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L'histoire d'un père et son fils, enfermés pour un crime qu'ils n'ont pas commis. La réalisation n'a rien d'exceptionnel, on dirait parfois même un téléfilm, mais ce film est très bon par l'émotion qu'il transmet au spectateur, la relation père-fils touchante et son jeu d'acteurs avec le duo Daniel Day Lewis - Pete Postletwhaite jouant à la perfection.

J'ai vu ça au cours d'anglais en VO sous titré anglais, je le rematerai surement un jour histoire de bien tout comprendre..

YES SIR!

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À bout portant.

 

Je sais que ça fait déjà un périt moment que le film est sorti, mais p***** ce film est vraiment bien. Un conseil, respirez un grand coup avant de commencer, parce qu'après ça n'arrête pas. Très bien joué et bien emmené, ce film est de bonne facture. À voir.

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À bout portant.

 

Je sais que ça fait déjà un périt moment que le film est sorti, mais p***** ce film est vraiment bien. Un conseil, respirez un grand coup avant de commencer, parce qu'après ça n'arrête pas. Très bien joué et bien emmené, ce film est de bonne facture. À voir.

Entièrement d'accord. Je disais justement la même chose à une amie il y a 20 minutes !


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Drive est l'exemple typique du film envers lequel je nourrissais de nombreuses attentes et qui s'est finalement avéré décevant. J'ai pourtant apprécié les premières minutes du long-métrage, qui nous embarquent instantanément dans la double vie que mène le personnage principal. Honnête travailleur la journée, il utilise ses talents derrière un volant pour servir toute sorte de crime avec lesquels il n'entretient aucun rapport une fois la nuit tombée. Selon ses propres règles, il incarne parfaitement le héros solitaire pour qui rien ne semble avoir une réelle importance.

 

Le rythme du film est donc relativement lent, pour nous transmettre à travers les images cette même apathie que ressent le Driver, afin de nous positionner dans un état semblable au sien. Le problème principal réside donc, à mon sens, dans l'antipathie que provoque Ryan Gosling, très silencieux, complexe, nous n'arrivons jamais vraiment à le connaître ou à le comprendre. La base du film résidant sur sa relation avec les autres personnages il devient donc énormément difficile d'être touché par cette histoire, tant une distance nous sépare du héros. Nicolas Refn affirme pourtant avoir voulu rendre l'authenticité du bouquin à travers les images. Cependant, quand un livre peut se perdre dans les profondeurs d'un esprit pour dévoiler des sentiments et une personnalité aux lecteurs, un film se doit de suggérer le tout à travers tous les procédés possibles et imaginables. Ici, je n'ai pas retrouvé une complicité poussée avec le personnage, qui enlève donc de son charme au déroulement de l'histoire.

 

S'il est vrai que j'ai particulièrement apprécié la réalisation de Nicolas, je n'ai pas toujours compris l'enchaînement et la profondeur des séquences. Je n'adhère par exemple pas aux musiques utilisées dans le film, qui ne collent pas à l'atmosphère sombre et pesante (tout comme les écritures roses, de très mauvais goût). Seul la romance grandissante entre Driver et Irene est touchante (Carrey Mulligan excelle d'ailleurs dans le rôle de la femme qui hésite, qui doute, qui est dépassée par les évènements), et justifie de temps à autres le choix de cette bande-son. Les passages les plus agréables se révèlent alors être ceux où le héros partage des moments de complicité avec cette famille. L'ensemble est donc très poétique, s'évitant au maximum des dialogues trop présents, pour laisser le spectateur seul face à la beauté des images. Si la qualité de la mise en scène ne peut être reniée, je considère que cela n'est pas suffisant pour propulser Drive où il aurait réellement pu être propulsé.

 

Par l'exploitation d'un scénario complexe (dans sa forme j'entends), les risques étaient nombreux, et les mauvaises surprises sont malheureusement de mise dans le dernier tiers du film. Je ne comprends toujours pas la tournure de l'histoire, et je reste sceptique devant le manque de crédibilité des acteurs, qui subissent un scénario qui tire les mauvaises ficelles et qui livre un final qui n'est surprenant que par son manque d'originalité et son vide émotionnel. L'alternance entre contemplation et action était pourtant jusque là utilisée à bon escient, mais elle finit par se perdre dans des réactions qui deviennent surréalistes. Le point noir du film est donc cette incapacité à tirer profit de la richesse de cet univers pour livrer une histoire cohérente du début à la fin.

 

La poésie n'est pas marquante de par la barrière gênante qui se pose devant le spectateur, et la violence n'est pas non plus marquante, par son apparition qui en devient presque illogique et incompréhensible. Je suis donc mitigé moi-même, le film est beau, propre, et visuellement agréable, mais est-il vraiment quelque chose d'autre ? J'ai des doutes, la fin n'est pas justifiée, l'extrospection du personnage n'est pas exploitée comme il se doit, et il ne bouleverse à aucun moment. Prouesse stylistique certaine mais manque de profondeur, je comprends l'enthousiasme de beaucoup vis-à-vis de ce travail, pour ma part je préfère m'arrêter au feu orange.

Modifié par Best_07

Je suis un moi-même préfabriqué, je suis une aberration. Un être non-contingent. Ma personnalité est une ébauche informe, mon opiniâtre absence profonde de cœur. Il y a longtemps que la conscience, la pitié, l'espoir m'ont quitté, s'ils ont jamais existé.

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Rolala cette déception Tintin :( Je m'y attendais mais pourtant la première partie du film m'avait agréablement suprise, je trouvais que Spielberg était respectueux et j'en étais vraiment à m'enthousiasmer à l'idée qu'il s'occupe ensuite d'autres albums (genre les 7 boules de cristal :wub: ou l'étoile mystérieuse). Mais la dernière partie, à partir de la transition avec le Crabe aux pinces d'or (dont je ne vois pas toujours pas l'intêret d'ailleurs...) est vraiment vraiment vraiment différente de l'univers de la BD. Après ouais c'est bien fait, ya de chouettes scènes d'action et tout et et tout, mais c'est de la poudre aux yeux quoi.

 

Sinon les personnages sont biens retranscrits, la 3D est magnifique, ya de l'humour, voila c'est quand même Spileberg qui adapte une BD culte donc forcement ca se matte bien. Mais ca me désole de voir que même un réalisateur comme ca parvient pas à juste rester humble et a besoin de rajouter des trucs qui n'ont rien à voir et faire des coupes dans les albums. C'est quoi ce délire avec la Castafiore qui sort de nulle part, Zacharie et son plan bidon la et Tournesol qui est carrèment pas la ? Pfffff :( décu

Modifié par RVN10
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Ouf, merci, je pensais être le seul à avoir trouvé le dernier tiers du film particulièrement agaçant. Enfin, on ne changera pas Spielberg, mais bon, la course poursuite et la séquence avec les grues, c'était vraiment de trop. Déçu aussi de la non-présence de Tournesol, il devrait apparaître dans le prochain épisode, normalement.

Je suis un moi-même préfabriqué, je suis une aberration. Un être non-contingent. Ma personnalité est une ébauche informe, mon opiniâtre absence profonde de cœur. Il y a longtemps que la conscience, la pitié, l'espoir m'ont quitté, s'ils ont jamais existé.

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Best_07 je suis impatient de te répondre sur Drive. Je suis sortis du ciné il y a quelques heures et mon avis diffère du tiens.

 

Mais je vais attendre demain histoire de laisser reposer tout ça. ;)

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"Dimitar Berbatov puts down his French cigarette, finishes off his Cognac and then nets with a wonderful back-heeled finish. Class."

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Parce que Spielberg va s'attaquer à d'autres tomes de la plus grande bd belge ? Noooooooooooooooooooooooon ! J'ai pas encore vu le Tintin de Spielberg, j'ai peur d'être comme vous, déçu.

U-N-I-T-E-D, United are the team for me

 

 

"Het is niet echt de vraag OF we het WK 2014 winnen, de vraag is eerder: met hoeveel doelpunten verschil winnen we de finale?" De Motivees/Les Motivées

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Insomnia aussi, une tuerie.

Ouaip, je l'ai vu hier et effectivement, c'est une tuerie.

On peut dire que vous avez une vision socialiste du football ?

 

Arrigo Sacchi : J'ai une vision correcte d'un sport d'équipe dont l'âme est le jeu. Voilà d'ou je pars.

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Bon film.

David Ayer à la réal' dont le deuxième film est "Au bout de la nuit" (ça se voit) et à qui on doit aussi le scénario de Training Day.

Bref comme dans les films cités précédemment, on a droit à une histoire dans le milieu de la police, ou plutôt ce qui s'y rapporte puisqu'ici on suit les aventures de deux glandeurs qui cherchent du taf.. Ballades en voiture dans les rues de L.A. mélangées avec un langage cru (un nombre incalculable de "f***"), de la violence, des moments de défonce et on obtient ce "Bad Times".

Ca fait très classique mais la non présence d'un héros, la B.O bien rythmée et la réalisation très soignée font que le film fait mouche.. Sans compter un très bon jeu d'acteurs (Bale en fou violent en tête mais son conjoint sort une bonne perf aussi). On regrettera quelques longueurs par contre..

C'est fou ce que Bale ne joue que dans de bons films

YES SIR!

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Je viens à l'instant de voir "Meurtre à Alcatraz" ... Je ne comprend pas comment ça se fait que je n'ai jamais vu ce film :o

 

Cela fait longtemps (depuis que j'ai vu Sleepers) qu'un film ne m'avait pas foutu une telle claque !

 

Vite fait, le synopsis:

 

Etats-Unis, fin des années 30. Le jeune Henri Young (Kevin Bacon), coupable d'avoir dérobé cinq dollars pour aider sa soeur, est incarceré à la prison d'Alcatraz. Après une tentative d'évasion, il se voit condamné au cachot par le directeur, Milton (Gary Oldman). Durant trois années, ce jeune homme va connaître l'horreur d'une détention inhumaine... Lorsqu'enfin il ressort, il tue devant des centaines de témoins celui qui l'a peut-être trahi...

 

Kevin Bacon (j'étais déjà fan ^^) est tout simplement énorme et incroyable. Une performance absolument parfaite. Il en est de même pour l'avocat (Christian Slater, lui, je ne le connaissais pas, mais il était sensas'), très attachant et excellent.

 

Quoi qu'il en soit, j'ai fais l'erreur de ne pas avoir regardé ce film plus tôt ... je vous le conseille de le mater au plus vite ^^

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Best_07 je suis impatient de te répondre sur Drive. Je suis sortis du ciné il y a quelques heures et mon avis diffère du tiens.

 

Mais je vais attendre demain histoire de laisser reposer tout ça. ;)

 

Ca ne m'étonne pas, en ce moment mes avis sont plutôt à contre-sens.

 

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Pusher est le premier épisode d'une trilogie réalisée par Nicolas Winding Refn. Cette première partie nous plonge dans le monde de la criminalité de bas étage à Copenhague. Par l'intermédiaire de deux dealers, Frank et Tonny, nous allons découvrir cet univers sale, sombre, et sans pitié, duquel chacun essaie de s'échapper par des plaisirs épicuriens. C'est le cas de nos deux protagonistes, qui vivent de leur trafic, et semblent s'en contenter. Mais lorsqu'un de leur échange se voit contrarié par la police, Frank se retrouve endetté auprès de Milo, un homme puissant et dangereux.

 

Pour faire ressortir cette impression poussiéreuse des rues danoises, Refn insiste sur le fait de rendre ses images on ne peut plus réalistes. Les lieux sont délabrés, avec un teint grisâtre constamment présent, du ciel aux bâtiments, qui donne la sensation de baigner dans la moisissure. Images dérangeantes, dans lesquelles chaque personnage se fond sans problème, comme incrustés à l'environnement. Plus marquant encore, le film n'enchaîne quasiment que des gros plans, qui s'attardent sur Frank, personnage qui monopolise l'écran à lui tout seul. En plus de cela, l'utilisation répétitive d'une caméra à l'épaule renforce l'aspect quasi-documentaire de Pusher.

 

Tous ces procédés rendent évidemment l'immersion totale, nous avons l'impression de connaître cette ville sur le bout des doigts, et l'intention du réalisateur de nous embarquer dans cet univers glauque à souhait est réussi. Tous les intervenants sans exception ont ce point commun, celui de vouloir s'évader de leur vie quotidienne, par quelque moyen qui soit. La drogue, le sexe, la violence, tout est bon à prendre pour oublier, et c'est ce qui rend chacun de leurs actes compréhensibles. Frank l'est d'autant plus, fortement empathique, on va vibrer avec lui, qui n'est certes pas exempt de tout défauts mais c'est cela qui le rend si attachant. Partageant l'écran sur la première partie avec Tonny, il va ensuite le partager avec Vic, femme avec qui il entretient une relation compliquée. Sous pression, il va devoir trouver de l'argent pour rembourser ses dettes, coûte que coûte. Sa descente aux enfers et sa chute vers le désespoir en devient alors passionnante.

 

Progressivement nous allons constaté la faiblesse de Frank, cette même faiblesse qui est la même chez tous les personnages. La peur renforce la cruauté, au point de dénaturer les réactions, et la faiblesse devient alors une force, qui leur permet de survivre. Les dialogues sont par ailleurs très crus et parfaitement dans le ton, enfonçant encore plus le long-métrage dans le film noir par excellence. La fin représente à elle-même toute cette faiblesse, les actions devenant des actes désespérés, qui ne changent en fin de compte rien de fondamental.

 

Malgré tout, le gros défaut, non négligeable, c'est que la qualité se perd à travers l'enchaînement des situations, qui ne sont finalement ni originales, ni haletantes. Le rendu n'est pas bonifié par un scénario impeccable, si la pression est au rendez-vous, elle n'atteint jamais un seuil d'intensité capable de renverser le spectateur. Pusher ne parvient à aucun moment à se détacher et à devenir un film référence, il reste toujours sur un rythme plaisant mais qui n'en demeure pas aussi puissant qu'on aurait pu l'espérer. Comme pour les autres films de Nicolas Winding Refn, je dénote un léger manque de consistance, qui oblige donc le film à rester campé sur sa ligne directrice, sans exploser à un moment ou à un autre.

 

Toujours est-il que ce premier épisode est loin d'être mauvais, puisqu'il arrive à nous engouffrer dans cette criminalité ambiante avec aisance, et qu'il se base sur un personnage très humain et plaisant à voir évoluer. Mais le manque de profondeur ne le rend finalement intéressant qu'à un certain degré, sans pousser encore plus loin l'expérience. Peut-être que l'intensité recherchée se retrouvera dans les deux autres volets, c'est vraiment ce que j'en attends. Pour le moment, la déception prend le pas.

Modifié par Best_07

Je suis un moi-même préfabriqué, je suis une aberration. Un être non-contingent. Ma personnalité est une ébauche informe, mon opiniâtre absence profonde de cœur. Il y a longtemps que la conscience, la pitié, l'espoir m'ont quitté, s'ils ont jamais existé.

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Je suis en mode Halloween aujourd'hui et donc si quelqu'un pouvait me conseiller un film d'horreur je suis preneur !!!

 

The Strangers :wub:

U-N-I-T-E-D, United are the team for me

 

 

"Het is niet echt de vraag OF we het WK 2014 winnen, de vraag is eerder: met hoeveel doelpunten verschil winnen we de finale?" De Motivees/Les Motivées

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Perso j'aurais voté pour devils rejects .......

I AM A RED DEVIL AND PROUD OF IT !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

United forever

"Ces injections de speed dans le jeu mancunien agissent comme des décharges électriques sur le cortex de l'adversaire. Des coups violents qui sapent le moral, à force de courir dans le vide, avec la mort aux trousses. Parce que c'est bien connu, MU attaque en meute." SO FOOT 30/04/2009

 

Je voue un culte à Jiminy :bave:<----------- Ceci est un Hoax ... la réalité est que c'est Jiminy qui me voue un culte mais il l'assume pas :D

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Tintin je l'ai vu la semaine dernière et je vais pas dire qu'il était excellent mais on passe une bonne heure et demi et la 3D est vraiment bien faite, donc c'est plutot positif.

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"El tipo puede cambiar de todo. De cara, de casa, de familia, de novia, de religión, de dios. Pero hay una cosa que no puede cambiar Benjamín. No puede cambiar de pasión" - Sandoval

"Football is a whole skill to itself. A whole world. A whole universe to itself. Me love it because you have to be skillful to play it! Freedom! Football is freedom.” – Bob Marley

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A Perfect World s'illustre comme une véritable ode à la liberté. Dès le début du film, avec l'évasion de deux prisonniers, ce désir de fuite vers l'"ailleurs" se retrouve fortement prononcé. Parmi ces deux hommes, Butch, un personnage au caractère complexe, qui se dévoile d'emblée comme un faux voyou, certes complètement cinglé, mais avec de vrais principes. Contraints de prendre pour otage un petit garçon, Philip, une aventure de tous les instants démarre pour ces personnages, aventure à la fois externe et interne.

 

Le film va alors se retrouver structuré à la manière d'un road movie, qui sera le résultat d'une cavale continue à l'echelle de l'état du Texas. Faisant office de quatrième passager, le spectateur se met lui aussi à rêver d'illusions, d'un départ vers un monde parfait. Pour rendre cet aspect transparent à l'écran, Clint Eastwood joue volontairement sur la souplesse de son cadre. Aéré et clair, c'est une impression de douceur qui ressort de tout le long-métrage. Douceur visuelle et émotionnelle, c'est une certitude, puisque rien n'est anodin dans ces images, qui collent parfaitement à l'idée derrière la forme. Tout est métaphorique et pleinement orchestré pour s'avérer aussi touchant que compréhensible.

 

Outre le fait d'être une histoire de banditisme, de traque policière, A perfect World est surtout, et avant tout, une étude des relations père/fils. Le duo qui se met en place entre Butch et Philip, renommé Buzz, est exceptionnel tant dans son élaboration que dans son contenu. Leur complicité grandissante est justement dosée pour en devenir fascinante. L'écriture scénaristique des dialogues qui les font intervenir nous berce à la fois dans l'intelligence philosophique et la profondeur humaine, tout en se gardant bien une dose d'humour et de complexité dans les rapports. Kevin Costner, idéal en homme protecteur et plein de valeurs, mentionne clairement cette complicité en énonçant : "Toi et moi, nous avons beaucoup de points communs". L'empathie qu'éprouve Butch pour Philip est profonde, comme s'il se revoyait lui-même à son plus jeune âge, comme s'il le connaissait depuis toujours. Deux enfants abandonnés, qui recherchent quelque chose, qu'ils vont trouver tous deux grâce à leur rencontre. Et ce qui devient le principal atout de cette relation, c'est qu'elle n'est en rien prévisible ou banale, alors que cela aurait pu facilement être le cas. Non, leur relation, bien que dévoilée avec beaucoup de simplicité, se révèle complexe et unique.

 

Si une relation père/fils se veut évidente entre eux, ce ne sont pas les seuls personnages dont les rapports reposent sur ce thème. Du côté des policiers qui les traquent, une liaison similaire va naître entre Red, responsable des opérations, et Sally, une jeune femme experte en psychologie. Cette histoire est certes moins développée, mais l'évolution qui en découle est tout aussi symbolique. Ce sont d'ailleurs ces quatre personnages qui sont les seuls qui importent vraiment, le reste ne faisant que graviter autour d'eux pour faire ressortir leurs traits de caractère.

 

Le film dans sa continuité n'est alors que plaisant, tant le travail réalisé sur la psychologie des personnages est une vraie réussite. Tout comme les situations qui les mettent en scène, qui malgré une certaine fluidité cyclique dans le déroulement, ne deviennent jamais lassantes. A Perfect World est l'image même du film qui arrive à se reposer sur tout type d'émotions, de l'humour à la nostalgie, sans qu'un seul de ces sentiments ne prédomine et laisse le spectateur campé sur une seule vision. C'est là où Buzz voit son rôle encore plus marquant. Lui et sa curiosité, lui et sa naïveté, lui et son costume de fantôme, il alterne avec exactitude la joie et la tristesse, l'humour et la mélancolie. Pluriforme sur le fond, même la sensation de fatalité qui se dégage de la fin du film n'est en rien à vocation unilatérale. Les personnages arrivent à terme avec une recherche qui a été satisfaite, et une paix qui a été retrouvée. La liberté est totale, symbolisée par cet hélicoptère ou ce rayon de soleil. La beauté visuelle n'a finalement d'égale que la beauté émotionnelle, qui s'avère maîtrisée d'une main de maître. Clint Eastwood ne se prive même pas du luxe de recouper la fin avec le début, comme tout artiste qui veut donner à son oeuvre une impression de perfection.

 

Un monde parfait ? Non. Un film parfait ? Oui.

Modifié par Best_07

Je suis un moi-même préfabriqué, je suis une aberration. Un être non-contingent. Ma personnalité est une ébauche informe, mon opiniâtre absence profonde de cœur. Il y a longtemps que la conscience, la pitié, l'espoir m'ont quitté, s'ils ont jamais existé.

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Titre du prochain James Bond : Skyfall, toujours avec Daniel Craig et le méchant sera interprété par... Javier Bardem. Alléchant !

We're going Wild Wild Wild ! We're going Wild Wild Wild ! So come on David Moyes, play like Fergie's Boys !

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