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Best_07

Fergie Babes
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Tout ce qui a été posté par Best_07

  1. Elle vaut vraiment le coup ? Même si on a vu la version américaine ?
  2. Martin Scorsese qui prend en charge un scénario de William Monahan, cela laissait peu de chances à Les Infiltrés de décevoir. Un scénario très riche que le réalisateur a su rendre le plus concis possible, pour le faire tenir sur 2h30. La première partie du long-métrage regorge donc d'informations, que l'on nous livre avec fluidité, jouant sur une succession d'évènements et un montage de bonne facture, qui parviennent à tenir le spectateur en haleine tout en lui permettant d'entrer dans le contexte du film avec beaucoup de facilité. Un contexte qui se veut d'emblée très attractif, puisque nous plongeons dans deux univers distincts et opposés, que sont ceux du monde de la mafia et du monde policier. A travers des personnages aux rôles inversés, nous allons découvrir ces milieux, qui vont se présenter sous diverses formes. Tournés en dérision, avec des personnes déjantés, nous allons nous retrouver esseulés au sein de ces deux partis, avec un mélange d'humour et de sérieux qui s'avèrent excellemment maîtrisé. Le sensation de solitude sera particulièrement prononcée avec la présence de Billy Costigan (Leonardo DiCaprio), infiltré chez la mafia, qui se retrouvera souvent seul face à lui-même, devant garder son sang froid dans des situations aussi compliquées les unes que les autres. C'est Jack Nicholson qui interprétera avec brio le rôle du mafieux que rien n'arrête, à la fois cinglé et terriblement dangereux, il donne le rythme à toute la première moitié du film. Son personnage sera dépeint avec beaucoup d'intelligence, faisant de sa relation avec Billy un prétexte à des dialogues toujours plus intelligents, tant dans la forme que dans le fond. En face, nous aurons un jeune mafieux, infiltré dans la police de Boston, pour qui l'intégration et la présence sera beaucoup moins ardue que celle de Billy. Immédiatement pris sous son aile par les responsables de sa section, il ne cessera de gagner de l'importance au sein de son département, tirant profit de son influence grandissante pour manipuler ses partenaires afin de protéger son mentor. Le film se distingue donc en deux blocs, le premier va nous montrer l'intégration et l'évolution de ces deux personnages, et le second va entrer dans une spirale encore plus palpitante, qui va faire gagner le tout en intensité. Puisque c'est au fil des minutes que nous allons nous apercevoir de la relation à distance entre les deux personnages, qui se livreront bataille pour découvrir l'identité de l'autre. Et plus ce duel va se révéler proche de sa conclusion, plus la tension sera manifeste, rendant l'expérience pour le spectateur aussi tendue que la situation des personnages. Scorsese apporte donc sa patte de génie pour intégrer avec perfection les divers éléments, en jouant sur les angles de prise de vue et la constitution des images pour faire ressentir cette impression de course contre la montre. Il convient donc de reconnaître le travail exemplaire qui est réalisé dans l'alternance entre les deux protagonistes principaux, qui seront ironiquement liés à travers leurs activités ainsi que leurs vies privées, puisqu'ils rencontreront tous les deux la même femme, qui leur permettra, et donc nous permettra à nous aussi, de nous aérer de la pression constante, qui en devient parfois malsaine. Il y a d'ailleurs un élément qui est peut-être à regretter, le fait que le film se place volontairement du côté de Billy, délaissant l'empathie que nous pouvons avoir pour le personnage de Matt Damon. J'aurais dans un cas très personnel préféré une approche plus neutre. Quoiqu'il en soit, le dernier tiers, à défaut de traîner des longueurs, va faire accéder le film au rang de chef d'oeuvre, grâce à une concordance des évènements qui va s'avérer quasi-parfaite. La fin s'accordant avec le reste de l'histoire pour se dévoiler comme étant la conclusion idéale à une telle aventure. Les Infiltrés relève donc du long-métrage qui surprend, par sa faculté à tirer du positif de tous les éléments inhérents à l'histoire. Jouant sur le trouble et l'humour, il va puiser dans ce duo pour alterner l'action et la philosophie, afin de livrer une production qui s'avère inoubliable, tant elle jouit de nombreuses qualités, dans tous les domaines, pour magnifier l'ensemble du film. C'est donc avec classe, finesse, et dynamisme que s'enchaînent les images, parfaitement couplées à une bande-son jouissive, qui rendent le spectacle remarquable. - 4 Oscars donc, pour un film 5 étoiles, dont Mark Wahlberg aurait certainement mérité le prix du meilleur acteur dans un second rôle. Maybe. Maybe not. Maybe f.uck yourself. -
  3. Disons qu'il n'a pas eu grand chose à faire, hormis des passes de pré-construction, alors bon...
  4. Mouais. Sans vouloir faire le rabat-joie, l'opposition était très faible et je nous ai pas vu flamboyant à de nombreuses reprises durant le match. Alors certes on avait le monopole du ballon, on a réussi à marquer de jolis buts et certains joueurs se sont montrés à la hauteur. Mais dans l'animation collective, au vu des circonstances et de l'envie qui devait se retranscrire dans notre jeu, j'ai été plutôt déçu. J'avais trouvé notre visite à Elland Road beaucoup plus consistante en terme de performance. Bon, le point positif reste le fait que nos deux attaquants aient marqué, que Cleverley ait fait un retour très satisfaisant, et que certains de nos jeunes joueurs ont engrangé de l'expérience tout en montrant de belles choses (mention spéciale à Morrison qui a offert vingt minutes de très bonne facture). Pour le reste, on va attendre Samedi.
  5. Et victoire 3-1 à domicile ce soir, contre Dag and Red, septième victoire d'affilée et la première place chaudement gardée.
  6. Que son mental soit pourri, ça ne fait aucun doute, mais c'est pas un argument pour juger de ses qualités footballistiques... Ensuite, tactiquement il est plutôt intéressant, puisqu'il arrive à se déplacer sur le terrain en restant toujours disponible, en adéquation avec le jeu de son équipe, tout en exerçant une pression constante sur la défense adverse. Faudrait peut être se mettre à regarder autre chose que du Rugby pour analyser un joueur sur ses qualités tactiques, je suis les matchs de City assez régulièrement pour me rendre compte qu'il est loin d'être la quiche tactique que tu sembles voir en lui... Ensuite, je n'ai pas dit qu'il "avait" la technique de Ronaldo, j'ai dit que comme lui, c'était un joueur complet : Technique, physique, puissant, et une capacité à marquer sur de nombreuses situations (frappes de loin, coup-francs, corner, jeu de tête...). Mario reste un joueur atypique puisque malgré sa grande taille il manie avec aisance le ballon, ce qui fait de lui un joueur offensif qui est toujours imprévisible. Et, qu'on le veuille ou non, il sent le jeu, quand il se met à jouer collectif, il trouve facilement les espaces, il attire les défenseurs, il remise intelligemment, participe aux mouvements offensifs, sa présence devient une aubaine pour ses partenaires... Après, si pour toi un attaquant qui vient d'avoir 21 ans, évoluant à Manchester City, n'est pas un joueur en devenir, je me demande ce qu'il te faut. Mais encore une fois, je ne vois même pas pourquoi je discute avec toi, puisque tu n'as vraisemblablement pas assez regardé de matchs de sa part pour le juger avec honnêteté... Enfin Balotelli n'est pas qu'un "espoir", avec tout ce qu'il réalise pour Mancini depuis son arrivée au club, il est dans les attaquants les plus stables de Premier League... Et j'ai toujours dit que l'italien était un très bon joueur, cela fait trois ans que je le dis, et trois ans qu'on me rit au nez... Je ne me base pas sur ce match, ou sur une poignée de matchs pour émettre des avis, contrairement à beaucoup de monde...
  7. Oui. Surtout même. C'est le joueur dont il se rapproche le plus. Il est puissant, technique, capable de marquer de n'importe où, d'être présent dans les airs, de tirer les coup-francs... Bref, un joueur qui pèse sur une défense, assurément.
  8. Que Tevez ait déjà réalisé quelque chose, c'est indéniable. Mais il est loin d'avoir exploité tout son talent, et malgré une carrière en Angleterre riche en trophées et en émotions, il n'a finalement pas eu l'impact qu'il aurait pu avoir. Un mec comme Agüero, dont Tevez n'a rien à envier, est déjà parti pour faire beaucoup mieux... C'est dommage pour Carlos mais c'est comme ça. Sinon, je trouve ta vision de l'attaquant assez "arrêtée", on ne demande pas la même chose à tous les attaquants, et heureusement. Les buteurs on va avoir tendance à regarder uniquement leurs stats, comme Chicharito par exemple, mais pour d'autres, l'efficacité ne sera pas forcément le point primordial de leur jeu, c'est le cas de Balotelli, mais c'est aussi le cas de Rooney ou Messi. Ca ne veut pas dire qu'ils ne le sont pas, mais juste qu'ils sont tellement complets qu'ils ont d'autres choses à offrir en plus de cela. C'est la distinction entre "attaquant" et "joueur d'attaque". Juger un joueur sur ce qu'il a réalisé, c'est logique. Mais le football ça va très vite, et un joueur n'a pas toujours besoin de finir une année entière pour être considéré à sa juste valeur. La saison passée Hernandez était déjà vu en février comme l'un des tout meilleurs finisseurs de la planète, et c'était logique. Il n'avait pourtant que très peu de matchs en tant que titulaire dans les jambes, mais sur son temps de jeu, il prouvait des choses. Depuis l'an dernier, Balotelli ne cesse de prouver lui aussi, sur le terrain, qu'il est de la trempe des meilleurs. Bref, de toute façon on est d'accord, c'est un grand joueur en devenir, qui doit encore travailler dur, c'est évident. Mais pour ce qu'il réalise depuis le début de saison, il est à mettre dans le même panier que les meilleurs attaquants de Premier League, tout simplement parce qu'il évolue à leur niveau. Si j'espère qu'il se plante royalement par la suite, ça semble mal engagé, et finalement ce ne serait que logique au vu de son potentiel qui avait été entraperçu en Italie.
  9. Non mais Tevez il est où maintenant ? J'en ai entendu beaucoup geindre du comportement de Balotelli qui allait soi-disant lui nuire considérablement durant sa carrière. Les mêmes personnes qui défendaient Carlos Tevez quand il a quitté le club car, soi-disant, c'était "notre faute". Même Mancini préfère accorder sa confiance à l'italien qu'à l'argentin... Bien sûr que Tevez n'a rien de régulier, et la situation dans laquelle il se trouve à l'heure actuelle le prouve. Qu'il sorte d'une saison réussie ou non, le football c'est pas un "one hit" hein. Et je ne suis pas en train de dire que Benzema, Higuain ou Di Natale sont de mauvais joueurs, mais il est évident que Balotelli n'a rien à leur envier. Tu ne t'arrêtes qu'aux stats pour juger d'un joueur, le voilà ton problème, si Higuain arrive à marquer des triplés contre Santander ou le Rayo Vallecano, ça ne fait pas pour autant de lui un attaquant aussi complet que Mario... Tout comme Di Natale, qui reste un excellent buteur et un joueur clé de l'Udinese, n'est pas deux marches au-dessus... Maintenant que Balotelli a trouvé une stabilité sportive sous les ordres de Mancini, il prouve qu'il peut se montrer régulier et il réalise un début de carrière quasi-parfait avec les citizens. Et puis pour toi qui accorde tant d'importance aux stats, 16 buts en 35 matchs, pour un joueur qui était censé "ruiner un collectif", c'est pas si mal, non ? Ce que beaucoup refusent de voir, c'est que Balotelli est plus qu'un simple buteur. Et quand Mancini le compare à Ronaldo, il voit juste. Ce joueur a quelque chose en plus, c'est un joueur offensif qui s'ancre parfaitement dans l'ère moderne avec tout ce qu'elle requiert. C'est très certainement le jeune attaquant le plus complet du monde... Parler de sur-cotage avec Neymar, qui n'a jamais mis les pieds en Europe, c'est logique, en parler pour un mec qui montre qu'il peut évoluer dans l'une des meilleures équipes d'Europe, à toute juste 21 ans, c'est incohérent. Après, si ce n'est que le fait de "faire une saison complète" qui te pose problème... Ce n'est qu'une question de temps, il n'y aura plus d'excuses ensuite, et il faudra bien reconnaître sa présence dans le paysage footballistique, présence que beaucoup essaient d'ignorer depuis trois ans maintenant.
  10. On peut dire ce qu'on veut, ne pas l'aimer, critiquer son comportement, "il est fou", comme dit Mancini, surtout très c.on. Mais je l'ai toujours dit, le stabiliser et l'encadrer de manière à n'en tirer que son positif, c'est avoir entre les mains l'un des tout meilleurs joueurs du monde. Il est encore très jeune, sa marge de progression est importante et il semble pourtant déjà si complet.... Ca fait peur. Parler de blague, de sur-cotage, c'est insensé. Si ses stats (et ce n'est pas le plus important) ne dévoilent pas encore toute son importance, nul doute qu'en le voyant régulièrement évoluer, on se rend aisément compte de tout son talent. Quant à vos noms, vous placez beaucoup de joueurs à un top-niveau qu'ils n'ont pas forcément. Parlons de régularité, et l'on peut aussi remettre en cause les noms de Benzema, de Tevez, d'Higuain ou autres... C'est comme évoquer Di Natale, détrompez-vous, j'adore ce joueur et j'en ai fait maintes fois l'éloge, mais come on, ces meilleures années sont derrières lui maintenant, on ne va pas non plus ressortir des Eto'o, Drogba ou Forlan, ces joueurs là appartiendront au passé dans deux saisons... Si Balotelli n'est pas encore un attaquant référence en Europe, ça ne saurait tarder, il fait en tout cas figure des plus gros potentiels parmi les Cavani, Falcao, Suarez etc. Et personne n'est choqué quand on ne fait que des éloges sur eux.
  11. C'est pas un documentaire hein... Cela dit, je ne vois pas de quelle propagande tu parles... Ca met le doigt sur divers problèmes en restant en surface, c'est sûr que ça va pas chercher plus loin... Mais cinématographiquement parlant c'est du grand art. Enfin bon, connaissant ta manière d'appréhender les choses, ça ne m'étonne pas...
  12. Blood Diamond pourrait aisément se résumer à une claque monumentale de 2h30, aussi bien d'un point de vue cinématographique que politique. Edward Zwick traite d'un sujet profondément difficile à mettre en place à l'écran, et il se doit de le traiter à travers divers points de vue, pour ne pas tomber dans une linéarité dérangeante. Chacun des personnages incorporés à l'histoire reflètent donc des partis uniques, qui cohabitent les uns avec les autres dans une immense cacophonie. L'étude devant être détaillée avec précision et devant jouer sur divers tableaux pour concerner le spectateur, la durée du film s'en retrouve parfaitement justifiée. Cette longueur, tant filmique que profilmique, permet de prolonger l'immersion dans cet "autre monde" de longues heures après la fin du générique. C'est dans un cadre africain aux paysages somptueux que l'action va se dérouler. Paysages nettement mis en valeur par une réalisation qui mêle la propreté des décors à l'atrocité des hommes avec brio. Le contraste de l'enfer paradisiaque se retrouve tout au long du film, et donne, par l'intermédiaire d'une bande-son d'ambiance, tout l'aspect tragique de telles conditions de vie. Très proche dans son exploitation de l'environnement de La Cité de Dieu (Brésil), cela nous fait prendre encore plus conscience du gâchis des hommes et de notre incapacité flagrante à vivre les uns avec les autres. Sensation de dépit qui va être renforcée au fil des minutes, grâce ou à cause de l'impact des personnages. Le trio de circonstances qui se retrouvera lié par un même objectif, va faire naître des émotions marquantes. Un trafiquant de diamants, dont le cynisme ressort à chacune de ses paroles, et dont le passé défini l'homme qu'il est, est interprété par Leonardo DiCpatrio, qui se révèle encore une fois irréprochable à l'écran. Pour l'accompagner, il y a ce père de famille, personnage le plus touchant du long-métrage, qui n'aura qu'une idée en tête : Retrouver son fils, capturé et rééduqué par les révolutionnaires. Et enfin, pour servir de liant entre les deux, cette journaliste aux idées humanistes, qui ne vit que pour défendre ce qui est juste, et qui jouera un rôle prépondérant dans l'histoire, à travers sa relation complexe avec Leo. Cette aventure les conduira à faire face à diverses épreuves, qui mettront en scène et dévoileront les conditions que subissent ces pays d'Afrique, ignorés par le reste du monde. De nombreuses scènes poignantes se doivent donc d'accompagner le tout, marquants avec force la frontière qui semble les séparer du reste du monde, ainsi que le pessimisme qui se dégage de telles situations. Chaque personnage du film, hormis la journaliste et le père de famille, semblent accepter un destin qui se veut fataliste, comme résolus à vivre de souffrances. Plus l'histoire se densifie et entre encore plus en profondeur dans les conditions de vie de ces peuples, plus le rythme va devenir accéléré, dynamisant les images pour donner une impression de confusion, qui symbolise toute l'incertitude du moment présent que peuvent vivre les personnages. Comme si leurs vies ne tenaient toujours qu'à un fil, nous voyons ainsi de très prêt la mort, la tristesse, la cruauté. De si près même qu'elle nous apparait presque "commune". On en revient à cette impression de fatalité, la mort devient notre quotidien et fait figure de seul échappatoire à ce continent ravagé. Les différents groupes de personnes, avec leurs objectifs et leur égoïsme, font office de seules éducations pour des enfants qui se retrouvent perdus. Ils ne savent plus ce qu'est la vie, ce qui est bien, ce qui est mal, ce sont de véritables jouets de guerre, réduits à un état qui les déshumanise totalement. Plus rien ne trouve une logique, le sens même des actions et des images se perd, laissant pour seule impression un dégout profond de ce que nous sommes capables de faire, de nous faire, les uns aux autres. On en vient même à se demander : "Est-ce cela l'humanité, en fin de compte ?". C'est la question à laquelle vont tenter de répondre les protagonistes, pourquoi vivre, pourquoi espérer, pourquoi vouloir changer les choses ? Le temps passe et la logique revient finalement au galop, retrouvant ses droits, tout comme le désir d'espérer, même quand cela semble perdu d'avance. Il est donc évident que politiquement, grâce à une exploitation parfaite des évènements et des personnages, l'histoire marque et remplit son contrat. Elle s'épargne même quelques baisers et "I love you" inopportuns, qui auraient sacrément saccadés le rythme et l'atmosphère du film, je l'en remercie. Blood Diamond se dévoile donc comme un concentré d'intelligence. La capacité de Zwick à livrer un film qui regroupe tout ce que le public en attend (actions, romance, suspens...) et qui aurait donc pu partir dans un divertissement de bas étage, est toujours rattrapé par un désir artistique et politique, qui mêle la poésie à la souffrance, pour devenir plus qu'une simple expérience cinématographique, mais une expérience de vie. La tension et l'émotion ne cessent de progresser au fur et à mesure de l'aventure, les personnages gagnant en impact et en cohérence grâce à des acteurs qui entrent parfaitement dans leurs registres. L'impression de justesse qui se dégage de ce film concerne à peu près tous les domaines qu'il propose, et le tout s'en retrouve donc purifié, le rendant incomparable dans sa puissance émotionnelle. Quand le générique apparait, nous ne pouvons qu'apprécier le chef d'oeuvre tel qu'il est, et rester dans une admiration silencieuse et respectueuse. This is Africa.
  13. Oui ça va merci, on est au courant. C'est pas une raison pour pas en parler, non ? Aujourd'hui c'était particulièrement ridicule... Plus que d'habitude. Lors du 1-4 contre Liverpool, le public avait été beaucoup plus digne... Je préfère parler de ça que radoter une énième fois sur le "bien fou que nous ferait Sneijder"...
  14. 99 Francs ? Girl Next Door ? The Faculty ?
  15. Paranoiak est cool, il mêle un peu tous les genres. Mais c'est le type de films qui t'aère l'esprit à la perfection.
  16. Essaie The Big Lebowski si tu l'as pas déjà vu.
  17. On perd notre premier match à domicile depuis un an et demi, et c'est normal de jouer le pourri gâté et de quitter le stade à 0-3 ou à 1-4 ? (Oui hein, parce que la majorité se sont barrés avant les deux derniers buts). Des réactions de pucelles tout simplement. Ce n'est même pas dans le rapport joueurs/supporters que c'était important de rester dans le stade. Mais dans le rapport supporters/supporters. Laissez les citizens chanter et investir les lieux, NOS lieux, t'appelles ça avoir de la fierté ? J'appelle ça faire dans son froc et ne rien assumer. On en revient au premier constat : Une bande de pucelles.
  18. Nous pourrions passer une nuit entière à pointer du doigt tous les défauts entrevus cet après-midi. Faiblesses que nous avions déjà aperçu lors des deux dernières semaines, puisque notre jeu ne cessait d'être à la limite du médiocre et que nos victoires étaient toutes aussi poussives les unes que les autres. Lors de ce derby, nos joueurs devaient envoyer un signal fort, donner une réponse, à l'Angleterre et aux Citizens. Parmi beaucoup d'entre nous, j'étais convaincu que dans un tel match, devant notre public, nous retrouverions notre solidité qui a toujours fait notre force. Malheureusement, à la place d'effacer les doutes, cette rencontre n'a fait qu'en confirmer d'autres. L'heure n'est plus à pointer du doigt tel ou tel joueur, on encore à remettre en cause la formation mise en place par Ferguson. Il faut relever la tête, tirer les enseignements qu'il y a à tirer d'une telle débâcle et repartir de plus belle. Car, plus que jamais, nous n'avons pas le temps de laisser un doute s'installer. Il va falloir revenir vite aux fondamentaux, travailler avec sérieux, et laver l'affront. Et il faudra le faire dès le week-end prochain face à Everton. Contrairement à la saison dernière, nous semblons avoir face à nous un adversaire pour le titre bien plus régulier que ne pouvaient l'être Arsenal ou Chelsea. Il va falloir faire avec, et montrer que nous ne sommes pas prêts de laisser filer notre hégémonie. C'est dans ces moments là que le rôle de Ferguson et des joueurs cadres va être primordial, il ne faut pas laisser des jeunes comme De Gea, Evans, Jones, Smalling ou Welbeck couler mentalement, il faut les soutenir et les encadrer, car cette saison, ce sont eux les clés de la réussite. Oui, l'humiliation est douloureuse, mais non il n'est pas question de baisser les bras ou d'admettre une quelconque supériorité de nos voisins (supériorité que je continue d'ailleurs à nier, malgré ce score fleuve, car le contenu du match en lui-même ne représente pas l'issue qui en découle). Une telle défaite relève plus d'un écroulement mental et physique en fin de match que d'une réelle différence de niveau entre les deux équipes. Malgré les cinq points d'écart et la claque reçue en pleine figure, il y a des raisons de relativiser la déception : Premièrement, le calendrier de City durant les deux prochains mois de compétition est beaucoup plus compliqué que le nôtre. Le mois de Décembre étant le plus intense et le plus difficile à négocier, il faudra très certainement compter sur des faux pas de leur part, surtout qu'ils ne jouent plus comme auparavant une seule compétition. Ensuite, Chelsea a perdu cet après-midi, nous conservons donc notre deuxième place, et il est évident que ce genre de retard, nous en avons très souvent connu, et cela nous a jamais empêché, grâce à notre régularité, de combler les trous et de finir en tête au mois de Mai. Après il est évident qu'il faudra être plus forts encore que l'an dernier pour aller chercher le titre. Et c'est dans ce genre de situations que le groupe tout entier va devoir se remettre en question, comme il l'a toujours fait, pour ne plus commettre les mêmes erreurs. Et je pense par ailleurs que Ferguson, en cas de manque de vitesse de son équipe, saura tirer profit du mercato hivernal pour raviver la dynamique, comme il a su le faire par le passé. Il n'y a plus de place pour la lamentation, on sait tous ce que l'on vient de subir. Ce qui compte désormais, c'est l'avenir, si en fin de saison on décroche le titre, la défaite d'aujourd'hui sera anecdotique, comme l'avait été celle contre Liverpool. A l'inverse, si on laisse nos rivaux décrocher la couronne, on pourra parler d'un dimanche historique, qui a tout changé dans la Premier League. Nous n'en sommes pas encore là, ce qu'il nous faut, plus que le retour de tel ou tel joueur, c'est de la discipline et de la modestie.
  19. Best_07

    Liga 2011/2012

    Lol, j'espère que c'est ironique.
  20. Crawley continue son petit bonhomme de chemin et reste solide leader de League Two. Sixième victoire c**sécutive cet après-midi avec un score de 5 à 2. Ce ne serait pas étonnant de les retrouver en Championship pour la saison 2013/2014.
  21. Je trouve que tous les promus en général se débrouillent bien et offrent des matchs plaisants. Je mettrai bien une petite pièce sur le fait qu'aucuns de ces trois clubs ne va faire l'ascenseur.
  22. Parce que c'est un grand gardien, par ailleurs.
  23. Enfin Le Prestige tout le mérite revient quand même à l'écrivain du bouquin, hein. ^^ Mérite scénaristique j'entends. PS: Blood Diamond, un pur chef d'oeuvre, première fois que je vois un film de 2h30 qui n'a aucunes longueurs (peut-être un peu sur la fin, mais je ne trouve pas ça "lourd", au contraire). C'est dans un genre similaire à La Cité de Dieu d'ailleurs, avec toute la touche américaine en plus. Du grand art.
  24. De mon côté je trouve que ses meilleurs films sont ceux qui restent assez sobres (Following, Memento et Insomnia). Pour les Batman et Inception, j'ai eu beaucoup de mal, trop tape à l'oeil pour moi j'imagine. Le Prestige est un bon thriller aussi, même s'il s'encombre de quelques longueurs... Sinon je suis en train de regarder Blood Diamond en ce moment même - que je devais voir depuis cinq ans - et franchement c'est du tout bon. (Leo encore au top, comme d'hab').
  25. Insomnia, c'est l'histoire avec un détective qui enquête sur un meurtre en Alaska ? Si c'est celui là, je l'ai vu il y a pas mal de temps donc je m'en souviens pas vraiment, mais j'avais apprécié il me semble. Pour ce qui est de Nolan, essayez de voir le film qui l'a fait connaître, réalisé avec un budget de tout juste 6000€, Following.
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