubs, contre le FC Barcelone, où il fit quelques misères à Puyol. Avant bien entendu de débarquer en Lombardie, en 2008 en formant donc l'éphémère trio "KAPARO" avec Ronaldo, son idôle, et Kakà, l'idôle de San Siro. Durant sa première saison, il se montra sur courant alternatif, pouvant parfois débloquer des rencontres à lui tout seul, et passant parfois complètement au travers. Sa qualité technique éclaboussa néanmoins San Siro, l'attaquant brésilien se faisait une joie d'être sur la pelouse pour faire le spectacle et de marquer, à quelques occasions. Le problème était là: la finition. Le brésilien avait un réel souci devant les buts, et n'était pas encore prêt à devenir l'attaquant numéro du Milan sans pouvoir marquer de buts. Inzaghi et autres Gilardino restaient donc devant...pour le moment, seulement.

Saison 2008-2009: Retour du Tsar Andrei Shevchenko, arrivée de Ronaldinho...l'attaque du Milan à fière allure, avec donc Super Pippo, Shevchenko, et donc Pato. Les fans Milanais rêvent déjà de voir leur ancien numéro 7 (Sheva) refaire trembler l'Europe, épaulé par Kakà, Pirlo et autres Ronaldinho. Mais au fur et à mesure de la saison, un homme va surprendre son monde: Alexandre Pato. Pas titulaire en début d'exercice, l'attaquant Rossonero travailla visiblement sa finition, et devint un joueur très, très dangereux. Explosif balle aux pieds, dribbles déroutants, et buts en pagaille, Pato réalise sans doute sa meilleure saison, et surnagea dans une morose équipe Milanaise, qui vit l'Inter d'Ibrahimovic remporter le Calcop à ses dépens. La saison suivante du prodige brésilien sera moins brillante, toujours présent, malgré des blessures de plus en plus récurrentes, Pato devient plus sobre dans le jeu, et tente moins de gestes techniques. Exilé sur la droite par Leonardo, son rendement devant les buts devint évidemment moins c**séquent. Mais, trop souvent blessé il ne pèsera pas assez sur la saison des Milanais, marquant quand même une dizaine de buts, mais Dunga le laissera à la maison et il regarda le Mondial à la télévision. La saison 2010/2011 fut de meilleure qualité, aux cotés des Robinho, Ibrahimovic et autres Cassano, avec notamment la reconquête du titre Italien, où Pato joua un rôle quoi qu'on se dise. Cependant, ses blessures étaient toujours récurrentes, et Galliani le dit lui-même: il n'est pas normal qu'à son âge, ce joueur soit autant blessé. En ce début de saison, il est...à l'infirmerie. Dommage.

 

Je vais voter pour Pato, malgré le fait qu'Agüero crève l'écran ce moment. Le brésilien s'est déjà imposé depuis quelques saisons à l'AC Milan malgré ses blessures et la concurrence, je trouve cela louable.

  • J'aime 2

Mata is Free

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Qui est en ligne   0 membre, 0 anonyme, 13 invités (Afficher la liste complète)

    • Il n’y a aucun utilisateur enregistré actuellement en ligne
  • Récemment sur cette page   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...