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J'ai toujours préféré perso L'impasse à Scarface.

 

+ 1, Pareil. Y'a plus de profondeur dans l'Impasse, d'ailleurs y'en a meme pas dans Scarface... ou alors elle est bien cachée.

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Moi j'ai beaucoup aime.

 

Best_07 avait fait un petit post sur ce film (c'etait joint avec "the place beyond the pynes" je crois)

 

Deux films pour deux fois plus de plaisir.

 

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Cloud Atlas était LE point d'interrogation de ce premier semestre 2013. Pour cause, il avait été quelque peu difficile de passer à côté de cette bande-annonce de cinq minutes, grandiose, qui nous promettait une aventure exceptionnelle sur du Outro (forcément). Le problème c'est que le film n'a rien de grandiose ou d'exceptionnel, alors toute cette attente ressemble beaucoup à un pétard mouillé. Mouillé mais pas noyé, car le film arrive tout de même à séduire, en dépit de la déception qu'il pourra causer chez bon nombres d'entre nous. Son véritable soucis, c'est qu'en choisissant de proposer six histoires entremêlées, ce qui est très (trop ?) ambitieux, il ne parvient pas à se détourner du risque premier d'une telle entreprise : ne générer aucune émotion.

 

Tout est trop concis, condensé, pour que ce ne soit pas le cas. S'il y a bien quelques moments épiques, on atteint rarement (jamais ?) un stade capable de nous émouvoir, de nous transporter. D'ailleurs, il n'y a peut-être même QUE des moments « épiques » (dans l'idée), ou bien décisifs, qui marquent toujours un évènement majeur et qui ne laissent donc pas le temps aux spectateurs de faire connaissance avec les personnages, d'entrevoir des scènes de transition, de « construction ». Nous rejoignons ainsi le type de narration « échelonnée » à la manière des Misérables. Les deux films ont d'ailleurs la même durée : 2h45. Difficile de ne pas sentir le véritable casse-tête que ce film a pu être au montage, lui qui devait bien, dans sa première version, faire près de quatre heures. Impératifs commerciaux obligent, nous nous retrouvons certainement avec une version réduite au maximum. À nos risques et périls.

 

[...]

 

Difficile à l'heure actuelle, avec un jour de recul, de deviner ce que deviendra ce film dans le futur. Néanmoins, en l'état, si l'on veut bien lui concéder de sérieuses qualités et reconnaître son ambition, on ne peut pas en faire davantage et porter en triomphe un film qui n'en a pas l'envergure. Les frères et sœurs Wachowski avaient déjà réussi à nous faire passer la trilogie Matrix – moyenne dans l'ensemble – pour ce qu'elle n'était pas, pas sûr qu'ils nous aient une deuxième fois. On peut quand même se poser des questions quant au snobisme qu'il a subi de la part des principales académies puisque de nombreuses de ses composantes auraient sans doute mérité un minimum de reconnaissance (la musique surtout, mais aussi les coiffures & maquillages, les costumes, les décors etc.).

 

Expérience unique ou fausse expérience ? Ni l'une ni l'autre. Néanmoins, allez voir ce film au cinéma et soutenez cette prise d'initiative, peut-être trop ambitieuse et trop prématurée (sommes-nous prêt ?) mais ô combien enrichissante : nous amenant à nous poser des questions aussi bien sur l'humanité que sur le cinéma. C'est peut-être pas exceptionnel, mais c'est essentiel.

 

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Faire un film en trois segments bien distincts est toujours très délicat : ne s'appelle pas Wong Kar-Wai qui veut (Chungking Express). Parvenir à rendre le résultat homogène est un véritable défi (que ce soit dans l'écriture ou dans le montage) que The Place Beyond the Pines n'arrive pas entièrement à relever. Il ne parvient pas à déjouer tous les risques d'une telle entreprise, puisque sa première partie se révèle être nettement supérieure aux deux autres, signe d'une hétérogénéité qui peut en devenir frustrante. En effet, les deux dernières parties possèdent trop de défauts pour tenir la distance, pour s'avérer aussi captivantes que la première. Néanmoins, dans l'ensemble, malgré quelques trous d'air et une baisse de niveau certain, le film ne perd pas tout son effet, et la puissance générée lors du premier acte, issue de cette humanité brute et irréfléchie que Derek Cianfrance met en scène brillamment, reste intacte.

 

[...]

 

En dépit de ses faiblesses, notamment dues à son ambition démesurée (qui pourrait faire un roman extraordinaire), The Place Beyond the Pines fait partie de ces œuvres qui vous donnent envie de rester immobile sur votre siège, bluffé et travaillé par ce que vous avez vu. Auteur d'une véritable « aventure » intimiste, transversale et intense, calibrée comme il se doit, Derek Cianfrance prouve qu'il devient une référence (après avoir été absent des plateaux de tournage pendant plus de dix ans). Il se met, pour notre plus grand plaisir, à enchaîner des films qui marquent leur année cinématographique. Et c'est aussi, de loin, celui qui donne les rôles les plus fascinants aux acteurs qu'il dirige. Peut-être, qui sait, que dans Chef, Omar Sy sera complètement dingue.

 

The Place Beyond the Pines est inégal, oui, est trop ambitieux, aussi, mais il est surtout jouissif et intelligent, badass et touchant, doux et percutant. Bref, il fait merveilleusement état de l'essence même du cinéma de Cianfrance, un cinéma humain, loin d'être « facile », toujours marquant.

Modifié par Moustik!
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15 V, 5 D, 7 L and continuing...

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Euh, Le parrain, ça n'a rien à voir avec Scarface. Un peu de respect.

 

+1, Le Parrain c'est l'anti-Scarface : aucun excès, toujours passionnant. Un truc grandiose de 3h qui, à la fin, te donne l'impression d'avoir vu une série entière.

 

Sinon les films considérés comme les deux plus gros classiques du cinéma sont Citizen Kane et 2001.

Modifié par Best_07

Je suis un moi-même préfabriqué, je suis une aberration. Un être non-contingent. Ma personnalité est une ébauche informe, mon opiniâtre absence profonde de cœur. Il y a longtemps que la conscience, la pitié, l'espoir m'ont quitté, s'ils ont jamais existé.

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Oue en fin cela dépend de quel Scarface on parle...L'histoire de Tony Montana n'a vraiment rien à voir avec l'histoire de Tony Camonte.

 

Scarface est un mythe, mais la version de De Palma a tendance à éclipser l'original(1930) tout aussi sulfureuxd'Howard Hawks et Ben Hecht cité par Best07.

Réalisé en 1930, le film n'a pu sortir qu'en 1932 pour cause de censure et après avoir rajouter un panneau moralisateur et une scène supplémentaire qui dénoncent le danger représenté par le grand banditisme.

Hawks a d'ailleurs raconté dans un de ses livres d'entretiens que l'un des premiers spectateurs fut Al Capone, qui s'invita lors d'une projection et qui adora.

Dans ce film, les acteurs ne surjouent pas les caïds et ce sont délestés du caractère outranciers qu'Hollywood leur a souvent prêté, bien au contraire il met en scène des malfrats plus tendres qu'il n'y parait.

 

Bref un petit chef d'oeuvre. Rien à voir avec le Hoyé sapapaya de De Palma.

 

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Modifié par babyf@ce
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Scarface de De Palma est un classique comme le sont les Parrain

 

Sinon sympa le nouveau truc facebook pour répertorier les films vus, j'en suis à 365, j'en ai surement oublié plein mais la majorité de ceux que j'aime sont là dedans... (j'ai mis les daubes aussi :D )

YES SIR!

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Scarface de De Palma est un classique comme le sont les Parrain

 

lol

Je suis un moi-même préfabriqué, je suis une aberration. Un être non-contingent. Ma personnalité est une ébauche informe, mon opiniâtre absence profonde de cœur. Il y a longtemps que la conscience, la pitié, l'espoir m'ont quitté, s'ils ont jamais existé.

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Le Parrain c'est le level au-dessus. Y a pas photo.

Je suis un moi-même préfabriqué, je suis une aberration. Un être non-contingent. Ma personnalité est une ébauche informe, mon opiniâtre absence profonde de cœur. Il y a longtemps que la conscience, la pitié, l'espoir m'ont quitté, s'ils ont jamais existé.

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Quelqu'un a déjà vu, Breaking The Waves :wub:

"Oh, Monsieur et maître, la misère est grande. Les fantômes que j'ai conjurés, je ne vais plus pouvoir m'en dépêtrer"

 

Goethe.

 

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Le Parrain c'est le level au-dessus. Y a pas photo.

J'ai pas parlé de level équivalent, j'ai parlé que les deux sont des classiques.. Libre à toi de mettre le Parrain plus haut, ce qui ma foi me paraît plutôt juste.

 

Quelqu'un a déjà vu, Breaking The Waves :wub:

J'étais petit et sur l'ordinateur mais ma soeur et ma mère ont pas arrêté de pleurer... Toi aussi pj ?

YES SIR!

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Clairement un des films qui m'a le plus bouleversé, oui.

"Oh, Monsieur et maître, la misère est grande. Les fantômes que j'ai conjurés, je ne vais plus pouvoir m'en dépêtrer"

 

Goethe.

 

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Je vous conseille d'aller voir Jurassic Park en 3D. :wub:

Je suis un moi-même préfabriqué, je suis une aberration. Un être non-contingent. Ma personnalité est une ébauche informe, mon opiniâtre absence profonde de cœur. Il y a longtemps que la conscience, la pitié, l'espoir m'ont quitté, s'ils ont jamais existé.

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Je vous conseille d'aller voir Jurassic Park en 3D. :wub:

Mon premier film au cinéma (film, pas dessin animé).

Il faut que je le vois, mais je vais avoir le temps: 23 Août apparemment.

 

Pour la petite histoire, j'avais bien eu peur à l'époque (j'avais 5 ans vu que le film est de 93).

15 V, 5 D, 7 L and continuing...

http://www.mancheste...680#entry993300

Site off: Member: 3187618, nom: Gilment

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De toute façon Jeff Nichols c'est la valeur sûre incarné.

Je suis un moi-même préfabriqué, je suis une aberration. Un être non-contingent. Ma personnalité est une ébauche informe, mon opiniâtre absence profonde de cœur. Il y a longtemps que la conscience, la pitié, l'espoir m'ont quitté, s'ils ont jamais existé.

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