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Red Eye

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Messages posté(e)s par Red Eye

  1. J'avais entendu que Cleverley était en état de jouer ? En + il s'entraine depuis une semaine déjà avec l'équipe :/

     

    Oui j'ai aussi lu qu'il s'entraînait depuis une semaine (ou un tout petit peu plus), mais, ce n'est pas en un laps de temps aussi réduit qu'il pourrait récupérer un mois de compétition, et surtout pas retrouver le niveau qu'il avait affiché avant. Bonne décision, je trouve, de Sir Alex que de ne pas précipiter son retour.

  2. Bon, cette fois je vais faire court. x)

     

    Alexandre Pato VS Sergio Agüero

     

    Deux joueurs qui représentent l'avenir des deux géants mondiaux que sont le Brésil et l'Argentine. Deux joueurs que je trouve excellents, avec des caractéristiques qui peuvent néanmoins différer.

     

    Commençons par l'argentin.

    Je l'ai découvert, comme de nombreuses personnes, à l'Atletico Madrid, où il forma pendant quelques temps, avec Fernando Torres, un tandem qui faisait trembler les défenses espagnoles, même celles des Grands (Real & Barcelone). L'argentin était néanmoins dans l'ombre d'El Nino jusqu'au départ de celui-ci vers l'Angleterre, à Liverpool. C'est alors que le Kun va enfin montrer la pleine mesure de son talent, tellement que sa côte grimpera en flèche, auprès de tous, qui le jugeait capable de rivaliser avec l'autre perle argentine du championnat espagnol, le blaugrana Lionel Messi. Celui-ci dit d'ailleurs un jour que "Agûero joue comme un Dieu."

    A l'époque, moi je trouvais que l'attaquant de poche était un peu surcôté. Même lorsqu'il avait marqué 17 buts en Liga, même lorsqu'il forma avec Diego Forlàn la paire qui permit à l'Atletico Madrid de remporter la Liga Europa, en 2010. Et pourtant, personne ne doutait du talent du genre de Maradona (c'est peut-être ça qui m'a un peu influencé par ailleurs) jusqu'à aujourd'hui. Et force est de constater, qu'après son départ pour Manchester City, qu'Agüero m'a bien fait taire :ph34r: S'adaptant remarquablement bien au jeu anglais, il est devenu l'attaquant titulaire des Skyblues, mettant le feu à chaque match. Ses accélérations, ses changements de rythme, sa qualité de frappe (et même de passe !) font des ravages partout (sauf face au Bayern, où Boateng l'a cadenassé) et ce n'est sans doute que le début, nous ne sommes que fin Octobre, et l'argentin a presque marqué 10 buts en championnat...En séléction, il est régulièrement appellé, malgré les récurrents changements de séléctionneur là-bas, et se montre très adroit devant les buts. Cependant, il passa le Mondial 2010 de manière relativement anonyme, dans une séléction assez chaotique. Si l'argentin est tout à fait capable de dribbler, son plus gros point fort reste pour moi sa qualité de frappe à mi-distance, aux alentours de la surface de réparation. Lorsqu'il est bien placé, difficile de voir autre chose qu'un but se profiler pour le spectateur. Sa frappe sur Coup-Franc est également bonne, (remember Chelsea !).

    Bref, seul le jeu aérien fait défaut à ce joueur, capable de jouer de manière personnelle ou collective selon les situations, et pour un club comme Manchester City, c'est un atout de choix.

     

    De l'autre coté, on retrouve Alexandre Pato, l'attaquant de l'AC Milan. Lui, je l'ai vu à la Coupe du Monde des clubs, contre le FC Barcelone, où il fit quelques misères à Puyol. Avant bien entendu de débarquer en Lombardie, en 2008 en formant donc l'éphémère trio "KAPARO" avec Ronaldo, son idôle, et Kakà, l'idôle de San Siro. Durant sa première saison, il se montra sur courant alternatif, pouvant parfois débloquer des rencontres à lui tout seul, et passant parfois complètement au travers. Sa qualité technique éclaboussa néanmoins San Siro, l'attaquant brésilien se faisait une joie d'être sur la pelouse pour faire le spectacle et de marquer, à quelques occasions. Le problème était là: la finition. Le brésilien avait un réel souci devant les buts, et n'était pas encore prêt à devenir l'attaquant numéro du Milan sans pouvoir marquer de buts. Inzaghi et autres Gilardino restaient donc devant...pour le moment, seulement.

    Saison 2008-2009: Retour du Tsar Andrei Shevchenko, arrivée de Ronaldinho...l'attaque du Milan à fière allure, avec donc Super Pippo, Shevchenko, et donc Pato. Les fans Milanais rêvent déjà de voir leur ancien numéro 7 (Sheva) refaire trembler l'Europe, épaulé par Kakà, Pirlo et autres Ronaldinho. Mais au fur et à mesure de la saison, un homme va surprendre son monde: Alexandre Pato. Pas titulaire en début d'exercice, l'attaquant Rossonero travailla visiblement sa finition, et devint un joueur très, très dangereux. Explosif balle aux pieds, dribbles déroutants, et buts en pagaille, Pato réalise sans doute sa meilleure saison, et surnagea dans une morose équipe Milanaise, qui vit l'Inter d'Ibrahimovic remporter le Calcop à ses dépens. La saison suivante du prodige brésilien sera moins brillante, toujours présent, malgré des blessures de plus en plus récurrentes, Pato devient plus sobre dans le jeu, et tente moins de gestes techniques. Exilé sur la droite par Leonardo, son rendement devant les buts devint évidemment moins c**séquent. Mais, trop souvent blessé il ne pèsera pas assez sur la saison des Milanais, marquant quand même une dizaine de buts, mais Dunga le laissera à la maison et il regarda le Mondial à la télévision. La saison 2010/2011 fut de meilleure qualité, aux cotés des Robinho, Ibrahimovic et autres Cassano, avec notamment la reconquête du titre Italien, où Pato joua un rôle quoi qu'on se dise. Cependant, ses blessures étaient toujours récurrentes, et Galliani le dit lui-même: il n'est pas normal qu'à son âge, ce joueur soit autant blessé. En ce début de saison, il est...à l'infirmerie. Dommage.

     

    Je vais voter pour Pato, malgré le fait qu'Agüero crève l'écran ce moment. Le brésilien s'est déjà imposé depuis quelques saisons à l'AC Milan malgré ses blessures et la concurrence, je trouve cela louable.

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  3. J'opterai pour la même compo que toi Red Eye, même si pour moi l'expérience d'un Vida ne serait pas négligeable dans un match, d'une telle envergure.

    Pour le reste, c'est de l'évidence pure, Smalling à droite ne sera pas un luxe, tout comme Ferdinand qui va certainement se surpasser, démontrer qu'il retrouve progressivement sa meilleure forme.

     

    Fletcher et Anderson pour imposer un certain impact au milieu, tout en étant capable d'apporter devant, et aider leurs coéquipiers de devant, à apporter un certain dynamisme (même si on le demandera plus au brésilien, qu'à l'écossais...). Nani et Young, sur leurs ailes, pour être la menace principale, et pouvant s'appuyer sur le duo montant qui est Rooney/Welbeck.

     

    De la rigueur, de la technicité, du physique et de la tonicité, c'est ce qu'il faudra demain, et je pense qu'avec cette équipe, on pourra allier tout cela.

     

    J'ai hésité entre Jones et Vidic, et je pense que la forme du serbe ne plaide pas franchement en sa faveur, c'est pourquoi je préférerais Jones, qui me semble d'ailleurs plus apte à poursuivre ses opposants, il m'apparaît plus vif, et face à Agüero, ce sera un détail à ne pas oublier. M'enfin, Vidic pourrait très bien jouer et je ne serais pas vraiment déçu non plus ^^

  4. Manchester United - Manchester City

     

    -------------------------------De Gea

     

    Smalling----------Ferdinand--------Jones---------Evra

     

    ---------------------Fletcher---------Anderson

     

    Nani---------------------------------------------------Ashley Young

    ------------------------------Rooney

     

    -----------------------------Welbeck

  5. Cela fait un bout de temps que le derby fratricide entre United et City n'avait pas été aussi indécis. Combien de fois City s'est déplacé à Old Trafford en étant leader ? Pas souvent. En tout cas, les Skyblues sont clairement en confiance, malgré une victoire heureuse face au Sous Marin Jaune de Villareal en Ligue des Champions, il n'en demeure pas moins que l'autre club de Manchester réalise une bonne saison.

    Mais voilà sans doute leur plus gros test de la saison, avec leur déplacement chez le voisin qui domine le football anglais et mondial depuis quelques années déjà. Avec le match face à l'irresistible Bayern Munich, il s'agit sans aucun doute de leur plus grande rencontre. Bizarrement, à l'Allianz Arena, City a été dépassé par l'évènement. Dépasser par quoi ? Le fait de retrouver la C1 ? En partie, sans doute. Mais l'écart de niveau entre le Grand Bayern, et le futur qu'est City a été criant. J'aimerais qu'on s'inspire du Bayern, pour faire déjouer les Skyblues. Les allemands avaient réussis à déstabiliser complètement la défense Citizen...grâce aux ailes, bizarrement. Ribéry et Müller ont été virevoltants, et ont utilisés leur vitesse pour mettre à mal l'arrière garde de l'équipe entraînée par Roberto Mancini. Nous en sommes capables, Nani et Young ont la technique et la vitesse nécessairep our leur causer des soucis. Au milieu, nos transmissions vont devoir également être rapides, la vitesse de notre jeu, je suis presque sûr que ce sera la clé de notre succès (avec une assise défensive c**séquente et obligatoire) on ne peut pas faire sans.

    Lors du Community Shield, on avait tous vu quelque chose de différent entre le United et la première période et celui de la seconde. Notre capacité à perforer tout en combinaison rapide la robuste arrière garde de City. Malheureusement, l'acteur principal de cette folle remontée Tom Cleverley (avec Nani, aussi) sera probablement exclu des débats Dimanche. Il va falloir réussir à jouer vite, à jouer juste. United est à Old Trafford, et n'a pas le droit à l'erreur. Mine de rien, la pression sera assez grande sur les deux équipes, mais on devra faire confiance aux choix de Sir Alex, et simplement jouer notre rôle de supporter (bien qu'en fait, derrière notre écran Sopcast ou Veetle, ça n'agit pas forcément sur les joueurs :ph34r: )

    On y croit !

  6. Je ne crois pas que Gibson puisse faire long feu maintenant. Carrick a de l'avance sur lui, indéniablement. Fletcher doit retrouver son niveau, et grapille du temps de jeu. Anderson veut être le patron du milieu, et Cleverley semble représenter l'avenir du club. Sans oublier que Giggs et Park Ji Sung peuvent jouer dans une position axiale. Gibson a subi une blessure, et n'a plus joué depuis un bon bout de temps déjà. Il faudrait lui faire retrouver un temps de jeu pour ses sensations, et je ne pense pas que dans l'état actuel des choses, cela soit possible.

  7. La grande incertitude pour moi, ce sera notre défense. Qui va jouer, et comment va t-elle se comporter face aux petits gabarits offensifs que sont Agüero et David Silva ? Phil Jones, Chris Smalling et Jonny Evans ont déjà prouvés cette année qu'ils étaient des titulaires crédibles (par ailleurs, Smalling sera sûrement aligné à droite) mais qui en défense centrale ? Vidic et Ferdinand ont l'expérience des très grands matchs, pas Jones et Evans. Mais ces deux-là, si on prend leur forme actuelle, sont sans doute un peu au-dessus (bien que Ferdinand fut excellent à Anfield, je vous l'accorde)...on a vu qu'une paire Ferdinand/Jones ne donnait pas toutes les garanties nécessaires...Vidic est-il prêt quand on voit son match compliqué face à Oteful ? Tant de questions...

    Le milieu de terrain va bien entendu être important, mais je me fais moins de soucis à propos de lui. Quant à l'attaque, on a l'embarras du choix, avec bien entendu la titularisation de Wayne Rooney qui s'impose.

    Moi, je crois à la victoire. Mais il va falloir pouvoir répondre autant physiquement que techniquement, le City du Community Shield n'est qu'un vague souvenir, il va falloir que les joueurs donnent tout ce qu'ils ont (ce dont je ne doute pas) et restent concentrés jusqu'à la fin du match, les individualités des Skyblues seront très dangereuses.

  8. Outre ses buts, il n'a pas fait un match grandiose, mais les statistiques devraient le mettre en confiance lors du derby. En tout cas, on aura besoin d'un grand Rooney pour reprendre la première place au classement !

    Et bravo pour ses pénaltys, parfaits l'un et l'autre, sous la pression du public (la première frappe, notamment). Cela faisait un petit bout de temps qu'il n'avait plus marqué, je garderais donc du positif de sa prestation, bien qu'en dent de scie, une fois encore. Mais j'ai également apprécié ses retours en défense.

  9. Comme vous tous, je suis très heureux d'avoir Carrick à ce niveau là. Malheuresement, l'équipe entière n'a pas forcément bien suivi, mais son jeu long, ses passes courtes, ses replis défensifs ont fait du bien à l'équipe ! Reste désormais à retrouver de la constance dans ses prestations, mais ce type de match ne peut que le mettre en confiance. Je le voudrais même titulaire face à Manchester City...mais les cartes sont dans les mains de Sir Alex !

  10. Le Banni de la Maison Blanche contre celui qui l’a rejoint, Wesley Sneijder face à Ricardo Kakà.

    Commençons par le Batave. Faisant ses premières classes à l’Ajax d’Amsterdam, Wesley Sneijder ne découvre le haut niveau que durant la saison 2007-2008, date à laquelle il rejoint le Real Madrid de Shuster, champion d’Espagne en titre. On connaissait alors déjà sa qualité de frappe, ses buts d’anthologie faisait déjà le tour du monde sur Youtube. On a découvert, lors de sa première saison en Espagne, un excellent footballeur. Bon dans les transmissions, autant les passes courtes que les passes longues bien dosées (idéal pour le jeu de contre merengue), Sneijder se montre bien entendu redoutable sur ses coups de pieds arrêtés, où chaque gardien tremblait avant de voir le ballon entrer au fond des filets. Malheureusement, après un départ canon (doublé face à Villareal notamment) les blessures vont venir compliquer la vie de Sneijder dans la capitale espagnole, à tel point qu’il assistera impuissant à l’élimination des siens en Ligue des Champions, face à l’AS Roma. La Seconde saison sera encore pire. Pourtant, le neerlandais avait réalisé, entre temps, un superbe Euro 2008, où il participa grandement au fabuleux premier tour des Oranjes, qui corrigèrent France et Italie, avec en prime, deux superbes réalisations face à chacune de ces équipes. Il fut également à l’origine de la prolongation arrachée face aux Russes, après un superbe coup franc pour son compère madrilène, Ruud Van Nistelrooy. Donc, revenons à son épopée Madrilène, le batave commence, une fois de plus, de fort belle manière, comme son club, qui enchaîne les succès. Mais les graves blessures de Van Nistelrooy et de Mahamadou Diarra vont sérieusement mettre à mal les joueurs de la Casa Blanca, deux joueurs qui aidaient en plus grandement notre Oranje. Le malien était excellent à la récupération, et permettait à Sneijder de se concentrer sur les tâches offensives, tandis que l’ancienne gloire de Manchester United était bien entendu là, à la finition. D’autant plus que les blessures vont une nouvelle fois rattrapper Sneijder, qui assistera, une nouvelle fois impuissant à la terrible montée en puissance du FC Barcelone, contre qui il jouera une demi heure au Camp Nou (le temps de lâcher un beau tir, claqué par Valdès en corner) avant d’être remplacé, tout juste remit de sa blessure. Mais le Real se fait battre, comme face à Liverpool en Ligue des Champions (contre qui Sneijder joua à Anfield, et se distingua par son envie de toujours frapper...).

    Mais encore une blessure, et Wesley disparaît de la fin de saison où la Remontada Madrilène fut incroyable, avant que le Barça ne fasse règner la loi à Santiago Bernabeù.

    Ce fut la dernière saison du numéro 10 dans la capitale espagnole. En effet, avec la reprise en main du Real Madrid par Florentino Pérez, il n’y avait plus de place pour lui, Cristiano Ronaldo, Xabi Alonso, Karim Benzema, Arbeloa, Albiol et bien entendu Kakà débarquèrent dans l’effectif galactique des joueurs désormais entraînés par Pellegrini. Sneijder, et son ami, un certain Arjen Robben, payèrent les frais de ces achats, et s’envolèrent, l’un vers l’Inter Milan, l’autre vers le Bayern Munich.

    Mourinho ne comprendra d’ailleurs pas pourquoi le Real a décidé de vendre un tel joueur à si bas prix. Ce qui allait se passer, dans la saison à venir, hante encore Monsieur Pérez. Dès son premier match, après à peine un entraînement, Sneijder crève l’écran face à l’ennemi de toujours, l’ancien club de Kakà, l’AC Milan, pour une éclatante victoire 4-0 des Nerazzuris. Et ce fut ainsi pendant toute la saison, Sneijder se mua en maestro du club Italien, emmenant l’Inter Milan au sommet, remportant le Calcio, la Coupe d’Italie et bien entendu, la Ligue des Champions...à Santiago Bernabeù. Durant toute la saison, le batave a affiché un fabuleux niveau, distillant caviar sur caviar, orientant le jeu de son équipe, et marquant bien entendu des buts importants.

    Vint ensuite, la Coupe du Monde, où Sneijder arrive en Finale, après avoir marqué 5 bons buts dans la compétition, et non sans avoir frôler la victoire, après un ballon parfait de sa part, pour Robben, qui butait sur Ikker Casillas. C’est donc amer que le neerlandais rentra en Lombardie. Il le sera encore plus, lorsqu’il apprit qu’il ne serait même pas dans les trois premiers au Ballon d’Or FIFA, malgré sa fabuleuse saison, lui, le grand favori. D’autant plus que José Mourinho, autre homme essentiel à l’Inter, quitta la maison, pour rejoindre le Real Madrid (que de symboles ici) et c’est ainsi que l’ancien Madrilène vécu une saison difficile, voyant les ennemis de l’AC Milan reprendre le trône Italien, et surtout, la difficile élimination face à Schalke 04 en Ligue des Champions. Durant cette année, il alterna le bon, le moyen, le mauvais et les blessures bien sûr.

    Pendant l’été, la presse fait de lui le successeur de Paul Scholes, à Manchester United, mais bien que proche d’un départ, il décida de rester au moins une saison supplémentaire en Italie, où l’Inter connaît un catastrophique début de saison. Serait-ce la dernière saison de Wesley Sneijder en Lombardie ? Probable. Mais nul ne doute qu’un joueur de son talent saura retrouver tout ce qui a fait de lui le véritable Ballon d’Or 2010.

    De l’autre coté, un homme suit le chemin inverse, et met en place sa résurrection, après deux-trois ans de galère. Cet homme, c’est Ricardo Kakà, auteur d’un excellent début de saison avec le Real Madrid de José Mourinho. Mais, remontons un peu le temps, pour pouvoir voir ce qu’a subi le Madrilène, lors de ses belles années et de ses moins belles années.

    Pour moi, ce joueur avait réellement atteint son apogée lors de saison 2005-2006, où son niveau était simplement stratosphérique, et il aurait été ballon d’Or si son club avait remporté la C1, cela ne fait aucun doute pour moi. Seul Ronaldinho (et peut être Gerrard) le surpassait lors de cette année là. On parle souvent de la saison 2006-2007, mais j’ai envie de dire qu’il a fait une saison en dent de scie en championnat (bon, pas mal quand même, hein) et c’est en Europe qu’il a redoré son blason. Mais durant la saison 2005-2006, Kaka était excellent PARTOUT, en championnat, où les défenses se faisaient martyrisés par son terrible pouvoir d’accélération, ses frappes, ses passes...et en Europe, j’ai toujours en mémoire ce but magnifique face à Fenerbache (je crois) où il dribbla tout le monde avant d’ajuster le gardien. La Vitesse de Kakà faisait trembler plus d’une défense, c’est une certitude. Même le grand Barça de Riijkard eu du mal face à lui. Le meneur de jeu du Milan est par ailleurs l’une des satisfactions du Mondial de la séléction brésilienne, un mondial qu’il a disputé en étant blessé. Seule ombre au tableau: une élimination précoce, dans un match où le Rossonero a été inexistant.

    Durant la saison 2006-2007, Kaka se montre relativement irrégulier, alternant le magique (contre le Manchester United de Cristiano Ronaldo), l’excellent, le bon, le médiocre, le mauvais...mais il restait imprévisible, sa capacité d’accélération faisait toujours des ravages, tout comme sa qualité de frappe et de passe. Elu meilleur joueur et buteur de la Ligue des Champions cette année là, Kakà fit néanmoins une saison relativement anonyme en Série A, où ses exploits européens masquaient un peu les lacunes qu’ils traînaient en Italie.

    C’est néanmoins fort logiquement qu’il est attendu comme le grand favori du Ballon d’Or, récompense qu’il remporta (bien que je trouvais Ronaldo meilleur) en 2008. Une année assez décevante, également, où il n’a pas su emmener l’AC Milan vers les sommets, malgré des belles performances, mais cette année là que la galère allait réellement commencer pour le meneur de jeu de la Seleçao: les blessures. Il termina quasiment la saison à l’infirmerie, voyant l’Inter Milan s’emparer du titre nationale, son équipe éliminée par Arsenal...une saison galère, oui.

    Mais pas autant que la saison 2008-2009. Là encore, les blessures tronquent sa saison, et il découvre par ailleurs sa pubalgie qu’on dit chronique, et sur le terrain, c’est mi figue mi raisain, son entente avec Ronaldinho et Pato fut relativement éphémère, et les blessures eurent une fois de plus raison de sa fin de saison. De plus, des rumeurs l’envoyaient déjà à Manchester City pendant l’Hiver, mais il décida de rester en Lombardie (fort heureusement, sinon, son nom ne serait pas marqué dans « Joueurs préférés » dans mon profil

    :ph34r: ) mais, dès l’été, après une excellente Coupe des Confédérations (élu meilleur joueur du tournoi) Kakà s’engage avec le Real Madrid, pour la nouvelle ère des Galactiques...

    Ou plutôt, l’illusion d’une nouvelle ère. Si le brésilien réussit une très bonne pré saison et un début de saison tout à fait correct, cela ne dura pas. Les blessures refont leur apparition, et surtout quand le brésilien semble retrouver la forme (cf: Son match face au FC Barcelone au Camp Nou fut excellent, avec ce petit pont sur Messi en plus ! xD) mais donc, je disais que la Pubalgie le rattrapa, et il finit la saison sur une jambe. Il ne fut par ailleurs jamais autant contesté à Madrid que lors de cette première saison, surtout après l’élimination subie par le Real en Ligue des Champions face à l’Olympique Lyonnais.

    C’est donc sur une jambe que Kakà rejoint le Brésil en Afrique du Sud, où il réalisa, pour moi, une campagne tout à fait honorable. Il fut inexistant face à la Corée du Nord, moyen face à la Côte d’Ivoire (et la fameuse altercation face à Kader Keita) bon face aux Pays Bas et au Chili. Mais l’opération s’impose ensuite, et Mourinho a de plus été engagé, et recruté dans le même temps Mesut Özil, Sergio Canales et Angel Di Maria. Autant dire qu’en début de saison, on ne donne pas chère de la peau du brésilien dans la capitale espagnole. Il revint en Février, disputant quelques matchs, se montrant parfois bon, parfois correct, parfois mauvais, parfois inexistant. Son meilleur match fut à Valence, où on a eu l’illusion de retrouver le Kakà des grands jours, avec un superbe but à la clé. Il réussit néanmoins une belle saison statistique, où il était devant des joueurs tels que Canales, Pedro Leon, voire même Adebayor (à vérifier). La nouvelle saison qui débute est en tout cas de bonne augure pour lui, sa vitesse, sa frappe de balle semblent être retrouvées, mais est-ce vrai, ou serait-ce une simple illusion ? Le temps seul nous le dira, mais j’espère de tout coeur que ce joueur prouvera à tous qu’il n’est pas fini. Mourinho vient par ailleurs de le décrire comme un « jeune homme » et qu’il bossait beaucoup.

    Alors, maintenant l’heure du vote. Sneijder, c’est la vision du jeu, les passes courtes, longues, les frappes à distance, l’intelligence, les coups francs...

    Kakà, c’est la vitesse de ses dribbles, ses accélérations, ses passes (absolument voir la passe qu’il fit face à Liverpool en 2005, le Miracle d’Istanbul) et également sa frappe de balle. Deux joueurs expérimentés, talentueux, à la carrière tronquée par les blessures, mais qui, pourtant, sont assez différents.

    Pour la mentalité qu’il a affiché depuis son départ de Milan, pour son talent et son comportement exemplaire, ce sera Ricardo Kakà pour moi. Qu’il brille, autant sur la scène nationale que continentale, mais qu’il s’incline en finale de la Ligue des Champions, face à Manchester United.

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  11. Bon bah, notre fameuse tenue away nous cause donc trois matchs nuls 1-1, mais comme on dit jamais deux sans trois, je m'attendais à ce résultat :ph34r:

    Plus sérieusement, ce match, on ne l'a jamais réellement jouer. On s'est accroché, on s'est battu, mais on était clairement limité, et le fait que Gerrard ait marqué avant les rentrées de Rooney et de Nani nous a plus sérieusement compliqué la tâche: la victoire ne pouvait plus être un objectif, il fallait sauver les meubles, et ce fut ce que Chicharito a fait. Pour ma part, je ne tirerais pas de grandes conclusions de ce match, sachant que cette composition d'équipe, ce n'est certainement pas demain la veille qu'on la reverra. Une équipe assez expérimentale, qui a finalement tenu bon, grâce notamment à un Grand De Gea, que je félicite pour son match, malgré quelques hésitations sur les fameuses balles aériennes, notre gardien monte en puissance. Evra, dont je salue le match dans son intégralité, a aussi fait parti des meilleurs. Mais, bref, la plupart des choses a déjà été dites, et les répéter ne servirait pas à grand chose. Quoi qu'il en soit, un bon résultat des Red Devils, mais j'ai toujours cette petite conviction tout à fait personnelle, qui me dit que si Sir Alex avait réellement joué le coup à fond, nous ne serions peut-être pas repartis qu'avec un point d'Anfield. Mais bon, on ne peut pas refaire le match...il est vrai qu'on a un retard en Ligue des Champions, un retard que l'on soit doit de vite combler.

  12. Moi je trouve qu'Higuain et Chicharito sont relativement proches dans leurs styles de jeu, toutes proportions gardées, je veux dire que la zone d'influence de ces deux joueurs, c'est surtout la surface de réparation. Et puis effectivement, avec Di Maria qui pense souvent à trop dribbler, et Ronaldo qui frappe autant que l'équipe adverse, Chicharito sera sans doute moins recherché. Mais il pourrait ainsi bien se placer, dans les ballons cafouillés par exemple.

    Enfin bon, je ne veux pas me préoccuper de ça, puisque Chicharito vient de prolonger x) Je me demande d'ailleurs lequel, entre lui et Welbeck, devrait jouer à Anfield, en tant que titulaire. Mais bon, nous n'y sommes pas encore...

  13. J'ai entendu que Vidic a raté un pénalty avec la Serbie (enfin, j'ai vu ça sur Sofoot) et moi, je croyais qu'il était blessé. Erreur de Sofoot ou retour de Vidic ?

     

    Edit: Sorry, je n'avais pas vu la dernière page...

  14. De toute façon ce qui compte, c'est que les supporters de United savent ce qu'ils valent (Giggs et Scholes), que les joueurs professionnels le savent (Encense de la part de Xavi, Zidane et j'en passe), et bien sûr, eux même, savent qu'ils ont fait une grande carrière, très grande même.

    Les médias ne sont souvent pas objectifs, alors ça n'a vraiment aucun intérêt de se fier à eux.

     

    Oui oui, tout cela est vrai. Mais ça m'énerve un peu de voir le manque de connaissance de ces joueurs sous côtés étrangers (pas qu'à United) qu'en France on a. Et je dis que les médias ne sont pas étrangers à cela. Par exemple, après la finale 2009 perdue face à Barcelone, j'ai entendu plein de monde dire "Ouais, Alex Ferguson est c** pourquoi il fait jouer Giggs ? Le mec avait oublié sa cane chez lui..." ou "Giggs a quel âge déjà ? 50 ans ?"

     

    Après oui, je m'irritais un peu pour rien peut-être. Mais avec le goût de la défaite encore, c'était amplifié.

  15. Le problème c'est qu'on sait très bien que les médias s'axeront sur le côté "people" des joueurs, et ce n'est pas un problème footballistique mais un problème général. Etre remonté contre les médias pour la médiatisation de Giggs ou Scholes parait dérisoire quant aux autres choses occultées par les médias dans le monde.

     

    Nous on connait Giggs et Scholes, leur carrière, et leur talent. Les médias ? C'est de la pourriture quoi qu'il arrive dans tous les domaines.

     

    Alors se plaindre dans le topic "les médias et United" que nos succès sont dévalués, les échecs des autres, trop évalué, oui. Qu'on ne parle pas assez de United, oui. Le problème, même sur cette question est plus global. Si les médias se penchaient sur notre club, ils ne sous estimeraient pas Giggs et Scholes. Les médias en Angleterre ne les sous estiment pas, et les encensent très souvent.

     

    Je suis d'accord sur les médias en général, mais il faut néanmoins admettre qu'il existe une nuance entre les médias sportifs et les autres. Mais là, je m'éloigne trop du sujet, je ne vais donc pas en dire plus.

  16. Mais et alors ? On dirait que tu m'apprend quelque chose de nouveau lorsque tu me dit que Giggs n'est pas un foot-people, on s'en ba les couille mec. Ce que tu dit, y'en a des milliers qui l'ont déjà dit avant toi sur le forum.

    Ça me soule de toujours voir des crises parce on parle pas de Scholes, Giggs etc.. mais c'est bon, c'est leur choix d'être des mecs comme sa, qui ne vont pas raconter leur vie dans les médias et qui préfèrent la discrétion et il faut l’accepté c'est tout.

     

    Relax, je ne t'ai pas attaqué personnellement, et je n'ai jamais fait de "crises", comme tu dis. Je n'ai également jamais eu la prétention de t'apprendre quoi que ce soit. Et, ensuite, par médiatisation, est-ce qu'il faut forcément aller raconter sa vie dans les médias ? Est-ce que les médias ne pourraient pas simplement s'axer sur l'aspect footballistique ?

    Tout ce que je dis, et ce que d'autres ont dit avant moi (ce que je ne réfute pas) c'est que Giggs a dû attendre la fin de sa carrière pour que les gens, en général, commence à le voir, et que Scholes lui n'aura probablement jamais une reconnaissance à la hauteur de son talent.

  17. Giggs est reconnu a sa juste valeur dans le monde du football, peut-être pas aux niveaux des médias mais à l'intérieur, parmi les joueurs et les entraîneurs en Europe, croyez-moi bien qu'ils savent, que Giggs est une perle.

    Il faut arrêter de toujours croire que nos joueurs ne sont pas reconnus sous prétexte qu'ils ne font pas la une des journaux..

     

    Oui, je parlais des médias, et donc, de la vue des gens en général sur Giggs. Car il y a pas mal de gens qui ne sont pas des experts en la matière, et qui ont tendance à suivre un peu le mouvement (certains appellent cela des "footix"). Le grand mouvement, lui, est nourri par les médias. Giggs n'est quasiment pas apparu dans les médias, ce qui donc, logiquement, fait que le gallois n'a jamais été très reconnu, si ce n'est donc dans la fin de sa carrière (et il n'est pas apparu que pour des bonnes choses, d'ailleurs). Du moins, il a toujours été dans l'ombre, derrière les Beckham, Ronaldo, Rooney...

  18. En même temps, il dit qu'il faut qu'il prépare l'équipe qui débutera l'Euro 2012, et sur ce point, difficile de lui donner tord puisque Rooney n'y débutera pas. Mais, le match contre le Montenegro était le dernier des qualifications ?

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