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Best_07

Fergie Babes
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Tout ce qui a été posté par Best_07

  1. Best_07

    Michael Carrick

    Honnêtement, pour vous : Michael Carrick est l'un des meilleurs milieux d'Europe (sous-entendre top 5) ? Quelle grosse équipe (Barcelone, Real Madrid, Bayern Munich) l'intégrerait dans son onze ? Aucune.
  2. Best_07

    Michael Carrick

    Ça en dit long sur le niveau de la Premier League.
  3. Ça doit être rigolo quand même, SAF en train de se faire gronder dans les vestiaires.
  4. Vamos Mexico ! http://www.firstrow1.eu/watch/177141/1/watch-mexico-vs-usa.html
  5. Les deux films les plus puissants que j'ai vu dans ma vie en critiques... ça envoie du lourd... Je dois vous avouer que j'ai du mal à écrire cette critique. De nature je ne suis pas quelqu'un de très sensible, et quand je dis qu'un film m'a touché, je me force toujours un peu, pour faire plaisir aux gens qui sont avec moi et donner l'impression que je ne suis pas un robot (certains en doutent !). La vérité est que L'Odyssée de Pi ne m'a fait ni chaud ni froid (on laisse tomber les masques). L'autre vérité c'est que j'ai rigolé pendant Funny Games U.S, que je classe dans ma tête dans les comédies et que je revois avec grand plaisir. Moi qui ne suis pas très familier avec le cinéma d'Haneke (Le Septième Continent n'est que son troisième long-métrage que je vois) je me rends compte qu'il y a quelque chose en lui qui me parle. Amour m'avait déjà gentiment secoué, parce que tout était tellement épuré que j'avais l'impression d'être en face de quelque chose de vrai – des fois je dis qu'un film est « vrai » pour faire genre (The Place Beyond the Pines), d'autre fois c'est vraiment le cas. CQFD. Bref, tout ça pour vous dire que. Que je ne sais pas quoi vous dire. Car c'est la première fois de ma vie qu'un film me laisse sans voix. C'est la première fois de ma vie que je tourne en rond pendant une demi-heure après avoir vu un film en murmurant « wouaw, wouaw, wouaw ». Y a quelque chose qui s'est passé durant le visionnage, et qui m'a laissé bouche bée durant la dernière demi-heure. Haneke a trouvé en ma personne son public-cible, c'est à moi qu'il s'adresse, j'en suis persuadé. Comme Gus van Sant s'adresse à moi quand il fait Last Days ou Paranoid Park. Ou Gerry. D'autres trouveront ça ennuyeux, pointless. Moi j'ai tout de suite tout compris. Compris ce qu'il y avait à voir. Et je suis cependant bien en peine car je me sens incapable de vous l'expliquer à travers mes mots. Cette critique ne ressemble donc à rien. Même si je vais essayer de la faire ressembler à quelque chose. Haneke part du quotidien, un quotidien auquel on peut tous s'identifier, pour arriver à l' « exceptionnel ». Je mets ce mot entre guillemets car il ne correspond pas vraiment. Dit comme ça, ça fait superficiel. Il n'en est rien. La puissance du cinéma d'Haneke se dégage dès le plan d'ouverture, où un malaise est d'emblée présent. Un malaise qui va s'étendre tout au long du film. Le cadrage utilisé, spécial, plaçant les personnages en hors-champ, sera dans un premier temps déroutant (qui fait sens dans ce désir de s'éclipser du monde et de ne rien laisser derrière soi), tout comme ces fondus au noir répétitifs et cette espèce de discontinuité qu'on ne sait pas vraiment par quel bout prendre. Il n'y a aucune empathie créée pour les personnages et on se sent donc comme étranger dans ce décor, nous demandant où l'histoire va nous emmener. Bien entendu, si l'on sait qui est Haneke et quels genres de films il a fait, nous ne sommes pas trop surpris. Mais je me remets dans le contexte : il s'agit là de son premier film de cinéma (à en pleurer quand on y pense, tant tout est maîtrisé) et la réaction du public a du être, à l'époque, bouleversante. Parce que très vite (une heure quand même), le caractère malaisant du film va trouver résonance. Quand ce jeune couple décide de partir en Australie avec leur petite fille, on sent naître le décalage. L'Australie dont on a vu jusqu'à présent qu'une affiche, faisant office de leitmotiv picturalo-mouvant, nous offre d'entrée le côté tronqué de cette entreprise. Et on sait, sans en être persuadés, que de voyage il n'y aura pas. Va jaillir alors le véritable propos du film. Propos est un bien grand mot. Va jaillir le véritable sujet du film, plutôt. Depuis le début nous suivons cette routine, année après année, lettre après lettre, entre rejet et fascination (on peut très bien se dire, au bout d'un moment : « qu'est-ce qu'on en a à foutre ? »). C'est là que la dernière partie trouve tout son sens et puise dans cette répétitivité initiale toute sa puissance. J'aimerais ne pas trop en révéler mais compte tenu du film ce serait idiot. Finalement Le Septième Continent c'est un Fight Club intelligent. Qui raconte la décision d'un couple de déconstruire tout ce qu'ils ont construit jusqu'alors. Derrière l'apathie de la première partie se révèle l'inadaptation sociale, semblable à celle dépeinte dans Nuit #1 de Anne Émond récemment, par exemple (histoire de lui faire un peu de pub). Haneke se prive de toute expressivité, et à l'inverse d'un Nuit #1 bavard et parfois péteux, son Septième Continent ne passe pas par les mots mais par les gestes. Ainsi pendant presque vingt minutes nous n'aurons que des plans de destruction de mobilier. Sans un mot. C'est à partir de ce passage « destructeur » que le film prend toute son ampleur. C'est dans ce genre de moments qu'on se rend compte que l'esthétique est quelque chose de très particulier. En soi, une esthétique n'est rien sans un propos. Et l'esthétique la plus simple, la plus fade (en apparence), peut donner lieu à un moment de cinéma unique. C'est ce qui s'est passé avec la destruction de l'appartement où vit cette famille. Les plans en eux-mêmes n'ont rien d'extraordinaire, et pourraient très bien être comparés à une pub Castorama. Mais la portée de ces plans, la tension ressentie par le spectateur, qui mêle angoisse et stupeur, prend tout son sens. Il y a une brutalité, presque un acharnement, envers tout ce qui a constitué leur vie, qui nous laisse complètement abasourdis. Au fur et à mesure que nous comprenons ce qui est en train de se jouer à travers cette déconstruction rageuse, nous rentrons de plus en plus dans le film, au point de terminer par avoir le nez collé contre l'écran, yeux grands ouverts, incapables même de les cligner (!). Cette brutalité, ce cri de haine envers le monde extérieur, envers la société, où l'on va jusqu'à déchirer les billets avant de les jeter aux toilettes, est transperçant. Le contraste avec la télévision est par ailleurs saisissant, et il y a un de ces plans magistraux, en fin de film, pendant lequel Jennifer Rush interprète « The Power of Love », qui finit d'achever notre hébètement. Nous sommes décontenancés, immobiles, effarés, et pourtant nous sommes séduits, par cette puissance brute, presque assassine. Le spectateur aime bien être baffé de la sorte, retourné sur lui-même. Moi le premier et pourtant ça m'arrive si peu. Haneke y arrive ici, sans que je n'ai à faire d'efforts, me proposant certainement le film le plus marquant que j'ai eu l'occasion de voir durant ma courte vie. Plus marquant encore qu'un Last Days qui abordait déjà le suicide et qui m'avait « ébloui ». Même les derniers plans, dont le montage pourrait faire penser (stupidement) au générique d'une série télé des années 90, sont expressément renversants. Désolé : je ne sais pas combien d'adjectifs j'ai utilisé, je crois bien que mon propos est peu clair, tiraillé dans tous les sens, mais il faut me comprendre et me pardonner, compte tenu du choc que je viens de subir. Ceci étant dit, je vous laisse, je vais encore tourner sur moi-même et murmurer le génie de ce film. Bonne nuit. Un fantôme erre dans un château et ses alentours. Il passe telle une ombre glaciale sur les murs, reconnaissable à son dos courbé et ses murmures incompréhensibles. Son visage est sans cesse dissimulé, recouvert de ses longs cheveux blonds qui le séparent de tout, et surtout de tout le monde. Ce fantôme, anciennement homme, est une rockstar qui est arrivée au bout de tout. Au bout de la mélodie de son existence, quelque part sur le chemin. Il est comme une peinture vivante : livide et qu'on n'ose plus regarder. Ses traits ont été étirés tant de fois qu'il n'en reste plus qu'une masse informe, auprès de laquelle des anonymes vont et viennent dans un ballet qui respire l'indolence. En réalité l'homme est mort avant même que le film ne commence : c'est un fantôme après tout. Une nature morte à lui tout seul, dont chaque geste paraît toujours plus insensé et douloureux. Contrairement à ce que précise le titre, ce ne sont pas les derniers jours que l'on observe. Mais les premiers. Les premiers jours d'une transition entre la vie et la mort ; ou entre la mort et la vie. Autrefois croulait sur lui tout le poids d'une société pittoresque, qui s'attache à donner aux banalités les plus médiocres une importance disproportionnée. Aujourd'hui il ne reste de cela qu'un lointain souvenir, désagréablement ravivé de temps à autres par des coups de téléphone impromptus ou des discussions qui dès les premiers mots paraissent déjà archaïques. Last Days est avant tout un film qui met un homme face à sa nature originelle : celle d'animal. L'homme est nu, seul, abandonné, et il embrasse avec acceptation le destin qui lui est voué. Car toute sa vie l'homme ne s'accorde qu'un but ultime : accepter sa mort. Tout ce que la société fabrique, désirs et besoins, pour faire oublier la condition humaine et sa tragique banalité, presque ironique, cet homme en rejette désormais les moindres contours. Il ne veut plus jouer à ce jeu. Le seul signe de vie qu'il émettra ne sera qu'un mot doux à l'égard d'un chaton. Rien d'autre. Rien d'autre ne suit qu'une démarche las et des paroles jetées au vent. Donnez lui une guitare qu'il gratte, un micro qu'il marmonne, et un crayon qu'il gribouille ; rien ne reste et tout s'envole avec le temps, de toute façon. Le temps est un vent impétueux qui emporte avec lui nos vies et nos souvenirs. Il ne reste derrière la dissolution perpétuelle qu'un masque sociétal dramatique, où chacun joue sa partition de manière désespérément déterminée. Last Days, sorte de tableau sonorisé, est sans aucun doute le film le plus beau et le plus poignant de la filmographie de Gus Van Sant. Et c'est surtout l'une des œuvres artistiques qui parle le mieux de l'Homme. Pris ici au sens d'humanité.
  6. Je viens de voir Le Septième continent. Des films marquants j'en ai vus. Celui-là est le plus marquant d'entre tous.
  7. Que tu penses ça, c'est ton droit. Que tu cites le match de ce soir pour illustrer ce propos, c'est impertinent. On va pas tourner en rond : ce soir la France bénéficie plus des erreurs d'arbitrage que l'Espagne. Donc la carte "arbitrage" n'a pas à être sortie, encore moins avec de tels arguments (qui n'en sont pas). À bon entendeur salut. Tu confonds vice et brutalité. Faire une faute pas dangereuse pour couper une contre-attaque c'est du vice, par exemple. "Casser une jambe", c'est de la brutalité. Le vice peut faire partie du jeu (aussi détestable soit-il) et tout le monde en abuse. La brutalité en revanche, vaut mieux la laisser aux vestiaires.
  8. En plus oui. Faudrait que je revois les deux fautes de Pogba mais c'était pas du joli-joli. Au passage, Viktor Cassai est un très bon arbitre. C'est rare qu'on puisse dire d'un arbitre "ce mec est bon" mais : ce mec est bon. Rooney l'a fait cent fois celle-là d'ailleurs, le fameux plongeon-sur-gardien (Arsène s'en rappelle). Sauf que là en plus Lloris joue vraiment mal le coup. Tu dis quand même que ce sont toujours les mêmes qui en bénéficient. Dans ce cas quoi ? Tu mets la France dans le même sac que l'Espagne ou tu changes de discours ?
  9. Non. Parce que ce que tu dis est incohérent. Tu ne peux pas te plaindre de l'arbitrage sur ce match, pas avec cette action en première période où Pedro se fait découper par Lloris.
  10. OK il n'y a pas penalty. Ça fait du bien de lire de la bonne foi sur ce topic, pour une fois. (Allez vous coucher les amis, vous avez rien compris).
  11. Best_07

    Paul Pogba

    Tu es chinois.
  12. Y a penalty, point barre. Si tu veux parler d'arbitrage (encore que ce ne soit pas le plus important sur le match de ce soir) tu n'omets pas les choses qui t'arrangent pour crier au scandale, c'est indécent. D'autant plus que le premier carton de Pogba est sévère, mais sur le second il y va comme un bœuf sur la cheville : tu peux pas faire ça.
  13. C'est sûr qu'une action ça aurait changé totalement notre perception de son match... Non mais comment peut-on décemment regarder le match de Ribéry ce soir et le trouver bon ? Il a la conduite de balle d'un débutant, le mec fonce tout droit en attendant des contres favorables et ne joue jamais avec les bons joueurs au bon moment (que ce soit avec Evra, Benzema, ou Valbuena). Alors ouais deux-trois fois il a bien pris les espaces pour... faire de la m**** ensuite. Really ? Really ?
  14. Y a penalty et carton rouge pour Lloris en première période.
  15. Depuis 2006 ? Je dirais depuis 2000 personnellement.
  16. "L'œil de Liza", je ne sais pas avec quoi il regarde, mais ça ne doit pas être très propre.
  17. Les deux cartons jaunes sont un peu sévères, mais tu peux pas tendre le pied comme ça alors que tu viens de prendre un jaune. La deuxième faute appelle évidemment un carton.
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