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Best_07

Fergie Babes
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Tout ce qui a été posté par Best_07

  1. Best_07

    Liga 2011/2012

    Tiens, on dirait Rossi face à ta défense.
  2. Connor est loin, très loin de prétendre faire partie du futur de l'Angleterre.
  3. Parfait. Il me manquait des pyjamas justement...
  4. A Perfect World s'illustre comme une véritable ode à la liberté. Dès le début du film, avec l'évasion de deux prisonniers, ce désir de fuite vers l'"ailleurs" se retrouve fortement prononcé. Parmi ces deux hommes, Butch, un personnage au caractère complexe, qui se dévoile d'emblée comme un faux voyou, certes complètement cinglé, mais avec de vrais principes. Contraints de prendre pour otage un petit garçon, Philip, une aventure de tous les instants démarre pour ces personnages, aventure à la fois externe et interne. Le film va alors se retrouver structuré à la manière d'un road movie, qui sera le résultat d'une cavale continue à l'echelle de l'état du Texas. Faisant office de quatrième passager, le spectateur se met lui aussi à rêver d'illusions, d'un départ vers un monde parfait. Pour rendre cet aspect transparent à l'écran, Clint Eastwood joue volontairement sur la souplesse de son cadre. Aéré et clair, c'est une impression de douceur qui ressort de tout le long-métrage. Douceur visuelle et émotionnelle, c'est une certitude, puisque rien n'est anodin dans ces images, qui collent parfaitement à l'idée derrière la forme. Tout est métaphorique et pleinement orchestré pour s'avérer aussi touchant que compréhensible. Outre le fait d'être une histoire de banditisme, de traque policière, A perfect World est surtout, et avant tout, une étude des relations père/fils. Le duo qui se met en place entre Butch et Philip, renommé Buzz, est exceptionnel tant dans son élaboration que dans son contenu. Leur complicité grandissante est justement dosée pour en devenir fascinante. L'écriture scénaristique des dialogues qui les font intervenir nous berce à la fois dans l'intelligence philosophique et la profondeur humaine, tout en se gardant bien une dose d'humour et de complexité dans les rapports. Kevin Costner, idéal en homme protecteur et plein de valeurs, mentionne clairement cette complicité en énonçant : "Toi et moi, nous avons beaucoup de points communs". L'empathie qu'éprouve Butch pour Philip est profonde, comme s'il se revoyait lui-même à son plus jeune âge, comme s'il le connaissait depuis toujours. Deux enfants abandonnés, qui recherchent quelque chose, qu'ils vont trouver tous deux grâce à leur rencontre. Et ce qui devient le principal atout de cette relation, c'est qu'elle n'est en rien prévisible ou banale, alors que cela aurait pu facilement être le cas. Non, leur relation, bien que dévoilée avec beaucoup de simplicité, se révèle complexe et unique. Si une relation père/fils se veut évidente entre eux, ce ne sont pas les seuls personnages dont les rapports reposent sur ce thème. Du côté des policiers qui les traquent, une liaison similaire va naître entre Red, responsable des opérations, et Sally, une jeune femme experte en psychologie. Cette histoire est certes moins développée, mais l'évolution qui en découle est tout aussi symbolique. Ce sont d'ailleurs ces quatre personnages qui sont les seuls qui importent vraiment, le reste ne faisant que graviter autour d'eux pour faire ressortir leurs traits de caractère. Le film dans sa continuité n'est alors que plaisant, tant le travail réalisé sur la psychologie des personnages est une vraie réussite. Tout comme les situations qui les mettent en scène, qui malgré une certaine fluidité cyclique dans le déroulement, ne deviennent jamais lassantes. A Perfect World est l'image même du film qui arrive à se reposer sur tout type d'émotions, de l'humour à la nostalgie, sans qu'un seul de ces sentiments ne prédomine et laisse le spectateur campé sur une seule vision. C'est là où Buzz voit son rôle encore plus marquant. Lui et sa curiosité, lui et sa naïveté, lui et son costume de fantôme, il alterne avec exactitude la joie et la tristesse, l'humour et la mélancolie. Pluriforme sur le fond, même la sensation de fatalité qui se dégage de la fin du film n'est en rien à vocation unilatérale. Les personnages arrivent à terme avec une recherche qui a été satisfaite, et une paix qui a été retrouvée. La liberté est totale, symbolisée par cet hélicoptère ou ce rayon de soleil. La beauté visuelle n'a finalement d'égale que la beauté émotionnelle, qui s'avère maîtrisée d'une main de maître. Clint Eastwood ne se prive même pas du luxe de recouper la fin avec le début, comme tout artiste qui veut donner à son oeuvre une impression de perfection. Un monde parfait ? Non. Un film parfait ? Oui.
  5. Mike Dean veut voir des buts on dirait.
  6. La passe d'Obertan sur le premier but. Il réalise un très bon match pour le moment.
  7. On pourrait aussi parler de Tottenham alors, et pas uniquement de City. Mais bon...
  8. Ca ne m'étonne pas, en ce moment mes avis sont plutôt à contre-sens. Pusher est le premier épisode d'une trilogie réalisée par Nicolas Winding Refn. Cette première partie nous plonge dans le monde de la criminalité de bas étage à Copenhague. Par l'intermédiaire de deux dealers, Frank et Tonny, nous allons découvrir cet univers sale, sombre, et sans pitié, duquel chacun essaie de s'échapper par des plaisirs épicuriens. C'est le cas de nos deux protagonistes, qui vivent de leur trafic, et semblent s'en contenter. Mais lorsqu'un de leur échange se voit contrarié par la police, Frank se retrouve endetté auprès de Milo, un homme puissant et dangereux. Pour faire ressortir cette impression poussiéreuse des rues danoises, Refn insiste sur le fait de rendre ses images on ne peut plus réalistes. Les lieux sont délabrés, avec un teint grisâtre constamment présent, du ciel aux bâtiments, qui donne la sensation de baigner dans la moisissure. Images dérangeantes, dans lesquelles chaque personnage se fond sans problème, comme incrustés à l'environnement. Plus marquant encore, le film n'enchaîne quasiment que des gros plans, qui s'attardent sur Frank, personnage qui monopolise l'écran à lui tout seul. En plus de cela, l'utilisation répétitive d'une caméra à l'épaule renforce l'aspect quasi-documentaire de Pusher. Tous ces procédés rendent évidemment l'immersion totale, nous avons l'impression de connaître cette ville sur le bout des doigts, et l'intention du réalisateur de nous embarquer dans cet univers glauque à souhait est réussi. Tous les intervenants sans exception ont ce point commun, celui de vouloir s'évader de leur vie quotidienne, par quelque moyen qui soit. La drogue, le sexe, la violence, tout est bon à prendre pour oublier, et c'est ce qui rend chacun de leurs actes compréhensibles. Frank l'est d'autant plus, fortement empathique, on va vibrer avec lui, qui n'est certes pas exempt de tout défauts mais c'est cela qui le rend si attachant. Partageant l'écran sur la première partie avec Tonny, il va ensuite le partager avec Vic, femme avec qui il entretient une relation compliquée. Sous pression, il va devoir trouver de l'argent pour rembourser ses dettes, coûte que coûte. Sa descente aux enfers et sa chute vers le désespoir en devient alors passionnante. Progressivement nous allons constaté la faiblesse de Frank, cette même faiblesse qui est la même chez tous les personnages. La peur renforce la cruauté, au point de dénaturer les réactions, et la faiblesse devient alors une force, qui leur permet de survivre. Les dialogues sont par ailleurs très crus et parfaitement dans le ton, enfonçant encore plus le long-métrage dans le film noir par excellence. La fin représente à elle-même toute cette faiblesse, les actions devenant des actes désespérés, qui ne changent en fin de compte rien de fondamental. Malgré tout, le gros défaut, non négligeable, c'est que la qualité se perd à travers l'enchaînement des situations, qui ne sont finalement ni originales, ni haletantes. Le rendu n'est pas bonifié par un scénario impeccable, si la pression est au rendez-vous, elle n'atteint jamais un seuil d'intensité capable de renverser le spectateur. Pusher ne parvient à aucun moment à se détacher et à devenir un film référence, il reste toujours sur un rythme plaisant mais qui n'en demeure pas aussi puissant qu'on aurait pu l'espérer. Comme pour les autres films de Nicolas Winding Refn, je dénote un léger manque de consistance, qui oblige donc le film à rester campé sur sa ligne directrice, sans exploser à un moment ou à un autre. Toujours est-il que ce premier épisode est loin d'être mauvais, puisqu'il arrive à nous engouffrer dans cette criminalité ambiante avec aisance, et qu'il se base sur un personnage très humain et plaisant à voir évoluer. Mais le manque de profondeur ne le rend finalement intéressant qu'à un certain degré, sans pousser encore plus loin l'expérience. Peut-être que l'intensité recherchée se retrouvera dans les deux autres volets, c'est vraiment ce que j'en attends. Pour le moment, la déception prend le pas.
  9. Gros gros match ce soir. Stoke qui reçoit Newcastle, ça va faire des étincelles. Come on Magpies !!
  10. Ouf, merci, je pensais être le seul à avoir trouvé le dernier tiers du film particulièrement agaçant. Enfin, on ne changera pas Spielberg, mais bon, la course poursuite et la séquence avec les grues, c'était vraiment de trop. Déçu aussi de la non-présence de Tournesol, il devrait apparaître dans le prochain épisode, normalement.
  11. -De Gea - 7 -Jones - 7 -Vidic - 6 -Evans - 5 -Evra - 7 -Cleverley - 8 -Fletcher - 6 -Park - 6 -Wellbeck - 7 -Rooney - 6 -Hernandez - 6
  12. La qualité du jeu de Tottenham sur cette première mi-temps est impressionnante. Surtout Bale qui est en état de grâce.
  13. Drive est l'exemple typique du film envers lequel je nourrissais de nombreuses attentes et qui s'est finalement avéré décevant. J'ai pourtant apprécié les premières minutes du long-métrage, qui nous embarquent instantanément dans la double vie que mène le personnage principal. Honnête travailleur la journée, il utilise ses talents derrière un volant pour servir toute sorte de crime avec lesquels il n'entretient aucun rapport une fois la nuit tombée. Selon ses propres règles, il incarne parfaitement le héros solitaire pour qui rien ne semble avoir une réelle importance. Le rythme du film est donc relativement lent, pour nous transmettre à travers les images cette même apathie que ressent le Driver, afin de nous positionner dans un état semblable au sien. Le problème principal réside donc, à mon sens, dans l'antipathie que provoque Ryan Gosling, très silencieux, complexe, nous n'arrivons jamais vraiment à le connaître ou à le comprendre. La base du film résidant sur sa relation avec les autres personnages il devient donc énormément difficile d'être touché par cette histoire, tant une distance nous sépare du héros. Nicolas Refn affirme pourtant avoir voulu rendre l'authenticité du bouquin à travers les images. Cependant, quand un livre peut se perdre dans les profondeurs d'un esprit pour dévoiler des sentiments et une personnalité aux lecteurs, un film se doit de suggérer le tout à travers tous les procédés possibles et imaginables. Ici, je n'ai pas retrouvé une complicité poussée avec le personnage, qui enlève donc de son charme au déroulement de l'histoire. S'il est vrai que j'ai particulièrement apprécié la réalisation de Nicolas, je n'ai pas toujours compris l'enchaînement et la profondeur des séquences. Je n'adhère par exemple pas aux musiques utilisées dans le film, qui ne collent pas à l'atmosphère sombre et pesante (tout comme les écritures roses, de très mauvais goût). Seul la romance grandissante entre Driver et Irene est touchante (Carrey Mulligan excelle d'ailleurs dans le rôle de la femme qui hésite, qui doute, qui est dépassée par les évènements), et justifie de temps à autres le choix de cette bande-son. Les passages les plus agréables se révèlent alors être ceux où le héros partage des moments de complicité avec cette famille. L'ensemble est donc très poétique, s'évitant au maximum des dialogues trop présents, pour laisser le spectateur seul face à la beauté des images. Si la qualité de la mise en scène ne peut être reniée, je considère que cela n'est pas suffisant pour propulser Drive où il aurait réellement pu être propulsé. Par l'exploitation d'un scénario complexe (dans sa forme j'entends), les risques étaient nombreux, et les mauvaises surprises sont malheureusement de mise dans le dernier tiers du film. Je ne comprends toujours pas la tournure de l'histoire, et je reste sceptique devant le manque de crédibilité des acteurs, qui subissent un scénario qui tire les mauvaises ficelles et qui livre un final qui n'est surprenant que par son manque d'originalité et son vide émotionnel. L'alternance entre contemplation et action était pourtant jusque là utilisée à bon escient, mais elle finit par se perdre dans des réactions qui deviennent surréalistes. Le point noir du film est donc cette incapacité à tirer profit de la richesse de cet univers pour livrer une histoire cohérente du début à la fin. La poésie n'est pas marquante de par la barrière gênante qui se pose devant le spectateur, et la violence n'est pas non plus marquante, par son apparition qui en devient presque illogique et incompréhensible. Je suis donc mitigé moi-même, le film est beau, propre, et visuellement agréable, mais est-il vraiment quelque chose d'autre ? J'ai des doutes, la fin n'est pas justifiée, l'extrospection du personnage n'est pas exploitée comme il se doit, et il ne bouleverse à aucun moment. Prouesse stylistique certaine mais manque de profondeur, je comprends l'enthousiasme de beaucoup vis-à-vis de ce travail, pour ma part je préfère m'arrêter au feu orange.
  14. Dédicace à Marv1 le sage, qui m'a conseillé ce film. Fear X représente idéalement le type de thrillers du début des années 2000, dans la lignée d'un Memento il s'inscrit dans ces longs-métrages qui troublent profondément le spectateur, et ce pendant toute la durée du flm. Mettant en scène un homme solitaire, qui n'arrive pas à accepter le meurtre de sa femme, nous allons suivre ses investigations, pour essayer comme lui de comprendre ce qui s'est passé. L'obsession et la folie qui se dégagent de la personnalité du héros le rend particulièrement attachant, l'empathie étant donc présente de long en large, nous conduisant à nous sentir dans des états similaires aux siens. John Turturro s'implique tellement dans son rôle qu'il nous apparait plus réaliste que jamais. La tristesse qui le guette et l'habite dès les premières minutes s'intègrent avec perfection à l'ambiance globale, dans laquelle il se retrouve comme prisonnier. Cette sensation d'enfermement émotionnel en devient même gênante, lorsqu'il passe des heures entières à fixer des bandes de vidéosurveillance, par exemple. Est-il réaliste ? Est-il parano ? Est-il fou ? Ce sont les questions que nous ne cessons de nous poser, sans trouver une limite rassurante, nous laissant dans un flou constant, qui entrecroise fascination et rejet avec brio. Un flou psychologique qui se retrouve transcendé par l'incorporation d'un flou artistique. Nicolas Refn joue donc sur le principe des illusions pour perturber le spectateur comme il se doit, organisant son long-métrage d'images toujours plus originales et plus perturbantes, qui définissent son talent de réalisateur. Les images se suffisent à elles-même, l'ensemble du film se révélant assez silencieux, s'ancrant typiquement dans une évolution presque contemplative, mais qui n'en devient jamais pour autant distante. Contrairement à son récent Drive où j'ai trouvé qu'une certaine barrière séparait le spectateur de l'histoire, ici la manière dont sont présentées les images et dont est exploité le son transforme pendant 1h30 notre réalité en une fiction à la limite d'être insoutenable. Réussir à prolonger cet émoi après le visionnage est la principale réussite de Fear X, qui ne déroge pas à la règle des thrillers qui parviennent à ébr.anler le spectateur au point de le troubler au-delà de la simple expérience filmique. Le scénario se base donc sur un parcours à double visage, dont on ne sait jamais tirer une réalité ou une logique, tant l'enchaînement des évènements apparait à la fois cohérent et incohérent. La recherche de réponses n'a d'égal que la recherche de questions, qui mixent le tout dans un immense tumulte de l'esprit, qui n'en ressort que déboussolant. La profondeur de l'histoire et les diverses interprétations que nous pouvons en faire se retrouvent magnifiée par un final qui n'a rien de renversant ou de fulminant, mais qui complète l'évolution du personnage avec une éloquence sans défaut. Refn se dévoile donc comme un virtuose de la manipulation de l'esprit, à toutes les échelles, grâce à un désir appuyé d'enrichir son contenu, tant scénaristique qu'artistique. Les réponses nourrissent de nouvelles questions, et la fin nourrit de nouveaux doutes, dont on ne veut plus s'échapper, acceptant le générique avec difficulté. Le travail de Fear X, qui est de placer le masque du personnage sur le visage du spectateur, est idéalement respecté, et l'oeuvre se révèle donc extrêmement puissante. Elle n'arrive cependant pas à atteindre l'intensité des classiques du genre, restant dans une approche très personnelle, traînant un manque de rythme, qui, s'il est justifié au vu de l'histoire, ne permet pas au spectateur d'approcher le seuil du film efficace en tout point de vue. Refn impose son style avec beaucoup de classe, qui ravira le public friand de ce monde des illusions, dont je fais parti. Il reste alors un bon thriller, qui touche et s'impose comme une oeuvre marquante, sans aller encore plus loin, peut-être par manque d'une réelle consistance. PS : Ton film a l'air intéressant Ballax.
  15. http://www.youtube.com/watch?v=9md-7K_CGAk Pour les hérétiques qui auraient raté ses débuts sous nos couleurs. Ne me remerciez pas moi, remerciez-le lui.
  16. Etonnant, parce qu'au contraire je trouve Jack excellent, et il faut dire qu'il a la tête de l'emploi. Qu'est-ce qui te dérange dans ce film finalement ? Tintin, le jeune reporter qui a marqué l'enfance de la plupart d'entre nous, adapté au grand écran par Steven Spielberg, cela ne pouvait que résulter d'un film mondialement attendu. Que ce soit pour les néophytes ou les tintinophiles, le long-métrage devait donc se révéler à la fois accessible et complet, ainsi qu'authentique et original. Autant le dire tout de suite, l'impression qui se dégage du visionnage est surtout une impression de gâchis. Non pas que l'ensemble du film ne soit pas plaisant, puisqu'il l'est, mais au vu des moyens engagés, il était normal de s'attendre à mieux. Si l'apparence des personnages et leur background est tout à fait respecté, et qu'il est donc fort plaisant de les retrouver à l'écran, la manière dont vont s'agencer leurs péripéties a tendance à décevoir. Et c'est pourquoi j'ai la sensation que le film s'est perdu au fil des minutes, délaissant le plaisir des dialogues et du scénario au profit d'images et d'actions toujours plus spectaculaires. Car, si les aventures de Tintin version BD sont si captivantes, ce n'est pas par leurs rythmes effrénées ou leurs actions ininterrompues, mais bien par les relations entre les personnages et la finesse des scénarios. Dans ce premier volet, nous sommes donc confrontés à deux points de vue. Certains s'émerveilleront devant l'esthétisme prononcé du film, et seront captivés jusqu'aux dernières secondes. D'autres, comme moi, regretteront les faiblesses du scénario et le surplus d'actions, qui en devient cacophonique dans le dernier tiers, et qui enlève donc toute la saveur acquise en début de film. Saveur acquise à travers le duo Tintin-Milou, qui est fidèle à ce qu'il doit être, et qui transmet immédiatement ce désir de recherches et d'aventure aux spectateurs. La mise en place de l'histoire, et tout ce qui l'accompagne, mélange donc intelligemment doutes et humour, s'accordant à faire intervenir les personnages au moment opportun. C'est le cas avec la présence de Dupond et Dupont, puisqu'ils vont être à l'origine de la majorité des passages comiques du film , au même titre que le capitaine Haddock, dont la rencontre avec Tintin est hilarante. La qualité majeur du film relève donc de sa capacité à envouter le spectateur dans cette aventure, et à lui faire découvrir (ou redécouvrir) des personnages dont les liens vont être tissés de façon adroite pour se révéler agréable à suivre. Il convient de reconnaître la fidélité et le respect du travail d'Hergé, à travers tous les clins d'oeils disséminés ici et là, qui font référence à de nombreux ouvrages, et qui bonifient le tout. Cependant, retrouver la magie propre à ces personnages ne suffit pas. Plus que de devenir un vague hommage sans réelle profondeur, j'aurais aimé que le film insiste sur des procédés originaux, qui puisse le distinguer et l'élever au statut de film incontournable. A la place de puiser dans un scénario recherché, pour livrer des surprises et des émotions aux spectateurs, Tintin : Le secret de la licorne ne se transforme en fin de compte qu'en un enchaînement d'actions qui éclipsent les personnages en second plan, livrant des scènes qui en deviennent presque ennuyeuses. Si la fin évoque déjà une suite, j'espère que celle-ci se voudra plus intense émotionnellement et plus en adéquation avec l'esprit de la série, quitte à délaisser la dose d'actions entrevue dans ce volet, qui est loin d'être nécessaire. Et comme je préfère regarder la bouteille de whisky à moitié pleine plutôt qu'à moitié vide, je laisserai volontiers une chance au second opus. Pour ce qui est du celui-ci, la déception est au rendez-vous, malgré de nombreux passages qui s'avèrent réussis, cette fin bâclée et ce surplus de dynamisme nuisent à l'intégralité de l'oeuvre.
  17. -Amos - 7 - -Fabio - 5 - -Vidic - 5 - -Jones - 6 - -Fryers - 5 - -Cleverley - 7 - -Park - 5 - -Diouf - 5 - -Valencia - 5 - -Berbatov - 6 - -Owen - 5 -
  18. Un déplacement à Everton, c'est pas l'idéal pour faire suite à une désillusion. Ca me rappelle un type de match similaire, à Craven Cottage, qu'on avait perdu 2-0 après l'humiliation contre Liverpool. L'avantage, c'est que cette saison les toffees sont moins impressionnants, depuis 2-3 ans ils ne cessent de régresser. Même si c'est notre bête noire, je suis plutôt confiant, en tout cas les joueurs vont de voir confirmer leurs propos sur le terrain. Une chose c'est de parler, une autre c'est de faire. D'ailleurs, j'entends pas mal de monde parler de "punitions" que l'on se doit d'infliger aux joueurs du week-end dernier, c'est la pire chose à faire selon moi. Faut, au contraire, les remettre immédiatement dans une spirale positive, ne pas les laisser douter, ne pas les détruire mentalement. En espérant juste voir les intégrations de Cleverley et Vidic dans le onze de départ. Par contre il ne faudra pas trop compter sur cette journée pour rattraper quelques points sur City, puisqu'ils reçoivent les Wolves...
  19. Best_07

    Carling Cup 2011/2012

    Le pire c'est qu'il cale le but juste derrière. Le mec peut pas se dire "Bon, c'était un p'tit pont anodin, personne le verra".
  20. Best_07

    Carling Cup 2011/2012

    Le premier but de Suarez... Viol en direct.
  21. Merci du conseil. Sinon, je reviens de la projection... Déçu, le dernier tiers est un concentré d'actions sans saveur, qui finit par lasser. Un surplus de cacophonie qui dessert l'ensemble du film, l'esprit Tintin se perdant au fil des minutes. Je regrette aussi la non-présence de Tournesol, ce sera sûrement pour le prochain volet... Bon, ça reste un divertissement acceptable, mais on est en droit de réclamer mieux.
  22. Direction au ciné pour voir Tintin, pour mes retrouvailles avec mon enfance.
  23. Best_07

    Opposition

    Petit retour sur ce topic, avec une opposition qui s'avère, encore une fois, particulièrement compliquée. Van Persie, ou le joueur dont les éloges sont finalement assez rares, puisque malgré sa présence depuis de longues années sur la scène européenne, il n'est pas toujours cité parmi les plus grands attaquants du monde. Un blasphème puisqu'il y figure avec évidence, devenant même depuis quelques mois l'un des tout meilleurs joueurs du monde. Il faut dire que sa régularité se retrouve souvent perturbé par l'arrivée inopportune de blessures, qui ont nuit à sa carrière jusqu'à présent, ne parvenant pas à Arsenal et au Pays-Bas d'en tirer le maximum. Il reste cependant un avant hors-norme, son jeu ne se résumant pas à une simple efficacité devant le but, dont il dispose avec certitude. Son pied gauche est redoutable et la puissance et la technicité qu'il arrive à mettre à ses frappes le transforment en un danger constant pour les défenses adverses. Mais, en plus de cela, il arrive, grâce à son gabarit imposant et à ses facilités techniques, à dynamiser le jeu de toute une équipe, pouvant jouer avec aisance seul devant, servant toujours de point d'appui et se mouvant avec élégance pour se fondre parfaitement dans le collectif. Son pied gauche lui est tout aussi utile pour finir les actions que pour servir de relais à la construction, il arrive très généralement, sur un décalage ou une remise, à perturber toute l'organisation défensive. Le néerlandais, dans ses bonnes périodes, est un joueur qui se permet de tirer un groupe vers le haut, c'est par exemple le cas avec les gunners à l'heure actuelle, qu'il sauve miraculeusement ou presque chaque week-end. Robin est donc un attaquant qui se base en grande partie sur un alliage physique et technique, pour ratisser tout le secteur offensif de son équipe, en délivrant des prestations toujours aussi impressionnantes. S'il mériterait plus de considérations et de respect, son mental assez friable et ses problèmes de santé lui nuisent considérablement. Tant mieux pour nous, serais-je capable de dire. En face, Luis Suarez, dont le profil a déjà été abordé maintes fois sur ce topic. Je ne m'étendrais donc pas en long et en large. Nous connaissons tous son évolution précoce, depuis sa percée à l'Ajax, ainsi que lors de la Coupe du monde et de la Copa America. Si cela ne suffisait pas, il est passé en quelque mois, de la trouvaille uruguayenne au statut de leader du club de la Mersey. Repartant sur des bases similaires cette saison, il montre toute sa palette, digne de l'attaquant moderne par excellence. Je fais souvent la distinction, mais il est plus qu'un attaquant, il est un joueur d'attaque, utilisant sa vitesse, sa technique, et sa capacité à éliminer en un-contre-un pour devenir un véritable poison, que peu de défenses arrivent à contrer efficacement. On l'a encore constaté lors de notre récent déplacement à Anfield, son talent ne cesse de se développer, et le fait qu'il parvienne à mélanger une telle influence à la création des offensives tout en restant un joueur décisif, font de lui l'un des espoirs les plus loués du football. Comme Van Persie, il possède des défauts certains, dont une mentalité sur le terrain, qui, si elle peut apparaître jouissive pour ses propres supporters, a tendance à exaspérer les autres, lassés de son comportement. Quoiqu'il en soit, l'ancien joueur de l'Ajax est à l'heure actuelle un redoutable attaquant pour quiconque ose croiser sa route, et c'est ce qui fait de lui, un joueur que je place un brin au-dessus du hollandais, bien que ce dernier n'est pas grand chose à lui envier. Les départager est difficile, mais la jeunesse et la fougue de Suarez font la différence, assurément.
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