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Red Eye

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Tout ce qui a été posté par Red Eye

  1. J'me souviens pourtant que Ronaldo a rejoint le Real Madrid dès le début du mois de Juin. T'façon, Mercato ouvert ou pas, les gens achètent toujours.
  2. Red Eye

    Marouane Fellaini

    Ne décrédibilisez pas notre émission svp, c'est difficile d'être sur le plateau de Téléfoot.
  3. J'avais plein d'images (supposées) drôles, mais bon, l'extension ne fonctionne pas ici. :/ Vous vous contenterez d'une seule. Manchester United 2014/2015 - L'Année de toutes les frustrations Episode 1 — Souviens-toi, l'Été dernier ... l'Espoir était revenu. À l'issue d'une terrible saison 2013/2014, les fans de Manchester United, le club et les joueurs ont tous voulu prendre un nouveau départ pour rebâtir des piliers ébranlés et même écroulés depuis deux années dans le club longtemps dirigé par Sir Alex Ferguson. L'ombre de l'ancien technicien écossais planait toujours au-dessus d'Old Trafford qu'on se le dise ... et pas forcément en bien. Certains reprochent à notre glorieux et ancien manager d'avoir laissé l'apparence d'un Empire à David Moyes. Même si celui-ci a réussi à transformer cet illusion en un douloureux cauchemar éveillé pendant des mois. Pour laver cet affront d'une humiliante septième place, Manchester United décide alors d'engager Louis van Gaal, sélectionneur des Pays-Bas. Tout Manchester Devils devient alors soudainement supporteur des Oranjes pendant la Coupe du Monde ! La première mission de Louis van Gaal semblait presque accomplie. Ramener de l'harmonie au sein du club, de ses supporteurs. Il fallait un entraîneur de renommée internationale pour être la tête de la plus grande équipe d'Angleterre, après tout. Avec l'ancien technicien de l'Ajax, de Barcelone ou du Bayern, la mission semblait plutôt accomplie. Mais l'arrivée d'un nouvel homme à la tête du club a également apporté son lot de changement très important, dans l'effectif même de l'équipe. Les départs, déjà : le True Red, alias Patrice Evra fait ses valises pour les poser à Turin. Nemanja Vidic, capitaine emblématique, fait la même chose en direction de Milan pour jouer à l'Inter. Ryan Giggs après une courte période d'entraîneur joueur, quitte également le monde des crampons. Le Welsh Wizard avait connu une année difficile, durant laquelle pour la première fois il n'a su inscrire le moindre but en Premier League, mais nous a au moins gratifié de l'une des plus belles images de la saison. Rio Ferdinand, légende du club, ne reste pas non plus, son niveau ne suivant probablement plus, et le nouvel entraîneur ne souhaitant guère le conserver. De même, la terrible bête Wilfried Zaha quitte le navire après trois matchs joués du côté de United pour se diriger vers Crystal Palace. Nani, trop souvent sur courant alternatif, est parti se ressourcé au Sporting, dans son pays natal, en prêt. Javier Chicharito Hernàndez est également parti sous cette même forme s'enterrer jouer du côté de Madrid, sous le maillot du Real Madrid. Au niveau des arrivées, Marcos Rojo auteur d'une Coupe du Monde que je n'ai pas apprécié -parce que je n'aimais pas sa tête, voilà c'est dit- arrive dans le club, en compagnie de Daley Blind, Ander Herrera, Luke Shaw, Radamel Falcao et surtout Angel Di Maria, qui porte tous les espoirs d'un renouveau mancunien. Bah oui, attendez ! C'est le joueur de la seconde partie de saison, à Madrid ! Celui qui a dynamité un nombre incalculable de lignes lors de la saison précédente. Comment ne pas être enthousiasmé par son arrivée ? Bon avouons qu'il y avait plusieurs cas avérés : on n'aimait pas son prix, ou on voulait à tout prix Marco Reus. Mais qu'importe, l'argentin est déjà promis à briller du côté d'Old Trafford, en compagnie d'une nouvelle clique de joueurs ! Parce que Louis van Gaal semblait être prêt à apporter ce souffle nouveau à United. Exportant son 3-5-2 de la dernière Coupe du Monde plutôt réussie de l'équipe néerlandaise qui s'est soldée par une troisième place et une victoire aisée face au Brésil (0-3), les premiers matchs de préparation de notre coach étaient d'ailleurs couronnés de succès. Au moins on ne perd pas face au XI de Thaïlande comme un certain homme arrivé un an plus tôt. Oui, à chaque fois que l'on voyait LvG, au départ, qui de nous ne s'était pas senti soulagé en trouvant chez lui une qualité antagoniste de David Moyes ? Moi je l'avoue en tout cas. Et les phases de jeu magnifiques auxquelles on n'a pu assister, notamment cette action contre l'Inter Milan qui mène presque à un but, envoie du rêve. Le Théâtre des Rêves se remet à regarder vers les cieux. Première mission déjà remplie par Louis. Et sa communication tranche alors complètement avec celle de son prédécesseur. Manchester, le vrai, est ravi. Après une préparation très réussie durant laquelle le Real Madrid, l'Inter Milan, la Roma et Liverpool ont chuté face aux Red Devils, ces derniers sont déjà d'ores et déjà prêts à attaquer la saison, dans "le meilleur championnat du monde puisque j'y suis" déclarait LvG. Parce que l'équipe disposait de tous les atouts maintenant pour espérer bien mieux. Fletcher semblait renaître de ses cendres, Blackett montrait de belles choses (et aujourd'hui quand nous lisons ceci, ça fait très peur / très rire / saigner nos yeux) ... alors, ces espoirs furent-ils fondés ? Episode 2 — Au Diable ce 3-5-2 Armés de joueurs fins prêts, United attaque la saison par la réception de Swansea. Et là, c'est le drame. Le 3-5-2 mis en place par LvG ne donne rien, la possession de balle est là mais particulièrement stérile, Lingard se blesse et on ne le sait pas encore à ce moment-là, mais ça restera là son unique apparition de la saison. Derrière, DG encaisse un but rapidement, l'égalisation de Rooney ne fera pas pencher la balance, Swansea marque en contre, Fellaini fait une entrée dégoûtante, Fletcher n’est que l’ombre de celui qui jouait en pré-saison, et la confiance accumulée jusqu'à présent disparaît déjà en un rien de temps. Et oui, là on se dit : finalement, une confiance, ça se brise vite. Clairement, avec des bases aussi fragiles que celles de Manchester United, c’était bien le cas. Deuxième rencontre, et c’est la même histoire. Mata a beau ouvrir le score à Sunderland, l’équipe ne peut faire mieux qu’un piètre match nul. Qui est aussi le dernier match de Danny Welbeck à United en Premier League mais tout le monde s’en moque en réalité à ce moment-là. Non ok, ceci n’est pas vrai. Certains étaient contre son départ (dont moi) et puis … bon, tant pis. De toute façon, ce qui fait sortir les yeux de leurs trous en ce moment, c’est le 3-5-2 qui a pourtant très bien fonctionné pendant la Coupe du Monde avec l’équipe nationale des Pays-Bas. Et malheureusement, le troisième match à Burnley, malgré la titularisation du récent champion d’Europe Angel di Maria au milieu de terrain aux côtés de Darren Fletcher, l’équipe de United fait encore une piètre performance offensive avec un 0-0 sorti tout droit des … des rien du tout en fait. 2 points en trois matchs, voilà. Louis van Gaal a beau avoir une communication bien meilleure que celle de David Moyes, dire à chaque week-end que l’équipe était mauvaise (à la place des « we played well » ou des « we were unlucky » … bah voilà, tout le monde commence à le voir quoi !). Il faut trouver une solution, et vite ! Parce qu’entre temps, l’équipe se prend aussi une raclée à MK Dons, avec des joueurs comme Welbeck, Chicharito, Anderson, Kagawa ou De Gea sur le terrain. Tiens, ces mêmes joueurs disparaîtront d’Old Trafford juste après. Sauf le gardien bien sûr. Episode 2,5 — La (brève) lueur d’espoir : le losange (complètement) déséquilibré. Lors de la rencontre face à Queens Park Rangers à Old Trafford, quelque chose change. L’équipe aligne enfin ses recrues estivales : Angel di Maria, Ander Herrera, Marcos Rojo, Daley Blind évoluent tous sur la pelouse pour accueillir de nouveau Rio Ferdinand et ses coéquipiers. Et surprise ! Démonstration, jeu en peu de touche de balle (cf : but de Rooney à l’entrée de la surface), Manchester United déroule un jeu que l’on n’avait plus vu depuis des années quasiment ! Alors oui, certes, c’est QPR en face, et même Jonny Evans fait un bon match avec plus de 100 ballons joués, mais quand même ! À ce moment-là, nous ne savions pas, en tant que fans et êtres humains, que cette rencontre n’était qu’une étoile filante au milieu d’une nuit sombre. Toujours spéciale, avec un côté féérique, mais justement, vous savez, les étoiles filantes en réalité, ça n’exauce pas les vœux. Celui d’Old Trafford de revoir du jeu après cette longue traversée du désert s’est partiellement exaucé durant l’exercice 2014/2015, mais le bilan global au niveau du jeu offensif est finalement d’une grande pauvreté. Certes, pas aussi pauvre que l’armoire à trophées en Premier League de Steven Gerrard, mais ça n’en reste pas moins loin d’être faramineux. Parce que oui, l’équipe alignée dans ce losange avec Blind en sentinelle, Di Maria et Herrera en relayeurs, et Mata soutenant Rooney & van Persie … ça n’a pas été viable. Pourquoi ? Parce que la défense ne savait pas encore défendre convenablement. (Parce qu’il y avait Evans aussi à l’intérieur), parce que le repli collectif était médiocre, parce que mentalement Manchester United flanchait à chaque contact comme Radamel Falcao l’a fait cette année. Et qu’est-ce que ça donne ? Une horreur qui se produit contre Leicester City, déjà. Parce que bon, mener 3-1 à l’heure de jeu avec une tête de Robin van Persie sur un centre de Falcao, un lob splendide d’Angel di Maria et une réalisation opportuniste d’Ander Herrera, on peut légitimement penser que la victoire doit être acquise. Mais non ! Un pénalty, certes discutable, concédé par Rafael da Silva, et ça y est, l’équipe coule. Bah oui, c’est normal. 5-3 au final. La honte. Les victoires qui vont suivre face à West Ham et Everton ne servent alors que de trompe à l’œil. Mais en fait, ça ne marche même pas. Parce que voilà, le losange, c’est trop déséquilibré pour Louis van Gaal, qui commence à parler d’équilibre à chaque conférence de presse. Le 4-4-2 en losange a été prometteur. Comme Manchester United fut prometteur en début de saison 2011/2012 (à l’époque vous savez, où les stars en puissance se nommaient Tom Cleverley alias « The Thinking Spanish » (ou l’inverse) et Danny Welbeck alias … bon trouvez vous-mêmes son surnom). Episode 3 — Le Chantier Mobile L’équipe concédait trop d’occasions, et ce n’est pas Rafael « Cristal » da Silva sur qui on peut s’appuyer longtemps. Marcos Rojo s’impose doucement en défense, quand il n’est pas blessé. Mais tout le reste, c’est un chantier. Chris Smalling qui fait tant débat sur MU Devils connaît ainsi une semaine glorieuse en effectuant une performance de haut vol face au Chelsea de José Mourinho, contre lequel Robin van Persie parvient à égaliser au terme du temps additionnel en fusillant Thibaut Courtois de près. Le néerlandais ne le sait pas encore mais il s’agit-là de son deuxième meilleur match de la saison. Ce qui est un peu triste en soit. Le faire au mois de Novembre, sans que la victoire ne soit au bout. Mais c’est une autre histoire de toute façon. De toute façon, la star depuis le début de la saison n’est autre que David de Gea, qui depuis le match face à Everton, a sorti toutes les parades imaginables. Ou presque d’accord, il n’a pas encore stoppé de frappes avec ses organes reproducteurs. Mais bon. Faire match nul contre Chelsea au terme d’un match dans lequel United a globalement eu plus de situations pour marquer (coucou Di Maria avec sa reprise en dehors d’Old Trafford sur l’ouverture parfaite en une touche de Juan Mata). Paul Scholes dit alors que l’on se réjouit parce que l’on fait un match nul contre Chelsea, ce qui n’arriverait pas avec Sir Alex Ferguson. Nous sommes peu nombreux à avoir été convaincus par ces propos. Cela dit, les matchs nuls commencent à devenir plus dérangeants lorsqu’ils concernent un match contre West Bromwich Albion par exemple, non ? Un but de Daley Blind à la fin de la rencontre vient ponctuer une prestation insipide même si la domination de l’équipe fut réelle (2-2, avec notamment une reprise sur le poteau signée Robin van Persie). Mais les faits sont là. Avec Louis van Gaal, Manchester United a du mal, et pourtant, il a déjà tenté plusieurs systèmes de jeu différents. La défense est alors un trop gros chantier et combien de fois Phil Jones et surtout Jonny Evans ont-ils donné des sueurs froides aux supporteurs ? Heureusement que David de Gea réalise une première partie de saison extrêmement réussie, prélude à une saison globale d’un niveau exceptionnel, à partir d’une rencontre magistrale face à Everton où Leighton Baines goûtera à l’un de ses rares pénaltys manqués au cours de sa carrière. Bon, au final, que fait-on ? Le 3-5-2 ne fonctionne pas, le 4-4-2 en losange ne fonctionne pas, et si l’on tentait le 4-3-3 cher à Louis van Gaal ? Bah non en fait, car on préfère finalement inclure Marouane Fellaini dans le XI, le paria, celui qui a pleuré le départ de David Moyes. Episode 4 — Michael Carrick et les réminiscences du football Les Dark Hours ne durent heureusement pas éternellement, à la faveur du retour d’un homme qu’on avait presque eu tendance à oublier : Michael Carrick. Revenu face à Manchester City, en remplaçant Adnan Januzaj, avait déjà offert un surplus de confiance à l’arrière garde en jouant juste avec le ballon, en faisant preuve d’anticipation sur les offensives des Citizens. Bref, toutes les garanties ou presque que l’on ne pouvait avoir avec les arrières habituels. Et justement, ce premier retour de Michael Carrick coïncide avec une bonne série de victoires pour l’équipe, qui l’emporte notamment face à Arsenal à l’Emirates Stadium, où l’anglais abat un travail monstrueux, et face à Liverpool à Old Trafford, où il ringardise aisément le milieu de terrain des Reds, dans une rencontre que Manchester remporte sèchement 3-0, même s’il faut également noter la grande prestation de David de Gea pour empêcher les coéquipiers de Steven Gerrard de marquer au moins un but. L’anglais est alors précieux, tant par son jeu de passe que par son intelligence, et l’équilibre rabâché par Louis van Gaal depuis des semaines semble enfin exister. La prestation effectuée face à Hull City est d’ailleurs sans doute sa plus aboutie, et la victoire largement maîtrisée 3-0 qui en découle reste marquée de son empreinte. Après ça ne reste que Hull City. À Old Trafford, important de le noter. L’anglais effectue d’autres prestations de haut vol, à White Hart Lane en première période, dans son ancienne demeure, il domine à lui seul le milieu adverse et dicte le tempo d’une première période largement à l’avantage de Manchester United, avant d’être plus en retrait lors du deuxième acte, tandis que United semblait à la peine physiquement … Bref, Carrick présent, tout va bien. Même des joueurs comme Ashley Young deviennent subitement utiles à ses côtés ! (C’est certes de la mauvaise foi de ma part dans le but de glorifier l’anglais –le numéro 16- mais tant pis, vous ne m’en voulez pas, n’est-ce pas ?) Sauf qu’il se blesse pour un mois et là, c’est le drame. Mais pendant ce temps, un épisode parallèle se dessinait … Episode 4,5 — Fellaini et le retour en arrière vers l’avant Souvenez-vous donc, Marouane Fellaini n’était pas un joueur proche de rester au club. Loin s’en faut, et bien des rumeurs furent présentes sur son futur départ. Pourtant, à la faveur d’une rentrée importante à défaut d’être réellement excellente, sur la pelouse de West Bromwich Albion durant laquelle l’ancien joueur d’Everton plante une frappe puissante en-dessous de la barre, et permet alors à Manchester United de recoller au score, les choses changent progressivement, puisque celui qu’il venait de remplacer, l’espagnol Ander Herrera, venait de sortir une prestation assez insipide. Paradoxalement, avec Fellaini, United se stabilise. Non pas que le jeu même de l’équipe fut stabilisée, mais le coach néerlandais à la tête de l’équipe semblait avoir trouvé ses marques. D’abord placé assez bas sur le terrain, le belge monte au fil des rencontres et participe à de nombreuses rencontres importantes. Ainsi, face à Chelsea et Manchester City, il évolue plutôt sur la pelouse, particulièrement face aux Skyblues, où le belge est même placé un cran au-dessus de Wayne Rooney. Ces premiers essais en début de saison deviennent de plus en plus répétés par la suite. Certes, il a fallu attendre les mésaventures de Radamel Falcao et les blessures de Robin van Persie pour voir le belge géant s’installer dans le XI. Et d’ailleurs, à ce moment-là, on se dit que l’équipe tourne vraiment très mal parce que le belge est aligné en meneur de jeu. Comble de l’horreur quoi. Mais force est de constater que le jeu de Manchester se simplifie avec lui, et que ce dernier fait globalement ce qu’on lui demande et que cela demeure en accord avec ses capacités. Avec Fellaini, on allonge le jeu. Beaucoup trop souvent. Mais ça rapporte des points … Episode 5 — Tournant Rouge Se faire battre par Arsenal est toujours globalement une horreur sans nom, mais se faire sortir de la F.A Cup par ces Gunners, à Old Trafford, avec un but de Danny Welbeck, servi majestueusement par Antonio Valencia, et avec en prime une ignoble expulsion signée Angel di Maria, là, c’est le comble total et chaque supporteur de United frémit encore de cet incident dans l’espace-temps digne de Final Fantasy XIII-2, lorsqu’il entend des personnes évoquer ça. À ce moment-là, le Pélican, Louis van Gaal, cristallisait toutes les critiques. Tout simplement parce qu’éliminé de la FA Cup, ça signifiait que Manchester United ne pouvait plus remporter le moindre trophée cette saison. Di Maria, justement, lui aussi, cristallisait toutes les critiques. Qu’il était loin, le temps où il lobait majestueusement le gardien de Leicester ! Il était devenu le paria, l’horreur, que tout Manchester Devils a critiqué. Parce que depuis ces fameuses rencontres du début de saison, l’argentin n’a cessé de s’enfoncer dans des prestations insipides, même s’il faut dire que les différents schémas de jeu ne l’ont guère aidé. Mais avec ce carton rouge, sa saison venait de connaître un tournant important. Parce que dorénavant, il est puni, et mis sur le banc. Manchester est en passe de s’écrouler. Nos rêves s’éloignent, toujours plus loin, et dans les pieds d’une équipe qui fait de Théo Walcott un possible capitaine. Non, à cet instant-là, nous étions tous au bord du précipice. Cette saison de renouveau avait laissée entrevoir de belles choses, mais beaucoup trop de mauvaises, et avec les gros matchs qui allaient suivre, ça sentait vraiment mal pour la Ligue des Champions. Episode 6 — Le Torrent Rouge Mais c’était sans compter sur un mois de Mars de folie. Michael Carrick revenu sur les pelouses une semaine plus tôt face à Arsenal, avait déjà pu s’échauffer. Mais à partir du match face aux Spurs de Tottenham, concurrents directs pour une place en Ligue des Champions, les choses sentaient le roussi. Manchester United avait peur. Mais pas son discret milieu de terrain, qui a su encore une fois jouer de toutes ses qualités pour faire totalement déjouer l’adversaire et sublimer la prestation des siens. Manchester United écrase finalement Tottenham, l’anglais effectue une prestation éblouissante, le tandem Juan Mata-Ander Herrera montre de très bonnes choses, Wayne Rooney marque un but spectaculaire … tout a joué en faveur de Manchester. Mais ce n’était qu’une épreuve parmi d’autres, difficiles, qui approchaient. Car après la victoire face aux Spurs, se profilait un déplacement particulièrement périlleux à Anfield, où Steven Gerrard et sa bande avaient encore une carte (rouge) à faire valoir. Si Juan Mata avait personnellement amorcé sa saison plus tôt avec quelques prestations de très haut niveau, notamment contre Tottenham où il a montré un visage digne d’un homme venant en hélicoptère à Carrington, Ander Herrera a toujours eu quelques problèmes pour entrer dans le système plutôt défaillant de Louis van Gaal. Mais après un match de haut vol face à Tottenham, le tandem remet ça à Anfield où Gerrard réussi l’exploit historique de se ridiculiser encore davantage que l’année passée lors de sa célèbre glissade contre Chelsea. Carton rouge pour lui, et balade technique pour les deux mancuniens, notamment en première période, durant laquelle l’ancien joueur de l’Athletic offre une superbe passe en profondeur pour son compère de poche, qui s’en va facilement tromper Mignolet du pied droit. Le bijou de la rencontre demeure néanmoins ce superbe ciseau acrobatique de Mata, qui vient de tuer Anfield avec le deuxième but des Red Devils. Finalement, United l’emporte 2-1 et regarde avec confiance l’avenir. La réception d’Aston Villa est encore une formalité, et le score, 3-1, représente encore une fois le nouveau visage et la confiance retrouvée de l’escouade de Louis van Gaal. Un mois auparavant, il semblait au fond du trou de la popularité. Et à cet instant-là, les fans de Manchester rêvaient encore de la deuxième place. Mais pour continuer de le faire, il fallait encore passer un obstacle de taille. Un indice ? Il est bruyant, et a moins de trophées que les humains n’ont de doigts. Oui, il s’agit bien de Manchester City. Episode 7 — « Faire taire les bruyants voisins » Contre Manchester City, les Red Devils ont rendez-vous avec une vraie anomalie dans l’histoire récente du club. Comment ça se fait que la dernière victoire contre ces types remonte au coup-franc victorieux de Robin van Persie, alors que Sir Alex Ferguson se tenait toujours sur le banc et n’avait même pas annoncé son départ à la retraite ? Depuis ce jour réjouissant, United a enchaîné une défaite 1-2 à Old Trafford, avec le fameux visage de Phil Jones sur la frappe de Sergio Agüero, une écrasante humiliation 4-1 à l’Etihad Stadium, une autre humiliation à Old Trafford 0-3 qui fit dire à David Moyes que le niveau déployé par ces mecs en pyjama était celui qu’il aspirait atteindre. Et en début de saison, la défaite avec une équipe réduite à dix continuait toujours de trotter dans les têtes. Voilà. Quatre victoires consécutives de Manchester City contre Manchester United. Soit autant que leurs trophées. (Bon allez, c’est à vérifier quand même). Il n’y a qu’une seule chose à faire pour Louis van Gaal : faire taire ces bruyants voisins. Et dommage que le début de match de ses joueurs est alors catastrophique avec un but encaissé dès le début du match par Sergio Agüero, un classique puisque ce mec marque toujours contre nous, et une défense en panique totale, avec en tête de liste Chris Smalling qui nous fait un début de match apocalyptique. Mais la chance et Clichy permet à United de revenir dans le match, suite à une belle relance de David de Gea, Herrera adresse un centre que Ashley Young parvient à mettre au fond des filets. L’occasion justement de revenir sur ce joueur, qui a logiquement été très décrié, mais qui a su élever son niveau de jeu à plusieurs reprises cette saison, alliant percussion offensive et travail défensif conséquent. Symboliquement, c’est sur une phase de jeu téléphonée et sans imagination réelle, que Marouane Fellaini marque de la tête sur un centre du même Ashley Young, qui fait souffrir le martyr à Pablo Zabaleta que Citizenx3 voit peut-être toujours comme le meilleur latéral d’Angleterre qui sait ! Et en deuxième période, les mancuniens (les rouges) déroulent. Carrick en sentinelle fait tout transiter à merveille. Mata puis Smalling, qui prend sa revanche personnelle, enfoncent Manchester City, incapables de se créer une occasion lors du deuxième acte, avec pour symbole la rentrée mystérieuse de Samir Nasri, aussi visible qu’Abou Diaby sur un terrain de football. Old Trafford jubile, et ne boude pas son plaisir. Les bruyants voisins se taisent. Mais ils ne devraient pas, en fait. Non pas parce qu’Agüero a réduit la marque en fin de match (même si David de Gea est encore sur le point de sortir sa frappe) … mais parce que Michael Carrick est sorti blessé du match. Et ça, ça change toute la nature de l’épisode 8. Épisode 8 — Les Illusions Perdues En l’absence du maestro anglais reculé, Manchester United chute à Chelsea au terme d’une rencontre soporifique, même si les Red Devils auraient pu espérer mieux au vu des occasions obtenues, notamment sur une frappe de Wayne Rooney en tout début de match, consécutif à un bon débordement de Luke Shaw, ou sur une frappe de Radamel Falcao en fin de partie, qui rase la lucarne gauche de Thibaut Courtois. Finalement, l’équipe doit s’incliner 1-0 sur un but d’Eden Hazard, servi par une talonnade d’Oscar, qui s’imagine alors déjà être un top player. (Oui je n’aime pas Oscar.) Ce match est notamment marqué par l’horrible rentrée de Tyler Blackett à la place du meilleur offensif mancunien de la journée, à savoir Luke Shaw. Mais les Red Devils furent globalement incapables de réellement mettre du rythme dans la partie, de percer les lignes … et le constat s’aggrave ensuite clairement la semaine suivante à Everton, où l’équipe s’incline lourdement 3-0 sans avoir créé une once d’espoir d’un retour, après un 2-0 très précoce. À ce moment­-là, on se dit que les points grattés face aux cadors du mois de Mars sont gaspillés horriblement. Mais on ne pensait quand même pas perdre contre West Bromwich Albion à Old Trafford ! Et pourtant, au prix des sauvetages miraculeux du gardien adverse, de notre incapacité à créer réellement du jeu et des décalages, avec même un pénalty manqué par Robin van Persie, c’est un cruel mais réel 0-1 qui s’affiche au tableau final. Oui, tout ce beau travail n’a servi à rien. Même la victoire horrible contre Crystal Palace ne vient pas réellement consoler le désarroi concentré en trois matchs. Restait alors la dernière rencontre de Manchester United, qui accueillait Arsenal pour laver l’affront de la FA Cup. Mais ça n’est pas arrivé : malgré une large domination territoriale, plus stérile que concrète, malgré une prestation époustouflante d’Ander Herrera auteur du seul but mancunien, un énorme match de Daley Blind, la première apparition de Victor Valdès à Old Trafford se solde alors par un match nul, dû à la rentrée mystérieuse de Tyler Blackett, auteur malheureux du but adverse. Comme si l’entrée de Walcott pouvait être gérée par un joueur qui court aussi vite que moi. La dernière rencontre de la saison a été anecdotique. Bilan par joueurs : David de Gea : Exceptionnel, très grande saison, et peut-être dernière saison. Il a aussi fait quelques erreurs, et n’a pas idéalement commencé la saison, mais peut-on lui en vouloir ? Sollicité comme aucun autre gardien, l’espagnol a sorti toutes les parades possibles pour empêcher les adversaires de marquer. Nombre de fois Old Trafford l’a vu s’envoler pour arrêter un but qui semblait promis. Meilleur joueur de la saison, c’est mérité. 9/10 Anders Lindegaard : Je ne sais pas s’il jouait vraiment à United, mais au moins il a un nom stylé. Non noté. Victor Valdès : Jamais ce gardien ne pourra être le numéro 1, sa dernière prestation à Hull résume tout de sa carrière : louez-le, et vous le haïrez quelques secondes plus tard. L’inverse est aussi possible. Non noté. Ben Amos : Jamais vu joueur ce joueur depuis 4 ans. Rafael da Silva : Ah, Rafael … auteur de très intéressantes prestations, très bon offensivement, techniquement, il a quelques problèmes défensifs récurrents. Mais bon, le problème c’est que son idole s’avère visiblement être Owen Hargreaves. On ne peut donc pas compter sur lui. Un joueur sur qui on ne peut pas compter ne peut pas faire une bonne saison. 4/10. « Puisque je vous dis que je suis footballeur à temps partiel ! » Antonio Valencia : Limité, mais valeureux. Telle est la description d’Antonio Valencia. Très peu capable désormais de passer un vis-à-vis, ses feintes étant aussi prévisibles que les saisons des Queens Park Rangers, l’équatorien n’a alors pour lui que sa vitesse et son physique, pour … défendre. Car oui, replacé en latéral par Louis van Gaal, il a connu diverses fortunes. Bien utile lorsqu’il s’agit de bloquer un attaquant rapide au démarrage d’une action, il a bien plus de mal lorsque l’on commence à parler de placement défensif. Il a fait ce qu’il a pu, mais on doit avoir bien plus à Manchester United. 5,5/10 Jonny Evans : Ce simple nom fait frémir tout fan de Manchester United cette saison. Relance horrible, placement horrible, duels horribles, Evans n’a rien pour lui en tant que footballeur. On veut lui loin d’Old Trafford. Puisse Eric Goat l’emmener à Cologne. Pourtant, j’ai cru en toi, Jonny. Des années auparavant, tu savais jouer au football. 1/10 Phil Jones : Il ne fait aucun progrès depuis des années. On aurait aimé que ce soit le cas sous Louis van Gaal, mais les limites techniques et tactiques du joueur sont trop béantes. Oui, il a du fighting spirit, se bat pour le club, mais demeure encore et toujours dans la réaction plutôt qu’autre chose. C’est très handicapant pour un défenseur, même s’il est bon dans les duels. 4/10 Chris Smalling : Son carton rouge contre Manchester City est encore dans toutes les mémoires, mais le joueur particulièrement décrié sur ce forum et paradoxalement également souvent vu comme le seul qu’il faille garder au sein de notre trio infernal, a finalement rendu une bonne copie. Oui oui, Skynet & Gray ne seront pas d’accords, mais ses progrès après être parti du fond du trou à Leicester ont été conséquents. Bon dans les duels, il n’a pas non plus été mauvais dans la lecture du jeu. Par contre les relances, c’est une fois sur deux une bonne transversale, une fois sur deux un spectateur avec un ballon gratuit. Et puis bon, y’a aussi des sorties de balles complètement ratées … mais Chris m’a convaincu personnellement. 6,5/10 Patrick McNair : Quelques belles promesses entrevues par le jeune défenseur nord-irlandais. Espérons qu’il n’ait pas Eric Goat comme agent. Techniquement au rendez-vous, il est néanmoins bien trop frêle défensivement et a encore du mal dans les duels. On attend une progression à l’avenir. 5/10 Marcos Rojo : Le vrai reproche que l’on pourrait lui faire, c’est qu’il ait encore été trop souvent blessé. Car sur le pitch, malgré sa tête à claque, Rojo a su être plutôt bon. Techniquement, il a offert de bonnes (et de moins bonnes aussi) relances. Dans les duels, il se donne bien, dans le placement il n’est pas extraordinaire mais il demeure largement acceptable. Sauf que l’infirmerie lui plaît un peu trop. 6/10 Luke Shaw : Promis à un avenir radieux, le petit gros a connu une saison difficile, mais en affichant aussi de bonnes promesses. Trop souvent blessé, il me semble même qu’il s’agit du joueur de United ayant subi le plus de blessures différentes cette saison (bien que Rafael soit hors-catégorie), il a tout de même montré une bonne vivacité, une bonne capacité à prendre l’espace, un bon jeu défensif malgré sa volonté d’aller vers l’avant. On est au stade des promesses. Mais autant les performances sont plutôt intéressantes, autant on peut jeter à la poubelle le prétendu joueur qui ne se blesse pas. 5/10 Daley Blind : Autre recrue estivale, moins onéreuse et clinquante que ses camarades, le néerlandais a servi d’hommes à tout faire au sein d’une équipe en pleine reconstruction, et s’en tire avec les honneurs. Intelligent dans ses déplacements et bon dans ses transmissions lorsqu’il a évolué à gauche, il a été plus qu’un simple remplaçant au demi-handicapé Luke Shaw, et s’est montré régulièrement bon au milieu, malgré plusieurs prestations en dents de scie. Propre. 7/10 Tyler Blackett : Le nouveau Ferdinand a vite déchanté après une préparation réussie. Ses prestations en équipe première furent imbuvables, et j’en veux alors davantage à Louis van Gaal de s’être entêté avec lui plus qu’au joueur himself. Ses rentrées contre Arsenal et Chelsea furent apocalyptiques. Après, c’est un jeune joueur, et régresser pour lui semble impossible. Non noté car ce serait vil de ma part. Michael Carrick : Si David de Gea s’est adjugé le titre de meilleur joueur de la saison, c’est aussi parce que Michael Carrick n’a pas pu disputer cette dernière en intégralité. La stat des victoires avec et sans l’anglais est éloquente, passant de 70 % à environ 30. Son intelligence, son calme, sa technique, sa vision de jeu, tout n’a qu’été une bouffée d’oxygène pour le club. L’immense problème, c’est qu’il a manqué une trop grande partie de la saison. 7,75/10 Ander Herrera : Le basque a connu une première partie de saison difficile suite aux choix étranges de Louis van Gaal, ou plutôt à la volonté de ce dernier de gratter des points plus que de jouer. C’est plutôt contestable. Mais lorsqu’il fut aligné, Herrera a rarement déçu. Toutes les qualités que l’on entrevoyait chez Tom Cleverley se sont avérées bien concrètes chez l’ancien de l’Athletic : technique, disponible, intelligent. Il en faudrait davantage, des joueurs comme ça. Et en plus, il marque. Le gros point noir restera toujours son flocage. Dommage qu’il soit si superstitieux. 7,5/10 Darren Fletcher : On t’aime Darren, mais tu es aussi l’enflure qui a fait gagner WBA à Old Trafford. Dommage qu’il ne soit pas resté plus longtemps à Old Trafford, mais son niveau ne le lui permettait pas … Non noté. Marouane Fellaini : Sur le départ et logiquement décrié après une première saison au niveau proche du néant, le grand belge a su apporter son utilité cette saison. Son impact physique a enfin existé, et sur les duels aériens, l’ancien joueur d’Everton a enfin décidé de se montrer plus utile. Malgré tout, son manque de technique et sa lenteur restent des points très handicapants pour développer un véritable jeu de possession, basé sur la technique. Fellaini a tout de même probablement remporté le droit de rester une saison de plus au moins à Old Trafford, pour le meilleur et le pire. 6/10 Angel di Maria : Le cauchemar des défenses anglaises s’est vite transformé en cauchemar de Manchester United. Avec son air ahuri, ses oreilles géantes, son carton rouge contre Arsenal, sa rentrée apocalyptique contre West Bromwich, il y a eu tellement de fois où tout le monde a imaginé l’argentin en train de brûler sur un bûcher … mais en même temps, il a tellement eu de circonstances atténuantes, comme son utilisation ignoble par Louis van Gaal qui a imaginé qu’il avait Robben, son placement en 10, sur les côtés où il n’a jamais su s’imposer sur la durée. Bref, Di Maria a fait une saison complètement ratée, mais on doit lui donner une deuxième chance. On ne passe pas du niveau d’un potentiel Obertan à celui d’un Bébé gaucher en quelques mois. 3/10 Adnan Januzaj : Après un exercice 2013/2014 prometteur, le jeune belge se devait de confirmer cette saison. Mais entre méforme, utilisation douteuse et nouvelle coupe de cheveux, il n’a jamais réussi à atteindre le niveau de jeu qui fut le sien sous David Moyes. Trop lent dans ses prises de décision, il n’a jamais réussi à faire fructifier une technique au-dessus de la moyenne. Une mauvaise année, vraiment. 4/10 Ashley Young : Paria lui aussi, seul Loïc trouvant des qualités chez ce joueur, force est de constater qu’Ashley Young a su hausser sensiblement son niveau de jeu cette saison. Même s’il a toujours tendance à regarder ses pieds davantage que le terrain. Sa percussion a été très utile dans une équipe dont le jeu consistait par des passes et des passes constantes, et son gros travail défensif ainsi que son entente avec Daley Blind ont permis à United d’effectuer plusieurs bonnes actions sur son aile gauche. Il s’est même offert le luxe de marquer un but dans le derby contre City. Tout est loin d’être parfait, il est loin d’être le joueur qui conduira United au sommet de l’Europe, mais au moins sera-t-il sur la photo de l’équipe 2015/2016. Pour le joueur qu’il était, ce n’était déjà pas si mal. 6/10. Juan Mata : Après une première demi-saison globalement réussie, Juan Mata n’était plus l’attraction principale de Manchester United sous Louis van Gaal, avec tant de nouvelles arrivées. Timoré en début de saison, en ne prenant que trop rarement le jeu à son compte, s’effaçant de la construction et créant un trou important, surtout quand Wayne Rooney jouait au milieu de terrain, l’espagnol a progressivement su redresser la barre, pour effectuer une très bonne deuxième partie de saison, durant laquelle son tandem avec Ander Herrera a mainte fois servi pour la construction et la conservation du ballon, notamment à Anfield où Liverpool et son pressing étaient alors réputés. Qui plus est, l’ancien joueur de Chelsea s’offre le plus beau but mancunien de la saison avec son ciseau acrobatique chez les Reds. On lui reprochera néanmoins logiquement son manque d’initiative plus personnelle … 7/10 Wayne Rooney : Le Capitaine de l’équipe a trop souvent été à côté de ses pompes cette saison. Son attitude a néanmoins été la bonne sur le pré, mais cela ne suffit pas. Placé au milieu, il n’accélère pas suffisamment le jeu. Placé en attaque, il n’accélère pas du tout le jeu. Une telle description paraît horripilante et correspond davantage à un joueur comme Marouane Fellaini, et pourtant … c’est bien là le problème. Wayne Rooney n’a aujourd’hui pour lui que les buts. Plus grave, Louis van Gaal le met absolument sur le terrain, quel que soit son poste. À sa décharge, il n’a pas vraiment eu l’occasion de particulièrement briller en attaque compte-tenu du jeu trop souvent déployé. Même si lui, a pu davantage bénéficier de l’amélioration tactique opérée par Louis van Gaal. Insuffisant. 4,5/10 Robin van Persie : Auréolé d’une bonne Coupe du Monde, l’attaquant néerlandais pensait sûrement pouvoir repartir du bon pied avec Louis van Gaal à la tête de Manchester United, mais cette saison fut également un calvaire pour l’ancien joueur d’Arsenal. Oui, il a connu de bonnes périodes, avec en point d’orgue une rencontre très réussie à Southampton, mais il n’arrivera jamais à élever suffisamment son niveau de jeu pour que l’on puisse faire de lui le joueur qu’il était. Maintenant, notons le fait qu’il n’ait pas du tout pu jouer dans les bonnes conditions pour exploiter ses qualités. RvP, c’est un esthète, pas un athlète sur qui on doit balancer long ballon sur long ballon. Une fois qu’on aura compris ça, ça ira mieux. Le hic ? Il a 32 ans le bougre. 4,75/10. Radamel Falcao : La recrue mystérieuse, on se demandait pourquoi l’avoir recruté sachant que Javier Hernàndez et Danny Welbeck faisaient partie de l’effectif et offraient d’autres alternatives à Rooney-Van Persie. Eh bien, après une année, on se demande encore pourquoi ce prêt. 4 buts et 4 passes décisives. C’est faible. Mais un attaquant ne doit pas se juger uniquement sur ses buts. Après de bons débuts, Miaouss déchante vite et semble avoir perdus tous ses appuis, physiquement hors du coup, techniquement également, et même devant les buts. Seuls ses déplacements le sauvent … pendant une partie de la saison. Sa sortie digne de Carlos Tevez face à Arsenal a ému quelques fans à Old Trafford. Mais le public l’oubliera rapidement. Tevez lui, était bon. Et il ne jouait pas non plus dans une équipe qui souhaitait à tout prix voir des Jan Koller et des Peter Crouch partout. On l’a envoyé au bûcher. On a envoyé au bûcher un joueur qui n’était pas du tout fait pour aller disputer 90 % de ballons aériens. Misère absolue. 3,5/10 James Wilson : On l’a à peine vu. Il semble prometteur physiquement et dans la vitesse … sans le ballon. Car dans tout le reste, visiblement rien d’exceptionnel … Mais bon, il est jeune. Qu’il se montre davantage alors. Les Mystères de Louis van Gaal : Van Gaal est un homme intelligent. Mais cette saison, certains de ses choix ne furent pas seulement contestables, mais carrément incompréhensibles. — Phil Jones au corner : Quelqu’un a une explication ? Parce que là, ça se passe de commentaires. — Juan Mata sur le banc 10 matchs de suite : Au profit de … de qui déjà ? — Stoke City et Barcelone, équipes favorites de Louis van Gaal ? : Ceci expliquerait notre parodie de jeu à un moment donné. On garde beaucoup la possession pour des longs ballons devant. Paradoxal, hein ? — Le brassard de Capitaine : Pourquoi confère-t-il une immunité ? Quelqu’un peut-il aller dire à notre coach que même si Rooney n’est pas aligné, le brassard est toujours sur le terrain, au bras d’un autre joueur ? (Oui, oui, je sais … Fletcæh’, RvP, Smalling ont aussi eu leur brassard mais faisons preuve d’un peu de mauvaise foi, diantre). — Tyler Blackett : Pour qu’il soit régulièrement sélectionné dans l’escouade, serait-il une bête à l’entraînement ? Les objectifs de Louis van Gaal — Faire retrouver la Ligue des Champions : Disons que c’est réussi. Notre 4ème place Arsenalienne n’est que temporaire. Les barrages vont nous permettre de commencer la saison avec de la tension ! Ça ne vous plaît pas, vous ? J’ai jamais connu cette sensation, faut bien essayer ! Et au moins, on ne jouera pas de matchs face aux XI Indonésien ou Thaïlandais. Marre que mes frères de sang se tapent la honte. Ok. — Faire retrouver du jeu offensif à l’équipe : Alors … deux matchs en début de saison et le mois de Mars ne suffisent pas à le dire. Trop longtemps, on a joué comme des tanches, balancé bêtement devant, mis quinze minutes avant d’amorcer une attaque. Non non, clairement, même dans notre bonne période, les meilleures occasions se présentaient lorsque l’équipe parvenait à récupérer le ballon assez haut. C’est absolument à revoir l’année prochaine. Prévisibles en plus, avec l’arrivée de la paire Young-Fellaini sur le pitch. Failure. — Faire retrouver du jeu défensif à l’équipe : Oui. On va dire que ça a marché. Alors que c’était bien mal parti, avec la noyade honteuse à Leicester. L’équipe assimilait de mieux ne mieux les consignes défensives, essayait de relancer plus calmement, les lignes étaient plus regroupées, et on assistait à moins d’erreurs « collectives » si je peux le dire. Surtout des erreurs individuelles qui conduisaient à des occasions adverses, avec en chef de file Jonathan Evans. Ok. Finalement, croyons en ce coach. Il est bizarre, mais l'année prochaine, ça ira mieux. (Non, ce n'est pas une pensée Wengerienne)
  4. Du milieu de United ? Parce qu'Herrera-Carrick-Di Maria, ça met largement l'allemand sur le banc. Le seul joueur qu'il mettrait éventuellement sur le banc dans le milieu à MU, c'est Fellaini. Et encore, faudrait qu'il soit en forme le Khedira. Parce qu'on ne l'a plus vu depuis un bon bout de temps à un niveau intéressant. Sinon, en Europe, Alonso, Busquets, Iniesta, Isco, Kroos, James, Modric, Matic, Vidal, Pogba, Pirlo, Schweinsteiger, Thiago, Rakitic ... y'a tellement beaucoup mieux.
  5. Red Eye

    Fa Cup 2014/2015

    Moins souvent que le Wenger qui dit qu'Arsenal sera meilleur l'année suivante, non ? Mais oui, savourez la victoire ! Ce n'est pas drôle de gagner un titre contre personne, comme Chelsea l'a fait cette année.
  6. Red Eye

    Liga 2014/2015

    C'est une vraie impression que j'ai pour ma part sur le Messi de 2010/2011. Je l'ai trouvé mais vraiment intouchable sur beaucoup de matchs. Rien que la vivacité supérieure lui permettait de faire encore plus mal. Son match à Wembley est monstrueux, j'en ai encore la rage rien que d'y penser, même si j'ai toujours en mémoire les deux tacles qu'il subit par Vidic et Park dans la partie. Peut-être est-ce une impression liée au fait qu'avant, il n'y avait pas Neymar et Suarez devant. Villa et Pedro étaient très bons aussi, mais ballon aux pieds, Messi avait tellement l'air dans une autre galaxie. Aujourd'hui, Messi sait mieux gérer le rythme, mais le Barça d'avant avait un milieu exceptionnel qui faisait qu'il n'avait quasiment pas besoin de le faire. Au contraire même, c'était lui qui devait casser le rythme parfois lent de son équipe et faire complètement déséquilibrer les lignes adverses ballon aux pieds. En ce sens-là, il a une part immense dans la gestion d'un match pour le Barça. Au niveau de la finition, c'était sensiblement la même chose. Techniquement, c'est du pareil au même, même si j'avais une préférence vers le joueur plus vif qu'était l'argentin (et même si aujourd'hui encore, il l'est encore hein, en témoigne son but d'aujourd'hui même si je m'attendais à mieux au vu de l'engouement autour de celui-ci ^^). Le seul domaine où je vois Messi supérieur à celui qui a remporté son dernier BO, c'est bien au niveau de la gestion du tempo. Les décalages, il en faisait déjà tout le temps.
  7. Red Eye

    Fa Cup 2014/2015

    L'an prochain la Cup est à Manchester. Pas normal que Carrick ne remporte pas cette compétition.
  8. Red Eye

    Fa Cup 2014/2015

    Christian Jeanpierre lors de Liverpool-Arsenal en 2007/2008 s'écrie d'un "Oui !" lorsque les Gunners obtiennent un coup-franc sur le côté droit de la défense de Liverpool. Classic !
  9. Red Eye

    Liga 2014/2015

    Au temps pour moi dans ce cas !
  10. Red Eye

    Liga 2014/2015

    J'arrive toujours pas à trouver le Barça d'aujourd'hui meilleur que celui de 2010/2011 perso'. L'attaque, oui, mais le reste, non. Messi je le trouvais même plus impressionnant encore à l'époque.
  11. Red Eye

    Robin Van Persie

    Marvin et Babyface qui se font un débat de plusieurs années avec les mêmes arguments qui reviennet, c'est beau le lien MU Devils. Sinon, Baby justement, je ne suis pas vraiment d'accord avec le fait que nos attaquants soient les responsables du manque de vitesse de notre jeu trop lent dans les zones décisives. Ils pourraient -et devraient même !- être largement meilleurs, mais quand tu vois la façon dont l'équipe joue, c'est trop lent. Il n'y a quasiment aucune tentative de une-deux avec un milieu qui monte pour s'appuyer sur un attaquant et en profiter pour déséquilibrer le bloc-adverse. Jamais de lignes cassées ou presque. On en revient toujours à un jeu extrêmement latéral, qui débouche par un centre bien trop souvent. Trop peu souvent j'ai vu des actions comme Mata-Herrera vs Arsenal, où le premier cité ne tente pas sa chance mais préfère servir Fellaini. Pour exploiter le jeu de nos attaquants, ces phases de jeu auraient dû être absolument celles qu'il fallait employer le plus souvent. Au loin ces décalages constants pour des centres improductifs. Si Rooney, Falcao, RvP avaient pu bénéficier plus souvent de ces prises de risques, au lieu de devoir jouer constamment en sautant pour disputer le ballon, perdre de l'énergie en essayant de le contrôler, le conserver, et ensuite trouver une solution, alors on aurait déjà fait un gros pas. L'un des grands échecs de LvG pour moi. Ne pas savoir utiliser des attaquants.
  12. Red Eye

    Robin Van Persie

    Je ne trouve pas du tout que l'équipe joue vite. C'est même tout le contraire et le principal problème pour nous, savoir accélérer dans les zones importantes. Surtout quand l'équipe adverse est en place. Si l'on jouait vraiment assez vite, on se créerait bien plus d'occasions.
  13. Red Eye

    Robin Van Persie

    Et encore, RvP traverse une sale période après le match contre Everton, où on l'emporte 2-0 à Old Trafford.
  14. Red Eye

    Robin Van Persie

    Revoir la tête de Sir Alex sur le banc ...
  15. Red Eye

    Memphis Depay

    Comment ne pas avoir des flash de mémoire avec Cristiano quand je vois Depay jouer avec un haut rouge et un bas tout blanc ?
  16. Contre l'Atletico Madrid au début de la saison 2013/2014, il perd 0-1.
  17. Red Eye

    David De Gea

    Forcément si tu prends les arrêts de DG, les occasions adverses, il y a toujours quelque chose à redire sur la défense. Une occasion c'est toujours un placement approximatif, duel perdu ou autre. Le fait est qu'isoler ces moments pour généraliser et dire que la saison de nos centraux est mauvaise, c'est vraiment pas adéquat pour moi. Qui plus est, c'est un vrai problème collectif. Oui il y a eu de nombreuses erreurs grossières défensives, et d'ailleurs je tiens à noter que ça a surtout été vrai pendant la première partie de la saison d'ailleurs. C'est bien à ce moment-là qu'on a eu l'impression que tout pouvait s'écrouler dès qu'un joueur courait avec le ballon dans notre terrain. Là encore, on ne prend que les points négatifs dans la vidéo. Rojo par exemple pour sortir un peu du cas Smalling, il a fait une saison tout à fait correcte pour moi, voire même bonne si on prend toujours en compte toutes les circonstances. Pourtant, il a fait des erreurs aussi dangereuses. Pas pour autant que je peux généraliser. On peut tout faire dire d'une vidéo.
  18. Red Eye

    David De Gea

    Bah, ça ne veut rien dire en soit. Tu peux avoir le meilleur défenseur du monde, si collectivement ça ne suit pas, il peut être bon mais l'équipe ne sera pas sereine défensivement.
  19. (Mal)heureusement : Pellegrini, Mourinho & Ancelotti contre 1 Liga, 1 Coupe du Roi, 1 LDC, 1 CDM des clubs, 1 Supercoupe d'Espagne, 1 Supercoupe d'Europe.
  20. D'ailleurs, le Real a bien remporté la Supercoupe d'Espagne et la Coupe du Monde des clubs, non ? Ce n'est pas une saison blanche. Pérez est vraiment le roi des abrutis. Incroyable de faire toujours les mêmes erreurs. Incroyable. Après Ancelotti aurait vraiment bien fait de réfléchir un petit peu cette saison. Son cerveau semblait complètement déconnecté de la réalité.
  21. Plus que le temps de jeu, y'a surtout les conditions de jeu qui ont été tout, sauf favorables aux conditions de jeu aux attaquants de United. C'est loin de tout excuser, mais c'est un fait suffisamment important à noter.
  22. Red Eye

    Wayne Rooney

    C'est pas vraiment un mystère du coup. Capitaine = Tu joues. Le plus gros mystère pour moi c'est Jones au corner.
  23. Red Eye

    Nani

    Ça doit être horrible une équipe qui contient 4 Gareth Bale.
  24. Red Eye

    Adnan Januzaj

    Ouais, clairement. Le mec a perdu toute spontanéité qui lui avait permis de faire de très bonnes choses sous Moyes. Après le contexte n'a pas aidé faut dire.
  25. Bale + Jeu de possession = Catastrophe.
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