ericantona Posté(e) le 27 décembre 2008 Partager Posté(e) le 27 décembre 2008 je ne sais pas s'il y a des fans de voile, de courses en bateaux et tout ça, comme il n'y avait pas de topic je le crée avec le témoignage d'Elies qui a survécu à un accident sur son bateau (il a été éjecté du bateau, sa jambe s'est cassée sous le choc si j'ai bien compris) et a enduré deux jours entiers seul dans son bateau avec un fémur cassé 26/12/2008 14:32 Voile - Vendée Globe - Eliès raconte son calvaire [Yann Eliès revient en détails sur sa mésaventure. (Albe Seaman / Commonwealth of Australia 2008)] Depuis son accident, le skipper de Generali n'était en communication qu'avec son équipe et Marc Guillemot. Arrivé lundi à Perth, et opéré depuis, Yann Eliès a pu s'entretenir longuement vendredi matin avec son équipe de communication. Retour sur les circonstances de son accident. «Là, j'ai un trou noir» «J'avais 25 à 30 noeuds de vent, sur une mer encore assez creuse... J'avais un petit souci de bout sur le bout dehors qu'il me fallait régler avant d'envoyer le gennaker. Je me suis décidé à aller en bout de tangon, attaché avec mon harnais. Les conditions me paraissaient maniables, mais j'ai dû mal les juger car alors que j'étais en bout d'étrave, le bateau est parti en survitesse, se survient le skipper, encore indemne à ce moment. Je n'ai pas eu le temps de me dégager de ma position et le bateau a planté violemment dans une vague à 20 noeuds de vitesse. J'ai été éjecté, et à l'impact, ma jambe a cédé. A partir de là, j'ai un trou noir. Je crois que je suis resté agrippé au balcon par la main gauche. Le harnais a plié sous le choc... Dans ces cas-là, on trouve des ressources insoupçonnées. Dans la douleur, j'ai réussi à repasser le balcon et la filière et à me laisser tomber sur le pont. De là, je me suis traîné jusqu'au cockpit et jusqu'à ma bannette. Je me suis déshabillé pour voir l'état de ma jambe... et l'attente a commencé.» Le calvaire de l'attente L'infortuné concurrent a ensuite vécu un véritable calvaire en subissant 36 heures de souffrance, d'abord en solitaire, avec des vivres et de l'eau en accès limité. «Je me suis concentré très fort pour ne pas bouger et essayer de trouver la bonne posture pour moins souffrir. Chaque mouvement était un supplice. Erwan Steff m'a alors été d'un très grand secours et m'a aidé à vivre ces heures difficiles», se souvient Yann Eliès alors immobilisé. La lueur Guillemot Pendant ce temps, un concurrent s'est dérouté pour venir le secourir. Le Briochin entrevoit enfin une lueur d'espoir : «L'arrivée de Marc Guillemot, particulièrement quand je l'ai vu de mes yeux par le hublot, m'a considérablement regonflé le moral, a confié Yann Eliès. J'ai retrouvé un semblant d'énergie et de motivation pour tenter de récupérer des médicaments et de la boisson. Millimètres par millimètres, avec d'infinies précautions, j'ai pu mettre la main sur des médicaments anti-douleur, et sur une canette de soda. Informé par Erwan de la progression des sauveteurs Australiens, j'ai retrouvé moral et énergie... » La délivrance Embarqué à bord de la frégate Arunta, le Français a pu ensuite être pris en main par les médecins, voir sa famille et goûter aux joies de «de plus être ballotté». «Savoir que j'allais être opéré et que je pourrais remarcher sans séquelles m'a fait un bien énorme. Mais le vrai bonheur a été l'arrivée de mes proches, famille et amis, a-t-il conclu depuis le Royal Perth hospital. J'ai enfin pu parler et partager mon épreuve, ma douleur, mes inquiétudes, avec les gens que j'aime...» l'Equipe.fr c'est hallucinant cette histoire quand même. comment il a du souffrir, il en faut des ressources pour tenir comme ça seul avec un os de la jambe pété sur un petit bateau perdu en pleine mer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ManUforever Posté(e) le 27 décembre 2008 Partager Posté(e) le 27 décembre 2008 Bonne idée la création de ce topic, la voile j'en ai fait et il m'arrive de faire des petites virées en mer de temps à autre. Pour ce que ça intéresse le Boxing Day est aussi le traditionnel jour du départ de la Sidney Hobart. L'histoire d'Elies est hallucinante oui c'est le mot, à chaque Vendée Globe il y a ce genre d'aventure. Vu par les cahiers du foot: ventre mou"Elyes se fracture le fémur à 1500 km des côtes" (Télématin). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ericantona Posté(e) le 6 janvier 2009 Auteur Partager Posté(e) le 6 janvier 2009 c'est un Vendée Globe de fou cette année 06/01/2009 20:24 Voile - Vendée Globe - Jean Le Cam récupéré Jean Le Cam (VM Matériaux), qui a chaviré la nuit dernière dans les eaux territoriales chiliennes - à environ 380 km des côtes au sud-ouest du cap Horn - a été récupéré par Vincent Riou mardi soir. Ce dernier a réussi à le hisser sur son bateau, PRB. «Jean Le Cam a réussi à sortir seul de VM Matériaux, a confié Denis Horeau, le directeur de course. Vincent a fait quatre passages à bord de PRB pour le récupérer. Au quatrième passage, il a permis à Le Cam de monter à bord de PRB.» Durant la manoeuvre, le bateau de Vincent Riou a été légèrement endommagé. Un outrigger (pièce qui maintient le mât en tension) a été brisé dans un choc contre la quille de VM Matériaux. «Les deux navigateurs sont ensemble, ils ont réussi à virer de bord, à consolider le mât pour qu'il reste droit, a poursuivi Horeau. Ils sont suivis de près par Armel le Cleac'h (Brit'Air) qui a assisté à tout ça (...) Les deux bateaux naviguent à petite vitesse, ce qui permet à Vincent Riou et Jean Le Cam de remettre de l'ordre dans PRB et de retrouver des conditions de vie un peu plus normales.» Jean Le Cam avait rapidement signalé son naufrage, avant que la communication ne soit coupée. Après avoir activé ses deux balises de détresse, il n'avait ensuite plus donné signe de vie. Vincent Riou, qui s'était dérouté, avait déjà été le premier à reprendre contact avec lui dans l'après-midi. Un pétrolier chilien était auparavant arrivé sur les lieux du naufrage mais n'avait pu tenter aucune opération de secours en raison d'une mer difficile. Armel Le Cléac'h (Brit Air) a également dévié de sa trajectoire. Il a assisté à l'intervention de Vincent Riou et suit désormais PRB. La direction du Vendée Globe a annoncé dans la soirée que les navires mis à disposition par les autorités du Chili avaient, du coup, cessé leur route. (Avec AFP) l'Equipe.fr Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rooneydu93500 Posté(e) le 6 janvier 2009 Partager Posté(e) le 6 janvier 2009 il a eu de la chance. mais il est pas encore sauvé comme c' est dit dans l' article le bateau est abimé et la seule solution c' est de se diriger vers ... l' antartarctique ils ont 12 heures pour réparer le bateau sinon ça va être très dur. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ericantona Posté(e) le 7 janvier 2009 Auteur Partager Posté(e) le 7 janvier 2009 vraiment, après celle d'Elyes, c'est une histoire de malade là, on se croirait au cinéma (faut se rendre compte de la difficulté de rapprocher un petit bateau d'un autre petit bateau dans un océan déchainé, de lancer une corde, de ramener quelqu'un sur son bateau...) : 06/01/2009 23:27 7 commentaires Voile - Vendée Globe - Riou : «Une bonne étoile» A bord de PRB, Vincent Riou a procédé au sauvetage de Jean Le Cam mardi soir. Ce dernier avait chaviré avant le Cap Horn dans la nuit de lundi à mardi. Sur le site Internet du Vendée Globe, Riou raconte comment il a vécu son intervention. Le constat en arrivant sur place, le rôle de Vincent et d'Armel (Le Cléac'h), la récupération de Jean : «VM Matériaux était partiellement rempli d'eau, tout l'arrière était immergé. Il a donc vécu caché dans l'étrave du bateau, avec sa petite réserve d'air. Et puis, il a pris son courage à deux mains et il est sorti ! Je n'avais qu'une peur, c'est qu'il sorte et qu'on ne soit pas là. Alors toute la journée, on s'est relayé avec Armel. Et puis cet après-midi, j'ai vu des choses sortir par l'arrière, des caisses et puis la trappe cassée. Puis Jean est sorti, il a réussi à monter sur la coque du bateau et à s'accrocher au safran sous le vent. Mais à chaque vague, il passait sous l'eau, la situation était très précaire, très stressante pour lui et pour moi aussi. Ça a été un moment très intense, plein de stress. Ça a dû durer un quart d'heure. Ça a été le moment le plus difficile pour moi, je savais que c'était maintenant ou jamais. J'ai joué le tout pour le tout.» Outrigger cassé, opération en double, in extremis : «Je suis passé une première fois et je lui ai lancé un cordage qu'il n'a pas réussi à attraper. Je ne voulais pas qu'il lâche son bateau sans avoir attrapé le bout. J'ai fait trois passages sans succès. Au quatrième, j'y suis allé plus près, un peu trop près d'ailleurs car j'ai endommagé le bateau. J'ai entendu un crac devant, mais j'ai vu que Jean avait réussi à attraper le cordage. Il l'a passé autour de lui et je l'ai ramené au winch. Puis j'ai constaté que l'outrigger (bâbord) était cassé, je pensais que le mât était tombé, en fait, il était gîté de 30 degrés sous le vent. Avec Jean, on a réfléchi et on a fait la manip'. On a empanné, c'est le plus bel empannage de notre vie comme a dit Jean. L'opération était scabreuse ! On a remis le mât droit, sécurisé l'outrigger.» Le moral de Jean : «Jean va bien, il est content d'être là. Il vient de passer les 24 heures peut-être pas les pires de sa vie de marin, mais en tout cas pas les plus agréables. Lui et moi sommes heureux d'être là, parce qu'il y a quelques heures, ça n'était pas gagné.» Un grand ouf : «Je ressens maintenant un énorme soulagement. Lorsque Jean a chaviré, j'étais au téléphone avec lui ! J'ai cravaché toute la nuit, je ne savais pas quel était le caractère d'urgence. Mais avec le froid, dans de l'eau à 5 degrés, j'ai passé ma journée à imaginer tous les scénarios. Finalement ça a été un beau travail d'équipe avec le MRCC, la direction de course, Armel et le pétrolier qui m'a guidé pour retrouver Jean plus facilement.» L'avenir : «De toute façon, dès que j'ai réussi à l'embarquer à bord, plus rien n'était grave. On se dirige maintenant vers le Sud-est (sous grand voile avec trois ris et rien devant), vers les îles Diego Ramirez, vers le canal de Beagle ou vers Ushuaïa. Je n'ai pas envie d'arrêter là mon tour du monde. Je réfléchis à différentes solutions pour continuer.» Conclusion : « On a eu une bonne étoile et c'est tant mieux. Cette histoire fait partie de notre métier, de notre vie de marin et ce soir nous sommes deux marins heureux. » (Avec vendeeglobe.org) l'Equipe.fr Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Vidic-15 Posté(e) le 7 janvier 2009 Partager Posté(e) le 7 janvier 2009 Tant mieux qu'il s'en soit sorti! Je ne regarde pas spécialement, mais j'avais entendu ça sur Infosport, donc ça me rassure de savoir ça. Mais il me semblait qu'il y avait quelqu'un d'autre aussi, qui était juste derrière je crois, qui ne donnait plus de signe de vie... après j'ai du mal entendre... GET IN THERE !!!"You're gonna do us all proud. When you put on those red shirts just...do it! You can win this thing. If I could choose anybody I wanted, from Hungary, West Germany, Italy, Spain, all of South America...I'd still pick every single one of you...You're Manchester United...Go over there and get stuck in!"- Jimmy Murphy. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Luca Toni Posté(e) le 7 janvier 2009 Partager Posté(e) le 7 janvier 2009 Truc de fou le Vendée globe, on est mieux sur virtualregata.com, ça craint moins 20LEGEND "Le ballon c'est comme les femmes, il aime les caressses" Eric "The King" Cantona La devise de Sir Alex Ferguson : "My way or the highway" en gros comprenez : C'est comme ça ou dégagez Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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