Aller au contenu

Charlie

Fergie Babes
  • Compteur de contenus

    8181
  • Inscription

  • Jours gagnés

    79

Tout ce qui a été posté par Charlie

  1. Plutôt d'accord mais je ne serai pas catégorique sur ces cas: Notamment Herrera que l'on n'a pas vu enchaîner les matches pour pouvoir un avis définitif, par contre Mata effectivement n'offre pas une totale garantie dans le jeu, mais il ne joue pas à son vrai poste qui est celui de 10. Mais au delà du profil, c'est l'intentionnalité. Tu le sais, par exemple dans le passé, on avait pas que les joueurs adéquats pour offrir le football qu'on proposait, pourtant les faits sont là on était irrésistible. Tu penserais à quelle recrue pour exploiter la transmission à son maximum ?
  2. Je pense que pour le cas Rooney on a déjà bien discuté de son cas sur son topic, aujourd'hui nous payons la dépendance que nous avons avec ce joueur, et qu'il va falloir apprendre à briser cette dépendance. Cela passe par une mise progressive sur le banc, et je pense qu'un joueur comme Henrikh bien utilisé peut - être celui qui pourrait remplacer dans le rôle pur, pas vraiment en terme d'aura dans le groupe. Herrera pourrait être aussi ce joueur, pour ce dernier par contre il doit être obligatoirement bien entouré (avec Mata et Pogba par exemple). Je pense également qu'il va falloir gagner en vitesse devant, dans les mouvements, les transmissions, on va devoir apprendre à moins garder le ballon, et être plus imprévisible pour les adversaires. Quand on a le ballon en phase offensive, cela doit être un récital: Contrôle - vision - passe. Je me re - déplace, je proposes, je contrôles, je vois un partenaire mieux placé, je lui donne le cuir. Je me replace, je vois un partenaire qui pourrait mettre un mal l'adversaire, alors je lui offre une passe intéressante. Je l'incite à devenir vers moi pour créer des espaces, des mouvements. Je fais tourner la possession, je fais en sorte que notre bloc (5 - 6 joueurs ) restent le plus souvent dans le camp adverse. On doit savoir comment mettre dans les meilleurs dispositions nos avants, pour les éviter de tout le temps décrocher, et du coup qu'on se retrouve à centrer dans le vide... Il manque une impulsion, un vrai leader, des joueurs capables de tout fracasser et faire reculer le bloc équipe adverse. Il manque une cohésion qui ferait de Zlatan - Henrikh - Pogba - Martial - Mata - Herrera des tueurs. Mourinho saura-il à temps trouver la solution adéquate ? ON l'espère.
  3. Ah mais c'est notre ressenti à tous, depuis plusieurs saisons on sent un gout d'inachevé, je dirai même plus: DE L'IMPUISSANCE. C'est ce qui est le plus frustrant, c'est que nous avons les joueurs pour viser le top 3 du championnat, et les demi-finale de la LDC, mais nous ne faisons rien de tout ça, et pire encore on sent que la suffisance prend le dessus sur tout. Ça me rappelle les périodes 2003-2006, mais même là avec un effectif moins fort sur le papier, on sentait quand même une envie de bien faire, la différence étant qu'à ce moment là on pêchait par inexpérience et manque de maturité. Le cas d'aujourd'hui est beaucoup plus subtil, on aurait de quoi inquiéter le Real Madrid et le FC Barcelone, mais au final...
  4. Je pense que Rooney joue en soutien de Zlatan, et revient descendre occasionnellement dans un soucis tactique. Mais pour le réel milieu à trois, est le second milieu que tu as exposé. Pour que Rooney soit considéré comme un réel milieu de terrain, il faudrait qu'il redescende d'un cran, en jouant aux côtés de Pogba et un 6 derrière eux qui servira à stabiliser et réguler le jeu. Rooney rejoue un peu près dans le même rôle qu'en 2010-2011, alors que le vrai Rooney milieu est celui de la saison passée (dernier tiers) à mon sens.
  5. Charlie

    Wayne Rooney

    Il y'a plus de raisons, que son simple passé glorieux. Rooney est un leader moral, sa présence rassure le reste de ses partenaires. Son jeu s'est stéréotypé depuis 2011. Le joueur qui carburait et exploitait la quintessence du football de Manchester United a véritablement chuté. Rooney est probablement avec Scholes l'un des footballeurs les plus intelligents et complets que l'on ai eu. Il avait une capacité à faire vivre tous les forces du jeu de Manchester. Écartement sur les ailes, possession, attaque placée, vitesse de jeu, contre - attaque, passes dosées vers l'avant. Son jeu a chuté, car le joueur a tout donné et aussi (et surtout) car une baisse de motivation semble l'avoir gagné. On dirait qu'il n'a plus la même envie de se déchirer que lors des meilleures saisons. Comme une lassitude par rapport au plus haut niveau. Néanmoins... Ce joueur a une bonne présence pour ses partenaires, il lui reste encore des soubresauts de son meilleur level, il offre une alternative à un milieu de terrain qui aurait du mal à assurer un lien entre le milieu et l'attaque. Rooney va partir, va quitter le 11 de départ au fur et à mesure des mois. Mais les raisons de sa présence n'étaient pas idiotes, loin de là et surtout au vu des nos résultats les dernières saisons. On aurait été encore moins bon sans lui, à moins d’avoir recruté un meneur de jeu tout aussi intelligent, et bien plus affûté. Il aurait fallu prendre un joueur de l'acabit de Modric, et en faire le régulateur du collectif, pouvant faire tourner le jeu à son compte, et permettre à United de pouvoir développer un football intéressant. Je pense également qu'il aurait fallu un attaquant créatif aimant décrocher (Van Persie n'était pas mauvais dans le genre, mais pas suffisant pour durer). Sinon je ne vois pas qui d'autres, et dans l’effectif aurait pu vraiment remplacer Rooney à long - terme. A l'avenir, je pense qu'avec les joueurs qu'on a au milieu et en attaque nous pourrons nous permette de gérer l'après Rooney. Mais je serai éternellement reconnaissant envers ce joueur, inconcevable pour moi d'oublier tout ce qu'il a apporté à United.
  6. Charlie

    Wayne Rooney

    Donc pour faire plus simple, les fans qui souhaitent qui restent sur le terrain ne raisonnent pas ? Donc logiquement il n'y a que les fans objectifs et neutres qui ont une raison valable, les personnes qui souhaitent voir l'anglais dans le 11 de départ sont obligatoirement aveuglés ? Pour ma part je suis très mitigé sur son cas, et je souhaite pas spécialement qu'il soit titulaire. Mais je ne peux pas m'empêcher de voir des petites quenelles, dans tes posts notamment sur son cas MAIS JE PEUX ME TROMPER.
  7. Charlie

    Wayne Rooney

    Je pense que Mourinho a voulu en faire son impact - player, quitte à le refaire monter d'un cran alors qu'il montrait dans les derniers matches de la saison passée, des signes plutôt encourageants dans ce poste 8. Mourinho a voulu en faire son créateur/accélérateur du jeu, qui pourrait mettre dans les meilleurs dispositions Zlatan. Pour le moment c'est pas trop ça et à ce rythme son idée va rapidement découler sur autre chose.
  8. Je n'ai pas pu voir le match mais j'ai pu voir un long résumé de la rencontre... Alors déjà remettre les défaites sous le compte du talent, ce n'est pas avoir saisi le mal profond qui règne à Manchester United. Il n'est AUCUNEMENT question de talent, et le recrutement le démontre, tous les amateurs du ballon rond ont les yeux rivés sur nous, c'est bien pour une raison: Car on a une équipe intéressante et qui est composée de joueurs de talents justement. J'ai finement analysé notre jeu depuis le match contre City, et il est clair qu'il y'a un réel problème d'envie et de confiance. Il n'est pas difficile pour une équipe qui en veut, qui a l'ambition de nous pousser et nous acculer, de pouvoir nous battre. Les joueurs n'ont pas le cœur pour jouer pour cette équipe, ils n'ont pas les crocs, ce n'est pas un hasard si le joueur qui s'illustre vraiment est Rashford, car au delà du potentiel de ce jeune talent, il y'a également l'envie de bien faire. Aussi inquiétant que l'envie, c'est la cohérence dans le jeu. Il n'y a plus aucune identité. Le projet de jeu de Man Utd n'est plus. Ce qui nous permettait de proposer un football offensif, conquérant, fait de verticalité, dédoublement, combinaisons dans l'axe du jeu, tout cela ne fonctionne plus. On n'a pas réussi à se renouveler depuis le départ de Ferguson. Et ce n'est pas avec un empilement de stars, que ce problème va se régler, le problème est plus complexe. Des équipes moins fortes sur le papier, et avec des entraineurs moins réputés que des noms comme Van Gaal ou Mourinho ont réussis à proposer des choses bien plus intéressantes et sur le long qui plus est. Il faut retrouver un impact, un style de jeu, une façon de procéder unique en son genre: Mourinho doit ré-imprégner le club de sa véritable culture, Manchester ne peut retrouver son vrai niveau qu'en faisant du Manchester United, le reste ne fonctionnera pas. Le club doit retrouver son ADN, les joueurs doivent avoir les frissons en foulant les pelouses, c'est pour cette raison qu'on gagnait tout. Les joueurs avaient faim de titres, ils ne voulaient rien laisser pour les autres ! C'est comme ça qu'on gagne dans le football, une cohérence dans le jeu, des joueurs qui sont content de jouer pour l'équipe, un entraîneur compétent qui et sait mobiliser ses joueurs, ses hommes en général. Et surtout ne jamais se voiler la face, ça c'est un des nombreux fléaux qui règne dans ce milieu, et qui fait qu'on se rend compte trop tard que l'équipe était dans le flou, que c'était un bazar que des joueurs prenaient de moins en moins de plaisir à jouer ensemble, qu'un entraîneur était dépassé depuis un certain temps. Quand des signes négatifs commencent à apparaître, ce n'est pas un hasard... Et il faut rectifier le coche. Quant à notre poisse, malchance. C'est la cause à effet. On gagne pas, on se montre fébriles, les joueurs commencent à douter deux, du coup ça créer des circonstances défavorables pour nous, et donc favorables pour nos adversaires. Par exemple l'action avec Smalling et De Gea, c'est typiquement le genre de circonstances qui arrive dans une équipe qui doute d'elle, et qui peut permettre à l'équipe adverse de marquer sur un cadeau. Avec un joueur plus avisé, c'était but. Je n'ai pas besoin de rappeler que Mourinho a beaucoup de travail, et ce travail va devoir se faire sur le fond. Ce n'est pas seulement avoir des phases de jeu pendant 15-20 mins, où on se met à y croire, NON. C'est sur l'ensemble des rencontres qu'on va devoir être à la hauteur, constant, dangereux offensivement, solide défensivement, tout se suit, tout est lié. Une équipe qui enchaîne les contres-performances, c'est dans tous les compartiments de jeu que cela va ressentir, et vice et versa. Une équipe qui enchaîne les victoires, ça va également se ressentir dans tous les aspects de son football. Bref, il y'a un chantier.
  9. Porteur: Penses-tu que le premier milieu est vraiment un milieu à trois ? Je pense plus que c'est un milieu à deux, avec Rooney en transition entre Zlatan et le double pivot. Par contre pour le second milieu, c'est effectivement une triplette.
  10. LA LIBERTÉ TACTIQUE EXISTE-T-ELLE ? Pourquoi réserver la philosophie au cénacle des branleurs intellectuels ? Le football aussi a droit à ses questions existentielles, au panthéon desquelles trône cette interrogation fondamentale : un footballeur est-il libre sur un terrain ? Si la liberté créatrice se résume à un simple curseur dans Football Manager, la variable est en réalité plus complexe qu’il n’y paraît… d’autant qu’elle peut considérablement impacter le cours du jeu. In fine, la liberté des joueurs interroge le rôle de la tactique et donc de l’entraîneur dans la gestion d’un match. Qui, des joueurs ou coach, mérite de gouverner le terrain ? ÉMANCIPATION Il convient tout d’abord de poser les définitions. La liberté tactique désigne ainsi la capacité d’un joueur à s’affranchir des consignes du coach, en termes de position sur le terrain, de marquage d’un adversaire ou de fonction dans l’animation. Cette rupture peut être éphémère (une passe longue plutôt qu’une courte, par exemple), mais peut aussi s’inscrire dans une temporalité plus longue, si l’entraîneur ne peut ou ne souhaite pas recadrer son joueur. A ce titre, on pourra s’interroger sur la légitimité du coach à vouloir enfermer son équipe dans un schéma trop rigide. Exemple lors de Bordeaux-Lyon ce week-end : Rémi Garde s’était emporté contre Fofana, positionné trop haut à son goût. Mais c’était quelques minutes après que le même Fofana a marqué le but du break, justement permis par sa position avancée. Qui a raison dans cette affaire ? Le coach, censé porter un regard global et (en théorie) plus neutre sur l’équipe et ses faiblesses ? Ou le joueur, qui a pour sa défense l’expertise in situ du terrain ? Impossible de trancher, et la liberté d’une équipe dépendra principalement de deux facteurs : l’autorité du staff et les vélléités d’émancipation des joueurs. OBÉISSANCE S’ensuit logiquement une question subsidiaire : peut-on blâmer un joueur qui obéit de manière trop servile à son coach ? Prenons l’exemple de Malouda lors du match France-Espagne de l’Euro 2012, mis au pilori des commentateurs pour n’avoir pas suivi le départ de Xabi Alonso, buteur esseulé quelques secondes plus tard. Mais, car il y a un mais, supposons que Malouda ait reçu comme consigne de ne pas quitter sa zone, afin par exemple de servir de relais pour un contre en cas de récupération française sur le centre d’Alba (l’issue statistiquement la plus probable). C’était sûrement dans cette optique que Laurent Blanc l’avait placé dans une position plus axiale et reculée qu’habituellement… Dès lors, peut-on légitimement s’offusquer qu’il ne quitte pas son rôle ? Sa seule faute aura donc été d’être trop discipliné pour ne pas nuire à l’animation offensive planifiée par le coach. Le joueur avait d’ailleurs déjà souffert cette situation en 2008, alors qu’on lui reprochait de ne pas déborder assez ; il s’était justifié en expliquant qu’il ne faisait que suivre les consignes du coach… Trop bon soldat, en somme. INÉGALITÉSLa France est d’ailleurs bien paradoxale sur le sujet. Elle reproche à Malouda sa servitude volontaire, mais fustige Anelka et Benzema lorsqu’ils délaissent leur zone pour redescendre chercher le ballon. Certes maladroits, ces décrochages intempestifs sont pourtant le fruit d’une véritable intelligence tactique, palliant les lacunes du milieu de terrain grâce à l’apport d’un surnombre. Personne n’oserait pourtant critiquer Messi, Ibra ou Rooney lorsqu’ils font de même avec leurs équipes respectives, quand bien même leurs décrochages porteraient préjudice au collectif (exemple de Messi lors de la Coupe du Monde 2010). De même, personne n’irait reprocher à Eto’o son obéissance aveugle aux consignes de Mourihno contre Barcelone… La conclusion est alors inévitable : tous les footballeurs ne sont pas égaux face à la liberté tactique. Outre le talent (subjectif), la véritable variable d’ajustement semble être la fonction sur le terrain. Ainsi, un regista sera par définition plus libre qu’un renard des surfaces ou qu’un défenseur axial, dont on attend qu’ils restent en permanence disponibles à leur poste. En d’autres termes, la liberté des uns commence là où s’arrête celle des autres. Est-ce à dire qu’un animateur vaut “plus” qu’un buteur ou qu’un défenseur ? Cette inégalité est rendue légitime par le cloisonnement des rôles sur le terrain, sur lequel s’est construit le football contemporain. Mais dans le paradigme del’hybridation des postes, tient-elle encore la route ? SERENDIPITÉCar la liberté créatrice s’appuie sur un mythe trompeur, qui veut que les compétences techniques (qualité de passe sous pression, par exemple) soient nécessairement synonymes d’intelligence tactique. La liberté accordée par les coachs est ainsi proportionnelle à la capacité estimée qu’aura le joueur à faire le bon choix parmi les solutions qui s’offrent à lui… en fonction de sa palette technique. Mais quantité n’est pas synonyme de qualité, et les solutions les plus simples sont parfois - souvent - les plus performantes. Dès lors, n’est-il pas temps d’autoriser certains profils de joueurs (défenseurs, buteurs, sentinelles, etc.) à davantage de libertés sur le terrain, eu égard de leurs lacunes techniques ? C’est tout le principe de la sérendipité, terme en vogue depuis quelques années qui mérite à transposition au football. La revue Desports évoquait justement, dans son premier numéro, son application au monde des échecs (p. 280), expliquant que cet “art de profiter de l’inattendu” était précisément ce qui distinguait les grands maîtres du reste des joueurs, trop souvent engoncés dans leurs stratégies minutieusement planifiées. Sans revenir trop longuement sur les méandres sémantiques de la sérendipité, rappelons qu’elle est avant tout une posture volontariste à profiter du hasard ; d’être “à l’affut”, en quelque sorte. Dans le cas du foot, il s’agira par exemple de profiter d’un tacle raté, d’un appel spontané, d’un rebond favorable… Ceci implique d’être en condition physique, et surtout intellectuelle, pour pouvoir exploiter un événement nouveau. Et c’est le rôle du coach que de mettre les joueurs dans ces dispositions. AUTOMATISMESPour ce faire, le coach doit miser sur l’expérience collective, afin que des joueurs puissent réagir aux stimuli extérieurs le plus “naturellement” possible, presque inconsciemment. Le concept est connu, et s’illustre notamment dans le cas des charnières centrales, où les automatismes jouent parfois davantage que le niveau réel des protagonistes (exemple de Rami / Mexès ou Sakho / Yanga-Mbiwa en Equipe de France, sélectionnés par paire alors que l’un des deux n’était pas suffisamment performant dans son club). Cette logique, élémentaire pour les défenseurs, ne semble pourtant pas avoir le même poids pour les joueurs offensifs, à l’image des innombrables recompositions de l’attaque du PSG. Ancelotti aura ainsi tenté tous les schémas possibles des mois durant, réduisant de facto les automatismes entre joueurs offensifs (qui plus est fraîchement débarqués au club). Si cette absence de synergie collective est alors palliée par les fameuses “individualités”, cela se fait inévitablement au détriment de la fluidité (nombreux ballons perdus liés aux appels dans le vide et à la difficulté à se trouver facilement). En d’autres termes, la liberté des joueurs les plus techniques sert ici à contrebalancer l’incapacité du coach à trouver “la bonne formule”. Ce qui revient à relativiser ladite liberté confiée à ces joueurs, davantage pantins du coach qu’électrons libres légitimés par leur talent. ÉDUCATIONIl serait plus judicieux de travailler, encore et encore, les compatibilités des joueurs les plus créatifs, quitte à brider dans un premier temps leur créativité (exemple : proposition d’entraînement extrêmiste pour inculquer l’harmonie). Cela ne veut pas dire qu’il faut leur bourrer le crâne de schémas trop rigides, comme c’est aujourd’hui le cas dans de nombreux clubs de jeunes. Au contraire, il faut leur apprendre à s’en affranchir au moment opportun. Un superbe article sur “la prévisibilité au service de l’imprévisibilité” (Réseaux n°156) concluait ainsi, sur la nécessité d’enseigner aux joueurs de nouveaux moyens pour communiquer, et donc se trouver intuitivement sur le terrain : Cette évolution des entraînements est nécessaire et complémentaire des approches stratégiques et technicistes du jeu. [...] Il s’agit juste de ne plus oublier que le jeu n’est pas un simple cumul de gestes techniques ou un amoncellement de modèles prédéfinis de conduites collectives. Bref, et pour reprendre les mots de Rousseau dans L’Emile (1757), l’individu agissant n’est pas un vase que l’on remplit mais plutôt un feu que l’on allume. Ce qui nous permettra de conclure à la question initiale : la liberté tactique n’existe pas, elle s’enseigne et se travaille au corps, avec le temps et l’expérience. Ce qui suppose aussi un changement de méthode dans le rôle qu’on attribue à la tactique. La Liberté guidant le jeu : aux entraîneurs de sublimer ce feu sacré, plutôt que de vouloir l’éteindre à coup de diktat tactique. http://cahiersdufootball.net/blogs/les-de-managers/2013/02/22/la-liberte-tactique-existe-t-elle/
  11. On va devoir trouver le déclic qui nous fera passer d'une bonne équipe de football, à une très bonne équipe/grande équipe. Pour le moment on est encore dans une période où on se cherche, on profitait de l'euphorie des premiers matches et maintenant on semble rentrer dans une certaine rotation avant de trouver l'équipe qui arrivera à enchaîner les victoires et performances. IL nous faudra une rencontre phare, un match référence qui va débloquer les joueurs et les permettre de se lâcher, et devenir un rouleau compresseur. Le problème n'est pas au niveau du talent, on l'a l'une des meilleures équipes sur le papier tant en Angleterre, qu'en Europe.
  12. Clairement un problème d'envie, et de coordination entres les joueurs, il manque un lien qui permettra à toute l'équipe de se bonifier. Rooney n'est plus le grand joueur d’autrefois, mais lorsqu'il ne joue pas l’équipe souffre d'avantage qu'avec l'anglais dans le 11 de départ. On n'y arrive pas vraiment avec, mais on y arrive encore moins sans. S'alarmer ne servira de toute façon à rien, mais voir du positif dans le match d'aujourd'hui c'est tout simplement se mentir à soi-même.
  13. C'est good. J'ai lu tous les articles, intéressant bien que je ne sois pas d’accord avec le tout, mais ça a le mérite d'être clair, d'avoir un avis tranché et en décalage avec ce qu'on peut voir habituellement, notamment les sites qui vont prôner le football spectacle et le jeu alléchant. J'ai bien aimé ce passage notamment: Sir Alex Ferguson a toujours admis que la Juve avait été un exemple pour son United : « Je faisais voir à mes joueurs les cassettes de Lippi et je leur disais : ne regardez pas la tactique ou la technique, ça nous l’avons nous aussi, mais concentrez-vous à apprendre à avoir cette envie de gagner« . Comme le dit un jour Italo Pietra, journaliste et écrivain italien : « La Juve n’est pas seulement une équipe de football, c’est une façon de comprendre la vie« . Sinon il faut que je termine l'article sur le changement de statut juridique, ainsi que le dernier lien que tu as envoyé. Quand j'aurais le temps, je terminerai tout ça avec plaisir
  14. Premier match européen de la saison, à l'extérieur qui plus est. La réaction va être intéressante à suivre.
  15. Voyons Robin Masters ! Je ne voudrai pas réveiller encore mon côté mesquin, je suis dans une volonté de paix spirituelle et d'harmonie ( ), et si je commence une nouvelle fois à me révolter on va encore me reprocher un côté dédaigneux et pédant, et ça me ferait ch***, terriblement ch*** ! Puis ce n'est bien pas d'évoquer les secrets de ton voisinage proche !
  16. Manchester ELITE Devils, eh bien ça sera sans moi !
  17. Je savais que tu allais réagir Toi tu es ma future révélation de l'année, t'inquiètes mon ami !
  18. Eh bien finalement nous ne sommes pas si en désaccord que ça... Ce n'est certainement pas moi qui vais te dire, que ce match est une catastrophe en soi... Cette partie est comparable à une course de fond très mal démarrée, mais qui finalement ne s'est pas trop mal finie. La leçon à retenir, c'est que nous ne savons jamais à qui nous avons affaire... et qu'il ne faut pas attendre la seconde mi-temps pour commencer à développer un semblant de football. Contre Hull déjà c’était limite et contre un adversaire d'un calibre ou deux au dessus, ça se paye cash. On devra démarrer nos matches avec plus d'allant, plus de prises de risques et être tueur. Les adversaires doivent nous craindre, et on doit les acculer pour finalement trouver la brèche. Et on a largement le potentiel et les moyens pour arriver nos fins les plus ambitieuses. Zlatan - Martial - Rashford - Pogba - Henrikh - Rooney (ça dépendra...) - Herrera, il y'a de quoi faire pour être plus percutant et efficace, et nous avons également les joueurs pour gagner en fermeté et en solidité. Donc oui il n'y pas à s'en faire, c'est le scénario du match qui est frustrant, plus que l'impact réelle du derby sur la saison.
  19. Je ne suis pas sûr de tout comprendre. Alors... Au cas où... L'état d’esprit d'un entraîneur se répercute LARGEMENT sur ses joueurs. Et un entraîneur qui en veut, va automatiquement inculquer cet état d'esprit sur ses joueurs. Ce n'est pas du 100 % le football n'est pas une science exacte et imbattable, cela dit ça se joue également. Je ne connais pas Tarian, par contre je connais Henrikh Mkhitaryan oui, et je suis fan du profil du joueur mais hier il n'a pas été au top, ce n'est pas bien grave, il aura des occasion de se rattraper et de montrer sa véritable valeur. Je ne suis pas un grand fan de Guardiola, et c'est peu dire, mais hier je trouvais que pour le coup il a crânement joué sa chance. J’exècre le personnage, mais la préparation de son côte a été bonne, même s'il bénéficie d'une équipe mieux organisée et plus en place. L’arbitrage a également été en faveur de City (tu es happy ? Ou tu vas me dire évidence ? ). Nous nous devons de trouver les solutions adéquates et je ne pense pas que ça passera par une éviction radicale, simplement par un changement de système, de dispositifs, de comportements, et peut-d'un joueur ou deux. Dans le football des fois, une évolution se joue sur des détails, un joueur par moment peut tout changer, on l'a vu avec Carrick en 2006.
  20. Quels sont ces faits dans ce cas, avec des vrais arguments qui me feront voir la situation d'un angle différent ? TU es bien placé pour savoir à ce que je saches, que le facteur mental joue un grand rôle surtout dans ce type de rencontres. A-t-on été à la hauteur sur le plan mental/moral ?
  21. Mais les faits sont là, on était à domicile, toutes les conditions ont été réunies et on a perdu. On ne peut pas s'améliorer si on ne voit pas les facteurs défaillants, et j'espère que Mourinho s'est rendu compte que lui aussi il s'est planté. Sinon on restera au même stade. Je voyais un entraîneur déchaîné qui ne lâchait pas ses joueurs, et un autre qui tentait tant bien que mal de mobiliser ses joueurs. Chacun sa vision des choses après ^^
  22. Je plussoie assez Ray_7 dans son raisonnement, même s'il faut dire ce qui est, on n'a pas été à la hauteur du rendez-vous. J'ai pu suivre à partir de la fin de la première-mi temps. Ce fût le premier test de la saison, et on démontre qu'on a encore beaucoup à apprendre face à une équipe et un collectif plus rodée. Guardiola a également gagné la bataille psychologique par rapport à José, il suffit de voir l'état d'esprit des deux équipes, et c'est principalement là que la rencontre s'est jouée. Une équipe en voulait plus qu'une autre. City voulait nous dévorer tout cru, tandis que nous avons joué en position d'attentiste sous-estimant l’impact physique qu'allaient imposer les citizens. Il reste toute la saison pour jauger, mais sur ce qu'on pu voir hier, certains ont déjà grillé leur chance comme Lingard par exemple qui ne risque pas d'avoir les faveurs de José avant un moment, et Henrikh va devoir faire attention. La PL est cela dit, une ligue pas facile d’accès pour tous donc il faut lui laisser du temps. Paradoxalement, je ne suis pas inquiet, pas du tout même. On sent qu'il suffit de peu pour qu'on devienne un rouleau compresseur, ça passera par un état d'esprit bien plus conquérant. Mourinho n'est pas idiot et sait se remettre de ses défaites, attendons la suite des événements. Le trou au milieu de terrain, restera définitivement le plus grand problème à régler. Mystère, mystère !
×
×
  • Créer...