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J'ai bien aimé les ambiances qu'il a mis en place dans Seven et The Game... Après j'étais plus dubitatif devant Fight Club et Benjamin Button, mais bon...

 

C'est pas LE réalisateur moderne, mais il apporte quand même un très bon grain au cinéma, de quoi considérer ces films avec un oeil particulier, surtout depuis son dernier.

Je suis un moi-même préfabriqué, je suis une aberration. Un être non-contingent. Ma personnalité est une ébauche informe, mon opiniâtre absence profonde de cœur. Il y a longtemps que la conscience, la pitié, l'espoir m'ont quitté, s'ils ont jamais existé.

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Pour le coup justement The Social Network contrastait pas mal avec ce qu'il avait l'habitude de faire. Le thème était probablement plus propice pour faire quelque chose d'aussi soigné qu'avant mais de plus dynamique. Verdict la semaine prochaine...

 

Sinon, j'aimerai bien un nouveau film adapté de "Less Than Zero" car le premier semble être une catastrophe...

Je suis un moi-même préfabriqué, je suis une aberration. Un être non-contingent. Ma personnalité est une ébauche informe, mon opiniâtre absence profonde de cœur. Il y a longtemps que la conscience, la pitié, l'espoir m'ont quitté, s'ils ont jamais existé.

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Millenium ? A voir. Je ne suis pas fan de Daniel (sauf de sa femme :wub:), mais il édgage un charisme idéal pour ce film, et l'ambiance m'a l'air intéressante. Je sens un très bon film, vraiment. La patte Fincher peut-être...

Modifié par Captain Britain
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Vien de terminer la liste de schindler, je suis pas un grand fan de Spielberg mais son film est plutôt bien réussi et on s'attache vraiment au personnage principale. Je vous le conseille vivement.

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"El tipo puede cambiar de todo. De cara, de casa, de familia, de novia, de religión, de dios. Pero hay una cosa que no puede cambiar Benjamín. No puede cambiar de pasión" - Sandoval

"Football is a whole skill to itself. A whole world. A whole universe to itself. Me love it because you have to be skillful to play it! Freedom! Football is freedom.” – Bob Marley

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Take Shelter, attente modérée, potentielle surprise en vue... Et alors que je sors de la salle, le réalisme me prend soudain au cou, m'asphyxiant les pensées ; je viens d'assister à mon meilleur moment de cinéma depuis Shutter Island.

 

Rêve ou cauchemar ? Nous oscillons entre ces deux frontières de manière incertaine et furtive, seule une fraction de seconde peut les séparer, un petit éclair, un mouvement de nuages, un cri lointain... Emmené par un personnage dont nous sommes le spectateur omniscient, nous subissons comme lui ses troubles, ses craintes, et nous osons le croire, l'épauler, quand tous les autres le regardent de travers. Jeff Nichols réalise avec son cadre ce qu'une poignée de cinéastes est capable de faire. Il nous plonge au coeur de cet univers, cette maison, cette voiture, ce chantier, ces bâtiments médicaux, en y incrustant toujours une teinte grisâtre, un ciel lointain et menaçant, si bien que l'on fini par avoir la sensation de baigner au coeur d'un nuage. Nuage troublant, mouvant, bruyant, qui nous inflige les mêmes tumultes qu'au héros, qu'ils soient naturels ou psychologiques.

 

Justement venons-en aux séquences dites de "rêve" : Des purs bijoux cinématographiques, je n'ai pu m'empêcher d'exercer une comparaison inconsciente avec ce que l'on a pu nous montrer dans un film aussi loué qu'Inception ; et lorsqu'on remarque les manières de traiter ce phénomène (bien plus difficile à mettre en oeuvre qu'une réalité rationnelle), on se rend compte à quel point Nichols donne une leçon de style et d'élégance à Nolan. À partir du moment où je considère que le spectateur est assez pris par l'atmosphère pour avoir lui aussi envie de hurler à la fin du cauchemar, c'est que la maîtrise est parfaite, nous faisant oublier l'espace d'un instant où nous sommes, qui nous sommes...

 

Mais outre le thème du rêve, qui n'en est pas vraiment un dans le film, le véritable thème qui se veut évident dès les premières minutes de pellicule n'est autre que : L'isolement.

Afin de retranscrire cette sensation chez le spectateur, Nichols joue sur les sons, nous rendant l'oreille bourdonnante, nous éclipsant parfois volontairement des bruits, nous mettant dans un ressenti quasi-identique au personnage. Sensations magnifiées par des transitions de séquences gérée d'une main de poète...

 

D'abord l'isolement de la fille, sourde, qui ne parvient pas à communiquer de manière classique avec ses camarades et qui reste donc toujours seule dans son coin. Plus encore qu'un être qui unis le couple, qui adouci le père, c'est un être qui est toujours en avance sur tous les autres. D'abord inconsciemment, par son rôle d'isolée, et ensuite consciemment, à la toute fin du film...

 

Cet isolement fini par gagner notre personnage principal, prisonnier de son propre malêtre, il s'enferme dans son monde, renie ce qui l'entoure, au point de vouloir se séparer de tout ce qu'il a connu jusqu'alors : Son chien, son meilleur ami, son travail... Tout le monde le quitte, ou plutôt il quitte tout le monde, jusqu'à finir dans un état d'isolation total, physiquement à travers l'abri, émotionnellement à travers ce qu'il perçoit comme une folie grandissante.

 

Seule reste sa femme et sa fille, le maintenant lié à une certaine réalité, ce lien étant visible sur l'affiche même du film.

 

L'isolation le conduit même à rendre visite à sa mère, elle aussi tristement seule, vulnérable, laissée pour morte par tous, y compris son autre fils, Kyle.

 

Une rupture fini par intervenir, inévitablement : Un coup de tonnerre trop important, un je-m'en-foutisme évident des psychologues qui font réaliser à notre personnage la solitude dans laquelle il est obligé de s'engouffrer, celle qu'il ne peut éviter, malgré toutes les tentatives de sa femme. C'est l'occasion pour moi de revenir sur un duo d'acteurs fantastique, Michael Shannon et Jessica Chastain (déjà bluffante en épouse idéale dans The Tree of Life). À eux deux ils collectionnent un nombre important de scènes que je me risquerais à qualifier de "cultes". La puissance de leurs dialogues, la profondeur de leurs attitudes, l'impact de leur amour : Une pure merveille.

 

En fin de compte, quand on y regarde de plus près, on comprend qu'il s'agit là de nous montrer les risques de faire ou de ne pas faire confiance, les risques de croire ou de ne pas croire, les risques d'oser ou de ne pas oser. Finalement, Curtis ose ouvrir la porte, grâce à la confiance qu'il accorde à sa femme. Est-ce que cela aurait du être l'inverse ? Possible, mais qu'importe, le message du film reste le même : Nous ne sommes maîtres de rien, nous ne dépendons de personne, et la rationalité des choses n'est pas plus rationnelle que l'irrationalité...

 

Quand vient le générique, on a l'impression de se prendre un éclair en plein coeur, nous venons d'assister à un chef-d'oeuvre, et nous pouvons juste dire, dans un murmure imprécis : "Okay".

 

[...]

 

En tout cas, je me dirigerai vers toi désormais Captain, maintenant que j'ai la confirmation que tu as bon goût. <_<

Modifié par Best_07

Je suis un moi-même préfabriqué, je suis une aberration. Un être non-contingent. Ma personnalité est une ébauche informe, mon opiniâtre absence profonde de cœur. Il y a longtemps que la conscience, la pitié, l'espoir m'ont quitté, s'ils ont jamais existé.

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J'ai pas vraiment compris ta critique sur Braveheart, Marvin. Personnellement j'ai adoré le film et il fait partis de mon top film. Il est vrai qu'à bien y regarder, le film est victime d'erreur de réalisation et de montage, mais de là à le caractériser de pire film je trouve que tu y vas fort. Après peut-être que nous ne sommes pas dans la même cour de jeu et que tu as un œil bien plus expert et avisé que moi, mais il y a des films bien pires que celui là. Et de là à dire que Mel Gibson n'a aucun talent, moi je l'aime beaucoup et je l'ai adoré dans The Patriot ou Nous Etions Soldats.

Je ne sais pas si mes gouts sont populaires, mais je n'ai vraiment pas compris ta critique.

"1972 - der Beginn einer Erfolgsgeschichte, 2012 - ein neues Kapitel wartet darauf, geschrieben zu werden"

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J'ai pas vraiment compris ta critique sur Braveheart, Marvin. Personnellement j'ai adoré le film et il fait partis de mon top film. Il est vrai qu'à bien y regarder, le film est victime d'erreur de réalisation et de montage, mais de là à le caractériser de pire film je trouve que tu y vas fort. Après peut-être que nous ne sommes pas dans la même cour de jeu et que tu as un œil bien plus expert et avisé que moi, mais il y a des films bien pires que celui là. Et de là à dire que Mel Gibson n'a aucun talent, moi je l'aime beaucoup et je l'ai adoré dans The Patriot ou Nous Etions Soldats.

Je ne sais pas si mes gouts sont populaires, mais je n'ai vraiment pas compris ta critique.

Ces films sont pas mauvais en soi mais je crois que ce qui dérange Marvin et qui me font aussi vomir sur Mel Gibson, c'est les valeurs américano-républicaine chrétienne à deux balles qui sont présentes tout au long de chacun de ces films. Et puis, le rôle du plus beau, du plus fort, du plus vertueux qu'il se donne dans pas mal de ses films (surtout the Patriot et Braveheart) est tout bonnement insupportable. Et quand tu connais les antécendants du bonhomme (antisémithisme, homophobie, conservateur républicain, catholique traditionaliste, partisan de la peine de mort...), t'aimes tout de suite un peu moins ses films...

 

Edit : Pour ajouter une pointe de nuance à ce post aux allures haineuses :P Je voudrais dire que je me souviens d'avoir vu Braveheart et The Patriot étant plus jeune et que j'avais beaucoup aimé les deux films. Mais depuis, j'ai développé un certain esprit critique et des convictions qui font que ce genre de films ne passent plus et que mon regard sur ceux-ci a totalement changé. L'omniprésence des valeurs républicaines et chrétiennes hypocrites à souhait tue tout simplement ce genre de films pour moi. Et depuis ma première vision de ces deux films, j'en ai appris un peu plus sur ce brave Mel Gibson et j'ai donc un regard différent sur son "oeuvre" également. Enfin voilà, tout ça pour dire que Mel Gibson n'est ni mon acteur ni mon réalisateur préféré. ^_^

Modifié par symon
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C'est vrai je suis d'accord, mais il faut faire abstraction de la chose. Le cinéma a toujours mis en évidence les héros partout et pas uniquement dans les films de Mel Gibson. Ce n'est pas parce que Charlie Sheen est alcoolique est complètement déconnecté qu'il ne faut pas aimer Mon Oncle Charlie si tu vois ce que je veux dire. Après je comprend très bien ce point de vu et il est vrai que ça peut agacer des personnes sensibles à ce genre de message.

"1972 - der Beginn einer Erfolgsgeschichte, 2012 - ein neues Kapitel wartet darauf, geschrieben zu werden"

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Hier j'ai vu The collector et en tant que fan de film d'horreur, terreur, gore, etc. J'ai été servi ! Du suspens à volonté, de la bonne torture, une fin Epic, etc. Bref un très bon film, à voir.

On peut dire que vous avez une vision socialiste du football ?

 

Arrigo Sacchi : J'ai une vision correcte d'un sport d'équipe dont l'âme est le jeu. Voilà d'ou je pars.

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C'est vrai je suis d'accord, mais il faut faire abstraction de la chose. Le cinéma a toujours mis en évidence les héros partout et pas uniquement dans les films de Mel Gibson. Ce n'est pas parce que Charlie Sheen est alcoolique est complètement déconnecté qu'il ne faut pas aimer Mon Oncle Charlie si tu vois ce que je veux dire. Après je comprend très bien ce point de vu et il est vrai que ça peut agacer des personnes sensibles à ce genre de message.

Non, c'est clair que parfois, il faut faire abstraction de certaines choses pour apprécier un film, là, c'est un peu trop pour moi mais disons que je peux tout de même comprendre qu'on apprécie ce genre de films. Ce qui me dérange, en soi, c'est pas tellement Mel Gibson lui-même, qui est qu'un redneck parmi d'autres, c'est le côté propagande de valeurs pas toujours les plus saines. Maintenant, si tu as l'esprit critique nécessaire pour passer à côté et apprécier le film, tant mieux.

Pour ce qui est Charlie Sheen, c'est pas vraiment la même chose, il y a être alcoolique et avoir un certain côté autodestructeur et il y a avoir des valeurs discriminatoires comme Mel Gibson. Et puis, si on devait ne pas admirer tous les alcooliques et drogués, on irait pas loin :P

 

Mel Gibson c'est quand même un acteur très doué, après on peut critiquer le mec mais j'en connais beaucoup qui tueraient pour avoir le tiers de sa carrière

 

Mad Max bordel !

Jamais vu le 1 mais j'ai jamais autant ri que devant Mad Max 2, un bon gros nanar, que du bonheur :P

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Ah nan mais même le 1 t'as des moments un peu embarrassants :D après ça reste un p***** de bon film quand même

J'ai cru entendre qu'il y avait un 4 qui allait sortir, il a pas froid aux yeux le Mel :D

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J'avais pas trop accroché, même si je reconnais qu'il était bien fait, il m'a pas marqué outre mesure. Je m'attendais à plus en fait, compte tenu de son envergure. Mais je suis d'accord pour Spacey.

 

Ce soir, Citizen Kane, depuis le temps que je DOIS le voir...

Modifié par Best_07

Je suis un moi-même préfabriqué, je suis une aberration. Un être non-contingent. Ma personnalité est une ébauche informe, mon opiniâtre absence profonde de cœur. Il y a longtemps que la conscience, la pitié, l'espoir m'ont quitté, s'ils ont jamais existé.

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Ahh non, ne pas être marqué par American Beauty, c'est quand même étonnant. Ce film est l'un des meilleurs que je connaisse, dans son genre.

 

Y a pas longtemps, j'ai vu Leaving Las Vegas. Nicolas Cage n'y est pas transcendant, l'intrigue est pas mal mais trop peu fouillée, les liens entre les différents protagonistes ne sont pas aussi profonds qu'on pourrait l'espérer. A voir surtout pour son ambiance crade, et une réalisation qui tient la route.

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J'avais pas trop accroché, même si je reconnais qu'il était bien fait, il m'a pas marqué outre mesure. Je m'attendais à plus en fait, compte tenu de son envergure. Mais je suis d'accord pour Spacey.

 

Ce soir, Citizen Kane, depuis le temps que je DOIS le voir...

Prépare toi à prendre une grosse claque. :P Il mérite sa réputation.

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Ouais ? Franchement, j'ai étudié tellement de plans dessus, que j'en ai déjà marre avant de le commencer... Alors mes profs le louent comme un Dieu, mes potes me le conseillent avec vigueur, mais j'ai peur de ne pas retrouver ma place devant le "Meilleur film du cinéma". En fait, j'ai tellement bossé dessus et on m'en a tellement parlé, que je suis sûr de pas le voir dans des conditions d'objectivité pure...

 

Donc finalement ce soir ce sera Restless... Je garde le mythe CK pour plus tard...

Je suis un moi-même préfabriqué, je suis une aberration. Un être non-contingent. Ma personnalité est une ébauche informe, mon opiniâtre absence profonde de cœur. Il y a longtemps que la conscience, la pitié, l'espoir m'ont quitté, s'ils ont jamais existé.

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