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Ole Gunnar Solskjaer

Fergie Babes
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Tout ce qui a été posté par Ole Gunnar Solskjaer

  1. Les opérations ont étés nécessaires pour justement que ce que tu viens d'écrire n'arrive pas. Mais pour retrouver un niveau il faut des matchs.
  2. Très intéressant pour le club et pour nous les fans, avec + de possibilités sans doute d'avoir des places. Que Glazer lache peut etre quelque chose qu'il ne maitrise plus, ou quil aboule l'oseille pour combler une partie de la dette, nous prouvant sa bonne foi. A l'époque les supporters pouvaient influer sur des décisions concernant le club. maintenant ils n'ont même plus leur mot à dire j'ai l'impression, les Glazers donnent l'impression de faire une politique de l'autruche.
  3. Ce résultat nous permet d'avoir notre destin en main pour etre Champion d'Angleterre. le retour de Drogba a fait beaucoup de bien. Un cadeau venu du ciel de la part de Hull...
  4. J'avais fait une série de 7 victoirs consécutives par + de 3 buts d'écart avec ça Mais bon vu que je les détestent... Et puis c'est fini maintenant le temps ou il fallait tout le temps gagner, maintenant je joue pour le plaisir, sans challenge, et ceux qui se la pètent c'est bien de les voir gagner en les laissant rester les meilleurs. Après il y a bien maitriser son sujet et etre humble, et bien maitriser son sujet et être Hautin, un peu le genre Wenger quand il gagne. Ce qui ne donne pas vraiment envie de jouer contre ce genre de specimen.
  5. Tu donnes le ballon à Ibrahimovic, tu cours et tu marques j'ai fait un 6-0 comme ça avec 6 pions de Zlatan xD
  6. ? Anecdotes, tout ce qui concerne le Celtic Glasgow hors info officielle transfert. Qui est dans le topic prévu à cet effet (Transferts et rumeurs Autres Championnats).
  7. Pourquoi du gachis? Le Celtic est un club tout à fait respectable et très bien pour lui, il va se remettre à marquer et retrouver une confiance. C'est un très bon choix de sa part je trouve, il devenait le néant en PL.
  8. Cela pourrait alléger la masse salariale si il ne joue vraiment plus... Mais je ne vois pas Ferguson l'abandonner en milieu de saison... Il peut apporter encore des choses, il a parfois le nez pour marquer un but bien important, comme celui contre City par exemple.
  9. Ole Gunnar Solskjaer

    CAN 2010

    La dernière compétition Mondiale était en 1990 avec de bons matchs de leur part à l'époque, en accrochant la Hollande notamment et l'Irlande, respectivement 1/8eme de finaliste (défaite contre le futur champion allemand 0-2 (Klinsmann et une superbe feuille morte de Brehme) et les 1/4 de finalistes (contre l'Italie 0-1 Toto) perdant simplement contre l'Angleterre (demi finaliste) 1-0 avec un but de Mark Wright. C'est pour moi les meilleures chances Africaines d'aller loin en mondial mais ils n'arrivent pas à se qualifier, ce qui est assez bizarre. Depuis justement encore cette Coupe du Monde 90 avec le Cameroun, perdant en + de justesse face à l'Angleterre en prolongation en ayant mené 2-1 grace à Eugène Ekéké (joueur de Valenciennes à l'époque) sur une passe lumineuse de Roger Milla. Mais 2 pénos de Lineker à la 83eme et 105eme auront eu raison finalement de ce match avant de perdre à son tour aux tirs aux buts face aux allemands avec le raté légendaire de Chris Waddle qui tire complètement au dessus. Après cette longue parenthèse nostalgie, on ne ressent pas vraiment une équipe dangereuse enfin je trouve du coté du continent africain, avec juste une surprise sénégalaise venue de loin. Est ce l'année de l'éternel faux favori ivoirien?
  10. Un joli Montpellier Nimes lors de la 37eme journée de Ligue 1 avec MHSC 3eme et Nimes 20eme avec 11 points c'est pas ça que tu veux voir? Avec évidemment déroute à la clé... Mais non Jean Jacques la Mandrique sera à la hauteur comme Mickael Madar à l'époque de Cannes
  11. C'était un jeune espoir en devenir lui, je ne l'ai vu jouer 2 fois avec Genk et une fois avec Alkmaar. Il m'a semblé qu'il avait le potentiel pour espérer bien plus huppé que le Standard, avec tout le respect que j'ai pour le Standard bien sur. J'aimerai avoir vos avis sur lui actuellement
  12. Naples va avec sa réputation rugueuse Ils ont des joueurs sur le terrain très nerveux. Ils jouent avec leur énergie lol A noter encore une pauvre Juventus hier 1-1 à domicile, un pénalty obtenu par Del Piero, très généreusement accordé par l'arbitre, le BOSS le transforme mais par la suite une belle égalisation face à une défense statique, égalisation signée Mauri qui trainait au centre avec une reprise qui fusille Manninger
  13. Double sens? Car au passage les gens qui l'avaient attaqués se sont tous mis à la vérité. Bunny-Tsuniko, perche tendue, tu t'asseois bien dessus C'était tellement bien construit... Pour une enflammade digne de Denis Balbir. Clap de fin du Hors Sujet. Le but de Nani a été accordé à Almunia, et apparemment le but de Vermaelen détourné a été accordé au belge Un peu injuste...
  14. On va pas le comparer à la nanny qui est décédée (d'ailleurs plus connue lors de sa mort que de son vivant et de ses émissions ou on change de chaine) En tout cas lui il est bien présent et s'occupe de dribbler ses adversaires. On va le voir s'occuper de mômes bientot avec de la chance. J'espère un jour pouvoir parler de Nanification pour un futur jeune joueur d'avenir, cela voudrait dire que cet homme aura été grand.
  15. Pour un droitier le pied gauche se travaille plus facilement que si c'était l'inverse, il peut faire son année (sympathique) et se diversifier, Nani peut aussi tenter de rejouer à gauche, mais ce n'est pas à l'ordre du jour, surtout que je n'oublie pas Park qui peut nous faire du Ribéry à chaque match joué.
  16. Foot - Transferts Mancini prêté au Milan AC Un temps courtisé par Marseille, Mancini a finalement rejoint le Milan AC sous forme de prêt. (EQ) C'était dans l'air depuis quelques heures, c'est maintenant fait d'après les médias italiens. Alessandro Mancini quitte l'Inter pour le Milan AC où il a été prêté avec option d'achat selon La Gazzetta dello Sport et Il Corriere dello Sport. Adriano Galliani a confirmé l'opération. Mancini avait failli rejoindre Marseille avant que la piste ne soit abandonnée, l'OM étant lassé d'attendre une réponse du Brésilien. Un temps annoncé à l'Inter en échange de Mancini, le Tchèque Marek Jankulovski a refusé de quitter le Milan. Le joueur priviligierait un retour en République Tchèque. Mancini est la troisième recrue de l'AC Milan cet hiver après David Beckham et Dominic Adiyah, jeune attaquant ghanéen sacré champion du monde avec les moins de 20 ans en décembre. ----------- Foot - Transferts Braafheid au Celtic Le Celtic Glasgow est décidément très actif sur le marché des transferts. Le club vient d'enregistrer son sixième renfort. Le défenseur international hollandais du Bayern Munich, Edson Braafheid, a été prêté au Celtic jusqu'à la fin de la saison d'après le site officiel du club écossais. Le joueur vient pour gagner du temps de jeu et espère obtenir sa place pour le Mondial en Afrique du Sud. ----- Foot - Transferts Newcastle confirme pour Geremi Présenté aux supporters d'Ankaragücü début janvier, le milieu de terrain camerounais Geremi a bien été transféré en Turquie. Newcastle, son ancien club, a confirmé lundi la transaction après avoir longtemps démenti le départ de son joueur. Geremi s'est engagé pour une durée de 18 mois. Lequipe.fr
  17. Non mais là c'est un autre contexte, normal d'etre réaliste encore avec des clubs comme Le havre, Metz, Caen, Brest, Arles Avignon, tout ceci est assez serré. Mais on est pas 3eme par hasard en Février.
  18. 1 : C 2 : A 3 : E Bravo au futur gagnant, on ne retient jamais le 2eme. Sinon dur de choisir, des créations sympas.
  19. Rooney compense en étant bien meilleur, et Nani commence à redevenir un joueur de classe donc avec ces données on peut se le dire oui. On peut se le dire aussi, avec un grand Park les alternatives arrivent de partout, il doit etre le remplaçant naturel de Giggs en offrant des perspectives légèrement différentes. Dans 3 matchs nous retrouverons la paire centrale de choc pour jauger la complétude de notre effectif. Ils n'étaient pas la, mais Evans et Brown doivent se donner un avenir, les doublures par excellence, hier c'était vraiment pas mal, hormis une fin de match un peu + crispée.
  20. Paris a tenté Anderson (MU) Anderson, le milieu de Manchester United (13 matches cette saison), ne viendra pas au PSG.(EQ) A quelques heures de la clôture du mercato, ce lundi à minuit, le Paris-SG a tenté dimanche d'attirer dans ses filets le milieu de terrain de Manchester United Anderson. Ce gros coup a finalement échoué raconte L'Equipe, lundi : le triple champion d'Angleterre en titre, qui semblait disposé dans un premier temps à prêter le Brésilien avec option d'achat, a refusé de le laisser partir. L'autre piste menant à un milieu gauche, celle de Jérémy Menez, a été relancée, le PSG allant même jusqu'à proposer à l'AS Roma 8 millions d'euros pour son Français, mais le club italien a renouvelé son refus initial. L'Equipe signale encore que Mateja Kezman a reçu deux offres de dernière minute en provenance d'Angleterre : West Ham et Portsmouth, deux mal-classés de Premier League. lequipe.fr
  21. Ilan se tire de Saint Etienne gratuitement pour West Ham, bon coup tenté par Zola info : canal+
  22. Il aurait du l'écrire, il est cerné, il était encore sous l'émotion, le but d'Arsenal lui a donné un surplus d'adrenaline
  23. Ole Gunnar Solskjaer

    Tennis

    Federer: premier sacre pour un père comblé open d'australie | Andy Murray s’est incliné devant le génie du Suisse 6-3 6-4 7-6 (13-11), qui remporte son 16e titre en Grand Chelem, le 4e en Australie. En battant avec brio Andy Murray en finale de l’Open d’Australie, Roger Federer a prouvé que la paternité n’a émoussé ni sa motivation ni son talent. Sa capacité à produire son meilleur tennis dans les moments cruciaux lui permet de rêver de gagner les quatre tournois du Grand Chelem la même année… Roger Federer s’y est habitué depuis quelques années. Son dernier rival dans son univers, c’est l’histoire. Depuis son premier sacre à Roland Garros en 2009, suivi par sa 15e couronne en Grand Chelem, conquise à Wimbledon, la concurrence s’est fortement renforcée sur les courts, mais le meilleur ambassadeur que compte aujourd’hui la Suisse se bat désormais pour laisser son empreinte glorieuse au moment où il raccrochera ses raquettes. Cette année 2010 ne pouvait pas mieux débuter. «King Roger», l’homme qui répond toujours présent dans les rendez-vous importants, a maté une fois de plus la rébellion menée par le prince Andy Murray (6-3 6-4 7-6), qui devra patienter avant de le renverser. La finale de Melbourne annonçait des étincelles, elle a tenu ses promesses, le suspense en moins, tant le numéro un mondial a offert, de son propre aveu, «l’une de ses performances les plus accomplies de sa carrière». L’histoire ajoute un chapitre supplémentaire à cette légende vivante. Un 16e sacre en Grand Chelem, un 4e trophée en Australie et un pas sans doute décisif pour devenir dans 18 semaines le tennisman qui sera resté le plus longtemps sur le toit du monde (comprenez en tant que No 1 mondial). Mais aussi, et surtout, son premier titre en Grand Chelem acquis dans la peau d’un père, fier de ses jumelles qui viennent de fêter leurs six mois d’existence. «Un sentiment particulier, avoue-t-il. Depuis la naissance de mes filles, j’évolue d’une manière plus décontractée. Cela me convient et ne signifie en rien que je suis moins motivé qu’avant.» En recevant son trophée sur la Rod Laver Arena, Roger Federer ne manqua pas de dédier son titre à Charlene Riva et Myla Rose. «Même si mon émotion était plus forte en août dernier, lorsque j’ai remporté le tournoi de Cincinnati, à peine 3 semaines après leur naissance…» Et cette fois-ci? «Avant de partir au stade pour disputer ma finale, j’ai parlé à mes filles, plaisante-t-il. Je leur ai dit que ce serait une grande journée. Elles ont dû me comprendre, elles ont fait du bruit.» Comme Agassi Voilà donc un nouveau pied de nez à ceux qui prédisaient à Roger Federer une seconde mi-temps «plus délicate à gérer en raison de sa paternité». La réplique a fusé, avec un nouveau clin d’œil au destin. Le No1 mondial a non seulement rejoint Andre Agassi et ses quatre titres australiens, mais il est devenu hier le premier «père», depuis Agassi en 2003, à triompher en Grand Chelem… «La paternité change pas mal de choses, mais pas vraiment au niveau du tennis, rappelle encore Roger Federer…» Le Bâlois imite de surcroît l’Espagnol Albert Costa, vainqueur en 2002 à Roland Garros de son unique Grand Chelem, suivi d’embrassades dans les tribunes partagées avec ses jumelles Claudia et Alma, âgées d’un an. D’autres champions ont triomphé pour leur progéniture: Yevgeny Kafelnikov (Melbourne, 1999), Petr Korda (Melbourne, 1998), Boris Becker (Melbourne, 1996), Andres Gomez (Roland Garros 1990) et Pat Cash (Wimbledon, 1987), mais leur compteur est resté bloqué à un sacre en tant que père. Une seule exception a marqué les esprits: Jimmy Connors, vivant une seconde jeunesse pour son fils Brett et glanant trois lauriers en Grand Chelem (Wimbledon 1982, US Open 1982 et 1983). Roger Federer devrait certainement le rejoindre. D’ailleurs, depuis ce matin, il est déjà son égal au nombre de semaines passées dans le fauteuil de No 1 mondial… Tous admiratifs ❚ Severin Lüthi (son entraîneur) «Ce qu’il a accompli est incroyable. Cette finale est la consécration de deux semaines de très haut niveau! Il fallait être fort pour battre Andy Murray, qui gagnera forcément un jour un tournoi du Grand Chelem. L’expérience de Roger a parlé lors des moments clés, en particulier lors du tie-break. Je suis toujours resté confiant en la victoire.» ❚ Heinz Günthardt (ex-No 1 suisse) «Roger n’avait pas produit pareil niveau de tennis depuis très longtemps, c’est tout à son honneur. Il a gagné, mais il a surtout brillé, remporté le débat physique imposé par Murray en début de partie. Le fait d’évoluer dans les grands stades dans les tournois majeurs lui permet d’évoluer à un niveau incroyable.» ❚ Jim Courier (ex-No 1 mondial) «J’ignore comment il y parvient. L’expérience n’est pas la seule raison. Federer réussit à produire son meilleur tennis lors des points cruciaux. Ce fut surprenant de le voir presque chaque fois remporter les échanges les plus importants face à un Murray que je n’avais jamais vu jouer aussi bien. Mais Federer est animé par une telle confiance qu’il pousse les autres à devoir se surpasser. Il ne panique jamais. Il aurait pu perdre le tie-break du 3e set, mais pas le match.» Tony Godsick (son agent) «Il fallait le faire, c’est époustouflant. Roger a gagné contre un futur champion de Grand Chelem.» Lynette Federer (sa mère) «Sweet sixteen… Je ne sais pas comment il réussit à chaque fois…» ------------------------------------------------------------------- Roger Federer : «J’ai simplement retrouvé mes meilleures sensations» Bien après la remise du trophée, Roger Federer était encore acclamé par des centaines de supporters et d’amateurs de tennis qui lui rendaient hommage. A chacun de ses déplacements entre les principaux studios de télévision et les différentes salles de presse, le quadruple roi de Melbourne a pu vérifier que sa place au firmament tennistique lui était définitivement acquise. Retour sur quelques-unes de ses déclarations. Roger Federer, cette finale a atteint des sommets… Je l’ai ressenti ainsi. J’ai rapidement compris que face à moi, il y avait un homme qui disposait de tout l’attirail nécessaire pour me battre. La partie fut remarquable et, je l’avoue, m’imposer malgré tout en trois sets me comble de bonheur. Je savais que j’en étais capable, mais il fallait le prouver. J’ai d’abord dû répondre au débat physique proposé par Andy (Murray) en début de match, avec des échanges très longs. Avez-vous douté lors du 3e set? Je n’ai jamais été inquiet, même mené 5 jeux à 2. Au pire, j’aurais perdu une manche face à un rival très impressionnant. Mais par chance, nous n’en sommes pas arrivés là. Le tie-break fut mémorable; je suis passé par tous les états d’âme, notamment sur ma 2e balle de match où j’ai commis une erreur d’appréciation en laissant filer une balle de Murray que je croyais dehors. J’ai eu un choc, je me voyais déjà avec le trophée et Murray venait de me le reprendre. Je me suis retrouvé à la croisée des chemins. A un point de la victoire ou à vingt-quatre. Cela fait une différence! Vous ne cachez pas votre satisfaction quant à la qualité du jeu déployé ces deux dernières semaines… En effet, l’énorme travail que j’ai accompli depuis ma défaite en finale de l’US Open a porté ses fruits. Mon jeu s’est encore amélioré, j’ai retrouvé d’excellentes sensations, peut-être les meilleures. Je sais que j’ai un certain talent, mais je travaille extrêmement dur pour être capable de frapper le coup juste au bon moment. Les autres joueurs me poussent aussi à dépasser mes limites. A Melbourne, après mon départ raté en quart de finale contre Davydenko, qui servait vraiment le plomb, les treize jeux consécutifs que j’ai alignés m’ont définitivement lancé. J’ai aussi très bien joué contre Hewitt et Tsonga, mais le meilleur était pour la finale. De tous vos succès, desquels êtes-vous aujourd’hui le plus fier? Mes titres en Grand Chelem, bien sûr. Mais je place presque sur le même niveau ma régularité qui me permet de répondre à ces défis. Au début de ma carrière, il m’arrivait de perdre bêtement des matches face à des rivaux plus faibles. Aujourd’hui, cela n’arrive plus. Quels buts pouvez-vous donc vous fixer encore? Je ne parle plus d’objectifs concrets. A quoi cela servirait-il d’évoquer un chiffre précis? J’aime battre les records, c’est vrai, mais je tiens surtout à produire du bon tennis. Je ne suis jamais en panne de défis. Comme père de famille, je vois les choses d’un œil différent. Ce n’est plus comme il y a dix ans. Les jeunes sont arrivés à maturité et à un excellent niveau, les Murray, Djokovic, Del Potro, pour ne citer qu’eux, sont des candidats en puissance en Grand Chelem. Vous savez, si ma carrière devait s’arrêter subitement, je n’aurais pas le moindre regret. Vous n’êtes plus qu’à 18 semaines du record historique de Pete Sampras et ses 286 semaines passées en tant que No 1 mondial. J’y pense peut-être, mais ce n’est pas du tout une fixation. Cela m’embêterait même un peu de lui subtiliser ce record (rires). Et pourquoi pas l’accomplissement du Grand Chelem en 2010? N’allons pas trop vite, cela serait prématuré. Je n’y songe pas actuellement, impossible d’en faire une priorité. Ce que je sais en revanche, c’est qu’à chaque fois que j’ai remporté l’Open d’Australie par le passé, j’ai bien joué le reste de l’année aussi. Quels sentiments vous ont animé entre la balle de match et la remise des trophées? Fierté, satisfaction et fatigue. Mais c’est surtout agréable de savourer pareil moment devant un public acquis à votre cause. J’ai repensé à la finale 2009 (ndlr: perdue en cinq sets contre Nadal). Pour me rappeler que le succès tient parfois à un fil. J’avais perdu, c’est vrai, mais j’avais livré un match exceptionnel qui m’a permis de prendre énormément de confiance pour la suite. -------------------------------------------------------------------------------- Murray: «Je sais pleurer comme Federer» De l’émotion et des larmes. Sur la Rod Laver Arena, les finales proposées avec le plus «Australien des Suisses» (comme les médias nationaux de là-bas le mentionnent) sont très souvent ponctuées de moments forts après la balle de match. Chacun se rappelle les larmes de Federer en 2006, au moment de recevoir le trophée des mains de Rod Laver «himself». Et personne n’a oublié l’effon­drement du Bâlois il y a un an seulement, consolé par Rafael Nadal qui venait de le terrasser en cinq sets. En un an, presque tout a changé. Nadal s’est éclipsé, Murray a surgi au premier plan et Federer a récupéré, les uns après les autres, tous les biens qui lui avaient été subtilisés, à commencer par son rang de maître de l’univers tennistique. Seule valeur sûre à Melbourne: les larmes au moment de la cérémonie de clôture, mais cette fois-ci, du côté d’Andy Murray qui n’avait jamais été surpris en pareille posture. «Je sais pleurer comme Federer, mais je ne sais pas encore gagner comme Federer», ironisait l’Ecossais, après avoir retrouvé un semblant de voix. Sa désillusion une fois digérée, Andy Murray se consolera sans doute par une certitude: désormais bâti comme un roc, certainement le meilleur relanceur du circuit, doté d’un service performant, il enlèvera forcément bientôt un titre du Grand Chelem. Il ne peut en aller autrement. Le natif de Dunblane a simplement eu le malheur de retrouver en finale un artiste au sommet de son art, qui avait à cœur de prouver qu’il reste bel et bien le patron du circuit. «Federer en Grand Chelem, c’est une dimension supplémentaire, lâche Andy Murray. Il commet moins de fautes directes, ne vous laisse pas vous exprimer et vous met en permanence sous pression.» Comme lors du tie-break d’anthologie du 3e set (13-11), où le Bâlois a écarté cinq balles de set avant de conclure sur son 3e essai. «J’ignore si je peux me reprocher quelque chose, s’interroge le Britannique. J’aurais certainement mérité un 4e set, mais Roger en a décidé autrement.» L’heure de Murray arrivera certainement. Reste qu’avec les soucis de santé de Nadal et l’absence de résultats satisfaisants de Djokovic (No 2 mondial) dans les tournois majeurs, Andy Murray (No 3) devrait devenir le principal contradicteur du roi Federer ces prochains mois, sauf sur terre battue… http://www.tdg.ch/actu/sports/federer-prem...mble-2010-01-31 peRFect
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