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Forces et faiblesses de Manchester united


Charlie

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Parmi les faiblesses pour commencer:

 

Je dirai, que pendant une très longue période, Ferguson a été assez naïf par moment, notamment en C1 où les équipes bien organisées arrivaient bien à nous prendre en défaut.

Le 4-4-2 était certes solide et compacte, mais les lignes n'étaient pas assez resserrées et notre milieu de terrain manquait de rigueur.

Les latéraux qui aimaient monter sur la largeur laissaient des opportunités à l'adversaire de pouvoir exploiter les espaces.

 

Je pense au Bayern Munich qui a finit par nous cerner, lorsqu'on nous étions en compétition régulière avec eux, le Real Madrid, et bien entendu le Milan AC, qui a définitivement ouvert les yeux à Ferguson, sur sa façon de procéder en Europe.

 

Mais il n'a pas attendu la déculottée contre l'équipe milanaise, pour innover dans sa façon d'aborder les matches en coupe d'Europe. La raison des achats de Laurent Blanc, Veron ou encore Rio. Je pense que même l'achat de RVN n'était pas seulement dû à la baisse de rendement de Yorke/Cole, mais aussi à sa roublardise, et sa maîtrise complète dans les matches de Ligues des champions.

 

Néanmoins, ce n'est pas Veron ou Blanc, qui ont permis d'avoir cette véritable maturité en C1, mais bien des joueurs comme Carrick, Rio voire même Van Der Sar. Qui avait un rôle bien plus important que celui d'un simple rempart. Il y'a bien sûr l'importance de joueurs comme Rooney ou Park.

 

 

 

Dans les points forts...

 

Je pense que c'est notre capacité à retenir les leçons de nos déboires qui a toujours fait la différence, une responsabilité.

Dans les faits, on peut citer cette faculté à jouer en équipe, en symbiose. La parfaite compréhension du jeu latéral, avec tout ce que ça demande.

 

Dédoublement, passes en retraits, diversités de centres, renversement de jeu...

On a vu des phases collectives similaires dans des équipes pourtant très différentes, preuve que S.A.F a toujours su faire respecter sa façon de voir les choses, de faire évoluer ses joueurs.

Beckham et Scholes multipliaient les passes transversales, pour nous rendre le moins prévisible possible, déstabiliser un bloc équipe, et on a vu Rooney en faire de même, or que c'est un neuf de base, qui aimait jouer sur la profondeur.

 

Nous avons également assister à un M.U beaucoup plus calculateur pendant 3-4 saisons, probable influence de Queiroz qui a su amener sa touche "latine". Ferguson a su ensuite garder les avantages de cette mutation.

C'est ce qui nous a rendu régulier sur la scène européenne, tout en pouvant partir à l'assaut lorsqu'on le souhaitait.

 

Notre force a toujours été ce football offensif, craint et respecté en même temps. Tout en faisant preuve d'une discipline bien marquée.

 

Je pense que Van Gaal révolutionne le club à sa façon, mais j'espère qu'il ne fera pas disparaître totalement la tradition.

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Force: Alors...

Je pense que c'est le concentré de talent, de classe, d'humilité, de courage qui a toujours fait la différence pendant de longues années...

Manchester ça a toujours été un charme particulier, un mélange de plusieurs styles de joueurs, si différents, mais si complémentaires...

Notre jeu de contre-attaque... Capable de patienter bas sur le terrain, et remonter le ballon à une vitesse intersidérale, pour finir dans les derniers mètres adversaires sans que l'adversaire n'ait eu le temps de voir venir.

 

Concrètement c'est la capacité de SAF à viser les gardiens au jeu pied intéressant, et aux réflexes sur la ligne digne des meilleures.

Peter, VDS, Barthez, De Gea comportent tous les quatre des similitudes même si Fabien sur la fin, c'était vraiment plus trop ça :P Cela dit, les trois autres ont démontré que le gaffer a souvent eu du nez pour détecter les gardiens complet et sûr techniquement...

 

Je note aussi une capacité à varier dans le choix de ses avants-centres, c'était d'ailleurs sa plus grande force, peut-être dû à sa carrière d'ex-attaquant. On a eu des buteurs pures races, des neufs-et-demi ingénieux, des attaquants de compléments.

Rooney et Solskjaer ont eu l'adresse de pouvoir s’aligner avec n'importe quel type d'avant-centre.

 

Dans les faiblesses:

 

Je dirais qu'avant l'arrivée de Van Gaal, le football de possession ça n'a jamais été notre fort, même avec un joueur comme Scholes, qui exploitait plus le collectif à son paroxysme, qu'il nous permettait d'avoir un réel football de possession.

 

Notre défense aussi... J'ai quand même vu sur certaines périodes, des largesses assez énormes... Merci Brown, Berg, Silvestre :P (je suis un peu sévère...) On n'a pas toujours eu des épopées Rio/Vidic.

Aujourd'hui encore nous en avons la confirmation. Mais c'est un peu prés tout ce que je vois.

Modifié par Doraibu
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Force: Alors...

Je pense que c'est le concentré de talent, de classe, d'humilité, de courage qui a toujours fait la différence pendant de longues années...

Manchester ça a toujours été un charme particulier, un mélange de plusieurs styles de joueurs, si différents, mais si complémentaires...

Notre jeu de contre-attaque... Capable de patienter bas sur le terrain, et remonter le ballon à une vitesse intersidérale, pour finir dans les derniers mètres adverses sans que l'adversaire n'ait eu le temps de voir venir.

 

Concrètement c'est la capacité de SAF à viser les gardiens au jeu au pied intéressant, et aux réflexes sur la ligne digne des meilleures.

Peter, VDS, Barthez, De Gea comportent tous les quatre des similitudes même si Fabien sur la fin, c'était vraiment plus trop ça :P Cela dit, les trois autres ont démontré que le gaffer a souvent eu du nez pour détecter les gardiens complet et sûr techniquement...

 

Je note aussi une capacité à varier dans le choix de ses avants-centres, c'était d'ailleurs sa plus grande force, peut-être dû à sa carrière d'ex-attaquant. On a eu des buteurs pures races, des neufs-et-demi ingénieux, des attaquants de compléments.

Particulièrement Rooney et Solskjaer, qui ont eu l'adresse de pouvoir s’aligner avec n'importe quel type d'avant-centre.

 

 

 

:wub:

Modifié par babyf@ce
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Dans les forces de United, je dirai ce style caméléon inculqué par SAF. On a jamais été prisonniers d'un système ou d'un dogme de jeu (même si on peut penser que ca nous a pénalisé par moments justement).

C'est vraiment ce qui m'a kiffer United. On était aussi bien capables de prendre à la gorge un adversaire pasque c'est nous les patrons que d'attendre patiemment, sournoisement puis de surgir en contre et d'envoyer subitement des décharges électriques sur les adversaires. Toujours un plan B en fonction du déroulement du match, c'était merveilleux.

 

Autre chose, que Doraibu a parfaitement détaillé, ce savant mélange entre chiens de la casse typiquement estampillés Premier League, joueurs un peu maladroits mais attachants, artistes fantasques et tueur de sang-froid devant. Manchester c'est le football.

 

Dans les faiblesses (puisqu'il faut en trouver), y a quelque chose que j'ai souvent envié aux équipes "moins talentueuses", c'est cette impression de solidarité à toute épreuve face à des vents contraires, dont ont pu faire preuve le Chelsea de 2012 ou l'Inter de 2010 par exemple. Tenir, contre vents et marées, à 10 contre 11 et aller chercher une qualif au courage et l'abnégation... Retrospectivement, ca m'a vraiment manqué contre le Real en 2013. J'aurais tellement kiffé qu'on tienne le 1-0 ou même le 1-1 après le rouge de Nani, ou -soyons fou- qu'on aille renverser la situation et en mettre 2...

C'est en ce sens, par exemple, que j'ai absolument kiffé les quarts de finale contre le Bayern l'année dernière, surtout le match aller. Nous voir en équipe, devant notre public, tenir, défendre, jouer les coups à fond de cette manière alors qu'on était au fond du trou, ca m'a rendu vraiment fier. Enfin !

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https://ultimodiez.wordpress.com/ (cliquez cliquez c'est la famille)

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Grand +1 Moha, mais:

 

 

Dans les faiblesses (puisqu'il faut en trouver), y a quelque chose que j'ai souvent envié aux équipes "moins talentueuses", c'est cette impression de solidarité à toute épreuve face à des vents contraires, dont ont pu faire preuve le Chelsea de 2012 ou l'Inter de 2010 par exemple. Tenir, contre vents et marées, à 10 contre 11 et aller chercher une qualif au courage et l'abnégation... Retrospectivement, ca m'a vraiment manqué contre le Real en 2013. J'aurais tellement kiffé qu'on tienne le 1-0 ou même le 1-1 après le rouge de Nani, ou -soyons fou- qu'on aille renverser la situation et en mettre 2...


^^

 

 

Après je l'accorde, c'était il y'a bien longtemps.

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Synthétiquement, je dirais ...

 

Points forts :

 

- L'imprévisibilité : Dans les plus récentes et belles années du club, cela a été particulièrement utile. Je me souviens d'Ancelotti qui disait avant le match entre United et le Milan en 2006/2007, que Manchester jouait très bien mais que c'était un peu prévisible. 1 journée plus tard, United marque de trois façons complètement différentes : un corner (merci Dida & Cristiano), une bonne action bien construite (dont on rêverait aujourd'hui), avec la petite louche de Scholes pour Rooney, et un contre en partant d'une touche adverse dans notre camp. La totale.

 

Pour moi, c'est même ça l'essence du football. C'est pouvoir répondre à différentes situations en adoptant différents comportements permettant de les surmonter. Il existe difficilement une seule tactique unique qui puisse faire en sorte de durer dans le temps et de gagner constamment. Bon en fait, il y a bien eu le Grand Barcelone de 2011, mais même-là, ce jeu a trouvé ses limites, s'est essoufflé dans le temps. Et puis, à titre totalement subjectif, je m'ennuierais, si tous les week-end, je voyais mon équipe favorite jouer toujours de la même façon. Pour rêver un peu, il faut se diversifier, sans rien perdre.

 

J'ai apprécié les démonstrations offensives de MU. Mais presque autant les démonstrations défensives. Le Manchester 2-0 Arsenal en FA Cup, 2011, c'est une purge offensive. Mais derrière, c'était génial. J'adorais voir Vidic repousser tous les assauts d'Arsenal, par une tête, un dégagement acrobatique même qu'on ne lui prêtait pas. J'aimais voir ce milieu dégueu O'Shea-Gibson empêcher les Gunners de bien progresser dans notre camp. Ou cette solidité à Porto pour dresser une muraille rouge face aux Dragons Portugais et empêcher Van der Sar de rechercher le ballon au fond de ses filets.

 

Sir Alex a enseigné à Manchester l'art d'attaquer comme une meute, et de se replier comme une meute. Dommage que ça ne s'est plus trop durant ses dernières années. Mais moi, j'aimais ça. Faire totalement déjouer l'adversaire, voir des ennemis sans aucune solution face à une équipe qui peut les prendre en contre à une vitesse ahurissante. Bordel, ce talent qu'on possédait entre 2007 et 2009. Devant, derrière au milieu, pas une seule équipe ne semblait plus complète que la nôtre. Et pourtant ...

 

- Fergie Time : J'ai vraiment besoin de dire quelque chose ? Pas vraiment, mais bon. Le Fergie Time, sans remonter aussi loin que Solskjaer en 1999, c'est tellement de souvenirs récents aussi. Le Fergie Time, c'est quoi ? C'est Tevez qui surgit pour marquer à la 90' contre Tottenham en 2007/2008, c'est Tevez qui campe bien comme il faut pour reprendre un centre de Nani mal repoussé par la défense à Lyon, c'est Ferdinand qui reprend un coup-franc de Giggs à la 90' contre Liverpool en 2005/2006 pour enflammer Old Trafford, c'est Rooney qui fait frappe tout en instinct à la 93' contre le Milan pour le même résultat, c'est Park Ji-Sung qui dribble un adversaire sur la gauche de la surface avant de sceller le 2-1 d'un match indigeste contre les Wolves, c'est Hernàndez qui place sa tête à bout portant pour crucifier Cech en 2012/2013, c'est Nasri Van Persie qui expédie un coup-franc dans les dernières minutes pour faire taire l'Etihad Stadium, c'est Giggs qui reprend au deuxième poteau un centre de Young pour rapporter les trois points face à Norwich, c'est Berbatov qui reprend un bon travail de Tevez pour donner les trois points après un match horrible à Stoke, c'est Carrick qui donne quasiment le titre après une frappe du gauche à Wigan, c'est Ronaldo qui fête toute en arrogance un coup-franc victorieux contre le Sporting, c'est Rooney qui place son crâne pour faire tomber City en Carling Cup à la fin du match, c'est encore Tevez qui reprend une tête de Scholes à bout portant pour arracher le nul sur le terrain des Blackburn Rovers trop chanceux jusque-là, c'est Vidic qui joue les renards après un poteau de Carrick pour exulter face à Sunderland, c'est Macheda qui endosse le costume du héros face à Aston Villa dans une action qui restera gravée dans les mémoires récentes ...

 

Le Fergie Time, c'est aussi, toute cette joie de Sir Alex, qui se lève tout sourire, le stade en ébullition.

 

Et la liste est non-exhaustive. Bordel. Comme par hasard, rien de cette année ou celle de l'année précédente, hein. Bon, on peut quand même ajouter RvP vs Chelsea ?

 

- Le Mental : Directement en lien avec le Fergie Time. On ne lâche pas. United laissait toujours l'impression de ne jamais abandonner, quelque soit le résultat. Sous peine d'un hairdryer. Oh ça aussi, ça me manque. Même sans jouer foncièrement bien, l'équipe parvenait toujours à remettre de la pression sur son adversaire, pour aller chercher le résultat qu'il fallait. C'est en ça que nos mémorables comebacks peuvent être cités. Mais je ne vais pas refaire une liste, ce serait long. Disons qu'on se souvient tous très bien des Man Utd 5-3 Tottenham, des Man Utd 5-2 Tottenham, des Man Utd 4-3 Newcastle ... oui, j'arrête.

Jamais sous Sir Alex je n'ai vu une équipe aussi apathique et pathétique que le Manchester de l'an dernier à Stamford Bridge par exemple. Je me souviens presque avoir été choqué par ce spectacle déprimant, de joueurs qui regardaient tous l'issue de secours ou le tunnel exit.

 

Points faibles :

 

- Barcelone : Perdre deux finales en trois ans contre eux, ça m'a foutu les nerfs en ébullition. Ce qui m'a conduit à avoir des pensées extrêmement entachées de mauvaise foi, comme : "Avec Fletcher on les auraient bouffé" (2008/2009), "Si Ronaldo marque son but du gauche, on les auraient bouffé" (2008/2009), "Si on avait eu un corner, on aurait pu faire mieux" (2010/2011), "Si Messi n'avait pas eu de la chance que son vieux tir pourri rentre, on aurait gagné aux tirs aux buts" (2010/2011), "De toute façon, le but de Scholes en 2008 vaut bien deux LDC".

Dire qu'après la saison 2010/2011, Sir Alex était parti pour débuter une nouvelle ère faite d'un jeu plus rapide et technique, ballon dans les pieds, de mouvement ...

 

Foutu Jonny Evans. Que j'aimais bien cette année pourtant.

 

- La chance : Bah oui. Comment vous expliquez la victoire de Portsmouth à Old Trafford en 2007/2008 vous ?

 

- "Vous savez qui" lors de MU-Real (2013) : La LDC nous était destinée. Je suis désolé, mais cette année-là, il faut savoir que Sir Alex avait un plan pour chaque palier de la compétition. Dortmund ? Rien du tout. Le Bayern ? Fergie Time ! (Entre nous, Olic nous l'a mise profonde en 2009/2010 avec son vieux but pourri. Foutu Evra. La LDC était à ... bref)

 

- La victoire : Notre pire ennemi, c'est elle. À force de gagner, de vouloir gagner, Sir Alex a oublié les bases de ce qui constituaient ses plus grands succès. À savoir le football. Car dans ses derniers temps, c'était du combat mes amis. Chicharito qui finit couvert de boue contre Newcastle pour offrir la victoire en se jetant comme un fou vers le ballon, c'est du combat. Et le combat c'est plus fatiguant quand même.

 

Oui, oui. Les vrais points faibles, je les masque.

 

EDIT : Oui, oui, j'ai dit "synthétiquement" ...

Modifié par Red Eye
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Mata is Free

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Synthétiquement, je dirais ...

 

Points forts :

 

- L'imprévisibilité : Dans les plus récentes et belles années du club, cela a été particulièrement utile. Je me souviens d'Ancelotti qui disait avant le match entre United et le Milan en 2006/2007, que Manchester jouait très bien mais que c'était un peu prévisible. 1 journée plus tard, United marque de trois façons complètement différentes : un corner (merci Dida & Cristiano), une bonne action bien construite (dont on rêverait aujourd'hui), avec la petite louche de Scholes pour Rooney, et un contre en partant d'une touche adverse dans notre camp. La totale.

 

Pour moi, c'est même ça l'essence du football. C'est pouvoir répondre à différentes situations en adoptant différents comportements permettant de les surmonter. Il existe difficilement une seule tactique unique qui puisse faire en sorte de durer dans le temps et de gagner constamment. Bon en fait, il y a bien eu le Grand Barcelone de 2011, mais même-là, ce jeu a trouvé ses limites, s'est essoufflé dans le temps. Et puis, à titre totalement subjectif, je m'ennuierais, si tous les week-end, je voyais mon équipe favorite jouer toujours de la même façon. Pour rêver un peu, il faut se diversifier, sans rien perdre.

 

J'ai apprécié les démonstrations offensives de MU. Mais presque autant les démonstrations défensives. Le Manchester 2-0 Arsenal en FA Cup, 2011, c'est une purge offensive. Mais derrière, c'était génial. J'adorais voir Vidic repousser tous les assauts d'Arsenal, par une tête, un dégagement acrobatique même qu'on ne lui prêtait pas. J'aimais voir ce milieu dégueu O'Shea-Gibson empêcher les Gunners de bien progresser dans notre camp. Ou cette solidité à Porto pour dresser une muraille rouge face aux Dragons Portugais et empêcher Van der Sar de rechercher le ballon au fond de ses filets.

 

Sir Alex a enseigné à Manchester l'art d'attaquer comme une meute, et de se replier comme une meute. Dommage que ça ne s'est plus trop durant ses dernières années. Mais moi, j'aimais ça. Faire totalement déjouer l'adversaire, voir des ennemis sans aucune solution face à une équipe qui peut les prendre en contre à une vitesse ahurissante. Bordel, ce talent qu'on possédait entre 2007 et 2009. Devant, derrière au milieu, pas une seule équipe ne semblait plus complète que la nôtre. Et pourtant ...

 

- Fergie Time : J'ai vraiment besoin de dire quelque chose ? Pas vraiment, mais bon. Le Fergie Time, sans remonter aussi loin que Solskjaer en 1999, c'est tellement de souvenirs récents aussi. Le Fergie Time, c'est quoi ? C'est Tevez qui surgit pour marquer à la 90' contre Tottenham en 2007/2008, c'est Tevez qui campe bien comme il faut pour reprendre un centre de Nani mal repoussé par la défense à Lyon, c'est Ferdinand qui reprend un coup-franc de Giggs à la 90' contre Liverpool en 2005/2006 pour enflammer Old Trafford, c'est Rooney qui fait frappe tout en instinct à la 93' contre le Milan pour le même résultat, c'est Park Ji-Sung qui dribble un adversaire sur la gauche de la surface avant de sceller le 2-1 d'un match indigeste contre les Wolves, c'est Hernàndez qui place sa tête à bout portant pour crucifier Cech en 2012/2013, c'est Nasri Van Persie qui expédie un coup-franc dans les dernières minutes pour faire taire l'Etihad Stadium, c'est Giggs qui reprend au deuxième poteau un centre de Young pour rapporter les trois points face à Norwich, c'est Berbatov qui reprend un bon travail de Tevez pour donner les trois points après un match horrible à Stoke, c'est Carrick qui donne quasiment le titre après une frappe du gauche à Wigan, c'est Ronaldo qui fête toute en arrogance un coup-franc victorieux contre le Sporting, c'est Rooney qui place son crâne pour faire tomber City en Carling Cup à la fin du match, c'est encore Tevez qui reprend une tête de Scholes à bout portant pour arracher le nul sur le terrain des Blackburn Rovers trop chanceux jusque-là, c'est Vidic qui joue les renards après un poteau de Carrick pour exulter face à Sunderland, c'est Macheda qui endosse le costume du héros face à Aston Villa dans une action qui restera gravée dans les mémoires récentes ...

 

Le Fergie Time, c'est aussi, toute cette joie de Sir Alex, qui se lève tout sourire, le stade en ébullition.

 

Et la liste est non-exhaustive. Bordel. Comme par hasard, rien de cette année ou celle de l'année précédente, hein. Bon, on peut quand même ajouter RvP vs Chelsea ?

 

- Le Mental : Directement en lien avec le Fergie Time. On ne lâche pas. United laissait toujours l'impression de ne jamais abandonner, quelque soit le résultat. Sous peine d'un hairdryer. Oh ça aussi, ça me manque. Même sans jouer foncièrement bien, l'équipe parvenait toujours à remettre de la pression sur son adversaire, pour aller chercher le résultat qu'il fallait. C'est en ça que nos mémorables comebacks peuvent être cités. Mais je ne vais pas refaire une liste, ce serait long. Disons qu'on se souvient tous très bien des Man Utd 5-3 Tottenham, des Man Utd 5-2 Tottenham, des Man Utd 4-3 Newcastle ... oui, j'arrête.

Jamais sous Sir Alex je n'ai vu une équipe aussi apathique et pathétique que le Manchester de l'an dernier à Stamford Bridge par exemple. Je me souviens presque avoir été choqué par ce spectacle déprimant, de joueurs qui regardaient tous l'issue de secours ou le tunnel exit.

 

Points faibles :

 

- Barcelone : Perdre deux finales en trois ans contre eux, ça m'a foutu les nerfs en ébullition. Ce qui m'a conduit à avoir des pensées extrêmement entachées de mauvaise foi, comme : "Avec Fletcher on les auraient bouffé" (2008/2009), "Si Ronaldo marque son but du gauche, on les auraient bouffé" (2008/2009), "Si on avait eu un corner, on aurait pu faire mieux" (2010/2011), "Si Messi n'avait pas eu de la chance que son vieux tir pourri rentre, on aurait gagné aux tirs aux buts" (2010/2011), "De toute façon, le but de Scholes en 2008 vaut bien deux LDC".

Dire qu'après la saison 2010/2011, Sir Alex était parti pour débuter une nouvelle ère faite d'un jeu plus rapide et technique, ballon dans les pieds, de mouvement ...

 

Foutu Jonny Evans. Que j'aimais bien cette année pourtant.

 

- La chance : Bah oui. Comment vous expliquez la victoire de Portsmouth à Old Trafford en 2007/2008 vous ?

 

- "Vous savez qui" lors de MU-Real (2013) : La LDC nous était destinée. Je suis désolé, mais cette année-là, il faut savoir que Sir Alex avait un plan pour chaque palier de la compétition. Dortmund ? Rien du tout. Le Bayern ? Fergie Time ! (Entre nous, Olic nous l'a mise profonde en 2009/2010 avec son vieux but pourri. Foutu Evra. La LDC était à ... bref)

 

- La victoire : Notre pire ennemi, c'est elle. À force de gagner, de vouloir gagner, Sir Alex a oublié les bases de ce qui constituaient ses plus grands succès. À savoir le football. Car dans ses derniers temps, c'était du combat mes amis. Chicharito qui finit couvert de boue contre Newcastle pour offrir la victoire en se jetant comme un fou vers le ballon, c'est du combat. Et le combat c'est plus fatiguant quand même.

 

Oui, oui. Les vrais points faibles, je les masque.

 

EDIT : Oui, oui, j'ai dit "synthétiquement" ...

 

Super résumé, je posterai à ce sujet un peu plus tard moi aussi d'ailleurs.

Par contre quand tu as évoqué les nombreux buts dans le temps additionnel tu as oublié le plus beau, je te laisse le trouver toi-même parce que ça va être facile venant de moi :D

 

Par ailleurs le fait d'avoir placé "les victoires" parmi nos faiblesses est très intéressant également.

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Super résumé, je posterai à ce sujet un peu plus tard moi aussi d'ailleurs.

Par contre quand tu as évoqué les nombreux buts dans le temps additionnel tu as oublié le plus beau, je te laisse le trouver toi-même parce que ça va être facile venant de moi :D

 

Par ailleurs le fait d'avoir placé "les victoires" parmi nos faiblesses est très intéressant également.

 

Sheasy contre Pool ?

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Trop facile :D

 

En plus c'est à titre objectif parce que même si je n'avais pas été un grand fan de ce joueur, c'est clairement celui-là qui m'aura fait le plus vibrer.

Enfin bref, excellent post de Red Eye qui est une vraie bibliothèque sur pattes.

Modifié par NATHOU92

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Minute! Il a oublié celui-là aussi ! :P

 

 

Bref, comme tu le disais sur le topic de la Premier League, on a dégoûté comme cela un nombre incalculable de fois nos adversaires!

 

J'voulais pas avouer que celui qui m'a le plus jubiler fut ce but de Owen, un ex-scouser. :ph34r:

 

Pis j'ai dit que la liste est non exhaustive ! Y'en a d'autres encore ! Du genre, Scholes de la tête à l'Etihad sur un centre de Pat' !

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Mata is Free

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