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Old Red Devil

Fergie Babes
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Tout ce qui a été posté par Old Red Devil

  1. Effectivement, il semble bien que Van Gaal doive se contenter des prestations médiocres de l'équipe. Des mécanismes installés depuis l'année dernière, oserais-je dire depuis plus longtemps, sont difficilement modifiables en quelques temps. Il est donc hâtif d'espérer qu'en quelques semaines (vu de cette manière, c'est extrêmement court) nous ayons de nouveau une équipe compétitive pour les meilleures places du classement. En tout cas, je sens chez Van Gaal une volonté claire et affichée de se fixer des objectifs, une véritable vision et une philosophie du football qui ne transparaissaient pas chez Moyes. Toutefois, je ne peux m'empêcher de désirer que cette volonté s'accompagne d'exemples clairs, comme l'écartement du groupe de joueurs susceptibles de ne pas afficher un comportement d'abnégation et de sacrifice sur le terrain. En effet, on connaît le pouvoir de l'exemple sur un groupe : à exploiter lorsqu'il s'agit d'un fait positif, à écarter lorsqu'il peut être pernicieux !
  2. Je suis aussi d'accord pour dire que le principal problème au milieu de terrain a été l'impact physique et par là la faible capacité de l'équipe à récupérer des ballons. Everton a souvent été très incisif quand leur équipe était en phase offensive alors que notre équipe paraissait avoir un jeu stéréotypé et pas véritablement tranchant. Kagawa est celui qui a su le mieux tirer son épingle du jeu avec des passes en profondeur brillantes que Welbeck n'a pas su concrétiser et par sa capacité à jouer simple, à redoubler les passes dans les petits espaces et à se projeter vers avant. Ce qu'il a véritablement manqué, c'est un Rooney qui est souvent apparu assez peu réactif... Ce qui est en accord avec le reste de sa saison où il semble avoir perdu sa vivacité d'antan. A mon sens, ce qu'il a manqué aussi, c'est un joueur comme Carrick, qui est capable de rassurer par ses prises de balle et par sa capacité à poser le jeu. Je crois que nous sommes sur la bonne voie dans le recrutement puisque nous sommes allés chercher des joueurs qui savent jouer dans les petits espaces sachant que dans le football actuel, les équipes sont de plus en rigoureuses au niveau tactique (je généralise), et face à ça, il faut des joueurs aptes, par leur capacité créatrice et leur intelligence de jeu, à jouer un football déconcertant, avec des phases "éclairs" que la rigueur tactique adverse ne peut ni prévoir, ni anticiper.
  3. Old Red Devil

    Ryan Giggs

    Quand je parle d'être irréprochable, je ne dis pas non plus qu'il devrait être parfait, c'est un être humain, avec toutes les faiblesses inhérentes à cette condition... Mais, je pense qu'il y a des erreurs plus ou moins graves... Et tromper sa femme avec l'épouse de son frère, à mon sens, fait partie des grosses fautes. Bien entendu, ça ne retire pas l'immense admiration que l'on peut avoir face à sa carrière...
  4. Old Red Devil

    Ryan Giggs

    Ouah Giggs, comment il a débordé son frère ! Et dire que certains pensaient que son coup de rein était perdu. Plus sérieusement, je crois que son exemple illustre bien le danger qu'il y a à idéaliser un joueur de foot. Je l'apprécie énormément, mais cela montre sans doute que ce n'est pas le grand champion que nous pensions, parce qu'être un grand sportif, c'est être respectable sur le terrain ET hors du terrain.
  5. Nous savons ce qu'il nous reste à faire cette année ! Plus sérieusement, j'ai constaté que tu prédisais un parcours qui ne serait pas plus long que les 1/4 de finale de la C1, nous verrons cela. Néanmoins, je me permets d'affirmer que notre élimination cette année de la C1 n'était pas un accident, mais un des effets d'une équipe qui se reconstruisait. Ce n'est que mon avis !
  6. Dans l'article "Ole espère un trophée" il y a une erreur "Le Suédois garde aussi des compliments pour l'équipe actuelle, selon lui "fantastique, toujours en quête de trophées". Comme chacun sait, il n'est pas suédois, une erreur d'inattention du rédacteur qui n'aurait pas fait plaisir à Ole.
  7. J'étais effectivement, moi aussi, resté perplexe vis à vis du fait qu'ils n'aient pas évoqué le match, d'ailleurs depuis quelques temps le championnat anglais et espagnol ne sont guère évoqués.
  8. "Partenariat Ajax-Arsenal en vue On évoque souvent la similitude entre ces deux clubs. Ils ont fait de la détection de talents un art à part entière. On pourrait ainsi évoquer Dennis Bergkamp ou encore la ressemblance des maillots. Il se pourrait d’ailleurs que leur filiation soit officialisée dès la saison prochaine. Marco Van Basten, chargé de la politique sportive de l’Ajax, discuterait avec Arsène Wenger sur les bases d’un partenariat solide entre les deux clubs. Le coach Alsacien, qui s’était plaint l’année dernière du partenariat Chelsea-PSV, a apparemment trouvé la parade. RC" Source : sofoot Espérons juste que ce partenariat ne sera pas très actif ...
  9. " Van der Sar déçu Le géant à la tête de souris l’a mauvaise. Irréprochable dans les buts de Manchester United, Van der Sar s’est montré assez déçu par l’offre de rénovation de contrat proposée par les dirigeants mancuniens : « Ils veulent me prolonger d’une année, ce qui équivaut à dire qu’ils n’ont pas confiance en moi…Je crois qu’ils veulent me pousser à dire non. Tout simplement ». A 38 ans, le Batave montre qu’il n’est pas encore tout à fait gâteux… " ( Source : sofoot )
  10. "Hargreaves (4) : Le Toulalan du pauvre." Ouais là j'adhère pas trop, mais c'est en raison du commentaire ... Et en plus : "Bodmer (6) : Bonne rentrée même s’il joue toujours à Lille." Ouais la note est quand même exagérée là je pense ...
  11. Du calme, ne lui répondez pas il n'en vaut même pas la peine .
  12. On commence à reprendre du poil de la bête . Go United !! On va vite revenir à la marque à mon avis .
  13. Il y aussi ce lien qui pourrait t'intéresser, c'est en super qualité : http://www.r4v3n.com/manga/Death-Note-stre...g-saison-0-3-80
  14. Non pas du tout, c'est complétement différent . Le manga se déroule dans un univers extrêmement réaliste et c'est très prenant, ce n'est pas vraiment basé sur les actions des personnage ( combats, etc ... ) mais sur le duel psychologique entre les deux protagonistes et tu va découvrir la joie de haïr un personnage de manga . Ce qui est bien ce qu'on ne peut pas vraiment dire : " Lui c'est le méchant et lui le gentil " . Moi, j'ai vraiment accroché . Je te le conseille vivement .
  15. Ce matin, je suis en train de lire les réactions sur le site de sofoot au tirage au sort et là je me dis que c'est pas possible ... Les médias pro-arsenal ont vraiment bien fait leur métier, c'est que du bonheur, j'avoue que quelque quand je lis ce genre de chose j'ai vraiment un sentiment de frustration et une boule dans la gorge . Pfff ... Un jour il faudra se rendre compte qu'on est Manchester United et que l'on mérite un peu de respect, qu'il faudrai que les gens regardent nos matchs avant de parler de nous ... Bon sang, on est club mythique !!! On a une défense excellente et l'on décrit ça comme notre énorme point faible ... Je suis d'accord pour dire que Brown n'est pas notre meilleur défenseur mais il faut avouer qu'il est correct en arrière-droit pour l'instant . Je tiens à vous monter les meilleurs extraits de réactions que j'ai pû lire, c'est magnifique : - "ce ManU aussi a tout a prouver en C1 et ils n’avaient pas paru si terrifiants que ca l’annee derniere. " - "MU est très certainement un mauvais tirage mais bon, si leur potentiel offensif est très impressionnant, ce n’est pas le cas de leur défense : Van der sar, Brown and Ferdinand, ça ne fait rêver personne ! - "m**** faites pas ch*** Man U , ce n’est qu’un club parmi tant d’autres et on va passer !" Sur le forum de Lyon c'est aussi excellent ...
  16. Non, mais ce n'est que des soupçons pour l'instant, rien n'a encore été prouvé ... Moi, je ne prends pas cela très au sérieux il ne fallait pas être un génie ou être prévenu qu'il y aurait de la corruption pour envisager que Besiktas allait se prendre une rouste par Liverpool sachant que ces derniers devaient impérativement gagner pour pouvoir espèrer passer .
  17. Votre date de mort : 3 / 4 / 2031 Cause du décès : Tué par un tueur à gage qui s'est trompé de cible . Je trouve que la mienne est un peu moins ridicule que les votres .
  18. Moi je vote plutôt pour Shevchenko qui était l'un des meilleurs attaquants au monde et qui a réussi en l'espace d'une année à devenir quelquonque voire à faire des prestations indignes du montant de son transfert et de son salaire . D'ailleurs, Henry risque de lui disputer la place cette année ...
  19. Moi, je suis plus pessimiste, en effet la Roma tentera de rebondir après sa défaite contre l'Inter . Pour ce qui concerne la revanche de celle-ci lorsque nous les avions humilié, je dirais simplement qu'une bête sauvage n'est jamais aussi dangereuse que lorsqu'elle est blessée, c'est certes une blessure narcissique mais une blessure quand même ... Un match nul serait donc à mon humble avis plus qu'honorable .
  20. Non mais Mendy à Manchester c'est complètement ridicule, il n'a pas du tout le niveau ... On ne va pas recruté un joueur parce que un jour il a réussit à prendre R.Carlos de vitesse !!!! De plus, je tiens à vous rappeller que l'on a Bardsley qui est le remplaçant de Neville dans le futur .
  21. Un article de Sofoot Le dîner de Sir Fergie : Dans un entretien accordé au Daily Mirror, Sir Alex Ferguson a dressé la liste des cinq personnalités qu'il aurait bien invitées à un banquet dans son humble demeure de Manchester. Le premier sur la liste est Vincent Lombardi. Non ce n'est pas un joueur de football italien mais bien le coach mythique des Green Bay Packers dans les années 60, franchise de football américain (NFL) qui a remporté les deux premiers Super Bowl de l'histoire. Le deuxième invité n'est autre que le héros du peuple sud-africain Nelson Mandela. Sir Alex ne tarit ainsi pas d'éloges sur le héraut de la lutte anti-Apartheid, régime aboli en 1990. « Je l'ai déjà rencontré trois fois, c'est un personnage fascinant. » Le troisième convive imaginaire est son compatriote Dennis Law, gloire des Red Devils dans les années 60. Le quatrième invité se nomme pour sa part Jock Stein, entraîneur émérite du Celtic Glasgow, encore une fois dans les sixities. Enfin last but not least comme disent nos amis britanniques, le plus grand sportif du 20ème siècle, le légendaire Mohammed Ali. « Pour moi, c'est un modèle de bravoure et de détermination » affirme, admiratif, l'Ecossais . Deux vertus qui définissent à merveille le rutilant technicien écossais...
  22. Pour moi le meilleur joueur sera sûrement Ronaldo : il a une marge de progression énorme : de la vitesse, une résistance aux charges des défenseurs qui peut s'améliorer, une énorme frappe des deux pieds ce qui est sûrement la plus grande crainte d'un gardien et d'un défenseur, une capacité à accélérer le jeu, des dribbles chaloupés qui permettent d'éliminer l'adversaire avec une relative aisance et n'oublions pas que ses centres se sont améliorés . Pour répondre à Neji Hyuuga : Je suis assez sceptique sur le cas de Nasri il révelera vite ses limites en dehors de la L1 .
  23. Je vais essayer de rétablir une injustice en montrant un article sur un joueur méconnu, chapeau bas Mr Artur Friedenreich vous êtes un véritable footballeur : Artur Friedenreich est né le 18 juillet 1892, au Brésil. Il est celui qu’on l’appellera "Le Tigre", "le Roi du football" ou encore "le Roi des Rois". Ce n’est pas un hasard, j’en suis convaincu, si sa mère était brésilienne et son père allemand. Brésil - Allemagne. La sempiternelle affiche des finales de Coupe du Monde. Certainement les deux plus grandes nations de l’histoire du football. Artur sera l’enfant d’une esclave noire et d’un entrepreneur blanc. Un noir aux yeux verts. Contrairement à ses partenaires de l’époque, athlétiques et moustachus, qui jouent au football à grand coup d’épaule, Artur Friedenreich est un technicien svelte et élancé. Il feinte, drible, et avance la balle à petites touches. Avec un règlement encore emprunt de racisme, puisque nous sommes au lendemain de l’esclavage, les fautes commises par un blanc sur un noir ne sont pas sifflées ! Et Artur, vivace comme un feu follet, devient la cible de la vanité des défenseurs qui n’arrivent pas à l’arrêter. Malheureusement, cette violence le clouera au Brésil avec une fracture du tibia, l’empêchant de rejoindre en Uruguay l’équipe nationale pour participer à la toute première Coupe du Monde de 1930. Malgré cela, il portera les couleurs nationales, sera capitaine de la délégation brésilienne, et remportera la prestigieuse "Coupa America" à deux reprises. Avec son club, il remportera 6 foisle championnat de Sao Paulo, et sera célébré meilleur buteur du championnat à 9 reprises (ce qui est tout à fait exceptionnel). A l’issue de toute sa carrière, il aura marqué 1239 buts, ce qui reste le record de l’histoire du football (devant le roi Pelé et ses 1281 buts). Il sera le plus grand "goaléador" de tous les temps. Et, fait tout à fait exceptionnel, il aura marqué près d’un but par match ! (précisément : 0,93 buts par match) Première star noire du sport, Artur Friedenreich arrête sa carrière sportive à 43 ans, et s’éloigne du football alors qu’il aura tenter une carrière d’entraîneur et d’arbitre. Jusqu’à ses 71 ans, il occupera la fonction d’Inspecteur des ventes pour la société "Companhia Antarctica Paulista". Oui, aussi invraisemblable que cela nous paraisse aujourd’hui, le grand Artur Friedenreich n’a pas touché un seul centime en tant que footballeur ! Il dut se résoudre à travailler toute sa vie, jusqu’à sa mort, le 6 septembre 1969, pour subvenir à ses besoins. Par reconnaissance, son club lui offrit une petite maison dans un quartier modeste. Je ne sais pas si vous connaissiez cet immense sportif. Moi, pas. Je l’ai découvert il y a peu. Par un heureux hasard. Cette légende du football incarne à lui-seul tout ce que j’aime dans le sport. Il lutta contre le destin, contre les préjugés sur sa couleur, contre sa condition sociale, contre les règles du football qui permettaient à un blanc de commettre une faute sur un noir… (Dans un match contre l’Angleterre, Artur finit le match en sang, le visage commotionné, avec deux dents en moins ! ) Il jouait pour l’amour du jeu, pour le beau geste, pour le plaisir, et non pour des sommes astronomiques ou pour satisfaire un sponsor. Enfin, il est à l’image de l’immense majorité des footballeurs dans le monde : inconnu ! Artur Friedenreich est quasiment inconnu du grand-public, et même chez les professionnels du ballon-rond, ils sont peu à connaître son parcours. Pourtant, cette étoile brille haut dans le panthéon du football. Bien entendu, nombreux sont ceux qui m’opposeront que cet Artur avait l’air vraiment très doué, mais pas suffisamment pour être élu "meilleur footballeur", et que j’exagère (comme toujours) ! En vérité, qu’importe qui est le meilleur, ou qui a marqué le plus de buts, ce qui compte, et ce qu’on a tendance à nous faire oublier, c’est la notion de sport, présente -aussi- dans le football.
  24. C'est dans subfoot et c'est un "magnifique" article sur Canto : Canto. Le respect de soi-même Le spécial Cantona de l’Equipe magazine du samedi 28 avril 2007, a pu paraître à certains comme une hagiographie d’un joueur qui a fait mettre à genoux la nation britannique et Dieu sait que cela flatte notre égo de franchouillard. Dans la même veine, le teaser de l’hebdomadaire était magnifique : « Les anglais ont inventé le football, on est quittes. » Néanmoins, le prestigieux journal ne relève que trop rarement si ce n’est jamais qu’à cette époque le football de sa Majesté ne valait pas un fart. Du coup, on a eu droit à une analyse qui manie avec talent un anachronisme aux limites de l’honnêteté. Non Cantona n’a pas joué dans une Premiership qui donnait à l’Europe trois demi-finalistes. Il a œuvré dans un championnat qui le dimanche après-midi passait sur Channel 4 (chaîne accessible par tous) des matchs du championnat… italien. Certes depuis la dramatique finale du Heysel les clubs anglais avaient été suspendus cinq ans (six pour Liverpool) mais le renouveau du football britannique sur la scène continentale peut se situer « comptablement » parlant en 1997 quand pour la première fois depuis le milieu des 1980, un club insulaire parvenait jusqu’en demi-finale (Manchester United) de la compétition. Cantona s’arrêtera là-dessus. 1990. Le football anglais hiberne. Dans les années 1990, les stars se comptaient sur les doigts de la main et les regards se tournaient plus du côté de Milan que de Stamford Bridge. Les étrangers jouant à l’époque en Angleterre étaient des gallois et des écossais. Un irlandais ou un nordique par ci par là et vous avez le bon compte. Bosman n’avait pas encore sorti son arrêt (1995) et la ligue des champions en était à ses balbutiements (1991-1992). Dans les années 1990, Nantes, PSG, Monaco ou bien sûr l’OM arrivaient en demi-finale de ligue des champions en se fourrant un doigt dans le nez. Pour mémoire, je rappelle que l’OL, par modestie, se refuse à y accéder depuis six ans. En demi, les doigts dans le nez. Cantona arrive en janvier 1992 à Sheffield qui le snobe et s’en va immédiatement à Leeds. Il aura cinq ans pour marquer l’histoire du foot anglais, avant que les cadors ne débarquent. Imaginez que notre cher Eric Cantona a été champion avec le Leeds United. C’est dire si l’époque était non pas pauvre mais surtout beaucoup plus indécise qu’aujourd’hui. 1996. Le football anglais se réveille Mensonge, répondez-vous. Anelka, Petit, Vieira n’étaient ni nordiques, ni des chèvres. La contradiction n’est pas tenable. Pourtant, il s’agit de reconnaître ici que lorsqu’ils sont arrivés en Angleterre, fin 1990, ces joueurs n’étaient pas dans le top ten des meilleurs joueurs du monde. Non, dans la décennie des années 1990, le football anglais avait un niveau de CM2 dans le concert du football européen. Et puis, l’Angleterre atteint à sa grande surprise les demi-finales de « son » euro. Les italiens (Chelsea) et les français (Arsenal) arrivent attirés par la livre anglaise qui pèse plus lourd que le nouveau franc. Wenger débarque en septembre 1996. Wenger who en septembre, Wenger waouw en juin. C’est la révolution chez les britons, Cantona va décliner. Cantona a en fait vécu le passage du football des clochers au football business. Il est passé d’un football de traditions à un football d’ambitions et il est devenu un symbole sportif, commercial et publicitaire mondial et non pas seulement français ou britannique parce que le football anglais est devenu depuis le football le plus puissant du monde et parce que Manchester United fait partie des clubs les plus reconnus sportivement et financièrement sur ce marché. Cantona y est peut-être pour quelque chose, observez, puisque ManU n’avait pas été champions depuis 22 ans. Premiership-ManU-Cantona, la formule gagnante en termes de communication. Pour revenir à sa carrière, le joueur explique que le football business l’a largement amené à arrêter sa carrière à 31 ans. Peut-être… Il n’empêche qu’en 1997, Cantona n’avait plus le niveau qui était le sien les années précédentes. Lassitude ou domination physique et technique moins évidente ? 1992, l'OM renvoie Waddle en Angleterre. La question se doit d’être posée car que ce soit à Manchester United ou dans le championnat anglais, les adversaires du King commençaient à proliférer sur le terrain et en dehors (Casiraghi, Vialli, Anelka, Bekham, Berkamp, …). Cantona n’était plus au-dessus de la mêlée. Cantona se regarde droit dans les yeux Et c’est peut-être ici que ressort le point de personnalité le plus intéressant du numéro spécial puisqu’on comprend à quel point le joueur non seulement déteste tromper les autres (sa tirade anti-Tapie et anti-Eydelie est d’un point de vue éthique assez magistrale) mais par-dessus tout lui-même. Là où d’autres s’ingénient à prolonger une carrière qui devient un mensonge pour des raisons souvent pécuniaires, lui ne supportait plus d’escroquer le public en le regardant dans les yeux, le buste droit, le col relevé et le luxe de l’arrogance de la tête aux pieds. Aussi, ne voyait-il pas en 1997, après une absence à l’Euro 96 dans son royaume, que l’image qu’on projetait de lui ne correspondait plus à une réalité inexorable ? Canto n’était tout simplement plus le roi, ni en Angleterre, ni en France et cette évidence lui était devenue insupportable, dans son propre regard. C’est aussi dans cette dimension qu’il est incontestablement respectable." Et dire que pendant ce temps la statue de sa sacro-sainteté Zinédine n'est pas même pas éraflé après son implication dans le scandale de la Juve ou après les révélations de notre Johny national .
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