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Toinetking

Fergie Babes
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Tout ce qui a été posté par Toinetking

  1. Honnetement, je m'attendais à pire. C'est sur le logo Chevrolet n'est pas beau, mais le maillot rend bien je trouve.
  2. Toinetking

    Louis van Gaal

    Le tabouret de Van Gaal Il ne se lève que très rarement de son siège pour transmettre ses consignes. Il a une allure de prof d'université quand il note d'interminables remarques sur son carnet posé devant lui. Van Gaal n'entraîne pas, il instruit. Quelque part dans nos têtes, malgré les centaines d'heures passées à regarder 22 hommes s'organiser pour faire passer un ballon de l'autre côté d'une ligne, il restera toujours cet inavouable soupçon. On sait bien, voyons, que les entraîneurs font partie du jeu. On en a connu, depuis le temps. On en a vu des médiatiques, des vulgaires, des mal polis et des élégants. Certains sont même devenus chauves à force de s'inquiéter, d'autres ont mis les doigts dans les yeux de leur Prochain pour se faire respecter. Et puis si on le vire quand on perd, c'est bien qu'il y est pour quelque chose, n'est-ce-pas ? C'est de sa faute à lui, à ses choix, à son manque de charisme, à ce quelque chose d'indéfini mais d'insupportable dont, intuitivement, on devine qu'il est le seul et unique responsable. Au fond, le commun des mortels a devant un entraîneur agitant ses bras, la même réaction que devant un chef d'orchestre qui remue une baguette. Le premier regard est toujours circonspect à l'endroit de cette drôle de pantomime. L'essentiel du travail de l'entraîneur, comme celui du chef d'orchestre, est invisible, quasi mystique. Il est donc toujours suspect. Bouger son séant Hier soir, il fallait le voir Louis Van Gaal, au milieu de ses quatre assistants : cravate orange, costume, stylo, carnet. Ils portaient tous les cinq rigoureusement le même uniforme. Il n'y a que la taille des carnets sur leurs genoux qui distinguait leur grade respectif dans cet étrange escadron. Le plus grand, posé devant lui sur une serviette en cuir noir, était réservé au Professeur Van Gaal. Assis au deuxième rang entre Danny Blind et Patrick Kluivert (qui avait si chaud dans cet accoutrement qu'il avait discrètement disposé une serviette pour s'éponger le visage au-dessous de lui), Louis Van Gaal ne s'était levé que pour féliciter un joueur remplacé qui quittait le terrain. Le reste du temps, impassible, il prit des notes et écouta attentivement les impressions de son premier adjoint, Danny Blind, futur sélectionneur en 2016 après Hiddink qui succèdera à Van Gaal à la fin du mondial (oui en Hollande tout est déjà prévu). Quand il s'adressait à son chef, les autres tendaient l'oreille pour attraper quelques syllabes de conversation entre les deux philosophes. Et ensuite ils notaient, ils notaient. Louis Van Gaal s'était plaint au début du Mondial de la hauteur de son poste d'observation au bord du terrain à Salvador de Bahia. Il avait trouvé le banc de touche beaucoup trop bas pour lui «le banc de touche est en-dessous du niveau du terrain et depuis ma place il y a en plus une caméra juste devant moi. Je suis obligé de bouger la tête comme ça (il mima des mouvements de gauche à droite) pour arriver à regarder la rencontre. Je vais bientôt avoir besoin d'un tabouret de bar pour pouvoir regarder les matchs.» Mais voyons, Aloysius, lève-toi, tu verras beaucoup mieux. La cage dorée La majorité des coachs profite d'un match pour occuper tout l'espace qui leur est réservé dans la fameuse «zone technique». Seul l'entraîneur en chef a le privilège de trôner sur cette estrade imaginaire dessinée à la craie sur le sol, de laquelle il crie des consignes inaudibles le forçant ensuite à remuer exagérément les bras pour figurer les mouvements qu'il a en tête. Beaucoup y passent tout un match sans jamais aller se rassoir. De là, ils ont point de vue privilégié sur le déroulement de l'action. Pourtant Van Gaal n'est pas de cette espèce «moi je suis un coach qui reste assis, pas un coach qui se lève». Mais pourquoi donc ? Pourquoi Van Gaal reste-t-il donc toujours assis ? N'a-t-il pas lui aussi envie de se planter au bord du terrain, de hurler un bon coup et de diriger un peu ? Debout, en plus, il aurait un bien meilleur point de vue et cesserait de se plaindre. Assis dans sa cabane, il ne doit voir que des chaussettes aller d'un point à un autre, un ballon rouler ici ou là. Pourtant il s'obstine. Il est vraiment bizarre ce type. A-ton jamais vu un chef d'orchestre refuser de monter sur son pupitre pour ensuite s'assoir au premier rang de la salle et prendre des notes tandis que son orchestre entame le deuxième mouvement d'une symphonie de Mahler qu'il était censé diriger ? Van Gaal, lui, préfère abandonner son poste. Drôle de chef, ce chef. Socrate en hollandais Mais si Van Gaal ne se lève pas c'est qu'il a une bonne raison de ne pas bouger de son siège. Comme on ne peut pas tout diriger du haut d'une estrade ou du sommet d'une colline, Van Gaal ne dirige pas seul au bord du terrain. Installé sur son banc de touche, aux côtés de ses adjoints, il dirige le match d'une tout autre façon. Il prend des avis ici ou là, il interroge ses interlocuteurs, écoute leurs sensations et note sur son carnet. Debout il serait condamné au soliloque qui rend fou, assis, il dirige un match comme on mène une conversation. José Mourinho et Pep Guardiola, ses deux plus illustres disciples, ont ainsi gardé une grande admiration pour cet homme qui entraînait comme Socrate instruisait «dans l'équipe technique de Van Gaal, expliquait un jour Mourinho, il existe toujours un espace pour la divergence. Van Gaal adore quand on se met à débattre d'une question et quand quelqu'un n'est pas d'accord. Ce désaccord viendra ensuite cimenter son idée à lui et nous emmènera, grâce au dialogue, à des solutions complètement différentes». Comme Socrate, Van Gaal est un entraîneur qui a confié sa vie aux vertus de la dialectique. La sagesse c'est la conversation. L'idée du hasard Quand Tim Krull entra sur le terrain pour cette séance de penalty, il avait déjà arrêté toutes les tentatives costariciennes à l'entraînement avec Franck Hoek, le préparateur des gardiens hollandais et adjoint du philosophe. Le Mou encore : «Van Gaal a parfaitement conscience qu'il y a des gens qui savent faire certaines choses mieux que les autres et délègue à la personne appropriée telle ou telle fonction». Hier soir pour expliquer son choix, Van Gaal sourit légèrement et éradiqua d'un coup toute idée de hasard « bien sûr qu'on y avait réfléchi, en faisant notre liste de 23 joueurs. Chacun à des qualités et des défauts qui ne coïncident pas toujours. Nous pensions que Tim (Krul) était le plus approprié pour arrêter les penalties». Quand les autres choisissaient leur deuxième ou troisième gardien comme on eut opté pour un matelas plutôt qu'un autre, Van Gaal choisit un deuxième gardien en lui donnant une responsabilité propre et le temps de s'y préparer. Fier de cette responsabilité qui lui fut confié, Krul plongea 5 fois du bon côté et arrêta 2 penalties. Van Gaal venait de gagner encore une fois, sans bouger de son siège. Par Thibaud Leplat http://www.sofoot.com/le-tabouret-de-van-gaal-186498.html
  3. Test : est-ce que Wijnaldum est un futur Ballon d'or ?
  4. Oui, normalement 2 à 4 semaines d'indisponibilité. Grosse perte.
  5. XI : Cillessen, Blind, Vlaar, De Vrij, Martins Indi, Wijnaldum, Sneijder, Robben, Kuyt, Depay, van Persie Tout pour l'attaque !
  6. Critique de The Bling Ring Dans The Bling Ring, Sofia Coppola s'inspire d'un article de Nancy Sales dans Vanity Fair, dans lequel la journaliste décrit les péripéties d'adolescents, issus de la petite bourgeoisie californienne, qui cambriolent les maisons des "stars", leurs "idoles", dans le but de pouvoir porter, toucher leurs vêtements, leurs bijoux… Le scénario est plus fait pour un article de magazine que pour un long-métrage, même s'il ne dure qu'une heure vingt. Il faut le dire, le film est moyen, mais est intéressant car s'il rate le fond du sujet (il n'y a pas de vrai critique, il s'agit plus d'un film-portrait), il permet, néanmoins, au spectateur de réfléchir sur la folie américaine : fétichisme, folie des marques, jeunesse perdue, religion devenue une superstition puérile. Le film n'est malheureusement qu'une mise en image de l'article de Vanity Fair, les sujets de fond ne sont pas abordés car, S.Coppola s'intéresse seulement à filmer ces adolescents, sans grand talent. Les acteurs ne sont pas mauvais, c'est un plaisir de retrouver Emma Watson, mais l'image ne sert pas un scénario ou une quelconque critique sociétale. Le film intéresse essentiellement par son sujet ; il est intéressant sur le fond, pas tellement sur la forme. Si le fond du sujet est raté, car il n'est traité que partiellement, il reste intéressant. Ce film est un tableau, esthétiquement beau de manière temporaire, il convient d'en tirer les conséquences. Tout d'abord, une jeunesse perdue, thème classique, dans une société de consommation où la vie ne semble être qu'une illusion dans laquelle l'apparence règne. Cela passe, par le culte des marques de vêtements, de bijoux et de manière indirect de voiture. La tristesse et l'idiotie de ces jeunes n'est pas dans ce culte assez classique, mais plus dans le culte voué aux "stars" est plus particulièrement aux stars de la télé-réalité, qui sont au final aussi perdues que ces jeunes. Les uns deviennent riches pour leur idiotie, les autres pour le culte qu'ils vouent aux premiers ; l'égarement est leur réalité. Au final, les deux sont à plaindre. Le thème de la jeunesse perdue n'est pas abordé seulement par la volonté d'apparence, le mal est plus profond. Le culte des marques, est un culte qui en remplace un autre, disparu. Ce culte disparu, ce Dieu mort, est symbolisé par les courtes scènes, comiques, mettant en scène une partie d'une "famille" qui se rassemble pour prier et récite des paroles, qui marquent par leur caractère vide, creux. Ces prières, à défaut de donner du sens à leur vie, témoignent du vide de leur existence. Le personnage joué par Emma Watson, à part sortir le soir, faire du shopping et se vêtir de marque ne sait rien faire ; que va t'elle faire de sa vie ? elle ne sait pas trop, donc pour donner un sens, elle veut faire de l'humanitaire, pour faire "le bien", une fausse réponse qui témoigne de leur égarement, qui semble plus inconscient que conscient. Le thème du culte de l'apparence et des marques démontre un égarement pas seulement de la jeune génération, car les parents de ces jeunes vivent la même vie : une vie d'égarement. Il y a donc une transmission générationnelle du vide.
  7. Assez déçu de X-men, je m'attendais à un film de super-héros intelligent (aussi paradoxal que cela puisse paraître), mais si les idées présentent dans le scénario sont en or, je trouve qu'elles sont très mal exploitées. Les impacts du voyage dans le temps aurait du être approfondis, notamment pour aboutir sur des points quasiment (pour ne pas dire complètement) métaphysique. La psychologie des personnages est sommaire, malgré Magneto. Après, j'ai vu le film en VF donc je suis peut-être pas rentré dedans à cause de ça. Et puis, encore une fois on s'attarde sur Wolverine, personnage intéressant au possible.
  8. Non, ce n'est pas donné. Il reste très jeune, et il a joué seulement un an dans un club de très haut niveau. Il vaut ce prix pour son potentiel, mais de toute façon, ce type de profil n'est pas notre priorité.
  9. Toinetking

    Basket-Ball

    Bonne draft. On verra ce que fera Wiggins, Milwaukee récupère le meilleur joueur normalement et les 76ers vont rester au fond du classement.
  10. Tom McDermott ‏@FootballMcD 7 min @anderherrera8 Welcome to #mufc.
  11. Toinetking

    Louis van Gaal

    La grande classe dans ce match, bon système, défense solide.
  12. Toinetking

    Basket-Ball

    J'imagine la solitude du journaliste ^^
  13. Toinetking

    Basket-Ball

    Le premier 1/4 temps était hallucinant, les Spurs rentraient tout.
  14. Parce qu'un mercato doit se faire dans les journaux ?
  15. Il y aura des départs au Bayern, Guardiola, en imposant son modèle, va faire le ménage. Mais, un joueur comme Muller ne m'intéresse pas, je ne vois pas ce qu'il pourrait apporter. (Par contre un Javi Martinez ) La priorité est de densifier le milieu, donc le choix de Strootman est cohérent, même s'il y a deux obstacles le prix (et la volonté de la Roma de le vendre) et sa blessure.
  16. Toinetking

    Juan Mata

    Si, ça reste possible, même si les sources sont bidons. C'est le "problème" quand on change d'entraîneur et qu'on prend un entraîneur comme Van Gaal, il n'hésitera pas à changer ou à ne pas faire jouer des joueurs comme Mata, s'il ne rentre pas dans son plan de jeu. Personnellement, j'espère qu'il restera et je ne nous vois pas le vendre tout de suite ; il a les moyens de prendre une énorme dimension avec Van Gaal ; mais, si Van Gaal n'en veut pas, il n'hésitera pas une seconde à le vendre.
  17. 50 millions € sans compter les bonus, pour un joueur laid, c'est cher.
  18. Toinetking

    Basket-Ball

    Ouais, la finale est évidente, les Spurs pour gagner le Heat devront finir très vite contre OKC, 4-0, 4-1 ; mais déjà l'année dernière ils étaient pas loin, là j'espère qu'ils vont le faire. https://www.youtube.com/watch?v=-6NbJMq-QfU
  19. Toinetking

    Rugby

    En plus d'un grand champion, c'est un mec vraiment bien, très sympa, surement le joueur le plus gentil et sympathique que j'ai pu voir.
  20. Toinetking

    David De Gea

    Super nouvelle sa sélection.
  21. Je crois pas, SAF a bien dit qu'il s'excusait de partir pour RVP, il l'a dit dans une déclaration officielle.
  22. Le journaliste à la 50e seconde qui s'excuse de lui avoir poser une question idiote ^^
  23. Le charisme et la tradition néerlandaise
  24. Wilson avait déjà été dans le groupe, donc c'est bien de le voir. Au moins il devrait y avoir de la création…
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