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Actualités des clubs Français



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Après un été galère (transfert avorté à Rouen et écarté du groupe pro), Mickaël Firmin est en train de voir le bout du tunnel. Depuis le début de la semaine dernière, il s'entraîne sous les ordres d'Alain Casanova et a même disputé 25 minutes en amical contre Niort (3-0).

Contacté par nos soins, Firmin n'a pas caché son soulagement : "Ça fait du bien de retrouver le groupe pro. J'ai su jeudi matin que j'étais dans le groupe pour affronter Niort." Peut-il désormais rêver devenir le numéro 2 derrière Abel Aguilar au poste de milieu défensif ? "On verra bien pour la suite. Je sais que ça va être compliqué, mais je ne me prends pas la tête. Je vais continuer à travailler dans tous les cas" nous a-t-il répondu.

Même s'il conserve quelques contacts en Ligue 2 et en National, Firmin semble bien parti pour aller jusqu'au bout de son contrat avec le TFC, en juin 2014. Après la pluie, vient le beau temps. Pourquoi ne peut-il pas espérer y rester encore plus longtemps ?

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Damien Graves
19 ans / 1,82m / 67kg
Gardien
Évolue avec les U19 et la réserve
Présent au stage à Navata cet été avec les pros

Quel est ton parcours de footballeur ?


Damien Graves : "J'ai commencé le foot à Perpignan où j'ai fait toutes les catégories de jeunes. Ensuite j'ai signé à Colomiers pour évoluer en U19 Nationaux, avant d'arriver pendant l'été 2012 au TFC où j'ai eu un contrat amateur de 2 ans. En décembre 2012, j'ai changé de statut en signant pour un an et demi stagiaire pro. J'ai eu du mal après ça puisque je me suis blessé à l'épaule. Je me suis accroché et j'ai fait la reprise avec l'effectif professionnel cette saison. J'ai connu une entorse à la cheville en août, mais ça va mieux et j'ai pu reprendre l'entraînement."

Quels sont les points forts de ton jeu ? Tes points faibles ?


"Pour les points forts, je ne sais pas trop, il faudrait demander à mes coachs. Par contre, je dois travailler la concentration et la gestion de mes émotions. Je travaille tous les jours pour combler ces défauts."

Quels sont tes objectifs cette saison ?


"Sur le plan collectif, on doit monter en CFA et j'espère avoir du temps de jeu en CFA 2 et continuer de progresser. Les pros ? On y pense tous les jours et ils sont tous très sympas avec nous. On travaille dur et on fait beaucoup de sacrifice pour avoir la chance, un jour, d'y accéder."

Comment vois-tu l'équipe d'Alain Casanova cette saison ?


"Je sens vraiment bien cette saison ! Il y a un très bon groupe, avec de belles recrues et le coach peut aussi compter sur de très bons jeunes au centre de formation. Ce sera compliqué de terminer dans les six premiers, mais le groupe en a les capacités."

Un mot sur Ahamada et Blondel qui jouent à ton poste ?


"Les deux sont très gentils et j'ai de très bons rapports avec eux. Ce sont deux grands gardiens, mais aussi de très grands messieurs que je respecte beaucoup."

Son joueur modèle : Hugo Lloris
Son championnat préféré : La Liga
Son club préféré, là où il rêve de jouer : Barça

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On sait jamais avec un agent comme Mino Raiola... Il a surement au moins doublé son salaire avec la saison qu'il a faite l'année dernière. Après 10 millions c'est probablement faux car c'est un joueur en année de confirmation.

De toute façon, le contrat ne sera signé que lorsque les démarches judiciaires avec son ancien agent, Bernès, seront terminées.

 

J'attend aussi le retour de Ménez. Probable qu'il joue vendredi car les sud américains rentrent tard de leur sélections.

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Depuis plusieurs saisons, Olivier Sadran s'est forgé une forte réputation : le président toulousain est très compliqué en affaires, surtout lorsqu'il s'agit du mercato. Dans les colonnes de France Football, un agent, proche de Mino Raiola (agent d'Ibrahimovic et Capoue), raconte ses relations avec le boss du TFC :

 

"Il faut être très fort face à lui, sinon il te mange. J'ai assisté à des discussions téléphoniques, avec lui c'est un combat de boxe. Je te mets un crochet, tu m'en remets deux. Sadran est fort. S'il était président d'un grand club, on ne parlerait que de lui ! Il a ses idées, ses convictions, et il les assume. Ce n'est pas difficile de négocier avec lui. Il ne passe pas par quatre chemins, et j'adore ça parce que tu ne perds pas ton temps."

 

Philippe Lamboley, l'agent de Franck Tabanou, confirme que quand Sadran fixe un tarif, il n'accepte de varier le montant de la transaction que de quelques centaines de milliers d'euros : "Il sait ce qu'il veut. (...) Il voulait cinq millions pour Tabanou, avec 700 000 euros de bonus. Au final, ils ont eu quatre et un million de bonus quasiment acquis."

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Le jeudi 05 septembre 2013 à 11:20

Jean-Louis Saez : « On a hâte que la compétition débute »

Ce dimanche (15h), l’équipe de D1 féminine du MHSC débute son championnat* avec un déplacement à Rodez. A l’aube de ce premier rendez-vous, le nouvel entraîneur montpelliérain Jean-Louis Saez nous livre son sentiment, entre pragmatisme, découverte, ambition et impatience.

 

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Jean-Louis Saez. En premier lieu, quel regard portez-vous sur la préparation et la campagne de matchs amicaux ?
Je suis assez satisfait du travail accompli. En plus, avec le staff, nous n'avons aucune blessée à déplorer ce qui est très positif. Nous avons beaucoup travaillé physiquement, techniquement et tactiquement. En plus des entraînements et des matchs de préparation, nous sommes également partis en stage à Mende ce qui nous a permis d'emmagasiner une masse de travail plus importante et de mieux nous connaître puisque nous avons passé cinq jours ensemble afin de construire et consolider un collectif. Je tiens d'ailleurs à remercier la ville de Mende pour la qualité de leur accueil et de leurs installations. Nous avons essayé de fédérer le groupe. Désormais, je pense que nous sommes prêts pour attaquer ce premier match officiel de la saison.
Concernant les matchs de préparation plus précisément, nous n'avons pris aucun but face à des adversaires féminines (succès contre Arras, Yzeure, Nîmes et Saint-Etienne) et nous n'avons connu qu'une seule défaite face aux garçons de Mende (DH, 0-7) tout en effectuant malgré le score une prestation plutôt positive. C’est très intéressant.

 

Après quelques semaines, comment vous sentez-vous dans votre nouveau costume d'entraîneur de l'équipe féminine du MHSC ?
Je suis très attaché à l'amour du maillot, j'aime bien défendre l'identité d'un club, d'ailleurs je n'ai pas joué pour 10.000 clubs dans ma carrière (en tant que joueur, Jean-Louis Saez a porté les couleurs du MHSC et d’Arles NDLR). J'aime l'esprit famille du MHSC. Ça correspond à mes valeurs. Je suis vraiment très heureux d'être de retour ici. J'ai été très bien accueilli par l'ensemble du club, les dirigeants, le personnel, les hommes de terrain… Je sens qu'il y a une unité, un bloc qui se fait autour du projet sportif ; maintenant la seule chose qui va consolider ce que nous sommes en train de faire ce sont les résultats. J'espère qu’ils seront à la hauteur de notre ambition. Je sens les filles réceptives à mon discours. J'essaie d'apporter mon expérience. J'ai aussi le sentiment que par rapport aux garçons elles avancent plus vite. Elles sont très à l'écoute et ont vraiment une grande faculté d'adaptation. Elles s'investissent à 100 % dans tous les entraînements et c'est une très grande satisfaction.

 

Après ces premières semaines, quel regard portez-vous sur le football féminin que vous découvrez ?
Je suis très agréablement surpris. Les coaches qui entraînent des équipes féminines m'avaient dit beaucoup de bien du football féminin. C'est ce que je ressens aussi. Je prends beaucoup de plaisir à aller à l'entraînement. J'ai l'impression que les filles sont dans l'optique de progresser, d'aller vers des objectifs élevés. Le fait que nous soyons sur la même longueur d'onde, l'équipe et le staff, laisse entrevoir une suite favorable.

 

Un mot sur ce championnat de D1 que vous allez également découvrir…
Pour moi c'est un championnat à deux vitesses avec les quatre gros, Lyon, Paris, Juvisy et nous… puis les autres équipes. Mais je pense aussi, que cet écart est amené à se réduire car plusieurs équipes essaient de mettre les moyens pour accrocher une place dans le haut du tableau comme Saint-Étienne ou Guingamp par exemple. Plusieurs équipes sont amenées à progresser.

 

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Quels sont vos objectifs pour cette première saison à la tête de la section féminine du club ?
On ne va pas se voiler la face : L'objectif ce sont les trois premières places. Ensuite, plus globalement, l'idée c'est vraiment de s'inscrire dans un projet de jeu qui va nous permette de rivaliser avec ce qui se fait de mieux en France, c'est-à-dire Lyon et Paris. Mais dans un premier temps l'objectif est d'abord d'être dans les trois premiers avec le moins d'écart possible avec les deux équipes de devant de manière à ce que l'on puisse ensuite cibler ce qu'il nous faudrait pour arriver à la hauteur de Lyon et Paris.

 

Présentez-nous les recrues de l'intersaison montpelliéraine…
Jennifer Beattie (défenseur centrale) : Je recherchais un profil assez athlétique derrière pour amener de la puissance et de la taille en charnière centrale mais qui soit également capable de bien ressortir le ballon. Jennifer correspond parfaitement à l'idée que nous nous étions fixés. Elle possède une grande expérience du haut niveau puisqu'elle a évolué à Arsenal et présente aussi l'avantage d'être polyvalente puisqu'elle peut évoluer en charnière centrale et au milieu de terrain. Sa polyvalence, sa technique et son impact physique sont autant d'atouts qui nous ont poussés à la recruter.

Marine Cacciaguerra (défenseur latérale) : Elle a été formée au club et y a évolué durant plusieurs saisons avant de décider de prendre du recul il y a 3 ans. Ça a été une démarche personnelle de sa part de revenir au club. De mon côté, j'étais en manque de gauchères sur le plan défensif donc j’ai accepté. Dans un premier temps elle va être avec nous surtout pour parfaire sa condition étant donné qu'elle n'a plus évolué en D1 depuis 3 ans et ensuite ce sera le terrain qui décidera. Elle a une patte gauche très intéressante.

Marina Mankanza (milieu offensive) : c'est une joueuse qui est partie à l'étranger très tôt et qui a émis le souhait de revenir en France. Elle a de grosses qualités et me semble aux portes de l'Equipe de France. Elle est très forte sur le plan individuel, elle est capable de percuter, de faire des décisions en un contre un, mais elle doit encore fournir beaucoup de travail pour s'intégrer dans le jeu collectif et arriver à ce que j'attends.

Fanny Tenret (attaquante) : Fanny a marqué 35 buts en D2 la saison passée avec Muret Elle est attirée par le but, possède de grosses qualités de puissance, elle est capable de conserver le ballon dos au but. Ces qualités sont vraiment intéressantes. Maintenant, elle doit s'adapter au rythme de la D1, en passant notamment de deux entraînements par semaine à Muret à cinq ou six ici. C'est un gros défi pour elle mais je pense qu'au fil du temps, elle va vite postuler pour une place de titulaire. C'est une ancienne joueuse du MHSC qui souhaitait vraiment revenir ici pour retrouver son club formateur. Voir une fille qui avait quitté Montpellier souhaiter autant revenir pour défendre le maillot de son club de coeur, ça m’a plu.

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Josefine Öqvist (attaquante) : C’est une très bonne attaquante avec une grande intelligence de jeu, beaucoup de vitesse et aussi de très bons déplacements. C'est une fille très professionnelle qui avait une réelle volonté de nous rejoindre pour découvrir le football français mais aussi s’inscrire dans un projet de club, aider le groupe en apportant ses qualités footballistiques et son expérience. C'est important d'avoir des gens qui ont l'esprit club et je pense que c’est son cas.
En outre, je mise aussi beaucoup d'espoir sur nos joueuses qui ont remporté le championnat d'Europe U19 féminin avec l'équipe de France (Solène Durand, Claire Lavogez, Sandie Toletti et Lindsey Thomas). Je suis persuadé qu’elles vont nous apporter un plus. Je compte beaucoup sur elles.

 

Comment abordez-vous cette première rencontre de la saison face à Rodez ?
Rodez a un nouveau coach cette saison qui essaie de mettre en place un jeu basé sur le redoublement de passes. Sur ce que j'ai pu voir lorsque nous les avons joués pendant la campagne de matchs de préparation, c'est une équipe très intéressante. Plus généralement, la préparation c'est bien, mais à un moment donné, on a hâte que la compétition débute. Les ambitions sont là, le groupe a pris conscience pendant les matchs amicaux qu'il avait du potentiel…. Maintenant, j'attends que les filles démontrent qu'elles ont envie d'atteindre les objectifs fixés par le club. La priorité, c'est de nous focaliser sur nous, sur notre jeu, être capable d'imposer ce que nous avons envie d'imposer pour décrocher la victoire dès ce premier match.

 

Ressentez-vous une certaine impatience à l'aube de débuter ce championnat ?
Oui, c'était déjà le cas la semaine dernière où les filles auraient aimé jouer contre Saint-Étienne, mais le match a été reporté en raison des sélections de Claire Lavogez et Solène Durand qui ont participé et remporté le championnat d'Europe des moins de 19 ans avec l'Equipe de France. Je les félicite d'ailleurs pour cette performance. Du coup, avec la suspension de Laetitia Philippe, la sélection en équipe de France U19 de Solène Durand et la blessure de notre troisième gardienne Maryne Gignoux, il était impossible de démarrer le championnat sans gardienne de but. Sans ce problème-là, nous aurions joué mais on ne pouvait même quand même pas placer une joueuse de champ dans les buts. Ce n’est pas grave. Quand on est sportive de haut niveau il faut savoir se préparer aux échéances qui arrivent et s'adapter. Cependant Il est clair qu'après cinq semaines de préparation et plusieurs matchs amicaux nous avons hâte de débuter.

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*Initialement prévue le 1er septembre, la rencontre comptant pour la première journée de D1 féminine entre le MHSC et l'AS Saint Etienne qui avait été reportée en raison de la qualification de l’équipe de France féminine en finale du Championnat d’Europe U19 et de la présence au sein de l’effectif tricolore de deux joueuses montpelliéraines enregistrées en tant que sénior à la FFF (Durand et Lavogez nées en 1994), vient d'être fixée au 10 novembre prochain à 15h.

Les mouvements
Arrivées : Jean-Louis Saez (entraîneur, libre), Marina Makanza (SC Friburg, ALL), Fanny Tenret (AS Muret), Jennifer Beattie (Arsenal, ANG), Josefine Öqvist (Kristianstads DFF, SUE), Marine Cacciaguerra (FC Sète)
Départs : Sarah M’Barek (entraîneur, EA Guingamp), Mélissa Plaza (Ol. Lyonnais), Marie-Laure Delie (PSG), Luna Gevitz (Fortuna Hjörring, Danemark), Aurélie Gagnet (Kansas City, USA), Charlène Farrugia (EA Guingamp), Faustine Robert (prêt EA Guingamp).

L’effectif 2013/2014
Gardiennes : Solène Durand, Laëtitia Philippe
Défenseuses : Kelly Gadea, Ophélie Meilleroux, Marion Torrent, Cynthia Viana, Ludivine Diguelman Jennifer Beattie, Marine Cacciaguerra.
Milieux de terrain : Zohra Ayachi, Charlotte Bilbault, Cassandre Furuberget, Claire Lavogez, Marine Pervier, Sandie Toletti, Rumi Utsugi.
Attaquantes : Viviane Asseyi, Stéphanie De Revière, Hoda Lattaf, Marina Makanza, Josefine Öqvist, Elodie Ramos, Fanny Tenret, Lindsey Thomas, Meryll Wenger.

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Le vendredi 06 septembre 2013 à 17:00
Focus Formation avec Jean-François Domergue

Le Manager sportif du MHSC Jean-François Domergue tire le bilan de la saison écoulée et ouvre les perspectives de ce nouvel exercice au niveau de la formation du MHSC qui a notamment été désigné 3e meilleur Centre de Formation de France.

 

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En premier lieu, quel bilan tirez-vous de la saison dernière concernant les équipes du Centre de Formation du MHSC ?
Nous avons vécu une année constructive. Les U15 et les U16 ont gagné la Coupe de la Région, ce qui dénote d’un très bon travail à la base. Les U17 ont réalisé un très bon championnat en étant proches du futur champion, Saint-Étienne, durant une très grande partie de la saison. Ensuite, les montées des meilleurs joueurs U17 en U19 ont fait qu’ils n’ont pas pu lutter pour le titre jusqu’au bout. Globalement, nous avons connu ce problème tout au long de la saison car beaucoup de joueurs U19 ont dû monter en CFA2 ce qui a ensuite créé plusieurs déséquilibres dans les catégories, selon la théorie des vases communicants. D’un autre côté, cela a permis à plusieurs joueurs de s’aguerrir dans la catégorie supérieure et donc d’acquérir de l’expérience ce qui est positif pour l’avenir. En U19, nous avons vécu un championnat compliqué. Enfin, en CFA2, nous avons traîné notre mauvaise entame de championnat tout au long de la saison et il a fallu attendre la dernière journée pour décrocher notre maintien.

Quels sont les objectifs globaux du Centre de Formation cette saison ?
L’objectif numéro un c’est que notre équipe réserve remonte en CFA. Je pense que c’est jouable dans la mesure où nous avons des joueurs à fort potentiel. Je suis persuadé qu’en les encadrant par certains pros qui seront exemplaires lorsqu’ils viendront jouer en équipe réserve on peut faire quelque chose de bien. En U19 aussi, l’objectif sera de faire un très bon championnat et de réaliser un bon parcours en Coupe Gambardella. Plus généralement, avec la baisse du nombre de joueurs dans l’effectif professionnel, les joueurs des catégories U19 et U20 auront peut-être plus de chances d’intégrer l’effectif pro. C’est à eux de savoir saisir leur chance en étant performant dans leur catégorie dans un premier temps. Après, il est clair qu’au départ nous avons des objectifs mais il ne faut jamais perdre de vue que nous sommes tributaires d’une situation, d’un moment, des blessés, des suspendus… D’où l’importance d’effectuer un très bon début de championnat dans toutes les catégories. Les U17 ont aussi une génération intéressante. Terminer dans les trois premiers serait une belle satisfaction. Enfin notre pré-formation a aussi un rôle très important à jouer avec un fort ancrage local et régional. C’est intéressant pour le futur du club.

Il y a aussi eu de nombreux changements dans l’organigramme…
Nous avons passé quatre années dans une même configuration et je pense qu’il est important de changer. On ne change pas les hommes mais on les change simplement de catégorie pour leur permettre de ne pas tomber dans la monotonie et de progresser. Le fait d’avoir gardé les mêmes hommes, à l’exception de Gérard Bernardet qui a rejoint Lille, cela prouve que les éducateurs ont bien adhéré au projet et sont tous impliqués. Nous sommes vraiment sur des valeurs éducatives, sur des contenus pédagogiques et bien sûr l’aspect sportif. Les valeurs éducatives, pédagogiques et sportives sont indissociables pour la réussite d’un jeune joueur. La formation est la clé de voûte du club et je suis convaincu que nous sommes sur la bonne voie en termes de formation pour pérenniser l’avenir du club. J’espère que tout ceci portera ses fruits dans les années qui viennent.

"3e meilleur Centre de Formation de France"

Si vous deviez définir la philosophie de la politique de formation du MHSC comment le feriez-vous ?
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Elle se définit en 4 mots : exigence, valeurs, travail et humilité. Il ne faut pas oublier que nous sommes le 3e meilleur Centre de Formation de France en termes de résultats à la fois scolaire et sportif derrière Lyon et Sochaux. Ce qui nous différencie, c’est que nous avons un véritable projet d’accompagnement pour chaque enfant qui est à la fois éducatif, pédagogique et sportif. Ce sont trois axes indissociables. Nous sommes intransigeants là-dessus. Au-delà de l’aspect sportif, on forme des hommes. On sait très bien que l’aspect sportif est très aléatoire, et si un gamin ne passe pas professionnel nous devons malgré tout lui donner un bagage suffisant pour s’en sortir dans la vie. Après, quand on voit que 15 joueurs de l’effectif pro ont été formés au club, cela suffit à expliquer l’importance de la formation chez nous. Quel club peut se vanter d’avoir autant de jeunes issus de sa formation dans son effectif pro ? Pas grand monde…

Cette saison, deux jeunes joueurs issus de la formation du MHSC ont paraphé leur premier contrat professionnel avec le club : Vincent Di Stéfano et Jeffrey Assoumin...
Vincent Di Stefano est arrivé au club au moment du dépôt de bilan de Grenoble il y a deux ans. C’est un défenseur axial qui peut également jouer côté gauche. Il est solide dans les duels et possède un bon jeu long. Concernant Jeffrey Assoumin, c’est un joueur qui a une formation de milieu de terrain défensif et qui, la saison dernière, a évolué tout au long de la saison en CFA2 au poste de défenseur latéral. Il est bon dans les duels, très vif et possède une très bonne participation offensive et de grosses qualités de vitesse. Il doit sortir de sa réserve mais il a le potentiel pour faire quelque chose d’intéressant. Vincent et Jeffrey sont des garçons qui sont à l’écoute, qui ont une bonne éducation, une réelle envie de travailler et surtout la bonne attitude.

 

Pour conclure, quel message délivreriez-vous aux enfants et aux parents à l’aube de cette nouvelle saison ?
En formation, tout va très vite. Cependant, que ce soit au niveau des parents ou des enfants, on sent une réelle adhésion à notre projet, qu’il soit sportif ou humain, et je souhaite que cela dure dans l’avenir. Le message concernant les enfants, c’est de toujours garder les valeurs de travail, d’humilité et d’écoute. Concernant les parents, ils doivent toujours accompagner leurs enfants dans leur progression quotidienne sans jamais perdre de vue le plaisir de jouer. Le métier de footballeur est un métier fabuleux mais il nécessite une exigence quotidienne et sans faille. Les parents doivent rester vigilants à ce niveau-là. Après il faut être patient et ne pas brûler les étapes. La formation demandu du temps.

De très bons résultats scolaires

Désigné 3e meilleur de France, le Centre de Formation de MHSC a enregistré de très bons résultats scolaires lors de la session 2012-2013 :

BAC : 18 candidats, 15 admis dont 6 avec mention

BEP : 3 candidats, 3 admis

BAC PROFESSIONNEL : 4 candidats, 3 admis dont un avec mention

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Le samedi 07 septembre 2013 à 08:00
Reprise des équipes de jeunes et détections pour la saison 2013-2014
POLE EXCELLENCE

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Concernant le pôle Excellence (U6 à U13), le planning de reprise pour la saison 2013-2014 a été établi comme suit :
U6-U7-U8-U9 : Mercredi 11 septembre 2013 à 14h30, terrain de Grammont n°8
U10 : Mercredi 4 septembre 2013 à 15h30, terrain de Grammont n°8
U11 : Mercredi 4 septembre 2013 à 15h30, terrain de Grammont n°8
U12 : Mercredi 4 septembre 2013 à 14h, terrain de Grammont n°8
U13 : Mercredi 4 septembre 2013 à 14h, terrain de Grammont n°8

 

ATTENTION A L'ACCES !

 

ATTENTION : Le centre d’Entraînement du MHSC étant en travaux, les voitures ne peuvent accéder directement aux terrains et devront se garer en amont du portail d’entrée du site.
Le mercredi 4 septembre, il est demandé à tous les parents des enfants des catégories U10-U11-U12-U13 de prendre en compte la décision suivante : En raison de la présence du cirque Gruss, il vous est demandé de déposer vos enfants à l'intersection qui amène au portail du Centre technique afin que votre enfant se rende à pied jusqu'au terrain. Votre véhicule devra être garé à l'extérieur de cette zone. Merci de votre compréhension.

 

PLANNING DES DÉTECTIONS SAISON 2013-2014 :

 

Pour les catégories U6 à U9 (enfants nés entre 2005 et 2008), les détections se dérouleront à partir du mercredi 11 septembre de 16h30 à 18h sur le terrain de Grammont n°8 et se poursuivront les mercredis 18 et 25 septembre (même lieu, même horaire).

Concernant les catégories U10 à U13, les détections sont closes. POLE FÉMININ

Concernant le Pôle féminin (U6-U13), la reprise est fixée au Mercredi 4 septembre 2013 à 15h30, terrain de Grammont n°5

Pour les catégories U14 à U19 féminines, les détections sont closes

HORAIRES D'ENTRAÎNEMENT SAISON 2013-2014 Pôle Excellence

U6 - U7 - U8 - U9 : Mercredi de 14h30 à 16h30, terrain de Grammont n°8
U10 : Mardi de 18h à 19h30 et le Mercredi de 16h15 à 18h00 terrain de Grammont n°5
U11 : Lundi de 18h à 19h30 terrain de Grammont n°8 et Mercredi de 16h15 à 18h terrain de Grammont n°5
U12 : Mercredi de 14h à 16h terrain de Grammont n°2 et Jeudi de 18h à 19h30 terrain de Grammont n°5 U13 : Lundi de 18h à 19h30 terrain de Grammont n°8, Mercredi de 14h à 16h terrain de Grammont n°2 et Jeudi de 18h à 19h30 terrain de Grammont n°5

Pôle Féminin

Ecole de foot féminine : Mercredi de 14h30 à 16h, terrain de Grammont n°5
U11 : Lundi de 18h à 19h30 et le Mercredi de 14h30 à 16h00 terrain de Grammont n°5
U13 : Lundi de 18h à 19h30 et Mercredi de 14h30 à 16h terrain de Grammont n°5 et le Jeudi de 18h30 à 19h30, terrain de Grammont n°2

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Le samedi 07 septembre 2013 à 10:00
Jean Fernandez : « Trouver un certain équilibre »

Arrivé en juin dernier à la tête du MHSC, le nouvel entraîneur montpelliérain Jean Fernandez nous livre ses premières impressions sur le début de saison de son équipe et ce qu'il attend d’elle dans les matchs à avenir

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Jean Fernandez, vous dirigez le club depuis juin dernier ; quelles sont vos premières impressions d’entraîneur du MHSC ?
Je me sens très bien. J'ai pris mes marques assez rapidement. Je travaille avec des gens passionnés, des gens que je connais déjà pour certains depuis plusieurs années, le tout dans des conditions optimales. Je me sens très à l'aise. Même si je suis là depuis deux mois, j'ai l'impression d'être ici depuis pas mal de temps tellement je me sens bien. Tout se passe très bien avec les joueurs, le staff, les dirigeants… Nous avons de très bonnes conditions de travail et les supporters sont très sympas aussi. Jusqu'ici tout va bien.

Le MHSC a une image forte à l'extérieur. Maintenant que vous êtes au club, est-ce celle à laquelle vous vous attendiez avant d'arriver ?

Oui. Le MHSC est un club que je connais depuis de nombreuses années tout comme le Président Louis Nicollin que j’avais croisé à de nombreuses reprises. Le club a évolué positivement. Il a une image forte à l'extérieur notamment depuis son titre de Champion de France et le fait d'avoir disputé la Ligue des Champions. Cette image correspond en tout point à celle que je me faisais avant mon arrivée ici. Il y a des gens de qualité, des gens passionnés qui ont l'esprit club et qui travaillent beaucoup. Au niveau des valeurs, cela me correspond bien.

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L'équipe a connu un profond renouvellement cet été avec pas mal de départs. Comment la trouvez-vous ?
Plusieurs joueurs importants sont partis durant l'intersaison dont Belhanda, Estrada, Utaka ou Bedimo, d'autres en avaient fait de même la saison précédente… Cela fait partie du jeu, notamment après un titre de champion. Aujourd'hui il est clair qu’on repart sur un nouveau cycle. Il faut nous laisser un peu de temps. Nous avons fait six semaines de préparation d'avant saison, une bonne campagne de matchs amicaux, quatre rencontres de championnat, mais il est encore difficile et surtout beaucoup trop tôt pour porter un jugement. Ce que je constate aujourd'hui, c'est qu'en termes de points nous sommes bien mais qu'au niveau du jeu on peut et on doit encore faire beaucoup mieux. Maintenant je me répète mais il faut nous laisser un peu de temps.

Pensez-vous que le titre obtenu il y a deux ans est définitivement digéré ?

Oui je pense. Il ne faut pas perdre de vue qu'il n'est pas facile de gérer un titre, surtout pour un club qui au départ n'avait pas vocation à être champion de France. Cela dit, deux ans plus tard, je pense pouvoir dire que le club l’a bien géré car ce n'est vraiment pas facile.

Quel premier bilan tirez-vous de ce début de saison ?
Nous avons fait un match de qualité récompensé par un bon point contre le PSG en ouverture. Ensuite, on savait que contre Monaco ce serait très difficile. La seule déception c'est d'avoir pris quatre buts. On devait prendre les trois points contre Sochaux, on l’a fait même si ça a été laborieux. Enfin, avoir pris un point à Nice dans les conditions où le match s'est joué, c'est une bonne performance. Sur le plan comptable, on peut être satisfait d’avoir cinq points aujourd'hui. Si on m’avait dit avant le début du championnat que nous aurions cinq points après quatre matchs, tout en ayant joué Paris, Monaco et Nice qui a fini quatrième la saison passée j'aurais signé tout de suite. Ensuite il est certain qu'au niveau de la manière on peut faire mieux, mais à ce niveau-là il faut laisser un petit peu de temps à l'équipe pour trouver un certain équilibre. Nous avons une équipe en devenir qui est très jeune. Il faut donc être patient.

Comment expliquez-vous la différence de comportement de l'équipe à domicile et à l'extérieur ?

Les chiffres montrent que nous avons deux visages différents à domicile et à l'extérieur. Cela date d'ailleurs de la saison dernière puisque lors du dernier exercice l'équipe a terminé troisième meilleure équipe à domicile et 17e sur les matchs extérieurs. Il faut garder cette maîtrise qui est la nôtre à domicile, ce qui n'est pas facile, tout en essayant d'être un peu plus solide sur les matchs à l’extérieur et surtout essayer d'éviter ces erreurs individuelles qui nous font mal. Quand je vois le match de Monaco, on ne fait pas un grand match mais on ne fait pas un mauvais match non plus. Ce qui nous fait mal ce sont des erreurs individuelles et on en fait beaucoup trop. Les joueurs le savent et travaillent en ce sens. À nous d'avoir un petit peu plus de discipline collective à l'extérieur. L'autre aspect concerne la confiance. Avant d'avoir récolté un point à Nice, l'équipe restait sur 7 revers consécutifs à l'extérieur. Il y a un gros travail à faire à ce niveau-là. On essaie de corriger plusieurs petits détails pour nous permettre d'être plus performants hors de nos bases. Si l'on parvient à faire un bon résultat à l'extérieur face à une grosse équipe, cela nous permettra d'emmagasiner de la confiance pour la suite de la saison.

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Quel bilan faites-vous du mercato ?
Victor Montaño est un joueur indispensable à notre organisation. Avec Herrera, nous avons un joueur capable de jouer avec le ballon dans les pieds, et nous avions besoin d'un attaquant capable de prendre la profondeur. En plus, Victor est un joueur du club, tout le monde l'apprécie ici, que ce soit sur le plan footballistique ou sur le plan humain. C'est un plus pour nous. Ensuite, nous avons recruté Siaka Tiéné qui remplace Bedimo. Il a beaucoup d'expérience et a déjà montré ses qualités sur les premiers matchs de la saison. Avec Djamel Bakar qui est venu pour remplacer John Utaka, je suis convaincu que nous avons aussi fait une bonne acquisition. Yassine Jebbour est un garçon de qualité et il possède la particularité d'être polyvalent. Il peut jouer des deux côtés et également au milieu ce qui peut être intéressant pour nous. Nous avions besoin d'un joueur de cette qualité-là. Concernant Sanson et Deza ce sont de bons joueurs en devenir qui peuvent être de très bonnes opportunités pour le moyen terme.

La trêve internationale arrive assez tôt. Comment l'occupez-vous ?

On continue à travailler que ce soit sur le plan physique, technique ou tactique. Ce qui est très intéressant dans ce genre de semaine, c'est que nous n'avons pas la pression du match du week-end. Le fait qu'il y ait moins de pression permet qu’il y ait plus de concentration au niveau des exercices. C'est une bonne chose. Nous avons cependant décidé de faire une grosse semaine de travail puisque l’équipe s’est entraînée tous les jours sauf dimanche et lundi dernier dont deux fois à deux reprises.

Qu'attendez-vous de l'équipe désormais et en quoi doit-elle encore progresser ?
On doit progresser dans beaucoup de domaines. Comme je le disais précédemment, au niveau des points c’est bien, mais sur le plan du jeu je suis persuadé qu'on est capable de faire beaucoup mieux On doit être meilleur dans la récupération et de la conservation du ballon. On manque un peu de percussion offensive et on ne tire pas assez au but. Certains joueurs vont retrouver petit à petit leur niveau, j'attends aussi le retour de plusieurs blessés car nous avons besoin de tout le monde pour essayer d'aller le plus haut possible. On doit encore beaucoup travailler mais je suis persuadé qu'on va y arriver car les garçons font beaucoup d'efforts. Avec le temps, on finira par trouver un équilibre pour être meilleur dans le jeu.

Pour conclure un mot sur le prochain match, contre Reims ?
C'est un match important. Pour valoriser notre bon point ramené de Nice, on doit décrocher la victoire face à Reims. C'est une équipe qui a effectué un recrutement judicieux et qui a réalisé un très bon début de saison. Les Champenois ont battu Lille puis Lyon à Lyon… Ce n'est pas rien ! C'est une équipe en confiance qui a des joueurs capables de faire des différences devant et des hommes d'expérience derrière. J'ai beaucoup de respect pour cette équipe. Il nous faudra être vigilants. Cela dit, nous aurons la chance de jouer à domicile et, chez nous, on doit gagner.

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Point presse Laurent Nicollin et Jean Deza en vidéo

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Retrouvez le point presse de ce lundi matin à Grammont avec Laurent Nicollin, le Président délégué du MHSC, à l'occasion de la présentation officielle à la presse de Jean Deza, le nouvel attaquant péruvien du Montpellier Hérault.

Vidéo sur MHSCTV en cliquant ici.

Modifié par Moustik!

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Marseille le Bronx de la France :(

Ces dernière semaines Marseille>Bronx :D

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Nous avons récemment publié une analyse du 3-5-2 toulousain (lire ci-dessous), découvrez la façon de voir ce système d'un grand entraîneur international.

Ricardo La Volpe, gardien international argentin et champion du monde 1978, est un tacticien très respecté dans le milieu du football. Pep Guardiola a déclaré à plusieurs reprises s'inspirer de ses tactiques avant de prendre en main le FC Barcelone. Lors de la Coupe du Monde 2006, La Volpe est à la tête de la sélection mexicaine, et l'emmène en 1/8èmes de finale (défaite imméritée en prolongation) en utilisant un dispositif en 3-5-2, séduisant et efficace. Dans le magazine SoFoot, il donne sa vision du schéma utilisé désormais par le TFC :

"Ce système est flexible. Ce ne sont pas les lignes qui sont importantes, mais de jouer par zones. Travailler par zones. Ainsi mon central droit sait que la partie droite du terrain est à lui, de même pour le central gauche. Quant à mes 2 joueurs de couloir, ils sont en fait des milieux excentrés, car dans une phase de possession ils franchissent la ligne médiane et on passe alors en 3-3-4. A ce moment là, mes milieux qui occupent une position plus axiale se transforment en ailiers. Pour schématiser, le 10 passe en 11 et le 8 passe en 7. Ça permet notamment de générer des deux contre un sur les côtés sans totalement s'exposer derrière puisque ma ligne de trois veille, même si l'un des centraux monte d'un cran. C'est un système assez agressif."

Une vue intéressante par un maître tacticien du 3-5-2, qui est également d'après Marcelo Lippi "l'organisation la plus difficile à enseigner aux joueurs".

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Marcel Lanfranchi ancien grand attaquant du TFC dans les années 50 est décédé mardi 10 septembre à l'âge de 92 ans.

Auteur d'une belle carrière sous les couleurs violettes de 1949 à 1951, il y disputa 73 matches pour 27 buts marqués dans l'ancienne division 1 associé à son frère (Jean) et à Vinko Golob.

Juste avant, en 1948, il fut sélectionné avec l'Equipe de France pour les Jeux Olympiques de Londres.

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Malgré une capacité d'accueil très réduite à cause des travaux (22 000 places environ), le Stadium pourrait ne pas être à guichets fermés samedi pour TFC - OM (17h00). En effet, la billetterie du club, contacté par La Dépêche du Midi, n'a vendu que 17 000 places. Même si c'est déjà beaucoup mieux que contre Bordeaux (13 111 spectateurs), ce chiffre est très décevant quand on sait que Marseille attire les foules.

Pourtant, le club a largement communiqué sur ce choc avec de l'affichage sur des panneaux publicitaires et sur des abribus. Les prix seraient-ils trop chers (à partir de 25 euros en Virage) ? Le foot passionne-t-il de moins en moins les Toulousains (même quand c'est l'OM !) ? La diffusion sur Canal+ est-elle tant impactante ?

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C'est une interview qui sonne comme un appel à l'aide. Olivier Sadran a exprimé sa pensée sur la ferveur, le TFC et la Ligue 1 dans La Dépêche du Midi.

Niveau championnat il trouve que c'est "un début de saison difficile, comme d’ailleurs notre calendrier qui nous a déjà fait disputer trois matches à l’extérieur sur quatre. Du coup, ce n’est que notre deuxième match à domicile de la saison."

Il enchaîne rapidement sur Marseille et ce qu'il en attend : "L’objectif est clair : on veut offrir une vraie fête pour la réception de Marseille, un samedi après-midi dans un Stadium où les gens pourront venir en famille. En théorie le TFC ne peut rivaliser avec un club au budget quatre fois supérieur (125 M€ contre 32 M€), sachant que sur un match tout est possible."

Niveau finance, Sadran précise que : "Le problème, c’est qu’on pourrait avoir de plus gros sponsors. On a aussi les travaux du Stadium qui sur trois ans vont générer un manque à gagner estimé entre 5 et 7 millions d’euros. Mais c’est vrai aussi que les conseils généraux et régionaux d’ailleurs financent parfois davantage que chez nous. Après, je vais vous dire : c’est la crise et si l’argent public doit aller ailleurs qu’au football et au TFC, je trouve cela tout à fait normal !"

Puis, il revient sur le soutien des Toulousains, bien trop faible : "On vient de recruter des joueurs de valeur qui n’attendent qu’une seule chose, c’est de pouvoir évoluer devant un public chaud-bouillant, qui leur rappelle d’ailleurs les clubs et les stades où ils ont évolué. Après, on ne va pas non plus se mettre tout nus pour faire venir le public !"

Le Président du TFC conclut sur les moqueries que le club de la Ville Rose subit régulièrement : "Ca nous passe à côté. Tout le monde parle beaucoup, la plupart du temps pour dire n’importe quoi. Nous, on a nos valeurs, nos richesses, et personne ne peut les contester." Comme "la citoyenneté et des actions que nous menons à l’année auprès des jeunes sportifs et ceux des quartiers à travers la Fondation TFC et les Jeunes Citoyens Supporters !

Le fait aussi d’être moins cher dans le prix de nos places que bien d’autres clubs français, même s’il est vrai que les travaux actuels limitent le nombre des places. Et puis, je rappelle que le TFC est reconnu au niveau européen en tant que 9ème club français classé à l’UEFA, ce n’est quand même pas rien, non ?"

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Aménagement du centre d'entraînement en vidéo

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Focus sur le projet d'aménagement du complexe sportif de Grammont et sur l'avancement des travaux (notamment du futur bâtiment des pros) avec Jean-Pierre Massines (directeur de projet) et Laurent Nicollin (président délégué du MHSC).

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Invité de l'After Foot sur RMC, Thibaut Leplat, auteur du livre "Le cas Mourinho", a livré une comparaison surprenante entre l'actuel coach de Chelsea et son homologue toulousain : "Sur les méthodes, c'est Alain Casanova qui se rapproche le plus de lui. Dans la méthodologie des entraînements, c'est le seul à utiliser celle de Mourinho en France."

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Depuis la fin de la saison dernière, les travaux du Stadium ont débuté. Mais depuis quelques jours, les ouvriers ont débuté les gros œuvres en détruisant les tribunes basses du Virage Brice Taton et une partie en Honneur Nord. Les photos sont à découvrir ci-dessous sur AllezTFC.Com :

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Voici donc la composition du groupe toulousain qui affrontera l'Olympique de Marseille à l'occasion de la cinquième journée de Ligue 1 :

 

- Gardiens de but : Ali Ahamada et Olivier Blondel.

- Défenseurs : Issiaga Sylla, François Moubandje, Pavle Ninkov, Aymen Abdennour, Uros Spajic, Kévin Leoni et Serge Aurier.

- Milieux de terrain : Abel Aguilar, Pantxi Sirieix, Adrien Regattin, Oscar Trejo, Etienne Didot et Clément Chantome.

- Attaquants : Wissam Ben Yedder, Manuel Delgado et Martin Braithwaite.

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Cet été, Clément Chantôme a rejoint, à la surprise générale le TFC en prêt pour une saison. Interrogé par Le Parisien, le milieu de terrain explique son choix et dévoile un intérêt de l'OM : "Pour moi, l'important était de jouer quoi qu'il arrive. (...) Les derniers jours, avant que je signe à Toulouse, Rennes et Saint-Etienne avaient très envie. J'ai eu Philippe Montanier et Christophe Galtier au téléphone, mais j'avais déjà donné mon accord à Casanova et je ne voulais pas revenir sur ma parole. Ça aurait pu aussi se faire avec Marseille, mais je peux comprendre la position de Paris de ne pas vouloir renforcer des concurrents.(...) Soit on a le cœur parisien, soit on ne l'a pas. Je sais que le plus important pour un joueur, c'est sa carrière, mais partir à Marseille aurait été difficile."

 

Serge Aurier, lui, a prolongé son contrat avec le Tèf jusqu'en juin 2018. Mais dans La Provence, il reconnaît qu'il aurait aussi pu porter le maillot de l'OM cette saison : "Cet été, l'OM s'intéressait à moi, c'était un contact sérieux. J'ai eu José Anigo au téléphone. Il m'a fait part de son intention de me faire venir au club. Ça fait toujours réfléchir quand tu as quelqu'un d'aussi important qui t'appelle pour te dire qu'il aimerait t'avoir dans son effectif. Mais il n'y a pas eu d'offre concrète, ni de discussion. Finalement, j'ai prolongé, car je n'ai jamais caché mon souhait de continuer à Toulouse, un club qui m'a fait grandir et progresser."

Sacré José qui contacte le joueur en essayant de le déstabiliser et pourquoi pas aller au clash avec son club. Ça devient une habitude à l'OM !!!

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COMMUNIQUE ULTRAMARINES

 

« Dans cette période agitée au sein du microcosme footballistique et supportériste Girondin, et après plusieurs mois de silence, nous tenons aujourd’hui à exposer notre point de vue quant à la sinistrose aigüe que
nous vivons actuellement.

 

Nous suivons ce club partout, nous vivons ses heures de gloire, comme tous ses moments difficiles. Cet agacement face aux résultats du club et à un niveau de jeu trop souvent en dessous de ce que nous sommes en droit d’attendre, nous le vivons. Et autant dire que nous ne nous complaisons pas là- dedans.

 

Nous sommes également attentifs aux avis que nous donnent tous les supporters Girondins, qu’ils soient Ultramarines ou non.

 

En préambule, une simple interrogation. Comment peut-on jeter l’opprobre sur une formation après quatre journées de championnat ? N’y a-t-il pas un risque que le résultat soit uniquement contreproductif ?

 

Nous sommes la voix de la passion, celle de ceux qui ne lâcheront rien, et qui n’arrêteront pas d’aller au stade ou de supporter leur équipe en fonction de ses résultats. Etre Ultras, c’est avant tout cela, et ça, beaucoup trop l’ont perdu de vue. Un supporter ne doit pas vivre que dans la contestation mais aussi et surtout dans le soutien. La baisse de fréquentation significative de Lescure tout autant que la conquête répétée de notre antre par les supporters marseillais, parisiens, et récemment monégasques (curieux de voir le stade se lever sur un but adverse) en dit long sur l’état actuel des choses.

 

Nous sommes aussi la voix de la raison, celle d’un groupe qui pèse, et qui n’a donc pas le droit d’agir à l’emporte-pièce .

 

Il est temps d’éclaircir publiquement la relation que nous entretenons avec le bouc émissaire préféré des bordelais, Jean Louis Triaud.

 

Jean Louis Triaud, nous l’avons combattu pendant des mois et même des années. Nous nous sommes fâchés comme personne ne s’est fâché avec lui. D’ailleurs à l’époque, nous étions fortement décriés pour cela. De ces années de guerre froide, de mépris, d’ignorance, nous avons beaucoup appris. Aujourd’hui, une relation de confiance et de dialogue s’est créée. Contrairement à de nombreux fantasmes, nous ne sommes pas mariés à JLT, notre indépendance morale et financière est toujours totale, et ceux qui croient que nous n’oserions pas nous re-fâcher pour de bon avec lui s’il le fallait nous connaissent bien mal.

 

Nos seules motivations sont le bien de notre club, son équilibre et surtout son avenir. De cela, nous en avons longuement parlé avec ledit JLT lundi soir en nos murs.

 

Comme vous tous, nous relevons beaucoup trop de dysfonctionnements graves.

 

Une cellule de recrutement qui ne trouve que beaucoup trop rarement la perle rare.

 

Une gestion des transferts dont la logique est trop peu souvent compréhensible, et ce, depuis des années.

 

Un club au sixième budget national qui ne se donne pas d’objectif concret.

 

Une politique floue à moyen et long terme, des fautes de communication flagrantes.

 

Une équipe qui en plus de ne pas saluer ses supporters, se permet des facéties et des caprices de stars à l’intersaison.

 

Et enfin, comment accepter que des joueurs sur-cotés continuent de nous couler financièrement, alors que leur activité est néante, et ce, jusqu’en CFA ???

 

Bref, vous l’aurez compris, il va falloir redresser la barre, et c’est en ces termes que notre entrevue avec Jean Louis Triaud nous a quelque rassuré. D’une part, il nous assuré de son implication totale, de son envie de se battre. Et d’autre part,l’ engagement est pris de renforcer l’équipe au mercato hivernal si il y a quelque chose à jouer, ou si le club est en difficulté ainsi qu’à l’inter-saison 2014-2015 lorsque les gros salaires post titre se termineront.

 

A ce propos, nous rencontrerons vendredi Mr de Tavernost pour avoir confirmation de la stratégie d’ M6, à court et moyen terme, et sur ses objectifs. Stratégie étant de permettre aux jeunes d’éclore,d’épurer les gros contrats et de les encadrer ensuite rapidement par des joueurs confirmés pour rentrer dans le nouveau stade avec une équipe jouant les premiers rôles.

 

Chacun sait notre dégoût des dérives du foot business, des clubs comme Paris ou Monaco ne nous font aucunement rêver. Nous ne nous résoudrons jamais à ce que le club des Girondins devienne le jouet de quiconque et perde son âme.

 

Nous préférerons toujours à une technocratie, même fortunée, un club authentique. Mais l’authenticité doit moins rimée avec amateurisme comme c’est parfois le cas.

 

Maintenant supporters bordelais, Ultramarines, mettons le temps d’un match, tous ces problèmes de côté ainsi que notre amertume et remplissons notre rôle.

 

UN VERITABLE 12éme homme ne sera pas de trop vendredi soir.

 

ALLEZ BORDEAUX »

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Le parti politique est l'opium du peuple

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Match ouvert et fort agréable en cette première mi-temps. En effet, le jeu n'est pas fermé et les occasions sont au rendez-vous. Il va falloir maintenant être décisif dans le dernier geste et corriger les quelques placements défensifs hasardeux. Il y a un coup à jouer pour les deux équipes en espérant que le TEF l'emporte car le besoin de point devient urgent !!!

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Quelle blase après avoir fait le plus dur en ouvrant le score, on se fait rattraper en toute fin de match. C'est bien dommage car on a fait un bon match et on méritait d’enrôler cette victoire afin de lancer notre saison. La galère va continuer. Il faut vite éteindre l'incendie pour ne pas passer une saison à essayer de sauver sa tête !!!

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En conférence de presse, Alain Casanova est revenu sur le match nul du TFC contre l'OM (1-1) :

 

"Je pense clairement qu'on méritait la victoire. Une première mi-temps au cours de laquelle, on s'est créé beaucoup d'occasions et eux aussi. Une bonne deuxième mi-temps sur le plan tactique et on marque. Après c'est un coup de pied arrêté, bien tiré par Valbuena et repris par Lucas Mendes, qui leur permet d'égaliser. C'est injuste au vu de ce qu'on a présenté, des efforts qu'on a produits. L'idée était de les empêcher de développer le jeu et prendre de la vitesse. Il fallait fermer l'intérieur et défendre en avançant puis sortir très vite. Nous avons un sentiment de frustration par rapport à l'énergie fournie. On savait que ce serait dur et long. Ce sont des moments où quand on est plus en réussite on marque le deuxième but au lieu de subir une égalisation. Ce soir, les intentions manifestées, les efforts vont faire du bien pour la suite. Il faut qu'on soit capable de faire mal à l'adversaire pour "breaker" et savoir défendre dans ce type d'occasions, notamment sur les coups de pied."

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Au micro de Canal+, Wissam Ben Yedder, le buteur toulousain, a analysé le match nul du TFC contre l'OM (1-1) : "On n'a pas de regret car on a fait le match qu'il fallait, on a tout donné, mais, malheureusement, on prend ce but sur un coup pied arrêté. On aurait pu l'emporter, mais on se retrouve avec un match nul... Je suis très content d'avoir marqué. Il faut continuer de travailler pour gagner."

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Sur son blog du Canal Football Club, Pierre Ménès a donné son avis sur le match nul du TFC contre l'OM (1-1) : "Les Olympiens se sont fait accrocher par une bonne équipe de Toulouse, qui n'a pas été récompensée de son match. Le Téfécé s'est créé pas mal d'occasions et aurait pu très vite ouvrir le score si Morel n'avait pas stoppé de la tête une reprise de Braithwaite. Côté OM, si Thauvin était l'objet de toutes les attentions pour ses débuts sous le maillot olympien, j'ai trouvé que l'absence d'André Ayew, suspendu, se faisait cruellement sentir. L'équipe était coupée en deux et a souvent perdu la balle assez bas face au milieu à cinq mis en place par Casanova. Le vice-champion de France a concédé trop d'occasions et a craqué sur un mauvais alignement de Mendes que Ben Yedder - très bien servi par Braithwaite - a exploité pour ouvrir le score. Ce qui est curieux avec Mendes, c'est qu'en moins de deux matchs (il avait remplacé Diawara après quelques minutes de jeu face à Monaco) il est responsable sur les trois buts encaissés par l'OM, mais il en a aussi marqué deux ! Celui-ci permet à son club de ne pas perdre."

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MHSC 0-0 Reims

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Samedi soir dans le cadre de la 5e journée de Ligue 1, les Montpelliérains ont concédé le nul face à Reims (0-0) à La Mosson.
La première mi-temps était assez bizarre. Malgré de larges espaces des deux côtés et un match assez ouvert, les deux équipes se neutralisaient et personne ne se montrait dominateur.
Venus avec en aucun cas l’intention de fermer le jeu, les Rémois se créaient la première occasion sur une frappe à bout portant de Fortes, magnifiquement stoppée par un Jourdren décisif pour son 206e match sous la tunique héraultaise (10e). Côté montpelliérain, une frappe de Rémy Cabella (22e), une autre de Stambouli repoussée par Agassa après un superbe rush solitaire du milieu de terrain héraultais (37e) et enfin une tentative de Tiéné dans la minute suivante sur laquelle le gardien rémois intervenait aussi avec autorité (38e) étaient à ranger au rayon des occasions. A la pause, tout restait à faire.
La seconde période démarrait comme la première par une occasion rémoise, et encore une fois Geoffrey Jourdren se montrait décisif en sortant le coup de tête à bout portant de Courtet (46e). Passé cet avertissement sans frais, les Montpelliérains ont globalement dominé ce second acte, mais face à une équipe de plus en plus regroupée au fil des minutes, les Héraultais n’ont pas pu trouver la solution. Il y a toujours eu un pied ou un joueur rémois pour contrer les tentatives des Languedociens qui, malgré tous leurs efforts ne sont pas arrivés à trouver le chemin des filets. La bonne nouvelle du jour, c’est que les Montpelliérains n’ont pas encaissé de but pour la première fois cette saison en championnat. Les bases se solidifient, reste maintenant à trouver la bonne carburation sur le plan offensif. Prochaine étape samedi prochain à Evian.

 

MHSC : Jourdren – Jebbour, El Kaoutari, Hilton (cap.), Tiéné – Mézague – Sanson (Herrera 85e), Stambouli – Cabella, Camara – Montaño (Deza 70e). Entr. : Fernandez
REIMS : Agassa – Mandi, Tacalfred (cap.), Weber, Glombard – Krychowiak (Oniangué 63e) – Deveaux, Albaek – Courtet (De Preville 85e), Fortes – Charbonnier (Ca 73e). Entr. : Fournier

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Geoffrey Jourdren, une personnalité, un record...

Avec 206 matchs au compteur sous le maillot du MHSC, Geoffrey Jourdren est devenu ce week-end le gardien de but le plus capé de l'histoire du club. Portrait.

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Il y a des chiffres qui marquent plus que d’autres. Celui-ci en est un. Samedi soir à La Mosson face à Reims, Geoffrey Jourdren a disputé son 206e match sous le maillot du MHSC. Un chiffre déjà conséquent pour un joueur d’à peine 27 ans mais qui fait surtout de lui le gardien de but le plus capé de l’Histoire du MHSC devant Claude Barrabé (205), Laurent Pionnier (139), Albert Rust (129), Dominique Deplagne (124) et le duo Bruno Martini - Rudy Riou (120 matchs chacun). « Ça fait toujours plaisir de voir ces chiffres-là, assure un Geoffrey Jourdren tout sourire. Maintenant, ce n'est qu'une étape dans ma carrière. Je prends ça avec beaucoup de recul. C'est très plaisant, il y a de la fierté car Montpellier est mon club de cœur mais ce n'est pas une fin en soi. »

Au moment d’ouvrir l’album souvenirs le natif de Meaux retient quatre dates : D’abord son premier match avec les pros contre Bastia en septembre 2006 où il apprend qu’il débute après l’échauffement suite à la blessure de Laurent Pionnier et remporte un face à face décisif avec Christophe Meslin dès la 3e minute avant que le MHSC ne s’impose finalement 4-0… « Il y a aussi le match de la montée contre Strasbourg (mai 2009), mon 1er en Ligue 1 contre le PSG (août 2009) et celui à Auxerre où nous avons été sacrés Champion de France(mai 2012). Voilà les 4 matchs m'ont marqué ».
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Mais avant cela, Geoffrey Jourdren retient une chose : l’accueil qui lui avait été réservé à son arrivée au club. « J’avais 15 ans quand je suis arrivé ici, explique-t-il. Moi qui suis très famille, j'avais ressenti tout de suite quelque chose de fort. J'avais fait quelques essais ailleurs et je n'avais pas ressenti ça. Dès le début au Centre de Formation du MHSC, j'ai été très bien accueilli, et c'était valable aussi pour mes parents lorsqu'ils venaient me voir. Ça ne s'oublie pas. Ici c'est famille, du petit employé au « big boss » tout le monde a la même mentalité et c'est très appréciable. »

Et puis il y a aussi ce jour de 2002 : « J’avais 16 ans et Michel Mézy qui était le coach à l’époque m'avait permis de m'entraîner avec les pros pour la première fois, se souvient-il. C'est vraiment un moment qui m'a marqué. Il y avait Rémy Vercoutre, Rudy Riou, Laurent Pionnier et Jody Viviani. J'étais jeune, et m'entraîner avec des adultes, des professionnels m'avait impressionné. Pourtant, personne à l’époque ne m’avait fait ressentir que j’étais le « petit jeune », au contraire… Ils avaient tout fait pour que je me sente bien. Quand tu t'entraînes avec les pros à cet âge-là et que tu es très bien accueilli ça marque ». Mais lorsqu’on lui demande si, déjà à cette époque-là il espérait enchaîner les matchs et atteindre ce fameux record, Geoffrey Jourdren reste lucide « Non, quand tu es jeune, tu ne penses pas tout ça, ton seul objectif c’est de monter les échelons et d’être le meilleur dans ta catégorie… De toute façon, quand on est dedans on ne pense ni aux chiffres ni aux titres. Quand on atteint le 100e match on pense au 101e puis au 102e, puis au 103e… À peine, le match est fini que tu dois déjà penser au suivant. Comme je le disais ce record me fait très plaisir, mais ce n'est pas une fin en soi. Après chaque match, les compteurs sont remis à zéro, il faut toujours prouver ta valeur le match suivant »
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Qui dit 206 matchs, dit forcément un mot… fidélité. Arrivé au MHSC à l’âge de 15 ans, Geoffrey Jourdren n’a plus quitté le club depuis, gravissant les échelons jusqu’à l’équipe première. « Il y a forcément eu des moments de doute, mais dès le lendemain il faut simplement se remettre au travail à l'entraînement pour que ça se passe bien,explique-t-il. Le MHSC me convient parfaitement ; c'est un club famille, qui grandit, qui se structure petit à petit et qui « rentre dans mes caractéristiques ». J'aime ce club, j'aime les gens qui y travaillent car j'ai impression qu'ils sont comme moi, dans le même état d'esprit et c'est pour cela que je ne cherche pas partir. La fidélité, tu l’as quand tu te sens bien quelque part et c'est mon cas. J'aimerais bien faire tout ma carrière ici. »
Au rayon des souvenirs il y aussi quelques images fortes comme ce premier corner contre Strasbourg où il effectue une sortie décisive alors qu’il vient juste d’entrer en jeu après presqu’un an sans jouer ou bien encore ces larmes au micro de Canal+ en mai 2012 alors que le MHSC vient juste de battre Lille et s’apprête à filer tout droit vers son 1er titre de champion de France.

Voilà qui permet de faire le lien entre le joueur et l’homme. Un homme attachant à la sensibilité à fleur de peau. « En dehors du foot, Je suis quelqu'un de tranquille, je suis une personne lambda, explique-t-il. Après, je suis quelqu'un d'entier. Quand je fais quelque chose je le fais à fond, quand j'ai envie de dire quelque chose je le dis. Parfois ça me porte préjudice mais je suis comme ça. Je suis un affectif, entier, spontané et ça parfois, c'est compliqué à gérer. D’ailleurs je suis conscient que soit on m’aime soit on ne m’aime pas, il n'y a pas de juste milieu ».
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Reste à évoquer la saison actuelle du MHSC.« Cette année, le MHSC entame un nouveau cycle avec l'arrivée de Jean Fernandez qui est un grand entraîneur français, explique Geoffrey Jourdren. Le groupe est de qualité, il est très jeune donc on peut parfois avoir des petits défauts de jeunesse, mais d’un autre côté cela nous permet d'avoir de l'insouciance. Il faut rester vigilant. Tout se passe bien en tout cas. » Au moment de conclure cet entretien quand on lui demande quel prochain objectif il se fixe après être devenu le gardien le plus capé de l’histoire du club, Geoffrey Jourdren préfère le prendre à la rigolade. « Jouer le double de matchs sous le maillot du MHSC, ce serait sympa non ?, dit-il dans un large sourire. Plus sérieusement je ne sais pas. Quand j’ai fini un match, je pense simplement au suivant et à me donner à fond pour gagner. Maintenant, même si ce n’est pas une fin en soit, ce chiffre me fait plaisir. Je le dois au club, à mon travail, mes coéquipiers mais aussi ma femme car je pense qu’elle est à 70% dans la réussite de ma carrière. Elle fait tout pour me mettre dans de bonnes conditions et que je puisse penser un maximum au foot. Je tiens à la remercier ainsi que mes enfants qui sont très importants dans mon équilibre. » Bel hommage…

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La soirée des premières

Analyse, statistiques, c’est le retour du lundi avec cette semaine de nombreuses « premières » à souligner (avec OPTA)

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Samedi soir à La Mosson face à Reims, le MHSC n’a pu faire mieux que de partager les points face au Stade de Reims (0-0). Un match nul et vierge à l’issue duquel Jean Fernandez a avoué « ne pas être satisfait, autant au niveau du jeu que sur le plan comptable » : « Il y a eu quelques bons enchaînements, mais on a manqué de qualité dans les 30 derniers mètres, a reconnu le technicien héraultais. On a eu trop de déchets sur le plan technique, ce qui nous a empêché d’être un peu plus percutants et de nous créer des occasions de but. Il y a encore beaucoup de travail à faire et on va s’y atteler au plus vite ».
Privé de ses deux milieux gauche Bakar et Mounier tous deux suspendus, Jean Fernandez avait opté pour un profond remaniement de son équipe et une nouvelle organisation. L’occasion pour plusieurs recrues de l’intersaison de connaitre leur première titularisation à l’image de Yassine Jebbour sur le côté droit de la défense et de Morgan Sanson au milieu « Je suis satisfait de leur prestation » a expliqué Jean Fernandez qui a cependant estimé que cela « demandait confirmation ».

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Le technicien héraultais a également salué la prestation de son gardien Geoffrey Jourdren, décisif à plusieurs reprises durant la partie. Ce dernier a ainsi fêté dignement son retour au poste de titulaire et le record qui s’en est suivi puisqu’il est devenu le gardien de but le plus capé de l’histoire du club avec 206 matchs joués sous le maillot du MHSC. Pour en revenir aux « premières », Outre Jebbour (qui découvrait La Mosson après quelques minutes disputées à Nice) et Sanson qui a effectué ses premiers pas en Ligue 1 et fait preuve de belles qualités de vitesse et de percussion, la soirée de samedi a aussi été l’occasion de voir évoluer pour la première fois Jean Deza sous le maillot du MHSC. Le jeune milieu offensif de 20 ans est devenu le 5e Péruvien à évoluer en L1 depuis 1994/95 après Wilmer Aguirre (17 matches), Andres Mendoza (11), Manuel Corrales (4) et Raul Fernandez (2).
Si les Montpelliérains se sont « cassés les dents » sur l’arrière-garde rémoise, il ne faut pas oublier que Reims n’a encaissé aucun but lors de ses 3 derniers matchs de L1, soit la meilleure série en cours. Les Champenoissont également invaincus lors de leurs 4 derniers matches de L1 (2 victoires, 2 nuls), seuls le PSG (16) et Monaco (5) font mieux actuellement. C’est d’ailleurs le 4e 0-0 de Reims lors de ses 10 derniers matches de L1, total le plus élevé sur cette période. S’ils sont de toute évidence déçus de ne pas avoir pris les trois points de la victoire, les Montpelliérains ont cependant poursuivi leur série d’une seule défaite sur leur 18 dernières sorties à La Mosson (contre Lyon, le 19 avril dernier 1-2), pour 12 victoires et 5 nuls. Les Héraultais ont aussi réussi à garder leur cage inviolée pour la première fois cette saison. La dernière fois, c'était le 18 mai face à Lille (0-0). Les bases se solidifient, reste maintenant à trouver la bonne carburation sur le plan offensif. Espérons que ce sera le cas samedi prochain à Evian. Ironie du sort, c’est d’ailleurs d’Annecy que les Montpelliérains ont ramené leur dernier succès en date à l’extérieur. C’était en février dernier.

Sur le plan individuel
Rémy Cabella a réussi 22 passes dans les 30 derniers mètres, total le plus élevé en L1 samedi devant Mathieu Valbuena (OM, 20) et Oscar Trejo (Toulouse, 19).
Abdelhamid El Kaoutari et Vitorino Hilton ont réalisé 30 dégagements défensifs à eux deux samedi soir, soit 16 et 14 respectivement, record pour une charnière centrale lors d’un match de L1 cette saison. Ils ont remporté 6 de leurs 7 duels (86%).

 

C'était la premiere fois que les Pailladins rentraient avec des Escort-kids par ailleurs.

Modifié par Moustik!

15 V, 5 D, 7 L and continuing...

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L'égalisation marseillaise de Lucas Mendes à la 87ème minute survient sur coup franc suite à une faute d'Aymen Abdennour sur Jordan Ayew. Dans le 20 Minutes, le défenseur du TFC critique le choix de l'arbitre : "Nous étions plus agressifs et meilleurs qu'eux. Mais on se fait rejoindre sur un coup de pied arrêté, alors qu'il n'y avait pas faute ! Je n'ai pas touché le Marseillais (Jordan Ayew), il tombe tout seul !"

En revoyant les images, l'intervention d'Abdennour n'aurait pas dû être sifflée. Et ça commence déjà à faire beaucoup après l'erreur d'arbitrage à Valenciennes...

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Jourdren :wub: un gars à part dans le milieu pro, il me semble qu'en période hors compétition, il se lève très tôt et va faire les marchés avec son frère régulièrement.

"Oh, Monsieur et maître, la misère est grande. Les fantômes que j'ai conjurés, je ne vais plus pouvoir m'en dépêtrer"

 

Goethe.

 

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