Best_07

C'est clair, avec tout ce qu'il a eu à faire.

Zanouille. Selon les commentateurs portugais.

Tiens, même là-bas, ils font tourner ce drapeau minable...

On dirait plutôt l'avatar de Skynet.

Et moi depuis Obertan.

Les relances de Keane sont bonnes. Je trouve le match inintéressant au possible.

Welbeck invisible en attaquant de pointe...

Euh non mec j't'assure ça ne vaut rien. Si Welbeck ne score pas un triplé on peut définitivement le rayer de la liste des attaquants.

Smalling aurait pu faire un doublé. C'est dire le niveau en face...

Non, strictement pareil. Ça se voit juste davantage parce que les adversaires sont des plots.

Rooney_8 a eu raison d'aller se recoucher, y a vraiment rien à voir...

What ?

Zaha et la finition = 0. Par contre, le Kitchee FC est vraiment d'un niveau...

Carrick est mauvais dans ses passes. En effet, il vient de rater une passe. Bah quoi, ça ne dérange personne qu'on dise de Welbeck qu'il est mauvais dans ses contrôles après un mauvais contrôle.

Ils ont l'air très faibles Kitchee quand même...

Anderson fait des meilleures passes sur un champ de patates. Qui l'eut cru ?

Virginie Ledoyen. La Plage est bien, ça fait partie des bons films de Boyle.

Mais comment peux-tu ne pas aimer la scène lesbienne ? Je me suis levé de mon siège et j'ai applaudi à ce moment-là perso.

Mais c'est pas parce que ce n'est qu'un film que tu peux accepter la révélation finale en te disant : c'est impossible mais on s'en fout. Que le truc soit un minimum cohérent, c'est nécessaire, voire indispensable. Parce que se taper toute cette intrigue pour ça, c'est désolant. Le personnage est peut-être hypnotisé mais ça ne change pas le fait que certains éléments s'ajoutent au récit de manière tout à fait farfelue. Il aurait fallu savoir trouver un juste milieu, tenir le récit. Or le récit part dans tous les sens, avec des révélations que je trouve ni nécessaires ni haletantes. Elles sont au mieux inintéressantes, au pire médiocres. Effets Secondaires je trouve l'intrigue très hitchcockienne, bourrée de faux semblants. Avec une élégance et une pertinence autrement plus réussies que dans le film de Danny Boyle. Soderbergh maîtrise son film, épure son récit (cette photo, ce montage ), et il en découle un vrai bon film de cinéma, pas un espèce de m'as-tu-vu insupportable. Pour la fin cette manière de rester en retrait, de ne pas faire corps avec le protagoniste, de ne même pas donner l'impression d'un happy end, en restant sur quelque chose d'assez froid en dépit des couleurs chaudes, je trouve ça excellent. Tout est très superficiel dans le film, tous les personnages sont des espèces de petits bourgeois égoïstes, ça colle bien avec cet esprit de thriller pharmaceutique, déshumanisé. Pour une fois j'ai pu apprécier le jeu de Jude Law.

Le mec trop émotionnel.

Je suis inquiet. Il ne s'agit pas de remettre en question David Moyes, mais de s'interroger sur nos possibilités à défendre notre couronne. Nos adversaires ont plus faim que jamais, et nous on essaie pas de s'en protéger en améliorant notre groupe. On peut dire ce qu'on veut, plus les jours passent et plus c'est frustrant. Il ne reste que deux semaines avant le début de la saison, hein.

Ah oui Joaquin Phoenix est impeccable. Mais c'est donnant-donnant : si l'acteur donne beaucoup au personnage, le personnage donne beaucoup à l'acteur. Je le trouve très bien écrit, tous ses coups de sang sont magistraux. Pas uniquement parce qu'il joue bien, mais aussi parce que le réalisateur sait le diriger, le mettre en valeur, et parfaire son récit. Tu mets Michael Shannon à la place de Joaquin c'est la même, je pense. Paul Thomas Anderson est tout simplement un grand directeur d'acteurs : il ferait presque passer Orson Welles (l'acteur) pour une midinette à côté de Philip Seymour Hoffman. Le fait qu'il se laisse facilement embobiner provient aussi du fait qu'il est archi-paumé, qu'il s'est abandonné lui-même, et la rencontre avec le Maître (ainsi que la 1ère séance) lui redonne une raison de vivre, un espoir insoupçonnable. Donc je peux comprendre la manière qu'il a de bouffer tout de suite toutes les paroles de son mentor. Et de le défendre contre vents et marées. Plus que de défendre un ami, un mentor (même si c'est le cas), il défend surtout sa bouée de sauvetage. Arrête, dans Trance il n'y a que ça, des twists. Je serais bien incapable de tous te les énumérer car ça fait longtemps que j'ai vu le film et déjà en sortant de la salle j'avais zappé certains twists intermédiaires. Mais je me souviens bien que le récit change de direction au moins 5 fois. En apportant régulièrement une nouvelle donnée qui change considérablement les choses. Au bout d'un moment j'ai fait une overdose, c'est juste lourd quoi. Et, contrairement à toi, je trouve la révélation finale pas crédible pour un sou (la scène étant en plus de cela particulièrement ridicule) : Les Cahiers ont bien résumé ce que j'ai pensé du film : "Attention, spoiler : à la fin, aucune surprise, tout se révèle effectivement bidon." Aussi je trouve l'ambiance ratée, Boyle veut trop en faire, il sur-réalise, et si quelques effets sont pas mal dans l'ensemble je trouve ça bien lisse. Avec en plus cette violence et ce gore ponctuel, qui est à mon sens juste là pour faire boylien, quand bien même n'est-ce pas nécessaire.

The Master est un film exceptionnel. La relation interdépendante entre les deux personnages fait le film mais il est loin de ne reposer que sur les deux acteurs principaux. Je crois que ce qui m'a le plus plu c'est le malêtre de Joaquin Phoenix, hanté par la guerre, en quête d'un "ailleurs" inatteignable (sauf à la fin, et c'est ce qui la rend sublime : cette impression d'avoir enfin pu se libérer d'un poids). Je regrette juste que les personnages féminins ne prennent pas plus d'importance. La nomination pour Amy Adams c'était une vaste blague, tant elle apparaît peu à l'écran et n'a pas à forcer son talent. Je ne nie pas les quelques longueurs mais pour moi elles sont indispensables au film, pour en prendre toute la mesure, toute la grandeur. Pas d'accord pour Trance non plus. Qui est, pour moi, d'une nullité sidérante, à enchaîner les mini-twists toutes les deux minutes... Danny Boyle met de la violence pour mettre de la violence, essaie de donner à son film un côté dérangé, autodestructeur, mais ne parvient qu'à ennuyer et à exaspérer à force de pseudo révélations qui changent la teneur du récit après chaque séquence (ou presque). Les thèmes (addiction amoureuse, troubles sexuels etc.) ne sont pas vraiment abordés. Ils ne servent que de toile de fond, de justifications, à un scénario qui essaie d'être plus malin que les autres. La fin fait presque penser à une parodie d'Inception. J'ai largement préféré Effets Secondaires, que je trouvais beaucoup plus sobre et maîtrisé. Pour Oblivion, c'est l'ambiance grise/désertique que j'ai aimé. Avec un début intime et un Tom Cruise qui me paraît taillé pour ce genre de rôles. Encore une fois personnage féminin ridicule (Olga Kurylenko en même temps...) mais quand on compare avec les blockbusters de cette année 2013 c'est quand même dans le haut du panier. On évite pas un surplus d'action sur la fin et quelques scènes affreuses, mais comme dit t0m4 la BO est pas mal du tout et finalement on ne peut pas vraiment s'estimer lésés en repérant quelques incohérences ou un manque de crédibilité. Bon, c'est de la SF, donc c'est forcément toujours un peu stupide. (Sauf quand t'essaies de faire genre tu fais le film-alpha, comme ce surcoté de Kubrick). +1 Mondoudou, année 2013 décevante, aucun réel coup de cœur pour l'instant. Voici mon top 3 provisoire : 1. Mud, de Jeff Nichols. 2. Zero Dark Thirty, de Kathrynn Bigelow. 3. The Master, de Paul Thomas Anderson.

Pas ça à minuit trente mec, je suis en train de me taper un bad trip avec ton truc psychédélique. J'ai peur, je sue, je tremble, et tout. m****, j'vais mater Toy Story 3.

Parce que tu es un pirate, bon en rien mauvais en tout.