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C'est pas un documentaire hein... Cela dit, je ne vois pas de quelle propagande tu parles... Ca met le doigt sur divers problèmes en restant en surface, c'est sûr que ça va pas chercher plus loin... Mais cinématographiquement parlant c'est du grand art.

 

Enfin bon, connaissant ta manière d'appréhender les choses, ça ne m'étonne pas...

Je suis un moi-même préfabriqué, je suis une aberration. Un être non-contingent. Ma personnalité est une ébauche informe, mon opiniâtre absence profonde de cœur. Il y a longtemps que la conscience, la pitié, l'espoir m'ont quitté, s'ils ont jamais existé.

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Cellular

 

Scénario plutôt original, une bonne intrigue, de l'action, et même quelques fois une touche d'humour, qui vient un peu alléger la tension toujours aussi palpable.

Je trouve Statham plutôt convainquant dans le rôle du méchant, Basinger performante (même très) et Chris Evans plutôt bon aussi. Un bon divertissement à défaut d'être un film culte. J'ai bien aimé.

 

 

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Martin Scorsese qui prend en charge un scénario de William Monahan, cela laissait peu de chances à Les Infiltrés de décevoir. Un scénario très riche que le réalisateur a su rendre le plus concis possible, pour le faire tenir sur 2h30. La première partie du long-métrage regorge donc d'informations, que l'on nous livre avec fluidité, jouant sur une succession d'évènements et un montage de bonne facture, qui parviennent à tenir le spectateur en haleine tout en lui permettant d'entrer dans le contexte du film avec beaucoup de facilité.

 

Un contexte qui se veut d'emblée très attractif, puisque nous plongeons dans deux univers distincts et opposés, que sont ceux du monde de la mafia et du monde policier. A travers des personnages aux rôles inversés, nous allons découvrir ces milieux, qui vont se présenter sous diverses formes. Tournés en dérision, avec des personnes déjantés, nous allons nous retrouver esseulés au sein de ces deux partis, avec un mélange d'humour et de sérieux qui s'avèrent excellemment maîtrisé. Le sensation de solitude sera particulièrement prononcée avec la présence de Billy Costigan (Leonardo DiCaprio), infiltré chez la mafia, qui se retrouvera souvent seul face à lui-même, devant garder son sang froid dans des situations aussi compliquées les unes que les autres.

 

C'est Jack Nicholson qui interprétera avec brio le rôle du mafieux que rien n'arrête, à la fois cinglé et terriblement dangereux, il donne le rythme à toute la première moitié du film. Son personnage sera dépeint avec beaucoup d'intelligence, faisant de sa relation avec Billy un prétexte à des dialogues toujours plus intelligents, tant dans la forme que dans le fond. En face, nous aurons un jeune mafieux, infiltré dans la police de Boston, pour qui l'intégration et la présence sera beaucoup moins ardue que celle de Billy. Immédiatement pris sous son aile par les responsables de sa section, il ne cessera de gagner de l'importance au sein de son département, tirant profit de son influence grandissante pour manipuler ses partenaires afin de protéger son mentor.

 

Le film se distingue donc en deux blocs, le premier va nous montrer l'intégration et l'évolution de ces deux personnages, et le second va entrer dans une spirale encore plus palpitante, qui va faire gagner le tout en intensité. Puisque c'est au fil des minutes que nous allons nous apercevoir de la relation à distance entre les deux personnages, qui se livreront bataille pour découvrir l'identité de l'autre. Et plus ce duel va se révéler proche de sa conclusion, plus la tension sera manifeste, rendant l'expérience pour le spectateur aussi tendue que la situation des personnages. Scorsese apporte donc sa patte de génie pour intégrer avec perfection les divers éléments, en jouant sur les angles de prise de vue et la constitution des images pour faire ressentir cette impression de course contre la montre. Il convient donc de reconnaître le travail exemplaire qui est réalisé dans l'alternance entre les deux protagonistes principaux, qui seront ironiquement liés à travers leurs activités ainsi que leurs vies privées, puisqu'ils rencontreront tous les deux la même femme, qui leur permettra, et donc nous permettra à nous aussi, de nous aérer de la pression constante, qui en devient parfois malsaine.

 

Il y a d'ailleurs un élément qui est peut-être à regretter, le fait que le film se place volontairement du côté de Billy, délaissant l'empathie que nous pouvons avoir pour le personnage de Matt Damon. J'aurais dans un cas très personnel préféré une approche plus neutre. Quoiqu'il en soit, le dernier tiers, à défaut de traîner des longueurs, va faire accéder le film au rang de chef d'oeuvre, grâce à une concordance des évènements qui va s'avérer quasi-parfaite. La fin s'accordant avec le reste de l'histoire pour se dévoiler comme étant la conclusion idéale à une telle aventure.

 

Les Infiltrés relève donc du long-métrage qui surprend, par sa faculté à tirer du positif de tous les éléments inhérents à l'histoire. Jouant sur le trouble et l'humour, il va puiser dans ce duo pour alterner l'action et la philosophie, afin de livrer une production qui s'avère inoubliable, tant elle jouit de nombreuses qualités, dans tous les domaines, pour magnifier l'ensemble du film. C'est donc avec classe, finesse, et dynamisme que s'enchaînent les images, parfaitement couplées à une bande-son jouissive, qui rendent le spectacle remarquable.

 

- 4 Oscars donc, pour un film 5 étoiles, dont Mark Wahlberg aurait certainement mérité le prix du meilleur acteur dans un second rôle. Maybe. Maybe not. Maybe f.uck yourself. -

Je suis un moi-même préfabriqué, je suis une aberration. Un être non-contingent. Ma personnalité est une ébauche informe, mon opiniâtre absence profonde de cœur. Il y a longtemps que la conscience, la pitié, l'espoir m'ont quitté, s'ils ont jamais existé.

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Elle vaut vraiment le coup ? Même si on a vu la version américaine ?

Modifié par Best_07

Je suis un moi-même préfabriqué, je suis une aberration. Un être non-contingent. Ma personnalité est une ébauche informe, mon opiniâtre absence profonde de cœur. Il y a longtemps que la conscience, la pitié, l'espoir m'ont quitté, s'ils ont jamais existé.

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Moi j'avais vu Infernal Affairs ensuite la version US. Même scénario, mais tournée différemment. Je pense que ça vaut le coup, si tu veux comparer les 2 films. Mais j'avoue avoir plus accroché à Infernal Affairs la 1ère fois. 2 styles différents.

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Merci, j'essaierai de le voir alors. ;)

Je suis un moi-même préfabriqué, je suis une aberration. Un être non-contingent. Ma personnalité est une ébauche informe, mon opiniâtre absence profonde de cœur. Il y a longtemps que la conscience, la pitié, l'espoir m'ont quitté, s'ils ont jamais existé.

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Je l'ai maté samedi le "Infernal Affairs", c'est du bon.. Mais j'ai autant kiffé que "Les infiltrés" (qu'il faudrait que je revois) (bonne review Best)

 

Prochainement je vais mater le 2 et le 3 histoire de voir si la trilogie tient la route niveau qualité

Modifié par loic

YES SIR!

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Je l'ai maté samedi le "Infernal Affairs", c'est du bon.. Mais j'ai autant kiffé que "Les infiltrés" (qu'il faudrait que je revois)

 

Prochainement je vais mater le 2 et le 3 histoire de voir si la trilogie tient la route niveau qualité

Ah ouais, par contre le 2 et 3 j'ai pas trop aimé perso. :P

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Direction au ciné pour voir Tintin, pour mes retrouvailles avec mon enfance. :)

Je suis un moi-même préfabriqué, je suis une aberration. Un être non-contingent. Ma personnalité est une ébauche informe, mon opiniâtre absence profonde de cœur. Il y a longtemps que la conscience, la pitié, l'espoir m'ont quitté, s'ils ont jamais existé.

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Tu te fais la filmographie de Léo ^^. Si j'peux conseiller un film de Léo, c'est " La Plage " . Y'a Canet aussi qui y est présent. Bon, c'est pas le meilleur film de Léo, et il a fait un bide aux USA ( mais pas en France ) à sa sortie, mais il se regarde tranquille. Puis pas mal de sujets interessants abordés.

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Merci du conseil.

 

Sinon, je reviens de la projection... Déçu, le dernier tiers est un concentré d'actions sans saveur, qui finit par lasser. Un surplus de cacophonie qui dessert l'ensemble du film, l'esprit Tintin se perdant au fil des minutes. Je regrette aussi la non-présence de Tournesol, ce sera sûrement pour le prochain volet...

Bon, ça reste un divertissement acceptable, mais on est en droit de réclamer mieux.

Modifié par Best_07

Je suis un moi-même préfabriqué, je suis une aberration. Un être non-contingent. Ma personnalité est une ébauche informe, mon opiniâtre absence profonde de cœur. Il y a longtemps que la conscience, la pitié, l'espoir m'ont quitté, s'ils ont jamais existé.

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D'ailleurs un film que je recommande très fortement avec Canet/Cotillard : Jeux d'enfants.

J'ai pas l'habitude de mettre de résumé ou de véritable analyse, tout simplement parce que je préfère vous voir découvrir le film en le regardant. Je deteste par exemple regarder des bandes annonces. Le film est très bon, excellent, c'est l'un des meilleurs films de production française que j'ai vu. Puis Canet/Cotillard c'est du très lourd. Le scénar' est simplissime et pourtant au final on arrive à un très bon film. Bon visionnage ;)

Modifié par Skynet
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D'ailleurs un film que je recommande très fortement avec Canet/Cotillard : Jeux d'enfants.

J'ai pas l'habitude de mettre de résumé ou de véritable analyse, tout simplement parce que je préfère vous voir découvrir le film en le regardant. Je deteste par exemple regarder des bandes annonces. Le film est très bon, excellent, c'est l'un des meilleurs films de production française que j'ai vu. Puis Canet/Cotillard c'est du très lourd. Le scénar' est simplissime et pourtant au final on arrive à un très bon film. Bon visionnage ;)

 

J'adore ce film, je le conseil également :wub: .

De la naissance aux enfers je serai mon propre guide et mon seul juge...

byMarshall

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- 4 Oscars donc, pour un film 5 étoiles, dont Mark Wahlberg aurait certainement mérité le prix du meilleur acteur dans un second rôle.

J'ai tenté de le revoir ya quelques semaines, et vraiment je persiste à trouver qu'il s'agit d'un des plus mauvais Scorsese que j'ai jamais vu, et de loin la pire prestation de Nicholson depuis des années

 

Dommage parce que le reste du cast est très bon et qu'il y a malgrès tout quelques bonnes scènes (merci l'original quoi), menfin faut pas s'endormir avant quoi

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Etonnant, parce qu'au contraire je trouve Jack excellent, et il faut dire qu'il a la tête de l'emploi. Qu'est-ce qui te dérange dans ce film finalement ?

 

 

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Tintin, le jeune reporter qui a marqué l'enfance de la plupart d'entre nous, adapté au grand écran par Steven Spielberg, cela ne pouvait que résulter d'un film mondialement attendu. Que ce soit pour les néophytes ou les tintinophiles, le long-métrage devait donc se révéler à la fois accessible et complet, ainsi qu'authentique et original. Autant le dire tout de suite, l'impression qui se dégage du visionnage est surtout une impression de gâchis.

 

Non pas que l'ensemble du film ne soit pas plaisant, puisqu'il l'est, mais au vu des moyens engagés, il était normal de s'attendre à mieux. Si l'apparence des personnages et leur background est tout à fait respecté, et qu'il est donc fort plaisant de les retrouver à l'écran, la manière dont vont s'agencer leurs péripéties a tendance à décevoir. Et c'est pourquoi j'ai la sensation que le film s'est perdu au fil des minutes, délaissant le plaisir des dialogues et du scénario au profit d'images et d'actions toujours plus spectaculaires. Car, si les aventures de Tintin version BD sont si captivantes, ce n'est pas par leurs rythmes effrénées ou leurs actions ininterrompues, mais bien par les relations entre les personnages et la finesse des scénarios.

 

Dans ce premier volet, nous sommes donc confrontés à deux points de vue. Certains s'émerveilleront devant l'esthétisme prononcé du film, et seront captivés jusqu'aux dernières secondes. D'autres, comme moi, regretteront les faiblesses du scénario et le surplus d'actions, qui en devient cacophonique dans le dernier tiers, et qui enlève donc toute la saveur acquise en début de film. Saveur acquise à travers le duo Tintin-Milou, qui est fidèle à ce qu'il doit être, et qui transmet immédiatement ce désir de recherches et d'aventure aux spectateurs. La mise en place de l'histoire, et tout ce qui l'accompagne, mélange donc intelligemment doutes et humour, s'accordant à faire intervenir les personnages au moment opportun. C'est le cas avec la présence de Dupond et Dupont, puisqu'ils vont être à l'origine de la majorité des passages comiques du film , au même titre que le capitaine Haddock, dont la rencontre avec Tintin est hilarante.

 

La qualité majeur du film relève donc de sa capacité à envouter le spectateur dans cette aventure, et à lui faire découvrir (ou redécouvrir) des personnages dont les liens vont être tissés de façon adroite pour se révéler agréable à suivre. Il convient de reconnaître la fidélité et le respect du travail d'Hergé, à travers tous les clins d'oeils disséminés ici et là, qui font référence à de nombreux ouvrages, et qui bonifient le tout. Cependant, retrouver la magie propre à ces personnages ne suffit pas. Plus que de devenir un vague hommage sans réelle profondeur, j'aurais aimé que le film insiste sur des procédés originaux, qui puisse le distinguer et l'élever au statut de film incontournable. A la place de puiser dans un scénario recherché, pour livrer des surprises et des émotions aux spectateurs, Tintin : Le secret de la licorne ne se transforme en fin de compte qu'en un enchaînement d'actions qui éclipsent les personnages en second plan, livrant des scènes qui en deviennent presque ennuyeuses.

 

Si la fin évoque déjà une suite, j'espère que celle-ci se voudra plus intense émotionnellement et plus en adéquation avec l'esprit de la série, quitte à délaisser la dose d'actions entrevue dans ce volet, qui est loin d'être nécessaire. Et comme je préfère regarder la bouteille de whisky à moitié pleine plutôt qu'à moitié vide, je laisserai volontiers une chance au second opus. Pour ce qui est du celui-ci, la déception est au rendez-vous, malgré de nombreux passages qui s'avèrent réussis, cette fin bâclée et ce surplus de dynamisme nuisent à l'intégralité de l'oeuvre.

Je suis un moi-même préfabriqué, je suis une aberration. Un être non-contingent. Ma personnalité est une ébauche informe, mon opiniâtre absence profonde de cœur. Il y a longtemps que la conscience, la pitié, l'espoir m'ont quitté, s'ils ont jamais existé.

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p***** chaud comme il a changé Joaquin Phoenix en trois ans, c'est un de mes acteurs préférés j'ai plus trop suivit son actu mais quand j'ai vu son nouveau look sur une photo avec P Diddy je l'ai pas reconnu direct!

C'est quoi ce vieux look, il était plutôt beau gosse en plus

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YES SIR!

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Il a créé un buzz justement il y a 2-3 ans en annonçant qu'il arrêtait sa carrière d'acteur pour se lancer dans le gangsta rap, d'où les photos avec P.Diddy. En fait, il me semble qu'il a fait ça pour tourner un documentaire sur le monde d'Hollywood vu de l'intérieur ou quelque chose comme ça.

 

Si quelqu'un peut confirmer ou corriger ma version.

We're going Wild Wild Wild ! We're going Wild Wild Wild ! So come on David Moyes, play like Fergie's Boys !

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Je viens de voir The Sunset Limited, superbe film avec Tommy Lee Jones et Samuel L.Jackson et j'ai vraiment passé un agréable moment. Ce film, c'est un " débat " , une discussion, entre deux inconnus dans une pièce pendant une heure trente.

Les deux acteurs qui livrent dans ce film deux superbe prestations ont deux opinions complétement différente de la vie et durant tout le film, chacun va défendre son avis et son point de vue sur la société, la religion et finalement, le but de notre existence.

Les dialogues sont superbement écrit ( même si par moment, c'est compliqué a suivre ) et les points de vue de chacun sont cohérents du début a la fin et ils correspondent parfaitement aux style des deux acteurs.

Bref c'est un film qui fait réfléchir que je conseille a tout le monde puisque le débat entre Tommy et Samuel est simple dans la forme mais complexe et intéressant, dans le fond et que c'est bien de temps en temps de voir des films comme sa, qui font réfléchir.

 

 

 

Synopsis : Un homme empêche un autre de se jeter sous un métro d'Harlem pour se suicider. Leur rencontre sera le début d'un échange d'idées et de points de vue sur la société qui les entoure.

Modifié par Ballax

On peut dire que vous avez une vision socialiste du football ?

 

Arrigo Sacchi : J'ai une vision correcte d'un sport d'équipe dont l'âme est le jeu. Voilà d'ou je pars.

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Dédicace à Marv1 le sage, qui m'a conseillé ce film.

 

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Fear X représente idéalement le type de thrillers du début des années 2000, dans la lignée d'un Memento il s'inscrit dans ces longs-métrages qui troublent profondément le spectateur, et ce pendant toute la durée du flm. Mettant en scène un homme solitaire, qui n'arrive pas à accepter le meurtre de sa femme, nous allons suivre ses investigations, pour essayer comme lui de comprendre ce qui s'est passé.

 

L'obsession et la folie qui se dégagent de la personnalité du héros le rend particulièrement attachant, l'empathie étant donc présente de long en large, nous conduisant à nous sentir dans des états similaires aux siens. John Turturro s'implique tellement dans son rôle qu'il nous apparait plus réaliste que jamais. La tristesse qui le guette et l'habite dès les premières minutes s'intègrent avec perfection à l'ambiance globale, dans laquelle il se retrouve comme prisonnier. Cette sensation d'enfermement émotionnel en devient même gênante, lorsqu'il passe des heures entières à fixer des bandes de vidéosurveillance, par exemple. Est-il réaliste ? Est-il parano ? Est-il fou ? Ce sont les questions que nous ne cessons de nous poser, sans trouver une limite rassurante, nous laissant dans un flou constant, qui entrecroise fascination et rejet avec brio.

 

Un flou psychologique qui se retrouve transcendé par l'incorporation d'un flou artistique. Nicolas Refn joue donc sur le principe des illusions pour perturber le spectateur comme il se doit, organisant son long-métrage d'images toujours plus originales et plus perturbantes, qui définissent son talent de réalisateur. Les images se suffisent à elles-même, l'ensemble du film se révélant assez silencieux, s'ancrant typiquement dans une évolution presque contemplative, mais qui n'en devient jamais pour autant distante. Contrairement à son récent Drive où j'ai trouvé qu'une certaine barrière séparait le spectateur de l'histoire, ici la manière dont sont présentées les images et dont est exploité le son transforme pendant 1h30 notre réalité en une fiction à la limite d'être insoutenable. Réussir à prolonger cet émoi après le visionnage est la principale réussite de Fear X, qui ne déroge pas à la règle des thrillers qui parviennent à ébr.anler le spectateur au point de le troubler au-delà de la simple expérience filmique.

 

Le scénario se base donc sur un parcours à double visage, dont on ne sait jamais tirer une réalité ou une logique, tant l'enchaînement des évènements apparait à la fois cohérent et incohérent. La recherche de réponses n'a d'égal que la recherche de questions, qui mixent le tout dans un immense tumulte de l'esprit, qui n'en ressort que déboussolant. La profondeur de l'histoire et les diverses interprétations que nous pouvons en faire se retrouvent magnifiée par un final qui n'a rien de renversant ou de fulminant, mais qui complète l'évolution du personnage avec une éloquence sans défaut. Refn se dévoile donc comme un virtuose de la manipulation de l'esprit, à toutes les échelles, grâce à un désir appuyé d'enrichir son contenu, tant scénaristique qu'artistique. Les réponses nourrissent de nouvelles questions, et la fin nourrit de nouveaux doutes, dont on ne veut plus s'échapper, acceptant le générique avec difficulté.

 

Le travail de Fear X, qui est de placer le masque du personnage sur le visage du spectateur, est idéalement respecté, et l'oeuvre se révèle donc extrêmement puissante. Elle n'arrive cependant pas à atteindre l'intensité des classiques du genre, restant dans une approche très personnelle, traînant un manque de rythme, qui, s'il est justifié au vu de l'histoire, ne permet pas au spectateur d'approcher le seuil du film efficace en tout point de vue. Refn impose son style avec beaucoup de classe, qui ravira le public friand de ce monde des illusions, dont je fais parti. Il reste alors un bon thriller, qui touche et s'impose comme une oeuvre marquante, sans aller encore plus loin, peut-être par manque d'une réelle consistance.

 

PS : Ton film a l'air intéressant Ballax.

Modifié par Best_07

Je suis un moi-même préfabriqué, je suis une aberration. Un être non-contingent. Ma personnalité est une ébauche informe, mon opiniâtre absence profonde de cœur. Il y a longtemps que la conscience, la pitié, l'espoir m'ont quitté, s'ils ont jamais existé.

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Je viens de voir The Sunset Limited, superbe film avec Tommy Lee Jones et Samuel L.Jackson et j'ai vraiment passé un agréable moment. Ce film, c'est un " débat " , une discussion, entre deux inconnus dans une pièce pendant une heure trente.

Les deux acteurs qui livrent dans ce film deux superbe prestations ont deux opinions complétement différente de la vie et durant tout le film, chacun va défendre son avis et son point de vue sur la société, la religion et finalement, le but de notre existence.

Les dialogues sont superbement écrit ( même si par moment, c'est compliqué a suivre ) et les points de vue de chacun sont cohérents du début a la fin et ils correspondent parfaitement aux style des deux acteurs.

Bref c'est un film qui fait réfléchir que je conseille a tout le monde puisque le débat entre Tommy et Samuel est simple dans la forme mais complexe et intéressant, dans le fond et que c'est bien de temps en temps de voir des films comme sa, qui font réfléchir.

 

 

 

Synopsis : Un homme empêche un autre de se jeter sous un métro d'Harlem pour se suicider. Leur rencontre sera le début d'un échange d'idées et de points de vue sur la société qui les entoure.

Ah ouais j'en ai entendu parler.. C'est tiré d'une pièce de théâtre et c'est réalisé par Tommy Lee Jones lui même. Ton résumé donne envie!

YES SIR!

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Je viens de voir The Sunset Limited, superbe film avec Tommy Lee Jones et Samuel L.Jackson et j'ai vraiment passé un agréable moment. Ce film, c'est un " débat " , une discussion, entre deux inconnus dans une pièce pendant une heure trente.

Les deux acteurs qui livrent dans ce film deux superbe prestations ont deux opinions complétement différente de la vie et durant tout le film, chacun va défendre son avis et son point de vue sur la société, la religion et finalement, le but de notre existence.

Les dialogues sont superbement écrit ( même si par moment, c'est compliqué a suivre ) et les points de vue de chacun sont cohérents du début a la fin et ils correspondent parfaitement aux style des deux acteurs.

Bref c'est un film qui fait réfléchir que je conseille a tout le monde puisque le débat entre Tommy et Samuel est simple dans la forme mais complexe et intéressant, dans le fond et que c'est bien de temps en temps de voir des films comme sa, qui font réfléchir.

 

 

 

Synopsis : Un homme empêche un autre de se jeter sous un métro d'Harlem pour se suicider. Leur rencontre sera le début d'un échange d'idées et de points de vue sur la société qui les entoure.

 

Ce film a l'air très intéressant, je le regarderais ! :)

 

Merci pour l'info.

U-N-I-T-E-D, United are the team for me

 

 

"Het is niet echt de vraag OF we het WK 2014 winnen, de vraag is eerder: met hoeveel doelpunten verschil winnen we de finale?" De Motivees/Les Motivées

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