Il n'y aura qu'un heureux
Mais les Lyonnais sont prévenus. De Jean-Michel Aulas à Bernard Lacombe, en passant par les joueurs, tout le monde connait MU, double champion d'Europe (1968, 1999). Certains - ils sont de moins en moins - se souviennent même avoir croisé la route des Red Devils en 2004/2005. Lors du premier tour, les champions de France avaient fait match nul à Gerland (2-2) après avoir mené 2-0. Au retour, les Anglais s'étaient imposés 2-1. Les deux clubs s'étaient qualifiés pour les huitièmes de finale et quittés bon amis. Cette fois, il n'y aura qu'un heureux.
Sur le papier, Manchester United part évidemment avec une avance sur cet OL rajeuni et moins rompu aux joutes européennes. Mais dans deux mois, qui sait où en seront les deux formations ? Qui aurait dit la saison dernière que l'Olympique Lyonnais, flamboyant à l'automne, s'écroulerait face à une Roma qui semblait largement à sa portée ? Pas grand monde. Avec le renfort de Grégory Coupet, peut-être de Cris dans le meilleur des cas, les champions de France déjoueront peut-être les pronostics. C'est tout le mal qu'on peut leur souhaiter.
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