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Marvin

Fergie Babes
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Tout ce qui a été posté par Marvin

  1. Marvin

    Présentez-vous

    Hello ! Bienvenu !
  2. Marvin

    Actualités du site et du forum

    Ouais c'est beaucoup mieux, quelles améliorations, bravo à toute l'équipe. Seul bémol que je pourrai apporter (et encore en étant très perfectionniste) c'est les news qui passe sur la page d'accueil qui cache un peu le "jour de match", j'aurai plus opté pour un espace réserver aux news qui passe et que ça n'aille pas sûr d'autres informations. Mais sinon je le dis et je le répète, le site est plus clair, les informations plus accessible. Vraiment mieux !
  3. Marvin

    Jeu - L'acteur mystère

    Oui ! A toi ! (V For Vendetta)
  4. Clairement. Très grosse équipe qui viendra concurrencer les gros de la Liga je pense.
  5. J'ai mis oui partout ! Nasri est un joueur exceptionnel, il a une vision du jeu fabuleuse et ses qualités technique et de passe lui permettent d'être au sommet de la L1 à l'heure actuelle. Je pense qu'il sera un futur très grand européen à n'en pas douté. Après la comparaison avec Zidane parait évidente mais ne le comparons pas, Nasri is Nasri...
  6. Marseilles je pense qu'ils seront chaud, avec leur très intelligent recrutement, et en plus l'évolution de Nasri... Ils ont de grandes chances de battre lyon.
  7. J'ai enfin capté votre délire sur spider cochon, je suis allé voir les Simpson et franchement excellent ! Tout a été dis sur ce film déjà par tous les membres mais honnetement, courrez-y ! Et je compte aussi aller voir Hot Fuzz, d'autres potes y sont allés et ils ont adorés !
  8. Marvin

    David Beckham

    T'es vraiment de mauvaise fois Tom...
  9. Marvin

    Rumeurs fiables d'arrivées

    Ce serait Anelka la meilleure solution si Tevez ça échoue, je crois que c'est clair. Mais Tevez reste le meilleur recrutement.
  10. Marvin

    Gabriel Heinze

    Nan mais c'est normal de ne pas vouloir vendre un joueur a son concurrent en premiere league et surtout à son rival, mettez vous dans la position inverse les fans de liverprout, steven gerrard tu préfères le voir à Manchester ou à l'Inter? Enfin c'est l'opposition qui veut ça. Ils se détestent et je suis sûr que Gaby ne veut pas aller à Pool parcequ'il aime MU !
  11. Marvin

    Rumeurs fiables d'arrivées

    Ah nan pas Santa Cruz... C'est horrible !! MU mérite bien mieux !
  12. Marvin

    David Beckham

    Lui même l'a dit que les states c'était un super pays et qu'il voulait y vivre... Il n'a jamais dit "ouah je veux jouer pour un grand club de foot comme LA Galaxy". Il pouvait être titulaire dans plein d'équipe qui jouent la coupe UEFA voire même la ligue des champions s'il voulait, et titulaire indiscutable. Il est revenu à un très bon niveau sur la fin de la saison et beaucoup de clubs européens le voulait. Il veut vivre au states !!! C'est pas qu'on aime pas le joueur Beckham, c'est un de mes joueurs préféré ! Mais là tu fais un blocage sur un truc bizarre... C'est pas grave qu'il soit allé là bas pour la thune et la vie au states... Mais sache que s'il voulait vraiment être titulaire il aurai pu allé à Everton etc...
  13. Marvin

    David Beckham

    Tu te trompes. Beckham est allé aux States pour jouer au foot, certes, il va jouer au foot. Mais s'il avait voulu jouer au foot et uniquement jouer au foot il serait soit resté à Madrid (même si quand il a signé son contrat il ne jouait plus à Madrid) sur la fin tout le monde voulait le voir rester et quand un joueur veut rester dans un club il peut racheter sa clause dans l'autre club. Il va au States parcequ'il y a de l'argent làbas, parceque sa femme veut y aller, parceque les states c'est un pays qui attire énormément de gens, en plus on y parle sa langue natale à lui et sa femme. Los Angeles en plus... Il va pas nous la faire le Beck's L.A. est une des villes les plus mythique des states... C'est son kiffe, il réalise son rêve. Et c'est purement extrasportif, je peux te le confirmer.
  14. Foot - Transferts - Young à Middlesbrough Le défenseur international de Charlton, Luke Young, s'est engagé jeudi pour quatre ans avec Middlesbrough. Le montant du tresfert est estimé à 3,7 millions d'euros. Young, 28 ans, avait fait savoir qu'il voulait quitter Charlton après sa relégation en 2e division à la fin de la saison dernière. L'arrière droit, qui devrait être présenté officiellement vendredi, a disputé 29 rencontres de Premier League l'an passé et inscrit un but. L'Equipe.fr
  15. Merci. Patoch Evra n'a pas visité ses congénaires crapeaux?
  16. Marvin

    George Best

    Encore du So Foot Décembre 2005 (encore plus vieux!)... Georgie et la Bestlemania La vie de George Best est la plus belle histoire du football moderne. Une épopée incroyable en deux parties, qui raconte l’ascension d’un homme puis sa chute, qui fait rire et pleurer, qui inspire fascination et répulsion. Un mythe. « J’ai toujours eu cette obsession : être plus fort que les autres. Partout et tout le temps. Sur le terrain, au bar, avec les filles, pour les fringues... ». George savait ce qu’il voulait et force est de reconnaître qu’il AVAIT ce qu’il voulait. Du moins au début. Il remportait nos victoires, buvait nos bières, baisait nos femmes et réalisait nos rêves. George était arrogant et on lui accordait ce privilège. Il était plus fort que tout le monde. La star. Et puis cette vie paillette est devenue trop grande pour lui. George s’est perdu, n’a plus rien contrôlé. Des années de dérives à y laisser sa santé. George est passé à la caisse et il a payé cash. Décidément, le plaisir a son prix. Best est aujourd’hui à bout de souffle, mal en point, usé. Pathétique, mais héroïque : George Best est un mythe, et un mythe ne meurt jamais. L’histoire commence en 1961. George Best a quinze ans. La silhouette frêle, l’égo déjà placé. Avec Eric McMordie, un pote de Belfast, il prend l’avion pour manchester. Sir Matt Busby veut mettre les deux irlandais à l’essai pendant une semaine. Quelques jours plus tôt, il a reçu un télégramme de Bob Ship, son irish scout : « J’ai récupéré deux jeunes. Un bon et un génie ». Best et McMordie s’entraînent avec les pros. Fiers, ils sont irlandais, il ne demandent pas d’autographes. Best convainc Busby en une matinée. Mais, au bout de cette première journée, les deux gamins décident qu’ils en ont assez vu. Ils reprennent l’avion. Envie d’être avec les potes, de se marrer à Belfast, dans les rues du quartier ouvrier. A leur retour, le père de George contacte immédiatement Matt Busby. Pour s’excuser et demander une seconde chance pour son fils. Il n’aura pas à argumenter. Busby offre un contrat d’apprenti à George, qui se laisse persuader de partir définitivement pour l’Angleterre. Les vrais débuts de Best pour Manchester United auront lieu en 63. Match de championnat contre West Bromwich Albion, le second du classement. United est leader, Best titulaire sur l’aile gauche. Premier ballon : il contrôle, présente la balle au latéral adverse, Graham Williams, puis l’efface d’un petit pont. Tout au long du match, Best ridiculise son opposant. Quelques années plus tard, Graham Williams, l’infortuné défenseur, recroisera Best. Hors des terrains cette fois. Il n’aura qu’une demande à lui formuler : « Peux-tu me regarder quelques secondes sans bouger ? Parce que, de toi, je n’ai jamais vu que ton dos qui disparaissait le long de la ligne de touche... » Les défenseurs anglais sont poètes à la bonne heure. Best s’installe durablement en équipe première. Ailier gauche, dribbleur, insolent, talentueux, plus fort. Joueur majeur à 17 ans. Lorsqu’il s’en va passer les fêtes de noël en famille à Belfast, sans prévenir personne, Busby le supplie de redescendre pour le match contre Burnley. Best dit oui, à condition que le club lui paye le billet d’avion pour repartir immédiatement après le match en Irlande. Accepté. Best est déjà une star, il le sait et en profite. Pelé s’incline Son jeu respire l’arrogance. Les mancuniens et les irlandais, grandes gueules par obligation, adorent ça. A Belfast, l’Irlande du Nord affronte l’Angleterre. Sur l’aile, Best s’avance. Bobby Moore sort de sa défense pour le stopper. Best s’immobilise, pose son pied sur la balle et fait signe à Moore de l’attaquer. Mais Moore recule, repart se placer en défense. Effrayé. L’irlandais est un gamin. Il joue à l’instinct, ne pense qu’à s’amuser. En entrant sur le terrain, John McGrath, un défenseur de Southampton, le prévient : « Si tu me fais un petit pont, je te tue ». Première balle, petit pont, puis George s’arrête, attend que McGrath se replace, et le passe une seconde fois, nouveau petit pont. Rien à foutre. Best joue comme il le sent, théoriquement collé à la ligne de touche, il évolue, librement, partout sur le front de l’attaque. Lors d’un match de Coupe d’Europe en 66 contre Benfica, Busby ordonne à ses joueurs de laisser venir lors des trente premières minutes. Eusebio vient d’être élu Ballon d’Or. Benfica n’a pas été battu en 19 matchs de coupe d’Europe à domicile et fait peur. Mais Best ne craint personne. Il attaque d’emblée, fait le pressing à lui seul. Incapable de jouer contre-nature. A la mi-temps, Busby le prend sévèrement à parti pour avoir violé ses consignes et remis en cause son autorité. Mais voilà, après 12 minutes, Best avait réalisé le doublé. United l’emporte 5-1. A la fin du match, un supporter se précipite sur la pelouse, armé d’un couteau. Il veut s’offrir une mèche de la tignasse de George. Raté, l’Irlandais court trop vite. Ce soir-là, le commentateur portugais lui trouve un surnom « el beatle ». En fait, George préfère les Stones, plus rock. George Best a vingt ans. Son statut de star planétaire est définitivement entériné deux ans plus tard. United est champion d’Europe 68, victoire à nouveau contre Benfica, 4-1 après prolongations. Best, buteur lors du match, meilleur marqueur du club cette saison-là, reçoit le Ballon d’Or France Football. Jean-Philippe Réthacker écrit dans l’hebdo : « Court sur ses jambes, Best est avant tout vif comme un éclair, dans son démarrage comme dans ses touches de balle et ses changements de direction. Ses dribbles en crochets, il les porte indifféremment du coté droit ou gauche de l’arrière adverse ». Danny Blanchflower, sélectionneur de l’Irlande du Nord, fait dans le lyrisme : « Son jeu est un appel aux sens : sa rapidité, sa mobilité sont dignes des danseurs du Bolchoï. Un défi permanent à l’œil et à l’esprit, il a de la glace dans les veines, du feu dans le cœur et des pieds de funambule divin ». En une phrase définitive, Pelé assure la traduction : « Le meilleur joueur du monde, c’est lui ». Une blonde sur le tapis du salon Best est au sommet. Il jouit d’une popularité incroyable : chaque jour, ce sont un millier de lettres de fan qui viennent encombrer le service courrier de Man U. L’émission Match of The Day vient de naître sur la BBC, Best en est l’unique star. Pour la première fois, un footballeur tourne dans des pubs. Il est signé chez Cookstown Sausages. « Cookstown, les meilleures saucisses pour toute la famille ». La gueule enfarinée, le sourire forcé, Best passe toutes les heures à la télé. Véritable icône et plein aux as, Best ouvre plusieurs boutiques de fringues à Manchester et Londres. Des restaurants aussi. Sa bagnole, une Jaguar Type E. Best aime le luxe : « J’aime penser que je suis un peu différent de ces gens qui viennent voir les matchs en costume et coup en brosse. J’aime la mode et tout ce qui a du style. Alors les jeunes, surtout les filles, me trouvent mignon et me traitent comme une pop-star ». Pour ses vingt-trois ans, il se fait construire une maison dans la campagne environnant Manchester. L’architecte a deux impératifs : il doit y avoir une piscine intérieure et une salle de billard. Le résultat est un ovni d’architecture moderne, une maison métallique. La crémaillère est royalement pendue. Plusieurs voitures de police, alertées par le bruit, rappliquent. George autorise les flics à participer à la fête, à une condition : qu’ils aillent chercher des bouteilles supplémentaires au magasin le plus proche. Les policiers s’exécutent. On ne refuse rien à Monsieur Best. La façade de la maison est barrée par une grande baie vitrée qui donne directement sur la route. Tous les jours, les filles s’y agglutinent pour apercevoir « Georgie ». Les plus téméraires osent sonner : « La meilleure, c’est la fois ou une superbe blonde a sonné a la porte. ’Ma voiture est tombée en panne juste devant chez vous, puis-je appeler SOS dépannage ?’ C’était un tel canon que je n’ai pas hésité. Avant que le garagiste arrive, j’avais pu lui soulever le capot et vérifier les branchements sur le tapis de salon... » L’ancienne maison de Best, où l’Irlandais a passé les premières années de sa vie mancunienne, devient un lieu de pèlerinage, comme cela se passe souvent avec les morts : on visite la demeure de Victor Hugo à jersey ou Guernesey. Les visiteurs, essentiellement des visiteuses, demandent à visiter la chambre du demi-Dieu. Le nouveau propriétaire compréhensif, laisse faire. On raconte que ces dernières savaient le remercier généreusement... Swinging Sixties : il ne se passe un jour sans que Best ne fasse les choux-gras des journaux. Casinos, cuites au champagne, mannequins, partouzes, mèches effilées. C’est la Bestlemania. Mais cette nouvelle vie à un prix. Best s’éloigne du terrain. Il manque des entraînements, récolte des amendes. Son niveau s’en ressent, frustré, il multiplie les signes d’énervement. Lors d’un match avec l’Irlande du Nord, il balance de la boue sur l’arbitre. Expulsion. A Manchester United, Sir Matt Busby a démissionné en 69. Il était le seul à pouvoir contrôler Best, ses successeurs n’y parviendront jamais. L’irlandais exaspère tout le monde : tellement talentueux qu’il demeure le meilleur buteur du club, Best pousse le dilettantisme à l’extrême. En Janvier 72, O’Farrell, le nouveau coach, lui inflige deux semaines de salaire d’amende et lui impose des séances d’entraînement supplémentaires. Le club lui ordonne également de quitter sa maison pour déménager dans un quartier plus tranquille, un simple appartement, le plus discret possible. Best ne supporte pas. Il part pour l’Espagne, Marbella, soleil, mer. C’est là qu’il annonce qu’il arrête le foot. A 26 ans. Elton John dans la douche Cette retraite ne durera que quatorze jours. United, après que Best ait présenté ses excuses, accepte de le reprendre. Mais Georgie est usé. Mentalement à bout, il cache les kilos superflus derrière une épaisse barbe. Best est en voie de clochardisation. Tommy Docherty, nouvel entraîneur et anglais austère, adepte d’un jeu rugueux sans fioritures, ne compte pas sur lui. Best s’enlise dans l’alcool et la fête. Trop d’alcool, trop de fêtes. Sa copine s’appelle Mary Stavin, elle est Miss Monde. Ensemble, ils enregistrent des vidéos de remise en forme. Best emmerde le monde. Ses coéquipiers, d’abord jaloux, s’agacent sérieusement. Bobby Charlton le déteste depuis le début. Willie Morgan, ailier écossais du club, n’en peut plus : « George pensait qu’il était le James Bond du foot. Il avait tout ce qu’il voulait, l’argent, les filles, la gloire. Il vivait au jour le jour et s’en est toujours tiré comme ça. Quand il manquait l’entraînement, les gens trouvaient des excuses à sa place. Il n’avait pas à en fournir. Il se foutait de tout ».[i/] Le 1er Janvier 1974, Best dispute son dernier match sous les couleurs de Manchester. La suite sportive sera minable. Best, empâté, lassé, miné par un physique qui ne suit plus, enchaîne les clubs pour la thune. Il part même jouer en Afrique du Sud. La législation sur les jeux d’argent y est encore plus permissive qu’en Angleterre, Best s’éclate. C’est à ce moment-là que l’alcoolisme, latent depuis 1968, le rattrape définitivement. La terre entière est prête à lui payer un verre et Best ne dit jamais non. Il y aura les Etats-Unis aussi. Un faux contrat avec les New York Cosmos, quelques matchs avec Fort Lauderdale Strikers puis les Los Angeles Aztec. La ligue américaine connaît des problèmes financiers et le club de Los Angeles est au bord de la faillite. La présence de George best attire un investisseur un peu spécial, Elton John. Il sauve le club en investissant à fonds perdus. Sa seule motivation : pouvoir mater George dans la douche après les matchs. Isolé, sur le déclin sportif, Best boit plus que jamais. « J’avais une maison au bord de la mer. Mais pour aller à la plage, il fallait passer devant un bar. Je n’ai jamais vu la mer ». En 1975, il rencontre Angie McDonalds, un top-model américain. Ils décident d’emménager ensemble. Elle planque les clés de la voiture pour qu’il ne parte pas boire, lui impose des cures de désintoxication. Sans résultat. Les pilules, censées couper la soif, n’y peuvent plus rien non plus. « J’ai épongé des océans », confessait alors Best. Dernier match en taule En 1976, le couple retourne en Grande-Bretagne. George continue de rentabiliser ses exploits mancuniens en alignant les piges. Il vit sur sa réputation, à la manière d’Elvis. Pathétique. Il y aura Stockport, Fulham, Hibernians, Bournemouth, Cork aussi, en Irlande. Best y joue trois matchs, ne laisse qu’une trace que les vieux supporters évoquent encore la larme à l’œil. « Pendant un match, George a dribblé un type, il était proche de la ligne de touche, il s’est arrêté, a tourné la tête pour vomir, puis il a repris la balle et centré... » Amoureux d’Angie, il la trompe régulièrement lors de nuits de beuverie. Elle retourne à Los Angeles en 78. George lui court après et elle accepte finalement de l’épouser. « Il a passé la nuit du mariage à boire et à jouer aux cartes avec ses potes. C’était insupportable », racontera-t-elle plus tard. Calum Best, futur mannequin, naît en 81. Le divorce est prononcé en 84. Best dispute son dernier match cette même année. Avec Ford Open Prison. Une équipe de taulards. Tombé pour conduite en état d’ivresse et agression sur un agent de l’ordre, George passe deux mois derrière les barreaux. Il en profite pour marquer ses derniers buts. Le pays se divise en deux : d’un côté, ceux qui considèrent que Best est le seul responsable de sa chute, qu’il devrait pouvoir contrôler sa consommation d’alcool. De l’autre, une majorité, qui estime que Best est malade, qu’il a simplement besoin d’aide. Coupable ou victime ? Difficile de trancher. Best est irlandais, né d’une mère alcoolique dont il s’est toujours senti très proche. Sportive de haut niveau (internationale de hockey sur gazon), elle n’a jamais pu poser la bouteille. George se sentait coupable. Il pensait que sa popularité perturbait la tranquillité familiale et avait poussé sa mère à picoler. Un foie artificiel En 1995, Best est élu sportif britannique du siècle. Sans que l’on sache si ce prix récompense ses victoires de footballeur ou sa légende de rocker. Il n’y a qu’une certitude, le destin de George fascine toujours l’Angleterre. Autant qu’en 1968. Ces passages dans les talk-shows battent des records d’audience. Surtout quand il arrive bourré en plateau, et c’est souvent le cas. Bon client, il parle de son passé et de sa déchéance avec humour. « J’ai dépensé 90% de mon argent en alcool et en femmes. Le reste, je l’ai gâché ». Les bons mots ne manquent jamais. « A l’époque, si j’avais eu le choix entre enfoncer quatre défenseurs de Liverpool puis planter un but dans la lucarne ou en caser un dans les cages de Miss Monde, j’aurai eu du mal à me décider. Par chance, les deux me sont arrivés ». George fait le bouffon, monnaie son histoire. L’interviewer coûte une fortune. Sa dernière autobiographie s’est vendue à plus de 300000 exemplaires. Un film, raté, raconte sa vie. Les tabloïds ne le lâchent pas. On parle des bagarres, inévitables : « A chaque fois que je marche dans Londres, je tombe sur quelqu’un qui veut se battre avec moi. Des mômes de dix-sept, dix-huit ans, des hooligans. J’aimerais bien rester peinard dans mon coin, mais il y a toujours un t*** ** *** qui me cherche pour prouver à ses potes qu’il est le chef ». Sa fortune dilapidée, il lui a fallu vendre ses trophées pour s’acheter une petite maison en Grèce. Ses conquêtes, toutes blondes et jolies, se sont évanouies dans la nature. Claire, Rachel, Rebecca...La dernière en date s’appelait Alex. Ils s’étaient même mariés. Elle s’occupait de lui, l’aidait tant bien que mal à sortir de l’alcool, tolérait ses aventures. Mais un soir de saoulerie, George lui a tapé dessus. Alex est partie et a laissé George seul avec sa connerie. Tous les mois, il se rend à l’hôpital pour des examens approfondis. L’an dernier, les médecins lui ont transplanté un foie artificiel en lui imposant de ne plus boire, au risque de mourir. Mais George a replongé. Un flash spécial a interrompu les programmes anglais pour annoncer sa mort. Personne n’a été surpris. Mais une question restera sans réponse : George, as-tu réussi ta vie ? M.B Cet article, rédigé initialement pour le numéro mythique (SF 11, avril 2004), vient en complément de l’hommage à George Best, à paraître dans SF 29, dès le 21 décembre 2005. Je viens de voir sur la première page et ce bougre d'Ericantona a déjà mis mon article en lien... Mille excuses.
  17. Bien épilé le Cristiano... Rum, pour les filles ça...
  18. Marvin

    Paul Scholes

    Je vous met un article sur Paul Scholes de So Foot (en mars 2007)... Super article : Old School, Old Scholes Revenu au sommet après une longue absence, la faute à une vilaine blessure à l’oeil, Paul Scholes est aujourd’hui l’un des tauliers de Man U ainsi que le grand dépositaire de la pérennité de l’esprit Red Devil. Aussi reservé dans la vie qu’inspiré sur le pré, Ginger Paul restera assurément l’un des joueurs majeurs de la dernière décennie... Mauvais présage de plus. A force d’encenser les individualités plutôt que les équipes, les trophées individuels seront vite plus importants que les titres. En Angleterre, on frôle déjà l’overdose : Didier Drogba ou Cristiano Ronaldo ? La fulgurance du Mancunien ou l’efficacité du Londonien ? Qui remportera le titre de meilleur joueur du championnat anglais ? Les tabloïds de l’île aiment ce duel, vendeur et serré, plus encore que la course au titre entre les hommes de Ferguson et ceux de Mourinho. Alors, l’ailier ou le buteur ? Dans cet empressement marketing, peut-être oublie-t-on un peu vite le troisième homme. Le Bayrou de Premier League. Récemment, Fabregas, le milieu de terrain d’Arsenal, avait pourtant dit les choses sans détour : « Pour moi, le meilleur c’est Scholes. Lui il sait tout faire, passer, marquer, travailler. Il est au sommet depuis des années. J’espère un jour arriver à son niveau, mais ce ne sera pas facile. » Scholes meilleur joueur du Royaume ? Après six mois d’arrêt la saison passée, en raison d’un problème à l’œil, son retour ressemble en tout cas à une résurrection. Depuis le début de saison, aux côtés de Carrick, le rouquin tire les ficelles, passe et fait la décision. Il a redonné à MU l’équilibre perdu. Ferguson : « C’est fabuleux d’avoir Paul dans l’équipe. Il est frais, libéré, il semble aimer son métier plus encore qu’avant. C’est notre meilleure recrue de la saison. C’est lui qui fait fonctionner l’équipe. Il est capable de jouer long, court, de dribbler, de frapper de loin... Paul a toujours eu ces deux qualités rarement compatibles : le cerveau et la classe. » Un petit gars persécuté Rien n’a donc vraiment changé. Pour Gary, Scholes a toujours été le « meilleur finisseur » du club. Pour Giggs, le « meilleur passeur. » Pour John Duncan, professeur à la Cardinal Langley School et premier entraîneur du rouquin, il a toujours été « le petit gars que les adversaires persécutaient en permanence sur le terrain. » « On faisait la queue pour le cogner, se souvient le prof. La plupart du temps, Paul parvenait à éviter les coups et les rares fois où des gamins l’attrapaient, il se relevait sans rien dire et allait se replacer en courant. Il n’y avait jamais d’esclandre avec lui. Je n’y connaissais pas grand chose en football, entraîner l’équipe faisait partie de mon job de professeur, mais je voyais bien que la balle restait collée à ses pieds alors qu’elle fuyait les autres élèves. La seule consigne que je donnais aux autres garçons était donc de lui passer le ballon... » Voilà, le tableau : un joueur décisif, essentiel, reconnu par ses pairs comme l’un des plus doués. Sauf que l’intéressé n’aime pas ce genre d’unanimité élogieuse. Sur sa saison, il dit : « Je suis entouré de joueurs magnifiques, Giggs, Saha, Rooney, Ronaldo et tous les autres. C’est facile de jouer avec des gars de ce niveau. Tout se passe bien pour moi, mais je ne pense pas que je sois revenu à mon meilleur niveau. Je ne marque pas encore assez, je ne suis pas assez décisif pour le moment. » Sur sa carrière, Scholes explique modestement : « J’ai toujours essayé de faire mon boulot le mieux possible. Le foot est ma passion depuis que je suis tout petit, je n’aime que ça. Manchester United est mon club et avoir fait toute ma carrière ici est incroyable. Quand j’ai intégré l’équipe première, en 1995, les anciens m’ont aidé, ils m’ont guidé. Maintenant, c’est à moi de faire la même chose avec les jeunes du club. » Cantona récompense sa discrétion Scholes ne vend rien, et surtout pas lui même. Le Mancunien n’a ni agent (« Pour quoi faire ? »), ni contrat publicitaire (« J’ai des propositions, ça ne m’intéresse pas »), car la défense de ses intérêts financiers n’a jamais été une priorité. Un souvenir, au passage : 1995, une prime de 1 100 € est versée à chaque joueur de Manchester United sur les bénéfices d’une vidéo promotionnelle. Les stars de l’équipe proposent alors de tout mettre dans un pot pour tirer au sort un seul vainqueur. Les gamins de l’effectif, moins fortunés, refusent et récupèrent leur argent. Mais, Scholes, trop timide, n’ose prendre la parole et son argent. Le tirage a bien lieu : Cantona est tiré au sort et Scholes voit un tiers de son salaire mensuel disparaître. Grand seigneur, le Français récompensera heureusement la discrétion du rouquin en lui rendant sa part. « Je connais Paul depuis une quinzaine d’années, raconte Gary Neville, il a toujours été extrêmement discret et réservé. » « Être une personne publique est un vrai problème pour moi, confirme l’intéressé. Je déteste parler de moi, c’est mon pire cauchemar... » En octobre dernier, Scholes fit pourtant la Une des journaux. « Sale p*** » venait-il – apparemment – de lancer à l’arbitre d’un match contre Benfica, en Ligue des Champions. Plusieurs associations de lutte contre l’homophobie se manifestèrent, bruyamment même. Mais, faute de preuve, le dossier fut rapidement classé. L’affaire est entendue : Scholes n’est pas un homme de tabloïd. En 1996, déjà, les médias britons avaient dû ranger leurs gros titres. « La starlette de Manchester souffre d’une terrible forme d’asthme, il ne lui reste probablement que quelques matchs à vivre » annonçaient-ils pourtant, sûrs de leurs ventes. Onze ans plus tard, Paul Scholes est encore là et seul son jeu mérite que l’on fasse du bruit. Par Jérome Bac
  19. Marvin

    Giuseppe Rossi

    Manchester, ça sent le rossi jeudi 26 juillet 2007 Constatant que le transfert Tevez sent le traquenard, Alex Ferguson est monté au créneau pour rattraper Giuseppe Rossi par le col. Peu utilisé lorsqu’il évoluait sous les ordres de l’homme au chewing gum, l’Italien pourrait rapidement devenir remplaçant de luxe. Alors qu’il pensait pouvoir compter sur le joueur, propriété des red devils, pour garder un semblant de stabilité, les Parmesans sont maintenant bien emmerdés. De l’autre côté, les Mancuniens qui visent une nouvelle champion’s league se doivent d’avoir un effectif fourni, quitte à garder les coiffeurs. Rossi tout comme Piqué sont donc passés du statut d’indésirables à celui de rapatriés express en l’espace de quelques jours. Le technicien écossais ne souhaite pas renouveler les erreurs de l’an passé : "Quand nous avons joué contre Milan, nous n’avions pas assez de joueurs frais au moment des demi-finales. Ce fut une claque." DS So Foot
  20. C'est clair que l'Atletico aura une bien plus belle équipe que l'an passé en ayant perdu Torres.
  21. Marvin

    Alan Smith

    +1, Smith n'en b***** pas une sur le terrain et on a l'impression que pour la première fois, il s'en tape littéralement. Ses apparitions en Asie montre clairement qu'il compte quitter le club. (Bientot 20 000 messages Ericantona... Impressionnant)
  22. Marvin

    Carlos Queiroz

    Joe Cole a été blessé au dos (je crois) très longtemps et Robben souvent relégué sur le banc de touche au profit d'un milieu en plus... Ils aiment ne prendre aucun but et en marqué un à la 91ème, c'est des victoires qui les font jouir... Chacun son trip.
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