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Je comprends, fut une époque j'attendais le salon du jeux vidéos dans le palais à Cannes bien plus que le cinéma !

 

Mais ça c'était avant ! Aujourd'hui je n'attends, ni l'un, ni l'autre :P

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À partir d'un certain âge la seule chose qu'on attend c'est la retraite.

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Je suis un moi-même préfabriqué, je suis une aberration. Un être non-contingent. Ma personnalité est une ébauche informe, mon opiniâtre absence profonde de cœur. Il y a longtemps que la conscience, la pitié, l'espoir m'ont quitté, s'ils ont jamais existé.

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J'en suis au stade Alcool et dépression y'a quoi après ? :D

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Coke et overdose. :bave:

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Requiem for a Jim' ?

 

 

(Belle manière de revenir au sujet initial !)

 

Modifié par Jiminy
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Ou bien Thirty. :D

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Je me tâte à voir Memento, quelqu'un pourrait-il me faire un topo sur ce film. Je je lui en serais très reconnaissant.

 

Par la même occasion, j'aimerais gaspiller mon temps libre en me matant d'excellents films cultes, donc si l'un d'entre vous en ont sous la main, je suis preneur. :)

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Du très bon.

Je le mets dans mon top 3 Tarantino je crois aux côtés de Pulp Fiction et Reservoir Dogs.

Une histoire dans un contexte à priori sérieux mais tout comme dans Inglourious Tarantino arrive à nous faire rigoler sur un sujet grave... Bon, certains n'ont évidemment pas accroché (Spike Lee) ou genre ma mère a un moment trouvait ça "trop voyeurisme" (scène des chiens) mais perso ça m'a pas dérangé, ça met mal à l'aise par moment mais ça m'a rappelé à quel point l'esclavage était un truc horrible.

Niveau acteurs c'est PARFAIT (Waltz très loooin), des dialogues excellents comme d'hab avec l'ami Quentin et une BO de feu (bon 2Pac à la fin légèrement too much lol).

Le seul reproche c'est qu'il est un poil trop long, une fusillade à la fin ou je ne sais quoi qui tire le film un peu trop en longueur, même si ça reste jouissif.

Bref du lourd.

A noter que le type qui dit "Je sais" quand Django lui dit que le "D" est muet, c'est Franco Nero, qui jouait Django dans le film éponyme, donc logique qu'il le sache, petit clin d'oeil à la Tarantino ^^

 

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Troisième visionnage et toujours aussi bon.

Sujet et histoire simple, touchante et à la fois ultra violente qui nous montre la vie de jeunes dans un centre fermé pour ados.

Le tout est très bien interprété et laisse une "trace" après le générique de fin.

 

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Pas mal du tout.

Un film qui joue sur le thème réalité/fantasme, assez accrocheur même si la fin est moins bien.

Luchini est excellent tout comme le type qui fait le jeune.

Bon petit film à voir en famille.

 

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Globalement déçu.

Je m'attendais à un film du niveau d'"Un air de famille" et bien que c'est exactement la même recette, l'effet n'est pas le même.

Bacri, Daroussin et Jaoui sont convaincants et sauvent le film, pcq Zabou chaque scène avec elle est chiante, j'ai trouvé d'ailleurs qu'elle en faisait trop.

Y'avait moyen de faire mieux avec ce "scénario", là y'a des scènes/dialogues ultra chiants, comme je dis les trois acteurs d'"Un air de famille" heureusement qu'ils sont là.

Modifié par Loïc

YES SIR!

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Déjà si tu trouves un Tim Burton réçent bon, tu peux te poser des questions sur ta culture ciné'.

 

Je me fais du Tim Burton, j'en ai quasiment pas vu ou pas en entier mais;..

C'est quoi ses récents ? Sweeney Todd, Alice in Wonderland, Frankenweenie et Dark Shadows ?

Après c'est 8 ans en arrière pour Charlie et la Chocolaterie.

 

J'ai regardé Frankenweenie,, film d'animation, j'ai pas trouvé ça mal, ça part en couille à un moment, mais j'aime bien l'univers donc ça va.

J'ai entendu du bien sur d'autres, Alcie in Wonderland non, que c'était son moins bon mais les deux autres du dessus si.

 

Ton avis sur les films de Burton ? Et l'avis de tout le monde en fait?

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Frankenweenie n'était pas dégueulasse. Un film d'animation anecdotique mais qui reste plus ou moins sympa.

 

Par contre Dark Shadows c'était assez médiocre. Pour le reste, je n'ai jamais été fan de Tim Burton, aucun de ses films ne m'a donné envie de découvrir plus amplement sa filmographie. Le seul à m'avoir un tant soit peu intéressé étant Sleepy Hollow.

 

@ Alex : Fonce pour Memento. ;)

Modifié par Best_07

Je suis un moi-même préfabriqué, je suis une aberration. Un être non-contingent. Ma personnalité est une ébauche informe, mon opiniâtre absence profonde de cœur. Il y a longtemps que la conscience, la pitié, l'espoir m'ont quitté, s'ils ont jamais existé.

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Frankenweenie n'était pas dégueulasse. Un film d'animation anecdotique mais qui reste plus ou moins sympa.

 

Par contre Dark Shadows c'était assez médiocre. Pour le reste, je n'ai jamais été fan de Tim Burton, aucun de ses films ne m'a donné envie de découvrir plus amplement sa filmographie. Le seul à m'avoir un tant soit peu intéressé étant Sleepy Hollow.

 

@ Alex : Fonce pour Memento. ;)

 

Pas mal de monde oublie les noces funèbres, je l'ai vu qu'une fois il y a des années, mais pour l'époque j'avais vraiment apprécié (thème maintes fois repris de nos jours malheureusement ...)

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Bon, petit topo sur Darren "fucking" Aronofsky avec Pi...

 

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Pi, première pierre à l'édifice cinématographique de Darren Aronofsky, fait partie de ces premiers films qui d'emblée dévoilent la singularité de leur auteur, leur patte artistique identifiable entre mille. Tout le cinéma d'Aronofsky est déjà contenu dans ce film, qui joue sur une intériorité en conflit, se heurtant violemment au monde extérieur. C'est dans la peau d'un génie des mathématiques, persuadé de pouvoir interpréter le monde à travers les chiffres et ainsi transformer l'imprévisible en prévisible, l'incertitude en séquence, qu'on va subir cette expérience malaisante à laquelle nous convie le réalisateur, où nous ne faisons plus qu'un avec le personnage.

 

Max Cohen, aussi talentueux que marginal, est obnubilé par l'idée de traduire la nature en chiffres, de la codifier, de la comprendre, et, quelque part, de jouer à Dieu en accédant à un secret ultime qui se cacherait derrière les nombres et qui expliquerait la Vie en une simple équation. Sa frustration d'avoir conscience de l'existence de ce secret mais de ne pas être à-même d'y accéder déteint inévitablement sur son comportement. Il possède tous les symptômes de l'artiste maudit, celui dont l'intelligence devient finalement un fardeau. Reclus dans son appartement surréaliste, où seul son ordinateur lui tient compagnie, il répète inlassablement les mêmes faits et gestes, jouant avec les nombres dans l'espoir de tomber un jour ou l'autre sur la réponse qu'il attend si désespérément.

 

Son existence est donc réglée à la seconde près et rien ne détourne son attention de son but ultime : ni cette jolie voisine qui essaie pourtant de percer sa carapace, ni son ancien professeur à qui il rend régulièrement visite et qui, autrefois, faisait les mêmes recherches que lui avant d'abandonner, l'encourageant par conséquent à en faire de même. Mais c'est finalement en voyant son mentor qui a perdu tout espoir et qui ne s'intéresse plus à ses recherches que sa détermination s'accroît, lui qui s'interdit de devenir le raté qu'il voit en son professeur.

 

Et comme si son fardeau intellectuel ne suffisait pas, Max a aussi de sérieux problèmes physiques, puisqu'il est victime de crises violentes qui le secouent épisodiquement ; en faisant cet espèce d'être exceptionnel qui, déjà à son plus jeune âge, était à part. Mais si Pi s'avère aussi marquant et aussi réussi, c'est avant tout grâce à la réalisation de Darren Aronofsky, qui donne vie au malêtre de son personnage à travers ce montage si particulier, précis et épileptique, qui fait corps avec cette ambiance sonore dont lui seul a le secret. Le noir et blanc achève la sensation de malaise qui nous parcourt et qui nous lie de manière sensitive à Max. La caméra l'isole et le torture, comme elle pourra isoler et torturer ses personnages dans Requiem for A Dream par la suite. Elle est très représentative de cette frontière entre l'extériorité et l'intériorité, qui est marquée et délimitée par la folie du personnage.

 

Comme dans toute œuvre aronofskienne qui se respecte, l'extérieur joue évidemment un rôle prépondérant, puisque nous sommes plongés dans la subjectivité du personnage et pouvons ainsi apprécier sa déformation du monde réel, l'extérieur se posant en reflet de sa propre folie obsessionnelle, convulsive. En plus de cette plongée dans les méandres d'un esprit torturé, on est en droit d'apprécier quelques plans subtils qui, quand le personnage évoque la possibilité de codifier la nature, nous représentent des évènements naturels en apparence dénués de toute logique mathématique. En jouant avec les informations qui nous sont communiquées par la théorie de Max, on regarde ces plans avec un tout autre regard, et le réalisateur nous permet ainsi de contempler le monde sous un nouveau jour, où se cacherait derrière chaque image une suite de chiffres, une séquence. On est presque dans la logique de la matrice, où la nature ne serait qu'un masque qui cacherait une réalité universelle.

 

La manière dont le cerveau, l'intelligence de Max, va devenir une source de conflits entre plusieurs groupes de personnes (les économistes et les religieux), nous montre bien la dangerosité d'un tel savoir et nous pousse ainsi à nous demander, nous qui, comme le personnage, voulons absolument obtenir des réponses, si ce n'est finalement pas une bonne chose que de rester dans l'ignorance. N'ayant pas tout à fait accroché à la manière dont on développe et conclut l'intrigue, de façon peut-être trop spirituelle, j'ai néanmoins peu de reproches à faire à ce film qui, avant d'être une histoire originale et fascinante, est surtout une expérience audiovisuelle qui nous laisse déjà entrevoir toute la minutie et tout le génie de Darren Aronofsky. C'est sans aucun doute l'un des films qui arrive le plus à rendre mal à l'aise son spectateur (et même physiquement !) tout en le fascinant. D'une fascination intensément troublée, qui nous met déjà sur la piste de son futur travail sur le film-choc du début des années 2000.

Modifié par Best_07

Je suis un moi-même préfabriqué, je suis une aberration. Un être non-contingent. Ma personnalité est une ébauche informe, mon opiniâtre absence profonde de cœur. Il y a longtemps que la conscience, la pitié, l'espoir m'ont quitté, s'ils ont jamais existé.

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Le film espagnol sur les jeunes enfants qui contractent des pouvoirs ?

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J'en ai entendu parler mais n'ai pas encore eu le temps de le voir. Pas sûr que je le regarde un jour, d'ailleurs. Tu l'as vu ? Tu as aimé ?

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Oui, j'ai regarder, personnellement j'ai bien apreccier mais bon je suis pas un top connaisseur de film.. Par contre, niveau Flip d'horreur ça vaux rien du tout. Et puis quand ça touche a un enfant y'a toujours un peux plus de tristesse. J'ai bien aimer le scénario.. Je te le conseille si tu ne sais pas quoi faire des deux prochaines heures !

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Je l'ai dans mes listes de toute façon, un jour je me le ferai peut-être ! Mais mon planning ciné est tellement surchargé que ça risque de ne pas arriver avant loooongtemps ! :)

 

Je viens de voir THE WRESTLER. Grandiose : le meilleur Aronofsky.

Je suis un moi-même préfabriqué, je suis une aberration. Un être non-contingent. Ma personnalité est une ébauche informe, mon opiniâtre absence profonde de cœur. Il y a longtemps que la conscience, la pitié, l'espoir m'ont quitté, s'ils ont jamais existé.

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J'ai commencé à regarder "The Master" mais je suis perplexe car je sens un bon somnifère donc j'ai cessé car il fait 2h15 et j'ai pas envie de perdre mon temps. Si quelqu'un peut me dire de quand même aller plus loin ou pas, je suis preneur !!!

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J'ai commencé à regarder "The Master" mais je suis perplexe car je sens un bon somnifère donc j'ai cessé car il fait 2h15 et j'ai pas envie de perdre mon temps. Si quelqu'un peut me dire de quand même aller plus loin ou pas, je suis preneur !!!

Y'a des bons somnifères....

 

J'en ai entendu du bien même si apparemment c'est "difficile" d'accès et comme tu le dis, lent, mais dans le mauvais sens du terme par moment.

 

Le cinéma de ma ville le projette gratos prochainement, j'irais peut être le voir avec mes parents

YES SIR!

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Non je l'ai pas vu mais j'en avais beaucoup parlé avant sa sortie. ;)

Il est toujours pas disponible sur mon site de dl...

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Thanks. ;)

Je suis un moi-même préfabriqué, je suis une aberration. Un être non-contingent. Ma personnalité est une ébauche informe, mon opiniâtre absence profonde de cœur. Il y a longtemps que la conscience, la pitié, l'espoir m'ont quitté, s'ils ont jamais existé.

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