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Charlie

Fergie Babes
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Tout ce qui a été posté par Charlie

  1. MARVIN ! T'ES ÉNORME ! FRANCHEMENT je parlerai de toi à mes gosses !
  2. Très bien Asran ! Pas mal l'invasion de la Team Marvin, vous êtes lassés du pervers narcissique communiste ou quoi ?
  3. http://forum.manchesterdevils.com/index.php/topic/6951-chez-charlie/page-7#entry1496572 Par Ici Believe ! La rubrique Flux du profil ne fonctionne plus il me semble en tout cas je n'ai pas vu ton mail. Si on gagne le derby, je t’interrogerai. Si on perd, désolé mais ça sera non ! En cas de match nul, les membres prendront la décision pour savoir si tu dois l'être ou pas. Ça te va comme deal ? Plus sérieusement, j'avais pensé à toi il y'a quelques temps, il faudrait que je t'en réserve une particulière. Patiente un petit peu Asran Lionheart aussi d'ailleurs j'ai pensé à toi, si tu es partant fait comme Believe pour l'e-mail, sinon zappes ce que je viens de dire
  4. Passes sur mon espace, je te dis comment on fait ça ! Je ne suis pas contre, mais j'attends de te voir participer sur le forum !
  5. C'est du costaud ton lien Samael, je suis tout juste entrain de le finir ! D’UNE PHASE À L’AUTRE, LE FOOTBALL ET SES TRANSITIONS En 1797, dans Essai historique, politique et moral sur les révolutions anciennes et modernes, considérées dans leurs rapports avec la Révolution française, Chateaubriand la définissait comme le “passage d’un état des choses à un autre”, tandis que le latin “transire” signifie, plus poétiquement, “passer de l’autre côté”. Adaptée au football, la “transition” relève d’un fait plus concret, plus visuel. L’observer, c’est se rendre compte de son essentialité et de son importance grandissante comme conséquence de la toute-puissance du pressing. Auparavant instant de liberté (voir un joueur remonter librement le ballon est fascinant lorsqu’on regarde un match d’il y a quelques décennies), la transition est devenue un temps de combat. COUPER LE FOOT EN DEUXDévelopper l’idée de transition sur un terrain de football nous oblige à couper le football, en tant que jeu, en séquences. Il n’y a, après tout, que deux phases pour une équipe, propres à ces nombreux sports collectifs où il n’existe qu’un espace adverse (panier, but) où placer un objet donné (palet, balle). Le phase avec ballon ou phase en possession, et la phase sans ballon ou phase sans possession, parfois étant appelées, à tort (même ici), “phase offensive” et “phase défensive”. Lorsqu’un avant-centre lance le premier pressing de son équipe, il attaque autant qu’il défend. De même, lorsqu’un milieu défensif se concentre sur son placement pendant que des coéquipiers plus avancés combinent, il défend autant qu’il attaque. Au football, soit on est en possession du ballon, soit on ne l’est pas. La transition entre alors en ligne de compte comme le moment intermédiaire entre deux zones (temporelles) de confort, chacune respective à la phase avec ballon et la phase sans ballon. La transition existe ainsi dans les deux sens. Lorsque l’équipe A perd le ballon, elle opère une transition dans un sens, pendant que l’équipe B, qui vient de le récupérer, opère une transition dans l’autre sens. Deux types donc : la transition vers une phase sans ballon et la transition vers une phase avec ballon, avec pour but de les effectuer aussi rapidement que possible, pour éviter d’être dépassé par l’adversaire dans le premier cas et pour le dépasser dans le second. On définira alors la transition comme “le passage d’un état des choses parfait pour ne pas encaisser de but à un état des choses parfait pour marquer un but, et inversement.” RESPECTER LES TRANSITIONSPour prendre un exemple extrême, Pep Guardiola jugeait son Barça trop faible lors de la phase sans ballon et des transitions vers cette phase. Étirer les phases avec ballon était un moyen de limiter les phases sans ballon (pertinent dans un sport joué au temps). Ne tenter des passes dangereuses qu’une fois proche des cages adverses, grâce à un placement haut, était aussi une façon de repousser les transitions vers une phase sans ballon loin de Victor Valdés. Un système adopté pour convenir aux faiblesses de sa philosophie : les joueurs qui lui convenaient possédaient les mêmes lacunes. Un trio défensif Puyol - Piqué - Busquets risquera toujours d’être battu en vitesse. Dans le même but, le pressing ultra-rapide empêchait l’adversaire de réussir sa transition et le condamnait à balancer loin en espérant une prouesse de ses attaquants. Au fond, le Barça oubliait la transition traditionnelle vers une phase sans ballon, le replacement, y préférant une agression immédiate du porteur. Guardiola, auquel on peut joindre Arsène Wenger, Laurent Blanc ou Rudi Garcia aujourd’hui comme partisans philosophiques de la phase avec ballon, fait partie de cette première catégorie dans ce quasi-manichéisme qui caractérise le football aujourd’hui. Les équipes privilégiant la phase en possession ont tendance à être appréciées, parce que l’idée de beau jeu résonne, les autres sont souvent méprisées. Mourinho était régulièrement critiqué lors de son passage au Real pour son choix de contre-attaquer le Barça malgré l’effectif à sa disposition (oubliant au passage la qualité tout à fait esthétique de nombreuses transitions conclues par Cristiano Ronaldo), là où on aurait pu voir une forme d’humilité et de réalisme à abandonner la possession après la manita, surtout venant d’un coach dont l’arrogance et l’ego sont souvent dénoncés. APPROFONDIR LA CONTRE-ATTAQUEComme nuance à ce monde binaire est apparu Jürgen Klopp, accompagné de son Borussia Dortmund vice-champion d’Europe. L’entraîneur allemand parie lui sur la transition vers la phase avec ballon, grâce à un pressing haut et intense (gegenpressing), pas sur la phase avec ballon elle-même. C’est durant cette transition que Dortmund double ses adversaires, durant ces quelques secondes où on cherche le répit que l’Olympique de Marseille a perdu le fil plusieurs fois lors de son déplacement au Westfalenstadion. Dans une interview donnée au Guardian, Klopp s’épanche sur son amour pour le club jaune et noir, et démontre son génie dans une comparaison entre foot et musique : “[Arsène Wenger] aime avoir la balle, jouer au football, faire des passes… c’est comme un orchestre. Mais le morceau est silencieux, hein? [il mime un joueur de violon] Moi j’aime le heavy metal.” Klopp compare, joliment, deux styles de football sans les hiérarchiser objectivement. Il livre sa préférence sans la décréter supérieure, laissant un débat finalement inintéressant aux journalistes et éditorialistes du foot. Le Borussia Dortmund est sans doute le meilleur contre-attaquant actuellement, grâce au comportement de ses joueurs sans ballon lors de la transition, tous engagés dans un mouvement hyper-vertical. Par son recrutement, d’ailleurs, le club continue son chemin vers un football de flèches. Mkhitaryan, moins meneur que Götze mais plus vite porté vers l’avant, et Aubameyang ont complété un secteur offensif qui déborde de techniciens sprinteurs. À la récupération du ballon, c’est une ligne horizontale de marsupiaux qui déboulent derrière Lewandowski, lancés par Sahin ou Gündogan, jusqu’à ce que le gardien adverse voit sa surface plus fournie en Borussens qu’en coéquipiers, résultat d’une transition vers une phase avec ballon plus rapide que n’importe qui, et surtout plus rapide que celles vers une phase sans ballon des adversaires. Le passage d’une zone de confort à l’autre - particulièrement du confort sans ballon au confort avec - est la spécialité de Dortmund, la spécificité sur laquelle repose son succès. Comme l’écrit le très bon @counterpressing sur Twitter : “pas de place pour la paresse contre Dortmund lors des transitions défensives (ndlr : les transitions vers une phase sans ballon).” SANS TRANSITIONDe la sorte, l’opposition, mardi dernier, entre Dortmund et Arsenal, Klopp et Wenger, s’annonçait intrigante. Au match aller, Arsenal avait terminé avec une possession dépassant les 57%, faisant autant de passes en première période qu’en seconde, et au final 150 de plus que Dortmund. Les Londoniens furent battus 2-1, malgré 9 tirs contre 8. La qualité des tirs, en réalité, penchait du côté de Dortmund, avec 3 cadrés contre 1 pour les joueurs de Wenger. Au match retour, la première mi-temps se déroula dans la continuité, et Arsenal souffrait, comme à l’aller. 249 passes en première période, 156 pour Dortmund. Aucun tir pour les Gunners. La statistique s’inversa en seconde période. Arsenal se mit à faire moins de passes, à se placer plus bas, quasiment à laisser le ballon à Dortmund comme on lance un défi. Le but marqué par Ramsey à la 61ème força Dortmund à accepter ce challenge. Arsenal se replia, satisfait par un état des choses qui s’accordait parfaitement à leur plan. Mené, Dortmund “se retrouva” avec le ballon face à un bloc dont seul Giroud et Özil se détachaient. Plongé dans d’interminables phases avec ballon, Dortmund ne pouvait plus compter sur sa transition vers une phase avec ballon. Arsenal le rendait directement, loin, n’opérant plus de transitions, évitant autant que possible les phases avec ballon, celles auxquelles Dortmund met fin avant de devancer l’adversaire. Arsenal concéda quelques situations, mais pas celles favorisées par le Borussia. En demandant à Klopp et ses joueurs de faire la différence lors de la phase en possession, sur ce qu’on appelle “attaque placée”, Wenger a supprimé leur zone de confort chérie. Si le but de son équipe fut quelque peu heureux, Wenger a su faire perdurer son avantage pendant une demi-heure en mettant de côté, à bon escient, ses principes (une des qualités nécessaires à un tacticien en cours de match). L’affrontement entre Klopp et Wenger offre un bel exemple de duel tactique concentré sur la transition. Selon les entraîneurs, et les oppositions, elle prendra une place plus ou moins majeure, parfois dans un sens particulier. Mais depuis qu’Arrigo Sacchi a rendu le pressing incontournable, ce moment intermédiaire, cette “entre-phase” ne peut plus être négligée, et appelle à être étudiée. Afin d’évaluer la performance des équipes lors de leurs transitions, mesurer le temps moyen entre la récupération/perte de balle et le tir tenté/concédé pourrait être envisagé. Les coachs sauront alors quels passages d’un état des choses à un autre leurs formations doivent perfectionner. http://cahiersdufootball.net/blogs/les-de-managers/2013/11/11/dune-phase-a-lautre-le-football-et-ses-transitions/
  6. Je ne suis pas spécialement pour Morgan devant la défense, même si je suis plutôt d'accord avec ton message. Fellaini me convient bien pour le moment, en attendant de voir dans les grandes rencontres... Puis je persiste avec Blind lorsque celui-ci remontera d'un cran, je suis persuadé qu'il pourra offrir un réel apport au jeu plus offensif et audacieux de Pogba.
  7. Velcio ! T'interviewer (comme pour les autres membres) fût un vrai plaisir ! Que ta chérie prenne gout à la salsa !
  8. Charlie

    Serie A 2016/2017

    Cela aurait été trop juste de le voir débuter dès cette saison avec le club milanais, le pari était trop risqué ?
  9. Charlie

    Antonio Valencia

    https://www.youtube.com/watch?v=xaS1fqMqjmU
  10. Il faut cliquer sur le lien, l'affichage sera plus compréhensible que l'image postée effectivement.
  11. Magnifique, maintenant il se victimise Mais entre nous, je m’attendais à ce genre de réponses de ta part Les types de ton genre, je les vois à 100 kilomètres. Tu peux retourner à l'avantage la situation autant que tu le voudras, faire croire que c'était de l'humour et non voulue, je sais très bien à quoi tu joue, comme les Skynet etc pouvaient te pondre un pavé de 100 lignes pour t’expliquer qu'on était parano et qu'il ne fallait pas voir le mal partout. Heureusement grâce à certaines sources, je sais maintenant que ses personnes nous trollaient volontairement et se foutaient clairement de nous. Tout en se victimisant à l'époque, quand on le leur faisait comprendre. Je vais te le dire honnêtement, je m'en fous de toi et pour le bien à nous deux, on devrait littéralement s'ignorer, c'est je pense la décision la plus intelligente que l'on pourrait prendre. Quant à ma parano, je vais te faire un aveu, je me suis jamais senti aussi bien sur ce forum: Il est entrain de prendre un véritable tournant, avec des gens biens, sympas, des anciens qui reviennent, je suis avec des personnes que j’adore. Le forum retrouve son aura qui a fait la gloire de son passé, et ça on le doit au travail de toutes les personnes qui s'investissent jour après jour pour le bien de Manchester Devils. Ne me l'a fait pas à moi
  12. Je ne suis pas sarcastique, je n'ai pas besoin de ça pour m’exprimer sous un forum, je suis très clair et je vois ton petit jeu depuis le départ. Tu es ici pour tenter de pourrir l'atmosphère et ta pique envers le topic opposition me confronte dans ma position. Tu es déçu que l'ambiance soit maintenant plus conviviale qu'à l'époque, et tu tente de désamorcer ceci. Tu es de la même trempe que les Marvin et consorts, et je me demande encore qu'est-ce que tu fous sur Manchester Devils. Et cette fois ci, je ne le dis pas sous un ton professoral.
  13. Souvent considérée comme une période faste et phare, la décennie 90 est souvent vue comme étant la meilleure, ou tout du moins l'une des meilleures du circuit footballistque. On viendra en débattre ici, pour savoir si d'après vous elle est la période référentiel footballistique, ou si l'une des décennies précédente, ou suivante est meilleure à vos yeux. On débute avec un premier article: http://www.au-premier-poteau.fr/hors-jeu-la-nostalgie-du-football-des-annees-90
  14. L’EXPRESSION “BIEN JOUER” A-T-ELLE UN SENS ? La période des invités continue avec Ryan Chase (@Chase_Ryan). Intéressé par le champ tactique et suiveur assidu du Real Madrid, le trilingue discute du football en espagnol, en français ou en anglais sur Twitter. Aujourd’hui, il dépasse les 140 signes et explore le vocabulaire footballistique. *** Que signifie “bien jouer”, cette expression si commune, entendue dès qu’il y a du football à proximité ? Au premier abord, la formule paraît simple. Pourtant, son utilisation fait rarement le lien avec une idée claire. Quel que soit l’émetteur (entraîneur, spectateur, joueur, journaliste), retrouver un sens concis derrière le message est compliqué. L’idée est confuse. Pour y voir plus clair et comprendre l’expression, il faut commencer par définir le “jeu”. Le “jeu” en football est une idée entourée d’un grand paradoxe. C’est l’un des termes les plus utilisés par les acteurs et spectateurs de ce sport mais aussi l’un des seuls qui ne possède pas de sens commun. Certains le voient comme une façon de pratiquer le football, d’autres font le lien avec des situations précises sur le terrain ou le rapprochent du résultat. Malgré le flou qui l’entoure, le jeu est quelque chose d’extrêmement simple et indépendant. Il ne nécessite ni style, ni approche, ni même exécution particulière. Et les prérequis de son existence sont tellement basiques (un entraîneur et un groupe de joueurs) qu’il est en fait inévitable. PHILOSOPHIE Qu’est ce que le jeu ? C’est une proposition. Une idée (créer une situation de supériorité sur les ailes afin de pouvoir déborder) couplée à d’autres idées (surcharger la surface de réparation et les zones de rebonds), assemblées dans un plan que l’on souhaite appliquer sur le terrain. Quand apparaît-il ? Lorsqu’une équipe a le contrôle du ballon. S’il est en effet possible de cerner une proposition durant les phases antérieures à la récupération (transition défensive ou défense positionnelle), ce n’est qu’a partir du moment ou le ballon est regagné (transition offensive) qu’il est possible d’identifier un projet de jeu. Celui-ci peut être simple, complexe, riche, étoffé, adapté, incomplet, bancal… Cela n’a pas d’importance. Sa qualité n’a pas d’autorité sur sa présence. Et il en va de même pour le fond et la forme. S’appuyer sur des combinaisons de passes courtes ne garantit pas une meilleure qualité de jeu que des longs ballons. Pas plus qu’un plan basé sur la possession n’assure un niveau supérieur à un plan qui dépend fortement d’une bonne défense sans ballon. Pourquoi ? Parce qu’une proposition n’a pas de niveau intrinsèque. Elle ne prend son sens que grâce aux acteurs (joueurs et entraîneurs) qui la mettent en pratique. Si le jeu est l’idée ou le groupe d’idées qu’une équipe souhaite mettre en place sur le terrain, bien jouer signifie réussir à les appliquer. ADAPTATION Pour y arriver, il est très important de construire cette proposition sur ce que les joueurs sont en mesure de réaliser. Si une formation dispose d’un gardien capable de trouver sa cible en moyenne sept fois sur dix et que l’effectif compte également un avant-centre capable de gagner son duel et de réceptionner ce ballon à une fréquence plus ou moins égale, il est clairement dans l’intérêt de cette équipe d’intégrer, d’une manière ou d’une autre, une relance directe du gardien vers l’attaquant. Évidemment, la difficulté n’est pas d’exploiter un ou deux joueurs mais un groupe plus important tout en maintenant un ensemble cohérent. Et, indépendamment de la qualité du groupe, il arrive forcément un stade où un joueur devient sous exploité. Même les plus grands aujourd’hui, ces footballeurs qui savent tout faire, ont des atouts plus prononcés que d’autres et nécessitent un plan de jeu regroupant certaines idées et contextes pour offrir le meilleur d’eux-même. Les trois finalistes du Ballon d’Or 2013 ne font pas exception. Frank Ribery dispose d’une frappe de balle remarquable et d’un coup d’œil brillant pour donner la dernière passe, mais c’est avant tout un accélérateur qui devient indéfendable lorsqu’il essaye de déborder. Lionel Messi est lui un passeur sensationnel, qui sait ordonner ses équipes, mais surtout un finisseur au niveau sans précédent, qui offre son meilleur rendement proche du but adverse. Quant à Cristiano Ronaldo, s’il dispose d’un physique incroyable et d’un éventail ultra complet lorsqu’il s’agit de finir une action, sa force principale reste la façon dont il se déplace sur le terrain. Quelque soit le plan que cela nécessite, une équipe est plus proche d’imposer sa proposition si elle est en accord avec les protagonistes. Les joueurs sont la tactique. CONCLUSION Le football européen en 2014 contient quelques bons exemples. Le Borussia Dortmund et le PSG sont des équipes qui, dans une certaine mesure, jouent bien. Mais l’expression ne se traduit pas de la même façon pour les deux collectifs. Pour l’équipe de Jurgen Klöpp, il s’agit d’évoluer à un rythme très élevé, se projeter rapidement vers l’avant, attaquer les seconds ballons avec agressivité et finaliser rapidement les actions. Pour celle de Laurent Blanc, cela signifie évoluer à un rythme moins intense afin de contrôler le ballon, se servir de toute la largeur du terrain pour bien étirer le bloc adverse et réunir une grande partie de l’équipe dans le camp adverse avant d’attaquer. Le fond et la forme sont différents mais, en basant leur jeu sur les qualités et faiblesses de leur effectif, les deux techniciens se rapprochent de leur objectif final : gagner. En effet, ici, construire le jeu en fonction des joueurs est simplement le moyen le plus sûr et efficace d’atteindre la victoire. Et si une telle approche peut avoir des conséquences positives comme l’épanouissement et l’évolution de ceux qui sont sur le terrain ainsi que le divertissement de ceux dans les tribunes, celles-ci ne sont pas pour autant garanties. Pas plus que la victoire. La seule chose à peu près sûre lorsqu’un technicien décide de créer un plan en fonction de ses joueurs, c’est qu’il augmente les chances de son équipe de bien jouer, de se rapprocher de son potentiel maximum. Le résultat au tableau d’affichage, la victoire, dépend de nombreux facteurs, bien plus difficiles à anticiper et pas toujours maîtrisables. C’est ce qui fait la complexité du football et la difficulté qui se cache derrière l’idée de bien jouer. Si l’objectif semble facile à cerner et à atteindre, il ne fera jamais tout. http://cahiersdufootball.net/blogs/les-de-managers/2014/01/29/lexpression-bien-jouer-a-t-elle-un-sens/
  15. C'est tout à fait ça. Mais je suis surpris de te voir encore dans un topic qui "dégouline de bons sentiments" The True Redevil.
  16. Une hyper présence n’est pas de toute façon pas nécessaire, nous avons tous une vie sur le côté et je comprends ça. Te voir juste un peu plus souvent serait appréciable, ton apport sur la section divers football notamment est intéressant.
  17. HISTORIQUE DES CONFRONTATIONS ENTRE MANCHESTER UNITED ET MANCHESTER CITY: http://www.footendirect.com/historique-manchester-united-manchester-city-564792-562988.html
  18. Samael un membre pertinent et qui gagnerait à participer un peu plus souvent.
  19. DE QUOI LE “FALSE” EST-IL LE NOM ? False par-ci, false par-là… En quelques années à peine, cette locution anglaise s’est imposée dans le discours tactique avec la vivacité d’un ailier tricoteur. Le terme est ainsi devenu le symbole d’une nouvelle génération d’analyse tactique, professionnelle ou amatrice, au point d’en devenir sa propre caricature sur les forums et les réseaux sociaux. Mais au-delà de leur potentiel comique, ces cinq petites lettres reflètent une certaine mutation du football contemporain - de la manière dont on l’observe et le commente, et de cette manie que nous avons parfois de le prendre un peu trop au sérieux. On connaissait déjà le “false 9″ (inventé par Francesco Totti, transfiguré par Lionel Messi), le “false 6″ (brillamment incarné par Sergio Busquets ou plus rarement par Thiago Motta), et même les “false fullbacks” que seraient David Alaba et Rafinha dans le jeu actuel du Bayern. On notera au passage la prévisible influence de Pep Guardiola dans l’émergence de ces néologismes, dont il est presque le géniteur majoritaire… Et la liste risque encore de se rallonger. À en croire le blogueurForgottenLibero, il faudra désormais compter avec le “false single pivot”, expérimenté par ce même Rafinha le week-end dernier, contre Cologne. On pourrait croire à un running-gag, il semble n’en être rien. Hier cantonnées à des valeurs numéraires, les formulations en “false” avaient le mérite de rester raisonnables ; cette nouvelle trouvaille, qui associe la lourdeur stylistique à l’opacité sémantique, vient ainsi corroborer certaines dérives pompeuses observées dans le milieu de l’analyse tactique. Nous y cédons d’ailleurs régulièrement sur ce blog… [1] LA DÉMOCRATISATION DU “FALSE” Mais, aussi ronflantes soient-elles, ces “falsifications” restent un mal nécessaire, pour évoquer certaines mutations du football sur lesquelles nous peinons à mettre des mots plus sobres. Une sorte de pis-aller sémantique qui reflète non seulement notre incapacité à traduire concrètement des concepts novateurs, mais aussi à les définir simplement. Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement ; or, dans la majorité des cas, il est impossible d’expliciter de manière formelle ce qui se passe sur un terrain, tant cela implique de subjectivité. Il n’y a qu’à voir, pour s’en convaincre, le nombre de définitions qui coexistent d’un “faux n°9″ : chez certains, il s’agira d’un buteur jouant en position reculée ; chez d’autres, d’un non-buteur jouant en position de buteur… À l’heure où l’analyse tactique explose, sur des blogs amateurs ou professionnels, chez les médias généralistes ou spécialisés, de telles variations semblent logiques et inévitables. De fait, les usages plus ou moins libertaires du préfixe “false” reflètent la démocratisation, voire la réappropriation par le tacticien lambda, d’un certain vocabulaire hier réservé aux professionnels de la profession – journalistes, consultants, entraîneurs. Par corollaire, ce vocabulaire reste éminemment lié à son support de départ – Internet pour l’immense majorité des usages observés –, s’éloignant logiquement du corpus habituel en football. Mais la question des “faux postes” n’est pas uniquement sémantique. Elle dévoile aussi une réalité effective du terrain, une lente évolution tactique aux multiples origines. Si l’on ausculte les cas énoncés, l’émergence d’un “false quelque chose” s’avère principalement lié au repositionnement d’un joueur vers un poste auquel il n’a pas été formé. Toute la complexité du sujet réside dans cette dernière assertion. Car en réalité, être formé à un poste signifie-t-il être “formaté” pour ce poste ? À l’exception du rôle bien spécifique du gardien, la majorité des joueurs de haut niveau possèdent aujourd’hui une palette de jeu dépassant le seul cadre de leur fonction d’origine. Les milieux de terrain n’ont d’ailleurs pas attendu la conceptualisation du “faux n°6″ pour se voir repositionnés en défense centrale, ou inversement. De fait, entre le néologisme d’un blogueur et la réalité du terrain se joue le ballet bien connu de l’œuf et de la poule appliqué à l’analyse tactique… Pour autant, la multiplication de ces formulations interroge : le football est-il réellement en train de glisser vers un mixtion croissante des positionnements ? L’HYBRIDATION DU “FALSE”C’est le postulat de départ de “l’hybridation des postes”, un concept que l’on pourrait résumer ainsi : depuis les années 2000 et le franchissement d’un nouveau pallier dans la professionnalisation / modernisation du football (notamment liée aux revenus de la Ligue des champions “nouveau format”), les joueurs en formation possèdent des qualités techniques et tactiques leur permettant de jouer à un nombre de postes élargi, dépassant le cadre du corpus traditionnel évoqué plus haut. À cela s’ajoute, dans une moindre mesure, l’élargissement des centres de formation à de nouveaux territoires – Asie centrale et du Sud-Est, mais aussi certains pays post-soviétiques ayant vu leurs structures évoluer au cours de cette époque, etc. –, qui permettent d’injecter dans les championnats européens des profils nouveaux, et donc d’offrir aux coachs les plus inspirés une palette tactique toujours plus touffue pour incarner leurs schémas tactiques. Si ce dernier point reste encore chose rare en Europe, nul doute que l’émergence de jeunes pépites “exotiques” contribuera à renforcer la capacité d’innovation de quelques grandes équipes. Dans ce contexte, il est presque impossible de dire d’un joueur contemporain qu’il a été “formé” à tel ou tel poste : cela reviendrait ainsi à vouloir lui coller une étiquette obsolète sur le dos, et à s’obliger à utiliser le suffixe “false” une fois qu’il s’en sera affranchi. Au mieux pourrait-on juger qu’il excelle dans le cadre de telle ou telle phase (offensive, défensive, etc.), ou qu’il s’épanouit sur telle ou telle portion du terrain. Autrement dit, de revenir à un vocabulaire plus simple, voire simpliste, qui a eu cours durant des décennies mais semble aujourd’hui dépassé par ses propres variations. Mais on comprendra aisément que cela ne soit pas compatible avec un commentaire tactique que l’on aimerait doux à l’oreille, ou à l’œil, sans pour autant perdre du fond. Dès lors, comment s’affranchir des codes d’hier sans pour autant refourguer des “false” à tout va ? LE RENVERSEMENT DU “FALSE” L’enjeu n’est pas simplement esthétique, mais interpelle aussi les processus pédagogiques de transmission des consignes tactiques. Néanmoins, il est pour l’heure particulièrement difficile de trouver un compromis efficace pour résoudre cette équation. Preuve en est, nous sommes les premiers à utiliser ces formulations, faute de temps de cerveau disponible pour trouver plus idoine. Il semble falloir se résoudre à construire un nouveau corpus linguistique pour décrire l’émergence de nouveaux rôles sur le terrain, plutôt que de positionnements hybrides. Le “shadow striker” en est un bon exemple ; popularisé outre-Manche au point d’être intégré dans une récente version de Football Manager, le néologisme a le mérite d’être suffisamment explicite pour être limpide, tout en restant suffisamment flou pour permettre à celui qui l’entend d’y projeter sa propre subjectivité. Le terme possède d’ailleurs un imaginaire propre, chose qui manque aux “false” emprunts d’austérité. Le problème est qu’un “false” se définit d’abord pour ce qu’il n’est pas (un 9, un 6, un“single pivot”…) ; commençons donc par définir les rôles d’un joueur pour ce qu’ils sont, et non en comparaison de ce qu’ils auraient été quelques années auparavant. L’analyse tactique en sortira forcément gagnante, ainsi que le plaisir de nos cortex… http://cahiersdufootball.net/blogs/les-de-managers/2015/03/05/de-quoi-le-false-est-il-le-nom/
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