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Cloud Atlas :

 

Est-ce que je suis le seul à ne pas avoir pigé qu'en fait il n y a aucun rapport entre les 6 histoires? Moi j'avais cru que les personnages avaient survécu pendant toutes ces époques vu que les acteurs jouent plusieurs rôles à la fois, donc je me suis complètement perdu et ça m'a vraiment gâché le spectacle, mais à la fin, on se rend compte que le film est vraiment un chef-d'oeuvre quand on y pense vraiment!

Modifié par yactiano7
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Cloud Atlas :

 

Est-ce que je suis le seul à ne pas avoir pigé qu'en fait il n y a aucun rapport entre les 6 histoires? Moi j'avais cru que les personnages avaient survécu pendant toutes ces époques vu que les acteurs jouent plusieurs rôles à la fois, donc je me suis complètement perdu et ça m'a vraiment gâché le spectacle, mais à la fin, on se rend compte que le film est vraiment un chef-d'oeuvre quand on y pense vraiment!

 

 

 

 

Il y a bien des liens entre les histoires:

- dans la deuxième histoire (deuxième chronologiquement: celle du pianiste) il lit une autobiographie du capitaine de la première histoire.

- dans la troisième la journaliste lit le récit épistolaire de l'amant du pianiste qu'elle a rencontrer dans l'ascenseur.

- dans la quatrième je crois bien sur l'enquête de la journaliste est publier par l'éditeur au début

- dans la cinquième la coréenne voit un film sur la vie de cet éditeur

- dans la sixième le message de la coréenne devenue déesse est vu par le mec principal

Sans parler du montage qui rend certain actes ou réplique significatif dans les autres histoires.

 

Je ne sais pas si on peut vraiment parler d'influence mais en tout cas la principale chose à voir c'est que toutes les histoires parlent d'une révolte d'un personnage, contre sa condition, ses croyances/certitudes ou pour une cause.

 

On peut aussi y voir le thème de la réincarnation avec la réapparition des acteurs et leur évolutions au cour des personnages: Tom Hanks qui évolue en bien, Hugues Grant qui empire, Hugo Weaving qui est toujours un méchant, l'actrice asiatique qui est toujours une gentille ...

Il y a la tache de naissance aussi.

 

Tâche qui peut aussi symbolisée la destiné puisque commune à tous les héros qui vont suivre le même chemin de la révolte.

Idée renforcé par les redondances des acteurs et le message de la coréenne qui dit que tout est lié.

 

C'est les mêmes thèmes que Matrix en y repensant.

 

 

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Moi j'avais cru que les personnages avaient survécu pendant toutes ces époques

 

Ce fail. :D

 

Ça me fait penser à Axelle Ropert qui, à la fin de Never let me go, pensait qu'il s'agissait d'une histoire vraie. :P

Je suis un moi-même préfabriqué, je suis une aberration. Un être non-contingent. Ma personnalité est une ébauche informe, mon opiniâtre absence profonde de cœur. Il y a longtemps que la conscience, la pitié, l'espoir m'ont quitté, s'ils ont jamais existé.

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Clem ?

Je suis un moi-même préfabriqué, je suis une aberration. Un être non-contingent. Ma personnalité est une ébauche informe, mon opiniâtre absence profonde de cœur. Il y a longtemps que la conscience, la pitié, l'espoir m'ont quitté, s'ils ont jamais existé.

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Invité Skynet

Mulholland drive : très bon film. À la fin je me suis dit : c'est quoi cette m****, puis j'ai réfléchi deux secondes et j'ai vu tout le potentiel du film. Je suis quand même très déçu, j'avais une théorie que je trouvais extrêmement intelligente si tel était le désir du réalisateur mais force est de constater qu'il a choisi la facilité sur le coup. Ce film est faussement complexe je trouve, il est même simplisme. Je parle bien sur de l'histoire et non pas des hommages/critiques/sous entendus dans le film. J'en parle demain je suis sur iPad la.

Modifié par Skynet
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Mulhohand drive : très bon film. À la fin je me suis dit : c'est quoi cette m****, puis j'ai réfléchi deux secondes et j'ai vu tout le potentiel du film. Je suis quand même très déçu, j'avais une théorie que je trouvais extrêmement intelligente si tel était le désir du réalisateur mais force est de constater qu'il a choisi la facilité sur le coup. Ce film est faussement complexe je trouve, il est même simplisme. Je parle bien sur de l'histoire et non pas des hommages/critiques/sous entendus dans le film. J'en parle demain je suis sur iPad la.

 

Enchaine avec Lost Highway ;)

"Oh, Monsieur et maître, la misère est grande. Les fantômes que j'ai conjurés, je ne vais plus pouvoir m'en dépêtrer"

 

Goethe.

 

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force est de constater qu'il a choisi la facilité sur le coup. Ce film est faussement complexe je trouve, il est même simplisme.

 

Cette déclaration il va falloir l'expliciter, et pas évasivement, il va falloir l'expliciter clairement.

Je suis un moi-même préfabriqué, je suis une aberration. Un être non-contingent. Ma personnalité est une ébauche informe, mon opiniâtre absence profonde de cœur. Il y a longtemps que la conscience, la pitié, l'espoir m'ont quitté, s'ils ont jamais existé.

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Bon je suis toujours sur ipad mais tant pis^^ c'est dommage de pas avoir le film devant moi la

 

 

 

Je suis déçu parce que je voulais pas que l'interprétation rêve-réalité devienne si facilement prenable, si logique. En prenant la direction d'une rêve-réalité on choisit la facilité puisqu'on fait faire ce qu'on veut dans un rêve.

 

Au départ mon interprétation, grosso modo, et j'aurais trouvé ça tellement ingénieux de partir dans ce sens, c'est qu'on ne se retrouve non pas avec une double histoire rêve-réalité, mais bien avec qu'une histoire, logique, jouée par les mêmes acteurs, après tout l'un des sujets central reste celui du ciné à Hollywood et ça aurait été un bel hommage. On aurait alors le début du film qui est la fin de l'histoire, et la fin du film le début de l'histoire, tout s'emboîtent très facilement, avec le moment de coupure entre début et fin qui est la partie la plus importante : celle du silencio, où on nous dit non pas de regarder, car tout n'est qu'illusion (y voir ne pas faire attention à la tête des acteurs, la blonde peut devenir brune et la brune blonde, mais d'écouter, c'est la le plus important.

 

Le gros point faible de cette interprétation : tante Ruth, et aussi le réalisateur qui fait jouer la blonde au 'début' du film et qui n'a pas la même notoriété au début et à la fin du film (les 2 réalisateurs d'ailleurs). Autre gros point faible, quid de la suite ? Que devient la brune ? Et puis qu'est ce que ce coffre fictif dans une réalité?

 

On se retrouve alors presque obligé d'interpréter le film d'une seule façon : rêve-réalité. Cette fois encore la cassure entre rêve réalité , la vraie, et non pas l'ouverture de la boîte, c'est au moment du silencio : tout n'est qu'illusion. Puis on passe à la réalité. On se rend compte que mal en point, la blondasse qui demande de tuer son ex copine se met à rêver de la situation oú celle ci échappe à la mort, oubliant qui elle est, et recommencant tout à zéro avec la même blonde qui acquiert une nouvelle personnalité ainsi qu'un nouveau nom (sûrement à cause du café ou elle fixe le nom de la serveuse). Dans ce rêve, ce n'est pas Camille LA star, mais bien notre blonde qui est plus que prometteuse, tante Ruth est d'ailleurs bien vivante, et le monde entier tourne presque autour de la blonde. Elle est douée, va forcément réussir, Camille est à ses pieds, et on rencontre même une interprétation blonde de Camille dans son propre rêve.

Il y a quand même des projections de la réalité malheureusement, avec la fille morte et non reconnaissable qui s'est ptet suicidée ( faut pas oublier que si elle rêvait c'était certtainement dans sa tentative de suicide), puis cette boîte et celle clé qui la tromatise complètement. Dailleurs dans le rêve la blonde ne tente pas le casting qui aura été si décisif dans sa vie réeĺ, celui où Camille prend sa place.

Autre chose grâce à cette interprétation on peut tout expliquer, il y a bien un début-fin d'histoire. Camille est surement morte, la blonde se suicide (telephone qui sonne personne ne répond).

 

Si je dis que le film est simplisme c'est parce qu'il n'y a qu'un jeu de nom différent qui rend le film complique, en pensant juste à rêve-réalité on peut facilement expliquer toutes les scènes du film minute par minute. Tu m'excuseras j'ai pas le film sous les yeux, c'est aussi pour ça que je n'ai cité aucun nom ni toutes les scènes

 

Voilà c'est une explication grosso modo avec l iPad des raisons du fait que je sois un peu déçu. J'aurais aimé + de liberté d'interprétation, un vrai choix de la part de celui qui regarde le film

 

Modifié par Skynet
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Tu le dis toi-même : c'est une interprétation. Le film n'est pas assez explicite en lui-même pour qu'il permette une seule et unique interprétation valable. Je t'avoue que ça fait plusieurs mois que j'ai vu le film alors je ne saurais te dire tout ce que j'en avais déduit à l'époque. Mais l'image que j'en garde c'est celle d'un film qui nous perd entre rêve et réalité, qui nous plonge dans ce qui fait l'essence même du cinéma : la dualité. Cette mise en abyme est magistrale, incompréhensible, et à vouloir tout expliquer on se brise les neurones plus qu'autre chose. Lynch lui-même n'a rien dit sur son film : il laisse cela à la sensibilité du spectateur, véritable "acteur" du film. C'est pourquoi, en ce sens, Mulholland Drive est l'anti-film simpliste. Il possède une structure déstructurée qu'on pourrait s'amuser à ré-assembler, certes, encore faudrait-il y arriver de manière précise, minutieuse, de a à z. Je pense que cela est impossible, il y aura toujours la contradiction qui tue, le paradoxe insolvable, le contre-sens narratif, l'ambiguïté cinématographique... bref, il y aura toujours du Lynch. Mulholland Drive est un film qui ne s'explique pas mais qui se vit, dont la lecture varie d'un spectateur à un autre. C'est pourquoi, quand tu précises qu'il n'offre pas assez de liberté d'interprétations, je suis en total désaccord. Tu peux toujours jouer au petit malin et dire "moi, je sais", mais non, c'est du Lynch, donc tu ne sais pas. :P

 

En tout cas tu es parti pour mater Lost Highway, peut-être encore plus casse-tête que Muholland Dr. ;)

Modifié par Best_07

Je suis un moi-même préfabriqué, je suis une aberration. Un être non-contingent. Ma personnalité est une ébauche informe, mon opiniâtre absence profonde de cœur. Il y a longtemps que la conscience, la pitié, l'espoir m'ont quitté, s'ils ont jamais existé.

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Oui je tavoue que j'ai pas cherche le contre argument pour ma deuxième interprétation, c'est possible qu'il y en ait, et si il y en a je suis passé à côté d'une des notions les plus importantes de son film qui serait le paradoxe^^

 

Sur les conseils de pj je l'ai téléchargé, reste plus qu'à trouver un temps pour regarder

Modifié par Skynet
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Tu n'as pas vu Twin Peaks, fire walk with me ? Le meilleur film de Lynch à mon sens, j'étais juste fasciné de la vingtième minute jusqu'à la toute fin.

Je suis un moi-même préfabriqué, je suis une aberration. Un être non-contingent. Ma personnalité est une ébauche informe, mon opiniâtre absence profonde de cœur. Il y a longtemps que la conscience, la pitié, l'espoir m'ont quitté, s'ils ont jamais existé.

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Moi je suis plutôt d'accord avec Skynet sur la structure du film, j'ai eu la même interprétation qui m'a semblé totalement cohérente.

 

Par contre je le rejoins pas sur sa critique, je préfère qu'un film n'ai qu'une interprétation, sauf si c'est vraiment bien fait que toutes soient cohérentes, mais en tout cas qu'il y en ai des réelles.

La fin de 2001 l'odyssée de l'espace par exemple je l'ai toujours pas digérée et j'ai trouvé personne pour me l'expliquer ^^

 

Pour le coup Skynet je vois peu d'intérêt dans l'interprétation qui te plaisais au début, enfin ça aurait été un peu de la complexité gratuite non ? Enfin ça aurait été une expérience.

 

 

Ce qui m'a plu dans ce film c'est justement l'interprétation du rêve, on est longtemps largué par certaines scènes que l'on comprend (leurs sens ou leurs liens entre elles) peu à peu au fil de la seconde partie, on réalise que la première partie est un rêve vengeur, qu'on était dans le subconscient et on comprend le symbolisme de certain objets, scènes, situations ou personnages, même certains peu importants.

J'ai trouvé cette gestion du subconscient très bien foutue, ce rêve refuge plein de symboles qui se fait rattraper par la réalité (les scènes avec le fastfood, la voisine étrange, silencio), la vérité (elle même symbolisé par la boite bleue).

 

 

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Tu n'as pas vu Twin Peaks, fire walk with me ? Le meilleur film de Lynch à mon sens, j'étais juste fasciné de la vingtième minute jusqu'à la toute fin.

 

Twin Peaks fire walk with me, c'est beau oui ;)

"Oh, Monsieur et maître, la misère est grande. Les fantômes que j'ai conjurés, je ne vais plus pouvoir m'en dépêtrer"

 

Goethe.

 

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En tout cas c'est une sacrée découverte que tu me fais faire pj, déjà pour twin peaks, et Lynch en général.

Mondoudou je te réponds en rentrant des cours ce soir

Modifié par Skynet
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Lynch c'est une drogue dure ;)

D'ailleurs comme je l'ai dit a Bestou sous la couette, je fais le pari que tu te refais TP la serie dans l'annee

 

 

Petite precision la premiere partie de Mullholland Drive etait a la base un pilot pour une serie tv qui n'aura jamais vu le jour etant trouvee trop compliquee et par consequent pas assez rentable pour le public US.

Modifié par pj harvey

"Oh, Monsieur et maître, la misère est grande. Les fantômes que j'ai conjurés, je ne vais plus pouvoir m'en dépêtrer"

 

Goethe.

 

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Pour 2001 j'ai considéré ça comme une critique de l'ambition démesurée de l'être humain. Une ambition de "conquête", celle du territoire de son voisin jusqu'à l'espace tout entier. Kubrick moque les hommes qui veulent jouer à Dieu (HAL), comme Ridley Scott le fera plus tard (Blade Runner, Alien et, même, Prometheus). Le dernier plan serait alors une manière de rappeler que l'être humain est et restera un bébé de l'univers, qui devrait avant tout revenir à l'essentiel : la planète terre, ses voisins, lui-même. Peut-être le film le plus critique envers l'humanité qui ait été fait. Le monolithe noir ne serait alors pas le symbole de Dieu, mais bien celui de cette ambition enfouie, néfaste, mauvaise, qui piégerait les hommes. Après ce n'est qu'une interprétation, qui n'est pas plus ou moins valable qu'une autre.

 

Toujours est-il que votre interprétation catégorique de Mulholland Dr. me laisse dubitatif, faudrait que je revois le film, il me semble que j'avais eu une interprétation plus ou moins similaire mais que des questions sans réponses, il en restait par dizaines.

Modifié par Best_07

Je suis un moi-même préfabriqué, je suis une aberration. Un être non-contingent. Ma personnalité est une ébauche informe, mon opiniâtre absence profonde de cœur. Il y a longtemps que la conscience, la pitié, l'espoir m'ont quitté, s'ils ont jamais existé.

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C'est peut-être parce que je n'ai vu qu'une fois Mulholland Dr. et Lost Highway mais je n'ai pas cherché à trouver d'interprétations à ces films, je trouve qu'ils n'en ont pas besoin et que c'est ça la magie de Lynch. Lynch, selon moi, c'est un artiste au sens le plus pur du terme. Il arrive à m'emporter malgré le fait que je ne comprenne pas le tiers du quart de ce qu'il se passe. Personnellement, je vois les films de Lynch comme une peinture. Il arrive à réveiller des sensations ou des émotions en nous juste avec une image à la manière d'une toile sans vraiment que l'on sache pourquoi. Un plan, un dialogue va parvenir à nous évoquer une panoplie de différentes choses pas spécialement directement liée à l'histoire et je n'ai pas du tout été surpris d'apprendre que Lynch s'adonnait à la peinture et à la sculpture, je trouve que ça se ressent terriblement dans son oeuvre. Et je remercie tellement Lynch d'exister pour ça, pour nous offrir des scénarios plus qu'abstrait mais dont l'ambiance et la photographie s'autosuffisent, pour nous offrir de l'art tout simplement. Je dis pas qu'il faut l'interpréter comme ça mais c'est mon cas personnellement et mon dieu, je kiffe.

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Je te rejoins entièrement. D'ailleurs ce que tu dis est loin d'être idiot, c'est même très juste, puisque ses influences sont en grande partie picturales. Il est entré dans le cinéma par la peinture, puisqu'il est peintre à la base. Laura Dern dit la même chose de Lynch : "entrez au cinéma comme si vous entreriez dans un musée".

Modifié par Best_07

Je suis un moi-même préfabriqué, je suis une aberration. Un être non-contingent. Ma personnalité est une ébauche informe, mon opiniâtre absence profonde de cœur. Il y a longtemps que la conscience, la pitié, l'espoir m'ont quitté, s'ils ont jamais existé.

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Ben faut quand même interpreter juste un peu le film pour le comprendre, sinon ce n'est qu'une succession d'image avec des acteurs qui jouent différents rôles sans grand interet. Moi je vois ça comme ça.

 

On va pas passer 5 heures à interpreter le film, quoique, on pourrait le faire et en chercher plusieurs, ce qui serait assez "magique" da,ns le ciné, mais de là à ne chercher aucune interpretation, ça me rend assez mitigé.

Mais c'est encore une question de gout là je pense, tu parlais d'art, ben son film est une oeuvre d'art que chacun admire selon ses propres critères, et ça c'est fort de la part du réalisateur

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