Cinéma

[Toinetking]

Pas mauvais Blue Ruin, mais largement surcôté par la presse.

[uchiwailiass]

Boyhood, gros gros surcotage (malheureusement). Ethan Hawke est un dieu

[Jiminy]

Vu Colt-45.

 

Dans la lignée des Mr73 et 36Quai des Orfèvres.

 

Téléphoné, mais se laisse regardé, Joey Starr est pas mal, même si finalement, pour ce film, il fait du Joey Star.

Sinon notre ami Joey, il apris un coup de vieux et du poid .

 

Ah oui, et le nom du film ne colle finalement pas du tout à l'histoire.

[pj harvey]

J'aime bien l'acteur Joey.

[Marvin]

[Tchecker67]

Je compte m'acheter une 10 aine de Blu-ray (via les offres Amazon), vous avez quelques bons films à conseiller ?

[Invité Skynet]

Avatar

[Gray]

Shutter Island.

[Neosquall]

Les Evadés.

[Jiminy]

Le loup de wall street; fight club; independance day

[Gray]

Dans le genre dramatique aussi tu as : Les faux-départs de Wayne Rooney.

Pas mal dans le genre, il a reçu un oscar en plus suite à ses tweet fait en deux minutes et autres interview monté -ou il explique qu'il a jamais voulu quitter le club- pour avoir réussi à faire croire à des millions de fans que c'etait vrai.

 

Modifié le 31 août 2014 par Gray

[Tchecker67]

Merci

[Toinetking]

Très beau Jeune et jolie de François Ozon, Marine Vacth est très belle et joue parfaitement.

[uchiwailiass]

Que c'était lent, plutôt mal joué et frustrant pour ma part.

[Toinetking]

C'est à fleur de peau, d'une magnifique sensibilité, l'actrice est magnifique ! Et puis, l'absence de psychologie idiote est vraiment très bien, on ne sait pas pourquoi elle le fait, mais on la comprend dans sa manière d'être, enfin bref, les émotions produites par ce film sont difficilement transmissibles.

Modifié le 3 septembre 2014 par Toinetking

[Toinetking]

Jeune & jolie

Pour commencer ma critique (qui racontera le coeur de l'histoire), je reprendrai l'expression de Danièle Heymann prononcé dans Le Masque et la plume au sujet de Jeune & jolie de François Ozon : ce film est "un miracle".

Miracle, car il surpasse les attentes, le spectateur croit venir voir un film sur un jeune fille de 17 ans qui se prostitue, ce qui devrait impliquer : psychologisation du personnage principal, problème dans l'enfance pour expliquer un tel comportement, en somme de "la moraline". Or, il voit là un portrait sensible d'une fille de 17 ans, sublimement interprété par Marine Vacht, sous une forme tragique.

Forme tragique en 4 actes, 4 saisons, 4 chansons de François Hardy.

Premier acte, l'été : la plage, l'amour passager. Le spectateur découvre doucement Isabelle et son caractère particulier, un mélange de sensibilité exacerbée et de force intérieure. Sa relation amoureuse de vacances avec un jeune allemand apparaît rapidement comme l'opportunité de découvrir sa sexualité, mais la première fois est douloureuse, le réalisateur montre l'actrice se dédoublant, elle se regarde, elle est spectatrice et non actrice. On est étonné de voir la distance qu'installe Isabelle entre elle et son "ami" allemand. Ce n'est pas une distance seulement liée à un manque de sentiment d'elle envers lui, c'est l'expression de sa différence. Une fois ce thème mis à la vision du spectateur, le premier acte est terminé.

Deuxième acte, l'automne : on découvre Isabelle sortant du métro, se dirigeant vers un grand hôtel, le tout sublimé par Ozon. Le spectateur découvre que la jeune fille qui monnaye ses charmes, sa première expérience est avec un vieil homme, cela la gêne au premier abord, mais au premier abord seulement. S'ensuit de nombreuses autres expériences. On voit qu'Isabelle est d'un milieu aisé, bourgeois, elle étudie à Henry IV. Ses éléments mis à la disposition du spectateur par le réalisateur l'amène à se demander le pourquoi de ses actions. Elle a tout, outre sa beauté, elle est choyé par sa mère et son beau-père, sa relation avec son petit frère est sereine (et agréable à regarder !). Les pièces sont posées, le portrait s'affine, il va s'affiner de plus en plus, derrière sa beauté juvénile, sa grâce naturelle, elle renferme quelque chose de profond, le vieil homme avec qui elle monnaye "ses services" décrit ses yeux comme ceux "de la mélancolie". Les éléments de la tragédie sont mis en place, l'évènement tragique se produit, lors d'une de ses fins d'après-midi devenues courantes, le vieil homme, avec qui une relation presque amicale s'est nouée, décède pendant l'acte. L'évènement tragique est arrivé, il est inévitable, deux choix s'offre au protagoniste principal, prendre la fuite en espérant que personne ne découvrira son activité ou appeler les secours pour ce vieil homme, qu'elle a tenté de réanimer sans résultat, mais au prix de la découverte de son secret. Sous le choc, elle choisit la première option.

Troisième acte, l'hiver, long et douloureux hiver : il s'ouvre sur l'annonce de la police judiciaire, suite à une enquête résultant de la mort de l'homme âgé, à la mère d'Isabelle des activités de sa fille, tout s'écroule pour elle, elle va tenter de comprendre pourquoi sa fille fait cela. Elle est effrayée par ses actions. Mais, ne comprendra jamais pourquoi. Quand on lui propose d'aller voir un psy, Isabelle refuse d'abord, avant d'accepter mais elle sait bien que cela n'aura aucun effet, car elle le dit, elle n'est pas folle, la thérapie par la parole ne changera rien, on ne saura pas pourquoi ses actes, car elle ne le sait pas elle-même. Elle ne le sait pas, le réalisateur intelligemment ne tombe pas dans de la psychologie idiote, la seule raison qui est expliqué l'est déjà dans la bande-annonce, une première transgression et puis un désir, désir beau mais violent et dangereux cela est expliqué dans plan magnifique sur la bouche d'Isabelle. Le portrait s'affine une nouvelle fois par la différence sublime de son être, sa sensibilité la guide et la rend froide avec certains, c'est sa mélancolie. La réalisateur dresse un portrait plein de cette jeune fille fascinante.

Quatrième acte, la vie tente de reprendre son cour : sa mère qui a culpabilisé, de manière logique bien qu'elle n'est rien à voir avec les activités de sa fille, tente de lui refaire confiance, comme un moyen pour essayer de la sortir de l'eau dans laquelle la première croit qu'elle est tombée à la différence de la seconde. Un amour passager démontre une nouvelle fois le caractère particulier de cette jeune fille.

Mais, son avenir est incertain, le réalisateur joue avec le spectateur en lui faisant croire qu'elle retombe dans ses activités, elle va plutôt revenir à l'endroit de la mort de l'homme. Mais, comment analyser la fin et l'hypothétique suite ? Rien ne nous dit qu'elle ne retombera pas dans la prostitution, le tragique doit toujours rester à l'esprit.

Ce long résumé avait pour but de louer la réalisation superbe d'Ozon, la prestation géniale de Marine Vacht (et de tous les acteurs en général) et les grandes sensations produites par ce long-métrage. Le tout avec trois très beaux morceaux de Philippe Rombi.

Un bijou sensible.

[uchiwailiass]

J'ai enfin pu voir Guardians of the Galaxy, et je vous le conseille vivement. Les très bonnes critiques sont parfaitement justifiées pour ma part.

Depuis The Dark Knight de 2008, je n'ai pas pris une telle claque devant un film de super héros. (Faut dire que dans les 2 cas, je m'y attendais absolument pas)

Je crois que ce qui fait son succès c'est qu'il n'est pas dans la continuité des films Marvel, c’est une version totalement déjanté et barrée, et qui ne se prend absolument pas au sérieux. Du très bon boulot de la part du réalisateur à ce niveau.

 

Bon le scénario rien de bien innovant, un peu longuet par moments mais c'est surtout les personnages tous aussi attachants et drôles les uns que les autres qui rendent ce film tellement bon. Mention spéciale au duo Pratt-Cooper, hilarant tout au long du film. J'ai beaucoup apprécié quelques jeux de mots très subtils.

 

 

Probablement le meilleur film de 2014 que j'ai vu (peut-être même devant The Grand Budapest Hotel). J'ai hâte pour le 2, ça sera LE test pour cette saga.

 

Et cette BO pop-rock des 70s/80s ... un pur régal. (souvent couplée avec des jeux de mots que peu de personnes ont captés )

Modifié le 7 septembre 2014 par uchiwailiass

[Moustik!]

J'ai vu Expandables 3, Les gardiens de la Galaxie au ciné et 300 (le 2nd) et les 2 hunger games.

J'ai aimé les 3 premiers cités, mais concernant HG, je le trouve surfait dans les décors. J'ai l'impression qu'il y avait moyen de faire beaucoup mieux.

[t0m4]

Moustik c'que tu dis est scandaleux. Tu regardes Expendables et 300, et tu oses dire que Hunger Games est surfait?

 

Prenez un peu la profondeur p*****.

[Moustik!]

Non mais Expendables 3 c'est sur que c'est surfait, et 300, ben c'est pareil, mais tu le sais déjà avant d'aller voir ces films là, en fait je parle plus de l'univers autour de Hunger Games, je reste sur ma faim avec HG, car je pense qu'il y avait moyen de faire ça plus "réel" comme film.

[Marvin]

Les 3 sont surfaits Tom4

[pj harvey]

Revu hier (ça faisait longtemps) Il était une fois dans l'ouest, que dire une image et une bande son de top niveau, ainsi qu'une Claudia à croquer

[Invité Skynet]

Hunger game c'est mauvais mais attention y a pire : divergente !

C'est mon premier western pj que c'est long ! Mais j avais bien aimé

[uchiwailiass]

Ah bon ? J'ai trouvé The Hunger Games (j'ai vu que le premier, qui était ignoble) pire que Divergente perso.

[Pep Guardiola]

Revu hier (ça faisait longtemps) Il était une fois dans l'ouest, que dire une image et une bande son de top niveau, ainsi qu'une Claudia à croquer

 

Hier j'ai zappé pile au début du combat finale, magnifique. J'avais revu le film il n'y a pas très longtemps mais c'est toujours superbe.