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Plus sentimentaliste que "Titanic". Plus lent que "2001". Plus américanisant qu'"Independence Day". Plus grossier qu'"American Pie". Voici "Gravity".

Je suis un moi-même préfabriqué, je suis une aberration. Un être non-contingent. Ma personnalité est une ébauche informe, mon opiniâtre absence profonde de cœur. Il y a longtemps que la conscience, la pitié, l'espoir m'ont quitté, s'ils ont jamais existé.

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À part t'envoyer une larme et un jouet dans l'espace, useless.

Je suis un moi-même préfabriqué, je suis une aberration. Un être non-contingent. Ma personnalité est une ébauche informe, mon opiniâtre absence profonde de cœur. Il y a longtemps que la conscience, la pitié, l'espoir m'ont quitté, s'ils ont jamais existé.

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Ouai bon Best en fait trop mais oui c'est sûr que c'est pas un chef d’œuvre.

 

C'est un blockbuster en fait, des personnages convenus et non approfondi, de l'émotion facile (mais raté) avec quelques éléments gratuits, un scénario un peu fade, même répétitif et avec là aussi une ou deux scènes bien clichées et un manque de profondeur qui est d'autant plus décevant que le contexte du film s'y prêtait très bien.

 

Mais c'est un bijou technique, c'est totalement bluffant a ce niveau là entre les satellites, les gravats, la gravité, la photographie avec les plans de la Terre c'est magistral.

Et l'ambiance est excellente, l'angoisse est bien retransmise et amplifié par la qualité de l'univers et de la BO. C'est très très prenant du début à la fin malgré les lourdeurs.

 

C'est à voir je pense au final et en 3D (qui apporte réellement pour un fois) sur un très grand écran pour profiter le plus possible de la réalisation.

Modifié par mondoudou
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À partir du moment où y a zéro crédibilité y a zéro angoisse. Quant à la technique, c'est tellement artificiel que ce n'est même pas agréable. Tu as aucune séquence magistrale, aucune séquence qui te fasse penser que c'est un monstre cinématographique. Dans 2001, tu en as des dizaines (puisque certains le comparent déjà à 2001).

La 3D pour faire voltiger une larme façon Destination Finale 5, bof. Même la vue subjective n'arrive pas à créer de la tension.

 

Tu as des films beaucoup moins ambitieux esthétiquement mais qui, pourtant, dégagent une ambiance mille fois plus originale. Mille fois plus prenante.

 

Le pire c'est évidemment, non pas le scénario, mais le propos et la psychologie du personnage. Le dernier quart-d'heure de ce point de vue là est absolument insupportable. L'héroïsme exacerbé, la renaissance de la mère détruite, filmée en contre-plongée, comme une déesse (à qui on a ôté, au passage, toute humanité), beurk. En plus de ça c'est tellement grossier (tout est monté, expliqué, re-expliqué).

Modifié par Best_07
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Je suis un moi-même préfabriqué, je suis une aberration. Un être non-contingent. Ma personnalité est une ébauche informe, mon opiniâtre absence profonde de cœur. Il y a longtemps que la conscience, la pitié, l'espoir m'ont quitté, s'ils ont jamais existé.

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oui j'ai pas trop compris les super critiques de Gravity

 

mais ça reste un film largement honorable, le premier à filmer l'espace de façon à peu près réaliste, et c'est de bonne augure parce que ça va servir de point d'appui pour des films futurs (je sais que Gray prépare un film sur l'espace par exemple)

 

si j'avais eu 8 ans j'aurais vraiment bien kiffé le film et j'aurais pas vu les défauts et les ringardises

 

j'conseillerais quand même d'aller le voir mais d'aller le voir comme on va voir un Walt Disney ou un film d'horreur

 

juste pour voir un peu l'espace, pour être astronautes quelques secondes

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750950GravityAfficheCinmaGeorgesClooney.

 

« Au Futuroscope, on vous met dans des sièges qui bougent, on vous passe un film à 360° et l'on vous fait pleuvoir sur la tête ; il y a là un surcroît de représentation qui abolit le symbolique. C'est ce que j'appelle l'obscène : quand tout est montré. Et, quand tout est montré, il n'y a plus rien à penser. »

 

Philippe Meirieu.

 

 

Alfonso Cuaron a visiblement trouvé la parade idéale au manque d'inspiration : l'espace. L'espace lui a permis de faire, à partir d'un scénario aussi long qu'une blague carambar, un long-métrage d'1h30 (pas plus, évidemment, cela aurait relevé de l'exploit). Et il déroule en 1h30, pour nous autres chanceux (sic), les deux seules lignes de la psychologie de sa protagoniste, Ryan. Quand, en tant que spectateurs, nous avons eu la possibilité d'assister à la longue et complexe maturation d'Adèle lors de la sortie du dernier Kechiche, se retrouver devant un personnage qui n'existe pas et dont la psychologie se limite à trois bouts de phrase, a de quoi interloquer. Surtout en prenant en compte le succès indéniable rencontré par le film, qui est pourtant loin de redorer le blason de la science-fiction. "Gravity" n'étant qu'un film à la croisée des chemins entre le blockbuster et le film d'auteur ; dénué cependant de tout ce qui peut faire le charme de l'un comme de l'autre. Il n'y a ni la complexité ni la finesse du film d'auteur, et il n'y a pas l'euphorie du blockbuster (ou trop rarement).

 

Divisons de manière très claire le film, en trois partie (i.e. : je vais spoiler). Nous avons une première partie qui nous permet d'apprécier le travail de spationautes en mission. Dans cette partie, où l'on sent déjà poindre une certaine artificialité dans le traitement des personnages, Alfonso Cuaron fait entrer son public en douceur dans l'espace. Le rythme est lancinant, les traits d'humour sont nombreux, et la musique enrobe tout cela pour que le spectateur puisse se détendre et plonger (lentement mais sûrement) aux côtés de Sandra Bullock. Que l'on rejoint, si mes souvenirs sont bons, en un travelling avant qui nous relie progressivement à elle, et qui nous y attachera solidement pour le restant du film. Comme si la caméra, en se rapprochant ainsi de l'actrice, se liait à elle. Par la suite, cette caméra adoptera, en plus, deux autres positions, diamétralement opposées l'une de l'autre : la position interne, ou vue subjective ; et la position externe, ou vue objective, en pleine contemplation. Cette première partie, de calme avant la tempête, ne nous en apprend pas vraiment sur les personnages, mais déjà on sent que c'est le malêtre de Ryan qui va être l'élément central du scénario et de son développement.

 

Vient la seconde partie, amorcée par un choc brutal entre des débris spatiaux et le vaisseau de l'équipe que nous suivons depuis le début. Comme le laissait suggérer la bande-annonce : pas de réelle empathie, pas de réelle angoisse, et pas même de « jouissance inavouée ». Puisque Sandra Bullock n'est tout simplement pas à la hauteur pour donner à son personnage une crédibilité ¹ qui lui manque cruellement. Elle crie, elle crie, elle crie, mais on ne ressent rien. La panique est située au degré zéro, ce qui est dommageable puisque l'intérêt premier du film, outre même de raconter une histoire, c'était de placer le spectateur dans une position angoissante, qui fasse naître ou renaître en lui une certaine phobie de l'espace.

 

De nombreux films se basent sur ce concept (de la « phobie ») et le dernier en date, le plus connu, n'est autre que "127 heures" de Danny Boyle (qui, lui aussi, rencontrait ses limites, sans être pour autant détestable, à l'inverse de "Gravity"). Danny Boyle qui a d'ailleurs lui aussi réalisé son « space movie », qui était autrement plus jouissif que celui-ci (il magnifiait vraiment la vie, l'espace, l'humanité ; "Gravity" ne fait que de magnifier l'héroïsme, balourdement). Anyway : ce qui fait suite à ce brutal accident ne va pas remettre le film sur le droit chemin, loin de là. Plus que d'être bombardé de débris spatiaux, le film est surtout (et soudain) bombardé d'un sentimentalisme à toute épreuve. Passé tragique de Sandra Bullock, qui a perdu sa fillette de 4 ans, mort du personnage de George Clooney, rien ne nous est épargné. C'est grossier, facile, et la musique, enrobeuse dans un premier temps, vient désormais accentuer cette émotion factice, s'intensifiant quand il le « faut » (avec un x, ça marche aussi) pour appuyer sur la corde émotionnelle.

 

Manque de chance, ça a l'effet inverse. Des personnes dans la salle ont même ri lorsque le personnage de George Clowney commence à dériver. C'est normal, cet espèce de comique-séducteur a eu la fin qu'il méritait. Cuaron ne se privant pas d'en rajouter des tonnes en mettant l'accent sur son sens du sacrifice et sa bienveillance à l'égard de Ryan. Ryan qui, après cela, va se retrouver seule. C'est la deuxième partie de la deuxième partie qui commence. À partir de ce moment-là il y a un surplus de « petits évènements » qui nuisent à sa tentative d'auto-sauvetage. Les plans se suivent, se ressemblent, se répètent, et l'ennui arrive, tant c'est linéaire et inintéressant. Il n'y a aucun génie dans la manière de mettre en images cette lutte contre l'espace. Aucun plan ne marque les esprits, la 3D est encore une fois un gadget dont on se serait bien passés (les 360° ne sont pas pleinement ressentis ou alors sont désagréables ; les objets, la larme, je n'en parle pas), et le travail sur le son, parfois très appréciable, souffre de l'omniprésence de la musicalité. N'était-il pas question, à l'origine, de faire un film de science-fiction sans musique ? Non, Alfonso Cuaron n'a pu s'empêcher d'ajouter cet esbroufe sonore qui gâche le plaisir auditif que nous pouvons ressentir à quelques reprises.

 

Le film dérape encore plus lorsqu'il aborde sa troisième et dernière partie. Le passé de Ryan, qu'on avait jusque-là laissé de côté puisque nous étions entièrement pris par l'action, revient à la charge de manière explicite. Très explicite. Trop explicite. La troisième partie commence donc lors de l'hallucination de Ryan, qui va changer brutalement et de manière irréaliste d'état d'esprit. Jusque-là loseuse profondément désagréable, quasi-suicidaire dans sa manière d'abandonner si vite, de lâcher prise, elle va retrouver une force insoupçonnée, qui ne cessera de s'accentuer jusqu'à ce final ridicule dont je parlerai un peu plus tard. C'est en abordant cette troisième partie que l'on comprend vraiment où le réalisateur veut en venir, ce qu'il veut nous dire depuis le début. C'est simple, c'est expliqué mot-à-mot. À l'instar de Sandra Bullock qui commente tout ce qu'elle fait, le réalisateur dit, cinématographiquement, tout ce que le spectateur doit voir et savoir, nous donnant presque l'impression de regarder un film avec les commentaires audio d'Alfonso Cuaron par dessus.

 

"Gravity" parle d'une mère qui doit faire le deuil de sa fille, accepter sa perte et retrouver le goût à la vie. C'est en étant aussi éloignée de la vie terrestre, dans sa bulle, loin de tout, qu'elle s'est réfugiée. C'est en affrontant la mort, et en laissant cette bulle éclater, qu'elle va la quitter et retrouver non seulement sa terre, mais aussi sa foi (en elle-même, en la vie, en Dieu, en tout ce que vous voulez). La transition entre la deuxième et la troisième partie c'est donc la renaissance du phénix. Les lumières étaient éteintes, elles s'allument, la musique part en envolées lyriques et voilà que, en flammes (« renaître de ses centres »), Ryan percute la terre, dans un choc (faisant écho au premier choc du film) qui sonne le retour à la réalité.

 

Ne pensant évidemment pas à enlever sa combinaison avant d'ouvrir le sas, Sandra Bullock va devoir faire un dernier effort, une « ascension christique » pour remonter à la surface, qui lui permet de poser la main sur une terre vierge comme elle , à quatre pattes (de la position ftale à la position enfantine). Puis, comme une gamine qui marcherait pour la première fois, elle pose un pied à terre, la musique s'emballe définitivement, accompagnée d'une contre-plongée glorifiant cette mère qui a réussi à relever la tête, « defying the odds » de son regard. Cette même mère dit alors merci à Dieu. Elle s'avance un peu et le titre de fin apparaît, TADAM ! Le public dit merci à Alfonso Cuaron et moi je lui d'aller se faire foutre avec son film qui réunit les pires éléments que l'on puisse retrouver au cinéma, tous condensés en 1h30 d' « absolute garbage ».

 

1. La grenouille que nous apercevons à la fin est plus crédible et plus profonde qu'elle. No arguments, enough said.

 

Je suis un moi-même préfabriqué, je suis une aberration. Un être non-contingent. Ma personnalité est une ébauche informe, mon opiniâtre absence profonde de cœur. Il y a longtemps que la conscience, la pitié, l'espoir m'ont quitté, s'ils ont jamais existé.

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Gravity, cette énorme arnaque. (On prend vraiment les gens pour des cons.)

Bon, le rendu visuel est très bon par moments, mais sinon : le néant ; aucun jeu d'acteur (Sandra Bullock, normal ... Clooney en astronaute :D), aucun suspens, aucune intrigue ... Un des films les plus poussifs qui m'a été donné de voir.

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uchi I love you.

La dimension que prend ce film est disproportionnée. On en fait le meilleur film des années 2000. Notre époque est-elle tombée si bas pour faire l'apologie d'un film d'1h30 sans scénario, sans acteurs, sans beauté, sans finesse, sans réflexion ? Puis arrêtons de parler d'immersion : comment veux-tu trouver ça immersif alors que les acteurs jouent comme des pieds, que le réalisateur utilise la 3D comme Destination Finale 5 et qu'il procède même à l'utilisation d'un jump scare. En fait, pour moi, ce n'est même pas beau. Cet hyper-réalisme souhaité par Cuaron se heurtant à tous ses artifices cinématographiques nauséabonds (sentimentalisme, héroïsme, action ridicule etc.). Y a aucune ampleur réflexive dans ce film, aucune ampleur artistique, aucune ampleur poétique. Rien de rien. Le vide intersidéral (et hyper-sidérant). C'est le cinéma 2.0.

Je suis un moi-même préfabriqué, je suis une aberration. Un être non-contingent. Ma personnalité est une ébauche informe, mon opiniâtre absence profonde de cœur. Il y a longtemps que la conscience, la pitié, l'espoir m'ont quitté, s'ils ont jamais existé.

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The Mortal Instruments : La Cité des ténèbres : OMG ce film de m****. Juste à vomir. Que de clichés + l'hsitoire bien pourrave. On se tappe que ce genre de film depuis les twilight. Twilight est une vraie plaie pour le cinéma.

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J'ai enfin vu Lone Ranger. C'est ultra-creux non ? Heureusement qu'il y a un peu de second degré...

 

Sinon j'ai vu un film totalement bizarre mais assez sympa: Royal Tenenbaums. J'ai revu When Harry met Sally, j'adore toujours autant, j'adore cet humour.

 

Et sinon dans le genre film qui se veut profond mais qui est creux, qui se veut révolutionnaire mais qui est totalement à côté et qui en plus n'est juste en aucun point, j'ai nommé: The East.

 

Bref j'ai fait 20h d'avion ^^

200w.gif

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L'antre de la folie :wub: j'adore l'ambiance général du film, comme chaque fois avec lui.

 

Qui a tirez sur la pianiste, un classique qui a très bien vieilli.

La lutte c’est de ne pas couper la mémoire.

Si vous ne trouvez plus rien, cherchez autre chose.

B. Cantat

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J'ai enfin vu Lone Ranger.

 

Le terme enfin est de trop, car il laisse imaginer, que c'était une nécéssité, ce qui n'était réellement pas le cas :P

ENVIE DE PARTICIPER À L'ASSOCIATION OU AU PODCAST DE MANCHESTER DEVILS ?

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LA VIE D'ADÈLE

2270767764293556laffichedufilmlaviedadel

 

Beauté, magistral.

 

Voilà, deux définitions de la Vie d'Adèle. L'histoire est éprouvante, dense, un concentré de pur jeu d'acteur et d'émotions.

La caméra de Kechiche filme magistralement les visages, les sentiments, les chorégraphies des acteurs, tous d'un niveau exceptionnel. L'émotion qui ressort de l'Histoire d'Adèle est simplement inexplicable, comme un plaisir solitaire.

 

Les préjugés feraient craindre l'ennui dans un film sentimental de 3h. Le film ne compte aucune longueur, toutes les scènes présentes ont une utilité, ce qui n'est pas forcément le cas de la majorité des films d'1h20, toutes les scènes qui peuvent paraître secondaire prennent sens au fil du récit.

 

3 heures sans ennui ? Oui, pour le bonne raison, que l'histoire est l'Histoire d'Adèle de ses 15 à 25 ans (environ), l'histoire sentimentale, amicale et professionnel d'Adèle, on est pas dans un film dicté par la nécessité d'abréger les scènes, par la dictature du temps, de la rapidité, on est là dans un roman visuel.

 

Pas d'ennui ? Oui, car l'attachement du spectateur à Adèle et à son destin est réel, grâce au réalisme saisissant des scènes. Réalisme des scènes sexuelles, plus proches d'un porno sensuel, que d'un film érotique, des scènes belles et longues. Réalisme des émotions. Réalisme des situations.

 

Le passage en douceur, du monde scolaire au monde éducatif que fréquente Adèle est fait en 1 seconde. L'effet est incroyable, c'est surement un sentiment personnel, mais ce passage d'au moins 4 ou 5 ans, ce fait sans réalité visuelle, les actrices ne paraissent pas plus âgées, mais un sentiment de continuité est présent, on ne sait rien de ce qui c'est passé durant, ces années mais un sentiment de continuité, de fluidité sort de l'écran.

Le thème éternel de la lutte des classes est également abordé, expliquant l'issue de la relation.

 

Un film parfait, tout y est, sauf une scène où Adèle pleure dans la rue durant 4 secondes, qui sonne étrangement fausse.

 

Les querelles entre les actrices et Kechiche nous privent, sans doute, du chapitre 3 et 4 de cette Histoire des émotions.

Modifié par Toinetking

"Le pouvoir de l'homme s'est accru dans tous les domaines, excepté sur lui-même."

Churchill

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LA VIE D'ADÈLE

2270767764293556laffichedufilmlaviedadel

 

Beauté, magistral.

 

Voilà, deux définitions de la Vie d'Adèle. L'histoire est éprouvante, dense, un concentré de pur jeu d'acteur et d'émotions.

La caméra de Kechiche filme magistralement les visages, les sentiments, les chorégraphies des acteurs, tous d'un niveau exceptionnel. L'émotion qui ressort de l'Histoire d'Adèle est simplement inexplicable, comme un plaisir solitaire.

 

Les préjugés feraient craindre l'ennui dans un film sentimental de 3h. Le film ne compte aucune longueur, toutes les scènes présentes ont une utilité, ce qui n'est pas forcément le cas de la majorité des films d'1h20, toutes les scènes qui peuvent paraître secondaire prennent sens au fil du récit.

 

3 heures sans ennui ? Oui, pour le bonne raison, que l'histoire est l'Histoire d'Adèle de ses 15 à 25 ans (environ), l'histoire sentimentale, amicale et professionnel d'Adèle, on est pas dans un film dicté par la nécessité d'abréger les scènes, par la dictature du temps, de la rapidité, on est là dans un roman visuel.

 

Pas d'ennui ? Oui, car l'attachement du spectateur à Adèle et à son destin est réel, grâce au réalisme saisissant des scènes. Réalisme des scènes sexuelles, plus proches d'un porno sensuel, que d'un film érotique, des scènes belles et longues. Réalisme des émotions. Réalisme des situations.

 

Le passage en douceur, du monde scolaire au monde éducatif que fréquente Adèle est fait en 1 seconde. L'effet est incroyable, c'est surement un sentiment personnel, mais ce passage d'au moins 4 ou 5 ans, ce fait sans réalité visuelle, les actrices ne paraissent pas plus âgées, mais un sentiment de continuité est présent, on ne sait rien de ce qui c'est passé durant, ces années mais un sentiment de continuité, de fluidité sort de l'écran.

Le thème éternel de la lutte des classes est également abordé, expliquant l'issue de la relation.

 

Un film parfait, tout y est, sauf une scène où Adèle pleure dans la rue durant 4 secondes, qui sonne étrangement fausse.

 

Les querelles entre les actrices et Kechiche nous privent, sans doute, du chapitre 3 et 4 de cette Histoire des émotions.

 

 

 

 

Tu me donnes envie de voir ça, je vais voir ça le plus vite possible. C'était Best qui avait fait un résumé aussi ? Ou c'était le résumé avec des spoils j'ai pas osé regarder. :P

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