Best_07

Et pourtant il est parti et nous sommes satisfaits. Mais l'heure n'est pas au sportif, plutôt à l'humain.

Je sens qu'on va entrer dans une ère de pro-Moyes/anti-Moyes cataclysmique.

Ce kiffe.

Vieux sénile, vraiment ? Si quelqu'un a écrit ça – et pas sur le ton de l'humour – c'est en effet déplacé mais... ce n'est certainement pas la majorité ! Ce qui me dérange, avec ta manière d'interpeller la foule – comme en m'appelant "mon grand" –, c'est que tu te bases peut-être sur une exception pour tirer des conclusions sur l'ensemble des membres. Ces dernières semaines, nous avons tous (ceux qui souhaitaient son départ) exprimer clairement la différence entre juger l'homme ET juger l'entraîneur. Je ne peux pas dire que l'équipe va, comme par magie, se mettre à mieux jouer. Mais pour moi, il fallait du changement sur le plan sportif, et ça passait par un nouveau visage à la tête du club. C'est déjà le premier pas vers le renouveau, j'en suis convaincu – et je ne te demande pas de penser comme moi ; mais au moins d'accepter mon opinion.

Pourquoi interpeller les membres en introduction de ton post de manière si hautaine ? Personne n'a jamais, ici, craché sur Ferguson. C'est une illusion. Nous avons réclamé son départ, c'est tout. Et, personnellement, je suis satisfait de cette page qui se tourne. Il faut savoir faire la différence entre le sportif et l'humain. Humainement c'est très triste ; sportivement, c'est une bonne nouvelle.

J'espère voir Moyes à United et Mourinho à Chelsea. Ça promettra un sacré renouveau pour une PL enlisée dans ses fondations. ^^ Manque plus qu'Arsène parte et que Mancini soit remplacé.

Je ne sais pas el idio. Mais avec Mourinho au Real ça n'a pas donné grand chose, non ?

Je considère Mourinho néfaste, profondément stupide et dangereux pour une institution. C'est mon droit. A vrai dire, j'ai dû mal à croire qu'il ait le moindre crédit auprès des supporters mancuniens.

Déjà je pense qu'il faut prendre conscience que la pression ne sera pas aussi énorme qu'on veut bien le faire croire. Je ne dis qu'il ne va pas y avoir d'attentes en lui. Mais justement, Ferguson faisait tellement l'unanimité et a porté ce club pendant tant d'années que son successeur va bénéficier d'une espèce d'indulgence – consciente ou inconsciente – et il risque d'avoir une réelle marche de manœuvre. D'autant plus que si Ferguson l'a choisi et reste une figure du club, nulle doute qu'il va être là pour assurer la transition. Je ne pense pas que la pression sera trop énorme car il aura une confiance indéboulonnable de la part des dirigeants et de l'ensemble de l'institution. Manchester United ce n'est pas le Real Madrid. Pour en venir aux qualités de David Moyes. Avez-vous vu jouer Everton ces dernières années ? Leur jeu est alléchant, dynamique, percutant. Les joueurs se donnent vraiment à fond pour leur coach, on sent que Moyes arrive à inculquer une culture de la gagne dans un club qui n'a pas l'ossature pour faire partie du top anglais et qui, pourtant, s'installe depuis 10 ans comme la meilleure équipe hors big four. Ça fait deux ou trois ans qu'ils sont devant Liverpool, leur ennemi de toujours, et qu'ils produisent un football aussi bien solide que cohérent. Moyes sait gérer un groupe, sait donner leur chance aux jeunes, et a une science tactique bien plus élevée qu'on ne veut bien le faire croire. Et ne déconsidérons pas non plus ses qualités humaines. Lui et Mourinho n'ont rien en commun ; je dirais même qu'il est l'anti-Mourinho. Mourinho est une petite geignarde insolente ; Moyes est la classe incarnée. Il faut un homme, un vrai, à la tête du club. Mourinho n'a aucune carrure, c'est un show man. Il correspond à Chelsea et à Madrid, des clubs profondément détestables. Point. DAVID MOYES !

Résumer Moyes à sa simple longévité c'est réducteur. À un point. C'est un homme et un coach formidable qui, contrairement à ce que certains laissent penser, a les épaules pour prendre la relève d'un Ferguson.

Il y a trois entraîneurs susceptibles d'être les dignes successeurs d'Alex Ferguson : David Moyes, David Moyes et David Moyes.

Le nouveau défi de ma vie : écrire et réaliser un biopic sur Ferguson.

Je fais de la pub pour mon successeur favoris. ^^

Suarez peut clairement endosser un tel rôle.

Comme je l'ai toujours dit cette saison, sportivement, ce départ est une aubaine. Et je comprends mieux pourquoi Ferguson ne s'occupait pas de mettre en place un projet. Tout s'explique plus ou moins avec son départ. C'est la bonne et sage décision, même lui en a pris conscience.

Je vais prendre le maillot de la saison prochaine floqué : Ferguson '20'.

DAVID MOYES ! DAVID MOYES ! DAVID MOYES ! Please. Ce mec est une perle.

La grandeur des entraîneurs n'est pas dans leur personne, mais dans la mesure où ils servent la grandeur de leur club. A moins de quarante-huit heures d'annoncer sa retraite, Six Alex Ferguson était dans les tribunes d'Old Trafford aux côtés de Sir Bobby Charlton. Que faisait-il ? Il regardait jouer la formation des moins de 21 ans de Manchester United. C'était un mois de mai, le temps était ensoleillé, et il souriait en regardant évoluer ces gamins, qui auraient pu être ses petits-enfants. Il souriait avec cette lueur dans les yeux, si caractéristique, qui l'a toujours accompagné à chaque fois qu'il a regardé un mancunien poser le pied sur un ballon de foot. Une lueur qui disait « accélère, passe, dribble, tire » ; mais surtout, qui hurlait « amuse-toi ». Le foot est un jeu, un bac à sable pour grandes personnes, et jusqu'aux derniers instants Ferguson aura été l'enfant le plus joueur de ce bac à sable. Ce lundi 6 mai, deux jours avant d'enflammer la presse spécialisée et de faire pleurer des supporters, joueurs, hommes, femmes, trop émotifs, il regardait ces gosses jouer. Des gosses que personne ne connaît, qu'il n'entraînera jamais et qui, peut-être, ne feront jamais carrière à Manchester United. Mais voilà. Il les regardait. Simplement. Avant que les gens ne partent tous dans des bilans colossaux sur la carrière d'Alex Ferguson, avant qu'ils ne sortent des chiffres pharaoniques pour estimer sa grandeur, avant qu'ils ne lui érigent une statue (oops, trop tard), avant qu'ils ne renomment une tribune à son nom (oops, trop tard), il convient de porter un regard simple et honnête, sur un homme, pas un nom. S'il fallait résumer la carrière de Sir Alex Ferguson en quelques lignes, c'était en contant cette anecdote, qui en dit plus sur l'homme que tous vos chiffres. Quand il s'agit de rendre hommage, rien n'équivaut à la simplicité du geste, à la banalité dans toute sa splendeur – celle d'un lundi soir comme les autres. Ou celle d'un mercredi matin d'hiver, froid et venteux, à marcher tête baisée dans un Carrington déserté. Loin du bruit. Loin de l'agitation. Loin de tout. Merci, Alex.

Encore faut-il que Higuain soit un grand attaquant. Par contre s'ils prennent Suarez ça va faire mal.

Je n'ai vu jouer la Juventus qu'à de rares occasions depuis leur remontée et j'admets être – moi aussi – parti sur l'idée qu'ils étaient surcotés. Mais puisque tu as suivi leurs performances avec assiduité je ne peux que te faire confiance. Tu les vois donc en mesure de contester la potentielle hégémonie du Bayern dans les années à venir ? Pour rester dans le sujet, j'avoue que les rumeurs jusqu'à présent s'avèrent plutôt décevantes. Même si on est encore loin du market time. J'espère qu'en sous-marin ça se passe bien et qu'on a déjà avancé sur certains dossiers.

FINAL : OKC 93-99 Grizzlies Trop dégouté pour commenter ce QT. Les turnovers ont ruiné notre match. OKC 1-1 Grizzlies. Game 3 lundi, qui sera le premier match à Memphis.

3e QT : OKC 74-69 Durant qui met le feu en fin de QT. Encore et toujours des turnovers (20 !) mais une rigueur défensive qui fonctionne. Un dernier QT qui risque d'être aussi serré que celui du game 1 !

Half Time : OKC 51-54 Grizzlies Un Fisher en forme dans ce 2e QT qui nous a permis de prendre jusqu'à 5 pts d'avance. Mais encore quelques turnovers et un 7-0 des Grizzlies dans les deux dernières minutes, qui fait qu'on rentre aux vestiaires avec 3 pts de retard.

FISHER ! Deux 3 pts d'affilé, des percussions intéressantes ; il fait vraiment un taf' de malade.

En voilà une fausse rumeur qui en fait, du bruit. Je n'y crois pas une seconde.