Le Grand Slam Sunday et les deux affiches de rêve proposées lors de la 31e journée de la Premier League pourraient être importantes dans l'attribution du titre. En cas de victoire face à Liverpool, couplée à un nul entre Chelsea et Arsenal, Manchester United pourrait prendre une belle option.
PREMIER LEAGUE - 31e JOURNEE
MANCHESTER UNITED (1er) - LIVERPOOL (4e)
Lors des quatre dernières rencontres, les Red Devils ont réussi un carton plein. Mais l'équipe d'Alex Ferguson se méfiera comme la peste de son grand rival de Liverpool qui, comme chaque année, semble vouloir finir la saison en trombe. Toutes compétitions confondues, les Reds ont remporté sept matches consécutifs, dont les deux face au grand Inter Milan en Ligue des Champions. Ce regain coïncide avec le retour de blessure de Fernando Torres, héros du Kop, qui a inscrit neuf buts durant cette période, et au rôle plus offensif désormais dévolu à Steven Gerrard. "Il est difficile pour les défenses d'arrêter les deux", déclare Rafael Benitez. L'entraîneur espagnol a peut-être enfin trouvé la formule gagnante pour remporter la victoire à Old Trafford après laquelle il court depuis son arrivée à Anfield en 2004.
CHELSEA (3e) - ARSENAL (2e)
Resté longtemps un brillant leader, Arsenal semble craquer en championnat. Trois points derrière Manchester, l'équipe d'Arsène Wenger n'a plus gagné depuis un mois, restant sur quatre nuls contre des équipes parfois en lutte pour leur maintien (Birmingham, Wigan, Middlesbrough). Un déplacement à Chelsea n'est a priori pas le meilleur moyen de rebondir. En cas de victoire, les Blues, qui n'ont plus perdu à Stamford Bridge en championnat depuis près de 80 matches, passeraient devant des Gunners pour qui le titre deviendrait illusoire.
Le duel avec Liverpool en Ligue des Champions serait alors crucial pour éviter à Arsenal de connaître une troisième saison blanche, égalant la plus longue période de disette de l'ère Wenger, entre 1999 et 2001. Elle ne peut être écartée, tant Manchester continue d'afficher sa forme insolente et son froid réalisme, incarné par un Cristiano Ronaldo irrésistible.
eurosport.fr
les médias francais sont de plus en plus généreux avec nous.... peut etre parcequon a éléminer lyon ...