Deux groupes s'opposent : ceux qui veulent la vidéo, et ceux bien entendu qui ne la veulent pas. Maintenant, on peut aussi dire que deux types d'argumentations s'opposent.
D'une part, les anti vidéo. Une argumentation basé avant tout sur des exemples. Le modèle est exemple puis on tente d'en tirer d'un raisonnement viable. On tente de généraliser l'exemple. On appelle cela l'induction. On tente de généraliser à partir de quelques observations / exemples.
La conclusion peut donc être fausse. Il suffit d'un contre exemple favorable à la vidéo pour montrer que la vidéo n'est pas forcément une mauvaise chose.C'est pour cela que l'induction n'est pas le type de raisonnement qui convient en dehors de certaines sciences dures comme les maths. Je ne rentrerai donc pas dans ce jeu. Chacun irait de ses exemples : certains auraient tendance a faussement démontrer que la vidéo est une solution crédible tandis que d'autres auraient tendance a faussement démontrer qu'il ne s'agit pas d'une solution crédible au problème qui se pose.
D'autre part, les pro vidéos comme moi sont plutôt dans une logique déductive. Revenons au problème : l'arbitrage. Le but est de réduire le nombre d'erreur arbitrale dans le foot. La vidéo le peut elle ? Peut être, nous n'en avons pas la certitude comme nous n'avons pas la certitude qu'il s'agisse d'une mauvaise chose. Le but est une évolution. Si cela réduit le nombre d'erreur de 2%, ce sera une bonne évolution, donc une bonne chose.
Pour cela, il faut laisser sa chance à la vidéo, lors d'une compétition. Par exemple, pour commencer pour limiter le risque, les compétitions annexes nationales (coupes nationales).
Mais sans l'expérience, nous ne pouvons pas affirmer que la vidéo est une mauvaise chose.
Les arguments contre la vidéo en général :
- dénaturer le foot. Le football est déjà dénaturer par la présence de caméra et leur influence sur les acteurs d'une rencontre (arbitre, joueur). Cela fait longtemps que le processus de déshumanisation a commencé. N'est ce pas simplement une évolution logique ? caméra, commission, conférence de presse ... Tout cela n'est pas le foot en lui même.
- annihiler toute injustice. C'est pas le but de la vidéo comme je l'ai évoqué précédemment. La vidéo c'est pas la solution extrême permettant d'annihiler toute injustice.
- les arguments quant à son utilisation pratique. Avec les solutions dont nous disposons aujourd'hui, nous pouvons soit en limiter l'utilisation pour les décisions les plus graves (exemple : vérification d'un but lorsqu'il y a doute) soit de concert coller un cinquième arbitre, non dans la surface mais dans une loge devant les images de télé. Lorsque le match est analysé dans les journaux sportifs, on a le droit au correspondant au stade et au correspondant devant sa télé. Les arbitres dans les diverses émissions de télé analysent avec l'image, la décision. De cette manière avec une simple liaison, il peut y avoir communication entre le cinquième et l'arbitre principal. Bien évidemment la décision revient en dernier recours à l'arbitre principal. Pareil, on peut limiter cette utilisation au cas douteux comme pénalty à siffler ou but à accorder. (ces situations s'accompagnant généralement d'arrêt de jeu).
La vidéo, est dans tous les cas, un outil à odnner à l'arbitre. A lui de savoir quand l'utiliser.