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Best_07

Fergie Babes
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Tout ce qui a été posté par Best_07

  1. Si elle a perdu 2-1 à l'extérieur, si. Mais en fait je vois même pas pourquoi on parle de ça, la règle est juste obvious pour quiconque suit le football depuis plus d'un an.
  2. Quelle nouvelle règle ? Clairement. Avoir un melon, c'est bien ; savoir quoi en faire, c'est mieux. Ibra prouve encore qu'en phase finale de CL c'est pas trop ça. Après un match anecdotique il se reconduit lui-même aux vestiaires.
  3. Les Aventures de Paganelli. Le plan de jeu de Valence n'est pas exceptionnellement mauvais aujourd'hui, il a toujours été plus ou moins comme ça, tactiquement c'est très très faible.
  4. Et dire que certains vantent les vertus "tactiques" de la Liga.
  5. Savages c'est de la grosse daube finie. De la pure grosse daube.
  6. En gros Ritchie, Stone, Tarantino, quoi.
  7. Dans le genre de Killer Joe : Films de gangsters-en-couche dans un contexte de dépravés. U Turn de Oliver Stone Sailor et Lula de David Lynch Shotgun Stories de Jeff Nichols Des hommes sans loi de John Hillcoat Dobermann de Jan Kounen London Boulevard de William Monahan Pusher de Nicolas Winding Refn En couple à la rigueur ça peut passer. Mais je dis franchement ça pour faire plaisir ta copine. Par contre, attention au regard qui louche sur Jennifer Lawrence.
  8. David Moyes, period. Sérieux, le travail de ce type sur la durée dans un club comme Everton est un gage de qualité énorme. Y a pas mieux à l'heure actuelle en PL. Et il connaît ce championnat sur le bout de ses doigts. Honnêtement je serai très surpris que ce ne soit pas lui qui reprenne la tête du club.
  9. @Real Madrid : De Gea Rafael Ferdinand Vidic Evra Valencia Cleverley Carrick Anderson Rooney Van Persie
  10. Sur la vidéo postée quelques pages plus tôt j'adore les extraits de Zidane, VDS, et Solskjaer. Ça fait très onirique. Mais rien n'égale les preview d'Aditya_Reds.
  11. A member I like : babyface. Enfin un type qui se démène pour faire vivre et rendre concret notre regard sur les équipes de jeunes. Y avait bien eu quelques timides tentatives quand Pogbite et Morrison gagnaient la FA YC, mais c'est tout... Malheureusement mes streamings ne marchent plus très bien, et je ne peux donc plus suivre tous ces matchs disponibles sur l'unique fenêtre internet.
  12. Parce que Django Unchained c'est bien joli mais qu'il y a quand même d'autres films et des génies autrement plus géniaux que Tarantino... Une petite critique sur Othello, d'Orson Welles (1952). Dont la longue introduction est davantage une analyse de la première partie du cycle wellesien. Pas beaucoup de cinpéhiles-footeux (ou l'inverse), je ne m'attends donc pas à ce que certains aient vu ce film ou connaissent même l'œuvre de Welles, mais sait-on jamais. Double « je » et troubles jeux. Si il est vrai, comme j'ai pu le lire dans une autre critique, que le montage est parfois grossier au point de paraître indigne d'une réalisation wellesienne, cela ne m'a en fin de compte enlevé qu'une part infime du plaisir ressenti devant Othello ; digne successeur de Macbeth, poursuivant ainsi la marche en avant de l'adaptation de l'œuvre shakespearienne entamée quatre ans plus tôt. On peut constater que comme dans son film précédent, Welles prend les devants et nous résume l'histoire en une seule séquence – annonciatrice de tout ce qui va suivre. La légitimité d'une telle entreprise dans Macbeth – qui était la conséquence logique d'une prophétie – est ici plus troublante. En effet, point de prophétie ne justifie de dérouler aux spectateurs toute l'intrigue avant l'heure. Pourtant Welles s'y attèle en ne laissant strictement aucune part de mystère : on sait qui va mourir, qui va survivre, et qui va être la cause de ce bain de sang futur. Là où nous pouvions penser qu'il ne s'agissait dans Macbeth que d'une manière d'introduire une prophétie, on s'aperçoit en fait, en étudiant le début d'Othello, que le cinéaste attache une grande importance à mettre au courant son spectateur de l'histoire qui va suivre, et à donc orienter son regard (surtout celui qu'il pose sur les personnages). Traduisant à travers la fatalité le caractère immuable de son histoire, qui passe alors au second plan. Welles nous divulgue véritablement ce que l'on s'apprête à voir pour qu'ainsi, dès notre première lecture du film, notre regard ne soit pas masqué par l'histoire mais immédiatement centré sur la substance qui se trouve derrière (ou en l'occurrence, devant). C'est en cela que le cinéma wellesien est fort, car il parvient à saisir dès son premier plan le spectateur dans son étau pour lui montrer la conséquence avant de s'étendre plus largement sur la cause. Le spectateur pour qui l'histoire n'a plus aucun secret va alors regarder chaque scène non pas en se focalisant sur l'intrigue ou en attendant les futurs nœuds dramatiques avec hâte, mais au contraire en concentrant toute son attention sur le présent filmique, ne se projetant jamais dans le futur. Ainsi le public se retrouve dépourvu d'œillères scénaristiques, lui permettant d'apprécier l'instant T du film, sans être travaillé par une histoire qu'il connaît déjà. Par conséquent notre premier visionnage en devient un second, puisque un spectateur, consciemment ou non, accorde toujours plus d'importance au fond d'une histoire dès lors qu'il en connaît la forme : la lecture narrative laissant place à la lecture thématique. Ce procédé, qui pourrait paraître anti-cinématographique ou insatisfaisant (dans le sens tue-l'amour), se révèle être au contraire l'atout principal du cinéma wellesien. Puisqu'il offre la possibilité au spectateur d'être tout de suite plus à-même de comprendre les personnages et dès lors de s'intéresser à la « profondeur » engendrée par le film, dont l'histoire n'est qu'un premier rideau parmi une centaine. Ne fait-il pas la même chose au début de Citizen Kane en nous présentant en vitesse express la vie de son protagoniste, de manière biographique ? Ou encore dans La Dame de Shanghai, la voix-off nous prévenant d'emblée du piège vers lequel se précipite le personnage ? Ce qui importe en fin de compte, dans Citizen Kane, Macbeth, ou Othello, ce n'est pas qu'Orson Welles meurt, mais c'est ce que sa trajectoire pré-mortem peut signifier, symboliser, déterminer. Une trajectoire parsemée de thèmes aussi riches que variés, appréciables par le spectateur dès le premier coup d'œil (ce qui est un exploit). C'est donc en partant sur une démarche apparemment anti-cinématographique que Welles transcende son cinéma, maître d'un paradoxe que lui seul manie aussi bien : comme un magicien qui nous révélerait les mécanismes de son tour de magie avant même de le faire, le rendant ainsi encore plus magique que s'il n'avait rien dit. N'est-ce pas Christopher Nolan, idole des foules adolescentes, qui un demi-siècle plus tard utilisera les mêmes procédés pour réaliser ses deux plus belles réussites : Memento et Le Prestige ? Comme vous pouvez le constater, puisque je n'ai même pas encore abordé ne serait-ce qu'un seul pan du contenu d'Othello (pourtant très riche), le cinéma d'Orson Welles est fascinant avant même que l'on entre au cœur de ses films pour en prélever la substance diégètique. Puisque c'est un cinéaste qui interroge la façon de faire et de penser le cinéma. C'est ce genre de pionnier, de précurseur, dont la précocité n'a d'égal que le génie, qui m'intéresse plus que tout. C'est pourquoi j'étais fasciné du début à la fin durant le visionnage d'Othello. Le film nous raconte l'histoire d'un Maure incarné par Orson Welles, général vénitien menant une rude vie de guerrier, qui trouve un peu d'exode et de paix dans son univers fait de barbaries en épousant une noble et ravissante fille de sénateur, campée par une sublime Suzanne Cloutier. C'est sous l'œil de l'officier du Maure, Iago, que nous allons regarder l'histoire. En effet, derrière son apparence d'honnête homme, à la servitude incontestable, se cache un monstre machiavélique, qui voue une haine profonde à tous ceux à qui la gloire et la fortune sourit davantage. Il profitera alors de son pouvoir d'orateur, vicieux et persuasif, pour mettre en place un dessein macabre, destiné à renverser tous ceux qu'il méprise d'un mépris viscéral. À la manière des sorcières Macbethienne, lui aussi ressemble à un sorcier prophétique, ou plutôt à un démon, déroulant son plan cruel pièce après pièce : toujours tapis dans l'ombre, reliant les divers individus qu'il veut tromper grâce à la finesse de sa bouche, de ses yeux, et de ses oreilles. Une finesse de rat, certes, mais une finesse quand même. Ainsi entraînera-t-il la chute d'un seigneur loyal, comme il fera commettre au Maure l'acte le plus impardonnable qui soit : celui de tuer l'être que l'on aime. Et le spectateur qui ne voit – à peu de choses près – qu'à travers Iago deviendra un complice de cette machinerie, de cette manigance diabolique. Là où la culpabilité agissait comme un poison dans Macbeth, c'est ici Iago qui devient un poison humain, son visage de serpent pouvant même devenir la métaphore de sa véritable nature. « I am not what I am » affirmera-t-il en évoquant sa double facette. Plus que de n'être pas un bon serviteur, on pourrait même penser qu'il n'est pas un homme, mais la figure incarnée du « mal ». Voir le Maure sombrer sous les mots venimeux de Iago en est d'autant plus douloureux. Et si l'on pourrait s'étonner de la facilité avec laquelle son serviteur le trompe, en prenant en compte le caractère benêt et simplet du Maure, qui est la conséquence d'une vie où il n'a jamais eu à réfléchir (« je ne connais rien d'autre que les armes »), la tromperie qu'il subit de manière si aisée n'est pas surprenante. Sa soif d'amour le perd alors qu'elle aurait pu le sauver, et c'est là tout le drame de ce film, où nous découvrons avec horreur le personnage accorder sa confiance à la mauvaise personne, refusant de voir la pureté de son épouse telle qu'elle est. Comme si après avoir vécu tant d'atrocités il ne pouvait concevoir – inconsciemment – qu'un être soit aussi dénué de vices, aussi pur que translucide. Se refusant à l'amour qui lui tend pourtant les bras, et ce afin de cultiver une haine erronée. Souillant le corps de cette dernière de ses mains, il souille le dernier espoir qui résidait en son cœur, achevant sa course comme la femme de Macbeth achevait la sienne un film plus tôt : en n'ayant qu'une seule porte devant soi, toutes les autres ayant été condamnées par ses crimes préalables. Si l'oppression est peut-être un brin moins palpable que dans Macbeth, on retrouve une qualité similaire dans l'utilisation des décors, dans le jeu des lumières, et dans tous ces outils que sont la profondeur de champ, l'angle de cadrage, l'échelle de plan, et même la musique, autre véritable atout du film. L'esthétique est parfaite, ou presque. Le montage fait effectivement défaut à de nombreuses reprises. Des incohérences d'un plan à l'autre dénote une certaine grossièreté dans ce geste de « liaison ». Moi-même qui ne prête habituellement pas une grande attention à ce procédé qu'est le montage n'ai pu ignorer ces maladresses. Ça gêne à certains moments considérablement l'action en cours, mais je ne me sens pas apte à forcer le trait et à accentuer le reproche, pour la simple et bonne raison que ça n'a aucunement nuit à ma propre expérience. Les plans sont si remarquables, l'ambiance si percutante, qu'on oublie bien vite ces légers tiraillements pour se laisser prendre par la magie wellesienne. Il ne suffit en effet de ne voir que les quatre ou cinq premiers plans pour être non pas convaincu, mais certain, que le film sera à la hauteur du nom qui suit gracieusement le « directed by ».
  13. Excellent. Très content pour WBA qui se relance un peu.
  14. Étrangement, j'ai aussi cette sensation : j'ai rêvé d'un 2-2 récemment. Bon, avec une égalisation madrilène dans les derniers instants. Mais bon, pour ce que les rêves signifient dans le réel... Toujours est-il que l'attente commence à devenir insoutenable. Mine de rien ça fait longtemps qu'on a pas eu ce genre d'affiche alléchante en phase finale de CL... ça fait du bien.
  15. Best_07

    MU et le titre

    C'est pas comme si j'ai pas toujours assumé ce que j'ai posté sur ce forum. Et je ne vois pas pourquoi parler d' "humilité". Ce n'est pas moi qui vais être champion, mais Manchester United. Donc ce n'est pas à moi d'être humble, mais aux joueurs. Quoiqu'il en soit je suppose que tu n'as pas lu l'entièreté de mon message, car le titre n'était qu'une manière de mieux tourner en dérision la situation dans laquelle on se trouve. Mais pour ça, fallait lire. Donc la petite leçon distordue et vaseuse, je m'en passerai bien.
  16. Best_07

    Manchester United 2-0 Everton

    Non mais c'est évident que si la chatbox est ouverte le doublon est inutile.
  17. Best_07

    MU et le titre

    Manchester United est champion d'Angleterre ! Ceci est une vérité qui ne fait plus aucun doute dans mon esprit ; et qui ne devrait plus faire aucun doute dans l'esprit de tous les supporters mancuniens. Il est de coutume d'attendre le coup de sifflet final du dernier match de la saison pour crier haut et fort ce genre de vérité. Et tous s'imposent alors, en attendant, une fausse modération dans les propos, en se référant à des évènements passés et en implorant une prétendue « mesure ». C'est de la connerie. Et je l'affirme : celui qui pense aujourd'hui que Manchester United peut ne pas être champion est à côté de la plaque. Ce n'est pas de la provoc', c'est ce que je pense. Et c'est moins en raison des performances de l'équipe que je dis ça (avouons-le, nous sommes médiocres) que de ce que notre voisin citizen offre comme spectacle depuis le mois d'août : les bleus de la ville réussissant à être encore plus minables que les rouges ; oui, oui, aux sceptiques, c'est possible. Alors je sais qu'on pourra me reprendre de volée en me citant la saison dernière comme exemple-parfait, bien récent dans les mémoires et très douloureux. Oui mais non. La saison dernière si nous étions déjà mauvais, City n'était pas encore plongé dans la catastrophe sportive qui est la leur à l'heure actuelle (comme un contrecoup de leur premier titre). Avec +/- 10 pts d'avance et peu de déplacements périlleux, notre fin de saison devrait être un parcours de santé. Nulle doute que nous continuerons à proposer des prestations en dents de scie. Mais la faiblesse du groupe de City est telle que rien ni personne ne pourra nous arrêter. Nous sommes le vieux papi avec le déambulateur le plus rapide : yay ! Ce n'est certainement pas Dzeko, qui était le troisième choix à la pointe de l'attaque l'an dernier et qui se retrouve propulsé comme « sauveur » éphémère des citizens, qui va nous inquiéter. Alors génial, Manchester United rafle son vingtième titre, probablement celui acquis le plus minablement. Et comme c'est le cas dans tous les championnats européens, le suspens est raide mort, donnant lieu à l'une des saisons footballistiques les plus pauvres de ces dernières décennies : Le Bayern et Barcelone ridiculisent leurs pays respectifs ; et même ces salauds de turinois ne tarderont pas à prendre une avance définitive. C'est le championnat portugais qui peut devenir intéressant, à ce rythme-là... C'est bien pour nous : on élargit encore davantage notre salle des trophées. Par contre, ce désert ambiant pose forcément un problème majeur : quid du niveau du football européen en 2013 ? Après quelques années où Barcelone était au cœur de toutes les attentions, en a-t-on oublié de regarder ailleurs, pour finir par constater que trop tardivement le niveau zéro auquel se situe l'état sportif ? Rarement des compétitions européennes n'auront été aussi peu enthousiasmantes : inquiétude soulevée par la victoire courageuse mais non moins pathétique du Chelsea FC d'Abramovitch. Honnêtement je me pose la question et m'inquiète de ce cimetière footballistique qui parsème l'Europe. Pour en revenir à notre Albion chérie, un titre de champion fait toujours plaisir et je serai le premier à lever les bras en mai prochain. Au-delà de ça, n'est-il pas révélateur (au vu de nos prestations, nous qui sommes censés être un exemple et une locomotive pour tout le pays) de la faiblesse naissante de ce championnat ; amorcée en 2009/2010 après une saison où l'Angleterre avait atteint son apogée (3 équipes en demis d'une CL qui valait encore quelque chose). Quand on regarde l'état de clubs comme Chelsea, Arsenal, et City ; on en viendrait presque à espérer que les spurs soient champions pour remettre un coup de pied au c** de tout le monde. Et si cette ère qui ressemble à une traversée du désert était le signe d'un besoin de rafraîchissement, de transition, de passation de pouvoirs ? Si c'était le seul moyen (chambouler tout ça) pour avoir une ré-impulsion, un dynamisme nouveau ? Et ce partout en Europe ? Ce titre acquis dans la neutralité la plus totale n'est-il pas symbolique du besoin urgent de passer à autre chose ? (sous-entendre de remplacer Sir Alex Ferguson). Ce sont des questions que je pose, sans parvenir à creuser des réponses satisfaisantes parce que m****, c'est compliqué d'avouer ce genre de chose... Bref, en attendant, glory glory Man United, on est champions, ouais trop cool, trop cool : mais qu'est-ce qu'on joue mal...
  18. Best_07

    Manchester United 2-0 Everton

    Ouais enfin à ce petit jeu là on peut citer toutes nos contre-performances de la saison passée. À commencer par ce match nul à domicile contre Newcastle où on a une dizaine d'occasions franches dans les dix dernières minutes... Mais bon, le fait est que c'est en subissant deux défaites contre les citizens (qui accouchent à elles deux d'une différence au goal average de 12 buts) qu'on a dévoilé notre infériorité. Quoiqu'il en soit ressasser le passé est de toute façon inutile, l'essentiel c'est que l'on continue sur notre bonne série à domicile et qu'on mette encore davantage la pression sur les citizens : ils sont pas loin de craquer définitivement. Même si, personnellement, je ne crois déjà plus en leur capacité à pouvoir nous rattraper au classement.
  19. Valencia n'a strictement rien à voir avec Bale. Ils s'imposent tous les deux grâce à leurs capacités athlétiques, oui. Mais c'est tout : Bale est bien plus fin balle au pied et moins bête dans le jeu, c'est un ailier qui apporte beaucoup plus de variantes qu'un Valencia, c'est un fait. Et qui sait aussi être beaucoup plus décisif. Il ne cesse de progresser tandis que l'équatorien, après six bons mois (parce que son début de saison dernière était catastrophique), retrouve le niveau qui est le sien, celui d'un joueur à peine au-dessus de la moyenne ; qui s'arrête tous les deux mètres et centre toujours de cette même façon dégueulasse qui fonctionne une fois sur mille. Et dans l'absolu face à une équipe rigoureuse défensivement, il (Bale) n'arriverait certainement pas à être aussi performant. Mais il faut bien savoir une chose, c'est que dans le championnat anglais, aucune équipe n'est rigoureuse défensivement. Quand je vois la pauvreté générée par nos côtés cette saison, je me dis qu'un Bale nous ferait le plus grand bien. Faut pas oublier au-delà de ça qu'il n'a que 23 ans et que déjà il a prouvé qu'il était capable d'évoluer, de s'adapter à différents postes et d'être sans cesse plus prépondérant dans le jeu de son équipe. C'est pas un hasard si les spurs s'imposent dans le big four et pratiquent un football autrement plus varié et intéressant que le nôtre.
  20. Le genre de corner qui me rendrait complètement fou, si j'étais coach. C'est pas possible de faire ça à cinq minutes de la pause quand tu maîtrises autant la rencontre.
  21. Je ne réponds qu'aux trois premières questions, ne me sentant pas assez « qualifié » pour répondre aux autres. 1 - Quel serait, selon vous, l'accueil des supporters de Manchester United envers Cristiano Ronaldo ? Accueil glacial afin de le destabiliser ou accueil triomphal et lui donner envie de revenir ? Que pensez-vous de l'évolution de Cristiano Ronaldo sur les plans sportifs et mentaux depuis qu'il a quitté Manchester United ? D'accueil glacial il n'y aura pas. Une idée arrêtée semble avoir jailli de nulle part, selon laquelle les supporters mancuniens en voudraient à Ronaldo d'avoir quitté le navire en 2009. Ce n'est pas le cas. S'il est évident que ce n'est jamais réjouissant de voir son meilleur joueur partir vers d'autres horizons, la pilule a été avalé – plus ou moins – rapidement. Dans le sens où il ne faisait de toute façon aucun doute que Ronaldo finirait un jour ou l'autre par rejoindre le Real Madrid : cela faisait partie de la « logique » de sa trajectoire de « carriériste » (terme qu'il assume lui-même). Et beaucoup étaient d'ailleurs étonnés qu'il ne l'ait pas fait après avoir tout remporté en 2007/2008 – le contexte du club madrilène et le refus catégorique de Ferguson ayant aidés à retarder l'échéance d'une année. Avant que la bombe des 93 millions ne finisse par exploser, of course. Au-delà de ça, bien que Cristiano Ronaldo n'ait pas toujours fait l'unanimité au sein des supporters mancuniens, s'il y a un endroit, plus que les autres, où il la faisait, l'unanimité, c'était à Old Trafford (nous pouvons étendre la réflexion à la ville même de Manchester). Ces trois dernières saisons chez nous ont définitivement achevé l'amour que pouvait lui porter jusque-là timidement le peuple rouge. Et on entend encore aujourd'hui dans les travées du théâtre des rêves des « viva Ronaldo » s'élever en chœur. S'il ne sera pas une légende inscrite dans la tradition de quelques autres illustres numéros sept, il restera toujours un joueur dont l'éclosion et le développement au sein du club demeureront une fierté et un modèle du genre – exemplaire pour tout jeune joueur des années 2010. C'est pourquoi il semble assez logique que l'accueil risque d'être très chaleureux. Le public anglais étant joueur, un petit chambrage propre au caractère du bonhomme pourrait être de mise. En dehors de ça, aucune rancœur ou froideur ne risque d'émaner du public mancunien, loin de là. Notre histoire récente – d'autant plus en ligue des champions – ait encore imprégné des traces laissées par le portugais, et nulle doute que le stade voudra lui montrer qu'il a encore une place dans le cœur des supporters ; et pourquoi pas au sein de l'effectif aussi (même si on part là dans dans une hypothèse beaucoup plus fantasque). La tradition voudrait que nous disions que le Ronaldo de Madrid est bien différent du Ronaldo de Manchester – sportivement parlant. Et c'est un peu vrai. Puisque si l'on se met à comparer les prestations d'un Ronaldo entre 2006 et 2008 sous notre maillot et d'un Ronaldo entre 2010 et 2012 sous le vôtre, peu de choses sont communes à ces deux joueurs finalement. Ce qui nous étonne toujours, tant une véritable mutation semble s'être produite chez ce garçon. Il ne faut cependant pas être trop catégorique. Le Real n'a pas changé Ronaldo. Mais en vérité Ronaldo était déjà en train de changer, inévitablement, et il vous a juste rejoint à la fin de la première étape de ce changement. En effet, les prestations de Ronaldo lors de la saison 2008/2009 laissaient déjà présager tout ce qui était à venir. Peu de monde peut contester que le Ronaldo d'aujourd'hui a quelque chose de plus robotique, la façon dont s'est développé son corps donnant d'ailleurs cette impression de « machine humaine ». Son jeu est davantage stéréotypé (tout en restant aussi efficace) et sa capacité à faire la différence ne relève plus de l'effet de surprise qu'il peut apporter dans un match, ou même du grain de folie ; mais bien de la régularité presque assassine qui le caractérise. Les deux visages se valent et l'un et l'autre semble aussi terrifiant pour les défenses adverses. Cela dit, et ça semble légitime du point de vue d'un mancunien, le Ronaldo à la croisée des chemins entre l'homme et le robot (c'est-à-dire en 2007/2008) donne l'impression d'avoir été le plus complet, le plus productif. Grossièrement, comme nous nous plaisons à le dire, Cristiano est devenu Ronaldo au fil du temps, délaissant les pattes de chat pour les gros sabots, les fines dagues pour l'énorme marteau. Nous avons eu Cristiano, vous avez Ronaldo ; mais ça reste Cristiano Ronaldo, alors dans les deux cas de figure c'est du très bon. Mentalement, il est resté et restera toujours le même. Trois choses l'intéresse dans le football : gagner, gagner, et gagner. 2) Est ce que les supporters de Manchester craignent le Real Madrid autant qu'en 1999-2000 ou encore 2002-2003 ou avons-nous perdu cette grandeur qui faisait peur a toute l'Europe jadis ? Dire que vous avez perdu une quelconque grandeur serait trop présomptueux. Vous restez le club « européen » par excellence, avec le Milan AC, puisque vous représentez (et encore pour un bon bout de temps) cette espèce d'immense maison blanche où sont empilés les trophées continentaux – à en rendre plus d'un jaloux, nous compris, qui avons toujours été complexés par nos trois « petites » coupes aux « grandes » oreilles. Après on peut difficilement nier que votre période creuse avant l'ère Mourinho vous a desservi. Les éliminations successives en huitièmes de finale ayant définitivement éteint la flamme effrayante que représentait les fameux « galactiques ». Néanmoins, comme l'armée du Mordor (je-dis-n'importe-quoi) l'ombre a retrouvé de sa superbe, et vous semblez prêts à (re)dévorer tout ce qui se dresse sur votre passage. C'est ce qui fait toute la magie du match à venir. C'est ce qui le rend si excitant : le fait que vous ayez beaucoup de choses à prouver, vous qui pensiez que l'année dernière était la « bonne » avant de connaître la désillusion bavaroise. Un combat n'est jamais aussi attrayant que lorsqu'il est incertain, et celui des trois prochaines semaines (si on prend en compte le retour), est plus incertain que jamais. Le Real Madrid reste le Real Madrid ; et il a retrouvé son côté rouleau compresseur grâce aux arrivées conjuguées de José Mourinho et de Cristiano Ronaldo. Ainsi une forme de respect vis-à-vis de cette institution se dégage de manière inévitable à l'aube du premier round. Sans parler de crainte pour autant. 3 ) Imaginons que Sir Alex Ferguson décide de mettre fin à sa carrière d'entraineur, et qu'on annonce José Mourinho à la tête de l'équipe, quelle(s) réaction(s) auriez vous ? Il est difficile de répondre à cette question. Puisque nous sommes censés nous adresser à vous en tant qu'entité représentant le « nous » (Manchester Devils) et qu'une réponse, pour avoir une quelconque valeur, ne peut être ici que le produit d'un « je ». Je vais donc vous répondre selon mes propres convictions, qui ne sont pas à étendre automatiquement à toute notre communauté ; cela va de soi. La première chose à dire est que, quoiqu'il se passe, au vu de tout le temps passé par Ferguson à la tête du club et au succès que cela a engendré, aucun remplaçant ne pourra être à la hauteur. Heureusement ce n'est pas ce qu'on lui demandera. Une certaine bienveillance devra forcément être de mise avec le nouvel homme du banc de touche. Une bienveillance déterminée, qui devra être reconduite de week-end en week-end, quelque soit notre situation sportive. Le pire moyen pour se remettre d'un tel départ étant de jouer aux enfants gâtés et de changer de coach tous les six mois. Mourinho pourrait alors être un bon coach de transition. Et je ne serai pas contre sa venue pour assurer un entre-deux à une ère où peu de coachs semblent vraiment émerger. Mais dans l'absolu, ce ne serait pas le choix que je jugerais comme étant le plus judicieux ; ni le plus réjouissant. Mourinho est un espèce d'éjaculateur précoce, sorte de « passenger » qui fait son travail – et plutôt bien – mais qui ne rentre pas dans les critères que je me fais du coach mancunien par excellence. Notre institution a ce côté un peu old school qui correspond très bien à la ville, à la mentalité du club, et de voir un portugais fou furieux arpenter le banc ne serait pas ce qui me ferait le plus plaisir. Nous ne sommes pas Chelsea : nous cherchons la stabilité, la mesure, la vision d'ensemble ; tant de points que Mourinho ne semble pas traîner dans ses bagages de « special one ». C'est pourquoi, la réaction serait mitigée : oui pour une phase de transition avant de trouver ce fameux contre-poids attendu ; non pour une vraie installation sur la durée.
  22. Best_07

    Can 2013

    Content pour le Nigeria... j'aime bien cette équipe depuis la CdM 98. Mon équipe africaine préférée. Et satisfait aussi de voir passer le Burkina au nez et à la barbe de ces plaintifs ghanéens. Une victoire plus-que-méritée, de surcroît. Par contre le coup des coachs tous européens, ça fait très colon, quand même...
  23. Beckham sifflé ? J'ai pas ce souvenir-là. Après j'avoue que regarder les matchs de CL en stream ça aide pas pour se souvenir des chants/réactions des supp. En tout cas Ronaldo a bien dit qu'il ne célébrerait pas son (ses) but(s) potentiel(s) à OT. Mais il ne s'en privera pas à SB, le salaud.
  24. Tu te rappelles le système de flèches dans PES ? Gris c'était inquiétant ; rouge jouissif ? Bah tu pouvais faire des matchs équipe-rouge contre équipe-rouge. 100% c'est ça : c'est une idée, qui n'est jamais véritable, mais qui est une idée quand même. À prendre en compte. Dans l' "idée" un Real actuel au top est meilleur qu'un United actuel au top. ^^
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